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 Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Beth/Alice/John

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MessageSujet: Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Beth/Alice/John   Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Beth/Alice/John EmptyMar 23 Oct - 23:19

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Alice / Lisbeth / John
« Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. »

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Le calme et le silence seulement troublé par le bruit d'un drap que l'on froisse. Deux corps entremêles, deux bouches qui se cherchent pour un tendre baiser. Le repos seulement troublé par des chuchotements. Un Je t'aime avoué entre deux baisers ainsi qu'un moi aussi je t'aime répondant à la déclaration du premier. Un simple couple amoureux comme tant d'autres. La chambre baignée dans le noir seulement éclairé par la lueur d'une bougie, nous profitions l'un de l'autre. Face à face, perdu dans le regard de l'autre aucun n'osait parler et briser ce moment de tendresse intense. Sa jambe caressait doucement les miennes alors que du bout des doigts elle ré-dessinait la marque que je portais maintenant sur le torse. Ce geste, plus important que le mariage nous liait pour l'éternité. Ainsi je la portais elle sur ma peau à jamais. Oui Alice était en moi et ça jusqu'à ce que mon corps ne soit que poussière... Depuis le soir où je lui avais permis de me marquer notre lien n'était que plus fort. Elle avait maintenant entièrement confiance en moi et était sure de mes sentiments et de ma fidélité. Enfin je l'espérais... Après tout je ne pouvais lui offrir plus beau et plus sacré que cette marque qui, pour nous les vampires représentait un geste plus fort que le mariage. Même si l'idée de faire d'Alice ma femme me plaisait elle l'était déjà d'une certaine manière. En la mordant et prenant son sang comme je l'avais fais elle était considéré comme mienne. Depuis peu j'étais sien également. Incapable de se lasser l'un de l'autre nous nous étions aimés toute la journée et maintenant, l'épuisement prendrait le pas sur notre envie de l'autre. Plutôt que dormir nous en profitions pour nous câliner, c'est ainsi que ma main dessinait le contour de son visage, venait se perdre dans ses cheveux blonds avant de revenir caresser sa peau. Je ne m'étais jamais sentis aussi serein qu'à cet instant. Comblé de bonheur et de bien-être alors qu'elle somnolait dans mes bras.

Dehors le soleil déclinait lentement sur l'île et les vampires devaient se préparer à sortir mais pas nous, ce soirée nous appartenait et sans doute nous allions la passer au lit dans les bras l'un de l'autre. Cette idée me fit sourire alors que je m'allongeais sur le dos et qu'elle posait sa tête sur mon torse sûrement pour dormir. Ma main droite jouait avec une mèche de ses cheveux alors que lentement sa respiration se calmait pour devenir lente et régulière. Le sommeil allait nous emporter plus vite que prévu. Déjà à l'époque il nous arrivait de passer des journées entières enfermés dans une chambre à dormir et s'aimer comme deux adolescents qui se découvrent. Pourtant je la connaissais par cœur, si bien que je pouvais la dessiner les yeux bandés. Tiens c'était une idée d'ailleurs... L'idée d'immortaliser ses traits sur le papier me semblait excellente, je ne l'avais encore jamais fait. Je préférais et de loin garder mes souvenirs d'elle, en profiter seul comme un égoïste. J'étais jaloux et possessif pourquoi le nier ? Maintenant que l'être aimé était dans mes bras, je pouvais la dessiner et la peindre à ma guise. Je déposais un baiser sur son front alors que je sentais le sommeil envahir mon esprit. Mais alors que le silence et le calme nous enveloppait j'entendis distinctement quelqu'un entrer dans ma demeure. Il ne faisait pas encore nuit qui ça pouvait être ?

