Sujet: ▲ SCENARIO N° 2 - groupe 3 Ven 10 Aoû - 22:20
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Scénario n°2 le bal des Bridgestone
Vous avez toujours rêvés de vous retrouver dans la peau d'une Princesse ? Avez-vous rêvés, jeunes hommes de devenir des Princes Charmants venant délivrer leur promise ? Combien de fois avez-vous visionnés ces bons vieux Disney durant votre enfance ? Ne me dîtes rien, je connais déjà la réponse.
Un immense bal est organisé au sein du Palais Royal, plus précisément dans la Grande Salle. Un bal est donné en l'honneur du Roi de Roumanie, ce cher Aleck … puissant vampire de l'Ancien Monde, mais surtout proche ami de l'ancien roi déchu, Allan Levinson. Accompagnés de sa femme et de ses fidèles sujets, ils investissent la Grande Salle en quête de bonne entente avec la famille Bridgestone. Ils veulent passer une bonne soirée, faire connaissance. Des présents sont offerts aux Bridgestone dont des esclaves. L'ambiance est beau fixe, les convives s'amusent, les vampires font connaissances...
Les décors sont somptueux, les convives rivalisent de beauté par leur tenue et leur coiffure. Seuls les vampires nobles, la famille Bridgestone et quelques esclaves (ceux qui ont eu le permission de leur maître) sont présents à cette soirée. Tout à l'air de se passer à merveilles, mais cela n'est pas sans compter l'esprit fourbe du Roi Aleck. Que va-t-il se passer au cours de la soirée ? Le Bal finira-t-il aussi bien qu'il a commencé ? Ou un événement surgira-t-il sans crier et gard ?
Pour le savoir, il vous suffit de me suivre... avez-vous peur de découvrir ce qui se trame ? N'ayez crainte, je vous observe... j'entends tout... je vois tout... rien ne peut m'échapper, même pas vos petites cachotteries. Venez, c'est l'heure et entrez dans la danse...
Maintenant si vous avez pris le 2ème scénario, merci de poster votre rp à la suite ;)
1. John Constantine 2. Rozen I. Blackout 3. Cesar Bridgestone 4. I. Echo-Alice Sunshine
Invité Invité
Sujet: Re: ▲ SCENARIO N° 2 - groupe 3 Sam 11 Aoû - 18:13
«Et Alors mais qu'est-ce-que ça te fait si je n'aime pas les protocoles, les idées fixes et les copier coller ? »
Quel costume choisir. Le noir a chemise rouge ou au contraire une chemise blanche ? C'est avec un visage concentré que je ne quittais pas mon dressing des yeux. Ce soir était donné le grand bal des Bridgestone en l'honneur du roi Roumain Aleck ainsi que son épouse. L'usage oblige il fallait se présenter sur son trente et un. J'opta pour le costume noir avec une chemise blanche. Sans cravatte car je ne les supportais pas, j'avais l'impression qu'elles m'étranglaient. C'était purement psychologique en effet. Après une douche j'enfila mes vêtements et ésseya de coiffer mes cheveux rebellent. Chose impossible bien-sûr. Ce n'était pas aujourd'hui que j'allais dompter ma crinière. Je me parfuma et quitta la salle de bain pour foncer chercher Beth. En effet ce soir ma petite protégée allait se faire passer pour mon esclave. Elle voulait absolument retrouver Lukas, un jeune homme qui l'avait sauvé de la noyade. Et pour ça la condition d'esclave lui permettrait d'arpenter la ville sans risquer une attaque d'un vampire. Enfin je l'espérais. C'est pour cela que je lui avais imposé des règles strictes. Qu'elle revienne avant les douze coups de minuit était ma seule condition. Si il lui arrivait malheur je m'en rendrais malade. Elle avait d'abord râlé mais, comprenant que c'était pour son bien avait accepté avec un hochement de tête.
C'est ainsi elle m'avait quitté devant le palais. Courant vers je ne sais où pour le retrouver. Je lui avais déposé un dernier baiser sur le front, comme un grand frere protecteur, et l'avais laissé partir après lui avoir redonné mes conditions. J'espérais qu'elle allait retrouver Lukas, sincèrement. Sa silhouette blanche disparu dans la nuit noire. Un sourire étira mes lèvres en pensant à la magnifique robe qu'Esfir venait de lui prêter. Connaissant Beth, le vêtement serait dans un sale état dans quelques heure. Tant pis je trouverais bien un moyen de me faire pardonner auprès de la Dauphine. Je priais pour qu'il n'arrive rien a Beth ce soir, c'était le plus important. Avec un soupir résigné j'entra dans l'imposant château pour me mélanger aux convives. Il y avait du monde et c'était peu dire ! Beaucoup de vampires que je ne connaissais pas, sûrement des proches du roi Aleck. Je jetta un oeil à l'assemblée et trouva mon empereur dans un coin. Il était le premier que je voulais saluer car il était le maître des lieux. L'hônneur lui revenait de droit. Et pour tout avouer je ne connaissais que très peu le roi Roumain et sa femme. Et je ne désirais pas faire leur connaissance plus que ça. D'après ce que j'avais entendu ils n'aiment pas les Bridgestone, pendant la guerre ils n'avaient pas caché leur soutien envers l'ancien roi Allan Levinson. La soirée allait être mouvementée j'en étais certain.
