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 Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)

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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
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Zéphyr E. Romanov

✤ LETTRES A LA POSTE : 1421
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 15/10/2012
✤ AGE : 33
✤ OU TU TE TROUVES ? : aux Plaisirs Coupables
✤ EMPLOI/LOISIRS : Gérant du club aux Plaisirs Coupables
✤ HUMEUR : Emoustillé (a)

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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) - Page 2 EmptyMar 25 Juin - 17:45



A nastasia & Z éphyr
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"Maybe I could stay, one more little day?"

anastasia

ZEPHASTASIA
L

es sensations étaient enivrantes, incalculable, innombrables. Je me sentais submergée et me laissais aller dans un total oublie de moi. Peu importait que ce soit un vampire ou n’importe quoi. Cet homme était bien plus qu’un simple coup d’un soir. Il me faisait plus d’effet que personne. Grâce à lui, mon cœur se remettait de nouveau en route, et, là, collée tout contre lui j’avais l’impression que le sien aussi. J’avais cette impression – ce rêve secret – qu’à cet instant précis Zéphyr n’était pas un être cruel et surnaturel, mais un humain, à l’instar de moi. Mais rapidement sa froideur et sa peau dure comme le roc me revinrent en tête. Ma déesse intérieure était en pleine transe, je l’avais perdue, abandonnée, comme mon corps à ce moment précis. Ses mains, ses doigts, se baladaient sur mon corps, caressant ma peau, provoquant ainsi en moi des ondes de désir. De l’électricité me courait le long des muscles, faisant hérisser tous mes poils. Mes seins étaient durs et me faisaient souffrir. Cette douce torture provoquait par le désir. Il était rare que je ressente cela, fallait dire que lorsque je faisais l’amour, en réalité je ne le faisais pas vraiment. Je « baisais » comme on dit. J’étais payé pour ça, et je me flagellais mentalement pour pouvoir me mettre dans le bain comme on dit. Il fallait que je donne de grandes mandales dans la tête pour pouvoir assurer jusqu’au bout, pour aller au turbin comme on dit. Mais là, tout de suite, tout était différent, plus simple – même si après cette heure de bonheur tout me retomberait sur la tronche comme un gros orage d’été.

Ce regard, brulant de passion, qu’il baladait sur moi, je me sentais fondre. Si ses yeux avaient pu lancer des flammes, je brulerais déjà dans le brasier de l’enfer. Damnée. Ca je l’étais depuis un bail. C’était la première fois que je trouvais que le sexe avec un vampire était magique. Certes, il y en avait quelques uns – dont je tairais le nom – que je ne pouvais blâmer. Faire l’amour avec un vampire dont on était tombée amoureuse … il n’y avait rien à voir. Il était puissant, il m’envahissait de l’intérieur, et je me laissais totalement aller, je m’offrais littéralement à lui. Alors, lorsqu’il me souleva légèrement et qu’il me remplit, je ne pu retenir un cri de douleur, de joie, de bonheur, de soulagement ?! Aucune idée. Mais tout ce que je savais c’était qu’il me comblait. Dans tous les sens du terme. Là, en le sentant en moi, j’avais l’impression d’être accomplie. Ses coups de reins, rapides et profonds me faisaient pousser de petits cris, je hoquetais, mes dents s’entrechoquaient mais je répondais avec ardeur à chacun de ses assauts. Depuis le temps que j’attendais ce moment, je ne voulais pour rien au monde que quelque chose vienne le perturber. Il ne fallait pas que je me crois dans un compte de fée, je n’oubliais pas une seule seconde que l’homme – ou plutôt le vampire – qui me pilonnait n’était rien d’autre qu’un être sanguinaire et cruel, que rien n’arrêtait et qui était prêt à tuer s’il le fallait.