Je ne savais pas si Alice dormait mais je la sentis bouger contre moi, son corps glacé me semblait parfait contre le mien. Comme si nous avions été fait pour une seule et unique raison, passer le reste de notre vie l'un contre l'autre. Des bribes de paroles vinrent jusqu'à mes oreilles. Une voix bien particulière que je pouvais reconnaître entre mille. Lisbeth ma petite sœur, ma perle. Elle venait régulièrement chez moi, passant la nuit dans ma chambre d'amie pour mon plus grand bonheur. Ha Lisbeth... Notre rencontre remontait à mon arrivée sur l'île. Un soir en chassant j'étais tombé sur elle et, plutôt que fuir et hurler de peur elle m'avait regardée avant d'éclater de rire. Se moquant outrageusement de ma condition de vampire. J'avais voulu en savoir un peu plus sur elle avant d'apprendre qu'elle était atteinte de schizophrénie. Elle me fascinait, réellement. Nous étions devenus amis avant de devenir si proche, que maintenant je la voyais comme ma petite sœur. Elle pouvait me demander tout ce qu'elle voulait, la lune même si elle le désirait. Je ne savais pas comment mais je serais capable de la lui décrocher juste pour voir l'ombre d'un sourire effleurer ses lèvres. Ma petite sœur... Mathias et moi nous étions les seuls à pouvoir calmer les voix qui envahissaient sa tête lorsqu'elle n'était pas bien. De ce fait, je lui avais emménagé une chambre de princesse dans ma demeure. Lui offrant le loisir si elle le décidait, de passer quelques jours chez moi si elle le voulait. Ma main lui était toujours ouverte, à elle ainsi qu'à Mathias. Même si ce dernier supportait de plus en plus mal ma présence et ma relation avec Beth. Peut m'importait, tant qu'elle était heureuse c'était le principal. Enfin heureuse... En ce moment elle venait de plus en plus vers moi, supportant mal le rejet de Mathias qui ne voyait rien aux sentiments de Lisbeth lui portait.

Et aujourd'hui ça n'allait pas changer. Encore un peu endormie je revins à la réalité lorsque la porte de ma chambre s'ouvrit avec fracas, dévoilant la deuxième femme sur terre pour qui je pouvais tuer si il le fallait. Elle semblait avoir besoin de moi à cet instant, plus qu'à n'importe quel autre moment d'ailleurs. Je la fixais, n'osant bouger alors que dans mes bras Alice semblait se réveiller. Un simple drap blanc cachait notre nudité et je me sentis d'un coup incroyablement gêné. « Bonsoir Beth... Peux-tu m'attendre dans le salon ma perle ? » Grave erreur... Alice ne connaissait pas Lisbeth et l’appeler ma perle devant elle allait m'être fatal si je ne lui expliquais pas rapidement. Mais c'était une habitude que j'avais, lui donner des petits surnoms affectueux, celui-ci m'avait échappé. Et faire les présentations alors que nous étions dans un lit, Beth devant nous qui était un ange de pureté... Non. Cela attendait quelques minutes, le temps qu'Alice et moi-même soyons un peu plus présentable.

© Chieuze



PS : Coucou mes loutres ! Voila alors le début est nul mais.... Si quelque chose ne va pas je change ! Dites le moi ! Bisous Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Beth/Alice/John 3772864191
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MessageSujet: Re: Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Beth/Alice/John   Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Beth/Alice/John EmptyVen 26 Oct - 21:07