Apparemment le roi Aleck aimait mettre la pagaille partout ou il passait. C'était un passe-temps comme un autre me direz-vous. Avec un sourire je remercia le serveur qui venait de m'apporter un verre et me dirigea vers Cesar. Je me pencha en avant en guise de salut et de respect. << Bonsoir Altesse. >> Cesar était mon patron mais aussi mon ami, et son invitation de ce soir m'avait réellement touché. J'étais certes son avocat, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il m'invite dans une réception comme celle-ci. Un bref cou d'oeil vers l'assemblée me permit de remarquer l'absence flagrante de Lily, mon Infant. Manquerait-elle le bal ? Je ne la voyais nulle part et je devais avouer que j'aurais aimé l'apercevoir. Rien qu'un instant, un moment volé. Sûrement m'aurait-elle évité encore mais peut-importe, croiser son regard pour quelques secondes m'aurait suffit. Peut-être avec un peu chance m'offrirait-elle une danse ? Je vis Rozen, la secrétaire de Cesar venir vers nous et répondis à son sourire. Elle était en beauté ce soir.
redsky
Dernière édition par John Constantine le Lun 20 Aoû - 16:35, édité 3 fois
« J’hésite. La rouge ? La bleue ? Ou la noire ? » Je me retournai vers mes sept esclaves assises en éventail autour de moi avec une moue embarrassée. Lorsqu’il était question de robe j’étais toujours en conflit avec moi-même. Je ne savais jamais me décider. D’autant plus, lorsque je m’habillais pour une grande occasion. Voyant qu’elles réfléchissaient toutes sans pouvoir départager une des trois tenues, je fis un signe à Crystal, Maria et Elyza de s’approcher. Leur remettant chacune une robe entre les mains je leur indiquai du menton le paravent pour leur dire d’aller les enfiler derrière, le tout, avec un regard amical. Je me doutais qu’elles avaient plus ou moins toutes peurs de moi, elles savaient que parfois je m’amusais avec elles comme un chat joue avec une souris et que mon caractère était très changeant. Cependant, ce soir j’avais besoin de leur aide et non de leur sang. Aujourd’hui en effet, c’était le bal des Bridgestone ! Assez pompeux de donner son nom pour un bal, mais étant donné que c’était la famille d’Heartkiller qui recevait, cela paraissait plutôt logique dans un sens. Quand au fameux invité que nous recevions sur l’île, il s’agissait en réalité d’une célébrité dans le monde des vampires, d’une figure emblématique de la guerre contre le feu Roi Levinson aussi. Une personne qui ne nous avait pas aidé le moins du monde, pour la simple et bonne raison qu’elle était radicalement contre les Bridgestone ; l’ancien roi étant son cousin éloigné. Aussi, on ne pouvait pas dire qu’il s’agissait d’une personne vraiment appréciée en Amérique… Moi la première, rien que l’évocation de son nom me faisait vomir : Aleck Ionel Liviu Moldavan. Avec un nom comme ça, on risquait pas de le perdre… Enfin, ce soir face à lui il faudrait être la plus polie et distinguée du pays, il était dangereux pour nous et ce malgré le fait qu’il souhaitait devenir un allié et faire table rase du passé – chose que soit-dit en passant je ne croyais pas le moins du monde. Comme on dit ennemi un jour, ennemi toujours. Mais allons bon, s’il voulait venir discuter de traité de paix et venir nous rendre une petite visite nous n’allions pas refuser, ce serait mal poli. Ecoutons ce qu’il avait à nous dire, peut-être qu’il serait assez intelligent cette fois pour ne pas se mettre toute l’Amérique vampirique à dos et remonter sa côte, qui pour l’instant était au plus bas… Enfin, peut-être était-il vraiment sincère, avec lui tout était possible. Attendons de voir comment cette soirée se finirait, il y aurait peut-être de bonnes surprises qui sait ? Mais j’étais certainement trop optimiste là…
Alors que j’étais allée rejoindre mes esclaves par terre, me retrouvant assise au milieu de leur groupe, j’observai avec un sourire amusé les trois humaines qui se positionnèrent face à nous pour présenter les robes. Je les regardai chacune avec beaucoup d’attention. Plutôt, je regardai le rendu de chaque étoffe sur leurs épaules avec beaucoup d’attention pour ensuite voir laquelle me conviendrait le mieux. Oui, j’aimais bien utiliser mes esclaves comme porte-manteau, mais mieux valait ça que les torturer dans une cave, n’est-ce pas ? D’ailleurs chez moi il n’y avait aucune salle de supplice. J’avais horreur de ça, et puis ce n’était pas dans ma nature de fouetter mes esclaves sans raison juste pour me défouler. Moi je m’énervais contre eux lorsqu’ils m’avaient fait quelque chose de mal, tout simplement. Je n’étais pas une vampire frénétique et cruelle ; avec mes proies oui, avec mes serviteurs non. D’ailleurs gare à ceux qui toucheraient un cheveu de leurs têtes ! J’étais extrêmement possessive avec mes esclaves.
