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 Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)

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Anastasia K. Blackstones
I'm a slave for you
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Anastasia K. Blackstones

✤ LETTRES A LA POSTE : 1271
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 03/09/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Chez mon maitre, César
✤ EMPLOI/LOISIRS : Strip teaseuse / escort girl aux Plaisirs Coupables
✤ HUMEUR : Enjouée

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MessageSujet: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyMer 20 Fév - 21:50

ZEPHASTASIA
L
’amour, vous savez, le vrai avec un grand « A » met du temps à venir, énormément de temps. Un jour, on croit qu’il est là pour de bon, que c’est lui, ça y est le bonheur est enfin pour nous, enfin … mais en réalité c’est le malheur, la tristesse qui s’est mis un masque pour nous leurrer bien comme il faut. Alors on tombe amoureuse, comme des idiots, on s’accroche, mais finalement cela n’est rien. La douleur est fulgurante, frappante, insupportable. On s’est trompé, on est tombé et ça nous fait mal, un mal de chien oui. On pensait qu’il était là, sincère, mais ce n’était qu’un stratagème pour nous ruiner encore un peu plus. J’ai connu ça, l’amour – pas le véritable malheureusement, car celui là est sincère, réciproque, incorruptible … celui que j’ai vécu était tout le contraire. C’était l’amour à sens unique en réalité. Le véritable Amour ne meurt jamais, de temps à autre il s’amenuise pour mieux renaître. J’avais été ruinée de l’intérieur, cet homme s’était amusé avec mes sentiments, m’avait rendu accroc pour mieux me balancer plus tard comme une vulgaire poupée de chiffon. Et depuis ce jour là je ne m’étais plus jamais attachée à aucun homme – amoureusement parlant – jusqu’à aujourd’hui. Cet homme était l’opposé de moi. Nous étions les deux pôles de la planète terre et pourtant j’étais entièrement attirée vers lui, c’était irrésistible – et je n’avais pas la moindre envie d’y résister d’ailleurs. Il était tout ce que je rêvais qu’un homme soit, en un peu plus barbare, je vous le conçois.

Enfermée dans son bureau avec lui, habillée de sang séché, je lui faisais face, dardant sur lui mon regard brulant de désir – je ne pouvais lui avouer. « Tu as peut-être raison. Nous devrions essayer de passer du temps éloigner l'un de l'autre.. Le temps que les choses se tassent. Surtout après ce qui vient d'arriver… Mais… Ce n'est pas pour tout de suite. » J’avais retenu mon souffle à partir du moment où il avait été d’accord avec moi. Mais la fin de sa phrase me soulagea… pas tout de suite … Il souhaitait donc me voir encore un peu puis d’un coup il se détourna de moi, alla vers son bureau, griffonna je ne sais quoi sur un bout de papier, puis revint vers moi en disant, d’une voix douce et éraillée : «J'ai besoin d'une bonne douche et de me reposer. Toi aussi d'ailleurs. Je vais rentrer avant que le soleil ne se lève. » je ne sus quoi répondre à part un petit : « Ah ». Alors je sentis sa main soulever la mienne, puis un bout de papier à l’intérieur de ma peau, je baissais rapidement mon regard vers ma main dont il était entrain de refermer les doigts, puis revenais sur son visage, inquisitrice, les yeux brillants : « Tu devais certainement être réservée pour la journée… Je me disais que… Nous pourrions en profiter, que tu pourrais me rejoindre chez moi. » Un sourire complètement con illumina mon visage. C’était au-delà de mes espérances, vraiment … « Il faut que j'aille voir vers le bar, je te laisse retourner dans les loges. A cette heure il ne doit plus y avoir de fille, tu n'auras pas à donner d'explication sur l'état de tes vêtements. » Il ne me lâcha pas la main, ne desserra pas sa prise, comme s’il souhaitait réellement me faire passer un message. Nous sortîmes tous les deux du bureau, et après avoir fermé la porte à clé, il m’embrassa sur le front. Un baiser long, doux, délicieux, prometteur même. Que se passait-il ? Avait-il eu une révélation ? Avait-il compris que je m’accrochais à lui comme à une bouée ? Que j’avais peur d’être rejetée encore et encore ? Que je ne désirais que lui ? Je n’étais pas sûre et certaine qu’il ait compris ces dernières espérances, mais au moins quelque chose avait fait tilt dans sa tête, j’aurai aimé savoir de quoi il s’agissait, mais pour l’instant je ne pouvais pas en demander trop. Il me salua d’un « à toute à l’heure, J’ESPERE… » ! Il espérait … Il espérait que … j’ouvris ma main et défroissais le petit bout de papier avant d’y lire une adresse, un numéro de maison … son adresse, son numéro de maison. Il espérait que je le rejoigne CHEZ LUI. Un sourire idiot s’afficha sur mon visage et me suivit jusque dans les loges – où je fus seule.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, j’avais pris mon sac de sport dans lequel j’avais toujours une serviette de bain, du maquillage, quelques affaires de rechanges – quand je pensais à ces derniers – et mes tenues de danse que je n’aimais pas laisser au club, des tenues auxquelles je tenais particulièrement. Je me retrouvais donc à présent dans une petite ruelle mal éclairée, coincée entre les murs des vieilles bâtisses qui abritaient des habitations vampiriques plus sophistiquées les unes que les autres. J’avais mis une sorte de cape que j’avais toujours dans mon sac et qui me permettait de me cacher dessous. Il fallait dire que si l’on me trouvait en ville dans cette tenue, cela ferait désordre et les gens ne manqueraient pas de se demander ce que je fichais là. Alors ils en feraient rapport à César et tout serait terminé – notamment ma petite vie d’humaine. Je trépignais d’impatience devant la porte, hésitant quelques secondes … avant de taper doucement – mais assez fortement – sur la porte en bois massif, cloutée, majestueuse. J’attendis quelques secondes, et eu le temps de réfléchir, de penser à l’intérieur de l’appartement. Comment Zéphyr vivait-il ? Plus moderne ou alors ancré dans le temps ? J’allais découvrir une assez grande partie de lui, j’entrais dans son intimité. Ses danseuses étaient-elles déjà venues chez lui ? Etaient-elles déjà entrées dans sa vie à ce point là ? Car ce n’était pas anodin d’aller chez son patron – vampire qui plus est.
Je me posais mille et une questions, notamment « comment cela va se dérouler ? » « Vais-je donc passer la journée ici ? » … après tout, il avait raison, Stan Ibrahimovski m’avait « réservée » pour deux jours entiers, en clair durant deux jours – nuit et jours – je devais êtres à ses services, n’écouter que lui, n’être là que pour lui, obéir à ses moindres directives et faire ce qu’il voulait que je fasse … même ce que je ne souhaitais pas. Zéphyr m’avait libérée en quelque sorte, il était mon sauveur, oui ! Je voulais qu’il le soit pour l’éternité … Une question subsistait toute fois : me garderait-il pour les deux jours ? Et si oui, que ferions-nous ?!

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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
Zéphyr E. Romanov

✤ LETTRES A LA POSTE : 1421
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 15/10/2012
✤ AGE : 33
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✤ EMPLOI/LOISIRS : Gérant du club aux Plaisirs Coupables
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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyJeu 21 Fév - 19:22



A nastasia & Z éphyr
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"Maybe I could stay, one more little day?"

anastasia
ZEPHASTASIA
E
tait-ce une fausse adresse qu’il m’avait donné, histoire de me faire marner encore un peu plus, me faire comprendre qu’il ne souhaitait réellement pas me voir ou alors il tardait à venir m’ouvrir cette fichue porte. Peut-être avait-il changé d’avis finalement et attendait sagement que je parte … après, qui pouvait bien savoir mis à part lui. Un petit vent frais se leva, la rosée avait commencé à tomber et je sentais les gouttes d’eau se former sur ma cape et les parties de mon corps dénudées. Les frissons se propagèrent sur mon corps et je me mis à grelotter comme un petit glaçon, si ça continuait j’allais mourir de froid sur son palier. Et alors que j’allais me détourner pour partir, retourner dans ma prison de luxe – où je n’avais pas du tout de privilèges, détrompez-vous – et aller me faire fracasser le crâne. Surtout que César ne manquerait pas de me demander où était Stan, pourquoi je ne me trouvais pas avec lui … et tout un tas d’autres questions. Finalement il serait préférable que je me fasse oublier pendant deux jours – période pour laquelle Stan Ibrahimovski m’avait « réservée » - oui oui, comme on réserve une chambre, une table au restaurant … j’avais été « réservée », quand je vous dis que je n’étais qu’un objet …

Soudain la porte s’ouvrit sur une tête, un visage qui commençait sérieusement à m’être familier – et j’en étais très heureuse. Zéphyr ouvrit la porte en grand, dévoilant son corps à demi nu, simplement vêtu d’un boxer, il ressemblait à un dieu descendu du paradis pour venir m’accueillir et me faire baver de désir. J’eu grand mal à avaler ma salive – ce qui provoqua un bruit de gorge. Mon cœur s’affola, ratant quelques battements, je savais pertinemment que Zéphyr entendait parfaitement mon organe battre si fort dans ma poitrine, et cela fit encore redoubler les battements et le stress. « Désolé pour l'accueil… Mais j'étais sur le point d'aller dormir. Donne-moi ta… euh… Cape, je vais l'accrocher. » Oh j’arrivais mal alors ?! Mais il n’en fit pas cas et me retira ma cape avant de l’accrocher à un pater dans l’entrée. Je me retrouvais une nouvelle fois en petite tenue de danse, couverte de sang car je n’avais pas eu le temps de prendre une douche au club de peur que Logan m’oublie à l’intérieur du bâtiment. Son rire tinta à mes oreilles et je ne pu m’empêcher de sourire également. « Viens, entre. » Il se tourna et avança, histoire de me « montrer le chemin ». Oh non il n’aurait jamais dû faire ça … j’aimais les hommes et plus particulièrement les beaux hommes, mais celui-ci était bien plus que beau. Il ne ressemblait à aucun autre. Magnifique, majestueux et terriblement attirant. La luxure était sans doute mon plus gros péché mais je ne pouvais lutter contre. Et Zéphyr Romanov me faisait un effet tel que je n’avais jamais connu de ma petite vie. Je refermais la porte vers moi, et le suivais, fixant son fessier des plus parfait et son dos musclé qui me faisait complètement rêver et sur lequel j’imaginais parfaitement de grandes griffures lui zébrer le dos – des traces faites par mes soins bien sur. Il fallait que je me gifle mentalement pour revenir à la réalité.

Nous arrivâmes dans un grand salon immensément grand – deux fois plus grandes que la chambre que je partageais avec les autres esclaves. Dans les tons sombres, principalement noir, gris, parfois un peu blanc. C’était moderne, design et exactement comme j’imaginais l’intérieur de l’appartement du beau mâle. Dans la même pièce se trouvait une immense cuisine américaine, donnant sur le salon. Une cuisine magnifique dont j’avais un jour rêvé, avant de m’échouer sur cette île et de devenir le larbin d’un empereur mégalomane et complètement barjot. Mes yeux brillaient de milles feux, mais je ne pouvais rien faire, l’habitation du russe était juste à couper le souffle, c’était bien plus beau qu’au palais – du moins c’était plus dans mes gouts. « Assied-toi. Tu veux boire quelque chose? Désolé, en réalité je n'ai rien d'autre que de l'eau ou des alcools forts. » Le canapé semblait neuf, ne pas avoir servi une seule fois. Mes yeux firent la navette entre ma tenue, et le cuir clean du canapé. Je souris timidement et restais debout. « Oh de l’eau ira bien pour l’instant, merci… je crois que si je bois quelque chose de fort maintenant, ça risque de ne pas passer. » Il s’en alla et j’en profitais pour m’asseoir à terre, sur une parcelle du sol où il n’y avait pas de tapis hors de prix. Je me mis à jouer avec l’une des franges du tapis tout en scrutant chaque détail de la pièce. Magnifique. Alors que j’étais plongée dans mes pensées, dans mes rêves, Zéphyr revint – toujours vêtu de son boxer qui lui collait à la peau … et posa devant moi, sur la table basse, un plateau où se trouvait un sandwich que le club vendait – pour les humains qui se pointaient là bas – ainsi qu’un verre d’eau. C’était forcément pour moi puisque les vampires ne se nourrissaient pas de « nourriture humaine », comme ils appelaient ça. Je levais les yeux vers lui, ne sachant quoi dire réellement. Il le fit à ma place : « Tiens, de l'eau… Et hum… J'ai emporté ça pour toi, je ne savais pas si tu aurais le temps de manger quelque chose avant de venir. Je n'ai rien à manger ici, ce n'est pas du grand luxe, mais toujours mieux que rien. » Je me mordis la lèvre : délicate attention de la part de Monsieur Romanov. Cet homme était l’un des plus grands lunatiques que je connaisse, aussi sexy soit-il, il avait de quoi me faire tourner la tête. Un coup il me faisait comprendre qu’il ne valait mieux pas que je vienne l’importuner avec mes histoires et le temps d’après il m’invitait chez lui et me prenait même à manger … J’étais perdue pour tout vous dire. Je ne savais plus si je devais lui sauter dans les bras ou partir en courant. La première option me semblait, dans tous les cas, la meilleure. « Je hmm… merci beaucoup. Il ne fallait pas … » Ok, oui, je mentais sur la dernière phrase. C’était merveilleux qu’il ait pensé à moi. Il faut savoir que je suis un ventre sur patte, que j’ai beaucoup d’appétit et qu’il faut me nourrir si vous ne voulez pas que je fasse la pire crise du monde – ce que César ne faisait pas d’ailleurs entre nous. Alors le fait que Zéphyr pense à moi c’était juste … incroyable. De plus ayant perdu énormément de sang, j’avais grandement besoin d’en refaire et pour cela il fallait que je me nourrisse et vite. D’ailleurs en voyant ce repas, mon ventre gargouilla et fit un bruit des plus affreux et des plus gênants. Je me frappais rapidement l’estomac avant de me jeter littéralement sur le sandwich. J’arrachais l’emballage avant de me jeter comme une charogne, tous crocs dehors, sur le bout de pain.

