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 Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas

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MessageSujet: Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas   Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas EmptyMar 30 Oct - 22:05

Immensité parmi les hommes, le ciel s’élevait, grand, majestueux. Une couleur pure. Il fut un temps où les dimanches matins j’allais à la messe, ma grand-mère à mes côtés. Une femme se devait d’être irréprochable. Et le ciel m’aidait. Cela peut-être fortuit. Cela peut paraître d’une niaiserie sans nom maintenant mais j’aime plonger mon regard dans cette matière bleue. Dieu est là-haut, je le sais. Pourquoi existons-nous si Dieu n’existe pas ? Plantant mon regard, je lui demandais ce qu’il voyait pour moi. Voyait-il un avenir grandiose ? Un avenir radieux rempli de bonheur ? De mon âme, je ne voyais que désespoir et tristesse. Je n’étais pas chez moi, sur cette île. J’avais quitté l’amour de ma famille. J’avais quitté toute une vie de bien être, de sérénité. Il me faudrait du temps pour regarder l’avenir comme quelque chose de positif. Le vent soufflait, voletait. Mes cheveux étaient détachés. Je marchais parmi les arbres verts. Leurs branches pliant sous les feuillages verts pomme. Le bruit du vent. Les oiseaux chantant sous cette douce brise. La nature a le don de me reposer l’esprit et j’espérais trouver un peu de paix dans cette nature sauvage. Indomptée, elle se haussait parmi les dieux. La nature est gouvernée par des lois que même les vampires ne peuvent contrôler. Nous ne sommes rien face à eux. Alors pourquoi faire du mal à ces créatures, les humains ?

La tête dans mes pensées, je ne remarque pas que mes pas m’aient transporté dans un paradis. Un minuscule paradis. Si je ne devais jamais voir ce que Dieu réservait aux morts, j’en avais un avant-goût dans cet endroit. Des flocons de lumière argentée de la lune tombaient sur le sol donnant un aspect irréel. Etais-je dans un rêve ? Cette clairière allait devenir mon antre. Le lieu où je me sentirai pleinement en sécurité. Mon antre était ma chambre. Mon antre était ma demeure. Tout cela n’est plus. Je dois me faire à ma nouvelle vie. A ce nouvel horizon qui s’offre à moi. Une nouvelle demeure avec des personnes que je ne connais. Des personnes que j’observe en cachette. Un empereur à qui je dois obéissance. Et un fiancé que je ne connais pas. Un fiancé que le destin m’a donné. Eleazar Bridgestone que j’essaie d’éviter. Trop de sentiment. Culpabilité. Tristesse. Nostalgie. Et les souvenirs de ma douce Elysium. Elysium qui habitait sur HeartKiller. Elysium qui a dû s’amuser, qui a dû courir dans cette forêt, dans cette prairie. Je m’affale. Mes jambes ne tiennent plus. J’essaie. J’essaie d’être forte. Pour ma famille. Parce que c’est le devoir d’une princesse que de tenir bon en toutes circonstances. Mais je ne peux plus. Les souvenirs sont trop puissants. Ils m’assaillent de tous côtés. Elysium jouant du piano. Elysium et ses boucles légères et parfumés tourbillonnant dans la salle de bal. Elysium. Elysium. Elysium. Elle est morte. Elle n’est plus. Posant la tête contre le tronc d’un vieux chêne. Je ferme les yeux. J’essaie de penser à autre choses. Sigrid ne m’a pas parlé de la journée… Encore une fois. Elle m’en veut. Elle croit que je vais l’abandonner pour mon futur mari. Je suis seule. Mais la clairière m’entoure de sa bienfaisance. Elle m’englobe et je suis dans une bulle. Respirant à plein poumons, je hume le doux parfum des fleurs sauvages. Ce n’est pas pareil que dans le jardin de Maelys. Je suis ici un petit être dans la grandeur de ce que Dieu a créé.

Je vagabonde dans un océan de pensées. Elysium est toujours là. Je suis dans le salon. Une tasse de sang à la main, je regarde le feu s’épanouir devant moi. Elysium me frôle doucement la main et se met à parler. A parler d’un lieu merveilleux que je me prends l’envie de voir, de visiter. Mais je ne peux pas encore. Et mes yeux s’ouvrent sur des arbres. Je suis entourée d’arbres. La chaleur m’environne et je ne suis pas chez moi. Je ne suis plus en Norvège. C’est un sentiment de nostalgie. Ca va aller. Je ne veux pas me lever. Les Bridgestone pourront se passer de moi ce soir. J’ai besoin de me ressourcer. Je ne sais quand le mariage est prévu. Je ne veux pas le savoir. Nous ne nous sommes encore jamais parlé depuis que je suis descendue du bateau. Je l’ai entraperçu. Nos regards se sont croisés quelques fois. Mais pas un mot n’est sorti de ses lèvres ni des miennes. Pas un geste. Nous restons là comme deux chiens de faïence. Je crois qu’il y a quelque chose qu’il ne supporte pas chez moi. Je ferai en sorte de ne pas m’approcher de lui. De ne pas le déranger.

C’est alors que j’entends des pas. Légers sons. C’est un homme. Il s’approche. Je le vois. Beau comme la nuit. Ses cheveux cendrés. Ses yeux bleus océans. Grand, fort et viril. Je ne sais plus quoi faire. Je baisse la tête. Ce n’est pas le comportement d’une fiancée. Mais je me sens intimidée. Nous y voilà alors. Ce moment devait bien arrivé…

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MessageSujet: Re: Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas   Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas EmptyMer 31 Oct - 14:51

« Que puis-je faire pour votre plaisir, Maitre ? » Il soupira, et observa l’adorable jeune femme qui lui faisait face. C’était une nouvelle esclave qu’il avait fraîchement acquise. Elle était rousse, les taches de rousseurs jouant sur son visage comme autant de petites gouttes de sang. Elle avait un regard bleu froid, et une poitrine à damner les anges. Elle avait des hanches faites pour enfanter, et se tenait admirablement droite. Elle avait cette fameuse tenue de soubrette qu’arboraient toutes les esclaves d’Eleazar Bridgestone. C’était une manière de les reconnaître quand elles se promenaient dans les couloirs. Celle-ci connaissait à peine les règles, et en matière de règles Eleazar était plutôt impitoyable. Il n’hésitait pas à punir et à tuer ses esclaves quand elles passaient les limites de sa patience. Et il n’était pas un être patient. Il aimait que ses esclaves apprennent vite. Il n’avait pas d’esclaves mâles, parce que les jeunes femmes portaient bien mieux les tabliers. Il n’avait que des femmes à son service. Au nombre de six pour le moment. Il aimait les collectionner, et ne changer souvent. L’esclave qui avait tenue le plus longtemps avec lui avait été à son service durant deux ans. Un exploit. Mais elle avait une fragilité et une innocence qui avait su toucher au cœur du vampire. Il aimait les âmes innocentes, cela l’avait toujours fait plier. Il ne pouvait pas expliquer pourquoi il restait irrémédiablement attachée à l’innocence. Lui avait vu la sienne assassinée sous ses yeux.

Il grogna, et soupira. L’eau de son bain était froide à présent, et même la présence de la douce esclave entièrement nue contre lui n’arrivait pas à lui ôter ses pensées négatives. Il n’était pas d’humeur à supporter la présence de qui que ce soit depuis quelques jours. Alors il fit un geste violent de la main en direction de la jolie rousse. « Sors d’ici, laisse moi. » Elle le regarda sans comprendre pas un moment, et – ayant peur de subir ses foudres – elle sortie du bain, nue, prit une serviette et quitta la pièce en refermant les portes coulissantes derrière elle. Eleazar s’empara d’un verre de sang qui se trouvait sur une table près de lui et but une longue gorgée. Il posa le verre contre la table avec une telle violence que le verre éclata dans sa main, et entailla sa peau. Il regarda le spectacle avec lassitude. « Bordel… » Il sortie de l’eau, et ôta les morceaux de verre avant que sa peau ne cicatrise autour, l’obligeant à se blesser à nouveau pour se soigner correctement. Il se trouvait nu dans son immense sale de bain, et partie sans même prendre la peine de ranger derrière lui. Les esclaves sont là pour ca.

Il rejoint sa chambre, et se retrouve confronté à une chose qu’il aurait voulu éviter. Sur son lit, sans doute laissé par son adorable petite sœur Esfir, trôné une house renfermant un vêtement qu’il ne voulait pas découvrir. Il y fit abstraction, et alla plutôt chercher un jean noir et un t-shirt gris pour s’habiller sobrement afin de sortir faire un tour. Il soupira, et fit sonner une petite cloche qui se trouvait sur le coin de son lit. Une esclave se matérialisa presque aussitôt. « Range cette chose au fond d’un placard, je ne veux pas l’avoir sous le nez. » « Bien maitre. » Dit la jeune femme en prenant la house et en l’amenant dans une salle contingente où se trouvait le dressing du vampire. Il soupira, et sortie de la chambre sans un mot de plus. Il rencontrait quelques vampires en chemin qui le dévisagèrent et le saluèrent avec le respect qui lui était dû. Il était le frère de l’Empereur. Dans l’ancien temps on l’aurait appelé Monsieur et il aurait eu les mêmes droits que son frère, les responsabilités en moins. Ce temps-là lui manquait. Aujourd’hui quand il passait dans un couloir, on le regardait, le saluait, et dés qu’il était passé on chuchotait. Il faut dire qu’il l’avait sans doute cherché. Il y a quelques jours il avait failli mettre en péril la réputation de sa famille. Il y a quelques jours, César avait annoncé ses fiançailles. L’idée même de se marier ne lui avait pas traversé l’esprit depuis que le roi Levinson avait été déchu de son trône.

