Le silence, la paix et la sérénité. Voila tout ce dont j'avais besoin. Allongé de tout mon long dans mon lit, je fixais un point invisible dans ma chambre. Entièrement plongé dans le noir je réfléchissais et j'attendais que le soleil décline pour laisser place à la nuit. Tout ceci n'allait pas tarder à arriver bien-sûr, Azur ma domestique allait entrer dans ma chambre dans quelques minutes, pensant que je dormais. Non pas ce soir.. J'avais la tête ailleurs, bien trop loin. Il y a de ça 330 ans de ça, dans une grande maison de Prague une famille se faisait massacrer. Cette famille c'était la mienne. Ma mère, mon père, nos domestiques et moi-même. Il y a plus de 300 ans de ça je perdais les deux êtres les plus cher pour moi. Un anniversaire macabre et funeste. J'avais qu'une seule envie, c'était de m’enfermer dans cette chambre et de passer la nuit assis par-terre à regarder la lune. Comme un enfant, un besoin d'être seul... Alors que je sentais une nostalgie malsaine envahir mon esprit une lumière vint éclairer ma chambre. Je tournais le visage vers elle et lui fis un sourire, Azur s'attendait à ce que je sois debout sans doute. « Tu n'as pas dormi John ? » Je lui fis "non" de la tête avant de m’asseoir sur le lit. Elle traversa la pièce pour ouvrir les rideaux, ainsi la lumière de la lune vint percer à travers la pièce. Je laissais échapper un soupir, je devais me lever maintenant et me rendre au KillerBurger. « Cœur qui soupire n'a pas ce qu'il désire. ». Comme toujours, elle savait ce qui n'allait pas. Elle était au courant de cet anniversaire dont je m'aurais bien passé... Souvent les jours ou je me réveillais en sursaut, elle venait dans la chambre me porter un verre de ce liquide ambré que j'aimais tant. Elle m'écoutait lui raconter un des nombreux cauchemars qui hantaient mon sommeil. Et repartait sans un bruit alors que je me rendormais la tête un peu plus légère, alors que les images de cette nuit dramatique me quittaient jusqu'au lendemain. Il n'existait qu'une personne qui avait ce pouvoir de me faire me sentir si bien. Mon amour... Et pourtant notre dernière altercation était vive dans mon esprit. Elle semblait tellement... Bouleversée ce soir là. Tant de sentiments dans ses yeux et surtout, tant de douleur. J'avais eu l'impression de la voir lorsque je l'avais quitté c'était horrible. Elle n'avait pas confiance en moi je l'avais bien compris maintenant. « John... L'heure tourne. »
Cette phrase eut le mérite de me faire revenir sur terre, je me levais et déposais un baiser sur la joue de ma domestique. Azur était avec moi depuis mon arrivée sur l'île. Elle était une dame qui avait des bonnes manières trop souvent oublié de nos jours. Et la jeunesse lui faisant défaut maintenant, elle jouait souvent à la maman, me dorlotant comme un enfant. Elle oubliait souvent que j'étais plus âgé qu'elle et que j'étais un prédateur. Mais je l'appréciais vraiment et je défiais quiconque voulant lui faire du mal. Elle partit dans la cuisine me préparer un verre alors que je me glissais sous la douche, l'eau bouillante eut le mérite de me remettre les idées en place. Et sitôt je sortis de la douche je me sentais déjà mieux. Ce soir c'était la ré-ouverture du Killer-Burger, enfin de la discothèque plutôt. Pour l'occasion une soirée spéciale avait été préparée avec au programme des danseuses, du sang et de la musique jusqu'à perdre un tympan. Et du monde, beaucoup de monde... Des invités de marque comme des habitués. Et pourtant en ce jour si particulier je n'avais qu'une envie c'est d'être seul. Peut-être pourrais-je apercevoir Lily, chose qui me mettrait du baume au cœur c'était certain. Enfin sauf si elle décidait de m'ignorer pour le reste de la soirée. Je chassais cette idée de mon esprit en me posant devant mon dressing... Et comme toujours trop de vêtements aussi... « Azur... Viens me sauver ». Elle arriva avec un sourire complice et amusé sur le visage. Ce soir je me devais de faire impression et j'avais besoin d'elle c'était certain. Pas de mes esclaves non d'elle, de celle que je considérais comme une amie. Si bien que je lui avais donné la permission de me tutoyer et de m’appeler par mon prénom. Lui prouvant combien elle m'était chère. « Tu devrais... Mettre un jean... Et une chemise. » J'étudiais pendant quelques secondes le jean moulant qu'elle me tendait. Un peu trop moulant d'ailleurs... Bon et pourquoi pas ?! Si je croisais Alice elle pourrait se rincer l’œil au moins ! Je le pris avant de me saisir d'une chemise rouge sang par la même occasion. Azur me laissa et ferma la chambre en sortant. Je fis tomber ma serviette au sol, seul rempart de ma nudité, avant de m'habiller et de me coiffer. Enfin me coiffer... Un simple coup de peigne dans mes cheveux pour dompter ma crinière noire. Cheveux fous comme aimait m’appeler Seyonne un ami. Sur ça il n'avait pas tord je devais l'avouer. Un dernier regard dans le miroir, un peu de parfum pour le final et je partis pour la cuisine afin de prendre un verre.
Rapidement j'avalais mon verre de sang, j'étais en retard comme d'habitude ! Après une dernière recommandation à Azur je partis d'un pas rapide pour le KillerBurger. Et comme je m'y attendais il y avait du monde, l'endroit était plein à craquer. J'entrais sa problème après avoir salué mes surveillants et mes serveuses. J'allais au bar et lançais un bref signe à Imogen. Je l'avais dans le nez depuis qu'elle avait passée une nuit avec Alice. Certes elle ne pouvait pas être au courant mais c'était comme ça. En plus de ça elle c'était permis de quitter son poste avant l'heure prévue, chose qui pouvait me mettre dans des colères noires. J'étais au courant de tout et le pire, c'est qu'Imogen me prenait pour un idiot en me faisant des sourires innocents. Oui rigole pour l'instant, je te ferais effacer ton sourire plus vite que tu ne le pense. Tu n'as peut-être pas peur des vampires, mais avec moi c'est une autre histoire. Quelques poignes de mains, des sourires faux et j'étais déjà lassé de tout ça. La musique me vrillait les tympans, pourtant j'adorais la musique.Et surtout ce n'était pas une musique douce qu'ils passaient ce soir, mais une techno agréssive que tout le monde semblait apprecier si j'en jugeais par le monde sur la piste. J'aimais la jouer et l'écouter mais ce soir elle me donnait une migraine affolante. C'était impossible bien-sûr les vampires ne pouvaient souffrir d'aucun maux, mais c'était une impression seulement. Je laissais mes yeux glisser sur la piste de danse. Les corps se frôlaient, se touchaient, se gouttaient avant que l'un des deux partenaires ne prenne l'autre par la main et ne l'emmène dehors pour le croquer. Un jeu de séduction c'était ainsi et ça l'avait toujours été. J'aimais me meler à ces corps pour bouger en rythme souvent, mais pas ce soir. Une serveuse dont j'avais oublié le nom vint me porter un verre, je la remerciais et avalais une gorgée sans quitter des yeux l'assemblée de corps bougeant en rythme. Les mœurs avaient bien changés ! De mon époque on ne touchait pas son partenaire quand on dansait, dans les années 1700 cela ne se faisait pas. Ensuite d'années en années les corps se rapprochaient pour être collé comme maintenant. Je n'étais pas choqué car j'aimais cette époque. Cette libération et cette liberté me faisait sourire. Et je nourrissais un amour tout particulier pour la danse collé/serré comme ils appelaient ça. Le zouk si je me souvenais bien du nom que cette danse portait. La proximité qu'offrait cette danse faisait naître un jeu de séduction entre les deux danseurs, et j'adorais ça tout simplement. Soudain mes pensées furent happés par une présence beaucoup plus intéressante.
Elle était venue ! La ré-ouverture du Killer-Burger c'était sans doute ébruité et lui était parvenue aux oreilles. Je la vis s'avancer sous la lumière des néons, plus belle que jamais. Sa beauté me frappait en plein fouet à chaque fois que je la voyais. Si elle pouvait sentir tout ce qu'elle provoquaient en moi. Un flot d'émotions, des sentiments plus violents les uns que les autres à mesure que je la regardais. M'avait-elle vue ? Je ne pouvais pas le dire. Et si c'était le cas elle allait jouer. Je la connaissais, elle était comme ça et l'avait toujours été. Déjà à l'époque elle prenait un malin plaisir à se déhancher devant mes yeux, juste pour le plaisir de voir mes yeux s'enflammer de désir pour sa personne. Et tel un pauvre magicien que je suis, elle réussissait son manège à chaque fois. Mes yeux devenaient rouges, j'envoyais valser l'homme qui se collait trop près de son corps qui était mien et je prenais sa place. Mais la question se posait, la saluer où attendre ? Je ne savais pas si elle était accompagnée je préférais attendre et l'observer. D'ici je voyais tout et surtout j'avais les yeux sur elle. Regard brûlant et pénétrant sur la poupée qui émerveillait la discothèque. Finalement cette soirée n'était pas si mauvaise...
Dernière édition par John O. Constantine le Mer 3 Oct - 15:03, édité 1 fois
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Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Lun 1 Oct - 11:10
Il existe différents types d’hommes. Ceux qui se laisse gouverner par leur désire, jusqu’à s’en rendre fou. On ne peut pas faire confiance à ces Don Juan qui ne sont attirés que par les choses du sexe. Il y a ceux qui sont toujours dans la retenu, refusant d’agir selon leur plus bas instinct et qui réfléchissent toujours au but de leur action. Ces êtres sont sans nul doute les moins spontanés et de fait les plus ennuyeux qu’il existe en ce monde. Il existe des hommes qui sont dans un parfait équilibre. Et des entre-deux. Ceux qui sont parfaitement dans la mesure sont capables d’aimer comme des fous, et de toujours penser au bonheur avant tout. Ces hommes sont capables de te surprendre, de te faire découvrir des choses étonnantes et de te faire tomber amoureuse en un seul regard. Ces hommes sont dangereux, et tu le sais sans doute mieux que personne. Ils sont passionnés et violent, doux et aimant. Ils sont intelligent, et cruels, prédateurs de talent. Acteurs, manipulateur, mais sincère dans leurs sentiments. Ces hommes, à tes yeux, il n’en existe qu’un. C’est ton homme parfait sans doute. Et aujourd’hui cela fait 300 ans qu’il est mort.
Elle tournait en rond dans sa chambre, allumant les bougies une part une avant de les éteindre une part une. Elle faisait le même manège depuis bientôt huit ans d’affilé. Toute la journée. Elle s’était couchée d’abord, elle avait fixé le vide et la date de la journée qui débutait lui était revenu en mémoire. Elle était significative pour elle, également, et elle avait senti un agitation nouvelle dans le creux de son ventre sans en comprendre les raisons. Elle n’avait pas vu John depuis trois jours. Depuis leur dispute au sujet d’Alana. Ils s’étaient croisés de loin, certes, mais elle s’enfermait dans un travail acharné. Les relations avec les familles royales à travers le monde étaient quelque peu agités depuis la venue des Roumains, et Echo-Alice – avec l’aide de Serena – devait passer son temps au téléphone ou en audioconférence. Elle était fatiguée de ces manèges, jouant avec plusieurs langues. Elle se surprenait à réfléchir en Japonais, ou en mélangeant l’Italien et le Grec. Elle avait mal à la tête constamment. La tête pleine de pensée, de problèmes, de questions. Elle dormait très mal depuis une semaine, ne trouvait jamais le calme nécessaire à un repos réparateur. Elle cauchemardait beaucoup, et était d’une humeur assassine. Et aujourd’hui cela n’allait pas aller en s’arrangeant. Elle avait soudainement fait attention à la date, et elle s’était relevée. Marchant depuis dans la chambre, en chemise de nuit blanche, elle allumait et éteignait les bougies. Cela semblait la calmer, l’aider à faire le vide. Parfois, elle s’arrêtait devant une flamme et la fixait sans rien dire avant de l’éteindre et de repartir. John était dans son esprit, et ne semblait pas décidé à la laisser tranquille. John qu’elle aimait de tout son être. John qui l’avait détruite. John qui lui faisait l’amour comme personne. John … qui avait assassiné ses créateurs. John qui était mort il y a trois cents ans. Triste anniversaire et pourtant elle ne pourrait que s’en réjouir si elle était honnête. Il avait pu devenir son amant. Elle avait trouvé son âme sœur, né presque un siècle avant elle grâce à son meurtre. Au meurtre de ses parents. Sombre journée qui se préparait.
Elle regardait la lumière du soleil décliner derrière les épais rideaux de la chambre. Elle sourit alors que Sérille et deux autres esclaves entrèrent dans la pièce. Sa favorite resta un instant sans bouger, observant la pièce autour d’elle. Les bougies dont la cire était en général entière fondue. Le lit défait, mais froid, et Echo debout près des fenêtres qui faisait mine de voir à travers les rideaux. « Vous n’avez pas dormi de la nuit » dit remarque Sérille. Echo secoua la tête, et se tourna vers elle en souriant. Elle s’approcha de l’esclave et la prit dans ses bras. Elle était contente de la voir sans pouvoir expliquer les raisons de cet joie soudaine. La fatigue sans doute la rendait-elle lunatique. Les deux autres esclaves se mirent en peine de nettoyer la chambre et de changer les bougies, Echo demanda à Sérille si elle avait mangé convenablement, si elle avait bien dormi et si elle avait envie de nouveau habits, d’une nouvelle coiffure. Elles parlèrent de tout et de rien durant presque une heure. Alors, Echo prit un verre de sang et regarda la ville par les fenêtres à présent ouverte. C’est alors que Jack entra dans la pièce. « Echo-Alice… C’est pour ce soir. Le Killer Burger rouvre ses portes. Il semblerait que ce soit le lieu où il faut se montrer ce soir. » Dit-il d’une voix séductrice, moqueuse et quelque peu exaspéré. Le Killer Burger… elle s’y rendait de temps en temps avec d’autres vampires du château. Elle était ravie de la réouverture de l’établissement, et ne pouvait pas rater l’événement. Elle avait alors demandé à Jack de la mettre au fait de l’avancé des travaux, n’ayant pas le temps de s’y occuper elle-même. Et quel meilleur jour que celui-ci ? « Fort bien ! Je te remercie Jack. Je vais y aller. Sérille vous êtes libre ce soir. Prenez l’argent qu’il vous faut et faites vous plaisir. » Dit-elle en embrassant la joue de son esclave et en se jetant dans la pièce adjacente à sa chambre : son dressing.