Me mordant la lèvre inférieure, je pointais du doigt Crystal. « La noire ! Je vais prendre celle-là ! ». Je me relevai alors pour partir vers mon dressing. En réalité, lorsque j’étais allée faire mon shopping en ville, je n’avais pas seulement pensé à moi. Certes, je m’étais achetée trois robes pour avoir le choix, mais dans un élan de générosité j’avais aussi pris par la même occasion deux autres tenues afin que mes succubes favorites puissent m’accompagner. Toutefois, ce geste n’était pas sans arrières pensées. Je savais parfaitement à quel point les réceptions pouvaient être ennuyeuses alors je préférais ne pas y aller seule au risque de m’embêter mortellement. Sortant les robes de leurs sacs, je les posai sur la table ronde près de la fenêtre et fit appeler Anelia et Sky.
Nous étions justement toutes les trois en train de nous faire coiffer lorsque j’entendis le grincement de la porte de ma chambre. « Rozen avec une robe façon déesse grecque, intéressant. Mais n’en fait pas trop, nous allons juste voir un menteur… doublé d’un traître. » Je me retournai en faisant signe aux esclaves de se retirer. Merveilleux. Il fallait que cet idiot vienne jusque chez moi… Et en plus il était de bonne humeur, écœurant. « Tu n’es pas heureuse de me voir soeurette ? » Je levai les yeux au ciel. J’avais horreur de son éternel cynisme. D’autant plus que techniquement il n’avait rien d’un frère, nous partagions seulement le même créateur. Un créateur mort que nous avions tué ensemble. « Mais bien sûr Dorian, c’est un plaisir de te recevoir à chaque fois ! D’ailleurs, on t’a jamais appris à frapper à la porte ? » « Non, notre créateur n’en a pas eu le temps il est mort avant… » « Il faut dire que ça n’a jamais été son soucis premier non plus… » Adossé contre l’encadrement de la porte, il esquissa un bref sourire pour me rejoindre. Comme s’il était chez lui, il s’installa sur mon lit et commençait à m’observer alors que je prenais ma brosse à cheveux dans les mains. Je faisais comme s’il n’existait pas, je poursuivais mes occupations, sans réagir à ses provocations. Mais, agacée par son regard, je finis par partir jusqu’à la table de chevet pour aller me servir un verre de sang bien frais. AB+ le meilleur, un des plus rares, c’était un délice. Je savais que Dorian s’amusait de chacune de mes réactions mais je ne préférais pas rentrer dans son jeu sinon il n’allait plus lâcher l’affaire. « Dis Rozy, tu me réserveras une danse n’est-ce pas ? Tu ne peux pas refuser ça à ton frère. » Il m’exaspérait. Posant fermement mon verre, je le fixais droit dans les yeux. « Tu sais très bien que nous ne devons pas nous montrer trop complices en public, surtout lorsque l’Empereur est là, il risque de tout comprendre et ça sera la fin pour nous deux. » Tout en disant cela, je prenais mon sac pour me diriger vers la porte de sortie suivie de mes deux succubes. A peine, avais-je descendu les escaliers du premier étage jusqu’au hall que Dorian s’interposa. « On peut au moins y aller ensemble, personne ne se doutera de rien. La voiture est là, et elle est bien assez spacieuse pour trois personnes de plus. » Borné. Il était borné, pire qu’un mulet. Forcée d’accepter j’entrais dans la limousine qui était garée devant le porche. J’étais à peu près sûre qu’il avait préparé son coup à l’avance, il adorait m’énerver c’était devenu sa nouvelle passion depuis la mort de notre créateur. D’ailleurs, je ne comprenais toujours pas comment Cesar n’avait rien remarqué, pourtant nous étions toujours collés et Dorian n’était pas le vampire le plus doux et clair d’Amérique. Enfin, tant mieux pour nous, je n’allais pas me plaindre !
La limousine s’arrêta devant le palais. Dorian et moi restâmes l’un près de l’autre jusqu’aux grandes portes de la salle de réception. Mais arrivés devant la pièce, noyés dans la foule d’aristocrates, je murmurai à l’intention de Dorian de partir le premier, il ne valait mieux pas qu’on reste collés, les deux infants d’Alexander ensemble à la soirée et très complices, ça ne passerait pas inaperçu. Et même en étant frères et sœurs et « orphelins » ça ne serait pas possible de faire avaler ça à Cesar. Il était déjà sur la piste, pas besoin de lui donner plus d’indices.