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Bethaliohn




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je ne sais où va mon chemain, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne... ▬ Pauvre petite Elisabeth.., entend-t-elle alors qu’elle se trouve assise sur l’une des chaises isolées du cabanon qu’elle partage avec Mathias et, contre son gré, Seven. Pauvre douce et innocente Elisabeth.. Pourquoi pleures-tu? Hmm? Parce que tu es toute seule? Tu es toute seule dans ce taudis alors que ton prince charmant se balade avec une autre princesse? « C’est faux.. », souffle-t-elle rapidement alors qu’elle essuie ses larmes, le regard fixé sur la fenêtre cassée de leur cabanon. Mathias lui a promis qu’il allait barricader cette fenêtre... Et il ne l’a jamais fait. Peut-être qu’il souhaite que les vampires viennent te chercher, Elisabeth? Peut-être qu’il néglige de réparer la fenêtre afin que les vampires puissent s’infiltrer dans votre cabanon afin de te kidnapper!, horrifiée, Lisbeth se bouche les oreilles en fermant les yeux, une pression hors pairs exercée au niveau de ses paupières. « Arrête! Tu mens! », hurle-t-elle, les larmes ruisselant le long de ses joues rosées. Elle rit. La voix rit d’un rire moqueur, d’un rire malveillant. Un rire démoniaque. Ses jambes tremblant avec frénésie, Beth donnerait tout l’or du monde afin que cette voix s’étouffe à tout jamais dans les méandres de son indifférence. Mais Elisabeth n’a pas la force de ne plus lui accorder son attention. Cette voix devient tellement envahissante. Terriblement blessante et provocante. Volontairement blessante à un point tel où l’humaine fantasme sur la mort et à quel point cette dernière possède les allures tentantes d’un monde inconditionnellement paisible. Vilaine Elisabeth, ce n’est pas très catholique de ta part de penser aussi ardemment à la mort. Le petit Jésus est déçu, Elisabeth. Tout comme ton père l’a été. Tout comme ta mère l’est sans doutes. Peut-être même que c’est la raison principale qui pousse Prince Charmant vers Blanche Neige? « Il... Il est déçu? », demande-t-elle après avoir retiré ses mains de ses oreilles, allant essuyer ses larmes salées qui meurent sur ses lèvres. La voix s’esclaffe, visiblement amusée par une telle réaction naïve. Pathétique. Tout simplement pathétique! Pourquoi serait-il déçu d’un être aussi insignifiant, Elisabeth? Pourquoi s’attarderait-il alors qu’il possède une autre femme beaucoup plus... Intéressante. En même temps, dans les contes, le personnage secondaire est toujours caché derrière l’ombre de la gracieuse princesse...

« L.. L’ombre... Je... », la vision entièrement obstruée par les larmes qui lui montent aux yeux, Lisbeth ne cligne de peur que son univers change d’atmosphère. Les larmes coulent le long de ses joues alors que le grincement de la porte du cabanon la tire de ses pensées perverses. Un regard dardé sur l’individu qui entre, Beth eut une vague de soulagement alors qu’elle se propulse de sa chaise vers Mathias. Elle désire le sentir contre elle. Elle désire le toucher, s’assurer qu’il est bel et bien réel et non le fruit de son énième délire. Elle veut sentir sa respiration contre sa nuque, sentir ses doigts se serrer contre son dos comme il le fait si bien. Elle hume son odeur, serre son t-shirt avec une force qui lui est singulière. Elle le sent. Il est là. Il est réel. Elle sent le mouvement de leurs poitrines monter et descendre en parfaite synchronisation alors que l’oxygène emplit leurs poumons. Elle sent leurs corps se serrer, l’un par surprise et inquiétude et l’autre par soulagement. Elle sent l’univers entier cesser sa rotation alors que plus rien ni personne ne compte en ce moment précis hormis leurs corps. À travers cette étreinte, Elisabeth renaît. À travers cette étreinte, Elisabeth retrouve cette infime rationalité. Et lorsqu’il murmure contre son oreille si elle va bien, elle ne répond strictement rien. Elle ne fait qu’hocher la tête. Oui, je vais bien. Je vais bien maintenant que tu es là..., pense-t-elle alors qu’elle se serre davantage contre lui, nichant son visage dans le creux du cou du jeune homme.