Le Killer Burger était un lieu de débauche, où les corps s’enflamment et se séduisent. Il était facile de jouer au jeu de la séduction dans ce lieu et elle aimait ce jeu. Elle savait qu’il était dangereux, elle savait qu’elle pourrait s’y perdre, ou perdre plus qu’elle ne le pouvait, mais quand elle sentait le regard des hommes sur elle, elle se sentait aller mieux. Elle avait de nouveau confiance en elle. Elle était de nouveau belle et désirable. Elle aimait cette sensation, qui malheureusement restait éphémère. De plus, elle ne doutait pas du fait que John y serait ce soir, et que ce soit inconsciemment ou non, au vu de cette certitude, elle s’habilla avec plus d’attention que de coutume. Elle mit des sous-vêtements particulièrement affriolants. Une robe noire bustier avec une doublure en dentelle, qui laissait ses épaules nues, et mettait sa poitrine en valeur. Des petits escarpins terminaient d’affiner sa silhouette, et elle prit une petite pochette pour y déposer son cellulaire et quelques billets. Elle laissa ses cheveux lâchés sur ses épaules. Ne les ayant pas coiffé lorsqu’elle était sortie de sa douche, ils bouclaient sur ses épaules. Son maquillage assombrissait son regard, et faisait briller ses lèvres qui était d’un rouge sang. Elle se trouvait séduisante. Elle partie de la chambre en sautillant, et rejoint un groupe de vampire à l’entrée du château qui s’apprêtait à se rendre au Killer Burger également. Il s’agissait de collègues avec lesquels elle sortait parfois. Elle les appréciait et c’est avec le sourire qu’elle les suivit à travers la ville.
La queue devant le bar était immense, et elle n’avait en réalité aucun désir de le faire. Heureusement elle était connue dans le bar, et les vampires du château étaient souvent privilégiés. Du fait de leur place particulièrement privilégiés dans la société. Alors, remontant la fille, faisait bouger ses hanches, ils arrivèrent devant les videurs qui les regardèrent arrivée les yeux brillant de désir. Il lui suffit d’un clin d’œil pour que les portes s’ouvrent sur elle et ses amis. Elle caressa la joue du molosse en lui glissant un merci séducteur avant de disparaître entre les corps, la fumée et les lumières artificielles. La salle était déjà bondée, la musique assourdissante, et les odeurs alléchantes. Le sang coulait à flot. Et elle, elle avait soif. Elle se fraya un chemin entre les corps jusqu’au bar où elle retrouva une silhouette familière. C’est – de fait – avec un sourire aguicheur qu’elle s’approcha de la serveuse. Se penchant sur le bar, elle attira rapidement son regard, sans même remarquer celui – brulant – de John dans son dos. « Bonsoir Imogen ~ La même chose que d’habitude je te pries. » exigea la vampire alors que la belle serveuse sortait la meilleure bouteille du Burger’ pour lui en servir un verre. Elle le lui tendit et semblait prête à lui proposer de se rejoindre plus tard lorsque la vampire tourna les talons pour rejoindre la piste de danse. Observant les danseurs, elle sirota son verre et une fois terminé le posa sur un plateau qui lui passait sous la main avant de se mettre à danser langoureusement sur la piste. Très vite, s’entourant de quelques mâles, elle sentit des mains baladeuses se poser sur ses hanches… et un grognement colérique s’élever non loin d’elle.
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Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Lun 1 Oct - 22:33
Jamais je n'avais eu la prétention de devenir le propriétaire d'un lieu. En 300 ans d’existence, je m'étais simplement contenté d'exercer mon métier d'avocat de temps en temps, assez pour subvenir à nos besoins à Alice et moi-même. Après mon départ j'avais totalement arrêter de travailler, me contentant de traquer et de tuer comme je savais si bien le faire. Mais ce soir, alors que j'observais la foule un sentiment de fierté monta en moi. J'avais acheter le Killer-Burger pour une bouchée de pain, et l'avais totalement retapé. Le transformant en Bar/Restaurant et Boite de nuit. Les gens se pressaient pour venir, il y avait du monde. J'étais fier et heureux de la renommée de cet endroit il fallait l'avouer. Mon bonheur sembla se décupler lorsque je vis mon Infant traverser la discothèque pour venir au contoir et commander un verre. C'est un sourire satisfait et moqueur qui vint franchir mes lèvres lorsque je la vis commander une boisson et ignorer les regards aguicheurs d'Imogen lorsque celle-ci lui tendit le verre. Ho sans doute les avait-elle vue mais elle s'en moquait, et rien que pour ça je ne pu retenir un ricanement tout à fait mauvais. Malheureusement Lily ne m'avait pas vue. Ou alors elle faisait comme si rien n'était chose qui était fort possible. De loin je ne la quittais pas du regard, mes yeux glissèrent sur son corps et je la détallais sans gène. Une magnifique robe noire mettant en valeur ses formes et des escarpins de la même couleur... Elle était en beauté ce soir, et c'est avec égoïsme que j'osais penser qu'elle c'était ainsi vêtue pour moi. J'étais heureux de la voir, vraiment... 3 jours sans elle, elle m'évitait et se plongeait à corps perdu dans son travail. 3 jours, une éternité. Depuis notre altercation avec Alana c'était tendu entre nous. J'avais l'impression de l'avoir perdue... Pourtant elle était là et j'espérais qu'elle se souvenait de ce jour si particulier. J'avais besoin d'elle aujourd'hui plus que n'importe quel jour. Un besoin de la sentir contre moi, de l'embrasser et d'entendre sa voix. Juste pour une nuit elle m'aime et me promette une fidélité sans limite. Qu'elle soit à moi comme j'étais à elle. Juste pour ce soir... Qu'elle me serre contre elle tout simplement. Je ne supportais pas l'idée qu'un autre la touche sous mes yeux. Et comme si elle semblait lire dans mes pensées et qu'elle voulait me faire enrager je la vis poser son verre pour se mêler à la foule de danseurs. Pour l'instant rien de grave non, mais ma douce Lily attirait tous les regards par sa beauté.
Il fallait avouer qu'elle était magnifique, elle avait gardé un visage de poupée et ses longs cheveux blonds lui donnaient l'air d'un ange. J'attendis un instant, guettant un seul faux pas de la part des hommes autours d'elle. Mais un en particulier semblait avoir trop bu, et vint coller son corps répugnant contre mon Infant. Ses mains se posèrent sur ses hanches et, à cet instant je ne voyais rien d'autre que cette abomination qui osait la toucher.Je fonçais vers la foule, bousculant des danseurs au passage. Un grognement mauvais monta en moi alors que je posais ma main sur l'épaule de l'homme et lui fis faire volte-face. Le créateur qui refuse qu'on touche sa création prenait le dessus sur tout mon bon sens. « Barre toi... » C'était plus un ordre qu'une simple demande, et il vallait mieux pour lui qu'il s'exécute sans broncher. Il me semblait que Lily c'était retournée vers moi mais je ne la voyais pas, je fixais l'homme sans ciller, attendant le moindre signe de sa part. Un seul geste de travers et je l'envoyais à l'autre bout de la piste. Tel l'idiot qu'il était il me poussa avec un rictus moqueur plaqué sur son horrible visage. Il pensait vraiment que j'allais lacher l'affaire ? Vivement je le saisis par la gorge et le poussa si fort qu'il perdit l'équilibre et tomba comme un vulgaire détritus sur une des tables. Il ne tenait même plus debout... Pathétique. Un sourire malsain ornait mon visage, et alors que je voulais aller vers lui pour l'achever comme il le fallait, mon attention se reporta sur la créature à mes côtés. Je me tournais vers elle, ne sachant comment réagir. Lui faire une crise de jalousie devant tout le monde ? Non c'était inutile... Alors brusquement je posais mes lèvres sur les siennes et lui volais un baiser fougueux alors que je collais son corps au mien. Une manière comme une autre de saluer ma poupée... Et de quoi faire fuir les mâles présent et surtout de calmer leurs ardeurs également. Elle était mon Infant, mon amour et je défiais quiconque voulant l'approcher de trop près. Les mains de cet homme se posant sur ses hanches était déjà trop et une bouffée de jalousie m'envahit. En lui prenant la main je la fis tourner comme un poupée qu'on admire alors qu'un zouk lent et sensuel sortait des enceintes présente dans la salle. Parfait...
Ma main droite se posa dans son dos alors que je nous faisais bouger lentement sur le rythme de la musique. Mes lèvres tout près de son oreille je lui parlais d'une voix chaude et séductrice. « Alors... On s'amuse à m'éviter et ensuite à me rendre fou ma douce ? » C'était sans aucun doute un jeu entre nous, séduire l'autre, trouver ses limites pour profiter au mieux de sa passion. Nous prenions un plaisir malsain à rendre l'autre fou de jalousie. Si bien qu'a l'époque il lui arrivait souvent de danser contre d'autres hommes juste pour avoir le plaisir de me voir rentrer dans des colères noires. Pas contre elle non, mais contre eux qui osaient la toucher. Je savais très bien les idées salaces qu'ils avaient en tête et les désirs ignobles qu'ils nourrissaient à son égard. Je connaissais l'être humain et surtout la façon de penser des hommes dans ce genre, et rien que de savoir qu'un mâle pouvait avoir ce genre de d'idées envers elle me rendait violent et près à me battre pour elle. Certes c'était déjà arrivé, Lily aimait tout particulièrement qu'on se batte pour sa cause, mais ce soir je préférais éviter et garder mon calme. Profiter d'elle et de la soirée. J'étais déjà d'une humeur massacrante, et je ne voulais pas tuer un homme même si l'envie me démangeait. Tout en dansant contre elle je jetais un coup d’œil vers la table où avait atterrit l'homme de tout à l'heure. Il n'y était plus et ce n'était pas plus mal pour lui. Il se sauvait, enfin pour quelques temps. Je n'oubliais jamais un visage et surtout pas le sien. Avec un sourire je la fis se tourner et collais mon torse contre son dos. Un main sur son ventre, l'autre posé sur sa hanche je bougeais lentement contre elle au rythme de la musique sensuelle qui résonnait. Ses épaules dénudées étaient un pur appel aux caresses et, sans la prévenir je posais ma bouche sur son épaule pour la couvrir de baiser. Mais la jalousie était toujours là et je sentais les regards des hommes présents sur nous. D'envie pour certain, de haine pour d'autre. Comme pour me rassurer j'approchais mes lèvres de son oreille et ajoutais, une certaine crainte dans la voix. « Tu es a moi Lily... Seulement a moi... N'est ce pas ? » Pour confirmer mes dires ma main sur son ventre exerça une légère pression, la faisant s'approcher si près de mon corps qu'elle pouvait sentir chacun de mes mouvements. « Dis moi que tu es a moi et juste a moi...Qu'aucun autre homme ne te touchera plus à par moi. » Ha ! Jalousie quand tu nous tiens ! Doux sentiment qui pousse à toute les folies, mais quelle folie délicieuse au fond. J'étais possessif à l’extrême c'était vrai. Elle ne me devait rien, pas après ma fuite. Mais maintenant que je l'avais retrouvé, que nous nous étions aimés une nuit je ne pouvais pas imaginer qu'elle accueille un autre homme que moi dans ses bras. L'image de son corps entremêlé avec un autre homme s'imposa dans mon esprit et pour la chasser, j'attendis qu'elle tourne son visage vers moi pour lui voler un baiser langoureux. Je l'aimais, je la désirais comme jamais je n'avais désiré une autre femme. Je la voulais mienne entièrement encore et toujours. Elle allait me rendre fou...
Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Mer 3 Oct - 6:07
Tu es un prédateur. Tu ne dois pas oublier ce que tu es en réalité, Alice. Tu es un prédateur, non plus la proie. Fut un temps tu aimais jouer le rôle de la proie, parce que cela était plus facile, et parce que tu savais qui te chassais. John n’aurait jamais laissé personne jouer avec toi à sa place. Mais aujourd’hui les règles ont changé. Aujourd’hui vous êtes tous les deux des chasseurs, et le jeu n’en est que plus dangereux et stimulant. Il te plait. C’est pour cela que tu es là ce soir. Que tu aime cet endroit. Jamais tu n’aurais cru un jour te trouver à moitié nue dans un tel endroit. Ce n’est tellement pas toi . Et pourtant, il semblerait que tu ne te connaisse pas vraiment. Après tout qui es-tu Alice ? Tu ne le sais pas. Je le sais moi. Tu es celle que tu désire être ce soir. Une prédatrice ? Une chasseuse ? Ou une amoureuse ? C’est un jeu dangereux Alice, attention de ne pas y perdre la raison…
Le mec qui dansait contre elle semblait vouloir disparaître en elle, collant leur deux corps dans une étreinte qui se voulait sensuelle. Elle sentait son érection dans le creux de ses hanches, et aurait voulu s’en défaire, mais il la tenait si fermement qu’elle avait dû mal à être libre de ses mouvements. La musique devenait de plus en plus assourdissante, et avec le sang qu’elle avait ingurgité, elle se sentait partir vers une sorte de nuage. Elle ne savait pas ce qui rendait ce sang si puissant, si différent. Elle ignorait ce qui le rendait aussi euphorisant, mais elle adorait cela. Elle sentait cependant que c’était un danger. Elle ne se contrôlait plus réellement quand elle buvait de ce nectar si voluptueux. Il avait un goût différent du sang frais du palais. Plus aiguisé, fruité ou acide, il la rendait ivre. Elle aimait ce gout particulier. Mélange de cuivre, de fruits, de gingembre, ou de piment. Quelque chose de fort et de doucereux à la fois. Quelque chose qui lui faisait tourner la tête et rendait les lumières plus éblouissantes et belles, qui rendait la musique supportables, et les mains de cet inconnu sur son corps presque désirable. Mais elle se rendit compte dans une sorte de lucidité que ce n’était pas ces mains-là qu’elle voulait sur son corps. Elle rejouait les mêmes scènes qu’un siècle auparavant. Elle se souvenait des bals et des mondanités où John l’amenait. Ils allaient danser durant des nuits entières. Mais il aurait ennuyeux de se cantonner aux bras de John, et faire comme si elle était une femme acquise. Elle l’était, c’était un fait, mais elle voulait garder les apparences d’un esprit libre, et libertin. Elle jouait alors les coquettes, soignant son allure, son maquillage, sa coiffure. Elle n’avait aps un corps qui se prêtait à la beauté de l’époque, qui préférait les femmes rondes et bien en chaire. Mais elle avait une attraction indéniables sur les hommes qui ne pouvaient s’empêcher de tourner sur le regard sur son passage. Par quelques stratagèmes en vogue à l’époque elles accentuaient ses formes et devenait souvent le centre d’intérêt de l’assemblée masculine lors de ces soirées. Elle passait de bras en bras, promettant des danses qu’elle n’offrait pas par manque de temps. Et elle obligeait John à la regardait faire son manège, sachant qu’il passerait la journée à lui rappeler qu’elle n’appartenait qu’à lui. Qu’elle n’avait le droit de sourire que lorsqu’elle dansait dans ses bras. Et déjà à l’époque, quand un autre homme la touchait, elle ne pouvait le regarder dans les yeux, trop occuper à chercher le regard de John dans l’assemblée. Non pas pour vérifier que sa torture fonctionner, mais pour lui signifier qu’il restait son centre d’intérêt. Que c’était avec lui qu’elle s’imaginait danser, en réalité. Oui… a cet instant précis ce sont les mains de John qu’elle voulait sentir sur ses hanches… Mains baladeuses qui se séparèrent bientôt. L’une pour monter vers sa poitrine, l’autre vers ses cuisses. Elle poussa un grognement, mais qui ne fut rien face à la poigne de John qui stoppa le geste de l’obsédé. « Barre toi... » Elle frissona au ton froid de John mais ne se tourna pas, pas tout de suite. L’homme la lâcha enfin et elle entendit le son d’un fracas qui la fit tourner alors. L’homme était quelques mètres plus loin, sur une table, effondré. Il n’était pas désagréable à regarder, mais son regard fut irrémédiablement attiré par John. Elle lui sourit, un sourire ravi, enchanté, et moqueur. Il vint contre elle, et presque durement il colla son corps à celui de Lily avant de s’emparer de ses lèvres dans un baiser chaud, violent et passionné. Ses lèvres quittèrent les siennes pour remonter près de son oreille alors que leur hanche bougeait en rythme. Comme s’ils faisaient l’amour à ce moment précis, provocant des vagues de plaisir chez la jeune femme. « Alors... On s'amuse à m'éviter et ensuite à me rendre fou ma douce ? » Elle sourit et le regarda avec un air de défis joueur, amusé. « Et ça marche… sauf que je ne t’évitais pas. J’attendais que tu me rejoignes enfin… » Il prit sa main et la faisant se tourner il prit la position qu’elle avait avec son prédécesseur quelques secondes auparavant. Mais il la tenait avec plus de force et d’assurance, et son corps s’alignait parfaitement à celui de la vampire. Elle retrouvait la chaleur de son amant et sentait déjà son corps réagir à la présence de John. Elle serra les cuisses et laissa sa main se lever pour caresser le visage de John derrière elle. Ce geste accompagna le vampire qui descendit embrasser ses épaules dénudées. Au comble du plaisir, Lily laissa sa tête allait en arrière, contre le torse de son amant, laissant ainsi l’accès à son cou plus facile pour celui-ci. Comme toujours quand il était là, le reste du monde disparut dans une brume épaisse. Elle ne sentait que son corps contre le sien, et sa langue qui goûtait à sa peau. Elle laissa échapper un râle de plaisir. Elle se rendit compte alors de combien il avait pu lui manquait durant ces trois jours. Elle le savait évidemment, le retrouvant chaque jour dans ses rêves. Mais elle n’avait pris conscience du manque physique qui n’était que trop intense et risquait d’exploser à tout instant. Elle allait sans doute devenir folle s’il refusait de la toucher plus avant. Elle voulait le sentir partout : en elle, sur elle, la touchant de toute part. Elle se rendit compte – également – que ce n’était pas une simple frustration sexuelle. C’était le manque de lui . Plus que de quiconque, plus que des hommes, c’est lui qu’elle voulait. C’est de lui qu’elle avait envie et de personne d’autre. Elle n’avait de désire que pour lui, et quel désire en réalité. Elle allait sans doute se consumer sur place. Elle essayait de rendre leur danse plus langoureuse encore, en se collant à lui avec plus de force. Elle sentit qu’il quitta la peau de son épaule pour remonter près de son oreille – une fois encore : « Tu es a moi Lily... Seulement a moi... N'est ce pas ? » Les mains de John autour d’elle semblait vouloir l’embrassait de toute part, le fondre en elle. Elle ouvrit les yeux, se rendant compte que sous le plaisir de l’instant elle les avait clos. Ce n’était pas une simple question, c’était un véritable besoin qu’il avait d’elle, et qu’il exprimait, une peur sans doute de la voir partir avec quelqu’un d’autre… La peur de la voir le quitter. Après tout n’avait –elle pas couchée avec une de ses serveuses juste après leur retrouvailles dans les couloirs du château, alors qu’il lui faisait la cours ? Une envie passagère qu’elle n’avait pas su réprimé. Qui aujourd’hui était absolument absente. Elle sourit. Elle se rendit compte qu’elle s’était améliorée, elle avait changé déjà, et c’était peur dire. Alors elle se tourna vers lui et lui vola un baiser furtif. « A toi, oui, uniquement. » Assura-t-elle en captant son regard dans un moment hors-du-temps. « Dis moi que tu es a moi et juste a moi...Qu'aucun autre homme ne te touchera plus à par moi. » Il la tenait contre elle d’une manière si brutale qu’elle ne pouvait plus respirer, mais ce n’était pas un sentiment désagréable. Elle retrouvait chez lui le même besoin désespéré qu’en elle quelques jours plus tôt. Chez lui, alors qu’elle jalousait Alana… A force de jouer à des jeux dangereux ils risquaient de se perdre, elle le comprenait à présent. A force de jouer l’indifférence et la liberté, c’est leur amour qu’ils mettaient ne péril. Elle tourna le visage vers lui et il prit ses lèvres dans un baiser langoureux avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre. Sans casser l’étreinte, elle se tourna dans ses bras, lui faisant de nouveau face. Elle prit son visage en coupe, et laissant ses mains glisser derrière son cou pour se coller plus férocement à lui. Elle laissait sa langue danser avec la sienne, alors qu’elle glissait contre lui dans des gestes éminemment sensuels. Elle voulait lui faire l’amour. Il lui avait manqué. Elle le désirait, plus encore que quiconque. En elle… une fois encore et pour toujours. « Il n’y a que toi John… je ne désire que toi. Je t’aime et il n’y a que toi qui me rende… folle… de… désir. » Dit-elle en ponctuant chaque mot d’un baiser. Elle ne se rendit pas même compte de la déclaration d’amour qu’elle venait de lui faire tant cela lui vint avec naturel. Elle pensait les mots qui lui avaient échappé sans pour autant en avoir conscience. Elle lui sourit avant de l’embrasser une fois encore avec plus de force. Elle glissa ses lèvres son la joue puis dans le cou de son homme sur lequel elle laissa une marque de suçon. « Tu m’as tellement manqué John… restée aussi longtemps loin de toi a été une torture. Pardonne moi… » Même expression que celle qu’elle avait employé ce fameux soir où elle transforma Alana sous les yeux de John. Ce soir où elle lui avoua sa faiblesse, et ses peurs. Cela lui paraissait lointain à présent. Ses mains vinrent caresser son torse et elle vint mordiller ses lèvres. « Peut-être pouvons nous aller dans un endroit plus… tranquille… » Proposa-t-elle avec un air taquin et joueur, envieux, profondément envieux. Elle se consumait, à la manière d’une flamme. Elle brûlait de désir. Littéralement. Elle n’était qu’une flamme immense sur le point de les tuer tous les deux.
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Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Mer 3 Oct - 14:59
Je n'avais pas beaucoup bu, seulement un verre et encore il n'était pas fort. Ce n'était pas l'alcool qui prenait le pas sur mes sentiments et sur la jalousie. On pouvait me dire Tu es jaloux car tu as trop bu et tu exagère tout. Mais au fond je savais très bien que c'était faux. Je ne voulais pas qu'on l'approche devant moi, ça allait me rendre fou si elle répondait aux avances d'un des hommes présents autour d'elle. C'était puéril certes, elle m'avait déjà dit qu'il n'y avait que moi mais... J'avais besoin qu'elle me rassure, qu'elle me le dise encore et encore. « Et ça marche… sauf que je ne t’évitais pas. J’attendais que tu me rejoignes enfin… » Elle ne me faisait pas la tête j'étais soulagé. Depuis l'autre soir c'était tellement tendu entre nous que je n'avais qu'une peur c'était qu'elle refuse de me voir encore longtemps. Et la distance qu'elle avait imposée entre nous, ces 3 jours loin d'elle m'avaient tué et avaient fait naître en moi un besoin de la sentir contre moi, mais aussi tout autour de moi. Alors que nos corps bougeaient en rythme elle laissa échapper un râle de plaisir qui me rendit fou, encore plus que je ne l'étais déjà. Je lui avais tant manqué pour qu'une simple danse lui fasse tant d'effet ? Apparemment oui et j'en étais plus heureux encore lorsqu'elle passa sa main dans mes cheveux -geste anodin mais que j'adorais- elle me vola un baiser et répondit à mes questions « A toi, oui, uniquement. » Elle était mienne encore, pour l'éternité elle le serrait. Peut importe l'homme ou la femme qui la prendrait dans ses bras c'était les miens qu'elle désirait le plus. Je souris dans la lumière des néons alors qu'elle se retournait et qu'elle me donnait un baiser plus sensuel que le précédent alors. « Il n’y a que toi John… je ne désire que toi. Je t’aime et il n’y a que toi qui me rende… folle… de… désir. » A sa déclaration une vague de bonheur m'envahit, je l'avais tellement attendu... C'était des mots que nous ne nous disions que rarement et ils étaient précieux. Je répondis à ses baisers à chacun de ses mots sans la lâcher, qu'elle reste contre moi plus près encore. Comme si elle pouvait s'enfuir ou qu'on puisse me l'enlever à tout moment. « Ho mon amour... Je t'aime aussi. Si tu savais à quel point... »
Comme je l'avais fait lors de notre première nuit elle me marqua d'un beau suçon dans le cou qui serait visible pendant quelques jours. Nul doute que j'allais avoir droit à des remarques amusées demain de la part de mes amis mais peut importe, elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait sur ma peau ça m'était égal. Venant d'elle j'acceptais tout même le pire si il le fallait. « Tu m’as tellement manqué John… restée aussi longtemps loin de toi a été une torture. Pardonne moi… » J'ouvris les yeux -les avais je fermés ?- Pour la regarder tendrement, ma main vint caresser sa joue alors que je l'embrassais du bout des lèvres. « Ne t'excuse pas, tu n'as rien à te faire pardonner. Ce n'est pas grave mais... Ne me fais plus ça tu m'as manqué et j'ai pensé que tu ne voudrais plus me voir. » Elle arborait la même expression perdue et penaud que l'autre soir. Je ne voulais plus voir cet air sur son visage et pour lui faire oublier ce mauvais souvenir, du moins pour ce soir je l'embrassais encore et encore, comme un noyé qui retrouve l'oxygène. Je ne faisais plus attention à la foule autour de nous ni même à l'air de musique qui venait de changer. Je n'entendais rien et ne sentais rien à part son corps qui me semblait bouillant contre le mien et ses lèvres au goût de paradis qui se pressaient délicieusement contre les miennes. Tel l'ange de la luxure qu'elle représentait pour moi elle vint mordiller ma lèvre alors que ses mains câlinaient mon torse. A ce simple geste je sentis une déferlante de désir irradier mon corps, m'envoyant des frissons plus délicieux les uns que les autres. « Peut-être pouvons nous aller dans un endroit plus… tranquille… » Tiens ! Elle lisait dans mes pensées. « J'ai bien cru que tu ne le demanderais jamais... Suis moi mon aimée. » Cette fois-ci nous échangions les rôles et, alors que lors de nos retrouvailles elle m'avait guidé dans les couloirs du palais, cette fois là c'était moi qui tenait sa main et bousculais des danseurs pour atteindre la sortie la plus proche. Faisant le sourd aux protestations de ceux que je bousculais sans douceur, je réussis à la sortir de la foule de danseur et lui volais un baiser fougueux et passionné avant de reprendre la route. Sitôt ses lèvres quittaient les miennes je sentais comme un manque immense, je brûlais de l’intérieur quand elle n'était pas contre moi.
J'étais fou... Complètement cinglé. Nous arrivâmes rapidement au couloir qui menait vers la sortie, il n'y avait personne et, avec un sourire charmeur je la fis s'adosser au mur et plaquais mon corps contre le sien. Ma bouche chercha la sienne et la captura dans un baiser violent alors que ma main gauche remontait de long de sa cuisse, touchant sa peau douce, électrisant son épiderme. Mes lèvres quittèrent les siennes et glissèrent jusqu'à son cou pour déposer des milliers de baisers papillons. Entre temps avec une lenteur toute calculée, ma main glissa sous son genoux gauche et remonta sa jambe pour la coller contre ma hanche. Nous étions dans une position que l'on pouvait vite qualifier d'érotique et même se prêtant aux jeux de l'amour mais pas du tout, je voulais la rendre folle de désir mais... Elle l'était peut-être déjà ? Ainsi nos bassins étaient collés l'un à l'autre, elle pouvait sentir le désir que j'avais pour elle je ne le cachais pas. A quoi bon ? Je devinais qu'elle devait brûler autant que moi de toute façon. Si j'en jugeais par sa respiration anarchique et ses yeux voilées de désir elle avait la même envie que moi, s'unir et ne prêter attention à rien d'autre qu'à ce plaisir qui allait nous tuer un jour. Ma main, toujours posée sagement sur sa cuisse vint glisser sous sa robe noire, aussi jolie soit-elle me semblait bien en trop à cet instant. Mes doigts caressèrent sa peau sensible et douce, sa hanche mais s’arrêtèrent à la frontière de son sous-vêtement en dentelle. Tiens dentelle ? Avec un sourire joueur je lui demandais « C'est pour moi ce genre de petite tenue ? J'espère bien que oui... Même si je doute qu'elle ne reste longtemps sur toi ma beauté. » Même si l'idée de nous faire surprendre m'était excitante, elle aurait complètement gâchée notre étreinte charnelle. J'ajoutais au bout de quelques minutes alors que mon bassin se frottait au sien sensuellement. Seigneur que c'était difficile de ne pas lui faire l'amour ici et maintenant. « Ma demeure est seulement à quelques pas... » Je craignais qu'elle refuse, ma maison été un mauvais souvenir encore pour quelques temps et je pouvais comprendre si elle refusait. En revanche le palais était trop loin, et dans l'état d'excitation visible dans lequel j'étais je ne pouvais pas me permettre de traverser toute l'île cela aurait été... Gênant. « En revanche... Je ne te garantis pas d'attendre d'arriver jusqu'à ma chambre... » Et dans un dernier baiser enflammé je scellais mes propositions, attendant qu'elle me réponde sagement. Enfin sagement était un bien grand mot si on passait outre mes lèvres qui étaient repartis explorer son cou, et de ma main qui caressait lascivement sa cuisse alors que nos corps semblait danser lentement l'un contre l'autre. Preuve si il en fallait encore du besoin et de l'envie que nous avions pour l'autre.
Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Lun 8 Oct - 9:33
Elle n’arrivait pas à croire qu’elle se trouvait réellement dans ses bras, habillée légèrement, sur le point de lui faire l’amour. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle ait pu se passer de ces instants durant presque un siècle. Certes, elle avait eu une vie sexuelle débridée, des amants à la pelle, et également des maîtresses. Elle avait fait plusieurs expériences. Elle avait pris plus d’assurance avec sa vie sensuelle, et aujourd’hui elle avait le désir de lui faire des choses nouvelles. Elle pouvait se targuer d’être une femme accomplie niveau sexuelle, et elle était à présent plus souvent dominatrice que dominée. Parce qu’elle avait cette fougue en elle, ce feu qui la consumait et la rendait sauvage. Ce feu la brûlait de toute parti dés qu’elle sentait le regard de John sur elle. Ce n’était pas seulement la flamme qui brûlait en elle, ce désir qui montait lors de l’acte sexuel avec d’autre. Quand elle se trouvait dans les bras de John c’était un incendie immense qui la brûlait de toute part, qui la rendait aveugle au monde qui l’entourait, qui la rendait folle de désir. Elle dansait dans ses bras, elle adorait cela, mais elle savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps avant de l’amener ailleurs. Elle ne faisait plus cas de l’homme qui l’avait collé tantôt et qui se trouvait à présent à terre. Elle ne voyait que John. Son corps contre le sien, ses lèvres qui l’effleuraient, son odeur qui l’entourait. Elle l’aimait, c’était un fait indéniable, et cela lui semblait si évident qu’elle lui déclara son amour avec une sorte de spontanéité étonnante. Elle ne s’en rendit pas même compte, désireuse d’ôter en lui toutes ses inquiétudes. Elle ne le tromperait pas. Elle ne désirait en réalité personne d’autre avec tant de force. Alors pourquoi aller voir aillerus ? cela serait stupide et frustrant. « Ho mon amour... Je t'aime aussi. Si tu savais à quel point... » Sa voix était changée, différente profondément émue. Elle se rendit compte alors de ses mots qui lui avaient échappé, et si elle l’avait pu, elle aurait rougit.
Elle regrettait presque de l’avoir évité durant trois jours, mais le stress l’avait rongé et avait failli la tourmenter et à la pousser à quitter Heartkiller. Il y a trois jours elle avait mordu Alana. Il y a trois jours elle lui avait fait boire son sang. Ce soir Alana allait sans doute se réveiller, vampire, changée à jamais. Froide et jeune pour l’éternité. Alice devrait aller la voir, car Alana était son infante. Elle devait assurer son rôle de maitresse et faire valoir sur autorité sur la jeune femme. Lui faire entendre la voix du maitre, comme John l’avait fait avec elle deux siècles plus tôt. Le lien entre le maitre et l’esclave était éternel, c’était un fait, mais il n’était pas obligatoire. Pas avec tant de force. Alice savait que John pourrait faire d’elle ce qu’il voulait. Il les avait lié de telle sorte qu’elle était devenue sa poupée de cire. Il pouvait la transformer à volonté, la façonner selon ses envies. Il pouvait l’obligée, par sa voix, à penser une chose, à se calmer, ou à attaquer quelqu’un d’autre. La voix de la bête, du maitre, du Sir. Il ne le faisait que rarement, uniquement lorsqu’elle était sur le point de craquer. Mais elle voulait le faire avec Alana. Elle ne voulait pas la laisser seule. Je devais prendre mes responsabilités vis-à-vis d’elle, alors je passerai sans doute la journée chez John, au côté de ma nouvelle infante. Mais ce n’était pas la question pour le moment. John avait trois cent ans aujourd’hui. Cependant, elle commençait en s’excusant de l’avoir laissé en arrière, de l’avoir évitée. « Ne t'excuse pas, tu n'as rien à te faire pardonner. Ce n'est pas grave mais... Ne me fais plus ça tu m'as manqué et j'ai pensé que tu ne voudrais plus me voir. » Elle sourit et se leva sur les pointes de pieds pour venir attraper ses lèvres. Cela n’avait rien à voir avec lui. Pas vraiment. Elle avait peur qu’il lui en veuille pour avoir transformé son esclave, pour lui avoir manqué de respect à ce point. Elle connaissait les règles, mais elle avait perdu son sang froid. Une fois, une seule et uniquement fois. « Non Je… J’avais peur. J’étais inquiète pour Alana. Mais … tout ira bien à présent. » ce n’était pas une affirmation, mais une manière de se rassurer.
Elle oublia bien vite ces inquiétudes en caressant John, en sentant les mains de son homme sur elle. Elle le sentait partout autour d’elle, et le désire qui montait entre ses cuisses se faisait plus féroce encore. Elle lui proposa de quitter la piste, de trouver un lieu plus tranquille. « J'ai bien cru que tu ne le demanderais jamais... Suis moi mon aimée. » Elle fut ravie de voir qu’il était dans le même état qu’elle. Quoi que avec la proximité de leur deux corps lors de leur danse elle ne pouvait pas en douter, sentant toute la force de son désire contre sa cuisse. Elle sourit, et alors qu’il lui prenait la main elle le suivit avec une mine coquine et joueuse. Quand ils passèrent près du bar, elle fit un petit signe de main à Imogen qui les regarda passer en se doutant bien de leur future activité. John la mena dans un couloir, mais, ne tenant plus, il la bloqua contre le mur et l’embrassa. Il glissa ses mains sur sa peau nue, et découvrit le cadeau qu’elle avait pour lui. Elle sourit alors que le regard de son homme s’obscurcit en sentant ses sous-vêtements en dentelles. Elle avait l’impression qu’il allait exploser. « C'est pour moi ce genre de petite tenue ? J'espère bien que oui... Même si je doute qu'elle ne reste longtemps sur toi ma beauté. » Elle l’embrassa, caressant son corps avec ferveur, elle glissa ses mains vers sa peau nue et titilla son désir. « Joyeux anniversaire amour… » Murmura-t-elle en glissant vers son cou pour lui faire un suçon digne de ce nom.
Elle avait envie de lui faire l’amour là, tout de suite. Dans ce couloir. L’idée de se faire surprendre l’excitait d’autant plus et elle ne pourrait sans doute pas attendre d’être dans un coin tranquille. Mais John semblait le désirer autrement. Sans doute devait-il craindre de se faire voir par un de ses salariés. Ce qui ne dérangerait pas Lily, même au contraire, ils verraient à quel point leur patron pouvait être imposant … « Ma demeure est seulement à quelques pas... » Elle voyait tout à fait où se trouvait la demeure de John. A quelques minute sde marche. Des minutes de torture. Elle voulut défaire le pantalon de son homme pour le caresser avec plus de dextérité encore. Elle avait envie de le satisfaire là, maintenant, tout de suite, sans attendre de ce trouvait dans la chaleur d’une chambre. « En revanche... Je ne te garantis pas d'attendre d'arriver jusqu'à ma chambre... » Elle arrêta de l’embrasser et le regarda avec un regard empli de désire. Ivre d’envie. « Je n’attendrais même pas d’être chez toi … J’ai envie de toi maintenant. Ici. » Dit-elle avant d’embrasser sa langue, faisant descendre son pantalon, avant d’embrasser son corps jusqu’à se retrouver en face de son imposant désire qu’elle embrassa avec ferveur. Elle le caressait, désireuse de lui faire du bien, de le rendre fou simplement avec sa langue. Elle adorait lui faire plaisir, sentir qu’elle ne pouvait pas simplement rester de marbre. Elle avait ce pouvoir sur lui. Elle l’entendait soupirer, retenir sa jouissance, en profitant de cet instant de grâce. Elle souriait, avant de remonter vers lui, et d’entourer son corps de ses jambes. « Fais moi l’amour maintenant John. » C’était un ordre, impérieux, d’une voix roc. Elle le fit glisser en elle, savourant la chaleur qui l’envahit alors, et qui lui rappeler que le paradis n’était jamais loin…
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Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Mar 9 Oct - 1:19
Dire que depuis ma fuite j'avais fais vœux d'abstinence aurait été un mensonge. Non depuis 100 ans j'avais connu d'autres femmes et d'autres hommes. Mais ce n'était qu'éphémère et, aussitôt la jouissance passée j'oubliais les noms et les visages. Mes amants et amantes d'une nuit étaient fades, sans intérêt et sans saveur. Non je n'avais pas aimé et pourtant ce n'était pas faute d'avoir essaye. Oui j'avais tenté de l'oublier enfin... De passer au dessus je l'avouais, avec des vampires nobles, des hommes, des femmes ou des succubes. Mais je ne vivrais pas sous leurs caresses, je ne ressentais rien lorsqu'ils m'avouaient leurs sentiments. Je me contentais de leurs offrir un pauvre sourire et, quelques jours après je m'envolais pour une autre destination. Briser avant que l'on me brise, faire mal avant que ce soit moi qui pleure. Et puis de toute façon je ne pouvais pas tomber amoureux car tout simplement, je n'étais pas guéris de mon premier amour. Le seul et l'unique. Ho j'avais connu des femmes lors de ma jeunesse bien avant ma transformation mais rien de comparable. Aucun sentiment d'aussi pur que je celui que j'avais à l'instant avec mon Infant. « Non Je… J’avais peur. J’étais inquiète pour Alana. Mais … tout ira bien à présent. » Oui tout allait bien à présent. Alana était chez moi dans une des chambres et nous attendions son réveil. Ce soir nous pouvions penser à nous et seulement à nous. Elle et moi seul pour quelques heures. Demain tout ira mieux tu verras. Cette phrase que me répétait souvent mon père quand quelque chose n'allait pas. Inconsciemment sûrement Lily venait de me dire une variante de cette phrase qui m'était restée, et qui avait accompagnée ma vie pendant des années. Mais elle était souvent fausse. Tout n'allait pas mieux le lendemain souvent c'était même pire. Pendant 100 ans je n'avais pas été mieux de jour en jour, mais au contraire dans une dépression plus malsaine à mesure que les semaines passés. Mais bon, les proverbes et jolies phrases ne sont pas toujours vrais. Elles sont souvent inventés par des ignorant d'ailleurs. Elle me suivit en sautillant jusqu'au couloir. J’aperçu à peine le geste qu'elle fit à Imogen mais sans doute que cette dernière devait nous suivre du regard. Dis moi Imogen... Combien de temps as-tu mis avant qu'elle ne s'abandonne dans les affres de la jouissance dans tes bras ? Peux-tu te vanter de l'avoir faites frissonner ? Tu as pu te délecter de ses cris de plaisirs, alors que tu œuvrais pour qu'elle laisse un orgasme dévastateur envahir son corps ?
Je ne savais pas, et par pur esprit de fierté j'osais me dire qu'elle s'abandonnait avec autant de volonté seulement dans mes bras. La découverte de son magnifique sous vêtement sous mes doigts eut le mérite de me faire revenir sur terre. Mais le mieux fut lorsqu'elle ajouta avant de me faire un autre suçon dans le cou, me faisant frissonner de la tête au pied. « Joyeux anniversaire amour… » Ainsi elle n'avait pas oubliée... Ce geste pourtant anodin me toucha au plus profond de moi. Ce n'était qu'une date après tout, une journée futile pour elle, elle n'était même pas née à l'époque. Et pourtant elle s'en souvenait... En remerciement je l'embrassais tendrement en lui caressant la joue, un geste tendre et doux avant que la passion ne l'emporte sur la douceur. Amour... J'aimais tellement ce surnom, surtout venant d'elle. Son amour, aujourd'hui et à jamais. Je parlais et elle m'écoutait en ouvrant mon pantalon, et semblait d'un tout autre avis quand je lui proposais de partir chez moi, bien elle était aussi impatiente que moi c'était rassurant. Et puis même si elle avait acceptait c'était inutile, nous aurions fait 3 pas et nous nous serions aimés à quelques mètres plus loin. « Je n’attendrais même pas d’être chez toi … J’ai envie de toi maintenant. Ici.» Ses désirs sont des ordres. Sans plus de cérémonie elle fit glisser mon pantalon le long de mes jambes et œuvra pour mon plaisir. Mes mains se glissèrent dans ses cheveux alors que je soupirais mon plaisir sans plus de retenue. Elle savait ce qui pouvait me rendre fou et elle en jouait bien, mieux que n'importe qui en tout cas. Je ne la quittais pas du regard, fasciné par le bout de sa langue qui courrait sur ma peau sensible. Ce geste sensuel à l’extrême me rendit fou d'amour et de désir pour elle, il me semblait encore une fois, que l'amour que je lui portais n'avais aucune limite. La folie ? Oui c'était sans aucun doute ça. Bien trop tôt à mon goût elle remonta vers moi et m'arracha un grognement mécontent. Je l'embrassais avant de faire glisser son sous-vêtement le long de ses jambes et de remonter sa robe. Puis elle se hissa pour entourer mes hanches de ses jambes, prenant appuis sur moi. « Merci mon aimée... » Je faisais référence à la caresse qu'elle venait de me faire, geste banal pour un couple, mais ses attentions pour me faire plaisir me touchait toujours un peu plus. « Fais moi l’amour maintenant John. ». Le ton de sa voix trahissait son impatience de ne faire qu'un. Alors lentement, elle me fit glisser en elle, savourant chaque millimètre de nos peaux qui entraient en contact, chaque frisson qui pouvaient recouvrir son corps.
Je vins lui voler un baiser avant de jouer avec sa lèvre, tantôt mordillant, tantôt suçotant comme pour me faire pardonner. Pour l'instant, nous commencions une danse sensuelle complètement sourd à la musique venant de la piste de danse à côtés. Je ne voyais rien d'autre qu'elle, et n'entendais rien d'autre que ses soupirs à peine caché. Elle, elle encore et toujours elle. Il n'existait qu'elle dans mon monde de toute façon. Je faisais durer le plaisir en dévorant ses lèvres, mêlant nos soupirs et gémissements alors qu'une odeur attira mon attention. Je tournais légèrement la tête pour tomber sur le type de la boite qui avait tant voulu poser ses mains sur Alice. Son air surpris et surtout choqué me fit ricaner, une joie mauvaise naquit en moi. Nous devions avoir l'air de deux fous à moi nus. Je ne savais même pas si Lily l'avait vu mais en quelques secondes il fut partis, sûrement vexé et surtout choqué de nous voir dans une position pareille. Mais je m'en foutais et j'étais fier qu'il nous ai vu. Ainsi toutes les pensées qu'il avait eut envers mon Infant tombaient à l'eau, et c'était sans aucun doute que ses idées envers elle devaient être malsaines et ignobles. Mon regard croisa celui de Lily pour la centième fois de la soirée alors que je serrais un peu plus son corps contre le mien et que mes coups de hanche se faisaient plus rapide de minute en minute. Elle était mienne... A moi et l'idée qu'un autre pose ses mains sur ce corps qui n'appartenait qu'a moi allait me rendre fou. Depuis mon retour je refusais qu'un autre homme la touche, et je tuerais si j'apprenais qu'elle me trompait avec un autre. Il m'était impossible d'accepter qu'un autre l'embrasse où ne la fasse rire. Et si elle l'aimait plus que moi ? Son amant ne ferait pas long feu c'était certain... Et pourtant je n'aurais pas été en colère contre elle -enfin si un peu- mais surtout contre ceux qui osaient la regarder. Elle était une poupée qu'on regardait mais qu'on ne touchait pas, sauf moi bien-sûr. On touche avec les yeux. Comme un trésor fragile, une pièce rare d'une collection qu'on ne veut surtout pas abîmer. Brusquement je passais mon bras gauche autour de ses hanches pour la maintenir alors que ma main droite vint se perdre dans ses cheveux. Je lui fis pencher la tête en arrière alors que je couvrais son cou de baisers et que je gouttais sa peau encore et encore. La tête dans son cou j'ajoutais. « Tu es a moi ne l'oublie jamais... Seulement a moi... Mienne pour l'éternité. » Je ponctuais chaque phrase d'un coup de hanche violent et profond, comme si j'allais l’imprégner un peu plus qu'elle n'était déjà. Je continuais sur ma lancée et la fis mienne si violemment que si elle avait été humaine, nul doute que les os de son bassin auraient craqués à cet instant. Je ne me rendais pas réellement compte de la force que j'utilisais et j'espérais que je ne lui faisais pas mal. Chose inutile bien-sûr car nous ne pouvions ressentir aucune douleur physique à part la brûlure de l'argent. Je m'emparais de ses lèvres sauvagement alors que les portes du 7eme ciel s'ouvraient lentement pour nous. Ma bouche contre la sienne sans l'embrasser, je recueillais chacun de ses soupirs et gémissements, comme si je m'en nourrissais. Une vrai drogué en manque d'elle. De sa présence, de son sourire, d'entendre sa respiration... D'elle tout simplement. Sensuellement ma langue glissa dans son cou, la chatouilla quelques secondes avant que ma bouche ne se pose contre sa peau et que mes crocs viennent l'effleurer. Je brûlais de la mordre et de la goutter. Allait-elle m'en vouloir ? C'était un risque à prendre. Alors que je la sentais proche de céder à la jouissance mes crocs se plantèrent dans sa peau fine et son sang coula entre mes lèvres. Je n'en avais pas oublié son goût spéçial, sucré et délicieux sur ma langue, ni le plaisir qu'apportait un tel échange. Comment l'oublier alors que pendant 100 ans je n'avais rêve que d'elle ?
Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Mer 10 Oct - 5:54
Son corps entier se cambrait sous les caresses de John. Elle soupirait, murmurait des mots insaisissables à son oreille et retenait sa jouissance en se mordillant la lèvre inférieure. Elle le retrouvait enfin, cet amant qui lui avait tant manqué. Elle ne désirait rien plus fortement que ses bras autour d’elle, la serrant. Elle le sentait partout autour et ne voulait que lui faire du bien. Rien n’était plus jouissif et satisfaisant pour une femme que de sentir le pouvoir qu’elle avait sur l’homme qu’elle aimait. Pouvoir le rendre fou avec une simple caresse. Elle s’agenouilla devant John et l’embrassa avec ferveur. L’emprise qu’il avait pris sur sa tête, enfonçant ses doigts dans les cheveux de la demoiselle informait cette dernière sur le pied qu’il était en train de prendre. Mais elle ne lui offrit pas la satisfaction de le laisser jouir ainsi. Elle se releva sans doute trop tôt au goût du bellâtre, qui ne put contenir un grognement de frustration, ce qui fit sourire la jeune femme. Elle ne tarda pas à lui souhaiter Joyeux Anniversaire, signifiant bien par là qu’elle n’avait pas oublié ce que cette journée avait de spéciale. Elle n’aurait pas pu l’oublier, cela était encré en elle. Il y a cent ans pile elle se trouvait déjà loin de lui. Elle avait passé la journée dans sa chambre à dessiner. Une activité qu’elle pratiquait rarement en réalité. Mais ce jour-là l’image de John était si fortement présente dans son esprit qu’elle n’avait pas trouvé d’autres moyens de s’en défaire. Toute la matinée, elle avait dessiné. Des portraits de cet homme qui restait gravé dans son esprit. Mais cela n’avait pas été suffisant, et désireuse de l’avoir près d’elle, comme présent aussi fidèlement que dans son esprit, elle sortie une toile qui était restée dans les sous-sols du Château et des peintures qui appartenaient aux peintres de la Cour. Elle avait peint alors durant des heures, alignant les couleurs sur la toile comme les grands maîtres. Elle n’avait pas ce talent, mais elle avait appris les techniques de représentations fidèles. Le tableau représentait John dans l’obscurité d’une chambre, nu, dont le corps était couvert d’un drap de lin blanc, transparent, éclairé à la lueur d’une bougie. Une des dernières visions qu’elle avait eu de lui. Aujourd’hui le portrait se trouvait au fond de sa chambre, parfois restauré, le préservant en état, elle ne l’avait pas ressorti depuis, et refusait de l’accrocher dans sa chambre, prouvant de son idolâtrie pour son Sir. L’existence de ce portrait restait secret en outre. Aujourd’hui elle le retrouvait. L’être aimé n’était plus absent. Il n’était plus une ombre sur un mur, ou une toile dans l’esprit d’un artiste torturé. Il était présent sous ses doigts fins, palpitant de désire pour elle. « Merci mon aimée... » Il avait aimé la petite attention d’Echo à son écart et pour toute réponse celle-ci monta sur ses hanches pour exiger qu’il lui fasse l’amour sans plus attendre.
Elle était si humide, soumise à son désir, qu’il entra en elle avec une facilité déconcertante. Comme s’il retrouvait sa place originale. Ils ne faisaient plus qu’un et avec une telle perfection qu’elle ne s’imaginait pas dans les bras d’un autre homme. Elle avait trouvé l’être qui lui correspondait parfaitement, et qui savait la faire grimper aux rideaux avec rapidité et précision. John entama des mouvements amples, la coinçant entre son corps et le mur derrière eux. Elle s’accrochait à ses cheveux, et poussait des soupires qui ne cachaient rien au désir qui la consumait. Elle se sentit observer et une odeur particulière vint lui chatouiller les narines. Quand elle ouvrit les yeux, elle se retrouva face au regard choqué d’un homme. Au vue de la bosse au niveau de son pantalon le spectacle sembla lui plaire, mais écoeuré de s’être vue volé la femme qu’il aurait voulu posséder il partie en coup de vent. Elle mit du temps à la replacer, et se souvint alors de ce type sur la piste de danse. Elle l’oublia toute aussi sec, alors que les mouvements de John se faisait si violent qu’elle avait dû mal à tenir en équilibre. Il était violent, animal, s’agitant en elle comme un beau diable. Elle sentit la douleur se mêler au plaisir qui n’en fut que plus grand. Elle ouvrit la bouche et un cris y resta coincé alors qu’une vague de jouissance l’envahit. Mais John ne lui laissait pas le temps de reprendre ses esprits. Elle était toujours à l’apogée de son plaisir qu’il continuait à danser en elle, plus férocement encore – si cela était possible – en l’embrassant de toute part. Elle s’accrochait à ses épaules, à ses cheveux, et attrapa au-dessus d’elle l’accroche d’une lampe qui la soutint, lui permettant d’accélérer le rythme en trouvant un minimum de stabilité et d’équilibre. De son côté, elle griffa son dos, et ne pouvait plus contenir les cris et surprise chaque fois qu’il s’enfonçait en elle plus profondément encore. Il semblait vouloir ne fait qu’un avec son corps, se fondre en elle au point de disparaître. Elle n’était pas mieux, criant, ne sachant plus où se tenir pour ne pas se laisser tomber à terre. Elle voulait continuer de planer, de sentir son sexe en elle, rougissant de l’avoir si proche.
Il vint plus proche d’elle encore, lui intimant quelques mots doux à l’oreille alors qu’il ne stoppa guère ses mouvements brutaux et animaux. « Tu es a moi ne l'oublie jamais... Seulement a moi... Mienne pour l'éternité. » Elle acquiesçait et alors qu’il poussa en elle avec plus de force, elle pencha sa tête en arrière, aidée par l’emprise de John, et vint caresser son cou avec sa langue. Ce contact envoya des ondes d’électrochoc dans le corps de la jeune femme qui fut terrasser par une seconde vague de jouissance. Elle murmurait le nom de son amant, incapable d’avoir la moindre pensée cohérente. Elle s’attachait à lui, le sentait qui parcourait son corps avec sa langue. Elle sentit ses crocs près de son cou. Les mouvements de John ne s’arrêtaient pas, elle renforça son étreinte autour de ses hanches lui permettant d’aller plus profondément en elle encore. Elle sentit le plaisir qui montait une troisième fois dans son corps, l’échauffant. Alors que son cœur explosa dans une vague de plaisir intense une troisième fois, elle sentit la douleur de la morsure brûler son cou. Elle ouvrit les yeux et un cris de jouissance et de souffrance quitta sa bouche. Elle se rendit compte qu’elle pleurait des larmes de sang sous la violence des émotions qui la terrassaient. Elle sentait ce plaisir incroyable et cette douleur indicible. Elle laissa son Sir boire son sang. Son amant prendre possession d’elle, éternellement, entièrement. Il était en train de les lier pour l’éternité, dans une promesse qui les condamnait à une vie de damnation dans les bras l’un de l’autre. Un serment qui se forgeait dans le sang. Les mouvements de son corps se firent plus ample, et elle sentit le sang quitter son corps à mesure que John s’en délectait. Elle le serra contre elle, prenant son visage entre ses deux bras, et serrant contre sa poitrine le corps de son amant. Il s’arrêta petit à petit et elle quitta l’étreinte de ses hanches. Elle avait du mal à reprendre son souffle, et se laissa tomber contre le mur, debout, les jambes tremblantes encore sous l’effet de la jouissance et de la morsure. Elle regardait John, et souria alors. Elle prit son haut de chemise et l’attira vers elle pour l’embrasser. Elle sentit le gout de son propre sang sur la langue de son amant, et s’en délecta. Elle trouva le gout étonnant, ni agréable ni écoeurant. Nouveau, sans nul doute, mais pas moins appréciable. Il était étonnant de se sentir. Elle se retira et récupéra sur son pouce une goutte qui tomber de ses lèvres. « Personne ne pourra ignorer ce que nous avons fait… Je suis à toi pour l’éternité à présent… » Pas que cela n’ait été le cas auparavant, mais cette fois rien ni personne ne pourrait le nier. Encore sous le coup de ses émotions elle ne chercha pas à comprendre ce qui venait réellement de se passer, et passa outre. En tournant le visage, elle crut voir deux paires d’œil les regarder avant de se cacher en voyant qu’elle les avait découvert. Elle ne chercha pas à comprendre qui étaient les voyeurs, et se tourna vers John. « Pense-tu que nous puissions aller chez toi pour… Le deuxième round ? » Le désire qu’elle avait de lui était encore présent en elle, elle sentait la flamme immense renaître entre ses cuisses, ainsi qu’une soif intense lui assécher la gorge.
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Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Mer 10 Oct - 11:23
Le plaisir... Brut natif et volcanique. Ce même plaisir qui nous unissait alors qu'elle s'abandonnait dans mes bras et que je me laissais aller en elle. Ancré au fond de son corps sans bouger comme si je voulais la faire mienne, ne faire plus qu'un et entrer en elle pour ne devenir qu'un seul et même corps. Nous étions déjà unit pour l'éternité, la même âme dans deux corps. Pouvions nous devenir un seul et même être ? Sentir les émotions de l'autre, ne plus savoir si ce que nous ressentons est notre fort intérieur ou au contraire une sensation de l'être aimé ? Ma raison me poussait à ne pas croire en cela car c'était ridicule mais... Nous n'étions pas humain, et elle était mon Infant. C'était mon sang qui l'avait transformé et un peu de moi était en elle pour l'éternité. Dans son corps coulait une infime partie ce liquide rouge qui m'appartenait. Au fond, j'étais à elle c'était aussi simple que ça. Était-il possible de se sentir aussi comblé ? De se sentir si bien que le monde pouvait s'écrouler on s'en moquait ? Ou était-ce un sentiment humain ? Une dernière preuve d'humanité pour les êtres de la nuit que nous étions. Non ce n'était pas une sensation réservée pour les mortels car je la sentais, au plus profond de moi je sentais une vague de bonheur immense, un bien être que je ne pensais plus mériter m'envahit alors. Il y a je t'aime peu et je t'aime trop. Ou étions nous ? Dans le je t'aime trop évidemment. Encore et toujours l’extrême, le don de soi le plus total. L’offrande absolue à l'autre. Trop tard, bien trop tard je me rendis compte de mon geste. Je venais de la mordre sans son accord et de la vider de la moitié de son sang sans même faire attention au crie de douleur qu'elle avait laissée échapper. Elle me sera contre elle, et me regarda avant de m'embrasser tendrement. Mes bras se refermèrent autour d'elle pour la maintenir debout alors qu'une de mes mains vinrent essuyer ses larmes de sang. Tiens je ne me souvenais pas de la dernière fois que tant de passion nous avait envahit cela devait remonter... A ma dernière crise de jalousie un peu avant l’Écosse. Chaque fois qu'un homme l'approchait et que nous faisions l'amour juste après, j'étais aussi violent et je m'en voulais... Je voulais l'aimer et ne pas lui faire de mal et pourtant j'en étais incapable. « Excuse moi... Je ne voulais pas te faire mal. Ni te mordre sans tenir compte de ton avis.» Des excuses comme je lui en avais rarement fait, mais là j'étais sincère. Elle ne m'en voulait pas mais je tenais à lui dire tout de même. Ma jalousie n'avait aucune limite pourtant je savais que pendant nos années passées ensemble elle ne m'avait pas trompé mais j'étais incapable de calmer ma possessivité quand elle en regardait un autre.
