De l'eau chaude, et de la mousse.
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Elle se promenait dans les couloirs du château, parlant fortement, d'une voix qui traduisait son agacement, à défaut de comprendre ce qu'elle disait. Echo-Alice était au téléphone avec l'Ambassadeur Américain au Moyen-Orient. Il semblait que son collègue ait été témoin d'une affaire sordide, et il ne savait comment réagir. Echo-Alice n'avait pas que cela à faire, mais elle était chargée des relations internationales, alors elle devait être joignable, et restée en contact avec les ambassadeurs aux quatre coins du monde. Apparemment la majorité des familles royales étaient sous tension en ce moment, et elle ne comprenait pas pourquoi. Depuis que les Roumains étaient venus à Heartkiller les choses allaient de mal en pire. Elle appelait les ambassadeurs et invités leurs enfants à venir au château. C'était à la mode de voyager dans les grandes familles à travers le monde. Elle-même avait été partout, au point de s'être fait un nom et d'avoir des informateurs dans tous les endroits importants. Le fait de parler plus de cinquante langues aidait en ce sens. Elle ne connaissait pas la barrière du langage.
Passons... Finalement, elle exigea de son collègue qu'il se débrouille pour le moment, et surtout qu'il ne fasse pas de vague et nota mentalement qu'elle devra faire un voyage au Moyen-Orient dans les mois à venir. Elle n'en avait pas envie, il y avait déjà beaucoup à faire sur l'île. Depuis ces derniers mois beaucoup d'étrangers débarquaient sur Heartkiller. Norvégiens, Anglais, Canadiens, Français... Il y en avait de tous les côtés, et elle n'arrêtait pas de voyager et de collectionner les réunions. Elle adorait avec la tête prise par tout cela, mais elle était fatiguée. Elle n'avait plus même la force de satisfaire son amant. Quand elle trouvait le moyen de terminer la nuit chez John, elle s'endormait si tôt qu'elle touchait son lit. Elle était crevée, morte, totalement éreintée. Elle ne trouvait plus le moyen de se détendre, et avant l'impression que les jours qui s'enchainaient se ressemblaient tous. Elle soupira fortement alors qu'elle raccrochait, essuyant une crise de son collègue qui paniquait à l'autre bout du monde. Qu'il assume, après tout il était dans son pays d'origine, il saura se débrouiller jusqu'à ce qu'elle puisse venir l'aider.
Elle se tourna vers Jack, son incube qui lui sourit en lui tendant un verre de sang. — Que nous reste-t-il à faire ? Demanda-t-elle alors qu'elle lui tendait son téléphone. Il lui caressa la joue, geste qu'il faisait souvent pour la détendre, et il eut l'effet escompter. Elle se détendit presque automatiquement fermant les yeux et se laissant envahir par le plaisir de se sentir soutenue par quelqu'un. Il lui sourit, et elle laissa échapper un petit rire nerveux. — Je crois que le calme est passé, à présent c'est la tempête. — Cela fait des semaines que tu n'as pas pris une nuit pour te détendre un peu. Il ne reste rien d'urgent, tu devrais... aller prendre un bon bain. L'idée était plus qu'alléchante, et c'est en l'embrassant sur la joue qu'elle le remercia. Oui, un bain chaud, voila ce dont elle avait besoin. Alors elle partie, et rejoignit l'une des sept salles de bain qui offrait une baignoire à la mode Rome Antique. Ces lieux permettait à certains nobles de se retrouver parfois, pour profiter d'un moment de détente après une dure journée de labeur. Elle se rendit compte qu'elle ne savait même pas l'heure qu'il était, et elle se rendit compte que les rideaux étaient tous clos, empêchant le soleil de les bruler. Elle soupira... elle ne pourra pas rejoindre John avant des heures et l'idée ne l'enchantait guère.