Assis, il était serré contre ma poitrine. Sa chevelure cuivrée et en bataille me donnait envie de m’y noyer. Je fourrageais vivement mes doigts dans ses cheveux et serrais, l’obligeant à m’embrasser de nouveau. Sa langue était rapide et dansait avec la mienne. Je tentais de me caler sur son rythme, mais il allait bien trop vite pour moi, simple humaine. Je ruisselais de sueur, la température avait augmenté de plusieurs degrés, j’avais l’impression que même Zéphyr était à quarante degrés. Le russe me serra encore un peu plus contre lui, frottant son nez au creux de mon cou, parsemant la peau de ce dernier de légers baisers. Aussi doux que le vent. Ma peau était sensible. Mes nerfs tendus à l’extrême. Je ne voulais pas que tout cela se termine. Mais lorsqu’il planta ses crocs dans ma chair, il signa mon arrêt de mort et je me laissais aller. Laissant mon orgasme me consumer entièrement, faisant de moi une poupée pantelante entre les mains de son marionnettiste. J’étais fichue, il m’avait capturée, je ne pouvais plus m’échapper. Mais qui avait dit que j’en avais l’envie ?! Oh rien ne pourrait me faire bouger d’ci, jusqu’à ce qu’il m’envoie bouler pour me remplacer par une autre. Je n’étais qu’un passe temps je le savais bien. Un vampire tel que Zéphyr Romanov ne pouvait pas s’éprendre d’une esclave appartenant à son empereur ! Il n’était pas fou au point de risquer sa vie pour une « histoire d’amour ». Ma raison me mit une beigne, mais je m’en fichais. Fallait qu’elle me foute la paix celle là, qu’elle me laisse rêver un peu. Si je voulais continuer d’avance tous les jours, si je voulais être debout chaque jours, il fallait me laisser croire, espérer un peu mince.

Mon sang ruisselait le long de mon cou, glissant sur ma peau humide, contournant ma clavicule pour enfin atteindre mes seins tendus. Mais soudain, mon moment de rêve se brisa en un million d’éclats de verre. Comme si on venait de jeter de gros parpaings sur une gigantesque baie vitrée. Une voix s’éleva au dessus de nos suffocations. Nos halètements s’arrêtèrent d’un seul coup, et nous nous retournâmes comme une seule personne. « Putain ! C’est quoi ce bordel ?! » Merde. J’ouvris la bouche. Ma déesse intérieur s’arrêta net elle aussi et ma raison me lança, fière : « bha oui ma cocotte, tu baises avec son créateur, tu le connais en plus, il aime pas quand vous vous tournez autour. Bien fait pour toi, je t’avais prévenue … » je la bâillonne pour la faire enfin taire. Mes yeux faisaient les allez-retours entre Zéphyr – qui semblait paniqué – et Logan – qui lui me fusillait du regard. Je ne cherchais même pas à me couvrir la poitrine – il l’avait déjà vu des centaines de fois. La seule chose que je pouvais faire c’était ouvrir la bouche grande comme ça. Finalement, je décidais de fixer Zéphyr, c’était plus sur … quoi que, avec sa coiffure post coïtal, j’avais surtout de nouveau envie de lui. Je ne me risquais en tout cas pas à saluer Logan, là, c’était sur, il allait me casser en deux. Je fis un petit sourire contrit au vampire noble avant de baisser les yeux sur son torse, qui portant encore les marques de nos ébats. Wahou !


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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) - Page 2 EmptyVen 28 Juin - 19:06



A nastasia & Z éphyr
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"Maybe I could stay, one more little day?"

anastasia

ZEPHASTASIA
Q

ue faire mis à part suivre la scène bien sagement ? Je sentais le regard furieux de Logan se poser sur moi sans jamais bouger. J’étais sa proie, et dès qu’il en aurait l’occasion il ferait de moi son encas. J’étais foutue. Nous étions partis sur de bonnes bases, jusqu’à ce que le boss arrive et que notre danse endiablée commence. J’ai toujours su que Logan était très jaloux et extrêmement possessif – oui bien plus que moi. Cela devait être dû au fait de sa vampirisation encore récente. On m’avait dit que lorsqu’on se transformait en suceur de sang, toutes nos sensations, nos ressentis étaient décuplés. Qu’on ne ressentait pas comme un humain, que toutes les émotions qui nous traversaient étaient bien plus fortes et puissantes. Lorsqu’on était vampire, nous n’étions pas simplement amoureux, on était fou amoureux, la passion nous animait et le désir coulait dans nos veines, la haine laissait place à une fureur incommensurable et ainsi de suite. Alors imaginez de quelle force Logan devait me haïr. Ma raison me tira la langue du genre bien fait pour ta gueule chaudasse.  « Je comprends pourquoi tu peux pas venir chercher cette merde toi-même. Une fois de plus je me retrouve à faire le sale boulot tout seul. Et tout ça parce que Monsieur préfère écarter les jambes de toute l’ile. » A cette remarque – qui était spécialement placée pour ma blesser – je baissais la tête, serrant les lèvres. De toute l’île … fallait pas que je rêve. Zéphyr était un tombeur, ça se voyait clairement, la plupart des femmes étaient à ses pieds, bavant comme des lamas devant une carotte. Soudain je me sentis propulsée en arrière et une demie seconde après mes cheveux volaient et Zéphyr se retrouvait collé à son infant. Visiblement le russe n’avait pas apprécié le ton condescendant de son incube. J’avais ma salive bruyamment – vous savez le « gloup » comme on entend dans les dessins animés lorsqu’un personnage flippe … bha voilà, à cette instant c’était tout moi. « Je suis le boss. Ce que je fais lorsque je suis absent ne te regarde pas. » Wow’ V’lan prend toi ça dans ta face Logan. Ma déesse était en train de tournoyer sur elle-même tout en tirant la langue et en frottant le dessous de son menton avec son pouce. « Merci. Tu peux t’en aller maintenant. » Un petit sourire satisfait apparu sur mon visage, mais si je ne voulais pas me faire étriper sur le champs par un incube fou de rage, j’avais plutôt intérêt à tourner légèrement la tête du côté opposé aux deux mâles, pour me cacher. Ce que je fis sans me faire prier, j’étais heureuse de la réaction du boss, mais pas au point de renoncer à ma vie.