Observant les invités autour de moi, j’entendis mon prénom être appeler de loin. Je tournais la tête légèrement à gauche. C’était Henry, il était entouré de toute la trimbalée de conseillers. J’hésitai à les rejoindre. D’un côté, je voulais aller voir Henry, mais ce qui me refroidissait, c’était tous ses politiques amassés les uns sur les autres. Je les voyais déjà quotidiennement pour les réunions pas besoin de les revoir le soir pour les entendre parler des problèmes de société ; toujours et encore la même chose… Esquissant un sourire, je décidai tout de même de m’avancer vers eux. Je saluai chaleureusement Henry avant de dire un bonsoir global à tous les autres. Et c’est là que cela commença à devenir sérieusement ennuyant. C’était parti pour le résumer de la semaine fait par le petit dernier des conseillers, Ryan, un vampire Ô combien narcissique et hautain que j’aimais rabaisser pour qu’il redescende de son nuage. Oui, je n’aimais pas les prétentieux. « La situation concernant le vampire Melvin est très tendue, j’ai hâte de voir son procès. Il nie tous ses crimes alors que nous savons pertinemment qu’il est coupable, c’est un fou, pure folie…. » Et blablabla. Si j’étais parmi eux ce n’était pas en tant qu’amie. Leurs discussions m’étaient toujours des plus insupportables, d’ailleurs je n’y accordai plus aucune attention depuis longtemps. Seulement, en tant que collègue de travail, je ne pouvais pas passer devant eux sans leur adresser une parole. Par bienséance, je me devais de rester en leur compagnie pendant au moins six minutes de la soirée c’est uniquement pour cela que je m’étais décidée à les rejoindre. Aussi, c’est entre deux « oui, bien sûr » juste pour faire comme si je suivais leurs problèmes que je continuais d’observer la salle à la recherche de notre légendaire invité. Apparemment, il était bien caché. Ou alors, il n’était pas encore arrivé, il se faisait attendre.
Les six minutes s’étaient écoulées, une chance pour moi car je languissais de partir d’ici. Henry, lui, avait déjà pris la poudre d’escampette. Aussi, trempant les lèvres dans le verre que le petit Ryan m’avait apporté – une surprise pour moi venant de lui – je faillis m’étrangler en apercevant Riley me faire signe de les rejoindre elle et John - l’avocat de Cesar - alors qu’ils étaient justement en compagnie de l’Empereur. Un vrai choc pour moi. Riley et Cesar, face à face. Cesar et Riley en opposition. Scénario troublant et inquiétant. Je ne savais plus si je devais fuir et disparaître dans la foule ou alors être là près de Riley au cas-où Cesar pique une crise pour faire barrage. Prenant mon courage à deux mains, je m’excusai auprès du club des conseillers de les laisser mais j’avais à faire. Je marchai alors en direction de l’Empereur, Riley et John, et posai au passage mon verre vide sur le plateau d’un serveur. Arrivée face à Cesar, je baissai la tête pour le saluer en bonne et due forme malgré le fait que je l’avais déjà vu deux heures auparavant. Je sourirai ensuite à John et Riley en essayant d’être rassurante vis-à-vis de cette dernière puisque je connaissais parfaitement la situation avec l’Empereur. Jetant un nouveau regard autour de moi, je reposai ensuite mon attention sur mes camarades. « Très belle soirée, je suis charmée. Malheureusement, je n’ai pas encore eu l’occasion d’apercevoir notre invité, serait-il en retard ? ». Tout en disant cela, je refusai d’un signe de la main le verre que me tendait le serveur. J’avais déjà assez bu, je n’étais assoiffée et puis le O négatif ce n’était pas ma tasse de thé.
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Sujet: Re: ▲ SCENARIO N° 2 - groupe 3 Mer 29 Aoû - 3:37
BAL DES BRIDGESTONE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le regard de l’Empereur se pose furtivement sur l’horloge accrochée sur le mur agacent son corps. Bientôt l’heure.« Alors tu vas faire quoi?.. Descendre avec la princesse d’Angleterre à ton bras? Saluer les invités en la présentant comme étant ta fiancée? Faire comme si votre union n’était rien... Ou te taire et jouer une toute autre carte bien trop connue jusqu’à présent?... », formule Maëlyss, n’accordant guère son regard à l’Empereur alors qu’elle observe ses ongles soigneusement peinturés de noir. Il y a quelque chose dans le ton de voix de sa sœur que Cesar n’arrive pas à faire passer... Mêlé à la désinvolture, une rancune qu’il peut très facilement discerner. L’observant à même le miroir, Cesar pivote vers sa sœur qu’il dévisage, cessant de boutonner sa chemise à mi-chemin. « Que veux-tu insinuer, Maëlyss? » demande-t-il. Froid. Tranchant. Libérant un bref soupire, Maëlyss lève les yeux vers le plafond de l’appartement de Cesar avant d’hocher négativement la tête. De par ses traits fins, il peut clairement y lire qu’elle est vexée par cette dernière question posée par l’Empereur... Mais vexée à quel sujet?! Fronçant légèrement les sourcils d’interrogation, Cesar s’apprête à parler avant qu’elle lui freine sa tentative. « Deux siècles, Cesar. Deux siècles que tu es promis à Jézabel, la princesse d’Angleterre. Ne penses-tu pas qu’il serait temps de... Oh, je ne sais pas.. », elle hausse les épaules, un air faussement interrogateur animant ses traits, « Officialiser le tout? », serrant les mâchoires, Cesar se positionne de nouveau face au miroir, ses traits crispés par une colère qu’il tente, malgré lui, de contenir. Il n’aime pas se disputer avec Maëlyss, leur lien n’a rien d’hostile comme celui qu’il partage avec Lorcan, par exemple... Mais quand les choses doivent êtres dites, Maëlyss ne passe pas dix chemins pour les faire savoir à l’Empereur.