Un monde parfait n'aurait été qu'avec elle et moi, personne d'autre. Pas d'ennemies pour me la voler car au fond c'était ça que je craignais. Qu'un jour un homme mieux que moi, plus beau, plus doux ou plus tendre ne l'emporte et ne l'emmène loin. Il devait exister c'était sur, et je craignais qu'un jour elle ne le rencontre. Mais pas maintenant non... Pas ce soir elle était mienne encore pour cette soirée alors qu'elle reprenait doucement son souffle dans mes bras. Je souris à cette vision de dépravation la plus totale. « Personne ne pourra ignorer ce que nous avons fait… Je suis à toi pour l’éternité à présent… » Maintenant et à jamais n'est-ce pas mon amour ? Je l'embrassais tendrement avant de saisir son pouce -où restait sa goutte de sang- entre mes lèvres pour le nettoyer de toute trace rouge. Un instant je jouais avec ma langue sur son doigt, le suçotant légèrement avant de libérer sa main avec un sourire aguicheur. « Non personne... » Je suis à toi. Oui mienne, pour l'éternité jusqu'à notre mort. « Et je suis tien jusqu'à ce que la mort ne m'emporte... » Un bruit attira mon attention et en me tournant vers la source, il me semblait voir partir des gens. Tiens... Avions-nous fait tant de bruit pour qu'on nous entende dans la boite malgré la musique ? Sans aucun doute ! Mon attention se reporta sur Alice quand elle me parla, une voix encore emplie de désir. « Pense-tu que nous puissions aller chez toi pour… Le deuxième round ? » Ho comment te refuser ça... C'est tout simplement impossible. Cette simple phrase éveilla un désir trop longtemps enfouis. 100 ans sans elle m'avait tué et m'avait fait naître une soif insatiable pour elle. Mais ce n'était pas un simple désir physique ou un besoin de forniquer non... Mais quelque chose de plus profond, de plus pur. Un besoin d'elle et seulement d'elle. Que seule mon Infant pouvait combler de sa présence. Un besoin de s'aimer et surtout de se le prouver. De se rassurer de la présence de l'autre, de savoir qu'il n'est pas une simple Utopie. Ni une illusion d'un cerveau qui devient fou avec le temps, que nous ne sommes pas seul à la voir et qu'elle est bien présente. Mais réelle elle l'est j'en étais sur... Présente aussi alors pourquoi j'avais l'impression de vivre dans un rêve ? Car j'avais tellement espéré la revoir qu'aujourd'hui j'avais encore du mal à me rendre compte qu'elle était dans mes bras. Je m'étais mis en tête pendant 100 ans que plus jamais je ne pourrais l'embrasser ni lui faire l'amour et pourtant … Pour me rassurer de tout ceci je l'embrassais encore et encore, incapable de ma lasser de ses lèvres et du goût métallique de son sang que j'avais sur la langue. « Nous pouvons oui... Mais avant je tiens à profiter de cette vision seul. »
Mes mains se posèrent sur ses hanches et je remis sa robe noire en place. Des yeux je cherchais son sous-vêtement mais impossible de savoir où je l'avais jeté, pris dans le feu de la passion. Personne ne l'avait emporté tout de même ? Cette idée me fit éclater de rire alors que je reboutonnais mon pantalon. En revanche pour ma chemise c'était fichu... Elle était déchirée d'une griffure... Et bien... Tant pis je lancerais une mode ! Devant son regard je me sentis obligé de répondre et de lui expliquer les raisons de mon rire. « Je... Ne trouve plus ton vêtement... Donc tu vas devoir te promener en robe sans rien dessous... Et Dieu sait que cette idée me plaît bien. » M'approchant d'elle je la collais au mur en lui volant un baiser enflammé qui laissait présager la suite, qui ne serait que meilleure. L'idée de la savoir nue par ma faute dans cette robe moulante m'émoustillait je devais l'avouer. Elle était divine comme ça et attirait tous les regards, mais personne à part moi ne savait ce qu'elle cachait et je n'en étais que plus fier et plus désireux encore. Mon regard s'attarda dans son cou et je remarquais qu'elle avait déjà cicatrisé. De quelques coups de langue habiles j'essuyais les rares gouttelettes de sang qui perlait sur sa peau. Ainsi personne ne pouvait réellement savoir ce qui c'était passé mais, sans doute si on nous regardait bien, on pouvait deviner le lien qui nous unissait. L'un près de l'autre l'amour et ce désir insatiable était palpable. Peu importe, si cela gênait quelqu'un et bien qu'il parte. Juste avant de quitter la boite mon esprit grava en moi les images de cet instant. Son abandon et son plaisir total, ses cris et ses jouissances. Je gardais tout en moi, le meilleur comme le pire, tout ce qui la concernait était bouillant dans mon esprit comme une flamme incandescente. Et cette soirée me ferait frissonner les jours où son absence se ferait sentir et que je ne rêvais que d'une chose, de sa présence dans mes bras. Un dernier baiser échangé et je lui offris mon bras afin que nous puissions quitter la boite. Comme à l'époque j'étais toujours aussi fier de me promener avec elle à mon bras. Durant nos soirées mondaines où nous allions souvent elle n'était pas à l'aise au début. Il est vrai que ma douce poupée était dotée d'un corps mince et d'un visage d'enfant dont j'étais fou, mais la mode à l'époque n'était pas au poupée mais plutôt aux femmes bien en cher -trop à mon goût- et au cheveux bruns comme la nuit, contraste étonnant avec la blondeur magnifique que portait celle qui était à mon bras. Mais malgré tout elle attirait les regards gourmands et envieux de ses messieurs, haineux et jaloux des dames qui peinaient à attirer l'attention sur elles. Quand comprendrez-vous que vous êtes insignifiante face à elle ? C'est heureux que je la fis sortir du bâtiment sans la lâcher, quelque un de mes gardes à l'entrée la regardèrent mais tournèrent les yeux bien vite en voyant que je l'accompagnais. Il y avait une foule devant l'entrée et l'idée qu'il nous aient entendu me traversa... Bon au moins ils pouvaient se faire une idée de ce qu'était la passion. Je poussais le vice jusqu'à lui voler un baiser chaste devant tout le monde, sentant quelques hommes la dévorer du regard. Oui je sais... Elle est magnifique... Et elle est surtout mienne.
Sans prêter attention aux autres on commença à partir dans les ruelles seulement animés par des vampires se promenant. L'air était frais et même si le froid ne pouvait pas nous atteindre, nous pouvions le sentir. La fraîcheur nous enveloppa alors que nous marchions dans le silence reposant de la soirée. Enfin le calme, loin de la musique et des gens... Juste elle et moi. Je la fis se rapprocher et entourais ses épaules d'un bras alors que mes lèvres rejoignais les siennes pour un baiser tendre. « Tu n'as pas oublié pour aujourd'hui... Tu sais ça me touche. Je n'avais besoin que de toi en ce jour. » On prit le chemin d'une ruelle sombre. Je m'arrêtais et reculais pour être adossé contre la porte d'une demeure quelconque. Elle était habitée mais vide pour la soirée et j'espérais que les propriétaires n'aillaient pas rentrer trop tôt. « Et je meurs d'envie d'attaquer le second round mais... Ce serait dommage tu connais déjà ma maison. En revanche j'ai entendu dire que cette demeure est très luxueuse mais... Malheureusement fermée. » Pas pour longtemps, un coup de coude dans la serrure et la porte céda rapidement. S'ouvrant sur un couloir vide mais où trahissait un luxe évident. Enfin de ce que je pouvais en apercevoir du moins. Notre force permettait beaucoup de chose, surtout les meilleures d'ailleurs. « Enfin elle était fermée... Qu'en dis-tu ? Nous ne craignons absolument rien. Et ce serait diablement sensuel... » Mettre un peu de pagaille dans les premières maisons qui venait était un jeu pour nous à l'époque. Nous prenions plaisir à faire l'amour dans des demeure où transpirait la richesse. Ravageant le luxe du lieu sous le feu de notre passion. J'espérais qu'elle aimait toujours cela car je mourrais d'envie d'elle, mais ma demeure était encore trop loin à mon goût. Pour clôturer mes dires je l'embrassais tendrement alors qu'autour de nous la vie continuait, et pourtant dans notre bulle il n'y avait que nous.
Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Dim 14 Oct - 17:00
La douleur est salvatrice, elle s’infiltre dans chaque fibre de son corps, réveille chaque muscle, chaque centimètre de sa peau. La douleur fait vibrer son être, la rend toute chose, ivre de désire et de violence. Elle réveille l’animal qui dort en elle, alors qu’elle tache de se défendre. Sans le vouloir. Le plaisir la saisit alors et elle hurle de joie alors que son être entier de perd dans les méandres de cette explosion de sentiments. Eros et Thanatos, les pulsions de désir et de mort. Elle dansait contre John, sa peau frémissant contre celle de son amant, dans une parade sensuelle. Elle se sentait vivante, alors elle se mit à sourire. Elle souriait parce qu’elle se souvenait alors qu’elle aimait cette vie. C’était pour des instants comme celui ci qu’elle désirait vivre pour l’éternité. Ces moments suspendus dans le temps qui lui rappelaient qu’elle n’était pas morte. Pas encore. Plus à présent, pas alors qu’elle se trouvait dans les bras de John. Elle était en vie, et elle tuerait pour rester à jamais dans cet état de béatitude. Mais tous ces instants auraient moins de valeur s’il était permanent. Ils sont éphémères et c’est de là que vient leur préciosité. Elle le savait, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une point de déception alors que son corps se refroidissait. Elle se laissait aller à la douceur de l’étreinte de John et soupira. Elle aimait cet instant, suspendu dans le temps. Elle voulait que ce silence dure encore et encore. « Excuse moi... Je ne voulais pas te faire mal. Ni te mordre sans tenir compte de ton avis.» La voix de John n’était qu’un murmure, alors qu’elle rouvrit les yeux et le regarda. En souriant. Presque instinctivement sa main se posa sur le lieux de la morsure de John. Il venait de faire d’elle sa femme. Une sorte d’ancien rite vampirique qui avait presque perdu toute sa symbolique. Mais qui vivait encore en elle. Il la faisait sienne, éternellement. « J’adore quand tu me fais mal comme ca… » Dit-elle d’une voix caressante, en embrassant ses lèvres. Elle ne cachait pas l’existant qui la reprenait une fois encore, alors qu’elle l’embrassait en se collant à lui. Elle le caressait déjà, mais un regard sur le côté la fit arrêter tout mouvement. Elle était fatiguée, et la soif qui se trouvait en elle la rendait faible. Elle avait besoin d’un petit moment pour récupérer. Alors, doucement, sur le ton de la plaisanterie, elle assura que personne ne devrait plus ignorer ce qu’ils avaient fait. À présent. « Non personne... » Elle souriait. « Et je suis tien jusqu'à ce que la mort ne m'emporte... »` Elle se hissait jusqu’à sa bouche et l’embrassa encore en jouant avec ses lèvres et sa langue. « Nous avons l’éternité pour mourir … » Dit-elle d’une voix enfantine, assurant que ce n’était pas dans ses projets immédiats que de le laisser se faire emporter par la faucheuse loin d’elle. Et qu’elle non plus n’avait aucun désire de le quitter.
Elle lui proposa d’aller chez lui, pensant que ses pulsions pouvaient être contrôler jusque là. Pas longtemps, probablement, cela faisait trois jours qu’elle se trouvait loin de lui et cela lui était insupportable. Elle l’avait quitté le soir où elle avait transformé Alana. Après avoir amené son esclave dans une chambre, laissant Echo-Alice désemparée dans le salon il était venu la prendre dans ses bras. Elle était resté catatonique, ne pouvant réussir à comprendre ce qu’il s’était passé. Il lui en voulait, elle l’avait senti dans sa voix. Elle avait fini par se laisser aller à son étreinte, puis quand elle ne pouvait s’empêcher de faire couler ses larmes elle s’échappa, ouvrit la porte et partie dans la nuit sans un mot. Elle ne lui avait pas parlé depuis trois jours. Trois jours et trois nuits. Alana allait terminer sa transformation le soir-même, sans doute. Alice devait être à ses côtés. Mais surtout, elle devait être au côté de John. Son amant. Son amour. « Nous pouvons oui... Mais avant je tiens à profiter de cette vision seul. » Elle sourit en le prenant contre elle une fois encore avant de se décider à chercher ses affaires. Il l’aida à remettre ses vêtements en ordre, et à chercher une culotte… un string qu’elle avait perdu. En réalité, la jeune femme l’avait glissé dans la poche arrière du jean de son homme, en guise de cadeau. Et parce que cela était particulièrement excitant. Elle n’en dit rien. Elle le laissa chercher un peu, admirant son corps de Dieu Grec peu caché par la chemise qu’elle avait déchiré. Elle était insatiable, et incontrôlable, et folle de son corps… Elle le désirait encore et serra les jambes. « Je... Ne trouve plus ton vêtement... Donc tu vas devoir te promener en robe sans rien dessous... Et Dieu sait que cette idée me plaît bien. » Il revint vers elle et elle se colla à lui pour lui assurer que cela lui plaisait aussi. Beaucoup trop sans doute. « Oups ! Alors je vais devoir marche vite ou rester coller contre toi parce que cette robe est … très … très courte. » Dit-elle en embrassant ses lèvres. Elle prit la main de John et le suivit vers la sortie la plus proche. Ils arrivèrent devant le Killer Burger, là où la queue se trouvait, presque silencieuse. Aucun doute qu’ils devaient écouter ce qu’il se passait à l’intérieur. Elle sourit, d’une manière que l’on pourrait dire Lubrique, en passant près de la foule. Sa robe descendait à peine sous ses fesses et il n’était pas difficile de deviner qu’elle n’avait rien en dessous. Vision qui sembla plaire aux gardes jusqu’à ce que John leur signifie qu’il était prohibé de regarder. Ils accélérèrent le pas et partirent en courant comme deux gamins. Ils se perdirent dans la ville. Elle le suivait aveuglément en riant. Elle se sentait heureuse, et elle adorait cette sensation. Il l’arrêta dans une ruelle sombre qu’elle ne reconnut pas. Elle se laissa plaquer contre le mur et embrasser.
« Tu n'as pas oublié pour aujourd'hui... Tu sais ça me touche. Je n'avais besoin que de toi en ce jour. » Elle ne pouvait plus perdre son sourire et se pencha sur lui pour l’embrasse. « Comment aurais-je pu oublier ? Jamais je n’ai pu passer outre ce jour si particulier. Pas depuis cent ans… Jamais. » Et c’était vrai. Depuis cent ans qu’elle se trouvait loin de lui, il était un jour chaque année où personne ne la voyait. Elle restait enfermée dans sa chambre et personne ne savait ce qu’elle y faisait. Elle ne le dirai sans doute à personne, car c’était un temps révolu. A présent elle pouvait fêter ce jour particulier avec le principal intéressé. Comme auparavant. Ils profitaient de cette journée pour aller à des soirées mondaines, faire la fête toute la nuit, faire l’amour dans tous les coins qu’ils visitaient, tuer encore et encore. Ils fêtaient cela dans le sexe et le sang. Une véritable orgy des sens. Et ils adoraient cela. « Et je meurs d'envie d'attaquer le second round mais... Ce serait dommage tu connais déjà ma maison. En revanche j'ai entendu dire que cette demeure est très luxueuse mais... Malheureusement fermée. » Elle regarda où ils se trouvaient. Elle connaissait vaguement les vampires qui vivaient ici. Des nobles qui n’avaient pas grandes importances, et qui vendaient des esclaves. Ils avaient un petit commerce, et se faisaient plutôt discret. Par contre ils semblaient être fortuné. Elle était excitée, et se souvint les jeux qu’ils avaient auparavant, entrant chez des inconnus pour faire l’amour. Cassant tout ce qu’ils trouvaient sur leur passage. « Enfin elle était fermée... Qu'en dis-tu ? Nous ne craignons absolument rien. Et ce serait diablement sensuel... » Il venaient de casser la poignet et elle sourit en le regardant. La porte était ouverte et prenant un bord de princesse elle entra en hochant la tête. « Je vous remercie mon cher… » Dit-elle en entrant. Tout était bien glorieux, kitsch et précieux. Elle attendit que John entre à son tour, et alla à la découverte des lieux. Elle se laissa aller contre une table en verre, où se trouvaient poser des couverts en argent et des bouquets de fleurs. Elle s’y assit, ce qui révéla son intimité. Elle ouvrit sa robe et la laissa tomber encore autour d’elle. « Il fait chaud… ici… » Sa main vint caresser son cou, sa poitrine, et descendait sur son ventre et encore ses cuisses. Elle regardait John avec un regard tentateur et brûlant en se touchant. « John… Je veux te sentir. En moi. Viens me faire l’amour. » Exigea-t-elle d’une voix souveraine sans arrêter ses mouvements caressant, et sans le quitter du regard un seul instant.