Cependant, elle aimait aussi la compagnie des autres vampires. Alors, quand elle entendit du bruit dans une des salles de bain, elle entra en souriant. Elle se déshabilla derrière un paravent et ne garda rien sur elle. Après tout, la pudeur n'était pas son fort, tout le monde savait cela. Elle mit tout de même une serviette autour de son corps pour entrer dans la salle d'eau où un vampire se trouvait déjà dans l'eau. Elle le reconnut et c'est en Français qu'elle s'adresse à lui. — Mon Cher Alexian ! Quelle agréable surprise de vous voir ici. Puis-je me joindre à vous ? Demanda-t-elle en se mettant face à lui, et en lui souriant. Elle appréciait le Prince Français, il était tout à fait mignon, et surtout il était galant et gentil. Elle l'avait fait venir à Heartkiller, et ils étaient en contact constant depuis des années. Elle avait fait un voyage dans son Royaume, et à présent qu'il se trouvait ici elle était son guide parmi ses murs.
Elle laissa la serviette quitter son corps et entra dans l'immense bassin d'eau chaude. Elle laissa un soupir d'aise sortir et se coucha dans l'eau laissa sa tête reposer sur le sol. — Oh mon Dieu ! J'en rêvais de ce moment.... Laissa-t-elle échapper presque dans un soupire jouissif. Elle se tourna vers le Prince et lui sourit. — Alors mon Beau Prince, comment trouvez-vous la vie à Heartkiller ? Vous êtes vous fait des amis ?

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Elle se souvenait de son premier voyage en France. Elle était encore avec John à l'époque, et elle n'avait profité des charmes de Paris et des campagnes françaises que parce que son Sir les lui présentaient. Mais elle y était retournée depuis, et elle avait découvert d'autres beautés. La France était un pays de beautés, personne ne pouvait prétendre le contraire. La culture et le gout français, depuis toujours, était reconnu à travers le monde. Même ici à Heartkiller on trouvait des salons à la Française qui laissaient voir toute l'admiration des rois américains pour le pays de Molière. Elle avait vu Molière jouer pour le Roi d'ailleurs, en passant. Un spectacle palpitant. Tout à fait palpitant. Passons... Quand elle était allée en France pour la première fois à la demande de César Bridgestone, ce fut le deuxième voyage qu'elle fit à la demande des Bridgestone. Elle s'était rendue au château de ce cher Alexian, et avait beaucoup parlé avec son père. Elle avait rencontré le fils dans les premières heures de son arrivée, mais n'avait eu une première vraie conversation avec lui que plusieurs jours plus tard. Elle s'était perdue dans le jardin à la française, observant les formes géométriques, et la manière particulière que les jardiniers avaient de couper les buissons. Cela faisait des formes tout à fait spectaculaire. Des animaux parfois qu'elle s'amusait à reconnaitre, ou des formes géométriques qui donnaient au tout un dynamisme particulier. Elle adorait le jardin du château d'Alexian, et chaque fois qu'elle se rendait en France elle s'y perdait avec délice. Elle était tombée alors sur lui par hasard et ils avaient fait quelques pas en parlant Français. Il s'était amusée à corriger son accent Ecossais bien trop marqué, et elle lui avait parlé d'Heartkiller. Cela avait semblé le séduire. Dés lors elle n'avait eu de désire que de l'inviter à l'y rejoindre.
Il était un de ses amis, et elle aimait passer quelques moments avec lui. Elle parlait un français meilleur à présent, mais son accent lui causait parfois du tord, tout en la rendant mignonne. Mais il ne fit aucune remarque là-dessus. Une chose cependant avec laquelle elle avait encore du mal avec le Français - qui était la langue la plus dure à apprendre au monde et elle pouvait en parler d'expérience - c'était l'utilisation du vouvoiement et du tutoiement, le féminin et le masculin. Alexian l'aidait encore avec cela. Cela ravissait la jeune femme. — Le plaisir est partagé Alice, te voir me ravit toujours autant le coeur ! Dit-il alors qu'elle le saluait. Ils se trouvaient dans un bassin d'eau chaude. Elle se laissa couler dans l'eau, nue, et se ravie de la sensation de l'eau chaude sur son corps tendu et froid. Elle aimait l'eau, se baigner, nager, ou se laisser noyer. Elle ne pouvait pas manquer d'air, alors parfois elle restait sous l'eau durant des heures. Elle s'y sentait bien. Mais pour l'heure elle voulait profiter de la présence de son ami, et de ce fait lui demanda comment il allait et s'il avait fait des connaissances. Son père semblait espérer qu'il trouve une femme ici, à Heartkiller. Alice espérait que cela se réalise.