Cinq petites minutes plus tard j’avais engloutit le sandwich, pratiquement repus. « Merci beaucoup patr… Monsieur Romanov… » Oui, j’étais chez lui, mais je restais tout de même l’une des ses employées et lui mon boss. Fichu boulot. Je bus d’une traite mon verre avant de le reposer avec fracas sur la table : « Oups … et euhm… excusez moi de me présenter dans cette tenue… mais je n’ai pas eu le temps de me laver au club, Logan semblait sur le point de partir et je n’avais pas envie de rester enfermer dans le bâtiment tout la sainte journée… » J’espère qu’il comprenait le message. Je ne voulais pas abuser, mais je pensais fortement qu’une douche serait la bienvenue, surtout que je me sentais pouilleuse jusqu’aux bouts des ongles, ce que je détestais … surtout en présence de celui qui me faisait palpiter l’organe. Il fallait bien comprendre que j’étais une femme qui adorait prendre soin d’elle … et être poisseuse sous les yeux de Zéphyr me rendait dingue, surtout que lui, à contrario de moi, sentait merveilleusement bon et était en petite tenue …

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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyLun 25 Fév - 12:54


A nastasia & Z éphyr
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"Maybe I could stay, one more little day?"

anastasia
ZEPHASTASIA
S
’il y avait bien une chose que je haïssais par-dessus tout c’était le fait d’être sale. Pas le genre de saleté comme la poussière ou le cambouis ou tout ces genre de choses - il m’arrivait d’être pleine de cambouis lorsque je réparais ma bécane, lorsque j’étais encore dans le monde « réel ». Non moi je parle de la saleté du genre transpiration, sueur dû à la peur, le sang, la boue, collante à cause de quelque chose renversé sur moi … Bref ce genre de saleté là. Et en ce moment même, face à un vampire noble, j’étais bel et bien dans cette condition. Je sentais horriblement mauvais - enfin le sang séché quoi, et sincèrement l’odeur du fer ce n’était pas particulièrement mon fumet favori voyez vous, ça me tirait au cœur plus qu’autre chose. Si vous voulez, lorsqu’on est danseuse - voire même strip teaseuse - nous sommes tenues d’être irréprochable sur le plan hygiénique - ce qui n’était pas du tout un problème pour moi qu’on se le dise. Je suis le genre de fille qui se lave deux fois par jours, voire trois s’il le faut. Alors vous pensez bien que le fait de me retrouver collante, affreusement dégueulasse devant mon patron qui plus est, m’agacait au plus haut point.

Après avoir sous entendu ma demande qu’il accepta, il se dirigea vers moi et me tendis sa main - propre, longue, forte, parfaite - afin de m’aider à me relever tout en me disant : « – Aucun problème. Je sais comme il est. Viens par là. » J’hésitais quelques secondes avant de lui prendre la main et de me relever avec difficultés. Je manquais cruellement de force, il fallait l’avouer. J’avais beau vouloir jouer les fortes, les survivors je commençais à ne plus trop faire la maligne. Même si je sentais que le sandwich m’avait fait un bien fou, cela n’avait pas suffit à me rendre totalement mes forces. Je ne pus me contrôler et lorsque je fus debout, je perdis l’équilibre et tombais sur Zéphyr, la joue contre son torse musclé. Mes yeux se fermèrent et pendant quelques secondes j’appréciais le confort que m’offrait son corps avant de me relever précipitamment et de baisser les yeux au sol. « – La douche est par ici. » Je le suivis à travers un long couloir qui mena à une immense chambre, presque aussi grande que le salon. Une chambre que tout homme souhaiterait posséder. Les meubles étaient masculins, en bois laqué, sombre comme toujours. Au centre de la pièce régnait un gigantesque lit king size dans lequel on pouvait tenir à cinq minimum. Une vision me frappa soudainement, Zéphyr nu et des jeunes femmes de partout autour de lui, nues elles aussi. Je dus me contrôler pour ne pas hurler de rage et pour rappeler que ce n’était pas la réalité. Que m’arrivait-il ? Je devenais affreusement jalouse, ça en devenait même maladif carrément. Cet homme me rendait folle. Une fois que je fus entrée dans la pièce, je fis, juste en face de lit, une sorte de douche qui se fermait grâce à une porte transparente. Ainsi lorsque Zéphyr invitait une femme, il avait tout le loisir de la regarder se laver … nue ! Evidemment nue. A quoi pensais-je ? Qu’il y avait des filles assez débiles pour se laver habillée devant un homme aussi tentateur que lui ? Ah ah quelle bonne blague.
Zéphyr me sortit de mes pensées :  « - C'est ici. Ne t'en fais pas, je vais aller ranger le salon pendant que tu te prépares. » Me dit-il tout en me sortant une serviette. Je fus un peu déçue, une moue s’afficha sur mon visage, mais je la fis aussitôt disparaitre.  « Merci ! ». Il me regarda avec ses grands yeux bleu marine avant de me dire, un demi sourire accroché à ses lèvres arrogantes :  « – Si tu as besoin de quoi que ce soit tu cries. » Je ris doucement. Bien sur que j’aller crier pour l’appeler, du genre « Zéphyr à l’aaaaide, j’ai besoin de quelqu’un pour me frotter le dooos » haha évidemment voyons. De quoi aurais-je besoin ? Le vampire me donnait tout : à boire, à manger et une douche avec une serviette qui me semblait moelleuse à souhait, j’étais aux anges. Les étoiles devaient briller dans mes yeux tellement tout cela me paraissait irréel. Au palais je n’avais pas le droit à un quart de tout cela. Les douches que je prenais étaient toujours à l’eau froide - voire même congelée - et ce que nous mangions n’était pas des plus exquis. Alors à comparé, mon patron prenait plus soin de moi que mon propre maître, merveilleux !

Lorsqu’il tourna les talons, je me précipitais pour me dépouiller de mes affaires infâmes et les posais en un petit tas « propre » sur le sol, près de la douche. Et entrais dans celle-ci. Je refermais délicatement la porte en verre et commençais à faire couler l’eau. D’abord froide, je sentis rapidement la vapeur formée par l’eau chaude se former et caresser ma peau qui ne demandait que cela. Mon dieu que c’était bon. Je détachais mes cheveux avant de faire couler l’eau dessus. Je fermais les yeux, inondant mon visage, le nettoyant. Des larmes de bonheur coulèrent de mes yeux sans que je ne puisse rien y faire. Ca faisait si longtemps que je n’avais pas connu ça, c’était tout simplement fabuleux. Je pris le seul savon qui se trouvait dans la cabine de douche - un gel douche pour homme évidemment, qui sentait bon le mal et qui, je m’en rendais compte, était l’odeur de Zéphyr. Je versais un peu de liquide sur ma poitrine avant de commencer à frotter doucement. Le liquide me brula au niveau des morsures que m’avait fait Stan. Et lorsque je regardais chaque parcelle de mon corps, je me rendais donc que ce beau fil de salaud ne m’avait pas loupée. Il s’était bien défoulé sur moi, ça c’était évident. Mon cou me semblait douloureux et en me regardant dans le reflet que me renvoyait la porte en verre, ma peau était violette, les traces de doigts du polonais bien visibles. Je passais à autre chose en m’immergeant de nouveau la tête sous l’eau. Lavage de cheveux. Je n’aimais pas lorsqu’ils étaient sales et qu’ils faisaient n’importe quoi, ils étaient bien plus beaux lorsqu’ils ondulaient et j’avais envie d’être sexy pour mon patron, même si j’étais complètement éreintée .

Une bonne dizaine de minutes plus tard j’avais osé rester un peu sous l’eau chaude, sentir la chaleur me réchauffer le corps entier mais aussi le cœur, l’âme. Ca me faisait tellement du bien, j’avais l’impression d’être retournée à ma vie d’avant. Comme si tout cela n’avait été qu’un mauvais rêve - sauf Zéphyr.
Je décidais donc de sortir enfin de la douche, j’ouvris la porte et choppais rapidement la serviette. Même s’il ne faisait pas si froid dans l’appartement de Zéphyr je sentis la fraicheur m’hérisser les poils. La vapeur que j’avais formé dans la cabine de douche s’échappa de celle-ci et s’envola dans la chambre du vampire russe. Je me séchais premièrement les jambes en me penchant en avant, totalement absorbée par ma tâche, je n’entendis même pas les draps se froisser. Je fis remonter la serviette le long de mes jambes, puis ensuite mes cuisses, avant d’enrouler la serviette autour de mon buste. Ce fut seulement qu’après avoir essoré mes cheveux dans la douche et de les laisser retomber dans mon dos, que je fis Zéphyr, posé sur son lit. J’écarquillais les yeux avant de lui offrir un sourire des plus aguicheur.  « Désolée j’ai été plus longue que prévue … Merci pour la douche. Et j’ai pris vos gels douche, excusez moi. » Je vins vers lui, marchant sur la pointe des pieds pour ne pas tout mouiller :  « Vous savez, si je vous dérange je peux rentrer au palais … enfin non peut-être pas, mauvaise idée. Mais en tout cas je peux aller ailleurs. Passer la journée sur la plage, dans la jungle, enfin cela ne me dérange pas, je ne veux pas vous gêner si vous avez des choses à faire… » Je me mordis la lèvre inférieure tout en le fixant :  « Vous semblez fatigué, je ferais mieux de vous laisser vous reposer… » Devais-Je me détournais et quitter sa chambre ou pouvais-je rester encore un peu avec lui ? Je n'étais pas du genre à aimer déranger, alors ... je tournais la tête vers le couloir, vers le salon, vers la porte d'entrée, hésitante. N'attendant plus que la sentence de Zéphyr.

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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyMar 26 Fév - 12:05



A nastasia & Z éphyr
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"Maybe I could stay, one more little day?"

anastasia



Une bonne dizaine de minutes, sagement allongé sur mon grand lit, à la contempler, ou du moins ce que la vitre me laissait entrevoir. Lorsqu'Anastasia remarqua enfin ma présence, une légère frayeur parcourut son visage. Le petit linge attaché autour de son corps, elle courut dans ma direction, en sautillant. Une démarche de petite fille excitée mais néanmoins pleine de grâce. Je m'attendais à ce qu'elle se jette sur le lit, que ses cheveux m'éclaboussent le visage. Je la voyais déjà sauter à genou au milieu des coussins, comme ses pas enfantins me l'avaient laissé présager. Elle n'en fit rien. Déception. Je me faisais déjà un plaisir de m'imaginer l'enlacer, sa chevelure laissant échapper les gouttes d'eau qu'elle retenait prisonnières. J'imaginais déjà la douceur de sa peau réchauffée glisser sous mes lèvres. Et surtout j'imaginais bien la serviette qui recouvrait son corps aux formes alléchantes voler à travers la chambre. Ces pensées tendancieuses furent rapidement chassées de mon esprit, Anastasia se décidant à me taquiner. Elle tourna les talons. Allait-elle vraiment m'abandonner comme ça pour partir à la plage ou dans la jungle? Je lui avais généreusement offert un repas, certes peu fourni, ainsi que ma douche et elle allait partir comme ça, telle une sauvageonne? Fatigué je l'étais. C'était peu de le dire. Mais je ne souhaitais pas la voir partir. Je souhaitais plutôt l'avoir à mes côtés pour faire une petite sieste... crapuleuse? Pas nécessairement, le simple fait qu'elle reste allongée à quelques centimètres de moi, qu'elle soit la première chose sur laquelle de poseront mes yeux à mon réveil m'enchantait au plus haut point. En une fraction de seconde je me retrouvai devant elle. Plongeant mon regard dans le sien je cherchai à la dissuader de quitter mes appartements. - C'est comme ça que tu me remercies de mon hospitalité? En partant une fois que tu as obtenu ce que tu voulais? Je fis une petite moue faussement contrariée. - D'habitude je suis celui qui met les femmes à la porte après avoir obtenu ce que je voulais. La contrariété avait laissé place à un sourire des plus aguicheurs. C'était bien vrai. Je passais de conquêtes en conquêtes. Une fois le soleil couché, je les invitais à quitter mon logement. C'était comme cela que les choses fonctionnaient. Je ne m'attachais pas aux femmes, elles ne faisaient que passer un bref instant dans ma vie. Aucune d'elles n'a jamais occupé une place plus importante que ma première chemise. A quelques exceptions près. Ce serait mentir que de dire que j'étais resté célibataire depuis ma naissance, ou du moins depuis ma transformation. Mes draps pouvaient en témoigner. Le club était un endroit très confortable pour des soirées tendancieuses, des filles dénudées, partagées avec des convives de marques. Parfois, quand les choses deviennent plus sérieuses, rien ne vaut l'intimité d'une chambre, agréablement éclairée à la lumière de quelques bougies. Inconsciemment je lui caressai le visage, puis lui effleurai le visage du bout des doigts, descendant toujours un peu plus bas, avec des gestes à présents contrôlés, lents et délicats. Mon regard plongé dans le sien. Qu'elle ose s'en aller, je ne la laisserai pas m'échapper aussi facilement, aussi douce soit l'idée de lézarder une journée au soleil. Passer quelques heures baigné par la lueur de cet astre destructeur me manquait. Sentit la peau se réchauffer progressivement, jusqu'à bouillir... Bouillir, ce serait exactement ce qui allait se passer si je sortais, là tout de suite. Ce qui m'effrayait le plus dans le fait qu'elle veuille partir? Je ne pourrai rien faire pour la rattraper une fois une le seuil de la porte franchi. A bien y réfléchir, pas besoin de s'exposer en plein soleil pour avoir tout le loisir de sentir sa peau chauffer. Une activité que nous pouvions pratiquer tous les deux. Il suffisait d'un petit geste habile de mes doigts pour faire tomber la serviette qui cachait une trop grande partie de son corps. De la pousser sur mon lit, qui me narguait, à seulement quelques centimètres de là où nous nous trouvions. Je n'allais pas lui donner un tel plaisir. Si elle voulait partir qu'elle le fasse. Ce n'était que notre petit jeu qui recommençait une énième fois. Et pourtant j'avais l'impression qu'il s'était écoulé depuis la dernière fois que nous avions joué ensemble. Avant ce fameux soir de notre "première dispute". D'ailleurs l'éponge semblait avoir été rapidement passée. Je marchai lentement en direction du lit, un pas après l'autre, la détaillant du regard, de haut en bas, une lueur aguicheuse dans le fonds des yeux. - Je ne te retiens pas. Pars si tu en as envie. Je retourne dans mon lit. Les dés étaient lancés. Cette petite me donnait du fil à retordre. Elle n'allait pas s'abandonner à moi aussi facilement. J'aimais ça, le défi. Étalé de tout mon long, je faisais mine de m'endormir. Si elle me provoquait, elle aussi allait devoir se démener un peu. Si elle voulait m'attraper elle allait devoir me le montrer. La déception de me retrouver seul allait-elle me frapper de plein fouet? Ou Anastasia allait-elle me céder comme elle l'avait déjà fait à plusieurs reprises? Pousser le vice encore un peu plus loin, je tirai les couvertures sur moi, gémissant pour lui faire remarquer à quel point ce doux cocon était confortable. - Mmmmh ce qu'on est bien. Tu devrais essayer. Une invitation on ne peut plus explicite pour me venir me rejoindre sous la couette. - Tu vas finir par avoir froid avec ce linge. Et mal aux jambes à rester debout. J'enfonçai encore un peu plus ma tête dans le duvet, me tortillant du plaisir intense d'enfin être installé dans mon lit, si grand, que je rêvais de partager avec Anastasia.