Il avait fait une déclaration semi-publique, avec les membres de la famille, quelques ambassadeurs, et des nobles venues des quatres coins du pays, et avait présenté la jeune princesse à la famille Bridgestone : Light-Symphonia… le prénom résonnait encore dans l’esprit d’Eleazar. Puis elle était apparue, et son monde s’était écroulé, une fois encore. Il n’arrivait pas à s’y faire. Chaque fois qu’il la croise il ne peut s’empêcher d’espérer que ce ne soit pas elle mais Elysium. Elles se ressemblaient tant… Alors César avait prononcé les mots décisifs, qui avait scellé le destin de Light et celui d’Eleazar. Elle lui était promise. Elle était sa fiancée. Choqué, Eleazar avait failli manquer à son devoir, et partie en courant plutôt que de descendre vers la jeune femme pour lui baiser la main. Il était resté une bonne minute sans réagir. L’observant, choqué, sans réellement comprendre ce qu’il se passait alors. Il avait finalement fait les quelques pas qui les séparaient et avait embrassé sa main en l’appelant « Ma dame… » Puis plus rien. La foule s’était dispersée. Et depuis ils ne s’étaient pas reparlé. Ils s’étaient croisés dans les couloirs du château, mais il avait mis un point d’honneur à ne pas lui adresser un seul mot. Il avait aussi évité prodigieusement bien son frère qu’il détestait. Il était assez dur de la voir chaque jour au château, il allait souffrir de la voir chaque jour dans son lit, sa chambre, ou sa maison.

« Monsieur. » La voix venait de derrière lui et le fit réagir. C’était une succube tout à fait admirable et qu’il connaissait bien parce qu’elle avait été une de ses élèves. Il lui sourit. « Oui ? Que puis-je faire pour toi ? » Elle se mordit la lèvre. « Il s’agit de la princesse Engen, Monsieurs, elle est sortie du palais sans escorte. Nous ne savons pas où elle a pu aller. » Soupirant, Eleazar baissa le regard, et réfléchit un instant. Qu’est-ce que cela pouvait leur faire ? Elle était libre non ? Mais si on lui parlait de sa fiancée ce n’était pas pour rien. Elle pouvait être proie à un vampire mal intentionné. Elle était à présent liée à la famille Bridgestone, et en ce sens elle devait être protégé, et surveillée. Aucun membre de la famille ne pouvait se permettre de sortir du château sans escorte. Et encore moins disparaître dans la nature sans en parler à qui que ce soit. Elle avait certains de ses gens avec elle à Heartkiller, elle ne devait pas s’en séparer. Eleazar sortie alors, avec deux esclaves qui ne le quittaient que rarement. Mais elles allaient le ralentir. « Je la trouverai bien sans vous. Restez là. » Il n’attendit pas qu’elles réagissent et partie dans la nuit. Il n’eut pas de mal à la retrouver, il s’était déjà habituée à son parfum si spéciale. Elle avait pris le chemin de la forêt, et c’est dans une clairière qu’il la retrouva.

Elle le regarda avancer sans réellement réagir. Elle semblait sur le point de s’évanouir. Ils ne s’étaient pas parlé depuis des jours, mais à cet instant ils ne pouvaient pas faire autrement. « Vous ne devriez pas quitter le palais sans escorte, Princesse. Cela peut être dangereux. » Dit-il comme s’il répétait une leçon que ses parents lui avaient répété des centaines de fois. Il soupira, et s’approcha d’elle. Il observa un peu les lieux, c’était tout à fait adorable comme endroit. Le parterre de fleurs donnaient un côté idyllique au lieu… Il se souvenait y être déjà venu. Un soir d’été… Il y a bien longtemps. Et avec une autre princesse. Il grinça des dents et se tendit. N’y avait-il pas un lieux sur cette île où il pouvait jouir de sa liberté et ne pas se retrouver victime du passé ? Cruauté. « Allez-vous bien Light ? Je n’ai point eu l’occasion de m’entretenir avec vous ces temps-ci et je m’en excuse. » Demanda-t-il en se tournant vers elle. « Vous plaisez-vous à Heartkiller ? » Il ne pouvait pas expliquer ce désire qu’il avait de lui parler. Après tout, il devait se faire à l’idée qu’ils seront un jour marié et qu’il passera le restant de l’éternité à ses côtés. Il devait apprendre à la connaître. Il avait envie de la connaître. De faire connaissance avec cette femme. D’arrivée à faire la différence entre elle et… « J’aimerai que vous me répondiez non. Si vous n’appréciez pas notre île, peut être est-ce là une bonne raison pour la quitter après notre mariage… » Chuchota-t-il alors que osn regard se perdait dans les bois. Il avait l’impression de la revoir, elle, courant entre les troncs d’arbre, ses rires résonnant dans son esprit comme au premier jour …
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MessageSujet: Re: Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas   Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas EmptySam 3 Nov - 17:24

L’instant était réel. Moi en face de lui. De ses yeux, de sa carrure. Et lui, se tenant fière, droit et majestueux. Je me sentais bizarrement toute petite face à lui. Il pouvait me tuer. Il pouvait me briser d’une simple poignée de main. J’ouvris légèrement mes lèvres pour les humidifier. Que dire ? Que faire ? Je restais paralyser face à cet homme. Avais-je peur ? Non… Je ne ressentais pas ce sentiment. Il n’y avait pas de boule. J’étais certes tendue mais ce n’était pas à cause de la peur. C’était à cause de la culpabilité. Maudit sentiment. Maudite sensation. Elle était là, bien ancrée en moi. Et j’avais l’impression de trahir Elysium. La culpabilité était devenue une compagne qui ne me lâchait pas. Depuis que j’étais arrivée à HeartKiller. Depuis que j’avais vu mon fiancée. Depuis que j’avais reçu la lettre de l’empereur Cesar. Je tournais en rond dans ma chambre, essayant tant bien que mal de gérer cette situation. Et les choses ne s’étaient pas arrangées. Elysium était venue. Son image dans ma tête. Et la culpabilité augmentait considérablement. Comment ferais-je lorsque je serais mariée avec Eleazar ? Je ne pourrais jamais. Tout en pensant cela, je sentis ses muscles se raidirent. Je sentis mon être tout entier tomber dans un précipice sans fond. Je ne pouvais pas me marier avec lui. Je n’étais et ne serais jamais heureuse avec cet homme à mes côtés. Non pas parce qu’il me plaisait pas. Bien sûre, j’étais attirée par son physique. Mais je ne le connaissais pas. Je ne savais rien de lui. Comment était-il ? Il paraissait sûr de lui. Puissant et charismatique, il attirait les filles une par une. Mais il était cruel. Sans pitié. Est-ce qu’il me ferait du mal ? Avait-il fait du mal à Elysium ? L’avait-il jamais aimé ?

-« Vous ne devriez pas quitter le palais sans escorte, Princesse. Cela peut être dangereux. »

Je sortis de mes pensées en entendant cette phrase. Il ne pensait pas à moi. Il pensait simplement à mon statut. J’aurais dû le prévenir comme sa future femme. Nous étions dans les années 2000, mais je n’arrivais pas à me faire à cette nouvelle idéologie des femmes indépendantes. Oui, bien sûr, je l’étais. Mais je ne pouvais m’empêcher de me dire que c’était le devoir d’une femme de se marier et d’avoir des enfants. Humains comme vampire. J’aimais être seule et prendre du temps pour réfléchir. Etait-cela être indépendant ? Relevant mon visage vers le sien, je le regardais. Je n’acceptais pas qu’il me dise ce genre de chose. Je n’étais pas encore mariée à lui.

-« Je m’en excuse. Je voulais simplement trouver un endroit où je pourrai me reposer en toute discrétion or de ma chambre… et or du palais. »

Un peu de repos loin de ce monde qui m’entourait. Au palais je me sentais constamment agressée. Trop de gens. Je n’avais pas l’habitude. Chez moi, en Norvège, j’étais entourée de ma grand-mère, de mon père et de ma fille. Très peu de monde faisait partie de mon entourage proche. Encore quelque chose qui n’allait pas. Eleazar se rapprocha de moi… Il avait un air tendu, menaçant. Avais-dis quelque chose qui ne fallait pas dire ? L’avais-je blessé d’une quelconque manière ? Nous ne nous étions jamais parlé auparavant. Ou très peu. Quand il venait chez moi pour des affaires, je n’étais jamais là. Je l’évitais le plus possible. Oui, j’étais lâche et Dieu m’avait puni pour ce trait de caractère. Je ne voulais pas souffrir et repenser à la mort d’Elysium. Or, quand je le voyais, quand je me trouvais auprès de lui… je ne voyais qu’elle et imaginais les pires choses concernant Elysium. Elle n’était plus. J’avais perdu une part de moi-même. Et l’ironie du sort avait fait le reste. J’étais fiancée à Eleazar Bridgestone et je ne pouvais me défaire de ses liens.