« Jézabel et moi ne feront pas l’entrée du bal ensemble. », formule-t-il alors qu’il boutonne le dernier bouton de sa chemise immaculée. Il empoigne sa cravate noire qu’il passe soigneusement autour de son cou et procède au nœud si appréhendé par tous les hommes portant un complet (du moins, ceux qui n’ont pas maîtrisé l’art de faire un nœud de cravate). « Ce n’est pas un bal afin d’annoncer à l’univers entier que je vais me marier avec la Princesse d’Angleterre, mais un bal pour accueillir les Moldavan. », nœud executé à la perfection, il se tourne vers Maëlyss qu’il regarde avec une autorité à faire glacer le sang. « Alors ne t’avises pas à dévier l’importance de cette soirée vers un autre sujet qui, pour l’instant, demeure rien d’autre que futile. M’as-tu bien comprise? », c’est en répondant d’un bref soupire de rage que Maëlyss acquiesce avant de se diriger, furax, vers la sortie de l’appartement de l’aîné. Cependant, elle s’immobilise alors que sa main s’apprête à tourner la poignée de la porte. Elle tourne légèrement la tête vers Cesar alors qu’elle l’observe du coin des yeux. Entre ses dents serrées, elle siffle « Et Liam dans tout ça? Va-t-il enfin t'accompagner un jour? Ou vas-tu encore jouer l'éternelle carte du secret, Cesar? », venin craché sans scrupules avant de sortir de l’appartement en claquant la porte avec une force que seule la cadette des Bridgestone peut posséder.
Abandonnant sa tenue, Cesar pousse un profond soupire alors qu’il masque son visage de ses mains pendant quelques brèves secondes. Liam... Bordel. S’il y a une chose qui occupe l’esprit de l’Empereur c’est bien sa relation avec son infant. Mentir serait prétendre qu’il ne pense pas à Liam et à leur relation. Inutile de préciser qu’est-ce qui possède Cesar lorsqu’il est en la présence de Liam... Et le simple fait d’imaginer cette soirée sans lui le torture... Ce qu’il aimerait pouvoir glisser sa main dans la sienne ce soir... D’entremêler ses doigts aux siens, de sentir sa peau contre lui... hélas, ils vont devoir se contenter de la distance raisonnable qui a été instaurée par Cesar lui-même. Il en a sérieusement marre. Marre de s’éclipser loin de tous. Marre de mentir, autant à lui-même qu’à l’univers. Marre de devoir vivre dans un éternel secret pour l’unique raison que le regard de tous est rivé sur nul autre que Cesar Bridgestone, la personnalité publique de la famille Royale d’Amérique. Ce dit Roi d’Amérique qui se remet en marque lentement vers son veston, qu’il glisse sur ses épaules. « Votre Grâce... Vous êtes attendus dans la Grande Salle. » Un dernier regard sur la glace, il glisse sa main au niveau de ses cheveux afin de les lisser et un sourire satisfait orne le coin de ses lèvres.
Son regard balaie la Grande Salle alors qu’elle commence tranquillement à se remplir... La cacophonie ambiante n’est pas au point d’en être incroyablement désagréable, mais juste assez pour créer un bruit ambiant qui est en parfaite harmonie avec la musique d’arrière-plan. L’atmosphère est tendue... Du moins, Cesar peut le sentir de par certains invités qui le saluent avec réserve, ainsi que quelques membres du personnel. Entre vous et moi, recevoir ce couple de la Roumanie n’enchante pas Cesar... Impulsif comme il est, il aurait pu annuler cette foutue soirée tout simplement parce qu’il ne désire pas la partager avec ces deux êtres! ... Mais il ne le fit pas. Glissant ses mains dans les poches de son pantalon noir, dévie le regard sur un individu s’approchant de lui. Voyant son avocat, un large sourire s’esquisse aux lèvres de l’Empereur. Visiblement, il est très heureux de voir John, cet employé qu’il compare à une perle rare. La révérence de John fit rire Cesar... Avant d’être amis, ils ont passés par le stade du professionnalisme. Mais soyez certains que Cesar ne considère pas John comme étant uniquement son avocat, mais également comme étant un être de confiance, un ami avant tout désormais... Alors au Diable les formalités! « Bonsoir Altesse. » « John! », s’exclama l’Empereur, attirant néanmoins quelques regards curieux. Cesar ne s’exprime pas avec autant d’enthousiasme avec n’importe qui, sachez-le. « Sincèrement heureux que vous ayez accepté mon invitation. », Cesar regarde derrière lui, remarquant l’absence d’une compagne à son bras. Cependant, en scrutant derrière John, Cesar remarque l’entrée de Rozen... Avec un certain Dorian. « Vous êtes venus seuls, mon cher ami? », demande-t-il, redirigeant son attention sur John, jettant quelques œillades furtives à Rozen qui, finalement, s’approche du duo.