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Anastasia K. Blackstones
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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyMar 26 Fév - 17:05

ZEPHASTASIA
L
e Vampire ne sembla pas du tout emballé par ma proposition qui était pour son bien finalement. En un battement de cils il se retrouva devant moi, presque collée à mon corps. Je sentais même les radiations que provoquait son corps de marbre. La différence entre ma peau chaude et la sienne froide comme la pierre me fit des frissons et je grelottais rapidement quelques secondes. « - C'est comme ça que tu me remercies de mon hospitalité? En partant une fois que tu as obtenu ce que tu voulais? D'habitude je suis celui qui met les femmes à la porte après avoir obtenu ce que je voulais. » Alors c’était comme ça qu’il allait me congédier ? C’était lui qui allait décider du moment où il en aurait assez de me voir ?! Je secouais la tête. Je le savais après tout que c’était un homme de ce genre, pourquoi étais-je surprise ? Parce que je pensais certainement qu’il serait différent avec moi … mais on ne change jamais un homme, surtout un beau mâle âgé de mille ans … Il fallait donc que je me rentre ça dans le crâne pour ne pas être déçue toutes les vingt secondes, ça devenait embêtant. Son sourire aguicheur me montrait une nouvelle fois la puissance de sa beauté et je comprenais que ce qu’il me disait était vrai. C’était lui qui disait « Stop » et certainement pas l’inverse. Ainsi donc seulement lui aurait le pouvoir de me permettre d’être encore quelques instants près de lui. Sa main se leva jusqu’à mon visage et Zéphyr me parut soudainement doux et sensible. Il me caressa la joue, Je fermais les yeux quelques seconde, collant un peu plus ma joue contre sa paume, puis du bout des doigts il m’effleura les lèvres et la mâchoire, doux, précis, de manière contrôlée. C’était un moment unique. Bref mais terriblement merveilleux. Je rouvris mes yeux doucement et son regard d’un bleu acier ma captiva et je ne pu rien faire d’autre que de le fixer à mon tour. Lui ce bel Apollon.

J’avais cessé de respirer pendant tout ce doux moment, comme si j’avais essayé de le capturer, histoire de le garder rien que pour moi. Mes yeux, ma peau, mes muscles avaient été une camera qui avait enregistré ce geste, cette douceur, ce bonheur. Et jamais personne ne pourrait me l’effacer, sauf peut-être César. Mais jusque là, il serait une arme contre tout ce que m’infligeait cet être vil et horrible qui était mon maître. Puis tout s’arrêta, et le Zéphyr aguicheur, joueur et lunatique reprit le dessus sur le Zéphyr doux et agréable. Aucun des deux me déplaisait qu’on se le dise. J’aimais jouer, j’étais le genre de fille qui adorait relever les défis et qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds. D’un côté pour faire mon métier il fallait que je sois une femme forte avec du répondant et des choses à donner. Il fallait en aucun cas que je sois lisse, vide, creuse, aucun intérêt sinon. Et je me plaisais à croire que si j’avais été ce genre de fille – sans aucun attrait – je ne serais pas ici, avec cet homme … ou du moins il m’aurait choppée dans son bureau la première fois et nous n’en reparlerions plus …

En me détaillant de la tête aux pieds il recula jusqu’à son lit. Les muscles de son torse – magnifiquement bien dessinés – se marquaient un peu plus à chaque pas, comme en relief. La brûlure de son regard me réchauffa le corps et je sentis que ce geste m’avait émoustillée, les papillons volaient dans mon bas ventre, mes tétons durcirent à en devenir douloureux. Que devais-je faire ? « Je ne te retiens pas. Pars si tu en as envie. Je retourne dans mon lit. » Je pris alors la parole pour rétablir la situation : « Ce n’était pas ce que je voulais dire … Je n’ai … je n’ai aucune envie de partir d’ici et je serais la plus heureuse des esclaves si vous souhaitez me garder ici pendant les deux jours où m’a réservée Stan… C’était pour vous que je disais ça. Je n’ai pas du tout envie de sortir d’ici, sauf si l’on me propose de me barrer de cette île de malheur et encore … je ne sais pas si j’accepterai à présent. » Bim révélation que je n’avais pas sentie venir. Il y a encore une semaine j’aurais tout donné pour me casser de cette île à la con, mais à présent, maintenant que Zéphyr était entré dans ma vie, voulais-je encore partir d’ici ?! Serais-je prête à vivre loin de cet homme qui avait réussi à me chambouler de l’intérieur ?! Non certainement pas.

Le beau blond s’allongea sur son lit, en plein milieu, s’étendant de tout son long, m’exposant son corps, comme s’il me disait « viens à moi Anastasia, viens SUR moi, touuuuuche moi » … c’était comme s’il y avait une énorme voix dans ma tête qui me criait de lui sauter dessus et d’être toute à lui. « Mmmmh ce qu'on est bien. Tu devrais essayer. » Me dit-il tout en se glissant sous les draps. Son gémissement me fit vibrer de la tête aux pieds, je ne contrôlais plus rien et fis un pas dans sa direction. « - Tu vas finir par avoir froid avec ce linge. Et mal aux jambes à rester debout. » Le diable fait homme. Si je devais être punie pour avoir succombé à un péché, ce serait forcément celui de la Luxure. C’était comme si tout me disait d’aller à lui. J’étais parfaitement consciente ce qui me prouvait que je n’étais pas hypnotisée ou quoi que ce soit.

Lorsque la bordure du lit me toucha enfin les genoux je n’eu plus le choix. Le rejoindre … Je devais céder, pour mon bien-être mental comme physique. Ma jambe se leva d’elle-même, allant se poser sur le dessus de la couette et je grimpais alors sur ce matelas qui me paressait des plus moelleux. A quatre pattes je vins jusqu’à lui et attendis qu’il réagisse, qu’il dise ou fasse quelque chose qui me prouvait que j’avais bien agit, que j’avais fait ce qu’il fallait.

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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyMer 27 Fév - 12:22



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L
a femme fatale qui vivait en moi reprit le dessus alors que je m’étais laissé aller à être tendre et légèrement gênée. Mais que m’arrivait-il ? Moi qui n’hésitais jamais à être aguicheuse envers un homme aussi sexy tel que Zéphyr, je me m’étais à faire la timide. Quelle bonne blague. Et visiblement le vampire souhaitait que je le sois – un peu plus sauvage, rebelle et certainement entreprenante. Mais après tout étais-je sure que si je faisais un geste, il ne me trancherait pas la gorge ?! Je n’étais sure de rien. Je restais donc ainsi pendant une bonne minute trente, à quatre pattes, à quelques centimètres de lui. Fallait-il que je parte finalement ? Puis soudain, alors que je me questionnais sur ce que j’allais faire il bougea et se « rua » sur moi, m’empoignant par la taille, touchant ma peau encore tiède. Je fus alors couchée à ses côtés en un clin d’œil. Un rire m’échappa. Un tintement qui résonna dans la pièce sans que je puisse m’arrêter. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas passé un bon moment de la sorte, aussi fugace soit-il. Il était vrai qu’au palais je ne passais pas ma journée pliée de rire, ni vraiment au club. J’enchainais les danses, les clients – pas toujours très sympathiques et sincèrement je n’avais pas toujours la tête à passer du bon moment. Il fallait dire que je n’avais pas non plus envie de m’amuser avec la première personne venue, pour que ça se produise il fallait que le feeling passe entre nous. Et avec Zéphyr j’avais l’impression de trouver la bonne personne en quelque sorte. Mais il fallait sincèrement que je me calme. C’était un maître vampire, un noble, un sanguinaire et il ne fallait pas que je me mette des choses en tête qui n’arriveraient JAMAIS – comme par exemple une relation …

Zéphyr rabattit la couverture sur moi, délicate attention qui allait m’éviter de grelotter comme je ne sais quoi entre ses bras. Son corps dur contre ma peau me rassurait. Je sentis ses doigts me parcourir le dos, provoquant en moi une bouffée de chaleur suffocante. Ma serviette se défit, mais je n’en n’avais que faire, après tout n’avais-je pas envie de lui faire plaisir et d’être encore plus proche de lui ? La tête posée sur son bras, je fis glisser lentement ma main jusqu’à son torse caressant ses abdominaux merveilleusement bien dessinés, alors que sa bouche glissait jusqu’à la mienne. Ses lèvres au gout de fer se plaquèrent rapidement contre les miennes. J’eu à peine le temps de respirer que le beau mâle m’embrassait de nouveau, mais cette fois ci avec beaucoup plus de ferveur. Tellement que je fis glisser sa main sur son torse, jusqu’à son cou, passant ma main dans ses cheveux, empoignant des mèches, pressant son visage contre le mien. Je l’obligeais même à m’embrasser encore un peu plus.

Il se détacha de moi, me séparant de lui. J’en fus attristé mais ce qui allait suivre allait être encore plus surprenant, je le savais. « La plus heureuse des esclaves si tu pouvais rester? J'aimerai bien comprendre ce que tu entends par là? » Je reculais la tête puis la détournais, fixant la douche où je m’étais lavée il n’y avait pas si longtemps. Je ne sus pas quoi répondre tout de suite. Il me prenait de cours et je ne pensais pas qu’il ferait vraiment très attention à mes aveux. Le fait qu’il remette ça sur le tapis à ce moment précis ne me rassurait pas. La température baissa d’un coup, la chaleur quitta mon corps et laissa place aux frissons. Visiblement Zéphyr le sentit car il resserra sa prise autour de ma taille, me l’enserrant un peu plus, m’empêchant de partir. D’un côté je n’avais aucune chance de fuir, les vampires étaient bien plus rapides que les petits humains alors … « N'aies pas peur de tout me raconter. De toute façon tu en as déjà trop dit. Pas la peine de te défiler, je ne lâcherai pas l'affaire aussi facilement. » Je me mis de nouveau à trembler, mais fortement cette fois. Que devais-je répondre ?! Fallait-il que je sois franche et que je passe pour une pauvre humaine au bord du gouffre qui se raccroche à la première main qu’elle trouve ?! Je soupirais, tentant de garder le contrôle sur mon corps – ce qui n’était pas du tout facile. « Je … » Je me tus pendant quelques secondes, maitrisant les larmes qui commençaient à me monter aux yeux. Ma main redescendit sur le ventre de Zéphyr où j’y plantais mes ongles – sans m’en rendre compte : « Je ne suis qu’un objet. César me montre comme un trophée. Il me « loue », me prête, me vend … il m’oblige à faire des choses, me frappe lorsque ça ne lui convient pas, il m’enferme … je ne pensais pas que je vivrais un jour ça dans ma vie, je ne pensais pas que ma vie serait aussi infâme. J’ai déjà essayé de me foutre en l’air, mais il est arrivé à temps, juste pour me soigner et pour me corriger juste après. Je préfèrerai encore mourir plutôt que de retourner au palais … alors qu’en je dis que je suis bien ici, c’est que même si je sais que vous êtes un être sanguinaire – même pire que César, je le sais – je ne sais pas, je me sens revivre … » Je ravalais rapidement mes larmes avant de lever mes yeux vers ceux, d’un bleu foudroyant, de Zéphyr. « C’est donc à ce moment là que vous me raccompagnez jusqu’à la porte et que vous me dites de rentrer bien sagement auprès de mon maître non ?! » Il m’avait dit que c’était toujours lui qui disait lorsque l’entrevue était terminée, et je savais qu’après ce que je venais de lui dire il ne serait plus aussi doux et entreprenant envers moi. Je détendis ma main avant de lui caresser distraitement le torse …

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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyDim 3 Mar - 1:04



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ouchée contre son corps je ne me rendais plus comte de rien. Je me sentais en sécurité, comme si nous étions loin de tout, loin de cette ville, de cette île. Comme si nous étions isolés et seuls au monde. Au fond je me demandais vraiment si cet homme, aussi cruel soit-il, n’était pas mon sauveur, mon beau prince sur son majestueux cheval blanc après tout. Enfin bien sur ça c’était un doux rêve. Bientôt je redeviendrais la pauvre cendrillon, entrain de servir son maître et d’assouvir ses moindres désirs, c’était comme ça, c’était ma vie. Zéphyr m’accordait juste un petit moment de répit, de quoi me faire croire des choses, le temps pour moi de croire que tout était terminé … mais en réalité non. Je le savais bien évidement. Mais je remerciais Zéphyr. Il aurait très bien pu me laisser crever comme un chien dans le couloir du club, il aurait pu me laisser me faire torturer par cet Ibrahimovski, aurait pu me laisser dehors et rentrer au palais, mais il ne l’avait pas fait. Au contraire même, il m’avait nourrit, m’avait permis de prendre une douche et de me sentir bien. Tout ce bien être d’un coup m’avait fait commettre une petite faute : je lui avais avoué très clairement ce que je ressentais, ce que je n’aurais jamais dû faire, je le savais. Les vampires, surtout de l’ampleur de Zéphyr, n’aimait pas que les petites humaines s’éprennent d’eux. Ces derniers étaient plutôt du genre à les tuer, à les vider de leur sang et se servir de leurs os en tant que cure dents… Zéphyr ne devait pas apprécier cette révélation, j’en étais persuadée, mais il faisait comme si de rien n’était. Pourtant je me doutais bien de ce qu’il pensait. Il regrettait de m’avoir porté un quelconque intérêt, de s’être foutu dans le pétrin pour moi et surtout de m’avoir attiré ici, chez lui, dans sa demeure. « Tu peux rester autant de temps que tu le souhaiteras. » Sa phrase me surprit mais je ne bougeais pas, gardant ma main posée sur son torse musclé, la tête posée contre son bras. Mes yeux se fermaient presque tous seuls, mais je devais rester éveiller, profiter de l’instant présent. Tout me paraissait irréel. En réalité si je ne fermais pas les yeux c’était surtout car j’avais peur de me réveiller de ce rêve. Comme si, en fermant les yeux, tout allait s’arrêter et je me retrouverai dans mon lit miteux, au palais. C’était l’horreur. Je devais rester éveillée juste pour voir son visage, ce beau visage qui me rendait totalement dingue de lui. « Mais il y a une chose que tu dois garder en tête … Il y des limites à ne pas franchir. Tu n'es pas idiote, mais après l'épisode avec Nina je tiens à le préciser. Ne te permet aucune familiarité tant que nous ne sommes pas enfermés, seuls tous les deux et à double tour. Ce n'est pas parce que je t'ai laissée venir dans mon lit que tu dois te croire au-dessus de tout, ou pire, que je t'appartiens. » Mon cœur dû rater un battement, je le savais. Bien que sa voix soit des plus ensorcelantes, je comprenais à la perfection ce qu’il me disait. Je devais rester à ma place, je n’étais qu’une humaine, esclave et lui était un grand vampire, maître. Pour que je puisse reprendre mon souffle et ne pas me mettre à pleurer comme une idiote, je devais m’extirper de ses bras … Bien qu’il me serrait – je me sentis déjà partir, oubliant ce qu’il venait de me dire … j’y succombais pendant cinq minutes avant de reprendre mes esprits. En me levant d’un coup, je le pris par surprise et je pu me relever.