Logan fila dans un coup de vent sans demander son reste, blessé, son égo venait de prendre un sacré coup et soudain j’eu envie d’aller le réconforter. Ma déesse intérieur fit mine de me mettre un coup de boule, visiblement elle n’était pas d’accord avec ça. Zéphyr se retourna alors vers moi tandis que je relevais la tête doucement, presque penaude, comme si j’étais la responsable de ce qui venait de se produire. Alors que j’allais m’excuser, j’eu le souffle coupé. Zéphyr, était sublime, la coiffure post coïtale lui allait comme un gant et son torse brillant, était un appel au viol et à la démence, c’était comme s’il me criait : « succombe Anastasia, viens à moi, tu souffriras mais ça en vaudra le coup… ». Ça pour souffrir … j’en avais déjà eu un avant-gout plutôt très amer. Mais son sourire, qui suintait la sincérité, me fit oublier toutes ces pensées moroses. Visiblement il avait apprécié notre moment de bonheur pur. Et son sourire m’étira les lèvres à mon tour. Pendant cinq secondes je nous imaginais comme un couple normal, prenant le petit déjeuné ensembles, moi lui préparant des pancakes nappés de sirop d’érable, lui venant m’embrasser en me serrant dans ses bras. Ma raison secoua la tête vivement tout en me lançant : C’est pas des pancakes que tu vas lui préparer, débile, mais un grand bol de ton sang fraichement sortit de tes veines… . Elle n’avait pas tout à fait tort, il était vrai qu’il ne fallait pas que je crois encore au père noël.

Le beau mâle revint vers le lit, et nos regards ne se quittèrent pas une seule seconde, nous étions en communion, partageant nos sensations sur les évènements qui venaient de se produire et je voyais que le bonheur l’habitait encore. Cela me réchauffa le cœur. « Navré que l’intervention plus que remarquée de Logan nous ait dérangé… Votre diner est servi ma Dame. » Me dit-il tout en déposant le sac de nourriture sur les genoux. Le doux fumet de la nourriture humaine fit gronder mon estomac. Je m’enserrais rapidement le ventre, honteuse que Zéphyr entende les gargouillements de faim. La salive me monta rapidement à la bouche et je faisais preuve de grande maîtrise de moi pour ne pas déchiqueter le sac en papier marron. Après s’être essuyé la bouche, retirant les dernières traces de mon sang – le peu de sang qu’il avait bu d’ailleurs, une ou deux gorgées seulement – il s’allongea sur mes jambes, comme un homme le ferait avec son amante. « Si tu dois chauffer quelque chose, il y a tout ce dont tu as besoin dans la cuisine. » Je ne me fis pas prier, et j’ouvris rapidement le sachet. Hmmm, un sandwich au poulet, une pomme et un gâteau étrange s’y trouvaient. J’étais littéralement aux anges. Je m’empressais de défaire l’aluminium autour du sandwich et je mordis dedans comme si ma vie en dépendait. « Hmmm … » c’était presque un cri de  jouissance tellement c’était succulent. « Merci beaucoup Monsieur Romanov ! » Lui dis-je après avoir avalé ma première bouchée. « Je ne suis pas un spécialiste de la cuisine, mais je suis épuisé… » Mon regard se posa tout de suite sur lui, scrutant son visage. En effet, il avait les traits creusés, le teint plus pâle encore que d’ordinaire – ce qui ne réduisait en rien sa beauté, mais cela se voyait clairement qu’il n’en pouvait plus, qu’il était au bout du rouleau si on peut dire ça. « Les récents événements m’ont vidé… » . Bien sûr … ces évènements c’était moi qui les avais engendrés, je devais donc faire quelques choses pour le vampire. Je fouillais distraitement au fond du sang après avoir mordu une nouvelle fois dans mon sandwich. Après quelques secondes de fouille, je découvris l’objet de ma recherche : un petit couteau en plastique. Hm, ça ferait l’affaire, si j’appuyais suffisamment fort ça m’entaillerait un peu la peau et de toute façon j’avais la peau très fine au niveau du poignet. Mon sandwich revint à sa place initiale. Je m’essuyais les mains et me saisis du pseudo couteau. Rapidement et pour que Zéphyr ne comprenne pas mes intentions, j’appuyais la « lame » contre ma veine, fort, et tirais d’un seul coup. Visiblement lorsqu’on voulait vraiment arriver à faire quelque chose, ça marchait. Ma peau se fendit en deux et je dû serrer les dents pour ne pas pousser de petit cri. Le vampire russe sembla reconnaitre l’odeur du sang car il tiqua. Mais avant qu’il ne fasse quoi que ce soit, je m’empressais de coller mon poignet contre ses lèvres entrouvertes. « Vous mourrez de faim … buvez … je vous dois bien ça … et Logan ne vous a pas permis de vous nourrir assez tout à l’heure ! » Mon ton se voulait autoritaire. De mon autre main je forçais sur mon poignet pour lui faire comprendre que je voulais qu’il se nourrisse de moi et s’il ne le faisait pas rapidement ça allait être ses draps qui allaient plus manger que lui, une perle de sang roulait déjà le long de sa joue.