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Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Lun 15 Oct - 2:02
Petit diable... Sans doute si la définition de tentation devait porter un visage, elle hériterait de son image. « J’adore quand tu me fais mal comme ca… » Je souriais à sa phrase et ne pu retenir un rire franc. Elle n'avait pas tord après tout... « Nous avons l’éternité pour mourir … » La mort viendrait nous prendre le plus tard possible. Sans me détacher de mon sourire je lui répondis. « Et pourtant la mort à tes côtés ressemble au paradis... » Alors que nous commencions à partir elle me dit avec un air mutin que je lui connaissais bien. « Oups ! Alors je vais devoir marche vite ou rester coller contre toi parce que cette robe est … très … très courte. » Oui... Je l'avais retrouvée. C'était la Lily que j'avais laissé aussi joueuse qu'au premier jour. On passa devant les gardes de la boite qui osèrent quelques regards sur elle. Mais en voyant que je les fixais baissèrent les yeux et, tel deux enfants nous partîmes en courant dans les rues sombres de l'île. Rapidement on arriva devant cette fameuse maison que Lily devait sûrement reconnaître. Elle était sur l'île depuis bien longtemps alors que je n'étais arrivé que depuis quelques mois. Les habitants n'avaient aucun secrets pour elle j'en étais sur. Mais elle passa outre toute objection et se contenta de me répondre, me réchauffant le cœur alors que je pensais qu'il était mort depuis longtemps. « Comment aurais-je pu oublier ? Jamais je n’ai pu passer outre ce jour si particulier. Pas depuis cent ans… Jamais. » Je l'embrassais tendrement, touché par ses mots. 100 ans... Tant que ça ? Il me semblait l'avoir quitté hier, comme si pendant 100 ans j'avais dormis loin du monde, insouciant à ce qui m'entourait. Qu'elle drôle de sensation, rien n'était intéressant loin d'elle. M'avait-elle ensorcelée ? Ho oui et quel délicieux sortilège alors... L'idée de ravager cette maison au hasard sembla lui plaire et avec un sourire, alors que je lui donnais la main comme l'aurait fait un gentleman, elle me remercia d'un air princier exagéré bien-sûr.
J'entrais à mon tour et fermais la porte derrière nous. Bon elle ne tenait pas car la poignée était cassée mais au moins de la rue, personne ne pouvait voir que la maison était ouverte. La soif me prit et me brûla la gorge. Alors que mon Infant explorait ce qui devait être le salon je me dirigeais vers la cuisine et pris la première poche de sang qui traînait dans le frigidaire. Il ferait bien l'affaire même si il était froid. Je fouillais dans ma poche pour trouver mon briquet et tout en marchant vers le salon pour la rejoindre, j'allumais quelques chandeliers, donnant une atmosphère romantique et calme à l'endroit. Pas pour longtemps... Alors que j'entrais dans le salon, ma douce avait pris place sur la table en verre qui trônait fièrement au milieu de la pièce et ouvrit sa robe, me dévoilant son corps nue et magnifique. Je la fixais, bavant devant le spectacle qu'elle m'offrait. La faible lumière des bougies se reflétaient sur sa peau d’albâtre et dans ses yeux rouges. Elle était plus belle que jamais et surtout mon désir remonta à une vitesse folle. « Il fait chaud… ici… » C'est si peu dire... Je ne pensais pas qu'elle pouvait se montrer plus sensuelle qu'à cet instant, elle me prouva que j'avais tord. Je vis sa main venir caresser son corps puis glisser lentement entre ses cuisses. Je fermais les yeux alors qu'un frisson me parcouru de haut en bas. Elle allait me tuer, me faire brûler de désir. Je les ré-ouvris pour tomber face à son visage où se reflétait un plaisir évident et, lentement m'approchais d'elle sans la lâcher des yeux. « John… Je veux te sentir. En moi. Viens me faire l’amour. » Patience mon ange... Je fis quitter sa main de son intimité mais sans lui donner la satisfaction de la toucher. Rapidement je déchirais des dents la poche de sang et lui en fis couler un peu entre ses lèvres rougies. Sans doute avait elle soif car je lui laissais la poche pour m'occuper un peu d'elle. Mes lèvres commencèrent par embrasser son cou et lentement glissèrent sur sa poitrine que je calinais un instant. Puis en la faisant s'allonger j'embrassais son ventre, ma langue chatouilla son nombril avant de finir sa course sur son intimité qui n'attendait que moi. Pendant plusieurs minute je la cajolais, jouant à la faire gémir plus fort encore et m'occupant de son plaisir, seulement de son plaisir et de son bien-être. Mes mains couraient sur son ventre, ses seins et ses hanches,imprégnant sa peau à chacun de mes passages. Je me délectais de l'entendre soupirer c'était un fait. Elle m'avait tellement manquée que le moindre son qui sortait de ses lèvres était une bénédiction.
Mais bien trop tôt je remontais à ses lèvres pour lui voler un baiser pendant que mes doigts cherchaient un objet bien précis dans ma poche. L'ayant trouvé je posais la petite pochette en cuir sur son ventre tout en enleva mon jean ainsi que mon caleçon. Je remarquais un petit quelque chose dans la poche arrière de mon pantalon mais ça attendrait tout à l'heure, j'avais bien autre chose en tête. Peut-être un cadeau de mon aimée ? Possible. Je revins vers elle et l'embrassais tendrement alors que mon corps se collait instinctivement au sien. « J'aimerais que tu fasse quelque chose... Si tu le veux je ne te force en rien. » Je pris la pochette et l'ouvris, sortant un gant ainsi qu'un petit objet en métal. En argent pour être plus précis. Je voulais qu'elle me marque avec cet objet. Il y a 150 ans de ça je l'avais fait faire chez un spécialiste, il représentait le symbole de l'infini* et d'après les anciennes histoires que j'avais pu lire sur notre race, un vampire qui portait pendant plusieurs minutes un bijoux ou objet en argent sur la peau gardait la marque à vie. Comme un tatouage en quelque sorte. Pourquoi le symbole de l'infini ? Car mon amour pour elle était éternel. Jamais je ne pourrais cesser de l'aimer j'en étais incapable. Nous deux c'était un éternel et infatigable recommencement. C'est pour ceci que je voulais le faire. Elle, elle gardait la trace de ma morsure dans son cou et ça jusqu'à la mort. Et je voulais lui offrir ce privilège, celui de me marquer d'un symbole sur mon corps, n'importe où elle le désirait. Ainsi tout le monde saurait que j'étais à elle et seulement à elle. Que je lui appartenais corps et âme. A l'époque déjà je voulais le faire mais je n'avais jamais osé. Me croyant amoureux et donc faible... Maintenant je voulais qu'elle le fasse, elle serait la seule à qui j'offrirais ce privilège. Pour mes 300 ans d’existence c'était un cadeau... En quelque sorte pour sceller nos retrouvailles. Ce rite était encore plus sacré qu'un mariage car la marque était indélébile. Enfin chez les vampires surtout, se faire marquer par un autre était sacré et prouvait une dévotion totale et un amour sincère. Ainsi à n'importe quel moment quand je poserais les yeux dessus, je penserais à elle encore et toujours. Cette idée me fit sourire car je ne pouvais lui offrir plus belle déclaration. « J'aimerais que tu me marque... Comme moi je t'ai marqué en te mordant. Je veux que tout le monde sache que je t'appartiens pour l'éternité. Choisis un endroit sur me corps, visible ou non et fais le si tu le désire. Je m'offre à toi mon amour. Pose ce morceau d'argent sur ma peau pendant un petit moment et ce sera fait... » Seul chose qui pouvait me rebuter la douleur. Elle était pratiquement insupportable car l'argent nous brûlait mais peu importe... Si il me fallait souffrir et bien soit ! J'étais prêt à ça je l'avais choisis après tout. Je me penchais pour l'embrasser alors que lentement je glissais en elle. Un feulement de plaisir m'échappa alors, nous étions si complet ! Et c'était si bon que je pris quelques secondes pour apprécier, juste laisser les frissons nous envahir un instant. Unis et complet. Une symbiose totale et parfaite... « Je ne peux t'offrir mieux pour te prouver mon amour et ma fidélité... Et même si c'est déjà le cas maintenant, tu seras définitivement la seule et unique femme de ma vie. » Dernière déclaration alors que je commençais à bouger en elle lentement. Un peu de tendresse, contraste étonnant avec la façon bestiale dont nous nous étions aimés il y a de ça plusieurs minutes. Mes lèvres partirent explorer son cou, ses épaules et sa poitrine que je connaissais pourtant si bien, inconsciemment je redoutais la brûlure de l'argent sur ma peau. Et pourtant je voulais qu'elle le fasse, j'en mourrais d'envie. Hors si elle refusait je pouvais comprendre... J'aurais été déçu mais je l'aurais compris. En attendant je la faisais mienne doucement et tendrement, savourant chaque centimètre de nos peaux qui se frottaient l'une à l'autre. Profitant du bien-être que nous apportait l'acte je relevais mon visage pour la regarder prendre du plaisir, et lui voler un tendre baiser de temps à autre.
Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Mer 17 Oct - 9:08
« Et pourtant la mort à tes côtés ressemble au paradis... » Elle sourit et se laissa aller à la douceur de son étreinte. La paradis était un mythe à ses yeux, une histoire pour rassurer les hommes quand ils se rappelaient qu’ils étaient mortels. Ils allaient tous y passer, cela était inévitable, malgré toutes les avancés de la science et les recherches sur la régénération des cellules du corps. Ils allaient tous mourir, faire le grand saut et se perdre dans le néant du vide. Alice adorait ce terme de néant parce qu’il ne signifiait rien. Et quand elle disait ou pensait cela ce n’était que trop vrai. On ne pouvait pas toucher au néant, à sa signification qui échappait aux autres de chair de l’infini que pouvait être l’homme. Pourtant il y avait du néant en l’être humain. C’était un fait indéniable à ses yeux. Après la mort il n’y avait que la disparition pure et simple de l’âme. Seul le corps restait comme un vestige éphémère de l’être qui fut. Après cela plus rien : de la poussière et un souvenir qui se ternira et disparaîtra avec le temps. Mais le paradis alors qu’était-ce ? Une illusion. Une image mentale d’un monde parfait au regard des hommes. Chaque homme connaît un paradis différent. Aucun ne peut se targuer de connaître le paradis absolue, qui pourrait convenir à tous. Le paradis était la réalisation du monde parfait et utopique des hommes. Leur coin d’imagination où tous leurs rêves devenaient possibles éternellement. Le paradis d’Alice se trouvait sous le regard de John et dans ses bras. Elle avait trouvé son coin de Paradis, qui était également son enfer. Le néant et l’infini. Elle adorait cette sensation de perdition dans son regard, dans ses bras. Elle savait que tout pouvait alors être possible. Elle se perdait. Elle se laissait aller contre lui alors qu’ils sortaient du bar et ne faisait pas vraiment attention aux regards posés sur elle. Elle courait avec lui dans les ruelles en se perdant dans la volupté de la nuit. Elle se sentait bien, heureuse, et enfantine. Elle n’avait pas eu ces sensations depuis des années. Un siècle pour être plus précise. Elle retrouvait son âme d’enfant. Elle reprenait goût à l’impossible et au rêve.
Ils arrivèrent dans une maison où ils entrèrent après avoir cassé le verrou de la porte. Echo-Alice n’avait plus joué à ces jeux depuis qu’il était parti. C’était une chose qu’ils faisaient ensemble, et seul lui la rendait fougueuse et joueuse à ce point-là. Jusqu’à présent, sur Heartkiller elle était décrite comme une vampire discrète qui faisait bien son travail, séduisante et qui savait qu’elle l’était. Qui collectionnait les conquêtes mais ne s’y attachait jamais, et se passait le plus clair de son temps au Palais avec la famille royale en particulier Seth et Esfir. On ne savait rien d’elle, et aujourd’hui elle allait montrer ce dont elle était capable. Elle pouvait être aussi une vampire sanguinaire, anarchiste et sans retenue. Elle entra dans la maison, John sur ses talons, et regardait le décors de mauvais gout qui l’entourait. Attirée par la table de verre, elle s’y assis avant de se délester de ses derniers vêtements de caresser son corps devant John. Elle l’appela pour qu’il vienne s’occuper d’elle aussi. Il avança bien trop lentement à son goût, et elle rejeta la tête en arrière sous le coup du plaisir et de l’impatience. Il refusa de lui donner tout de suite ce qu’elle réclamait et alla jusqu’à s’emparer de sa main qui se caresser pour l’enlever de sa fleur de plaisir. Elle grogna, montrant son mécontentement, et pour toute réponse il vint l’embraser et la faire s’allonger sur la table de verre. Elle ferma les yeux et senti les lèvres de son amant prenne possession de son être… Elle bougeait lentement les hanches sous ses caresses et ne pouvait s’empêcher de gémir doucement sous celles-ci. Elle laissa la jouissance l’envelopper par deux fois, retenant ses cris en se mordant les lèvres. Elle reprenait son souffle alors qu’il remontait sur elle pour lui voler un baiser. Les mains de son amant avait quitté son corps et elle eut l’impression d’avoir froid. « J'aimerais que tu fasse quelque chose... Si tu le veux je ne te force en rien. » Elle haussa un sourcil. Avec ce qu’il venait de lui faire, il pouvait tout lui demander. Elle souriait, incapable de formuler la moindre penser cohérente. « Tout ce que tu voudras mon Ange. » Elle était donnée à lui sans aucune impunité. Elle le regarda sortir un objet minuscule sa poche et le poser sur son ventre. si elle avait eu un cœur celui-ci se serait sans doute emballée. Avec son regard de femme de l’ancien temps, elle ne pouvait voir dans cette boite que la réalisation d’une peur enfouie : une bague de mariage. Une demande d’éternité devant Dieu. Une chose qu’elle considérait de ridicule au vue de sa situation de damnée. Mais non, elle se trompait.