-« « Allez-vous bien Light ? Je n’ai point eu l’occasion de m’entretenir avec vous ces temps-ci et je m’en excuse. »

Etrangement, sa voix était douce. Il demandait de mes nouvelles… Et moi je n’avais pas su posé cette question avant lui. Rien ne me venait à l’esprit lorsque je me trouvais près de lui. Nous étions près l’un de l’autre. Nos corps pourraient se frôler si l’un de nous faisait un seul pas en plus. Il fallait que je me dégage avant de trouver une réponse convenable. Je m’assis sur un tronc d’arbre, mes cheveux voletant partout auprès de moi. J’avais honte de moi. Je n’étais pas du tout présentable. Qu’allait-il pensé de moi à présent ? Je sentais les larmes venir mais cela aurait été pire que tout. Alors je retournais, prenais une grand respiration lorsque je l’entendis de nouveau.

-« Vous plaisez-vous à Heartkiller ? »

Quelle étrange sensation… Je ne savais pas vraiment ce qui se passait en moi. Cela me faisait plaisir d’entendre cette question. Mais il ne devait pas s’intéresser à moi. Cela voulait-il dire qu’il avait oublié Elysium ? Avait-il oublié son amour perdu ? Je ne savais quoi répondre… Non bien sûr que je n’aimais pas HeartKiller. Il y faisait bien trop chaud à mon gout. Je me sentais constamment agressée lorsque je sortais de ma chambre pour rejoindre ma fille. HeartKiller était un nouvel univers pour moi que n’avais pas encore réussi à apprivoiser.

-« J’aimerai que vous me répondiez non. Si vous n’appréciez pas notre île, peut-être est-ce là une bonne raison pour la quitter après notre mariage… »

Lui aussi savait qu’il nous fallait nous marier. Mais il était prêt à me laisser partir après cela ? Quelle femme serais-je ? Mais l’envie était irrésistible. Il m’avait tendu la pomme qu’Eve avait mangée. Et j’étais prête à faire la même erreur. Je me souvenais d’avoir une femme, un jour, quittant son mari après avoir su qu’il l’avait trompé de bien des manières. Elle était venue se réfugiée chez nous. Et cette femme m’avait fait de la peine. Elle avait souffert mais elle ne pouvait quitter son mari. Elle était unie avec lui pour l’éternité. Et ma grand-mère l’avait gentiment renvoyé chez elle. Ressemblerais-je à cette femme ? Je savais que cette proposition n’était qu’une ruse. Il ne voulait pas de moi, j’en étais bien consciente. Mais cela ne m’empêcha pas d’éprouver une souffrance immense. Plusieurs poignards dans le cœur.

-« Feriez-vous cela pour moi ? Me laisseriez-vous partir après notre mariage ? M’en faîtes-vous la promesse ? Je vous mentirai si je vous disais que j’aime cette île. Elle est pour moi insupportable. J’ai du mal à m’y habituer et je pense que je ne pourrai jamais m’y faire. C’est là une très belle proposition que vous me faite. »

Oui… je voulais partir. Je le voulais au plus profond de mon cœur. J’étais lâche encore une fois. Si je voulais partir c’était à cause de ma culpabilité. Je ne voulais pas faire de mal à Elysium. Je ne voulais pas la trahir. Il me fallait donc pour cela partir le plus loin possible de lui. Je reprendrai mes affaires et je rejoindrai ma famille. Mais il me fallait son accord. Sa promesse formelle. Le vent se levait et ma robe se soulevait doucement. Je levais les yeux vers le ciel espérant de tout cœur que Dieu ne m’en voudrait pas.

-« Me donnerez-vous votre accord après le mariage ? Je ne pourrais pas partir sans votre permission. Et je ne partirai pas si vous m’en donniez l’ordre. Je suis tellement désolée de m’exprimer ainsi. Mais le fait de vous voir me rappelle une amie très chère à mon cœur. Elle est morte maintenant… Et je sais qu’elle était quelqu’un de très cher à vos yeux. Elysium m’a beaucoup parlé de vous. Et je… »

Je ne pouvais pas aller plus loin. Je voyais bien qu’à la référence d’Elysium, Eleazar s’était tendu. Ce n’était plus qu’un amas de muscles. Il ressemblait à un félin prêt à mordre, à attaquer. Je ne savais pas si j’avais bien fait de lui parler de ma défunte amie. Mais les mots étaient sortis tous seuls. Je n’avais jamais parlé de ma peine d’avoir perdu Elysium. A personne. Alors pourquoi maintenant ? Et surtout… pourquoi avec lui ?
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MessageSujet: Re: Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas   Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas EmptyMar 6 Nov - 11:38

L’étiquette, les règles de bonne conduite, la bienséance, le respect des autres et des mœurs. Eleazar était né dans un monde où tout cela importait au puissant. Au milieu d’une 8ième siècle, en plein Moyen-Âge, il avait grandit dans un château en compagnie de son père et de ses frères et sœurs. Là, ils étaient entourés de gouvernante, de serviteurs et d’esclaves qu’ils utilisaient comme des objets et des garde-manger. Leur père les avait élevé selon une éducation assez stricte. Ils devaient étudier tous les arts possibles et à leur porter. Tous les enfants Heartkiller de cette période de l’histoire savait lire et écrire le latin et l’ancien grec. Il savait parler le vieux français et l’anglais de Shakespeare. Ils avaient étudié l’arithmétiques, et la géographies à l’heure des grandes découvertes et des grands voyages. Ils avaient aussi des rudiment en ce qui concernait l’histoire de l’art et de la musique. Ils étaient au fait des découvertes scientifiques et ils avaient presque participé activement à l’avènement de la société moderne. Ils avaient traversé les guerres, et y avaient parfois même participé activement parfois. Ils avaient aussi appris les rudiments de la Cour. Le fait de toujours se prosterner devant son roi, de toujours présenter son bras à une dame sans jamais lui prendre la main, le fait de se présenter sous son meilleur jour en portant ce masque rigide qui ne devait en aucun cas montrer leur faiblesse à la Cour de peur qu’elle ne l’utilise contre eux. Les enfants Bridgestone avaient été élevés dans le but de prendre le pouvoir, Eleazar en avait parfaitement conscience. Leurs bonnes manières et leur culture leur avait permis de se rapprocher de la cours du roi Levinson, et ils avaient su le séduire. Satyne et Eleazar sans doute plus avant encore que leur frère et sœur, et c’est sans doute pour cela qu’ils avaient tant de mal à accepter la disparition de cette royauté. Satyne parce qu’elle était la favorite du roi alors, et qu’elle partageait sa couche et son intimité. Eleazar parce qu’il était amoureux de sa fille et qu’elle partageait ses sentiments. Durant des décennies il avait frôlé la possibilité d’entrer dans la famille royale par le biais du mariage. Mais cela n’avait pas pu se faire et c’était rester à l’état d’un rêve utopique qui avait fini par détruire le jeune homme et ses espérances. Eleazar avait failli à son devoir, aux promesses faites à son père. Son masque s’était ébréché pour finalement se briser avec la mort d’Elysium. Il avait montré ses faiblesses à ses frères et sœurs, et il lui semblait aujourd’hui que César utilisait ses faiblesses contre lui. Après tout, il avait du remarquer la ressemblances plus que flagrante entre Light et feu Elysium Levinson. Depuis qu’il avait perdu son masque, Eleazar avait fait en sorte de s’en forger un nouveau. Plus terrible encore, et plus opaque.
Il était devenu un Don Juan. Un homme qui n’avait pas vraiment de morale et dont les mœurs étaient aussi dévergondées que l’époque dans laquelle ils vivaient. Il aimait cette époque de liberté totale et de libération des corps. Il en jouissait autant qu’il le pouvait. Il ne respectait plus vraiment les femmes, rares étaient celles qui avaient le droit à ses graces et elles se comptaient sur les doigts d’une seule main en outre : Jézabel, Esfir, Satyne, Light et Nymphea. La première parce qu’elle avait son affection et son amitié. La seconde parce qu’elle était sa jeune sœur et qu’elle ne l’avait jamais trahi d’aucune façon que ce fut. La troisième parce qu’elle le connaissait et le comprenait mieux que quiconque et qu’il avait la folie de l’appelle sa jumelle. Nymphea parce qu’elle l’avait sauvé et l’avait aidé à se forger ce nouveau masque. Parce qu’elle partageait ses convictions et avait toute sa confiance. Light, enfin, parce qu’elle faisait remonter en lui le souvenir de l’homme qu’il fut autre fois. Il n’aimait pas vraiment cela mais il ne pouvait pas le combattre. C’était en lui.