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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) - Page 2 EmptyMer 7 Aoû - 20:55

A nastasia & Z éphyr
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"Maybe I could stay, one more little day?


Les yeux clos, le bruit du papier qui se froisse semblait lointain, presque inaudible. Je me laissai bercer par ce son, qui en soit n’avait rien d’une chanson douce que pourrait chanter une mère à son enfant. Le calme fut rapidement troublé par Anastasia. J’eus à peine le temps de sentir l’odeur du sang frais que son poignet se retrouva collé à ma bouche, de force. - Vous mourrez de faim … buvez … je vous dois bien ça … et Logan ne vous a pas permis de vous nourrir assez tout à l’heure ! Un ton assuré, un brin autoritaire, je n’allais pas me laisser prier bien longtemps. Je ne refusai pas ce geste si plaisant, cette initiative bien placée de m’offrir son sang. Oui les mâles ont tous des instincts bien primaires. Une femme qui prend le contrôle nous rend immanquablement toute chose. Dans ces moments-là, je, perds toute mes capacités intellectuelles. Impossible de résister à une femme qui s’affirme. Je pense que c’est ce trait qui me plait tant chez Anastasia. Une vampire serait en revanche moins attirante. Les limites et les enjeux ne sont pas les mêmes. Une vampire se permettra beaucoup plus de liberté, sachant qu’elle possède, peut-être, suffisamment de force pur lutter contre un mâle en rogne. Les esclaves quant à eux, ont seulement le droit de se taire et d’obéir, pour la plus grande majorité. Je laissai donc le liquide vital de la belle couler, lentement, entre mes lèvres, sur ma langue. Je déposai mes mains sur les siennes, exerçant de temps à autre une légère pression sur son poignet, aspirant les gouttes qui se pressaient aux abords de l’entaille fraichement dessinée dans sa peau fine, plutôt que d’attendre patiemment qu’elles en sortent d’elles-mêmes. Prenant un malin plaisir à me délecter de son sang, savoureux, qui descendait patiemment dans mon gosier je n’avais plus conscience du temps qui filait. Peut-être à vive allure, je m’en fichais éperdument. Mes instincts bestiaux reprenant le dessus sur les bonnes manières et le savoir-vivre que j’ai pu acquérir jusqu’ici. La fatigue, la faim, me faisaient perdre mes repères. Je trouvai pourtant la force de stopper ces quelques minutes de plaisir intense. J’écartai sa main de ma bouche. D’un doigt j’essuyai les goutes qui perlaient aux coins de mes lèvres, prenant soin de ne pas en perdre une seule goutte, je passai langoureusement ma langue sur mon index. A la vitesse qui nous est propre, je me jetai sur Anastasia. La planquant violemment sur le lit, la taille entre ces cuisses, je lui tenais les bras au-dessus de sa tête. La pauvre ne pourrait plus jamais se défaire de mon étreinte. Sa soumission était totale, aucun moyen pour elle de faire machines arrières. Je me plaquai tout contre elle, sentant une légère vague de panique la saisir, accélérer quelque peu les battements de son cœur. A l’aide du bout de mon nez je dégageai son cou des quelques mèches récalcitrantes qui le recouvraient et plantai, pour la seconde fois de la nuit, mes crocs dans la chair fraiche. Cette fois-ci il n’était plus question de retenue, la peur de la blesser m’avait quitté, définitivement. Je n’étais plus capable de répondre de mes actes, m’arrêter de mon propre chef n’était nullement envisageable. Le sang d’Anastasia coulait à flot, se faufilant vigoureusement entre mes canines acérées. Je léchai avec passion tout ce liquide abondant, comme si la peur de ne pas avoir assez m’avait saisi. A cet instant plus rien ne comptait. Plus rien. Seule l’envie de me rassasier était présente dans mon esprit. Il n’y avait plus qu’elle. Elle avait pris contrôle de mon être, de ma tête. Je ne parvenais pas à me rendre compte de cet état dans lequel je me trouvais. Provoquer un vampire n’était probablement pas l’idée la plus maligne qu’il avait été donné d’avoir à Anastasia. Nous connaissions tous des moments d’égarement, des moments où l’animosité qui se tapit au fond de nous ressort inévitablement. Ce n’est que notre nature, notre véritable nature. Je ne dis pas que je me contiens, bien au contraire. Je ne compte plus les humains qui ont péri, vidés de leur sang, entre mes mains depuis des décennies. Parfois, il est tout bonnement impossible de se retenir. Ne dit-on pas que le meilleure moyen de résister à la tentation est d’y céder ? Indéniablement, notre instinct reprend le dessus. Nous sommes tous des animaux, rien de plus, rien de moins.
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Anastasia K. Blackstones
I'm a slave for you
I'm a slave for you
Anastasia K. Blackstones