Le meuble en face du lui fut le bien venu, et me soutins – j’étais de plus en plus faible mais je tentais de faire comme si de rien n’était. J’étais une femme forte, je devais l’être, surtout si je souhaitais plaire à ce vampire. Dos à lui, je pris mon souffle avant de me retourner et de lui faire face : « Très bien Monsieur. Je ferais comme si je ne vous connaissez pas. Ca ne se reproduira plus jamais. Veuillez encore m’excuser, je me suis emportée et je n’aurai jamais dû. Veuillez me pardonner je ne voulais pas vous attirer d’ennuis, ce n’était pas mon but … » « la jalousie te nuira ma pauvre fille. Tu sais très bien que ça se reproduira, et tu te feras tuer … c’est évident, il ne supportera plus jamais une telle crise … » J’étais une excessive, une possessive, lorsque les sentiments m’inondaient de l’intérieur, je pouvais exploser sans pouvoir rien faire. On m’avait souvent dit que c’était pour ça que l’on m’aimait, j’étais une passionnée et souvent ça plaisait. Mais visiblement pas à tout le monde … comme à Zéphyr par exemple.

Comme à mon habitude, je me mordais la lèvre inférieure en lançant un regard sauvage à Zéphyr – finalement j’étais peut-être aussi lunatique de Zéphyr, un coup j’étais en colère contre lui, puis ensuite gênée et finalement je lui faisais mon numéro de charmeuse. Il fallait que je me calme un peu. D’une démarche sensuelle et suggestive, je me dirigeais vers sa penderie que j’ouvrais en grand. Des chemises, des pantalons, des pulls en cachemire, des caleçons, des tee-shirts, des ceintures … hmm ça sentait tellement lui. J’avais décidé de faire comme chez moi, il aimait les femmes entreprenantes, j’allais l’être. Je pris donc un cintre où se trouvait une chemise blanche. En me trémoussant un peu, la serviette se décrocha et glissa le long de mon corps. Nue comme un ver, les cheveux en bataille, je lançais un petit regard coquin à Zéphyr avant d’enfiler sa chemise.

Après avoir accroché deux boutons, laissant la chemise entrouverte, laissant entrevoir légèrement mes seins. La chemise m’arrivait juste au raz des fesses, de quoi me permettre de garder encore un peu de mystère … quoi que Zéphyr m’avait déjà vue pratiquement nue … Je revins donc vers le lit. A quatre pattes une nouvelle fois, je vins jusqu’à Zéphyr et l’embrassais goulument.

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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyDim 10 Mar - 22:42



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éphyr, le beau vampire russe, aimait les femmes entreprenantes et me l’avait fait comprendre. J’avais donc décidé de l’être ce soir, avec lui, même s’il m’impressionnait et que j’avais peur de me faire étriper sur le champ. Mais après tout, si je ne tentais rien, qui pouvait me dire ce qui allait se passer par la suite ?! Personne. Seuls Zéphyr et moi-même étions capables de le faire.
A quatre pattes au dessus de lui, je l’embrassais comme si ma vie en dépendait, comme s’il étai t mon oxygène et le seul à pouvoir me sortir de toute cette misère. C’était en quelques sortes le cas. Seul lui pouvait me permettre de vivre de nouveau normalement. Mais j’étais persuadé que jamais cela n’arriverait. Pourquoi un vampire de son rang irait-il s’embêter avec une humaine ? Il pouvait en avoir des milliers pour lui tout seul, alors se restreindre à une seule personne, serait-ce son genre ? Serait-il capable de faire ça ?! Je n’en n’avais aucune idée et pour l’instant j’étais occupée à faire autre chose : soit, l’embrasser comme jamais. Mêlant ma langue à la sienne, pressant mes lèvres contre ses lèvres, j’appréciais le doux gout sucré et à la fois ferrailleux – le gout du sang, je le connaissais que trop bien surtout lorsque César me frappait au visage m’ouvrant les lèvres.

Au dessus de lui je sentais l’air passer entre le vêtement et mon corps nu, je ne pouvais empêcher ma peau de frissonner et mes tétons se mirent à pointer. Un peu comme s’ils me montraient le torse de Zéphyr. Torse si lisse et musclé que j’eu envie de l’embrasser, mais je me retins. Ses lèvres m’occupaient déjà bien assez. Doucement, je passais ma langue sur l’une de ses canines et m’ouvrit le bout de la langue. La coupure m’arracha un petit cri, mais je continuais de l’embrasser, lui faisant de nouveau gouter mon sang. Certes c’était risqué, je jouais clairement avec le feu, mais sincèrement, j’étais bien trop excitée pour faire attention à ce qui pourrait se passer. Et au final, je m’en contrefichais.

Soudain le baiser s’arrêta. Zéphyr s’écarta de moi pour me dire : «Ça ne se reproduira jamais? Vraiment? » Un sourire naquit sur ses lèvres à l’instar de moi. Mes lèvres s’étirèrent en un sourire taquin qui voulait tout dire. Je n’allais pas lâcher l’affaire de sitôt. On m’avait souvent qualifié de « fille qui sait ce qu’elle veut et qui ne renonce jamais. Quitte à se battre bec et ongles pour avoir ce qu’elle désire. » Les personnes qui pensaient cela de moi avaient totalement raison. Je ne pris donc pas la peine de lui répondre de vive voix, je savais que le beau russe pouvait la lire dans mes yeux. Il commençait à pouvoir me déchiffrer, seulement parce que je le voulais bien.
Puis le vampire décida d’inverser la situation et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire il me retourna et je me trouvais donc soumise – comme à mon habitude. Il me dominait et je ne pouvais plus voir la chambre autour de nous tellement son corps était massif, imposant et terriblement irrésistible. Ses mains de part et d’autre de ma tête, il pressait son bassin contre le mien m’obligeant à écarter les jambes, comme pour l’accueillir. Je dû me retenir pour ne pas exploser littéralement. Cet homme me rendait dingue, vraiment et je sentais mes hormones s’exciter en moi, ils hurlaient, frappaient, saccageaient tout à l’intérieur de mon corps. L’électricité dansant sous ma peau provoquant en moi des frissons qui me parcoururent l’échine.

« -Même si je te racontais ce qui s'est réellement passé avec Nina tu ne perdrais pas ton calme? Tu ne t'énerverais pas si je te disais qu'elle ne s'était pas retrouvée sur moi par hasard? Ça ne te ferait rien? Si je te disais que tout ce que je t'ai dit ce soir-là je le pensais, rien ne te toucherai ? » Ses paroles me firent l’effet d’une douche froide. L’excitation me quitta, rampant en dehors de moi aussi rapidement qu’il était arrivé. Mes yeux s’écarquillèrent et abritèrent soudain la rage et la colère. Je le savais que je sentais mes mâchoires se crisper toutes seules. Alors, contre toute attentte, je me mis à remuer comme un ver et à frapper son torse de pierre de mes petits poings d’humaine. Comment osait-il me dire ça maintenant ?! Cet homme était un monstre, il était pire que César. J’étais tellement énervée, la rage m’oppressée tellement que mes nerfs me firent mal. Je sentis quelque chose se coincer dans mon dos mais je n’en fis pas cas, j’étais bien trop occupée à le frapper et à essayer de me dégager de son emprise. Un grondement sortit de ma gorge et je me mis alors à hurler comme une sauvageonne : « Laissez moi… LAISSEZ MOI JE VOUS DIS ! Lachez moi … LACHEZ MOI ! RHAAA LACHER MOI. A L’AAAIDE ! Barrez vous de là, laissez moi sortir … Laissez moi !!! » Je ne cessais de gigoter dans tous les sens alors que Zéphyr restait stoïque et impassible, me fixant de ses merveilleux yeux bleus dans lesquelles je pouvais me perdre en quelques millièmes de secondes à peine.

Au bout de quelques secondes, je trouvais enfin une faille dans son emprise et arrivais à me faufiler tout en continuant de le marteler de petits coups de poings. Je me glissais hors du lit, et me retrouvais par terre, la chemise à moitié déchirée. Je me mis à ramper sur quelques mètres à terre avant de me relever d’un bond et de ramener mes cheveux rageusement vers l’arrière. Je ne sus pas quoi faire tout de suite. Je restais face au lit, m’enfonçant les ongles dans les paumes de mes mains. Je sentis ma douleur mais cela ne me calma pas pour autant. Comment cet homme pouvait me dire ça après ce qu’il venait de se passer ?! Je n’en revenais toujours pas. Il n’était pas humain, ça c’était sur et certain. Il n’avait aucune pitié, aucun cœur. « Je … Je vous hais ! » Lui crachais-je avant de me retourner de partir en courant dans le couloir. Les larmes me montèrent aux yeux, la boule se forma dans ma gorge, m’empêchant d’avaler ma salive correctement. Mon cœur souffrait, Zéphyr venait de le piétiner allègrement. Comment avais-je pu croire une seule seconde que ce vampire était sincère ?! Il ne faisait que s’amuser, comme tous les autres, bien évidemment.


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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyVen 15 Mar - 20:29



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et homme commençait vraiment à me taper sur le système, il était aussi instable qu’une femme et visiblement il ne savait pas ce qu’il voulait, et moi avec. Il m’attirait autant qu’il me répugnait. Je l’aimais autant que je le haïssais, mais à la fin, lorsqu’il posait son beau regard d’acier sur mon corps, je me sentais partir à la dérive, comme si tout mon être réagissait à ses appels muets. Mes hormones dansaient follement sous ma peau, me criaient de rejoindre cet homme, de me jeter sur lui et de ne plus jamais le laisser partir – ou plutôt le laisser m’évincer comme il avait l’habitude de faire depuis notre rencontre. Parfois je me prenais à maudire ce jour où nos chemins s’étaient enfin croisés. Depuis, je revivais. Mais Zéphyr me rendait un peu trop vivante et parfois j’aurai préféré rester morte, morne et « zombique ». Depuis que j’étais au service de l’empereur fou j’avais perdu toute vitalité, toute envie de vivre. Mais Zéphyr … Zéphyr venait de chambouler totalement mon quotidien et à présent je savais que lorsque je retournais auprès de César j’aurai l’impression de mourir … d’ailleurs à présent, la mort me faisait flipper. Je voulais rester avec cet homme qui avait vu tant de choses dans sa vie… J’avais envie d’en faire partie d’ailleurs, aussi longtemps que je le pourrais et qu’il me garderait à ses côtés.

Je n’eu pas le temps de parcourir la moitié du couloir qu’il se retrouvait déjà là, devant moi « Et tu comptes faire quoi ? T’en aller ? Retourner dans les bras de César ? Ah non. Attends. Ça tu ne peux pas... Il te faudra justifier le départ de Stan. »Ses paroles étaient dures, elles me faisaient mal. Mais je ne répondais plus de rien. Il me plaqua contre le mur, pressant son corps de roc contre le mien, menu. Je n’arrivais pratiquement plus à respirer mais que cela m’importait-il ? Il me fixait et cela me suffisait. « Tu me hais ? » ses mains entouraient mon visage, comme si elles avaient été créées juste pour moi. Que pouvais-je lui répondre ?? « Oui je vous hais pour tout ce que vous me faites, vous vous jouer de moi et vous savez que je ne peux rien faire. Et quand bien même je voudrais faire quelque chose, je ne le pourrai pas parce que je … » Parce que quoi ? Je ressentais des choses pour ce vampire ? Certainement oui, ça devait être cela. « Tu me hais vraiment ou ce n’est qu’un mensonge de plus ? » Et voilà, il recommençait. D’ordinaire je ne mentais que très rarement, mais avec cet homme, … j’étais obligée de mentir, IL me faisait mentir. Biensur que j’allais encore lui faire des crises de jalousie, je ne pouvais plus rien faire contre cela à présent… Ses lèvres vinrent alors se coller contre les miennes avec avidité. Ce ne fut qu’un rapide baiser, qui ne dura pas très longtemps, mais dont l’intensité me coupa littéralement le souffle. Puis je sentis qu’il s’écartait de moi, je rouvris les yeux – que j’avais fermés pour mieux apprécier cet élan de tendresse – et le vis. « Vas-y pars. » Je levais mes grands yeux vers son visage, il n’exprimait rien. J’avais l’impression qu’il se contrefichait royalement que je parte, que je reste, que je crève. Vraiment ? Ma vie lui importait donc si peu ? Contrairement à ce que je voulais faire au départ, je secouais légèrement mon visage. Je ne voulais pas partir, je voulais juste qu’il me sert contre son torse, je voulais me sentir en sécurité dans l’étau de ses bras musclés. Au fond de moi j’avais envie qu’il me jure qu’il serait là pour moi et que rien ne m’arriverait, que plus personne n’oserait ne serait-ce que toucher un seul de mes cheveux, mais je savais que ce jour n’arriverait jamais. Ce n’était pas le genre à vous balancer des promesses comme ça. Certes c’était un homme d’honneur, qui respectait toujours ses paroles, mais je ne le voyais pas dire ça à une pauvre humaine. Esclave de l’Empereur qui plus est. Zéphyr tenait à sa vie et n’allait pas la mettre en danger juste pour sauver mon cul et me garder pour lui tout seul. Il se contenterait juste de m’aguicher pendant encore quelques temps, lorsque nous nous verrons au club, et ça s’arrêterait là.

Soudain l’atmosphère changea, le visage de Zéphyr se durcit, il fronça les sourcils et j’avais l’impression de voir son doigts se lever, et me pointer, comme lorsque mon père me donner des ordres Mange pas ça ! Fais pas ça … Et je ne fus pas déçue, en effet, Zéphyr avait endossé son Tshirt de maître vampire et s’apprêtait à me donner des ordres que je n’allais certainement pas respecter, croyez moi… Soudain il me souleva par la taille et me jeta sur son épaule ferme comme un vieux baluchon. Nous retournâmes donc dans sa magnifique chambre où il osa me balancer sur le lit. Je rebondis deux trois fois avant de rester allonger. « Tu restes ici. » alors que je voulais me barrer d’ici pour lui montrer que j’étais déjà le petit toutou de César, je voulais pas être le sien en plus, je ne pus rien faire. Strictement rien faire. Mes pieds refusèrent de bouger et je compris juste avant que mon esprit ne se retrouve submergé par un brouillard épais qui m’embuait complètement, qu’il avait osé me contraindre, m’hypnotiser, comme le faisait si souvent mon connard de maître. Alors il était du même acabit ? Il osait lui aussi à me contraindre à faire ce qui lui plaisait ?! « On va arrêter les conneries et dormir un peu. Je suis épuisé et je commence à en avoir marre. » Je ne fis rien, ne répondis rien, de toute façon je l’entendais à peine, sa voix était déjà loin, mon esprit se reposait mais je savais que mon corps était en alerte, que mon subconscient répondrait aux moindres demandes du beau russe. « Reste calme. Respire. Ferme les yeux.. » A peine eut-il finis de dire ces quelques mots que je sombrais déjà dans le plus profond sommeil que j’avais connus.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ce ne fut pas le vacarme que fit le réveil de Zéphyr qui me réveilla, mais la délicieuse odeur de mâle qui vint me chatouiller les narines. Son corps froid contre ma peau brulante me donna des frissons et, les yeux toujours clos, je pressais un peu plus mon ventre contre le sien et frottais mon nez dans sa nuque. J’eu l’impression de me réveiller auprès de mon homme, comme si nous étions un vrai couple. J’avais passé la journée dans ses bras, sans jamais bouger, je le savais car tout mon côté gauche était engourdi d’avoir gagné la même position pendant des heures. Au final, je m’éveillais auprès de celui qui me faisait battre le cœur de nouveau, je ne pouvais pas me plaindre. « Bien dormi ? Personnellement je me sens mieux. Désolé si j’ai été agressif tout à l’heure… Après tout ce qui s’est passé la nuit dernière, j’étais à cran. C’est l’heure pour moi de me rendre au club. Il faut que j’aille prendre une douche… » Sa voix me fit ouvrir les yeux, elle était légèrement éraillée – comme lorsqu’on se réveillait – et grave à souhait. Ca me fit frémir les oreilles et un frisson douloureux réveilla mon désir pour cet homme. Je me décollais de lui, me rendant compte que j’étais bien trop intime avec lui – même si j’aurai voulu l’être encore plus. Je n’eu pas le temps de placer un mot qu’il se levait déjà et sortait de la pièce. Je ne signifiais rien, point barre.