Mais ce moment fut d’une très courte durée alors qu’elle entend une voix en provenance de l’extérieur du cabanon. Une voix interpellant Son prince charmant. Une voix qu’elle reconnaît si bien, qu’elle a apprise à reconnaître. Une voix qui procure en Elisabeth une suffocation. C’est avec violence qu’elle se repousse des bras de Mathias, plaquant son regard dans le sien, le foudroyant. « Où veux-tu que je mettes les mangues, Mathy? » Mathy? Elle lui a même accordé un surnom! Comme c’est mignon!, soudainement, le regard meurtrier de Beth se transforme en un regard où la mélancolie est l’unique émotion qu’il puisse identifier. Elisabeth hoche négativement la tête alors qu’elle glisse le revers de sa main devant ses lèvres, retenant un énième sanglot. Sans prendre la peine de prendre quoique ce soit, ni même prononcer le moindre mot à Mathias, elle quitte le cabanon sans accorder d’importance à Seven qui, ébahie, observe ce départ. « Beth! Beth où vas-tu?! » crie alors Mathias alors qu’au fond de lui, il sait très bien jusqu’où les fines jambes de l’humaine vont la mener. « Chez John! » « Chez John... », répondent-ils en même temps, l’un crié, l’autre soufflé entre ses dents serrées.

John Constantine. L’un des deux hommes sur Heartkiller pour qui Beth donnerait sa vie sans frémir. Elle l’aime d’un amour fraternel, telle une sœur qui idolâtre son frère aîné. Pour Beth, l’amour qu’elle porte pour John et l’amour qu’elle porte pour Mathias sont très hétérogènes. Et pourtant, ils sont les deux hommes qu’elle aime le plus. Il n’est, certes, pas rare pour Beth de délaisser son amour pour Mathias afin de trouver réconfort dans les bras de celui qu’elle appelle son frère! Alors c’est exactement ce qu’elle fait en cette fin de journée où le soleil tire sa révérence, laissant sa place à la lune qui prend peu à peu le dessus. Et c’est avec fracas que Beth ouvre la porte de la demeure de John et qu’elle hurle « JOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOHN!! », entre deux sanglots. « L’ombre... La princesse... Secondaire... C’est faux! C’est complètement faux! Impossible! JOHN?? », balbutie-t-elle et c’est d’un geste brusque qu’elle ouvre la porte de la chambre de son Grand Frère. « John! Jo- », en voyant les deux corps allongés sur le lit, Beth s’immobilise. Face aux nouvelles personnes, elle devient presque... Statufiée. Elle darde son regarde sur la femme aux côtés de son frère alors qu’elle se pince tristement les lèvres. « Bonsoir Beth... Peux-tu m’attendre dans le salon ma perle ? », Elisabeth regarde John avant de regarder la femme à ses côtés, pour dévier une nouvelle fois son regard bleu sur John. D’un hochement de la tête, elle recule lentement et se dirige vers le salon et prend place sur le canapé. Après quelques minutes, John se trouve à ses côtés et Beth, essuyant ses larmes, porte son regard sur lui. Un fin sourire se trace à ses lèvres alors qu’elle prononce, d’un ton de voix plutôt enfantin « Elle est jolie... Qui est-elle? » avant d’incliner la tête sur le côté, interrogative.



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MessageSujet: Re: Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Beth/Alice/John   Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Beth/Alice/John EmptyDim 28 Oct - 23:11