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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) - Page 2 EmptyMar 20 Aoû - 8:02





Maybe I can stay one more little day ...  

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Il me sert, m'enlace, m'étreint. En quelques secondes je suis passée de l'esclave à la proie. Je ne suis plus qu'un morceau de viande entre les griffes d'un prédateur. Mais je sais ce que je fais. Je ne suis pas idiote, et je sais pertinemment que le vampire peut perdre le contrôle d'un moment à un autre. Je le sens qui se presse contre mon corps. La couverture glisse et ma peau brûlante se retrouve collée à la sienne froide comme le marbre. Le choc thermique est tel qu'un douloureux frisson me parcourt le corps entier, glissant sur ma colonne vertébrale jusqu'à ma poitrine et fait durcir mes tétons.

Ses doigts, ses ongles s'enfoncent dans mon poignet. Il se nourrit et je sens sa langue darder contre la plaie. Ça ne me fait pas vraiment mal, la douleur a surgie plus tôt, lorsque je m'étais enfoncé le couteau en plastique dans la peau, pressant les dents pas aiguisées pour un sous contre ma veine. C'était à ce moment la que j'avais failli verser une larme. Mais je m'étais retenue, ne voulant pas que Zéphyr voit que je peux être douillette. Au final, voyant sa faim et sa fatigue j'avais pris sur moi pour pouvoir le satisfaire. Je lui devais bien ça tout de même. Le vampire russe avait déjà pris beaucoup de risques pour moi, pou sauver mes fesses.

Soudain le souvenir de Stan et de César refit surface. J'étais foutue ! Alors il valait mieux que je prenne du bon temps maintenant avant d'avoir la tête détachée de mon corps pour de bon. S'il y avait bien une chose que j'allais devoir faire c'était dire a mon maître que j'avais tué son ami. Oui, je ne voulais pas mêler Zéphyr et son infant a cette histoire, il ne pouvait pas mourir pour si peu et réduire en poussière plus de milles ans d'existence en quelques secondes. Alors, je n'aurai qu'un regret, ne pas avoir connu Zéphyr plus tôt. Il était sombre, noir, cruel et horrible, mais j'avais comme l'impression qu'il ne m'arriverait jamais rien à ses côtés. C'était encore une pensée débile de fille qui rêve au prince charmant. Quoi que, en cet instant je me demandais vraiment si j'allais pouvoir me dénoncer et mourir de la main de l'empereur.

Les paupières clauses, je voyais ses globes oculaires rouler dessous. Il semblait jouir de l'intérieur. Le voyant se délecter de mon sang, je ne pus empêcher des frissons me stimuler là.. Le liquide rouge dont il se nourrissait si avidement coulait le long de son menton avant de venir s'écraser sur les draps blanc.