Mon regard se promena sur les draps froissé du lit. Je me mis soudain à songer à ce que nous aurions pu faire entre ces draps justement, et surtout à tout ce qu’il y avait fait. Je secouais distraitement la tête pour chasser ces horribles images de ma tête. Je me sentais encore engourdie, comme si on m’avait shootée. Zéphyr était puissant, car lorsqu’un jeune vampire prenait la lubie de m’hypnotiser, ce n’était pas du tout pareil, mon réveil était brutal, je revenais soudainement à la réalité. Alors que lorsque César ou à présent Zéphyr m’hypnotisait je mettais un certain temps à retrouver pleinement l’usage de mon cerveau et de mon corps.
La tête de Zéphyr passa alors dans l’embrasure de la porte et son regard se posa sur moi, gourmand : « Finalement je vais aller prendre un bain. Tu veux te joindre à moi ? » Ses paroles me firent sourire mais je me mordais la lèvre, pesant le pour et le contre. Après tout, j’étais coincée ici avec lui – ce qui n’était pas pour me déplaire – alors je n’avais qu’à faire ce que mon corps demandait soit, aller me serrer contre lui. Je me levais, laissant la chemise posée sur mes hanches et me dirigeait d’un pas aguicheur vers Zéphyr. « Je vous suis … hypnotiseur. » Il ne s’attendait pas à ce que je me rende compte de son geste ? Il m’avait obligé à me calmer, à ne pas hurler et partir en courant et je lui en voulais. Mais mes hormones me tapaient sur le système et il valait mieux pour ma santé mentale que je les écoute au moins une fois.


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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyMar 30 Avr - 11:09



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ZEPHASTASIA
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et homme aurait dû me faire fuir, aurait dû me donner envie de courir dans le sens opposé, loin de lui. Mais au contraire, plus il me parlait, plus il faisait des choses à mon intention, plus j’avais envie de lui, de toucher sa peau, de sentir son odeur, de le gouter. Il ne ressemblait à aucun homme que j’avais rencontré jusqu’à présent. Je savais qu’il était cruel et sans pitié, qu’il pouvait m’arracher la tête d’un simple coup de main, mais j’avais ce besoin irrépressible d’être à ses côtés, qu’il me voit, me sente, me touche. C’était une question de survie, je le savais. Depuis que nos regards s’étaient croisés, une décharge électrique me parcourait le corps à chaque fois qu’il déposait son regard sur moi, et j’avais besoin de cette impulsion électrique pour pouvoir avancer. César ne faisait que me brider, éteindre ma flamme intérieure chaque jour que Dieu pouvait bien faire. Avec lui je souffrais, et même si je savais que Zéphyr était capable du pire, j’étais bien mieux à ses côtés.

Alors que je lui faisais comprendre que j’avais vu clair dans son petit jeu d’hypnotiseur, il s’arrêta, et me répondit, d’un ton lasse : « J’étais épuisé après cette affreuse soirée. Pour toi ou à cause de toi, je n’en sais rien… J’avais besoin de repos mais tu n’arrêtais pas de t’exciter... » A ces paroles, je me renfrognais, croisant les bras, baissant la tête, cherchant une réplique. Mais il reprit avant que je n’ai pu dire quoi que ce soit : « Cette soirée avait déjà très mal commencé… Stan avait dû se douter de quelque chose, peut-être as-tu encore dis quelque chose qu’il ne fallait pas… Quand on dit que les humains ne sont bons qu’à apporter la poisse… Logan aurait été épargné ! » Les humains ne sont bon qu’à apporter la poisse ?! Non mais il s’entendait celui là ?! Qu’y pouvais-je si j’étais l’esclave – sexuelle et tout ce que vous voulez d’autre – d’un putain de sadique de merde doublé d’un Empereur vampirique qui m’obligeait à exhausser les moindres souhaits de son bon ami. La bouche ouverte, les sourcils froncés, je fixais Zéphyr. Le pire dans tout cela c’est que ce dernier conservait son ton calme et posé alors que moi je fulminais. «Non… En fin de compte ce qui me fait chier c’est qu’il s’en soit pris à des personnes de mon entourage, qui n’avait rien fait, ni rien demandé à personne. Ecoute.. » Ha, il essayait de détendre l’atmosphère mais ça ne marchait pas du tout. J’enrageais encore plus. Il soupira avant d’ajouter tout en caressant rapidement mon bras : « Je n’ai pas envie de recommencer le cirque d’hier. Si tu veux partir, fais-le, tu es libre. Si tu veux hurler, fais-le, je promets de ne pas t’égorger. Si tu veux rester… Je ne profite pas de toi et je te donne la permission d’agir comme tu le souhaites, pour cette fois uniquement ! » Je me mordis la lèvre inférieure tout en mettant mes petits poings sur les hanches. « Je rêvais d’être actrice. Ou danseuse étoile. J’étais partie pour une merveilleuse carrière dans l’un des plus grands ballets du monde. J’aurai pu être milliardaire et reconnue mondialement. Je rêvais de fonder une famille aussi. Mais vous savez quoi, aujourd’hui tous ces rêves se sont envolés. Je sais que vous n’en avez rien à carrer de mes soucis d’humain. Mais comprenez moi bien Monsieur Romanov, je ne suis pas du genre à vouloir attirer des ennuis à ceux que j’apprécie. Je pourrais dire que je considère Logan comme un ami, c’est lui qui m’a aidé à m’intégrer dans votre satané club, sans lui je serais peut-être morte vingt fois, mais croyez moi bien, si je viens travailler dans un piteux état, si je dis oui à tout ce que souhaite un richissime et puissant vampire, c’est parce que je suis littéralement pieds et poings liés. César fait ce qu’il veut de moi, et je tiens un tant soit peu à ma vie, même si, quand je suis entre ses mains, je ne souhaite qu’une chose : qu’il m’égorge, que je crève et que tout cela soit terminé. Mais ce qui me permet de tenir c’est vous Monsieur Romanov, je ne sais pas pourquoi, car vous n’avez rien de sympathique, d’après vous tout est de ma faute. Oui je suis une pauvre humaine qui a atterri sur cette putain d’île de merde, qui a perdu tout ce qu’elle avait et qui est en plus de ça la putain d’un salopard suceur de sang. Donc je ne sais pas pourquoi, mais ça me redonne un peu d’espoir quand je vous vois, ce qui est des plus étrange étant donné que vous êtes aussi une sangsue … Et puis si vous m’aviez dis que c’était vous que m’avez donné votre sang, Logan n’aurait pas été impliqué dans cette histoire. Et franchement, si vous aviez été à ma place, lorsqu’un homme de cette envergure vous posait une question, vous auriez répondu la vérité, et de toute évidence il m’avait quelque peu hypnotisée, comme vous finalement. » Je me tus quelques instants, tentant de reprendre une respiration normale. Le fait d’avoir déballé ce que j’avais enfoui m’avait rendu toute molle, les larmes aux yeux, j’avais l’impression d’être lessivée, vidée de toutes mes forces. « Je n’ai aucune envie de partir d’ici. Et cessez de donner des ordres à tout bout de champs ! Même quand vous prenez du bon temps vous vous sentez obligé de tout commander. Certes je suis une esclave et votre employée qui plus est. Mais je ne sais pas … vous êtes la personne la plus lunatique que je n’ai jamais vue … » Je me remis de nouveau à mordiller ma lèvre, tic que j’avais depuis mon arrivée sur l’île. On m’avait dit plus d’une fois que c’était aguicheur à souhait, que je devais arrêter ou alors j’allais avoir des ennuis. Mais un tic, ça ne se contrôle pas vraiment, pas vrai ?! J’avoue par contre m’en servir assez régulièrement au club. Je n’aimais pas spécialement avoir des clients, mais je voulais faire comprendre à Zéphyr que je rapportais beaucoup à son club, que je n’étais pas comme ces petites humaines qui se font trucider après une bonne partie de baise.

« Je suis à votre service Monsieur Romanov, faites ce qu’il vous plaira de moi, après tout je préfère mourir de vos mains plutôt que de celles de mon maître. » Lui dis-je tout en m’inclinant devant lui, lui dévoilant un décolleté des plus affriolants. « Je ne t’enterai pas de m’enfuir, je ne hurlerai pas, je ne ferais pas mon « cirque d’hier soir ». » Mon cirque d’hier soir … encore une fois, tout était de ma faute.

Soudain je me souvins que nous étions partis, à la base, pour prendre un bain. Nous nous dirigions justement vers une autre salle de bain, tout aussi gigantesque que les autres pièces de l’habitation, où trônait une énorme baignoire – on pouvait bien y rentrer à trois ou quatre. Une fois de plus, des images me vinrent en tête, de ce qu’avait pu faire Zéphyr dans cette immense baignoire. Je pinçais les lèvres avant de passer devant lui, lui lançant un regard aguicheur. J’ôtais sa chemise et la laissait tomber à terre. A présent je me retrouvais seins nus, en petite culotte devant cet homme qui me titillait tant les hormones. Ces dernières faisaient des cabrioles, m’électrisant la peau. Il suffisait à présent que Zéphyr ne fasse que m’effleurer pour que mon corps s’enflamme. Je tournais la tête dans sa direction avant de lui lancer : « Je croyais que vous en aviez eu marre de mon petit cirque d’hier soir et que vous souhaitiez vous détendre, qu’est-ce que vous attendez, Maître. » Je savais parfaitement que ce petit mot à la fin de ma phrase faisait bander les hommes – en tout cas c’était le cas pour mon véritable maître, il m’obligeait à l’appeler ainsi, il prenait son pied comme ça, mais pas que … Mon corps souffrait encore des sévices qu’il avait pu me faire pour me punir, lorsque je n’obéissais pas aux ordres ou que je faisais une connerie …

J’entrai dans la pièce et me dirigeai vers cette magnifique baignoire – qu’on aurait pu confondre avec une piscine. Je me penchais, offrant une vue imprenable sur mon postérieur à Zéphyr et fis couler l’eau chaude. Je trempais la main pour gouter l’eau. Température parfaite. C’était si bon que je frissonnais sur tous le corps, rendant ainsi mes tétons durs comme du béton, renfonçant mon envie féroce du beau russe qui se tenait derrière moi. Qu’attendait-il pour venir me rejoindre enfin ?!



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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptySam 25 Mai - 20:47




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Comme a son habitude, oui depuis les quelques semaines que nous nous étions rencontrés je luis reconnaissais déjà quelques petits tics, elle se mordit la lèvre. Ce geste qui j’aurai dû trouver irresistiblement aguicheur ne me fit pourtant pas grand effet. Je venais de déballer ce que je ressentais, ou devrais-je dire ce qui me tracassait. La vie ne nous avait pas vraiment laissé de répit. Les seuls moments agréables que nous avions pu passer ensemble étaiemt déjà bien loin de nous à présent. Ils remontaient au soir de notre première rencontre. A partir de là tout dégénérait, sans cesse. Chaque fois que je pensais que nous avions touché le fonds, une catastrophe supplémentaire survenait, surpassant alors toutes celles qui l’avaient précédée. Je voulais connaitre son ressenti, peut-être que si je parvenais à lui faire dire ce qu’elle pensait de la situation, de notre situation, je me sentirai mieux. J’étais pourtant loin de me douter de ce qui allait suivre. Ce petit pincement de lèvre indiquait en réalité qu’elle avait du mal à avaler mes paroles, qui, comme bien souvent éatient crues. Elle déposa fermement ses poinfs sur ses hanches, je sentis les battements de son cœur légérement accélérer, puis elle parla, pendant cinq bonnes minutes. Je réstai ébahi, la bouche entre-ouverte, le cœur serré.

- Je rêvais d’être actrice. Ou danseuse étoile. J’étais partie pour une merveilleuse carrière dans l’un des plus grands ballets du monde. J’aurai pu être milliardaire et reconnue mondialement. Je rêvais de fonder une famille aussi. Mais vous savez quoi, aujourd’hui tous ces rêves se sont envolés. Je sais que vous n’en avez rien à carrer de mes soucis d’humain. Mais comprenez-moi bien Monsieur Romanov, je ne suis pas du genre à vouloir attirer des ennuis à ceux que j’apprécie. Je pourrais dire que je considère Logan comme un ami, c’est lui qui m’a aidé à m’intégrer dans votre satané club, sans lui je serais peut-être morte vingt fois, mais croyez-moi bien, si je viens travailler dans un piteux état, si je dis oui à tout ce que souhaite un richissime et puissant vampire, c’est parce que je suis littéralement pieds et poings liés. César fait ce qu’il veut de moi, et je tiens un tant soit peu à ma vie, même si, quand je suis entre ses mains, je ne souhaite qu’une chose : qu’il m’égorge, que je crève et que tout cela soit terminé. Mais ce qui me permet de tenir c’est vous Monsieur Romanov, je ne sais pas pourquoi, car vous n’avez rien de sympathique, d’après vous tout est de ma faute. Oui je suis une pauvre humaine qui a atterri sur cette putain d’île de merde, qui a perdu tout ce qu’elle avait et qui est en plus de ça la putain d’un salopard suceur de sang. Donc je ne sais pas pourquoi, mais ça me redonne un peu d’espoir quand je vous vois, ce qui est des plus étrange étant donné que vous êtes aussi une sangsue … Et puis si vous m’aviez dit que c’était vous que m’avez donné votre sang, Logan n’aurait pas été impliqué dans cette histoire. Et franchement, si vous aviez été à ma place, lorsqu’un homme de cette envergure vous posait une question, vous auriez répondu la vérité, et de toute évidence il m’avait quelque peu hypnotisée, comme vous finalement.