— Alice cet endroit est merveilleux ! Je te suis éternellement reconnaissant d'avoir su convaincre mon père ! Grâce à toi j'ai pu faire la rencontre de la princesse russe Nymphéa, une femme très élégante et d'autres personnalités de la haute société. Jouer à l'ambassadeur ça à ses bons cotés en fin de compte... Elle se mit à rire doucement. Il semblait vraiment enthousiaste à l'idée d'être à Heartkiller, et c'était le but, de fait elle était ravie de le voir aussi heureux. Il lui parlait de Nymphea, la princesse russe, proche d'Eleazar Bridgestone. Elle ne la connaissait pas, elle n'avait pas eut la joie de la rencontrer, mais elle semblait avoir reçu les grâces d'Alexian, alors cela lui convenait. — Je suis ravie de l'apprendre mon ami. Mais dites - moi... As-tu... Elle hésitait sur l'emploi du tutoiement. le dessein de trouver une épouse ?

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La France est un pays de Liberté. Plus encore que les autres pays du monde, la France tient à son héritage Révolutionnaire, et elle est reconnue pour cela. Mais la France a aussi été le pays de la noblesse, la langue étant celle des aristocrates à travers le monde, et les idéaux traversant les siècles aussi souplement que le temps. L'académisme français en Art était encore reconnu comme étant l'art le plus technique qu'il ne fut jamais dans l'histoire. L'art des jardins français était un bel exemple de ce savoir faire. Mais il n'y avait pas seulement cela. La noblesse française était aussi attachée aux règles de vie et aux coutumes. La cours de France était sans doute l'une des plus stricte au monde, et Echo-Alice avait passé des décennies à apprendre les us et coutumes de rigueur entre ces lieux. Elle avait dû apprendre des livres entiers de lois et de savoirs-faire. La Pudeur par exemple était de mise dans ces lieux. La courtoisie, la politesse, la galanterie. Il y avait quelque chose de très rigide et de tenue dans la Cour de France qu'elle appréciait. Et dans un même temps, le roi de France était capable de laisser son fils choisir son épouse, ce qu'elle admirait. Rigueur et liberté, voila comment elle pourrait définir cette Cour et ce pays. Voila pourquoi elle aussi l'aimait et l'admirer.
Alors, faire venir Alexian à Heartkiller c'était le jeter dans la gueule du loup. Certes, dans ce lieux la courtoisie était aussi de mise, certains nobles étaient encore galants, mais très peu. Il y avait de plus en plus de débordement, et surtout une Cour bien plus fourbe et sombre. A l'image de ses souverains sans doute. Lorcan ou Eleazar Bridgestone n'étaient pas des exemples de vertus, et cela était connu dans le monde entier. A Heartkiller l'esclavage était tout à fait accepter, et même obligatoire : que cela soit des humains ou de leur semblable. Les succubes, et les Incubes n'étant rien d'autre que des esclaves transformés en vampires. Elle, elle n'avait rien contre cela. Elle avait été humaine, certes, mais elle se pliait facilement aux règles, et outre cela, ces humains étaient perdus. Autant qu'ils puissent servir à la cause vampirique. Après, pour sa part, elle ne débordait pas d'esclaves. Elle était connue pour être une collectionneuse de talents. Tous ses esclaves avaient des talents cachés, et artistiques : musiciens, chanteurs, danseurs, peintres... Elle recherchait la beauté avant tout, et chouchoutait littéralement ses esclaves dés lors. Mais il semblait que d'autres vampires s'élevaient contre l'esclavage et le traitement des humains de la sorte.