Elle rêvait. Il n’y avait pas d’autre explication à cela. Elle rêvait, et ce rêve était sans nul doute le plus éblouissant qu’elle eut fait de sa longue existence. Elle se trouvait sous la pluie, l’eau coulant autour d’elle sans l’atteindre. Elle regardait le ciel brillant de lueur diffuse et aveuglante. Elle dansait, au son du violon qui accompagnait ses gestes. Elle l’aperçut au loin. Sérille se trouvait sur la scène d’un théâtre habillée avec une robe d’époque, les yeux entourés d’un maquillage noir qui faisait ressortir la vivacité de son regard. Elle ne regardait pas Echo, elle jouait du violon sans la voir, elle jouait, comme une nymphe. Une déesse. Un rêve. Le son de l’instrument se répercutait dans tout l’espace du rêve, encerclant Echo qui se laissait emporter. Elle se rendit compte alors qu’elle portait une robe de mariage blanche immaculée. C’était une de ces robes dont toutes les filles pouvaient rêver. Il y avait d’abord la base d’une robe bustier ivoire, qui mettait très justement ses formes en valeur. La doublure en dentelle était composée de deux manches longue qui embrassaient ses longs bras fins, elle descendait, dans un mouvement fluide jusqu’à ses pieds délicatement insérait dans deux bottines en verre. Elle dansait comme un beau diable, dans les bras d’un homme dont elle ne voyait pas le visage. Bientôt le monde fut englouti dans l’obscurité, et ils restèrent à danser sous la lueur blafarde d’un lampadaire. Echo n’arrivait plus à distinguer Sérille, elle ne voyait plus personne d’autre que lui en outre. Elle souriait, alors qu’ils dansaient une valse sur une musique plus douce. Elle se balançait doucement, tenue par ses bras, en suivant ses mouvements. Elle se laissait guider, chose qu’elle n’avait pas faite en danse depuis longtemps. Elle comprit pourquoi ; elle avait confiance en lui. Elle sourit, et alors il se pencha vers elle,e t dans la lumière du lampadaire elle put reconnaître le visage de John. Elle se jeta à son cou et l’embrassa avec une ferveur étonnante. La pluie se remit à tomber, mais ce n’était plus de l’eau. Sa robe n’était plus blanche à présent : elle avait la couleur du sang.
    La confiance n’est pas un due,
    elle est un cadeau.


Elle se sentait bien, sur cette passerelle entre le rêve et la réalité. Elle était sur le point de se réveiller. Elle le sentait, mais profiter de l’instant qui lui restait encore dans le rêve. Elle allait bientôt le quitter, mais elle ne le désirait pas. Elle voulait rester encore un peu, dans cette étreinte chaude et doucereuse. Elle ne voulait pas revenir à une réalité qui risquait de faire voler en éclat ses certitudes. Finalement, ce moment était arrivé. Elle arrivait à dormir dans les bras de John, complètement offerte, après une nuit d’amour passionnée. Elle repensa à ses caresses, ses jeux, ses baisers, et elle se mit alors à sourire. Elle ne tarda pas à rejoindre la réalité, mais elle ne bougea toujours pas. Elle restait dans la posture du rêve, en espérant y retourner, heureuse – cependant – de sentir le contact du corps nu de John contre elle. Il dormait encore, elle le sentait du fait de sa respiration calme et sereine. Elle aime ces moments, dans un entre-deux serein. Elle repense alors à leur soirée, et elle ne peut contenir un petit rire. Elle se mord la lèvre et l’étouffe. Ils avaient fait l’amour, une bonne dizaine de fois, à peut près dans tous les coins et recoins qu’ils avaient pu trouver. Le désir qu’elle avait pour lui était insatiable, et ils le savaient tous les deux. Elle profitait de chaque instant avec lui pour le lui montrer, le lui prouver par ses caresses et ses regards lubriques. Ils se connaissaient par cœur et pourtant ils n’arrivaient pas à se lasser de se re-découvrir encore et encore. C’était une chose qu’ils avaient déjà fait auparavant, ils passaient des journées entières dans des maisons qui n’étaient pas les leur, dans des chambres louées, et ils s’aimaient jusqu’à ce que l’épuisement les oblige à se reposer. Ce fut le cas ce soir-là. Ils s’étaient endormis dans les bras l’un de l’autre, heureux et comblés après s’être aimé dans toute la maison de John, et dans sa chambre encore et encore. Il s’agita quelque peu sous elle, et elle entendit un cris déchirant qui la fit sursauter, et quitter définitivement le bien être dans lequel elle se trouvait. JOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOHN!! » elle fronce les sourcils et ne reconnaît pas la voix, mais elle a la certitude à présent que John est réveillé. Il a recommençait – machinalement – à lui caresser l’épaule.