Voilà que notre cher César revenait une nouvelle fois sur le tapis. Je me surprenais à penser qu’il aurait été bien plus agréable que ce soit lui qui se soit retrouvé à la place de Stan, quelques heures plus tôt. Mais cela ne resterait qu’une pensée dénuée de tout sens. Aussi fort que je puisse le souhaiter, l m’était impossible de me débarasser de lui. Je voulais parler, mais les mots refusaient catégoriquement de sortir de ma bouche. Elle souhaitait donc mourir… Ce qui se révélait plausible pour une personne dans sa position. Mais je refusais de la voir subir un tel sort si elle ne devait jamais se réveiller. Elle me donnait une bonne douche froide, me faisant réaliser que jusqu’à présent je n’avais pas été juste envers elle. Oui j’avais bien trop souvent pensé que tout était de sa faute. Comment lui en vouloir de penser que je pouvais peut-être la tirer de son cauchemarre alors que j’étais probablement la seule personne qui ne lui voulait aucun mal ? Elle ne semblait pourtant pas saisir la gravité de la situation, moi aussi j’étais poings lié. Mon créateur avait beau n’être autre que Lorcan Bridgestone, le frère de son maître à elle, tous deux se détestaient. Si César venait à découvrir notre relation, elle ne pouvait imaginer la guerre que cela pourrait déclencher. Elle fit une courte pause, je pouvais voir ses membres trembler et les larmes humidifier ses beaux yeux. Un peu plus et je me mettais à culpabiliser de l’avoir mise dans un tel état. Elle n’avait pas tort, j’étais lunatique, mais j’avais mes raisons, qu’elle ignorait. Sans le savoir elle venait de mettre le doigt sur un point sensible. Lorsqu’elle s’inclina pour m’avouer que’elle préférait être mourir de mes mains plutôt que de celles de César, si mon cœur n’était pas déjà raide, il aurait immédiatement cessé de battre. Elle ne se rendait pas compte de l’effet que ses propos avaient sur moi. Ils me dévastaient. Je ne pensais pas que son univers était autant triste, qu’elle-même détestait son existence à ce point. Je voulais faire quelque chose pour elle, je pouvais… Non…

Je restai planté là, comme un abruti. Je la regardai me passer à côté, avec sa mine souriante, comme si rien ne s’était passé. Comme si elle ne m’avait jamais fait des confidences aussi tragiques. Déjà prête à me rendre fou de plaisir. Le cœur lourd je lui rendit son regard, m’efforçant de me comporter comme si ses paroles n’avaient pas eu le moindre effet sur moi. J’étais partagé entre l’envie de me rapprocher d’elle, de son corps à présent nu sous mes yeux, et l’envie de sortir d’ici. Sortir pour aller où ? Coller mon poing au milieu de la figure de César, le responsable de tous les maux d’Anastasia. La raison continuait pourtant de me guider. C’était incensé de faire une telle chose, il fallait que j’accepte notre sort. Que je me rentre enfin dans le crâne que la seule chose à faire était d’attendre que les choses se fassent, que le temps passe en profitant de chaque instant que j’avais la chance de pouvoir passer avec elle.

- Je n’ai aucune envie de partir d’ici. Et cessez de donner des ordres à tout bout de champs ! Même quand vous prenez du bon temps vous vous sentez obligé de tout commander. Certes je suis une esclave et votre employée qui plus est. Mais je ne sais pas … vous êtes la personne la plus lunatique que je n’ai jamais vue … Je suis à votre service Monsieur Romanov, faites ce qu’il vous plaira de moi, après tout je préfère mourir de vos mains plutôt que de celles de mon maître. Je ne t’enterai pas de m’enfuir, je ne hurlerai pas, je ne ferais pas mon « cirque d’hier soir ». Je croyais que vous en aviez eu marre de mon petit cirque d’hier soir et que vous souhaitiez vous détendre, qu’est-ce que vous attendez, Maître.

Après ces mots elle disparut de mon champ de vision. Je restai debout, les bras ballants quelques instants, laissant échapper un long soupire. Dépité je me dirigeai vers la chambre, là où j’avais laissé mon portable. Je le saisis et envoya un message à Logan pour l’avertir que ce soir je ne serai pas présent. Que s’il le souhaitait, lui aussi pouvait laisser le soin de diriger le club à quelqu’un d’autre. Après tout il avait autant besoin de repos que moi. Je repartis en direction de la salle de bain, je m’avançai jusqu’à l’encadrement de la porte. Appuyé je la regardais promener sa main dans l’eau déjà fumante. J’admirais ses courbes qui me plaisaient tant. Lentement, je m’approchai d’elle. Elle eut un léger sursaut lorsque je l’attrapai de mes mains froides. Je l’attirai vers moi, et approchai mes lèvres de son oreille, pour lui murmurer quelques paroles qui dégnaient enfin sortir de ma bouche.

- C’est un jeu dangereux, très dangereux. Je ne suis pas certain que tu en sois consciente. Voilà tout ce que j’avais réussi à prononcer. Pas un mot de plus. Rienq ue des paroles énigmatiques, mystérieuses, qui ne voulaient probablement pas dire grand-chose pour Anastasia. Pour l’instant elle devrait très certainement se contenter de cela. Je le laissai échapper un bref soupire dans son cou. - Nous risquons gros, moi peut-être plus que toi. Je suis « lunatique » parce que j’ai conscience de tout cela. Concernant ton désir de… de…. Je pourrai, tu sais…. Non… Non… Non rien, je n’ai rien dit. Proposition complètement indécente qui était sur le point de sortir, mais que fort heureusement je réussis à garder pour moi. Il était à présent temps de prendre un peu de bon temps. Délicatement, je pressai mes lèvres contre la peau frissonnante de son cou, resserrant un peu plus mon étreinte. - Ne m’appelle pas maître, Monsieur Romanov c’est déjà bien assez…

Lui dis-je, un petit sourire aux lèvre qu’elle ne pouvait peut-tre pas percevoir.
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Anastasia K. Blackstones
I'm a slave for you
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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptySam 25 Mai - 22:45

Anastasia K. Blackstones a écrit:
ZEPHASTASIA
P
erdue, je ne savais plus sur quel pied danser. Il y a de ça quelques mois, je ne me serais pas trompée. On avait rarement tendance à me faire tourner en bourrique comme ça. Zéphyr était le seul homme que je n’arrivais pas à cerner. Pourtant on m’avait toujours qualifiée comme femme qui sait parler aux hommes, ou plutôt qui sait les faire parler. Il fallait bien avouer que j’avais le corps pour. Aucun homme n’arrivait à me résister – ce n’était pas pour me vanter – mais sinon, pourquoi César prendrait-il autant de plaisir à m’exhiber devant tout le monde ainsi ?! Parce que j’étais une « œuvre » dont il était fier d’avoir en sa possession. Bon, peut-être pas une œuvre certes, mais un objet au moins. Oui j’étais son nouveau joujou avec lequel il s’amusait à narguer ses copains dans la cour de récrée, voilà tout. Zéphyr était le seul homme à ne s’être pas ouvert comme une huitre à mon contact. Il fallait dire que ça m’avait déstabilisé. Et visiblement tout était contre nous. J’éprouvais des choses pour lui, des choses nouvelles, de la peur, de l’attirance, de l’amour peut être, mais lui semblait ne rien ressentir, comme si je ne lui faisais ni chaud ni froid. Il avait dû en voir passer de toute évidence, je n’étais qu’une femelle de plus sur son tableau de chasse. Un homme aussi beau, talentueux et charismatique que lui devait forcément avoir enchainé les conquêtes. Mais s’il était comme son créateur – Lorcan – alors cela ne m’étonnait pas qu’il n’ait pas de compagne. Cruel et sans cœur, voilà ce qui désignait le frère de mon maître. Je n’avais jamais vu une personne autre froide, horrible, et monstrueuse que lui. Mais Zéphyr ne pouvait pas être comme son « père », ce n’était pas possible, je lisais bien trop de choses dans son regard. Certes il était cruel, je l’avais vu à l’œuvre, mais je sentais qu’il ne pourrait pas me faire de mal – mais je pouvais très bien me tromper, ça n’aurait pas été la première fois.

J’avais vidé mon sac, chose que je n’avais pas osé faire depuis mon arrivée sur l’île. Après tout, avec qui aurais-je bien pu le faire ? Jamais je ne dirais tout ce que j’ai sur la patate à César. Mis à part lui dire « oui maître », « bien sur maître » ou encore crier « s’il vous plait, arrêtez, je vous en supplie » je ne lui parlais pas plus. César ne supportait pas mon caractère et je savais qu’il ne me gardait que pour me montrer au monde entier, comme son trophée. Mon corps se mit à trembler en repensant à cet homme et à ce qui allait se passer lorsqu’il apprendrait que Stan Ibrahimovski avait trouvé la mort. Il fallait que je fasse tout ce qui était en mon pouvoir pour que Zéphyr ne soit pas impliqué dans cette histoire.

Alors que j’imaginais qu’il me suivrait directement après que je sois entrée dans la salle de bain, il disparut de mon champ de vision pour aller dans sa chambre. Il revint quelques instants plus tard. Il se cala contre le chambranle de la porte et me regarda quelques secondes. Le rouge me monta aux joues. Lorsque ce dieu posait son regard sur moi je me sentais nue – enfin à ce moment là, je l’étais. Mais il avait le don pour me mettre mal à l’aise, alors que j’étais la fille la plus habituée à avoir les regards des hommes posés sur son corps. Peut-être sentais-je qu’il se passait quelque chose de spécial entre ce vampire et moi ?! Je l’espérais secrètement. Chaque nuit, avant de fermer les yeux et de sombrer dans le coma, je priais pour que mes vœux se réalisent. La seule chose que je demandais à Dieu c’était que Zéphyr me sauve de cet enfer, mais je savais que ça ne resterait à jamais qu’un doux rêve. C’était un être éternel et moi qu’une vulgaire esclave humaine de sur croix.

Caressant l’eau brulante, laissant la vapeur m’humidifier le visage, je fus surprise de sentir les mains congelées de Zéphyr sur mon corps. Ce fut un véritable choc – thermique. C’était la première fois qu’il touchait mon corps, la première fois que j’étais nue rien que pour lui et que j’avais envie qu’il me voit ainsi, qu’il prenne plaisir à me voir dans le plus simple appareil. Je voulais être la seule et l’unique femme qui vaille le coup de faire des choses folles pour elle. Mais encore une fois je ne devais ma prendre mes rêves pour des réalités, il fallait impérativement que je cesse de croire que j’étais l’une des héroïnes de ces romans à l’eau de rose que j’avais habitude de lire avant. « - C’est un jeu dangereux, très dangereux. Je ne suis pas certain que tu en sois consciente. » Ses paroles me firent de l’effet, des frissons apparurent sur tout mon corps. Mes tétons durcirent si fort que j’en eu mal. Son soupire couru le long de mon cou et glissa sur ma poitrine. Je penchais un peu plus la tête sur le côté, la calant contre son torse musclé, afin de lui offrir un accès rapide à ma jugulaire. Je m’offrais à lui et il pouvait prendre ce qu’il souhaitait. « Nous risquons gros, moi peut-être plus que toi. Je suis « lunatique » parce que j’ai conscience de tout cela. Concernant ton désir de… de…. Je pourrai, tu sais…. Non… Non… Non rien, je n’ai rien dit. » Je redressais soudain la tête, curieuse de savoir ce qu’il aurait pu faire. Mon désir de quoi ? De mourir ? Il était prêt à me tuer ? C’était cela qu’il allait dire ? Alors je n’étais vraiment rien pour lui … Puis il pressa ses lèvres contre mon cou, m’arrachant un petit cri de plaisir. Il prenait enfin du bon temps. « Ne m’appelle pas maître, Monsieur Romanov c’est déjà bien assez… » Déjà bien assez … il n’avait qu’à le dire s’il voulait que je l’appelle par son prénom. Prénom si peu commun, si beau, qui lui allait à la perfection. Ses lèvres s’étirèrent en un petit sourire, je le sentis sur ma peau. Je me retournais, pour me retrouver face contre son torse. Je posais une main délicate sur son poitrail avant de saisir le bas de son tee-shirt et de le relever. J’aperçu d’abord son ventre, parsemé d’abdos aussi bien dessinés que ceux d’un gladiateur. « Levez vos bras au dessus de votre tête, Monsieur. » En l’appelant ainsi, en étant seule qu’avec lui, j’avais l’impression de me retrouver dans un jeu de rôle où j’étais la soumise et lui le dominant, le maître, mon maître sexuel et moi sa soumise, prête à réaliser le moindre de ses désirs. Après lui avoir retirer son tee-shirt, je déposais des dizaines de petits baisers le sur ses pectoraux pour remonter dans son cou, puis le long de sa mâchoire. Lorsque je fus enfin au niveau de ses lèvres j’osais y presser les miennes. Ma langue tenta de se frayer un petit chemin jusqu’à la sienne. Et elles dansèrent. Ce fut un baiser fougueux auquel je mis fin à regret pour lui dire : « Qu’étiez-vous sur le point de me proposer tout à l’heure ? Mon désir de quoi Monsieur Romanov ? Que seriez-vous prêt à faire pour moi ? Me tuer pour abréger mes souffrances ? C’était à cela que vous pensiez ? » Mon cuir chevelu me démangea, signe que j’allais craquer. La chaleur me monta au crâne mais il fallait que je me retienne de pleurer de nouveau, il allait croire que j’étais une vraie pleurnicharde. Alors je gardais mon sourire, osant une petite moue aguicheuse.

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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyDim 26 Mai - 1:03




A nastasia & Z éphyr
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Ce n’est pas facile de se mettre à nu devant quelqu’un que l’on connait à peine. Anastasia… Tout un univers me séparait d’elle. Même si j’étais fortement attiré par elle, je n’arrivais pas et ne pouvais pas me jeter à corps perdu dans une relation sans lendemain. Les instants que nous passions ensembles ne pouvaient être qu’éphémères. Rien ne pourrait durer entre nous, je le savais. Elle devait bien s’en douter elle aussi. Bien trop de paramètres nous empêchaient d’entrevoir la moindre possibilité qu’un jour elle m’appartienne. Il fallait se faire une raison. Profiter des minutes passées l’un avec l’autre, voilà la seule chose qu’il nous restait à faire. Bientôt la réalité nous rattrapera, la disparition de Stan se fera savoir. Et… Je ne préférais pas y penser. Profiter, se détendre, je devais me forcer à ne pas regarder plus loin que le bout de mon nez. La regarder se retourner face à moi, sentir sa main glisser délicatement sur mon torse. Même ses ordres avaient un son doux à mes oreilles. C’est donc sans rechigner que je lui obéis. Lui laissant le loisir de faire remonter mon t-shirt le long de mes bras. Ses lèvres douces qui parcouraient ma peau me faisaient frémir, frémir d’impatience. Pour la première fois depuis des semaines, j’espérais sincèrement que rien ne vienne nous déranger, que nous puissions rester seul, enfermés dans notre cocon jusqu’à ce que nous décidions d’en ressortir. Jusqu’à ce que nous prenions la décision de retourner affronter le monde extérieur. Quel plaisir que de sentir ses lèvres frôler mon cou, mon visage, pour venir s’écraser sur les mienne. Je me laissais faire, subjugué par l’intensité de l’instant présent. Nous étions passé par tous les stades, la joie, l’angoisse, la haine, le désir… De vraies montagnes russes qui torturaient nos esprits, nos, corps et nos nerfs. En fin de compte je pense que c’est bien ça qui me plait. Les événements qui nous mettaient à rude épreuve pour pouvoir ne serait-ce que se jeter un regard empli de sous-entendus ou même se frôler. Je voulais du challenge, de quoi pimenter suffisamment une relation pour ne pas finir par m’ennuyer, me lasser et passer à la suivante, comme ça avait si souvent été le cas jusqu’à présent. Le destin me comblait. J’étais en train de jeter mon dévolu sur l’une des femmes les plus difficiles à obtenir de l’ile. Probablement la plus difficile d’accès pour moi, compte tenu de la situation. Le baiser s’était arrêté bien trop vite, me tirant de mes songes si brusquement.