Passons. Il ne s'agissait pas pour le moment de parler de la condition d'esclave à Heartkiller, mais plutôt de la manière dont le Prince Français s'en sortait dans ces lieux. Il était venu cherché une épouse, Echo ne l'ignorait pas, mais pour l'heure elle n'avait pas encore eu le temps d'aider le prince en ce sens. — Je dois te l'avouer Alice, l'idée de trouver une épouse sur cette ile n'était pas l'une dès mes principales préoccupations, ceci est plus un énième devoir imposé par mon père. Cependant, il y en a bien une qui a su attiser ma curiosité, elle est humaine de surcroît mais ce n'est pas une esclave, elle vit sur l’île et il me semble qu'elle chasse nos semblables. Enfin bref, peut-être la connais tu toi qui vis ici. Elle s'appelle Soraya et je te le dis, elle ferait une princesse idéale ! Elle fut quelque peut surprise par la nouvelle en réalité, et ne le cacha pas. Soraya... oui, cela lui disait quelque chose, mais elle ne comprenait pas pour commencer pourquoi il semblait l'avoir choisi comme épouse et pourquoi elle était encore en vie après avoir croisé au moins deux vampires de la Cour. Pour sa part, elle avait vu l'humaine, oui... une fois ou deux, peut être. Elle la regardait de loin pour le moment, à la demande de César. Il avait eu vent de la présence de ses humains, ou du moins de cette humaine qu'un de ses gardes avaient croisé, réussissant à s'enfuir alors que ses collègues étaient tués. Une chasseuse. Echo s'en méfiait, elle était désireuse de jouer avec elle, en outre. — Une rebelle. Et une chasseuse de vampire sans doute. Soraya n'est sans doute pas une femme pour toi mon ami. Elle te tuerait dans ton sommeil si elle le pouvait. Répondit-elle calmement, presque en se moquant, gentiment. Elle ne voulait pas lui imposer quoi que ce soit, mais elle était inquiéte. Ce n'était pas bien de le voir se rapprocher d'une telle femme. Elle préféra essayer de le mener ailleurs. — Je ne te dis pas de choisir une esclave, cela serait sans doute trop... peu euh... inférieur ? pour ton rang, et je doute que ton père ne l'accepte sais commettre un incident diplomatique. Mais la ville d'Heartkiller regorge d'humains tout à fait dociles et habitués à voir des vampires. L'une d'entre elles pourraient sans doute te convenir ? Proposa-t-elle plutôt, plus rassurée à l'idée de le voir choisir une femme née sur cette île, et vouant un culte aux créatures qu'ils étaient.

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C'est dans les livres qu'Echo avait appris la majorité des choses qu'elle savait aujourd'hui. Lorsqu'elle était arrivée à Heartkiller elle était une vampire vouée à la mort, traumatisée, et inculte. Avec John elle était allée voir des pièces de théâtre, certes, et quelques artistes qui les avaient portraiturés avant d'être massacrés. Mais jamais elle n'avait pris le temps de réellement s'intéresser au monde qui l'entourait. Elle parlait l'anglais, un peu de Serbe, mais peu d'autres langues. Elle ne connaissait de L'histoire des Etats-Unis que ce qu'elle en avait vécu, et pour ce qui concerne le monde elle se fichait bien de ce qu'il s'y passait. Elle s'était coupée de la réalité durant des siècles, et quand soudainement elle y était revenue elle n'avait trouvé de réconfort que dans les livres. Elle avait alors changé. Tout d'abord, elle lue quantité de livres d'histoires, et de mythologie. Religieux aussi. Elle avait lu des romans, et de la poésie, des pièces de théâtres. Elle avait ensuite appris les langues des pays qui l'intéressaient... Soit la majorité des pays dans le monde. Elle avait ensuite appris les lois, dans les pays vampiriques et chez les humains. Elle était devenue une véritable machine à apprendre, et s'était cultivée. Elle était devenue une vampire noble qui faisait honneur à son rang et à sa royauté. Elle était devenue bonne conseillère auprès de César, mais pas seulement. Auprès de ses amis aussi. Parce qu'elle avait un regard critique sur le monde, et qu'elle avait la prétention de comprendre les gens et les choses. Alors, lorsque le Prince de France lui avoua