Il était à présent fiancé, et il n’aimait pas du tout cette idée. Il s’était habitué à l’idée qu’il terminerait sa vie seul, entouré de ses amantes passagères, sans jamais se soucier de personne d’autre que de lui-même. Mais il ne pouvait pas fuir constamment son rôle et son rang à la cour. Il était le frère du roi, et en ce sens il avait certaines responsabilités à tenir. Il représentait sa famille à travers le monde, et il faisait bien son travail. Mais il devait à présent se ranger, se marier, et arrêter de bafouer le nom de sa famille en en faisant qu’à sa tête. Il ne devait pas jouer avec le feu en tournant impunément autour de la fiancée de son frère, au risque d’anéantir le mariage entre l’Angleterre et l’Amérique. Mais Eleazar ne pouvait pas combattre le désir qu’il nourrissait pour Jézabel. César, jaloux sans doute et possessif, avait alors fiancé son frère. L’obligeant ainsi à se préoccuper d’une autre femme que Jézabel. Eleazar allait tenir ses engagements envers Light, il y était contraint. La Norvège était peut être un petit pays, discret sans nul doute, mais doté d’énormément de richesse, et d’une rigueur militaire rare. C’était un très bon allié, et les femmes de Norvège avaient une beauté froide et fantastique. Light était une femme très belle, Eleazar ne pouvait pas le nier. Mais elle n’était plus en Norvège à présent, et elle était fiancée à un prince d’Amérique. Alors elle devait se plier aux exigences de cette nouvelle Cour, et sortir sans prévenir et sans escorte pouvait être dangereux pour elle. Eleazar le savait. Elle n’était pas n’importe qui, et en l’autorisant à l’épouser, le père de la jeune femme demandait aussi à Eleazar de prendre soin d’elle. Il le fera. C’est pour cela qu’il la salua en l’incriminant, lui demandant de ne plus sortir sans prévenir personne, selon son bon plaisir. Il le faisait sans réellement de colère, simplement d’une voix un peu dure, inquiète peut être aussi… « Je m’en excuse. Je voulais simplement trouver un endroit où je pourrai me reposer en toute discrétion hors de ma chambre… et hors du palais. » Il pouvait comprendre cela. A présent qu’elle fiançait avec lui, les moments de calmes allaient se faire rare jusqu’au mariage. Tout comme César et Jézabel, ils étaient mis sous la rampe des projecteurs, et cela pouvait être lourd parfois. Ils seront constamment surveillé, surtout en sachant l’amitié qui lié Eleazar et Jézabel. Les murmures allaient bon train déjà dans les couloirs du Palais, et on pariait sur la tenue de ces deux mariages princiers. « Je comprends tout à fait votre sentiment Light. Mais je me dois d’assurer votre sécurité. » Dit-il comme pour lui montrer qu’il compatissait à sa peine. Elle avait été sortie de son pays natale, doux et solitaire, pour être mise dans un lieux de passages et de rencontre. Le Château de Heartkiller grouillait de vie et de vampires. Il était difficile de trouver un coin au calme. Cette clairière abritait les âmes solitaires depuis des siècles. Déjà Elysium venait y trouvait le silence qui lui plaisait pour la médiation. Il ne devait pas y penser…

Il se tourna plutôt vers sa fiancée et prit de ses nouvelles. Soudainement, il s’en voulut de l’avoir consciencieusement ignoré durant ces derniers jours. Après tout elle n’y était pour rien dans les décisions de César, et elle souffrait peut être autant que lui de ce mariage arrangé. Il ne devait pas la punir plus avant, elle ne le méritait pas. Dans son regard, il ne pouvait pas s’empêcher de retrouvé la candeur et la pureté d’Elysium et cela le touchait au cœur. Il serra les dents et se redressa, évitant son regard, dorénavant alors qu’il lui parlait pour ne pas se laisser submerger par l’émotion. Alors qu’il demandait à Light comment elle allait, elle sembla être prise d’une émotion si violente qu’elle fut incapable de lui répondre. Il eut l’impression que son souffle se faisait plus hiératique, comme si elle retenait ses larmes. Il fronça les sourcils et continua plus avant, comme pour la rassurer. Lui assurant que si l’île ne lui plaisait vraiment pas alors ils pourront la quitter. Il était sérieux, et sans nul doute se trouvait-il là sa salvation. S’ils quittaient cette île alors peut-être pourra-t-il oublie Elysium, ou tout du moins son amour pour elle. Mais la réponse que lui fit Light le laissa sceptique, avec une douleur à la poitrine, un serrement au coeur qu’il ne s’expliquait pas vraiment. « Feriez-vous cela pour moi ? Me laisseriez-vous partir après notre mariage ? M’en faîtes-vous la promesse ? Je vous mentirai si je vous disais que j’aime cette île. Elle est pour moi insupportable. J’ai du mal à m’y habituer et je pense que je ne pourrai jamais m’y faire. C’est là une très belle proposition que vous me faite. » Partir seule ? Etait-elle folle ou bien stupide ? Il ne lui semblait pas, mais le désire de la jeune femme de partir de Heartkiller et d’éviter ce mariage semblait bien plus fort que sa raison. Elle voyait dans les mots d’Eleazar une promesse dont elle rêvait mais qu’il ne lui faisait pas. Ils seront mariés, ils ne pourront pas vivre séparé. Que dirait alors la Cour ? Que dirait César ? C’était une chose qui leur sera impossible. Mais plus encore, il prit cette espérance contre lui. Etait-il si ignoble que cela pour elle pour qu’elle refuse à ce point l’idée de se marier avec lui et d’être sa femme pour l’éternité. Il serra les dents en sentant la colère dût à la vexation monter en lui. Il ne la regardait plus et fit quelques pas dans la clairière, incapable de répondre tout de suite à ses vœux. De lui promettre une chose impossible. « Me donnerez-vous votre accord après le mariage ? Je ne pourrais pas partir sans votre permission. Et je ne partirai pas si vous m’en donniez l’ordre. Je suis tellement désolée de m’exprimer ainsi. Mais le fait de vous voir me rappelle une amie très chère à mon cœur. Elle est morte maintenant… Et je sais qu’elle était quelqu’un de très cher à vos yeux. Elysium m’a beaucoup parlé de vous. Et je… » il en comprit pas tout de suite la fin de sa réplique, le début l’ayant mis dans une colère sombre et noire. « Suis-je si rebutant à vos yeux pour que vous souffriez tant à l’idée de notre mariage ? Je ne puis vous laissez partir seule après notre mariage, vous devriez être assez intelligente pour le comprendre. Cela serait un désastre pour notre réputation et celle de nos pays respectifs. Je vous proposai plutôt de partir AVEC MOI. Mais si l’idée vous est si insupportable alors oubliez-là plutôt. » Dit-il sans se tourner vers elle, d’une voix dure et colérique. « Je voyage bien assez avec mon travail pour vous proposer une vie de nomade, loin de Heartkiller de ses souvenirs… Vous… » Puis il se rendit compte de ce qu’elle venait de dire et il se tendit soudainement. Elysium… se pourrait-il que ? Il se tourna vers elle. La colère avait laissé place à l’incrédulité et il l’observait, choqué. « Vous connaissiez Elysium ? » Question stupide, elle venait de lui avouer. Il eut l’impression soudainement qu’elle mentait. Qu’elle n’était pas la princesse de Norvège, mais qu’elle était elle-même Elysium. C’était une illusion, un mensonge, et il sut qu’il aurait du mal à s’en défaire. Elles se ressemblaient tant qu’il était étonnant de croire qu’elles n’avaient pas de lien de parenté. Elles se connaissaient… elles étaient amies. Alors Light … Light devait pouvoir le comprendre et partager ce deuil dont il ne sortait pas depuis des siècles. Il se sentit soulagé, égoïstement à l’idée qu’elle pleura elle aussi, encore, la mort de cette amie qui devait lui être chère. Il soupira. « Vous lui ressemblez tant, Light, qu’il m’est difficile de ne pas penser à elle en votre présence. Surtout sur cette île. Partout où je pose mon regard je la revois… Mais ne parlons point d’Elysium. Le sujet est bien trop douloureux… » Dit-il d’une voix douce, lasse. La voix d’un homme ayant quitté tout espoir.
Il soupira encore et s’assit dans l’herbe, parmi les fleurs odorante. « Parlons de vous plutôt… On m’a dit que vous étiez la vampire la plus vertueuse au monde. Est-ce vrai ? » Demanda-t-il en prenant une fleur entre ses doigts et en jouant avec les pétales. Il ne voulait pas parler d’Elysium, il voulait… il voulait réussir à voir en Light autre chose que le regard doucereux de son amante défunte.
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MessageSujet: Re: Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas   Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas EmptyMar 6 Nov - 13:33