- Qu’étiez-vous sur le point de me proposer tout à l’heure ? Mon désir de quoi Monsieur Romanov ? Que seriez-vous prêt à faire pour moi ? Me tuer pour abréger mes souffrances ? C’était à cela que vous pensiez ?

La douche froide. En la voyant si calme je pensais que mes paroles en l’avaient pas interpellée, qu’elle n’y avait prêté aucune attention particulière. Je regrettais ces mots à la seconde même où ils sortirent de ma bouche. J’avais failli lui servir des propose absolument égoïstes et insensés. Je n’avais pas le droit de vouloir lui proposer de passer le reste de l’éternité à mes côtés. Pas en la connaissant depuis si peu, en ne sachant pas quels calvaires elle avait traversé. Elle n’acceptait pas sa condition d’esclave sur l’ile, comme si elle pouvait accepter une telle proposition sans en être choquée. J’avais moi-même eu énormément de mal après ma transformation, à accepter la nouvelle « vie » qui s’offrait à moi. On perd tous ses repères, on change radicalement de style de vie. C’est vraiment très difficile à vivre les premiers temps, puis les années, les décennies passent et on au bout du compte on s’y habitue. Je n’avais pas le droit de vouloir lui imposer un tel sort, surtout après l’expérience que j’en ai faite.

- Je… Euh… Je me grattais la tête, réfléchissant à ce que j’allais bien pouvoir lui dire. Pourquoi pas la vérité ? Et bien parce qu’elle ne l’accepterait pas, pas maintenant. - Rien de bien important. A dire vrai… J’aurai bien aimé faire quelque chose pour toi… Je me rends bien compte que ta situation ne doit pas être facile à vivre… Bien sûr c’était bien différent, mais je suis en quelques sortes passé par là moi aussi, après ma… Transformation. Mais je ne pensais pas à cela... Non... Rassure-toi... Je ne te veux aucun mal et je ne souhaite cela à personne... Je me sentais véritablement mal à l’aise de lui parler de ma transformation. Cela n’avait à la fois pas grand-chose en commun avec la situation d’une esclave perdue sur une ile de vampires et à la fois tellement similaire. Enfin de comte moi aussi j’avais été perdu au beau milieu de ces êtres nocturnes, moi aussi je cherchais ma place sans jamais vraiment réussir à la trouver. Elle n’imaginait pas à quel point je me faisais une idée précise de ce qu’elle pouvait bien ressentir. De ce sentiment d’être seul qui vous colle à la peau, ce sentiment d’abandon qui vous envahit constamment. Votre monde qui vient de s’écrouler, qui ne sera jamais plus le même et ce peu importe ce que vous tentez de faire pour le récupérer. Je me sentais également mal à l’aise de lui parler d’autre chose que ce que j’avais réellement l’intention de lui dire en premier lieu. Si je ne voulais pas la froisser et risquer de la perdre en si bon chemin c’était sans nulle doute la meilleure chose à faire, j’en étais bien conscient. - Il froid ici. Dis-je ironiquement avec un grand sourire qui me pendait aux lèvres. Doucement je l’écartai de moi, je me finis de retirer les vêtements qu’il me restait et me glissai dans l’eau chaude, couvrant mes parties intimes avec de gros nuages de mousse, pour faire durer le suspense aussi longtemps que possible. La première fois en 950 ans d’existence que mes joues s’empourpraient à l’idée qu’une femme me voie entièrement nu. Sensation très étrange, pour moi qui avait passé de nombreuses années à me balader dans le plus simple appareil sous les regards admiratifs de la gente féminine. Jouant avec la mousse du bain, je la toisai de haut en bas, impatient qu’elle vienne me rejoindre. Au bout de quelques secondes qui me paraissaient pratiquement interminables, je lui tendis la main, l’invitant à me rejoindre.

- Dépêche-toi, tu vas geler.

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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyDim 26 Mai - 17:23

ZEPHASTASIA
I
l bredouille quelque chose, hésite même sur ses mots. J'ai l'impression d'avoir quelqu'un d'autre devant mais ce n'est pas pour me déplaire. J'ai l'impression de rencontrer une nouvelle facette de ce merveilleux mâle russe. «  Rien de bien important. A dire vrai… J’aurai bien aimé faire quelque chose pour toi… Je me rends bien compte que ta situation ne doit pas être facile à vivre… Bien sûr c’était bien différent, mais je suis en quelques sortes passé par là moi aussi, après ma… Transformation. Mais je ne pensais pas à cela... Non... Rassure-toi... Je ne te veux aucun mal et je ne souhaite cela à personne... » Il allait donc me proposer de me transformer ? Enfin non, il venait de me dire qu’il ne pensait pas à cela. J’en reste tout de même interdite. Le grand méchant loup souhaitait faire quelque chose pour moi, il voulait me rendre la vie plus douce ?! Vraiment ? Ou était-ce un petit jeu, afin que je tombe dans le panneau et qu’il savoure ma déception avant de me tuer ? Bon peut-être partais-je un peu loin pour le coup, mais après tout je ne pouvais être sur de rien, mais je le croyais. Lorsque je plongeais mon regard dans ses magnifiques yeux bleus, je me noyais, mais j’y lisais également la vérité. Était-il une âme en peine ? Je ne savais le déchiffrer, mais je sentais qu’il y avait quelque chose qui se cachait sous cette carapace dure et froide.
Alors que nous nous fixons, tentant de trouver la vérité dans les yeux de l’autre, mon cœur bat si vite que j’ai l’impression qu’il va exploser d’une minute à l’autre, j’ai le souffle court et ma conscience s’est endormie, comme si elle me disait Débrouilles toi, je ne réponds plus de rien, t’es une grande fille. Je sais ce que je fais, oui ! Enfin … plus ou moins. Non en réalité j’avance dans le noir, les yeux bandés, les mains ligotées et j’attends que quelque chose me tombe sur le coin du nez, comme depuis le premier jour que je cotoie Zéphyr. Le sort s’acharne sur nous, sur moi, je le sais. Mais comme on dit, ce que l’on arrive pas à avoir tout de suite, c’est que ça promet d’être quelque chose de grand et d’intense. On croise les doigts, ma déesse intérieure et moi.

Soudain il s’écarte de moi, un air coquin flotte sur son visage et son sourire narquois ne quitte pas ses lèvres… ses lèvres qui font danser la java à mes pulsions. « Il froid ici. » Me lance-t-il, taquin. Même si je frissonne, ce n’est pas la température basse de la pièce qui me fait cette effet là, mais bel et bien Zéphyr, à moitié nu. Et alors que je songe à son corps, le vampire se dénude et se retrouve en tenue d’Adam juste sous mes yeux, comme ça. Il cache son sexe - malheureusement pour moi - et file dans l’eau fumante. Je rougis et tremble soudainement. Nous allons prendre un bain, ensembles, nus. Ca ne devrait pas me gêner comme ça, je suis une habituée, comme on dit, mais je n’ai jamais fait l’amour avec quelqu’un que j’aime vraiment. En réalité je n’ai fait que baiser, toute ma vie, on ne m’a jamais fait l’amour à proprement parlé. J’ai le cœur qui se serre à cette pensée. Surtout que je ne suis qu’une distraction pour le Russe.

Je ne réagis pas, restant coite devant lui, comme une jouvencelle effarouchée. Comme si je n’avais jamais vu l’appareil reproductif d’un homme. Ah ! La douce blague. Je me regarde alors, j’ai les seins nus, mais ce n’est pas important, quel heartkilliens n’a jamais vu ma poitrine ? Mis à part celui qui n’a jamais mis les pieds Aux Plaisirs Coupables. Même Rubis, s’amuse avec moi. Mais ce qui me « dérange » ce sont mes parties intimes. Les rares hommes à m’avoir vu entièrement nue, sont ceux qui ont payé pour le voir. Je suis gênée de me montrer ainsi devant Zéphyr, mon patron, mais je dois le faire tout de même. Lui l’a fait. Ma petite culotte glisse le long de mes jambes que je secoue pour me débarasser du bout de tissus. Et à l’instar du beau mâle, je me précipite dans l’eau chaude. Je me positionne dos à lui, pour ne pas lui faire face. Le rouge me monte aux joues, je m’empourpre comme une débutante. « Zéphyr, je ne sais pas si c'est une bonne idée que je vous dise cela, mais je crois que vous ne pouvez plus vous tromper quant à la nature de mes sentiments à votre égard. Il n'y a qu'avec vous que je me sens en sécurité, qu'avec vous que j'aimerai passer le reste de ma vie. Sans doute êtes vous entrain de rire de moi , de vous dire que je ne suis qu'une humaine sans cervelle qui espère des choses impossibles. Je me doute bien également que vous avez déjà connu des femmes qui avaient les mêmes attentes que moi. Et je sais pertinemment que je ne devrais pas vous dire tout cela, parce que nous ne faisons pas partis du même monde, malheureusement. Je suis désolée, ce sont des paroles égoïstes, mais je veux être prêt de vous a chaque instants, car si je dois mourir sous peu je veux que mes derniers moments soient ceux que j'ai passé avec vous. » Décidemment ce soir, c’est le moment des confidences, mais nous n’avons plus le temps de jouer au jeu du chat et de la souris, je n’en peux plus, mes nerfs sont à vifs et je suis à bout de forces. Je le veux. Oui c’est exactement ça, je veux qu’il soit à moi pour l’éternité et j’ai envie qu’il me désire comme jamais il n’a désiré aucune femme. Je veux être LA femme. Je ris de mes pensées, ma déesse intérieure hoche la tête frénétiquement, elle aussi le veut autant que moi. Mais ma conscience, elle, me fait les gros yeux. Je sais je sais, c’est presque suicidaire, mais c’est comme ça. Il y’a des moments dans la vie où il faut jouer carte sur table, oser de bousculer un peu sa vie. Comme si la tienne n’était déjà pas assez chamboulée, Anastasia. Je ris. Il doit me prendre pour une cinglée. Je tourne légèrement la tête, pour qu’il voit mon visage et lui dis :  « Vous me frottez le dos ? En plus je vois que vous avez mon parfum favoris : framboise. » Je lui fais un signe de tête en direction du flacon de gel douche qui se trouve à côté de lui. Très étonnant d’ailleurs. Certainement l’une de ses nombreuses conquêtes qui l’a oublié. Je me rembrunis mais tente de garder mon sourire. C’est dur de garder en tête que cet homme est bien plus vieux que moi, des centaines d’années, et qu’évidemment il a fait des choses dans sa vie, rencontré des femmes, surement aimé des femmes …  « Pourquoi ne souhaitez-vous pas que je vous appelle Maître, Monsieur Romanov ? » Cette question me turlupinait depuis tout à l’heure, il fallait bien que je la lui pose à un moment ou un autre.

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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyLun 27 Mai - 19:34



A nastasia & Z éphyr
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C’était la première fois que la gêne était palpable entre nous. Nous nous étions déjà retrouvés pratiquement nus l’un contre l’autre et cela ne nous avait pas posé le moindre problème. Elle resta prostrée devant moi quelques secondes, hésitante, comme si le fait de venir dans mes bras, complètement nue se concrétisait au point de l’effrayer. Comme si elle prenait conscience de l’acte qu’elle s’apprêtait à commettre. Pourtant, je n’allais pas la manger, pas nécessairement dans le sens qu’elle pouvait se l’imaginer. Elle avait des allures de petites filles dans cette position. Nous étions bien loin de la femme aguicheuse et provocatrice. Sentiment très étrange que de découvrir cette nouvelle facette de sa personnalité. Elle se décida tout de même à me rejoindre, après s’être débarrassée du petit bout de tissu superflu qui cachait une infime partie de son anatomie. Rapidement, elle glissa son corps entre les amas de mousse. Je n’avais dès lors plus qu’une seule idée en tête, l’enlacer pour couvrir sa peau de baisers. C’est à cet instant que j’ai compris d’où lui venait cette attitude, si gênée tout à l’heure.

- Zéphyr, je ne sais pas si c'est une bonne idée que je vous dise cela, mais je crois que vous ne pouvez plus vous tromper quant à la nature de mes sentiments à votre égard. Il n'y a qu'avec vous que je me sens en sécurité, qu'avec vous que j'aimerai passer le reste de ma vie. Sans doute êtes vous entrain de rire de moi , de vous dire que je ne suis qu'une humaine sans cervelle qui espère des choses impossibles. Je me doute bien également que vous avez déjà connu des femmes qui avaient les mêmes attentes que moi. Et je sais pertinemment que je ne devrais pas vous dire tout cela, parce que nous ne faisons pas partis du même monde, malheureusement. Je suis désolée, ce sont des paroles égoïstes, mais je veux être prêt de vous a chaque instants, car si je dois mourir sous peu je veux que mes derniers moments soient ceux que j'ai passé avec vous.

Heureusement que nous étions déjà assis. Cette confession me dérangeait. Si Anastasia avait bel et bien pris conscience que nous nous rapprochions l’un de l’autre, pour ma part je réalisais gentiment dans quel pétrin je me fourrais. Je me le rabâchais sans cesse. Ce n’est pas une fille pour toi, tu risques ta peau en la côtoyant de si près. De beaucoup trop près. Mais c’était une réalité, une fatalité, contre laquelle il m’était très difficile de me battre, voire totalement impossible. Je vivais dans l’illusion qu’elle ne s’attachait pas à moi, tant qu’elle n’avait pas exprimé clairement ce qu’elle ressentait, l’éventualité qu’elle ne tienne pas à moi restait envisageable. Maintenant il était certainement trop tard pour reculer. La repousser après lui avoir donné autant d’espoir était certainement la chose la plus cruelle que j’aurai pu lui faire. En avais-je réellement envie ? Non je ne pense pas. Inconsciemment je posai les mains sur les rebords de la baignoire, tentant de me relever. Signe du destin ou non, je n’y parvins pas. Je glissai un peu plus contre elle, dans un bruit retentissant de peau qui glisse et d’eau agitée. Tentant de me dégager légèrement, je reposai mes mains le plus près de moi. Intérieurement je priais pour qu’elle ne pense pas que ses révélations me faisaient fuir. Je décidai d’accéder à sa demande, histoire de détendre un peu l’atmosphère. Tout en lui frottant le dos, je pris le risque de lui expliquer les choses telles que je les voyais.

- Tu sais… Tu ne devrais pas.. T’attacher à moi comme ça… Aussi vite. Je te l’ai déjà dit, c’est délicat. Si Cés.. Si ton maître apprend ce qui se passe en ce moment, tu peux être certaine que ce sont tes derniers instants sur cette terre.

Le silence persistait. Je posai ma main sur son épaule.

- Et je n’en ai pas envie… Un léger soupire.

Je ne souhaitais pas la voir fuir à des kilomètres, prenant peur de passer pour sombre imbécile en m’ayant révélé ses sentiments, il fallait donc faire un geste envers elle.