vouloir prendre une chasseuse de vampires pour fiancée elle s'inquiéta pour lui. A quoi cela servait-il pour lui de risquer sa vie de la sorte ? Lorsqu'elle avait convaincu son père de le laisser venir à Heartkiller c'était sous le couvert qu'il y sera - aussi - en sécurité. Si Alexian se faisait tuer sur l'île, la guerre avec la France sera inévitable. Echo nota qu'elle devra le faire suivre ou surveiller par un de ses incubes/succubes. Elle voulait prendre soin de son Prince, mais aussi de la paix établie entre leur pays. — Tu es si adorable de t’inquiéter pour moi, mais c'est justement le fait que Soraya soit une chasseuse qui fait que je l'ai choisi, c'est plus difficile, et si je parviens à la séduire j'aurais un minimum de mérite alors que d'épouser la première humaine sans intérêt qui croise mon regard, c'est ennuyeux. Et elle ne m'a jamais fait le moindre mal, je pense qu'elle est plus effrayée que moi. J'aurais pu choisir une servante, cela aurait pu causer du tort à mon père mais du moment que je lui offre un descendant il n'en a rien à faire... Quel imbécile ! Elle laissa un rire lui échapper, trouvant la situation tout à fait particulière. Alors ce qui plaisait au vampire c'était autant le danger que représenter la jeune femme que sa faculté à vivre sur une île aussi dangereuse. Elle s'étonnait aussi d'apprendre qu'ils s'étaient parlés, qu'ils se voyaient. Se pourrait-il que le vampire réussisse à séduire la chasseuse. Dans l'esprit d'Echo c'était chose impossible, mais l'amour était illogique, alors pourquoi pas. Mais elle n'était pas plus rassurée. — Certes mon ami, je comprends ton point de vous, et je le conçois. Mais... Quant bien même tu la séduirais, jamais tu ne seras à l’abri d'une trahison de sa part. Cette... Soraya, ne me semble pas être quelqu'un de tout à fait stable. Fais attention à toi Alexian. Je ne pardonnerai pas s'il t'arrivait quoi que ce soit, ni ton père me le pardonnerai d'ailleurs. Dit-elle gravement. Il semblait attendri par l'intérêt et l'inquiétude qu'elle ressentait pour lui, mais il était aussi en pleine réflexion, Echo le voyait bien, alors lorsqu'il se laissa émerger dans l'eau elle ne fit rien pour le retenir et le laissa pendant durant les minutes où il disparut sous l'eau.
Elle n'avait pas eu d'amis lorsqu'elle était avec John. Il n'y avait eut que lui. Alors en amitié, comme dans tout, elle ne savait pas vraiment comment elle devait réagir. Elle était extrême. Elle prenait soin de ses amis et les aimait jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Elle s'inquiétera pour Alexian à s'en faire des insomnies, elle le savait. Elle était ainsi. Elle était un être à l'amour inconditionnel. Elle avait peu d'amis, beaucoup de connaissances, mais peu d'amis. Elle les aimait comme une famille. Cette famille qu'elle avait perdu lorsqu'elle était devenue vampire et qu'elle n'avait jamais revue depuis. Alexian revint à la surface, brisant ses pensés morbides, et dans son regard elle vit une lueur de malice qui lui fit froncer les sourcils. Qu'avait-il en tête ? — Mais si vraiment tu n'aimes pas me voir tourner autour de cette humaine, je te mets au défi d'en trouver une qui est assez intéressante et qui mérite d’être Princesse de France alors peut-être que je reviendrais sur ma décision. En revanche si tu n'y arrive pas, alors tu m'aideras à séduire Soraya. Ça te va comme défi ? Elle se pencha vers lui, bougeant dans l'eau, et lui présenta une main amie, et joueuse. Elle adorait les défis, et les jeux, c'était une chose qu'elle ne refusait jamais. Est-ce qu'elle sera capable de lui trouver une humaine, elle y croyait en tout cas, et elle tentera de le faire. Et si elle devait l'aider à séduire Soraya, au moins, elle aura une bonne raison de faire surveiller l'humaine, voir de la vendre au Bridgestone pour qu'elle soit réduire à l'esclavage. Elle n'avait pas confiance en elle, du tout. Et cela expliquait sa méfiance. — Combien de temps me donne-tu pour te trouver une autre princesse ? Demanda-t-elle cependant avant de serrer la main de son ami, scella ce défis.