La porte s’ouvre dans un fracas, et excédée, encore engourdit par le sommeil, Alice cache son visage dans le cou de John, comme pour se protéger d’une possible source lumineuse. « John! Jo- » La voix s’atténue, remplacée par un sanglot. Alice se demande si elle ne serait pas dans sa tête pendant un court instant. Mais une odeur particulièrement alléchante vient jusqu’à elle. Elle sent la soif se réveiller et sourit. C’était donc une humaine. . « Bonsoir Beth... Peux-tu m’attendre dans le salon ma perle ? » Alice ne comprend plus rien, elle ne fait plus la distinction entre les voix. Celle qui lui appartient et qui résonne dans sa tête, celle de John, et celle de l’inconnu. Elle ne comprend pas les paroles, mais elle sait une chose : une humaine venait de s’introduire dans la chambre de son amant. Etrangement, et pour la première fois depuis qu’elle l’avait retrouvée, ce n’était pas la jalousie qui l’envahit, c’était autre chose. Une forme de satisfaction étrange. « Tu as fait livrer le déjeuner à Domicile Amour ? » demande-t-elle d’une voix caressante, alors qu’elle se hisse jusqu’à ses lèvres pour s’en emparer. Elle entend la porte se fermer, et les pas de l’humaine descendre vers le salon. Alice se hisse hors du lit et s’emparant d’une simple robe de chambre en dentelle blanche transparente, découvrant très largement les courbes de son corps nu, elle s’élance dans le couloir jusqu’au salon. John a été plus rapide qu’elle, et c’est en faisant la course qu’ils arrivent au salon, riant comme des enfants. Il va alors vers l’humaine et Alice reste dans un premier temps dubitatif devant sa manière de faire. Elle ne dit rien. Elle a simplement très soif. « Elle est jolie... Qui est-elle? » Là, elle est perdue. L’humaine semble bien connaître John, plus encore qu’Alice n’aurait pu l’imaginer. Elle l’observa plus avant, et dés lors la lumière se fait dans son esprit. « OH MON DIEU !! » Un immense sourire envahit ses lèvres alors qu’elle regarde John en sautillant sur place comme une enfant surexcitée. Son regard s’est illuminée d’une lueur nouvelle. Effrayante. « C’est elle ! n’est-ce pas ? C’est Elle ? Jooooooohn ! » Dans un éclat de rire, elle se jette sur l’humaine et la prend dans ses bras à la manière d’Esfir. « BEEEEEEEEEEEEEEEETH !! C’est toi ? c’est toi ? C’est toi ? » Est-ce qu’elle connaissait Lisbeth. Oui, à travers les mots de John. Il lui avait parlé de sa meilleure amie, mais jamais jusqu’alors elle ne l’avait rencontré. Plus encore qu’une meilleure amie, Lisbeth était une véritable petite sœur dans le cœur de John, et Alice ne saurait ignorer qui était la jeune femme. Elle savait tout de son amant, qui savait tout d’elle. Leur fusion était complète.

Elle était plus que ravie de rencontre – enfin ! – la jeune femme. Echo était d’une nature curieuse, c’était une chose que tout le monde savait. Elle se targuait de toute savoir des habitants du château. Dans son bureau, elle possédait un dossier sur chaque personne avec qui elle avait travaillé. Cela se comptait en dizaine de milliers de dossiers, de vampires, d’histoires. Elle rencontrait la femme la plus importante dans la vie de John – après elle sans doute – et elle en était plus heureuse que jalouse. Elle se recula cependant aussi rapidement qu’elle avait pris Beth dans ses bras. « Oups… tu as une odeur exquise. » Elle observa autour d’elle, et comme connectée à son esprit, Azur se matérialisé dans la porte. La vampire sautilla jusqu’à la belle femme et sourit. « Bonjour Azur, pourrions-nous avoir de quoi déjeuner s’il vous plait. » Azur se mit à rire, attendrit – sans doute – par la voix fluette d’Echo et ses manières de faire enfantine. Elle lui présenta alors deux verres opaques avec un sang fantastique. Echo la remercia avant de mener son verre à John et de commencer à boire le sien. « Je devrais t’en vouloir de ne pas m’avoir fait rencontrer Beth avant, amour, elle est exquise. Je ne doute pas que nous nous entendions bien… » Dit-elle en se hissant jusqu’aux lèvres de John avant de prendre place dans un fauteuil face à Beth, les jambes pliées sous elle, son verre de sang dans la main, alors qu’elle buvait par petites gorgées en souriant à la belle humaine. Elle en avait même oublié la question de la jeune femme et ne se rendit pas même compte qu’elle n’avait pas répondu.
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MessageSujet: Re: Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Beth/Alice/John   Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Beth/Alice/John EmptyMar 30 Oct - 15:41