Quelques secondes je détournais mon regard de ce dieu grec pour regarder la tâche rouge qui se répandait sur le tissu. Ce fut une erreur car le vampire se recula lentement, ouvrit les yeux et récupéra, avec son index, une goutte de sang qui perlait à la commissure de ses lèvres. Ses yeux se posèrent sur moi et je sentis son regard brûlant sur mon corps, je me perdis quelques instants dans le bleu de ses yeux. Puis soudain il fronça les sourcils, le noir de ses pupilles prit le dessus sur le bleu et, en usant de sa célérité, se jeta sur moi. Un prédateur sur sa proie. Mon cœur rata un battement, et je retins ma respiration. Mon corps se mît à trembler et je sus qu'il ne me restait plus longtemps à vivre si Zéphyr en décidait ainsi. Si j'avais bien appris une chose depuis que j'étais au service de l'empereur c'était qu'il ne fallait surtout pas se débattre durant un assaut, ça ne faisait qu'exciter le prédateur. C'est pourquoi je n'essayais même pas de bouger ne serait-ce que le petit doigt. Mon corps entier lui appartenait, j'étais littéralement à sa merci, et il semblait se foutre totalement de mon cas, du moment que je le rassasiais.

Mais cet instant précis était totalement différent des fois où César agissait de la même façon, ces fois là j'avais vraiment eu peur de mourir. Et croyez moi, je préférais encore mourir sous l'attaque de Zéphyr, en l'ayant satisfait, plutôt que sous le joug de cet horrible et monstrueux vampire qu'était l'empereur de cette foutue île.

La peur me tenaillait tout de même le ventre et mon sang pulsa dans mes veines. Je sus que le vampire couché entre mes cuisses ne répondait plus de rien. Violemment il leva mes mains au dessus de ma tête, me tenant fermement, j'étais emprisonnée, coincée dans un étau. Il m'était a présent impossible de possible, plus aucun échappatoire. Foutue pour foutue, je me laissais aller contre lui. Me décontractant le plus possible - du moins j'essayai du mieux que possible. Zéphyr était allongé de tout son poids sur moi mais ça ne me dérangeait pas du tout, au contraire j'appréciais. De son nez, il découvrit mon cou, ma jugulaire, de mes cheveux qui faisaient un rideau, l'empêchant donc de planter ses crocs dans ma peau. Pour lui faciliter la tâche, je tournais un peu la tête dans le sens opposé, dévoilant un peu plus ma veine. Ma respiration accéléra, un pic de stress, je devais me calmer, il en allait de ma survie après tout.

En étant au service de César j'avais appris une autre chose, plus on se détend, moins la morsure est douloureuse. C'est pour ça que même si Zéphyr était violent, impatient et dangereux, j'étais sereine. Crier était aussi à éviter pour ne pas m'exciter plus encore.

Soudain je sentis ses crocs fendre ma peau et le sang chaud couler hors de la plaie. Le vampire avide de pressa de laper mon élixir de vie comme s'il ne s'était pas nourri depuis dans décennies. Plus un vampire était vieux plus il avait besoin de se nourrir ?! Cette question me turlupinait. D'une main il enserra mes deux poignets et fit descendre son autre main le long de mon corps. Ses doigts habiles il me caressa les cotes, un douloureux frisson me parcourut et je sentis mes hormones danser la carioca. Une vague de désir m'inonda le corps et à présent je ne pensais plus à ce que Zéphyr faisait mais plutôt à ce que nous avions fait avant que Logan ne débarque. C'avait été plus que délicieux et j'avais envie de recommencer l'expérience.

La passion anima mon corps et lorsque je sentis son érection contre mon bas ventre, mon cœur s'emballa. Zéphyr semblait au bord de la jouissance, au bord de l'extase. J'avais presque envie de connaître le même bonheur que lui. Ses canines se plongèrent un peu plus dans ma peau, m'arrachant un cri de douloureux. Mon sang quittait mon corps rapidement, à chaque goulée avide de Zéphyr je sentais la vie me quitter. La peur refit surface, mais elle ne parvint pas à effacer le désir, la tension sexuelle qui m'habitait. Mon corps le réclamait, ça en devenait encore plus douloureux que le déchiquetage de mon cou.