Ah! Rozen... Cette charmante secrétaire aux allures aussi fragiles que la plus douces des pétales de rose... Cependant, Cesar fait gaffe... Parce que même si cette rose est ravissante à vous couper le souffle, elle possède néanmoins des épines dangereuses. On dit qu’elle joue avec le feu, cette chère Rozen... Non, Cesar la trouve rusée. Elle le fascine, autant qu’elle fait naître en lui une colère incommensurable. Comme John, elle lui est aussi précieuse que John. « Très belle soirée, je suis charmée. », débute la vampire lorsqu’elle arrive à leur hauteur. « Malheureusement, je n’ai pas encore eu l’occasion d’apercevoir notre invité, serait-il en retard? » Cesar se pince les lèvres alors qu’il ne sait quoi répondre à cette question. Un sourire vient finalement étirer ses lèvres alors qu’il prononce sur un brin d’humour « Les Moldavan ne sont jamais en retard... Nous sommes simplement arrivés en avance.. », aaah! Douce légèreté dans un moment aussi crucial. Entre vous et moi, l’Empereur n’a aucune idée de quoi s’attendre avec cette entrée des Moldavan. Devrait-il en être alarmé? Craindre le pire? Est-ce que son angoisse n’a pas lieu d’exister? S’en fait-il pour rien? ... Tout ce que je peux dire, c’est que Cesar Bridgestone abhorre les surprises de tout genres.
Au loin, parmi la foule qui commence à prendre plus d’ampleur, Cesar aperçoit un visage qui lui est familier. S’excusant auprès de John et Rozen, il se dirige vers cette troisième employée qu’il salue d’un sourire. « Echo-Alice! », prononce l’Empereur. « Viens, j’ai deux individus à te présenter.. », en même temps, il faut bien que, tôt ou tard, ses trois meilleurs employés fassent connaissance! De retour auprès de Rozen et John, Cesar prononce enfin « John, Rozen.. Je vous présente Echo-Alice... Elle s’occupe des accords administratifs entre différents pays résidés par nos pairs... Echo-Alice, voici John, mon avocat... Et Rozen, ma secrétaire »
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Sujet: Re: ▲ SCENARIO N° 2 - groupe 3 Dim 2 Sep - 17:00
UN, DEUX, TROIS... Le rideau se lève et le spectacle continue.
Cela faisait des mois que l’événement se préparait dans la pénombre du château de la famille royale. Chaque personne avait son rôle à jouer, chaque vampire noble, chaque esclave et incubes répétaient son rôle depuis que l’annonce avait été faite d’un bal en l’honneur du roi Roumain. Echo-Alice n’échappait pas à cette règle, et elle était sensible à l’euphorie ambiante. En dix ans elle avait appris à prendre goût à ce genre d’événement qu’elle évitait auparavant. Mais en tant que diplomate auprès de l’empereur, elle ne pouvait pas faire autrement que de se fondre dans la foule et parler à tous les vampires qu’elle n’avait pas encore l’honneur de connaître. Ils étaient peu nombreux en réalité, et, depuis des semaines elle avait des collègues et des esclaves qui travaillaient chaque jour pour trouver les informations qui pourraient lui être utiles. Elle devait absolument connaître tous les vampires qui viendront à cette soirée, invités par l’Empereur, pour pouvoir le mettre en garde, ou pour prévenir son suzerain de toutes anomalies. Elle avait déjà eu la chance de pouvoir aller sur les terres de cet invité de marque, en Roumanie, mais n’en gardait pas un souvenir glorieux, en outre elle n’y était pas restée bien longtemps bien qu’elle soit incollable sur la culture, les lois et l’histoire de ce pays. De même elle parlait couramment le roumain et pouvait se targuer d’être une excellente interprète. Ce qui n’avait rien d’extraordinaire quand on savait qu’elle avait appris une cinquantaine de langues en arrivant au château. Elle avait cependant entendu beaucoup de rumeurs sur le compte de la famille royale Roumaine, ce qui n’était pas fait pour la rassurer. Elle ne trouvait pas que cette visite avait quelque chose de pacifiste, elle se trouvait sur ses gardes, et ce depuis le début. Mais elle avait un travail, et celui-ci n’était pas de pousser César à faire la guerre contre les autres peuplades vampiriques du monde. Bien au contraire. Elle avait la chance d’avoir des contacts de vampires diplomates – ou non – dans le monde entier, et devait faire en sorte de préserver de bonnes relations entre eux et les Brigestone. Elle prenait à cœur cet emploi, et était vite devenue une conseillère douée, et une négociatrice de talent. Elle en savait sans doute plus sur les lois étrangères, l’histoires et les cultures de tous les peuples du monde que la majorité des vampires présents au château.
