HANNA-LUCILLE CLYDE EVERDEEN feat. kaya scodelario
Ils se sont rencontrés dès l’arrivée de Juan au Canada, où ils sont tombés dans la même classe. Le courant est tout de suite passé entre les deux enfants, ils se sont très bien entendus et Hanna n’a pas tardé à inviter Juan au ranch familial. Deux ans plus tard la petite a perdu sa mère, ce qui l’a irrévocablement changé. Juan a assisté à la lente descente aux enfers de son amie sans vraiment réagir, il se disait dans son âme d’enfant que ce n’était qu’une passade. Puis ils ont grandi, Hanna est tombée dans la drogue, l’alcool, la débauche… Ce qui n’a pas empêché leur rapprochement pour autant : ils étaient désormais les meilleurs amis du Monde. Seulement voilà, Hanna s’autodétruisait et Juan ne pouvait pas supporter ça… Il fut toujours là du mieux qu’il le put pour elle, comprenant notamment la haine qu’elle nourrissait à son paternel parce qu’il entretenait le même genre de relations avec son propre père (néanmoins il ne l’encouragea jamais dans cette voie, considérant cela comme du gâchis). Il était également la personne qui l’apaisait, sa bonne conscience, celui qui la tempérait lorsqu’elle souhaitait aller défigurer quelqu’un. Il était sa moitié, son double, son cœur, sa raison de vivre… et c’était réciproque. Juan, c’était le meilleur ami parfait, celui qui couvrait toujours ses conneries, venait la chercher en garde à vue quand son père ne le faisait pas, l’emmenait en vacances dans son pays natal, lui faisait des gros câlins pour calmer ses gros chagrins, avait toujours une porte ouverte pour elle et le mot pour la faire rire, l’attendait à la sortie des cours, l’accompagnait aux bals pour éviter leurs lèches-bottes respectifs, ne la laissait jamais tomber, passait sa vie à veiller sur elle, même jusque tard dans la nuit, même lorsqu’elle l’appelait à quatre heures du matin parce qu’elle avait fait un sale rêve, celui qui lui laissait toujours une petite place dans son lit quand ça n’allait pas et à qui elle disait étant petite qu’ils finiraient par se marier parce qu’il était le seul garçon gentil sur cette planète, celui qui calmait les ardeurs avec son père, qui finissait en colle parce qu’il avait frappé son ex petit-ami qui lui avait manqué de respect, qui aurait donné sa vie pour elle… elle aussi a été là pour lui, mais il avait moins besoin d’elle, il était moins fragile, ou plus apte à affronter la vie, elle ne savait pas… En tout cas Juan était comme un modèle pour elle, une âme sœur, un héro, un vrai. Elle l’admirait, elle l’aimait, elle l’aimait… Un peu trop sans doute. En effet, Hanna était, et est toujours d’ailleurs, amoureuse de Juan. Mais elle ne lui a jamais dit, de peur de se faire rejeter et de perdre leur amitié… Or elle ne pouvait dignement pas le perdre, c’est un peu tout ce qu’elle avait…

Juan l’a toujours soutenu. Il ne lui a pas dit, mais s’il l’a encouragée à rejoindre cette académie équestre au Brésil, c’est parce que lui-même comptait retourner vivre là-bas, chez sa tante maternelle, ne supportant plus ses parents. Il n’aurait pas supporté vivre sans elle ; au fur et à mesure des années, il s’est habitué à sa présence au point d’en devenir dépendant, d’ailleurs il avait même fini par quasiment emménager au ranch, dans la chambre voisine de celle de la jeune femme. Le dernier véritable échange qu’il a eu avec la demoiselle fut cependant sec : ils se brouillèrent puisque Clyde décida de péter une crise de jalousie sur la récente copine de Juan, ce qu’il ne comprit pas (ou plutôt ne voulut pas comprendre). Il l’accompagna le lendemain à l’aéroport comme si de rien n’était, ce fut tout juste s’ils échangèrent quelques mots d’au revoir.

Après le crash de l’avion qu’avait emprunté Hanna, les réactions ont été nombreuses. Du fait qu’on a jamais retrouvé de survivants, la jeune femme a été en toute logique considérée comme morte. Elle ignore qu’une tombe vide lui est désormais dédiée dans son petit bled,au même titre qu'elle ignore que celle-ci est constamment fleurie. Elle ne sait pas non plus qu’une marche blanche a été organisée en son honneur, et pour tout dire, elle ne s’en douterait pas le moins du monde.
Elle pensait qu’elle était mal-aimée par tous, détestée. Rejetée par son premier amour, le ténébreux palefrenier Ethan. Abandonnée par un père insensible. Insultée par tous les élèves de son lycée. S’éloignant même de sa meilleure amie. Tombant amoureuse de son meilleur ami, supposé être son frère de cœur. S’engueulant avec lui avant même de le quitter.
Et pourtant, elle a eu droit à bon nombres d’hommages, et la plupart viennent de Juan lui-même. Quelques mois auparavant seulement, il avait réussi à tirer la jeune femme de la drogue. Elle avait obtenu haut la main son diplôme de fin d’année. Elle venait d’être repérée par une prestigieuse académie équestre. Il ne cessait de répéter que cette fille était une fille bien, juste un peu déboussolée. Et les gens avaient fini par le croire, par marcher dans cette combine. Réhabiliter la mémoire de sa meilleure amie avait été le meilleur moyen qu’il avait trouvé pour en faire le deuil.