Rapidement je me mis. Réfléchir à une solution, un moyen d'échapper à la mort. J'avais beau me sentir indispensable en cet instant précis, je ne souhaitais pas mourir tout de suite. Bien que je préfère encore mourir des mains de Zéphyr. Mes poignets toujours bloqués dans l'étau de ses mains, mes cuisses écartées, son torse collé à ma poitrine comme une ancre, je ne pouvais bouger. Alors comment allais-je pouvoir sauver ma peau ? Légèrement je bougeais la tête, Zéphyr s'ajusta à ma position, et je pris conscience qu'il me manquait un sacré bout de chair dans le cou. Je déglutis bruyamment, mais ne perd pas mon self-contrôle. Je sais ce que je vais faire... J'ai peut être une chance de m'en sortir.

C'est donc à mon tour, que je colle ma bouche contre son cou. Doucement, lentement, j'embrasse sa peau de marbre, fait courir ma langue de sa clavicule à son oreille où je m'arrête quelques instants pour mordiller son lobe. Le vampire pousse un grognement approbateur tout en sirotant mon sang. Encore, je trace un sillon avec ma langue, tout en ondulant du bassin contre son membre durci. Je suis excitée, il doit le sentir, car il presse un peu plus son érection contre moi. J'ai terriblement envie de lui, ça me consume. A présent je ne souhaite plus qu'une seule chose : qu'il me prenne une nouvelle fois, qu'il me fasse connaître l'extase de nouveau. Et je pense que le sexe est mon seul échappatoire. Enfin ... Je ne peux être sûre de rien avec cet homme.

J'ondule, ne cesse de bouger et de me frotter à lui mais, mis a part ses grognements il ne bouge pas d'un iota. Il faut qu'il me libère où je risque d'y rester. Soudain une nouvelle idée me traverse la tête. De nouveau je presse mes lèvres gonflées contre la peau dure de son cou, l'embrassant, la suçotant. Je ne sais pas si je vais y arriver mais je tente quand même : j'ouvre la bouche, ma mâchoire se crispe, et mes dents se referment enfin sur sa jugulaire. A mon tour de boire de son sang. Un bruit dur se fait entendre, mes dents me font souffrir mais déjà je sens le liquide chaud et âcre me couler dans la bouche. J'essaie de ne pas avaler, je ne suis pas une grande buveuse de sang si vous voyez ce que je veux dire, on peut même dire que je suis le genre de personne qui s'évanouie quand elle voit une grosse marre de sang.

Mon geste sembla tout de même interpeller mon vampire, car il souleva la tête, me regardant avec un air interrogateur. A ce moment précis nous devions avoir la même tête : tous les deux la bouche barbouillée de sang. Avec assurance, je plongeais mon regard noir dans le sien, imperceptiblement il desserra sa prise autour de mes poignets et je pu faire levier. Notre position s'inversa et je me retrouvais à présent à cheval sur lui. Nue au dessus de lui, je me redressais en posant mes paumes sur son torse merveilleusement dessiné. Le désir, la passion, l'envie ... Toutes ces émotions se bousculaient en moi et ne pu résister à l'appel de ses lèvres boudeuses - bien qu'elles soient recouvertes de mon propre sang. Comme une droguée se jetant sur une seringue, mes lèvres s'aplatirent avec avidité sur les siennes. Maintenant, plus aucun tissu ne séparait son sexe du mien, je n'avais qu'à bouger légèrement pour qu'il se retrouve enfin en moi. Il m'était impossible de me retenir plus longtemps, la tension sexuelle qui habitait mes membres était à deux doigts de me faire exploser. Cédant donc a mes pulsions, je me mis à onduler du bassin et en un claquement doigts, Zéphyr me remplissait pleinement. "Ah !" un cri s de plaisir m'échappa. Mes yeux se plantèrent dans le bleu de ceux de Zéphyr. Il était si attirant, il provoquait tellement de choses en moi, et émettait tant de signes contradictoires, s'en était étourdissant. Tout en bougeant avec langueur sur lui, je ne pu m'empêcher de lui dire : " Vous étiez sur le point de me tuer ... J'y ai bien cru d'ailleurs ... Ce que je vous ai offert ou du moins ce que vous avez pris de force vous a-t-il repu ? " lui dis-je dans un murmure, ma voix vacillant entre la peur et la jouissance. Faisais-je bien de jouer avec lui de la sorte ? Ou aurais-je dû me laisser faire jusqu'à ce que la vie quitte pour de bon mon corps ? " J'espère que ma morsure ne vous a pas trop fait souffrir ! " ajoutais-je d'un air taquin, balançant mon corps un peu en arrière afin qu'il s'enfonce encore plus profondément en moi. L'orgasme n'était pas loin, mais avant de me libérer je voulais savoir ce qu'il comptait me faire...