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« Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. »

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Le cri de ma petite sœur me vrilla les tympans, si bien que je fus réveillé en quelques secondes. Je sentais Alice bouger contre mon corps, preuve si il m'en fallait encore, qu'elle avait quitté les bras de Morphée également. Après ma demande Beth tourna les talons pour rejoindre le salon, le calme revint dans la chambre alors que j'enfonçais ma tête dans mon coussin pour souffler un bon coup. « Tu as fait livrer le déjeuner à Domicile Amour ? » Me demande Alice en me volant un baiser. Cette phrase qui d'ordinaire m'aurait faite rire me laissa de marbre. « Alice... Elle n'est pas le déjeuner. » Comme si elle n'avait pas entendue ma phrase elle se retourna pour enfiler une robe en dentelle blanche qui ne cachait rien de son magnifique corps. Rapidement je sautais hors du lit en enfilais un simple short cachant une partie de mon anatomie. Mais Alice se dirigeait déjà vers la porte et, tel deux enfants nous commençons une course jusqu'au salon, riant et se bousculant pour savoir qui gagnera ce jeux enfantin. Juste avant d'atteindre la pièce je pris Alice par la taille et lui volais un tendre baiser avant de lui remettre une mèche de cheveux en place. Ainsi vêtue je ne pouvais la trouver plus belle qu'à cet instant. Je me détournais de cette vision divine enfin de m'approcher de Beth et de m'asseoir à ses côtés. Comme nous avions l'habitude, je lui déposais un baiser sur la joue en guise de salutation mais quelque chose m’agaçait... Elle avait pleuré. Je voyais du chagrin au fond de ses yeux... Qu'est ce que Mathias avait encore fait ?! De mon pouce je câlinais sa joue pour la réconforter alors qu'elle me demanda de sa voix d'enfant qui me faisait fondre. « Elle est jolie... Qui est-elle? » Je me retournais vers Alice pour croiser son regard et une lueur de compréhension traversa ses yeux... « C'est... » Mais elle me coupa la parole et s'approchant de Beth en sautillant, comme une enfant devant ses cadeaux de noël. « OH MON DIEU !! » Nous pouvions la comparer à Esfir Bridgestone tellement leur comportement se ressemblaient à ce moment là