— Alice, vous devriez vous préparer. La voix de Sérille la fit sortir de ses dossiers. Elle revoyait une dernière fois chaque dossier composé sur les différents invités qui seront reçus. — Oh Grande Déesse! Quelle heure est-il ? Elle leva le regard sur la grande pendule qui se trouvait dans ses appartements et ne fut pas moins rapide pour se délester des quelques habits qu’elle portait pour aller sous une douche bien chaude le temps que Sérille – aidée par une autre esclave dont le nom avait échappé à Echo-Alice – préparait sa tenue pour la soirée. En sortant de sa douche, elle dévoilait déjà une chevelure d’une blond brillant. Elle releva ses cheveux en d’adorables petites boucles qui lui chatouillèrent le cou, et égailla son regard avec un maquillage clair. Souriante elle rejoint ses esclaves. — Vous resterez ici pour la soirée, je veux que vous continuiez à chercher des renseignements sur nos invités et je n’aurai que faire de vous à mes côtés. Quant à vous Sérille, peut être viendra-t-on vous demandez de venir nous faire profiter de votre musique, alors ne vous séparez pas de votre violon. Annonça la belle vampire alors qu’elle remettait de magnifiques dessous affriolants et tentateurs. Aussi étonnant que cela puisse paraître elle avait pris l’habitude de vouvoyer Sérille, la seule de ses quatre esclaves à avoir le droit à cet honneur. La raison en était que la belle vampire était très respectueuse du talent de la jeune humaine, et c’était bien pour ce talent qu’elle avait survécu deux ans à ses côtés. Chance que les autres n’auront pas. Mais Sérille était particulière et Echo-Alice faisait tout pour la rendre indispensable à la couronne. Peut être qu’un jour elle décidera que ce talent mérite de vivre une éternité… Mais elle n’en était pas encore arrivée là, et pour le moment elle faisait juste preuve d’un grand respect pour la belle violoniste. Peut être trop de respect. Qu’importe. Pour l’heure elle avait opté pour une belle robe rose, que Esfir lui avait conseillé pour l’occasion. Elle fut aidé de ses esclaves pour la revêtir, la fermer, et ce fut encore une fois Sérille qui l’aida à choisir la paire de talon idéal pour l’accompagner. Elle regarda l’heure. Le bal allait commencer sans elle, elle aura sans doute cinq petites minutes de retard, et elle espérait que César ne lui en tienne pas rigueur. Il devait sans doute savoir qu’elle était du genre à travailler jusqu’à la dernière minute pour barrer à tous les imprévus.
Elle sortie de ses appartements, et se dirigea vers la salle de réception. Elle sentit les centaines d’odeurs différentes s’entremêlaient à mesure qu’elle s’avançait. Il y en avait beaucoup trop pour qu’elle fut capable de les différencier. Cependant, de loin, elle put reconnaître la silhouette de Seth et d’Esfir. Elle sourit, mais ne se dirigea pas vers eux. Ce soir, elle avait pour mission de rester près de son suzerain. C’était donc la carrure imposante et l’élégance de son Empereur qu’elle cherchait du regard. César était sans conteste un des hommes les plus beaux du château, mais sans nul doute n’était-il pas le plus fidèle – sinon sa fiancée n’aurait pas était si méfiante. Mais ce n’était sans doute pas le moment de penser à cette affaire-ci, qui ne concernait qu’un cercle restreint de vampires. La jeune négociatrice s’avança jusqu’à la salle, de fait, qui avait été ornée avec goût et délicatesse. Des couleurs qui lui arrachèrent un sourire tant elle était habituée à cette somptuosité. Elle reconnaissait la marque de la famille royale qu’elle servait et aimait depuis bientôt un siècle. Elle n’arrivait pas encore à se rendre compte qu’elle fêterait bientôt sa centième année passée entre les murs de ce château. Les choses avaient bien changé depuis qu’elle était arrivée en ces lieux. Elle regardait les vampires autour d’elle et en reconnu la majorité. Tous, en réalité, certains parce qu’elle les connaissait, d’autres parce qu’elle possédait un dossier sur eux. Elle possédait un dossier sur chaque vampire de ce palais. Sauf John. Aussi étonnant que cela puisse paraître. En réalité, quelques vampires passaient à travers les mailles de son filet. C’est César qui – en l’accostant – la fit sortir de ses pensées. « Echo-Alice! » Dit-il en l’accostant avec un sourire radieux. Elle l’accueillit de même — Mon cher Empereur, c’est une fête somptueuse que vous nous offrez ce soir. Encore une fois. Dit-elle en le saluant. « Viens, j’ai deux individus à te présenter.. » Elle le suivit dans faire plus de manière. — Avec plaisir. Elle aimait à garder des manières de faire respectueuses et solennelles avec lui. Après tout, il n’y avait pas de doute que si lui et sa famille ne l’eussent pas recueilli, elle serait morte à l’heure qu’il est. En souriant elle l’accompagna jusqu’au font de la salle où ils furent en compagnie de deux autres vampires. « John, Rozen.. Je vous présente Echo-Alice... Elle s’occupe des accords administratifs entre différents pays résidés par nos pairs... Echo-Alice, voici John, mon avocat... Et Rozen, ma secrétaire » Rozen, secrétaire de notre souverain. Une vampire dont la beauté feraient rougir les anges à n’en pas douté. Elle plu presque immédiatement à Echo qui la saluant en lui glissant un regard charmé. John, avocat auprès de la famille royale. Omettant de dire qu’ils se connaissaient déjà Echo salua également ce dernier en le regardant droit dans les yeux. Que le jeu commence. — C’est une joie et un honneur de faire enfin votre connaissance. Je m’étonne que cela n’est pu se faire plus tôt ~ dit-elle pour conclure les présentations, en posant un regard insistant sur John. Elle se tourna ensuite vers César. — Je crains de ne pas avoir encore vu notre invité. Se ferait-il désirer ? Demanda-t-elle en observant ce qu’il se passait autour. Les vampires entraient petit à petit dans la pièce, et une musique charmante se faisait entendre avec plus de force dans la salle. Certains invités commençaient déjà à se presser sur la piste de danse prévue à cet effet. Un serveur passa près d’eux et Echo prit un verre de sang sur son plateau encore plein. Elle en but une gorgée. — C’est une robe fantastique que vous portez Rozen ~ Il faudra de faire parvenir l’adresse de votre couturier ! S’exclama la jeune Echo-Alice, pour lancer la conversation, et surtout parce que c’était sincère.