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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
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Zéphyr E. Romanov

✤ LETTRES A LA POSTE : 1421
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 15/10/2012
✤ AGE : 33
✤ OU TU TE TROUVES ? : aux Plaisirs Coupables
✤ EMPLOI/LOISIRS : Gérant du club aux Plaisirs Coupables
✤ HUMEUR : Emoustillé (a)

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MessageSujet: Re: Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia)   Maybe I could stay, just one more little day ?! (Zephastasia) - Page 2 EmptyMar 10 Sep - 19:47

Submergé par la passion, par le désire et la faim, je n’étais plus maître de mes actions, de mes pulsions. Cette femme je la désirais, comme on peut désirer boire errant dans le désert de longues heures durant. Je ne saurai l’expliquer, mais c’était ainsi. Peut-être aurait-il mieux valu ne jamais l’approcher, ne jamais avoir effleuré sa peau, ne jamais l’avoir goutée. Il était trop tard. Bien trop tard. Le mal était déjà fait. Si l’emprésure apprenait ce qui se passait en ce moment-même, j’étais bon pour le bûcher. Lorcan ne le laisserait pas faire, mais y pouvait-il vraiment quelque chose ? Après tout, batifoler avec l’une des esclaves de sa majesté n’avait rien d’un crime encourant la peine capitale. Bien au contraire. Que dirait Lorcan lorsqu’il apprendra mes erreurs ? Oui, mes erreurs. Cette nuit j’en avais accumulé un certain nombre et le compteur ne s’arrêtait pas de tourner.

Je repris mes esprits lorsque je sentis une morsure dans le cou. Plus l’étonnement que la douleur. La surprise de la sentir réagir, se déchainer. Je n’ai alors qu’une envie, celle de me laisser aller, de me laisser faire, laisser ses mains expertes me guider. Sans que je ne réalise ce qui était réellement en train de se passer, je me retrouvai dos au matelas, la belle Anastasia dressée sur moi, le sang lui dégoulinant en bas du cou. Les flots roulants rapidement sur ses épaules, le long de ses bras et entre ses seins. Il n’était pas l’heure de se reposer. Les festivités reprenaient de plus belles. Anastasia reprenant son déhanché passionné. Je me laissais enivrer par le désir, le plaisir, chassant toutes les mauvaises pensées qui auraient pu me traverser l’esprit quelques longues minutes auparavant. Je me laissais submerger par la beauté de l’instant, profitant de laisser mes mains s’agripper à ses hanches, puis glisser le long de son corps. Un moment agréable, passionné, en un mot parfait. C’était bien ce que je pensais jusqu’à ce qu’elle n’ouvre la bouche. Je ne saurai dire pourquoi mais un sentiment de culpabilité m’envahit tout d’un coup. Je n’avais jamais ressenti cela avant. Pourquoi me sentirai-je coupable d’avoir bu son sang ? Ce sang qui m’avait été si généreusement offert. Son air taquin n’enlevait rien à ce sentiment étrange que je ne parvenais pas à m’expliquer. Soudain le désir me quitta. Son corps, pourtant si désirable, je n’en voulais plus sur moi. Je voulais la repousser, mais n’y parvenais pas. Ce regard pétillant qu’elle arborait, et se sang qui la recouvrait m’attiraient inexorablement vers elle. Je me relevais, l’embrassai, puis d’une simple pression de la main, l’attirai tout contre moi.

- Si je n’avais pas apprécié ton geste, tu ne serais plus de ce monde.

Lui soufflais-je au creux de l’oreille. Elle avait bien conscience que ce n’était pas des paroles en l’air. Il n’était pas difficile à concevoir que faire confiance à un vampire n’est pas un jeu facile. On risque tout de même sa vie à chaque instant. Je ne perdis pas une seconde, et me mis à lécher, sucer, le liquide rougeâtre frais. De longues minutes durant. J’avais pris les choses en main moi-même. La guidant, tout contre moi, lui offrant les derniers instants d’apothéose avant que le plaisir ne retombe, pour nous laisser vides de toute énergie, encore haletants. Je la gardai encore quelques instants collée à moi, sa cage thoracique plaquée contre mon torse, profitant de chaque battement de son cœur, ces battements très fort, qui me donnait presque l’impression que cet organe mort depuis des centaines d’années enfoui à l’intérieur de moi, battait à nouveau. Nous étions tous deux couverts de sang et de sueur. Un doux mélange à réveiller les morts. Une bonne douche chaude, mon corps collé contre celui d’Anastasia, à prendre du bon temps, n’était pas pour me déplaire. J’écartai gentiment son visage de moi, plongeant mon regard dans le sien.

- Peut-être serait-il judicieux de prendre une douche.

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