« C’est elle ! n’est-ce pas ? C’est Elle ? Jooooooohn ! » Elle me semblait être une enfant à cet instant, c'est l'impression qu'elle me donnait en tout cas. Le soulagement m'envahit car elle se souvenait de Beth, je lui en avais souvent parlé quand nous étions seul. Il était impossible que je lui cache l’existence de celle que je considérais comme ma petite sœur. Après Alice elle était la femme pour qui je pouvais tout donner, ma vie si il le fallait. « Oui c'est elle... » Mais sourde à mes paroles elle s'approcha de ma petite sœur en la prenant dans ses bras et lui offrant une étreinte chaleureuse. « BEEEEEEEEEEEEEEEETH !! C’est toi ? c’est toi ? C’est toi ? » Rarement j'avais vu mon Infant si... Hystérique c'était le mot. Beth croisa mon regard et d'un sourire je la rassurais, Alice n'allait rien lui faire elle l'adorait déjà si j'en doutais par sa joie de la rencontrer. « Oups… tu as une odeur exquise. » Je la vis se reculer rapidement d'elle pour rejoindre Azur notre domestique. « Bonjour Azur, pourrions-nous avoir de quoi déjeuner s’il vous plait. » Alors qu'Alice revenait vers moi avec un verre je ne pus m’empêcher de la dévorer du regard, sa robe de chambre ne cachait pratiquement rien de son corps et je ne pouvais m’empêcher de la regard encore et encore. « Je devrais t’en vouloir de ne pas m’avoir fait rencontrer Beth avant, amour, elle est exquise. Je ne doute pas que nous nous entendions bien… » Me dit-elle en me volant un baiser et, après s'être calmé s'assit dans un fauteuil juste en face de la seule humaine présente dans la pièce. « Alors ma perle je te présente Alice... Je t'en ai déjà parlé et j'espère que tu ne l'as pas oublié. Et oui... Elle est jolie... » Après avoir dit cela, je pris une gorgée de mon verre et le posais sur la table basse. « Veux-tu boire quelque chose ? Ou manger peut-être ? Azur ! » En entendant son prénom, ma domestique vint dans le salon pour recevoir mes ordres, un fin sourire flottant sur ses lèvres. Sans doute était-elle amusée par la situation. « Peux-tu s'il te plaît nous apporter un plateau pour Lisbeth ? Tu sais tout ce qu'elle aime... » Elle hocha la tête et s’éclipsa dans la cuisine pour apporter ce qui fallait à ma petite sœur. « Qu'est ce qu'il t'arrive ma chérie ? »

Son regard croisa le mien et je me sentis fondre, si bien que je la pris dans mes bras contre moi pour la rassurer. Je ne supportais pas l'idée qu'elle pleure ou qu'on lui fasse du mal. Depuis peu Mathias et Beth avaient accueillit une nouvelle, Seven. Elle n'était pas méchante mais je la soupçonnais de craquer pour Mathias. Et bien-sûr Lisbeth était amoureuse de Mathias également et ce dernier ne voyait rien... Son attitude m'énervait de plus en plus, à croire qu'il faisait exprès de ne rien voir ! Malgré les protestations de Beth j'allais finir par m'en mêler et le secouer un bon coup pour qu'il se réveille ! « C'est Mathias ? Ou Seven ? » Je ne devais pas me tromper car j'entendis les battements de son cœur s’accélérer quand je lui demandais ça. Donc oui c'était eux encore... Un soupir d'agacement franchit mes lèvres alors que ma main gauche venait jouer avec ses cheveux blond pour la calmer. « Qu'est ce qu'ils ont fait ? » Au même moment Azur revint avec un plateau remplit de nourriture, si bien qu'une tasse de ce qui semblait être du chocolat chaud manqua de tomber au sol. Comme toujours Azur gâtait Beth... Je la remerciais d'un sourire, ses attentions me touchaient et je bénissais le ciel de l'avoir près de moi. « Fais honneur à Azur veux-tu ? » Je délaissais mon étreinte pour prendre mon verre et avaler une autre gorgée du liquide se trouvant à l'intérieur. Mon attention se reporta sur Alice qui n'avait pas bougé, je tendis ma main droite et saisis ses doigts pour les entremêler aux siens en un geste tendre. Elle semblait complètement fasciné par la présence de Lisbeth et la voir comme ça me faisait rire. Je lui avais tellement parlé de ma petite sœur qu'elle brûlait d'impatience de la rencontrer mais je ne pensais pas que c'était à ce point. « Alors mon amour... Tu m'en veux toujours de ne pas te l'avoir présenté avant ? » Je me levais pour l'embrasser tendrement, ne pouvant supporter de la voir si prêt de moi sans goutter à ses lèvres. Comme un drogué en manque à qui il fallait sa dose après tout...

© Chieuze

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