« Il n'y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n'y a qu'une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle. » ☠

Il faisait nuit noir et les oiseaux avaient entièrement disparu dans le ciel laissant place à une lune magnifique. Dans le cimetière du coin je n’ai personnes à pleurer pourtant le nombre de personnes que j’ai pu aimer et qui sont morte sont bien nombreuses. Mourir de vieillesse je me demande bien ce que cela aurais pu donner sur moi. Mon père ? Il devait être mort après avoir passé trop de temps à sauver des vies et pas assez à sauver la mienne. Ma mère paix à son âme avait-elle connu une mort digne de la plus adorable des personnes au monde car de toutes elle demeure à jamais mon plus beau souvenir de ma vie d’humain. Rosa ma gouvernante elle aussi était morte, ils étaient tous mort j’étais bien trop vieux un humain ne vit pas 800ans cela n’a aucun sens. J’aurais tout de même apprécié leurs dire ce que j’ai sur le cœur, que je ne me suis pas enfuis et ce que je suis devenu. Je suis plus proche de la famille royale que n’importe qui ici et je n’arrive même pas à comprendre comment j’ai réussi tout ceci. Cette endroit me rappel tout cela, mon ancienne vie, mes ancienne émotions. Passer de chimie à conseiller du roi je ne connaissais pas ce genre de filière… Ah ironie quand tu nous prends. Ma journée a été un enfer, Esfir avait des choses de prévus dans la bibliothèque je ne pouvais pas passer la journée avec elle. Le roi qui m’envoie en mission un peu plus tôt, j’ai fouillé pendant des heures sans rien trouvé. C’est le seul moment où je peux être tranquille de toute la journée me mettre `rêver, à penser à ma vie entend que humain. Pour que la journée soit le pompon il ne manquerait plus qu’Isaac débarque. Je me mis à sourire comme si cela était possible que je sois maudit à ce point. Isaac… un simple soldat qui se croit capable de me voler mon unique amour. N’était-il pas présent quand nous étions ensemble et heureux ? Un simple soldat doit rester à sa place et celui-ci ce permet des choses que j’ai hâte de juger. Être en dessus dans la hiérarchie est un atout que je compte bien utiliser contre ce bougre. Au début je l’appréciais mais cela fût de courte durée, je joue le jeu devant tout le monde mais un jour il sera devant moi, un jour je pourrais m’occuper de lui une bonne fois pour toute. Je sortis le médaillon que ma mère m’avait donné le jour de mes onze ans, une touche de nostalgie qui ne me quitte jamais. Ma mère est-elle heureuse là-haut ? Est-elle au paradis avec ceux qui pourront la comprendre ? Je ne pourrais jamais la rejoindre car, c’est le purgatoire qui m’attend mais j’aurais tellement aimé la prendre dans mes bras une dernière fois. Je me mis à le serrer très fort, les larmes ne pouvait plus couler il n’y avait que cette souffrance, rien que de la douleur. L’instant d’après quelqu’un arriva et je mis donc mon souvenir dans ma poche pour ne pas déranger ceux qui viennent pleurer leurs morts. Du moins c’est ce que je pensais avant de voir arriver Isaac. Ironie quand tu nous tiens…

Qui avait il à pleurer, il avait lui aussi perdu quelqu’un de cher à ses yeux. Devais-je trouver cela triste ou lui sauter au cou pour terminer ce que j’aurais aimé commencer il y’a un moment. Je pourrais simplement dire que j’ai abrégé ses souffrances et qu’en quelques sortes je lui ai rendu un fier service. Nous parlions d’atout, avoir eu le meilleur entrainement du château est aussi un grand atout. Je ne suis pas ce genre de monstre qui aime le pouvoir mais sur lui c’est juste jubilant. Comme quoi même les personnes les plus gentilles peuvent devenir sombres quand elles sont emparées par le dégout profond de quelqu’un qui veut tout lui prendre. Sans Esfir on aurait surement pût être des amis, c’est même une évidence. Simplement l’amour est aussi la raison de la guerre.

« Il n'y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n'y a qu'une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle. » ☠

Quand il s’arrêta près de moi pour m’adresser la parole je sentis que la nuit que j’avais imaginée était terminée. Un adepte des cimetières n’est pas le terme que j’explorais mais il est vrai que c’est un endroit que je fréquente souvent sans en avoir jamais à personnes sauf Esfir bien sûr qui m’en aurait voulu si j’avais le malheur du lui cacher quoi que ce soit. « Disons que tu ne pourrais pas comprendre » ce fût les seuls mots que je puis lui balancer. C’est quand même curieux qu’un monstre comme moi avec temps de calme et de responsabilité puisse vouloir la mort d’un autre de ma race avec cette intensité. Il est clair que jamais rien ne s’est passé entre eux deux et que jamais rien n’arrivera mais ce soldat n’est pas dans son rang et ce donne le droit d’être odieux avec moi à plusieurs reprise ce qui suffit à chercher la moindre faille pour le mettre hors d’état de sortir ses phrases irrespectueuses et sans aucun intérêt. J’avais cette envie de le réduire en poussière, de le voir mort et pourtant quelque chose chez lui me fascinait. Surement cet entêtement à croire qu’il a ne serait une chance avec la princesse. J’eu un léger sourire à cette pensé, les soldats sont vraiment pleins de rêves inaccessible. Quand il enchaina ce fût tout de suite plus facile de répondre. « Mais enfin tu sais bien que ta compagnie m'est très agréable Blackwood » bien entendu ce n’était que pure mensonge et Isaac lui-même le savait, le fait de l’appelé par son nom sans aucun signe de politesse devant n’étais là que pour lui rappeler son petit rang et son unique droit de se taire. Nous étions constamment dans cette position de vouloir être le dominant mais de loin la seul raison pour laquelle il est encore de ce monde c’est parce que les lois le protège. J’ai déjà imaginé dans quel état il serait si je décidais que les lois ne seraient plus un souci pour moi, si je décidais de prendre moi-même chaque choix dans ma vie et d’écrire mes propres lois. Ce serait Isaac Blackwood mon premier exemple pour tous. Avoir des pensés aussi néfaste pour un seul homme c’est une perte de temps mais c’est nécessaire. « Tu viens pleurer un proche ? » Bien entendu une chose ne change pas, le temps nous enlève les gens que nous aimons et même par rivalité je me devais de m’informer sur cela. La perte d’un proche est une douleur qui dans la poitrine nous brûle et ne part jamais car, elle doit constamment te rappeler que rien n’est acquis et que tu peux toujours perdre encore plus que ce que l’on a déjà enlevé. Je pouvais bien entendu partir et trouver le genre d’excuse bidon comme quoi une affaire m’attend ou encore lui dire directement que je n’ai pas envie de le voir cependant je ne fis rien de tout cela.

Cela me rappelle la dernière fois que nous nous sommes vus, près de la jungle je partais à la recherche d’un nomade dangereux quand j’avais croisé Isaac qui lui aussi avait l’air pressé. Chacune de nos entrevus ont presque été constamment de courte durée, peux être était-il temps d’avoir une discussion sérieuse et ne pas agir comme des enfants en évitant toutes rencontres. Je pris place sur une barrière juste à côtes de moi et le regarda un moment avant de lui dire. « Il serait temps d’avoir une discussion sérieuse tous les deux, tu ne crois pas ? »