Un mariage n’était pas une affaire que l’on réglait un jour. Un mariage était une affaire de toute vie. Le prince charmant et sa princesse. La grand-mère de Light lui lisait beaucoup de contes lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant. Et la fillette s’imaginait dans les bras de son fiancé, habillée en robe blanche. Devant l’autel, ils se juraient un amour éternel, tout puissant. Que même les forces du mal ne pourraient jamais détruire. Il rendrait même leur amour encore plus puissant. Mais cela n’était qu’un doux rêve malheureusement. Son père lui avait dit qu’il avait aimé sa mère, et qu’il ne l’avait pas transformé par égard pour elle qui ne voulait pas. Elle était morte en lui donnant naissance. Morte, un dernier sourire au visage, versant une ultime larme pour sa fille qu’elle ne connaitrait jamais. La présence de sa mère lui manquait. Elle avait Eve à la place. La mère de son père. Eve était une maman pour Light. Quelqu’un de bienveillant qui prenait soin de sa fille. Quelqu’un qui lui donnait des conseils. Mais de son futur mariage, elle n’attendait pas des réponses comme cela. L’avis de son père et de sa grand-mère différaient en tous points et ne concordaient en aucunes façons. Son père lui disait de rentrer à la maison. Elle lui manquait terriblement. Mais ils savaient bien qu’il ne pouvait en être autrement. Light était obligée de se marier. Par devoir pour son pays. Parce que Light avait été prévenue qu’il fallait accepter un mariage… aussi horrible soit-il. Sa grand-mère la félicitait. Elle n’aurait jamais imaginé que son petit-enfant puisse être quelqu’un d’aussi parfait ! Light était tout ce qu’elle désirait. Et Eve était tellement fière de son comportement ! Sa fillette allait se marier à un grand, un puissant qui avait l’allure d’un roi. Alors pourquoi Light voulait-elle fuir ? Plus d’une fille auraient aimé être à sa place. Mais Light n’avait pas imaginé une seule fois qu’elle se marierait par convenance… Le mariage lui faisait peur. « Suis-je si rebutant à vos yeux pour que vous souffriez tant à l’idée de notre mariage ? Je ne puis vous laissez partir seule après notre mariage, vous devriez être assez intelligente pour le comprendre. Cela serait un désastre pour notre réputation et celle de nos pays respectifs. Je vous proposai plutôt de partir AVEC MOI. Mais si l’idée vous est si insupportable alors oubliez-là plutôt. ». Elle n’avait pas compris. Trop obnubilé par Elysium. Oui, Elysium lui tenait compagnie… dans ses rêves, toutes les heures où elle ne dormait pas. Voir Eleazar la mettait au supplice. Et elle avait pris cette proposition pour une réalité. Elle n’avait même douté lorsqu’elle lui avait avoué que ce serait pour elle un soulagement que de partir de cette île après leur mariage… seule. Pour elle, Eleazar ne l’aimait pas. Ne l’aimerait jamais. Pour elle, Eleazar lui faisait peur. Les hommes n’étaient pas comme les femmes. Ils étaient bien plus forts. Ils prenaient et ne demandaient pas. Elle en avait vu certains qui étaient cruels, méchants avec leur épouse. N’hésitant pas à les frapper quand celles-ci ne leur obéissaient pas. Et… peut-être en voulait-elle à son père ? Peut-être qu’elle considérait qu’il l’avait privé d’une mère en ne la transformant pas. L’homme en face d’elle avait l’air d’être en colère. Light n’avait pas réfléchi. Elle se sentit rougir, les larmes aux yeux. Pourquoi s’était-elle montrée aussi bête ? Bien sûr que ce serait un désastre pour leur réputation. Et puis sa grand-mère l’aurait renvoyé dans les bras de son mari illico presto. Light se sentit prisonnière. Enchainée. Elle ne pouvait plus rien faire. Elle devait se marier. Avoir des enfants. Elle devra faire en sorte que son époux se sente bien en rentrant à la maison. C’est ce qu’elle avait toujours rêvé. Avoir une vie rempli d’enfants et un époux qui l’aurait aimé rien que pour elle. Mais Eleazar n’était pas ce genre d’homme. « Je… je pensais que vous vouliez plus me voir après notre mariage. Je n’avais pas pensé une seule seconde à notre réputation. J’ai pris mes rêves pour des réalités… » Devait-elle s’excuser ? Elle ne pouvait plus parler. Elle se sentait ridicule. Elle avait mis mal à l’aise son futur époux. Elle ne faisait que des erreurs. « L’idée ne m’est pas insurmontable. Si vous désirez partir loin de cette île alors je vous suivrais. C’est le devoir d’une épouse. Je n’aurai jamais dû penser que vous me proposiez de voyager seule. J’ai fait une terrible bévue qui vous a mis mal à l’aise. ». Light n’était plus une enfant. Bientôt elle aurait des responsabilités. Une maison à gérer... et des devoirs conjugaux à respecter. Ce mot lui resta en travers de la gorge. Elle se rendit compte que le silence régnait dans la clairière. Eleazar ne parlait plus. Qu’avait-elle bien pu dire encore ? « Vous connaissiez Elysium ? » Il l’observait, choqué. Tétanisé. Il n’était pas au courant. Elysium ne lui avait jamais parlé d’elle. Elle avait respecté son intimité. Light n’aimait pas être vue. Light aimait le silence, le calme dans une relation. Et Elysium l’avait respecté. La jeune vampire regarda le ciel. Merci. Elle remerciait sa défunte en silence. « Vous lui ressemblez tant, Light, qu’il m’est difficile de ne pas penser à elle en votre présence. Surtout sur cette île. Partout où je pose mon regard je la revois… Mais ne parlons point d’Elysium. Le sujet est bien trop douloureux… ». Light n’avait pas l’impression de ressembler à Elysium. Light n’avait pas la joie de vivre d’Elysium. Elle n’avait pas son sourire et son aisance dans les relations humaines. Non, Light ne ressemblait aucunement à Elysium. Mais elle comprit à ses paroles que le vampire ne voyait pas la fille qu’elle était. Qu’il voyait en elle une Elysium qui n’était pas morte. Et Light voyait en lui, quelqu’un qui aurait pu faire du mal à Elysium. D’ailleurs, lui en avait-il fait ? C’était une question qu’il fallait qu’elle lui pose un jour. Light prit conscience que son époux lui ressemblait. Il ressentait les mêmes sentiments qu’elle face à Elysium. C’est alors que des larmes de soulagement tombèrent comme des perles de cristal de ses yeux.

Eleazar s’assit dans l’herbe fraiche et velouté. Tenant une fleur entre ses doigts longs et fins, Light le regardait, fascinée. Il devenait moins un monstre pour elle. Peut-être était-il gentil au final ? Light releva la tête. La marguerite n’était plus qu’une fleur sans pétales. Leurs yeux se rencontrèrent. Et cela sembla durer des heures. Elle était prise dans son regard bleu. Intense. Dans la profondeur de son regard, il lui sembla qu’elle découvrait un autre homme qui lui faisait face. Sensible. Gentil. Attentionné. Mais cela n’était qu’un rêve, encore une fois. « Parlons de vous plutôt… On m’a dit que vous étiez la vampire la plus vertueuse au monde. Est-ce vrai ? » Vertueuse ? Un rire s’éleva dans l’horizon. Son rire. Vertueuse ? Light se sentait plutôt lâche. En quoi était-elle vertueuse ? Peut-être dans un autre temps, dans une autre période. Une période où la monarchie, où les gens avaient des principes chrétiens. Elle n’en n’avait plus vu depuis quelques années. Les quelques amies avec qui elle se confiait se moquait d’elle lorsqu’elle parlait de cette période heureuse de sa vie où les hommes lui faisaient la cour sans chercher plus loin. Elle avait parlé de… de… de relations intimes entre un homme et une femme à sa grand-mère qui était restée très vague. Elle n’avait pas trouvé le courage d’en parler à son père. Il allait bien falloir avant le mariage d’aborder ce sujet. « Je ne suis pas aussi vertueuse que tout le monde le prétend. J’ai rencontré de nombreuses femmes bien meilleures que moi. Je suis les principes de Dieu. Une femme se doit d’être exemplaire. Une princesse doit l’être encore plus. Mais je suppose que vous voulez peut-être parler de… de… ce qu’on appelle les… » Elle rougit. Parler de ça à son futur époux, ça ne se faisait pas. Par contre, elle savait qu’Eleazar ne se gênait pas pour prendre les femmes qu’il voulait. Même des esclaves. Elle avait entendu dire qu’il les violait. Le viol était banni. Proscrit. C’était un acte horrible ! Light se sentit défaillir. Il allait lui faire la même chose qu’à ses esclaves. Peut-être l’avait-il fait à Elysium ? Light se força à respirer calmement. Elle ne pouvait pas lui montrer qu’elle avait peur. Il fallait qu’elle honore son devoir envers son époux. « Je vais vous dire quelque chose. J’ai parfois des rêves d’enfant. Mais un est sur le point de se réaliser. Le mariage était pour moi quelque chose de toute une vie. Je l’attendais avec impatience. Je… je ferais de mon mieux pour ne pas vous décevoir. Mais… je ne suis pas sûre de… de pouvoir accepter les relations intimes. Ça me fait peur au plus profond de mon être. J’ai entendu des histoires dans lesquelles vous figuriez. Vous violez vos esclaves. »Elle ne put en dire d’avantage. D’ailleurs, pourquoi s’était-elle confiée à lui ? Cet homme avait un pouvoir d’attraction absolu sur sa personne.
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MessageSujet: Re: Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas   Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas EmptyJeu 8 Nov - 17:33