- Je ne sais pas comment te le faire comprendre… Sans te blesser… Mais sache que nous sommes imprévisibles et ne pouvons être fiables à cent pour cent. Je ne voudrai pas que tu espères trop de moi, et qu’en fin de compte les choses ne se passent pas comme tu le souhaites… Comme je te l’ai dit, c’est beaucoup plus compliqué que tu ne le penses. Il ne s’agit pas uniquement de ce que je pense ou de ce que je veux…

La gêne, le silence, l’atmosphère était très pesante. Déstabilisé, j’attendais une réaction de sa part. je ne savais plus quoi dire, ou faire. Je saisis donc l’occasion de répondre à sa dernière question.

- Je ne suis pas ton maître, tu n’es pas mon esclave… Et je ne te vois pas comme telle. Certes tu es l’une de mes employées et…

Je m’arrêtai là. Délicatement j’écartai la masse de cheveux qui recouvrait sa nuque, puis déposa un baiser, puis un second, sur sa peau encore sèche. Non je ne terminerai pas cette phrase. J’en avais déjà beaucoup trop dit. L’avenir était trop incertain pour se lancer à corps perdu dans une relation autant hasardeuse. Depuis bien longtemps déjà, je me suis juré de ne plus m’attacher aux gens. Même les cœurs de pierre souffrent lorsqu’ils perdent un être qui leur est cher. Tous ceux qui prétendent le contraire sont des menteurs. Se murer derrière une attitude renfermée et froide n’en sont pas plus heureux. Bien au contraire. En réalité, je préférais qu'elle m'appelle par mon prénom. C'était beaucoup plus familier et sonnait beaucoup plus doux que le nom qu'elle donnait à tous.


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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyLun 27 Mai - 20:59

ZEPHASTASIA
L
a mousse, j’étais littéralement entrain de la bénir, elle me permettait de me camoufler. Ma déesse intérieure est entrain de se foutre de moi comme jamais, elle se roule carrément par terre en me pointant du doigt. Très drôle… Après tout, elle a bien raison de rire de moi de la sorte, mon attitude est des plus ironiques. Une pute qui cache son corps devant un homme magnifique. Quelle bonne blague. Ma déesse me gueule dessus : Tu devrais être entrain de te trémousser devant lui, de lui montrer comme tu sais si bien bouger ton corps, banane, pas de te cacher sous la mousse. Elle a raison la saloperie. Je devrais être entrain de lui faire du charme et de lui prouver qu’il avait bien raison de faire tout ça avec moi, et que je devais être à lui et non à un salopard d’empereur à deux balles. Soudain je sens un liquide froid me couler le long du dos, puis une forte odeur de framboise. J’écarquille doucement les yeux au fur et à mesure que ses mains caressent délicatement mon dos. Zéphyr, le vampire, me frotte le dos comme si j’étais une personne de sa caste. Le rouge me monte aux joues de plus belle, je dois ressembler à une cerise ou pire encore une tomate. Ses longs doigts fins sont de partout sur mon dos, mais je n’ai pas envie qu’il se contente seulement de me « masser » le dos, je veux être à lui entièrement, qu’il me touche. Bien que ses mains soient aussi froides que la pierre, je n’y prête pas attention, trop occupée par mon propre désir. Cette brûlure incandescente qui me réchauffe le bas ventre, … c’est délicieux mais si douloureux à la fois. Je n’ai jamais éprouvé de désir si intense pour un homme. Encore moins pour un vampire, je vous l’assure.

Mais soudain il s’arrête, ses mains englobant mes frêles épaules – enfin frêles, mais musclées tout de même, il faut dire que le pôle dance ça fait les bras, croyez moi. Sans que je m’en rende compte, je joue distraitement avec l’eau, faisant éclabousser l’eau. Mais je me rends compte que ce n’est pas que moi qui provoque de telles vagues dans la baignoire. Zéphyr a tenté de se relever, de bouger, mais n’a pas réussi et retombe contre moi, collant un peu plus son corps contre le mien. « - Tu sais… Tu ne devrais pas.. T’attacher à moi comme ça… Aussi vite. Je te l’ai déjà dit, c’est délicat. Si Cés.. Si ton maître apprend ce qui se passe en ce moment, tu peux être certaine que ce sont tes derniers instants sur cette terre. » Je ris doucement, secouant la tête, comme si les paroles de Zéphyr n’étaient que de grosses conneries … mais attendez, oui ce sont de grosses conneries. Mais je me retiens de dire quoi que ce soit pour l’instant, car il ajoute quelque chose : « - Et je n’en ai pas envie… » Figée, comme une statut de sel. Il ne veut pas … que César me tue ?! Je dois me tromper. En réalité, ce qu’il ne veut pas, c’est que je m’attache à lui… Ca doit être cela… « Je ne sais pas comment te le faire comprendre… Sans te blesser… Mais sache que nous sommes imprévisibles et ne pouvons être fiables à cent pour cent. Je ne voudrai pas que tu espères trop de moi, et qu’en fin de compte les choses ne se passent pas comme tu le souhaites… Comme je te l’ai dit, c’est beaucoup plus compliqué que tu ne le penses. Il ne s’agit pas uniquement de ce que je pense ou de ce que je veux… » Je le laisse parler, je ne veux pas qu’il cesse de se confier. Ma plus grande envie est d’en connaitre un peu plus au sujet du prince Russe. Mais je me tais encore, laissant le silence s’installer. La mousse commence déjà à disparaitre et l’eau descend en température, je commence presque à grelotter. Aucun son ne sort de ma bouche, aucun mot ne se forme même. Le vampire le sent, car il parle de nouveau, répondant à ma dernière question : « Je ne suis pas ton maître, tu n’es pas mon esclave… Et je ne te vois pas comme telle. Certes tu es l’une de mes employées et… » Dit-il tout en relevant mes cheveux, dévoilant ma nuque qu’il embrasse doucement, la parsemant de petits baisers autant électrisants les uns que les autres. Ca le réveille, me donne une décharge et je me mets de nouveau à parler alors qu’il me donne de légers coups de langues dans le cou. « Vous savez, on ne décide pas de qui son cœur va aimer. Croyez moi, si on m’avait donné le choix, je ne serais pas tombée amoureuse d’un vampire russe complètement lunatique et qui en sait pas ce qu’il veut. Je me serais contenté de m’amouracher d’un petit humain normal – enfin esclave – qui traine dans le palais. Voilà ce que j’aurai fait Zéphyr. » Je m’agrippe aux rebords de la baignoire afin de me tourner un peu vers lui, mais en essayant de faire pivoter mon corps, je pose accidentellement la main sur quelque chose de tranchant. « Aïe » Je hurle en secouant ma main dans tous les sens, envoyant balader dans gouttes de sang un peu partout. Une se retrouve même sur la joue du vampire. Je m’arrête de gigoter quand je vois ça et mets la main dans l’eau. Encore une fois une très mauvaise idée. L’eau se teinte rapidement de rouge et l’odeur du fer me fait froncer le nez. Le savon aussi m’arracher de nouveau un petit cri. Lorsque je ressors la main de l’eau, ma paume est en sang et une entaille assez profonde la traverse de part en part. J’ai les larmes aux yeux. Les coupures … je ne supporte pas la douleur. « Aïe Aïe Aïe … mais … où est le rasoir ? » Je me rends compte qu’il a dû glisser dans l’eau. Soudain, comme si ça ne me suffisait pas, je plonge la main et rencontre directement la lame. Cette fois c’est mes deux doigts qui prennent mais je me tais, je ne hurle pas, et éjecte le rasoir de la baignoire. Je lève des yeux emplis de larmes vers Zéphyr et le regarde, penaude : « Je suis désolée Monsieur Romanov. » Il me semble que sa respiration s’est accélérée, je me sens mal, la vue du sang me donne des vertiges …

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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
Zéphyr E. Romanov

✤ LETTRES A LA POSTE : 1421
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 15/10/2012
✤ AGE : 33
✤ OU TU TE TROUVES ? : aux Plaisirs Coupables
✤ EMPLOI/LOISIRS : Gérant du club aux Plaisirs Coupables
✤ HUMEUR : Emoustillé (a)

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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) EmptyDim 2 Juin - 20:37



A nastasia & Z éphyr
_______________________________________________________

"Maybe I could stay, one more little day?"

anastasia

ZEPHASTASIA
C

ela faisait une éternité que je ne m’étais pas sentie mal à cause de la vue du sang. Il fallait dire qu’à présent j’étais habituée. César ne me ménageait pas, et j’avais l’habitude à présent d’être souvent souillée de mon propre sang. Mais avec la fatigue, le manque de nourriture certainement et ce que j’avais vu la veille, il fallait dire que j’étais un peu chamboulée. Zéphyr avait tué un vampire sous mes yeux . Ce dernier avait éclaté, se réduisant un bouillie au sol, c’avait été vraiment affreux mais je lui en étais reconnaissante tout de même, bien que tout ce qui s’était passé ce soir là fut ma faute – enfin, … si le russe m’avait dit que c’était lui qui m’avait donné son sang et que je ne devais en aucun cas le révéler, rien de tout cela ne serait arrivé, et, à cette heure-ci, j’aurai été entre ses mains, entrain de souffrir. Zéphyr était un homme prévenant bien que sans cœur je le savais. Enfin, j’aimais à le croire. Mais s’il était du même acabit que le frére de César … alors c’était bien pire que ce que je pouvais penser. César était cruel, mais son frère, Lorcan, était pire que tout, j’avais même appris, par Shanelle, ma meilleure amie et son esclave, que c’était lui Jack l’éventreur, celui qui avait tué toutes ces prostituées. Zéphyr était-il un tueur sanguinaire comme lui ? Un frisson me parcourut. Puis soudain je revins à la réalité. Le vampire était entrain de me bander les doigts. Doigts que je ne sentais même plus. Puis, au lieu de me laisser nue devant lui, il me couvrit d’une serviette qui sentait divinement bon le linge propre. Elle était moelleuse et chaude, comme je n’en avais pas eu depuis longtemps. Fallait dire qu’au palais j’avais le droit au strict minimum, c'est-à-dire un semblant de serviette – trouée et rêche comme la pierre. Je levais mes yeux vers lui, encore larmoyants. Il était certainement entrain de me prendre pour une petite nature, une chochotte ou je ne sais quoi d’autre. Je sentis mes joues s’empourprer. Oui, j’étais certainement cela, mais je n’avais pas envie que ce vampire là me voit ainsi.

Après m’être enturbannée dans la serviette, je tiquais enfin, Zéphyr, ce merveilleux mâle, était nu devant moi. Discrètement, je penchais un peu la tête de côté, et le scrutais. WAHOU. Certes quelques secondes auparavant j’étais avec lui dans la douche, mais là, face à moi, je pouvais le contempler à ma guise. Je pinçais ma lèvre inférieure distraitement. Le désir me léchant comme une flamme incandescente . Ma déesse intérieur sembla se réveiller, les cheveux ébouriffés, ça faisait un bail que je ne l’avais pas vue celle là. Visiblement elle semblait avoir les mêmes idées derrière la tête que moi. Soudain le vampire aux muscles d’acier me souleva et m’emmena en direction de la chambre. Je ne pensais plus à rien, me laissant portée comme jamais on ne m’avait portée. J’avais l’impression d’être une princesse, ou du moins une femme à laquelle on tenait. Je ne souffrais de rien, mis à part un petit vertige qui m’avait pris dans le baignoire, mais à présent ça allait beaucoup mieux. Zéphyr n’était pas obligé d’être comme ça avec moi, bien que cela me réjouisse à un point inimaginable. Délicatement, il me déposa sur le lit qui portait encore les traces de notre journée. Les draps étaient plissés et presque encore chaud. Il rabattit la couverture sur moi et se leva pour faire le tour du lit. Mes yeux s’écarquillèrent tous seuls, mon dieu que la vue était magnifique. Il avait une paire de fesses à s’en décrocher la mâchoire, et croyez moi, j’en avais vu des miches, mais le cul du vampire était à se damner.

Le beau russe saisit le téléphone et composa un numéro. On répondit vite car il enchaina tout de suite : « Tu pourrais apporter de quoi manger s’il te plait. […] Oui chez moi. […] Non à manger pour humain. J’ai tout le sang qu’il me faut ici. […] Merci, tu fais ça maintenant. A plus tard. » Je compris rapidement qu’il venait de s’adresser à Logan. Ce dernier devait bouillir au club. Je savais qu’il n’aimait pas vraiment lorsque Zéphyr n’était pas là, alors livrer de la nourriture humaine, ça allait être au dessus de ses forces (bien qu’il allait être obligé d’obéir). Je me redressais, Zéphyr faisait beaucoup –trop – de moi. Non que cela me déplaise évidemment, mais j’allais devoir lui rendre l’appareil. Mais comment ?! Telle était la question. Je me redressais dans le lit, tenant la couverture contre ma poitrine. « Zéphyr nous n’étes pas obligée. Je mangerai plus tard. » Penaude, je baissais les yeux sur mes mains. Sa voix grave rompit le silence : « - Je pense que les confidences ne sont pas pour nous. Logan ne va pas tarder à venir. Il t’apporte de quoi manger, pour que tu reprennes des forces. Pourquoi as-tu si mal réagis à cette coupure ? Elle n’a pourtant pas l’air d’être si profonde. » Me dit-il, un petit sourire aux lèvres, tout en se glissant sous la couverture, à mes côtés. Je le suivis du regard tout en me mordant la lèvre. Il était nu comme un ver et moi aussi. Une douleur lancinante me réveilla le bas du ventre et se logea . Une douce chaleur me réveilla. Ma déesse se mit à danser la carioca, quant à ma raison, elle ne semblait pas réagir, un doux ronronnement me donnait le feu vert. Soudain, je me rapprochais de lui, le scrutant, affamée. Oui c’était bien ça le mot, j’étais affamée, j’avais faim de cet homme. De ce vampire qui m’avait sauvée des griffes d’un homme vil et qui m’aurait traitée comme sa chienne, de ce vampire qui prenait soin de moi alors que rien ne l’y obligeait. Oui j’éprouvais bien et bien des choses pour lui, même si c’était inconcevable et que jamais rien ne se passerait entre nous, je n’y pouvais strictement rien.

Je fis comme lui quelques secondes auparavant, et me glissais jusqu’à lui. « Vous devez sans doute croire que je suis une chochotte, et c’est sans doute ce que je suis. Mais je n’ai jamais connu autant de douleur depuis que je suis ici, et je crois que j’ai atteint mon seuil maximal. Et la fatigue y est sans doute pour beaucoup. Merci pour les bandages, vous n’étiez pas… » Je me penchais vers lui, nos visages n’étant plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Je finis ma phrase dans un murmure : « … Obligé … » mes lèvres avides rencontrèrent les siennes, et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouvais à califourchon sur cet apollon, sans m’arrêter de mêler ma langue à la sienne, caressant son torse de pierre de mes mains, titillant ses tétons de mes doigts experts. Le désir me consumait de l’intérieur, je ne désirais plus qu’une seule chose : le sentir en moi.

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