<< Vous êtes venus seuls, mon cher ami? >> Je ne pris pas le temps de répondre à mon empereur et j'espérais qu'il ne serait pas vexé de mon silence. Malheureusement j'étais seul en effet. Aucune compagnie pour le moment. Et pour le reste de la soirée très certainement. Ensuite vint Rozen, la secrétaire de Cesar. Sa tenue lui allait à ravir et je ne manqua pas de le lui faire remarquer. << Mon amie vous allez faire des envieuses. >> Loin de moi l'idée de lui faire du charme, mais plutôt d'être galant et sincère. Cesar partit accueillir quelqu'un à l'entrée, je n'avais pas eu la chance de l’apercevoir encore. Mais alors qu'il revenait vers nous tout sourire je pu enfin voir l'invitée en question. Echo-Alice. Et même si la voir ici me chamboulait toujours autant, je ne laissa rien paraître. Elle aurait été bien trop heureuse. Si il y avait bien un endroit dont je n'aurais jamais pensé la retrouver un jour c'était sur cette île. Avais-je espéré vainement qu'elle refasse sa vie ? Pauvre idiot, comme si après tout ce que nous avions vécu elle en était capable. Cela faisait quelques semaines qu'au détour d'un couloir nous étions tombé l'un sur l'autre. J'avais d'abord cru à une vision divine, comme si elle n'avait jamais existé avant de me rendre à l'évidence. Celle que j'avais abandonné des années auparavant était bel et bien sur HeartKiller. Le choc passé et surtout une belle dispute après, nous avions convenu de nous retrouver au bal pour, si elle le désirait encore, une danse. Je la salua comme le protocole le voulait. Ainsi elle jouait la comédie et faisait comme si elle ne me connaissait pas. Je sentais que la soirée n'allait pas être de tout repos. Mais cela ne faisait que commencer alors que l'invité le plus attendu de la soirée fit son apparition. Le roi Aleck, son épouse Erin ainsi que toute leur cour. On pouvait dire qu'ils ne passaient pas inaperçu !
Un serveur passa et je l'arrêta pour lui prendre un verre de sang. Même si j'appréciais réellement mon empereur, je n'étais guère enchanté d'être ici ce soir. Trop de monde, trop de bruit. D'un geste amical je salua Esfir ainsi que Seth. Le chevalier noir ne semblait pas enchantée non plus. De ce que je savais sur lui, il aimait le silence et restait le plus loin possible des ragots de la cour. Voila un homme sage et plein de bonne réflexion. Je termina mon verre en balayant du regard la foule présente. Des bribes de conversation venaient à mon oreilles, le sujet était toujours le même. Les Moldavan. Reportant mon attention sur les 3 personnes présentes j'ajouta avec un sourire. << Il semblerait qu'un seul et unique nom soit sur toutes les lèvres ce soir. >> Et c'était tellement peu dire ! A ce moment là le roi Aleck ainsi que son épouse se dirigea vers nous, sûrement pour saluer l'empereur. Cette attention me fit sourire car Cesar et Aleck ne s'entendaient pas. J'étais au courant des querelles et surtout de la trahison des Moldavan envers les Bridgestone. Je ne manquerais pas de faire remarquer à Cesar ses talents d'acteur.
Toutes les occasions étaient bonnes pour lui envoyer des piques, gentiment bien-sûr. Rozen, Echo et moi-même n'eurent droit qu'a un signe discret de la part de notre invité Roumain. Ce n'était mieux que rien et il fallait s'en contenter. Quand le roi fut partit je me tourna vers Echo après avoir posé mon verre vide. Une musique douce venait de résonner dans l'immense salle de réception et, sauf erreur de ma part, Lily m'avait promis une danse. Je comptais bien le lui rappeler sans faute. Et puis elle avait toujours aimé danser. Et j'espérais que les siècles n'avaient pas fanés cette passion. << Ma chère, vous êtes sincèrement ravissante. Me feriez-vous l'honneur de m'accorder une danse ? >> Malheureusement je ne pouvais lui rappeler notre promesse devant tout le monde. Si j'en jugeais par son indifférence de ce soir, personne n'était au courant que nous nous étions connus bien avant d'arriver sur l'île. Mais ce jeu pouvait se révéler amusant tout au long de la soirée. J'espérais malgré tout, qu'elle n'allait pas me refuser cette danse. Je voulais juste quelques secondes avec elle, seul à seul. Et cet air de valse qui résonnait dans la salle me semblait être mon meilleur atout.