Il ne savait plus ce qui était bien et ce qui était mal. Il avait perdu le sens de la notion de morale. Il n’était pas le genre d’homme qui croyait ne la bonté. En réalité, il ne croyait pas à grand chose. Il était un être morne, froid et qui ne voyait chez les autres que dépravation et cruauté. C’était un être qui aimait le jeu et qui jouissait du pouvoir qu’il avait sur les autres. Fut un temps, Eleazar avait été quelqu’un de bien, qui respectait les autres et son roi. Fut un temps il était un homme consciencieusement attaché à la morale et à l’éthique. Quand il vivait à la Cour du roi Levinson, il était un vampire discret, qui faisait ce qu’on lui demandait sans poser de question. Il était de ces vampires de Cour qui ne posait pas problème et dont l’honnêteté n’était jamais remise en cause. Toujours galant avec les femmes, il était aussi dépend comme un être timide, et qui n’approchait pas facilement les femmes. C’était sans doute étonnant quand on voyait le genre d’homme qu’il était devenu. Un coureur de jupon sans morale et sans aucun respect pour ses partenaires la majorité du temps. Il prenait du plaisir sans se soucier du leur. A l’époque il faisait la Cour aux femmes qui le séduisaient. Il se souvenait la première fois qu’il avait rencontré Elysium. Il venait à peine d’être introduit à la Cour du roi Levinson, et elle lui était apparue comme dans un rêve. Elle portait alors une robe bleue nuit, élégamment brodé, et ses cheveux étaient coiffés dans un chignon compliqué mais délicat. Elle était venue s’asseoir auprès de son père qui était très fière d’avoir conçu une telle beauté. Eleazar en avait presque oublié de s’incliner devant elle, épris de sa beauté presque immédiatement. Il se souvint alors de son regard sur lui qui le mit en confiance et de son sourire si tendre déjà. Il se rendra compte plus tard que ce sourire n’appartenait qu’à lui. Quand il faisait la cour à Elysium, Eleazar faisait preuve de beauté de simplicité et de romantisme. Il l’amenait au théâtre, au bord de la mer, ou dans les jardins de sa sœur où ils discutaient durant des heures. Parfois ils allaient dans la clairière et elle lui demandait de lui réciter des poèmes. C’est alors qu’il était fier de passer beaucoup de temps à lire pour pouvoir lui réciter ce qu’il connaissait par cœur. Eleazar n’était pas un poète et il avait bien trop peur de lui faire honte pour s’aventurer à lui écrire quelque chose et à la lui réciter. Parfois, elle l’invitait dans une salle de musique où elle lui jouait du piano ou de la harpe et chantait pour lui. Ils avaient une vie très simple. Il lui faisait passer des billets où il lui écrivait toute l’affection qu’il lui portait et elle lui répondait avec des mots doux, ou des portraits d’elle. Portraits qu’il gardait précieusement dans une boite en bois de êtres dans sa chambre.
Il avait oublié comment on faisait la Cour. Il ne voyait plus l’intérêt de réciter un poème à une fille qui écartait les cuisses quand on lui offrait un verre. Le monde était devenu morne. Il ne devait plus faire le moindre effort pour séduire une femme et ce depuis des années à présent. Il avait oublié comment les séduire autrement qu’en les regardant dans les yeux et en leur faisant un sourire charmeur. Il ne connaissait pas les nouvelles tendances pour draguer. Les hommes étaient si portés sur le physique, qu’il suffisait d’être beau pour se taper n’importe qui. L’appétit sexuel d’Eleazar était de fait largement comblé, même s’il était dépeint comme un homme insatiable et fourbe. Parfois on le voyait comme quelqu’un de mauvais. Parce qu’il ne semblait pas prendre en compte les besoins des autres. Mais on le justifiait en disant simplement qu’il était égoiste, ou que sa beauté l’avait rendu prétentieux. C’était peut être un peu de tout cela finalement. Mais Eleazar se fichait du bien et du mal. Il ne se préoccupait plus que de ses seuls problèmes et tout le reste lui semblait inutile et morne. Alors quand il avait rencontre Light il était resté stupéfait.

Elle aurait pu lui sembler sans intérêt, mais ce ne fut pas le cas. Quelque chose l’attirait irrémédiablement vers elle. Ce n’était pas de l’amour, pas comme il l’entendait, pas comme il l’avait déjà vécu. En elle, il voyait le souvenir d’Elysium renaître, et en même temps l’homme qu’il avait pu être à l’époque. Il ne savait pas encore s’il devait s’en inquiéter ou pas, mais il n’avait pas même le droit de se poser cette question. Son frère avait choisi pour lui et aujourd’hui il était condamné à épouser cette fois et à la chérir pour l’éternité. C’était cela qu’il ne voulait pas. La seule princesse qu’il avait le désir d’épouser un jour fut Elyisum et depuis malgré ses voyages, jamais aucune n’avait trouvé grâces à ses yeux. Sauf peut être Light, mais cela s’expliquait par sa ressemblance avec Elyisum. Il ne voyait pas plus loin pour le moment, mais très vite il allait apprendre qu’elles étaient quasiment à l’opposée l’une de l’autre. Ne serait que dans sa manière de le regarder et de se comporter. Elyisum était pétillante et joviale, Light était bien plus dans la retenue. Elle semblait presque intimidée par sa présence, chose qu’Eleazar appréciait réellement. C’était une forme de respect dans l’esprit du vampire qui en jouissait autant qu’il le pouvait. « Je… je pensais que vous vouliez plus me voir après notre mariage. Je n’avais pas pensé une seule seconde à notre réputation. J’ai pris mes rêves pour des réalités… » Il leva les yeux au ciel. Il ne savait pas comment le prendre. Est-ce qu’elle rêvait réellement de retourner en Norvège ? etait-ce réellement un supplice que de se trouver dans la même pièce que lui ? Il pouvait tout aussi bien partir et la laisser rentrer chez elle. Demander à Lorcan de coucher avec elle pour que leur mariage soit nul et non avenu. Mais quelque chose le retenait. Il aurait l’impression de voir Lorcan coucher avec Elysium. Toujours cette fichue ressemblance qui poussait Eleazar à prendre soin de Light. Quelque part, à rechercher son bonheur. En même temps, la remarque de Light lui rappela une chose que Elysium lui avait déjà dit, jadis… « Le rêve est le royaume des immortels… » Murmura-t-il plus pour lui que pour elle réellement. Il se fichait qu’elle entende, elle ne comprendra sans doute pas d’où cela provenait. « L’idée ne m’est pas insurmontable. Si vous désirez partir loin de cette île alors je vous suivrais. C’est le devoir d’une épouse. Je n’aurai jamais dû penser que vous me proposiez de voyager seule. J’ai fait une terrible bévue qui vous a mis mal à l’aise. ». Il sourit. Elle remettait ce masque de dureté et de froideur qui empêchait Eleazar de voir ce qu’elle pensait et ressentait réellement. Elle semblait être une sorte de poupée de porcelaine sans expression. Opaque. Personne ne semblait pouvoir lire en elle, et elle ne laissait personne le faire. Les filles de nord étaient ainsi, il aurait dû s’en douter. Cela ne la rendait que plus attirante encore en réalité. « Nous serons menés à voyager de toute façon, et si vous souffrez de rester sur l’île alors je ferai en sorte que vous puissiez m’accompagner. » Dit-il pour mettre un terme à la conversation, sans réellement admettre qu’il la pardonnait et sans pour autant lui tenir rigueur de ses mots blessants. Il devait se montrer bon envers sa fiancée. Après tout ils passeront l’éternité ensemble, autant que cela soit le plus plaisant possible.

Il s’assit alors dans l’herbe, décidant de passer un moment avec elle avant de retourner au Palais. Profiter du calme ambiant pour apprendre à se connaître. Il se rendit compte qu’il ne savait quasiment rien d’elle en réalité, à part ce qu’on lui avait rapporté. Il venait tout juste d’apprendre par ses propres mots qu’elle connaissait Elyisum et lui demanda de ne pas en discuter. Il voulait la connaître elle . La femme qu’elle pouvait être. Réussir à faire la distinction avec Elysium enfin, une bonne fois pour toute. « Je ne suis pas aussi vertueuse que tout le monde le prétend. J’ai rencontré de nombreuses femmes bien meilleures que moi. Je suis les principes de Dieu. Une femme se doit d’être exemplaire. Une princesse doit l’être encore plus. Mais je suppose que vous voulez peut-être parler de… de… ce qu’on appelle les… » Il fronça les sourcils. Il ne parlait de rien en particulier, mais il se doutait qu’elle parlait des « Choses du sexe ? » Proposa-t-il au hasard en soulevant un sourcil d’un air sceptique et amusé. De nos jours, trouver une vampire qui n’eut pas perdu sa virginité était une sorte de miracle, improbable. Et pourtant il se doutait bien de la révélation incroyable que Light allait lui faire. Elle vint s’assoit près de lui, comme si elle était sur le point de lui faire une confidence et il la regardait faire, envouté, très intéressé par la tournure que prenait les évènements. « Je vais vous dire quelque chose. J’ai parfois des rêves d’enfant. Mais un est sur le point de se réaliser. Le mariage était pour moi quelque chose de toute une vie. Je l’attendais avec impatience. Je… je ferais de mon mieux pour ne pas vous décevoir. Mais… je ne suis pas sûre de… de pouvoir accepter les relations intimes. Ça me fait peur au plus profond de mon être. J’ai entendu des histoires dans lesquelles vous figuriez. Vous violez vos esclaves. » Il laissa échapper un rire presque joyeux. Que la vie pouvait être étonnante. Lui qui s’était tapé la moitié des femmes du Royaume, si ce n’était pas plus, allait se retrouver mariée à une jeune femme vierge et prude. Bordel ! « Vous êtes vierge. C’est admirable. Une femme aussi jolie que vous je n’aurais pas pu le croire. » Dit-il en se tournant vers elle, souriant comme un adolescent devant la huitième merveille du monde. Light était en effet fantastique, mais elle serait sans doute plus belle encore si elle était un peu plus entreprenante. Remarque, cette froideur excité beaucoup Eleazar qui fera tout pour faire fondre ce bloc de glace. « Ne vous en faites pas Princesse, je ne ferai rien qui mettra en cause votre réputation et votre ferveur… religieuse. » Mais ils seront amenés à coucher ensemble, c’était inévitable, ou alors qu’elle ne s’étonne pas de le voir violer ses esclaves. Après tout, elles étaient là pour le satisfaire. « Les esclaves sont là pour satisfaire leur maitre non ? Je ne fais rien qui aille à l’encontre de nos lois. » Dit-il pour seule explication. Il n’avait pas de compassion envers les humains, parce qu’il n’avait jamais été l’un des leur. Il ne savait pas ce que cela faisait que d’être humain. De ressentir des émotions comme eux. La peur, la honte, le dégout….
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MessageSujet: Re: Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas   Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas EmptySam 10 Nov - 11:32