Malgré tout, il en avait été brisé. Torturé en se remémorant les derniers mots qu’il lui avait jeté à la figure, sous le coup de la colère. Il avait quitté sa copine, pour le coup. Dommage, elle était bien celle-là. Dans d’autres circonstances, ils auraient pu rester longtemps ensembles.
Il avait tenu le coup quelques mois. La journée, au lycée, il affichait un sourire ultra-brite relativement convaincant. En soirée, il allait fleurir la tombe d’Hanna, non sans lui glisser quelques mots. Le soir, il pleurait comme un gamin dans ses oreillers. Elle lui manquait. Plus que tout au Monde. Il avait l’impression d’avoir perdu une partie de lui-même en la perdant.
Quelques fois, la nuit, elle lui apparaissait. Ou alors il la voyait, en journée, lorsqu’il imaginait les réactions qu’elle aurait pu avoir dans ces cas-là. Il entendait parfois sa voix moqueuse aux accents ironiques, lorsqu’il commettait une gaffe. Elle lui manquait toute la journée, surtout lorsqu’il se rendait au self et qu’elle ne l’attendait pas depuis belle lurette, un plateau quasiment vide, adossée à un mur à le fixer avec son petit sourire ravageur et sa mimique angélique… Elle était toujours la première, séchant souvent sa dernière heure de cours juste pour cela. Pour ne pas le manquer. Il n’arrivait même pas à l’engueuler dans ces cas-là.

Bref, il avait tenu le coup un petit moment. Puis la situation avec ses parents s’était une nouvelle fois dégradée, et son incapacité à travailler à nouveau correctement avait fait chuter ses notes. Plonger, même. Il avait alors abandonné son rêve de devenir médecin, avait arrêté les cours, avait tout arrêté. Il avait passé sa vie à glandouiller et à faire la fête pendant plus d’une semaine. Boire, boire jusqu’à plus soif, jusqu’à s’immuniser totalement.
Ses parents n’avaient pas supporté. Ils l’avaient flanqué à la porte. Il aurait pu retourner au ranch, mais il ne s’y sentait pas à son aise, toujours dans le souvenir d’Hanna. Alors il a tout plaqué. Il a pris le premier avion en partance pour le Brésil, dans l’espoir de retourner vivre chez sa chère tante maternelle. Sauf que tout ne s’est pas franchement passé comme prévu, l’avion s’est crashé également (à croire que cette ligne n’est pas franchement sûre) et il a atterri sur l’île.

Clyde quant à elle a fait son deuil de façon bien différente ; persuadée qu’elle ne reverrait plus jamais son Juan elle a préféré tourner la page, ou plutôt faire semblant. Elle a replongé dans la drogue et les fêtes intensives, a recommencé à devenir cette gamine paumée fonçant droit dans le mur. Elle a d’ores et déjà tissé quelques liens avec d’autres habitants de l’île, allant même jusqu’à se trouver un copain (bien qu’il n’y ait rien de très sérieux entre eux, tous deux vont voir ailleurs et ont pertinemment conscience des incartades de l’autre sans pour autant s’en effaroucher : c’est un bon deal selon eux), bien qu’elle soit loin d’être amoureuse de lui. Elle n’a jamais oublié son Juan mais a abandonné tout espoir de le revoir un jour.

Le fait de se retrouver tous deux sur l’île va chambouler pas mal de choses pour les deux personnages, d’autant plus si Juan devient un esclave, Clyde refusant en effet toute forme d’esclavage, préférant mourir plutôt que de se soumettre.
De plus, étant donné que Clyde ne pensait plus jamais revoir son meilleur ami et est retombée dans ses travers, et que Juan pensait sa meilleure amie morte, leurs retrouvailles vont très fortes en émotions. Leur relation sera sûrement très tendue en premier lieu, ils ne savent plus où ils en sont, ayant tous deux changé après la "disparition" d’Hanna, mais elle sera très rapidement développée par la suite… Inutile donc de préciser que Juan est un personnage majeur pour l’évolution de Clyde.

JOHN CONSTANTINE feat. keanu reeves
Peu après son arrivée sur l'île, Juan a été confronté à ses premiers vampires. Il n'aura d'ailleurs fallu guère de temps pour que sa résistance s'achève, puisqu'il finit rapidement par devenir l'esclave de John. Si au début, le jeune homme prenait très mal sa condition d'esclave, il s'en accomode désormais. Il a appris à obéir à son maître, qui en échange le récompense par une conduite presque amicale et cordiale. Il est conscient de la chance qu'il bénéficie d'être tombé sur un maître aussi ouvert d'esprit et en profite donc au maximum, bien que sa liberté lui manque régulièrement.

NOM & PRENOM feat. nom de la célébrité
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