Light était de ces vampires qui étaient capable de ressentir des sentiments. Les sentiments n’appartenaient pas qu’aux humains. Light pouvait aimer, pleurer. Ressentir du dégout et de la compassion. Elle ne comprenait pas les vampires sanguinaires, avide de sang. Bien sûr, il fallait bien qu’ils se nourrissent. Mais pourquoi faire comme les requins et s’amuser avec les proies ? Les humains et les vampires se ressemblaient en tout point. Il n’y avait que l’immortalité qui les séparait. Mais Light était jalouse. Jalouse de leur mortalité car elle ne pourrait jamais accéder au paradis. Cependant, elle était toujours respectueuse envers les créatures de Dieu. Elle était d’ailleurs tombée amoureuse d’un humain. Il venait au château quelques fois et ces rares fois où elle le voyait, son cœur étincelait de bonheur. Le rythme de sa respiration était saccadé jusqu’à ce qu’il se penche vers elle. Jusqu’à ce qu’il l’embrasse doucement, comme un papillon venant frôler le bout de son nez. Il était beau et Light l’aimait. Malheureusement, la vie est féroce. Et la vie n’a pas voulu de cette idylle naissante. Light aurait pourtant aimé se marier avec lui. Il était doux, gentil. Un homme parfait qui ne la brusquait pas. Mais c’était un humain et elle ne voulait pas refaire la même erreur que son père avait faite avant elle. Light aimait et quand elle aimait, ce n’était pas un amour hypocrite. Ce n’était pas un amour qui s’envolait pour une broutille. Light était aimait de tout son cœur et de toute âme. Mais elle se retrouvera bientôt mariée avec un homme qu’elle ne connaissait à peine et qui lui faisait peur. Mais elle avait avoué à son futur époux qu’elle était vierge. Elle s’était sentie rougir, elle avait détournée lorsqu’il lui avait dit « les choses du sexe ». Pourquoi le disait-il aussi clairement ? Il n’en avait pas honte ? Light avait peur de ses choses. Bon nombre de fois elle avait entendu dire que ça faisait mal. Mais à quelle période était-ce ? Pas à présent. Dans un temps plus lointain où deux âmes se faisaient la cours, s’écrivaient de longues lettres et récitaient des poésies. Où les relations étaient rythmées par des règles de bienséance. Dans un sens, la vie était plus libre anciennement qu’aujourd’hui. Light avait du mal avec ce nouveau mode de vie et préférait se dire qu’elle était toujours dans une époque vertueuse, pleine de tendresse. Mais le temps peut changer et la mentalité des vampires traverser le temps sans que rien ne change. La douce brise lui caressait le visage. Le soleil allait bientôt apparaitre. Light aurait aimé découvrir cet astre. Elle aurait aimé voir ce que le soleil prodiguait. Mais elle ne pouvait malheureusement pas. Eleazar était assis auprès d’elle. Ses cheveux également étaient balayés par le vent. Deux opposés que tout sépare allaient être mariés. « Vous êtes vierge. C’est admirable. Une femme aussi jolie que vous je n’aurais pas pu le croire. » Il ne la croyait donc pas. Pourtant c’était héla vrai. Light était aussi pure qu’un diamant brut. Elle n’avait même jamais vu un homme nu de toute son existence. Light baissa la tête. Comment devait-elle prendre ce compliment ? Il la trouvait jolie et ça lui fit plaisir au fond d’elle-même. Un rayon de soleil venant éclaircir son cœur. Peut-être qu’ils commençaient à s’apprécier. Mais Light ne jugeait pas à la première rencontre et à la première conversation. « Oui, en effet, c’est le mot juste. Je suis vierge et terriblement novice dans ces choses-là de la vie. ». Elle n’avait rien trouvé de mieux à dire, à répondre. Light avait repris son masque de dureté. Distante. « Ne vous en faites pas Princesse, je ne ferai rien qui mettra en cause votre réputation et votre ferveur… religieuse. ». Light avait l’impression qu’il se moquait d’elle. Elle croyait en Dieu. Non pas en Lilith, déesse dans vampires, mais au Dieu des chrétien qui prônait amour et paix. Light n’était pas une vampire comme les autres. Or son futur époux l’était. « Je vous remercie d’être aussi clément avec moi. Je sais bien que dans l’époque où on vit, les mœurs ont changé. Mais je n’arrive pas à m’y faire… ». Décidément elle n’arrivait plus à parler. La conversation avait pris un tournant qu’elle n’avait pas imaginé. Puis Light se confia de nouveaux à lui en lui avouant qu’elle savait qu’il violait ses esclaves. Ce qui lui répondit l’a mis en colère. Les esclaves sont là pour satisfaire leur maitre non ? Je ne fais rien qui aille à l’encontre de nos lois. ». Light ressentait de la compassion pour les humains. Ils avaient des sentiments, des souhaits, des regrets. Ils ne méritaient certainement pas de subir ce genre de chose. Le viol était un crime dans bons nombres de pays. La jeune fille se leva. Ses pieds dans l’herbe fraiche, elle leva la tête vers le ciel. Prenant une grande inspiration, elle se tourna enfin vers Eleazar Bridgestone. « Les lois de HeartKiller ne ressemblent guères aux lois de mon pays. Je suis extrêmement navrée Monsieur, mais il va me falloir partir d’ici. J’ai des choses à préparer. ». Elle ne voulait pas être accompagnée d’Eleazar après ce qu’il lui avait dit. Les esclaves n’étaient pas des objets mais des êtres humains qui méritaient le respect. Cependant, à HeartKiller, les lois étaient bien différentes. Light savait qu’elle allait devoir apprendre à vivre avec ces nouvelles règles, ces nouvelles mœurs encore inconnues à son cœur.
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MessageSujet: Re: Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas   Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas EmptySam 1 Déc - 10:03

Dépravation, luxure, cupidité. Fut un temps, les règles qui régissaient le Royaume de Heartkiller étaient bien différentes. Hypocrisie, bon gout, mascarade. Aujourd'hui, Eleazar ne voyait autour de lui que des corps se frotant les uns contre les autres dans une danse macabre. Il semblait que la mort était devenue plus présente encore dans le regard des immortels. Paradoxalement, il ne pouvait le comprendre que du fait de la mort de Levinson. Le monde vampirique avait alors pris conscience qu'il était éphémère, qu'il suffisait qu'un autre vampire, plus fort, vienne transpercer votre corps pour que vous rejoignez la poussière. Eleazar avait eu le désire de se faire transpercer le coeur, mais avant de mourir rejoindre la femme qu'il aimait, il devait commettre un régicide. L'idée même de ce meurtre le dégoutait, il avait l'impression de n'être pas meilleur que César lui-même qui tua leur ancien roi. Il n'était pas meilleur que lui, bien au contraire. Il complotait contre ce frère qui l'avait protégé et élevé. Il complotait pour se venger, parce que César - non seulement - l'avait déçu, mais avait détruit tout ce qu'il avait eu de cher en ce monde. Une fois par moi, irrégulièrement, il rejoignait les membres d'un Club fermés et secrets, et ils complotaient pour le détruire. Cela se faisait doucement. Eleazar participait souvent passivement à ces réunions, laissant sa soeur Satyne prendre la parole pour haranguer les foules. Lui, il était là pour les calmer au contraire, leur rappeler qui était leur ennemi : Cesar Bridgestone, première puissance mondiale. Et ce n'était pas pour rien, les alliés de César étaient foules dans le monde. A commencer par le roi d'Angleterre et d'Ecosse. Le père de Light.
Eleazar serra les dents. S'ils se mariaient, et ils n'avaient pas le choix de le faire, est-ce que cela signifiait que Light allait voir son père mourir du fait de Satyne ou de Lorcan, si celui-ci venait prêter main forte à Cesar ? Il verrait alors le schéma se répéter. Il imaginait fort bien Satyne lever son arme contre le père de Light, et la fille venir se mettre entre eux pour le sauver, se faisant tuer à sa place. Etonemment l'idée qu'elle soit sacrifier ce la sorte fut insupportable pour Eleazar. Pas que cela lui rappela Elysium - c'était une évidence - mais il ne voulait pas qu'il fut fait le moindre mal à la princesse qui se tenait devant lui. Il l'admirait. Elle était meilleure que eux tous réunion. Puis une autre image vint remplacer celle-ci. Celle de lui, se tenant au-dessus de Cesar, prét à lui transpercer le coeur, et tuant Jézabel qui se plaça entre eux... Secouant la tête il ôta ces pensés viles de son esprit. Dans cette époque, ils pouvaient tout aussi bien le tuer avec du sang contaminé, hypocritement.

Il n'avait pas beaucoup de principes, il les avait perdu à mesure du temps. Mais Light, elle, respectait les siens avec assiduité. Elle était attachée aux préceptes qui lui furent enseigner - sans doute - par son père ou les membres de sa famille. Elle vierge, lui révéla-t-elle, et il ne put cacher sa surprise en l'apprenant. Sa fierté aussi, parce qu'il sera marié à une femme vierge, dont il ... creuserait le passage à sa convenance. Enfoiré. Il sentit, à cette pensée, une émotion lui étreindre le ventre, et il ne comprit ce que cela pouvait être, mais il était mal. Il se sentait mal d'avoir de telles pensées à son encontre. La culpabilité. Oui c'était cela. De la Culpabilité. « Oui, en effet, c’est le mot juste. Je suis vierge et terriblement novice dans ces choses-là de la vie. » Terriblement n'était sans doute pas le mot juste, en tout cas celui qui plaisait le plus à Eleazar pour décrire cette merveille. Elle était novice, certes. Alors dans ce cas il fera son éducation. Il lui souriait encore, toujours dans l'esprit de la rassurer, de lui montrer qu'elle n'avait rien à craindre, qu'il n'était pas son ennemi. « Ce sont des choses naturelles Princesse. Je vous les apprendrais quand nous serons mariés. Il n'y a aucune raison d'en être effrayée. » Annonça-t-il en lui assurant qu'il ne fera jamais, de plus, pour ternir sa réputation et l'obliger à aller à l'encontre de sa vertu et de ses préceptes. Il était prèt à lui faire faire une chambre de l'autre côté du palais si elle risquait de le voir venir la déranger au milieu de la nuit pour lui faire l'amour... Lui faire l'amour ? Depuis quand pensait-il au sexe avec autant de douceur. Il s'étonnait lui-même de l'influence que la seule présence de Light avait sur lui. Elle le rendait... meilleure ? Tout du moins ses pensés ne semblaient plus brouiller par le voile de la haine. Il avait l'impression de redevenir lui-même. Sensation exquise mais terrifiante qu'il lui convenait de gouter encore pour le moment. Juste ce soir s'il le fallait. Jouir d'être de nouveau lui-même. « Je vous remercie d’être aussi clément avec moi. Je sais bien que dans l’époque où on vit, les mœurs ont changé. Mais je n’arrive pas à m’y faire… » Il sourit et ne put qu'acquiescer sans ajouter quoique ce soit d'autres. Oui, les mœurs avaient changé, c'était un fait. Et le monde devenait de plus en plus ennuyant.

Elle le condamna, cependant, pour une chose qui semblait lui déplaire. Savoir qu'il violait - parfois - ses esclaves la mettait dans une froideur plus prononcée encore. Il ne comprenait pas pourquoi. Elle était tant attachée aux humains que cela ? Il trouvait cela adorable. Lui n'acceptait que les esclaves femmes en général, qu'il obligeait à habiller en soubrette, et avec lesquels il couchait quand il avait le désire d'un peu de chaleur. Rare étaient celles qui se refusaient à lui d'ailleurs, et la majorité pensaient que coucher avec lui leur permettrait soit de rester en vie plus longtemps, soit de se faire transformer en Succube. Une sorte de passe vers une plus longue vie. Elles se vendaient ces catins. « Les lois de HeartKiller ne ressemblent guères aux lois de mon pays. Je suis extrêmement navrée Monsieur, mais il va me falloir partir d’ici. J’ai des choses à préparer. » Elle se leva alors et fit mine de partir. Eleazar ne bougea pas. Il ne comprit pas tout de suite ce qu'elle voulait dire. Est-ce que savoir qu'il pouvait faire preuve de moeurs aussi légères le mettait vraiment dans un tel état de nerfs. « Restez. » Souffla-t-il, assez fort pour qu'elle puisse encore l'attendre. Une supplication, prononcée d'une voix qu'il ne se connaissait pas : douce, tremblante, presque désespérée. Il sourit et baissa le regard vers le sol. Cette foutue culpabilité l'étreignait à présent au vue de la manière dont il traitait ses esclaves, les femmes. Au vue du monstre qu'il était devenu. Il avait l'impression de voir Elysium lui faire le procès de sa vie. « Vous faites ressortir quelque chose en moi que... je n'avais pas senti depuis longtemps Light. J'apprécie votre présence. Sincèrement. Restez je vous pries. » Il était bien rare de voir Monsieur le frère de l'Empereur s'abaissait à supplier une dame. Il ne se préoccupa point de sa réputation et la regardait avec une douceur extrême. « Parlez moi de votre pays. Ou de... ce que vous désirez pour le jour de notre mariage. Ne parlons plus des choses qui vous mettent mal à l'aise et vous répugne. Nous aurons tout le loisir de... d'y penser plus tard. » Proposa-t-il en lui faisant signe de revenir s'assoir près de lui.
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MessageSujet: Re: Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas   Le ciel voit ce que les vampires ne savent pas EmptyDim 16 Déc - 11:21

Le soleil se levait dans la brume matinale. A l’aurore. Les cheveux balayés par le vent, sa robe en dentelle flottant autour d’elle. Light ressemblait en tout point à un ange habillée de cette sorte. La clairière se réveillait également. Les oiseaux commençaient à célébrer la vie en chantant. Light se retourna. Eleazar Bridgestone se tenait toujours là. Il l’avait rappelé. « Restez. ». Cela sonnait comme une supplication. L’homme, son futur époux ne voulait pas qu’elle s’en aille, elle, qui pensait qu’ils ne feraient juste qu’un mariage de convenance. Peut-être que le cauchemar évoluerait ? Pourquoi cette force invisible la retenait-elle ? Pour Elysium, pour son amour fraternel perdu. Elle aurait dû partir. Mais Light n’arrivait pas à l’ignorer. Ce qu’il lui avait dit… Son cœur se serra en repensant à ces paroles. « Ce sont des choses naturelles Princesse. Je vous les apprendrais quand nous serons mariés. Il n'y a aucune raison d'en être effrayée. ». Light ne pouvait s’imaginer la scène. Que se passerait-il ? Fuirait-elle au moment où ils s’apprêteraient à… Elle sentait qu’elle préparait déjà sa fuite, sa cachette. Elle ne voulait pas apprendre. Parce que ce moment aurait dû appartenir à Elysium et non pas à Light Engen. Foutue culpabilité ! Les larmes coulaient sur ses joues. Seulement, Light ne le savait pas. Perdue dans l’immensité de ses pensées, la jeune princesse n’avait plus aucunes notions du temps, de ce qui l’entourait. C’est la voix dure de son compagnon qui l’a ramena à la réalité. Dure, mais sensuelle, avec une touche d’émotion. « Vous faites ressortir quelque chose en moi que... je n'avais pas senti depuis longtemps Light. J'apprécie votre présence. Sincèrement. Restez je vous pries. ». Il était capable de sentiments. Alors, peut-être ne lui ferait-il pas de mal lors de la nuit de noce. Toujours cette pensée ! Dès qu’elle se forçait à ne pas y penser, l’idée lui revenait en double. Un cercle vicieux. « Je… je ne veux pas vous déranger Sir Bridgestone. Je ne sais plus trop où j’en suis. Je me sens tellement coupable vis-à-vis d’Elysium. Je suis en train de la trahir ! ». Les mots devaient sortir. Light ne se sentit pas plus à l’aise. Pourquoi à lui ? Pourquoi se confiait-elle, lui révélait-elle ses pensées ? Elle n’était pas Elysium. Pourtant, elle se marierait avec l’homme qui avait longtemps entretenu une relation avec sa défunte amie. Les larmes avaient séché et c’est avec un mouvement de pudeur qu’elle se retourna. Elle ne voulait pas le voir. Car en lui, elle voyait un homme plein de force, de vigueur. Mais de gentillesse et de bonté. Certes, il ne le montrait pas mais Light était douée pour ressentir ces choses-là. Elle se sentait extrêmement coupable. Elysium aurait eu le droit de la tuer sur le champ. Sa voix lui parvint encore une fois. Et elle se surprit à l’aimer. « Parlez-moi de votre pays. Ou de... ce que vous désirez pour le jour de notre mariage. Ne parlons plus des choses qui vous mettent mal à l'aise et vous répugne. Nous aurons tout le loisir de... d'y penser plus tard. ». Il y avait mis une extrême douceur. Et Light lui obéit. Non par obligation mais parce que son être entier l’attirait vers elle. Qu’était-ce que l’amour ? Light n’en avait une très vague idée. Son cœur ne battait si férocement lorsqu’elle vint s’assoir près de lui. Prenant une marguerite pour s’occuper les mains, la jeune fille commença à visualiser son pays. La Norvège était ce qu’il y avait de plus précieux pour elle. Son air froid. Quand elle se réveillé la nuit, observant tout son saoul les étoiles éclairaient les rues. Et la lune de son éclat argenté. « La Norvège est un pays que j’aime tendrement. Elle m’a porté tout au long de ma vie et je ne l’ai jamais quitté jusqu’à maintenant. Telle Florence pour Lorenzaccio. ». Elle se tu. Elle ne savait plus quoi dire. « Pourquoi vouloir être en ma compagnie ? ». La question était sortie naturellement de sa bouche. Elle n’attendait pas vraiment une réponse. Soudain, leurs yeux se rencontrèrent et elle vu. Elle vu un avenir radieux à ses côtés. La culpabilité envolée. Main dans la main, ils avançaient ensemble sur le périple de leur vie. Ils n’étaient plus tous seuls. C’est à deux qu’ils se frayeraient un chemin. Cela lui apparut comme une évidence. Light posa la main sur la joue du prince. Elle avait besoin de plus que cette vision pour en être certaine. Elle avait besoin d’un contact physique. C’est avec un peu d’appréhension qu’elle posa sa tête sur son épaule. Elle respira l’air frais. « Le soleil va bientôt se lever. Peut-être devrions-nous rentrer ? ». Pour la première fois de sa vie, Light n’en avait plus très envie. Elle voulait que le temps s’arrête. Parce que, pour la première fois depuis de longues, la jeune fille se sentait terriblement bien.
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