Elle observa John qui ouvrait la boite pour en découvrir un objet absolument insolite. Un symbole d’éternité, en argent. l’argent… elle ne comprenait pas. L’objet était accompagné d’un gant blanc immaculé. Elle retint son souffle… « J'aimerais que tu me marque... Comme moi je t'ai marqué en te mordant. Je veux que tout le monde sache que je t'appartiens pour l'éternité. Choisis un endroit sur me corps, visible ou non et fais le si tu le désire. Je m'offre à toi mon amour. Pose ce morceau d'argent sur ma peau pendant un petit moment et ce sera fait... » Elle le regardait dans les yeux ne comprenant toujours pas ce qu’il voulait. Ne pas toucher à l’argent, c’était une chose qui lui avait en premier. Elle n’avait jamais – de fait – toucher un objet en argent, mais elle avait déjà vu les effets de ce métal pure sur leur peau. En dix ans, elle avait déjà assisté à des séances de tortures et des condamnations par la main de César ou d’un autre Bridgestone. Parfois ils utilisaient l’argent. Elle se souvenait des hurlements de mort, et des supplications. L’argent est comme la brûlure du soleil sur la peau des morts. C’est une torture, une véritable torture. Elle ne voulait pas faire cela à John… Et pourtant, elle avait le désire égoïste de le faire sien. Elle ne le lui refuserait sans doute pas, du fait de son égoïsme. Mais elle avait peur … elle ne voulait pas l’entendre crier. Elle ne voulait pas le faire souffrir. Pourtant une part d’elle aimait cette idée. Elle avait souffert de le perdre pendant cent ans. Ca ne serait que justice après tout. Quelque part en elle, elle se dit qu’il le méritait bien, et que plus encore il se souviendrait ainsi qu’il ne pouvait pas vivre loin d’elle, qu’elle était toujours là quelque part. En lui. Jamais plus il ne prendra le risque de la quitter, et elle aimait cette idée. « John… tu vas souffrir… » Dit-elle avec une voix non plus attristé mais inquiète. Vraiment inquiète. Mais il releva son menton et lui fit croiser son regard. Elle adorait ce regard doux sur elle.
Elle se perdait en lui, alors qu’elle prenait conscience qu’il était nu lui aussi. Il était tendu face à elle et la soif qu’elle avait de lui revint alors la rendant folle. « Je ne peux t'offrir mieux pour te prouver mon amour et ma fidélité... Et même si c'est déjà le cas maintenant, tu seras définitivement la seule et unique femme de ma vie. » Il se pencha sur elle et prit possession de ses lèvres et de son corps avant de la faire danser sur cette table de verre. Elle se laissait aller au plaisir une fois encore, et le serra entour d’elle. Elle en oublia le petit objet qui roula à côté d’eux, et l’attira contre elle pour le sentir plus proche encore, lui faisant l’amour avec de grands gestes amples. Il la possédait de tout son long, et durant de longs moments ils se perdirent dans la volupté de l’instant. Quand la jouissance les prit elle le fit rapidement quitter son corps et s’agenouilla sur la table. Elle prit la petite boite dans sa main et en ôta le gant qu’elle mit avec des gestes inquiets, frémissants. Elle prit le petit objet entre ses doigts et l’observa briller sous la lumière des bougies qui se trouvaient dans la salle. Elle se tourna vers lui. « A jamais… » Dit-elle avant de s’approcher de lui et de l’embrasser, posant, doucement, l’objet près de son cœur. Elle sentit les chaires flamber tout l’étreinte avec l’objet et ne pouvait qu’imaginer la douleur qu’il ressentit alors. Elle le regarda dans le yeux et rapidement lâcha l’objet sans supporter de le faire souffrir plus encore. Elle se jeta à son cou et l’étreignit comme pour se faire pardonner son geste. Ses jambes encerclèrent de nouveau John et elle cacha son visage dans son cou. « Pardon… » Elle s’excusait beaucoup trop, sans doute, mais elle n’aimait pas le voir souffrir. Même si c’était pour elle, et bien qu’elle en ressentit une grande fierté, un orgueil de femme amoureuse éperdue. Elle se laissa glisser sur le sol et l’embrassa une dernière fois. Elle se recula alors et alla à la recherche de nouveaux jeux dans l’intérieur. Elle trouva un objet insolite qui l’intrigua beaucoup. Elle poussa un bouton et une musique lancinante se fit entendre dans toute la pièce ; Elle sourit et se mit à danser en faisant rouler ses hanches. Elle dansa jusqu’à la cuisine où elle prit une poche de sang qu’elle vida, assoiffée. Elle retourna ensuite vers John, nue, un fil de sang s’écoulant de ses lèvres jusqu’à sa poitrine et alla vers son centre et son centre de plaisir… « As-tu … soif ? » demanda-t-elle avec un sourire joueur…. Elle observa le symbole qui à présent se trouvait imprimer sur sa peau, et n’en fut que plus amoureuse encore.
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Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Ven 19 Oct - 0:38
Un jour tu rencontreras une femme, ce jour là elle deviendra ton univers. Tu ne verras qu'elle, tu ne voudras qu'elle. Tu ne pourras pas voir le monde loin de ses yeux, les battements de son cœur seront les tiens. Tu seras amoureux fils et tu le sentiras, car quand tu seras près d'elle enfin tu te sentiras complet. Et tu verras qu'elle t'aimera aussi, tes sentiments seront partagé et enfin ce jour là nous danserons en votre amour. Nous serons heureux sous vos regards amoureux et enchantés. Tu la rencontreras bientôt fils...
J'ai toujours cru que j'allais voir l'amour comme ça. Comme cette façon dont mon père me l'avait décrite. Quelque chose de beau, de pur et de doux. Je l'ai cherché toute ma jeunesse cet amour fantastique, cette illusion divine qui me rendrait fou et me pousserait à toutes les folies. Je l'ai cherché mais avec des années d'avances. Je ne l'aurais pas trouvé car tout simplement mon amour n'était pas né. Il n'existait pas encore, sous mon regard il était bien réel mais aux yeux du monde il n'était qu'une Utopie. Alors j'ai arrêté de chercher et je me suis laissé vivre, papillonnant sans vraiment m'arrêter quand j'éprouvais une certaine attirance pour une femme. Car au fond je sentais que celle que je tenais dans mes bras n'était pas celle qu'il me fallait. Quel est la définition d’âme sœur déjà ? Une même âme dans deux corps. C'est ce qu'on disait oui. Mais pourrais-je vraiment croire aux âmes sœurs alors que je n'étais plus humain ? Que je n'avais plus d'âme car elle était damnée depuis très longtemps ? Oui j'osais le croire, j'osais rêver encore un peu. Car finalement enfermé dans les 4 murs de cette maison qui n'était pas mienne elle était là pour me faire croire encore aux douces illusions de l'amour. Peut-être que j'espérais qu'elle était mon âme sœur... Rêve de gosse sûrement, le rêve de rencontrer l'amour et de ne plus le lâcher. Car au fond nous courons tous après la même chose, l'amour. Mais j'ai vu l'amour d'une manière plus belle encore. J'en connais tous les recoins, tous les vices comme tous les moments de bonheur qu'il apporte. J'ai eu la chance de goûter au véritable amour... Et de trouver la femme de ma vie, celle qui serait mon univers. Oui elle était mon âme sœur c'était certain, cette pensée me traversa alors qu'elle posa ses lèvres sur les miennes pour un tendre baiser, me faisant frissonner comme elle savait si bien le faire. Elle seule pouvait provoquer ce flot d'émotion en moi, me faisant ressentir des sentiments beaux et purs... Rares aussi.
« Tout ce que tu voudras mon Ange. » m'avait-elle dit. Sais-tu que l'ange ici n'est autre que toi ? Et si ce n'est pas le cas, tu leurs ressemble alors, il se pourrait que tu sois la digne héritière de ces êtres magnifique d'ailleurs. Son visage changea quand je sortis la pochette comme si elle s'attendait à une demande en mariage, il était vrai que ça pouvait porter à confusion mais pas du tout ! Ce que je voulais qu'elle fasse pour moi était encore plus important que le mariage car c'était indélébile, quelque chose que je garderais pour l'éternité. Elle sembla accepter même si elle avait des réticences. « John… tu vas souffrir… » Oui c'était vrai, il était inutile de mentir. « Je sais... Mais si cela te concerne alors c'est la plus belle des souffrances. » Elle sembla céder alors qu'elle se laissait aller au plaisir d'une union charnelle. Nous étions insatiable l'un de l'autre... Chacun avait sa façon de fêter les retrouvailles d'un amour, la notre était de s'aimer jusqu'à ce que l'épuisement nous emporte. Mais alors que la jouissance nous enveloppait encore une fois, plutôt que profiter d'un moment de tendresse et de redescendre de notre nuage heureux et comblé elle quitta mon étreinte rapidement. Elle tremblait, à vrai dire je ne l'avais jamais vu si angoissé d'accomplir quelque chose, son inquiétude me toucha et, pour la rassurer je lui volais un baiser avant d'ajouter « Calme toi ça va aller... » Elle termina sa préparation alors que l’appréhension montait en moi. La peur aussi... Et si ça ne marchait pas ? Et si la marque était ignoble à voir ? C'était des questions qui n'aurait de réponse seulement le rite terminé. « A jamais… » Elle m'embrassa et posa l'objet sur ma peau alors qu'une douleur inimaginable monta en moi. Je sentis chaque millimètre de peau brûler sous la pression du métal, m'arrachant un hurlement de douleur indescriptible. Depuis combien de temps je n'avais pas eu mal ? Je n'avais pas souffert ? Longtemps, je ne connaissais plus la douleur physique depuis que j'étais immortel. Malgré le mal je sentis comme une vague de bonheur m'envahir, une sorte de délivrance. J'étais réellement à elle maintenant, sien pour l'éternité. En quelques secondes -qui me semblèrent des heures- elle croisa mon regard et jeta l'objet loin de nous. Elle me sauta au cou, entoura mes hanches de ses jambes alors que je la serrais contre moi. Un instant serré l'une à l'autre, dans une bulle. Il n'existait plus rien à part elle et moi. « Pardon… » Non... Elle n'avait rien à se faire pardonner. Je la fis me regarder et lui volais un baiser amoureux. Je ne supportais pas de la voir si inquiète. « Non... Ne regrette pas. »
Elle se confondait en excuses et je la fis taire par une pluie de baisers papillons sur ses douces lèvres. Elle se laissa glisser sur le sol, s'approcha d'une chaîne stéréo et l'alluma. Je m'accordais un instant pour reprendre mes esprits, un peu sonné par la violence de l'argent sur ma peau. Une musique lente et sensuelle sortit des enceintes, donnant une atmosphère intime à l'instant. Je la suivis du regard alors qu'elle allait vers la cuisine en bougeant des hanches, dansant en rythme. Mon désir pour elle monta en flèche en quelques minutes. Je ne voulais qu'une chose, la serrer contre moi pour ne plus la laisser partir. Elle savait comment me rendre fou d'amour et d'envie, et elle en jouait bien. Mais je sentais encore ma marque me brûler alors je baissais les yeux pour la regarder. Un magnifique symbole d'éternité marqué maintenant l'endroit où se trouvait mon cœur, qui malheureusement ne battait plus depuis longtemps. J'avais cicatrisé mais je gardais cette marque foncée sur ma peau blanche. Mieux qu'un tatouage encore. Ainsi elle était visible et surtout ça avait marché... Personne ne pouvait plus ignorer cet engagement maintenant. Je souris alors qu'elle revint vers moi, un air joueur sur le visage. Des yeux je suivis une goutte de sang qui s'échappait de ses lèvres pour tracer un chemin sanglant sur son corps, terminant sur son lieu de plaisir. Elle était insatiable c'était un fait. « As-tu … soif ? » Soif n'était pas le mot... Affamé était mieux. Je souris et allais vers elle pour l'embrasser passionnément. Je la fis se reculer pour venir butter contre ce qui semblait être une commode et, en quelques secondes tous les objets se trouvant dessus jonchaient maintenant le sol pour qu'elle puisse prendre appuis sur le meuble. « Ce n'est pas de sang dont j'ai soif... » Du bout de ma langue je vins effacer le sang de sa lèvre et de son cou. « C'est seulement de toi dont je suis affamé... » Lentement je continuais mon exploration et suivis le chemin entre ses seins -que je calinais un instant- jusqu'à son ventre. « Complètement Insatiable... Tu me rends fou. Tu es tellement belle. » Je terminais par son intimité en jouant quelques instants avec, la poussant au bord du gouffre sans jamais lui donner ce qu'elle attendait.
Je m'amusais à la rendre folle comme elle le faisait si bien avec moi. Mes yeux croisèrent les siens et je remarquais qu'elle se mordait les lèvres, s’empêchant toutes démonstrations de plaisir. J'arrêtais tout mouvement, ma main vint caresser sa bouche du bout des doigts. « Ne me prive pas de t'entendre mon amour... » Je lui souris et repris mes caresses et cette fois-ci la laissa atteindre son point de non retour. Je me moquais que les voisins où des inconnus dans la rue nous entendent, après tout nous ne faisions rien de mal ! Enfin … Nous étions dans une maison qui n'était pas à nous mais c'était un détail sans importance. Enfin je remontais à ses lèvres pour l'embrasser et lui laisser le temps de reprendre son souffle. Mes mains courraient sur son corps, dessinant des arabesques sur sa peau douce. « Accordons nous un dernier plaisir veux-tu ? » Je pris sa main et nous fis quitter le salon pour la salle de bain. Un dernier coup d’œil pour constater l'étendue des dégâts. Des objets brisés, un meuble qui ne tenait plus sans oublier la table en verre, fêlée à plusieurs endroit également... J'imaginais déjà les propriétaires venir se plaindre au palais le lendemain, pleurant que quelqu'un les avait cambriolés. Je souriais à cette image tout en faisant entrer ma jolie poupée dans la salle de bain immense. J'étudiais un instant la baignoire et la douche, malheureusement il nous fallait opter pour cette dernière car les propriétaires pouvaient arriver à n'importe quel moment. Je nous fis aller sous la douche et allumais l'eau bouillante. La sensation de l'eau sur ma marque encore fraîche m'arracha une grimace de douleur. Tout ceci allait passer dans quelques jours sans aucun doute. Mon regard se posa sur Lily et, après lui avoir volé un baiser je la fis se tourner pour lui savonner le dos et en même temps lui offrir un massage. Tout en œuvrant pour la détendre je déposais des baisers dans son cou, respirant le parfum particulier de sa peau dont je ne pouvais plus me passer. « Je ne pouvais rêver d'un meilleur anniversaire merci mon amour... » Sincère et honnête, je ne pouvais rêver plus beau cadeau qu'être avec elle. C'était un simple moment de tendresse, chaste et calme. Juste profiter de l'autre, loin des gens et loin de la foule. Nous partagions un moment d'intimité qui, entre notre travail au palais et nos obligations, se faisaient rares.
Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Ven 26 Oct - 6:06
Tu sais petite sœur, l’amour est comme un champ de bataille. Tu arrive avec tes troupes, et ton amant avec les siennes. Vous vous battez alors, avec rage et violence, avec honneur et bassesse. Vous vous interdisez vous repos de peur que l’autre prenne le dessus. Vous apprenez à vous connaître, vous touchez l’autre là où ca fait mal. Vous tentez de vous détruire, de le détruire lui avait que de disparaître. L’amour est un combat constant ; non pas contre l’autre… Je me trompe. C’est un combat constant contre soi-même…
Il a courut vers elle, et dans un hurlement de douleur, s’est fait ronger par les flammes. L’explosion se fit dans un fracas assourdissant. Voilà tout ce dont elle se souvenait de son frère lorsqu’elle était humain. Elle se souvenait qu’il était l’être qu’elle aimait le plus alors, parce qu’il était le seul à ne pas vouloir l’enfermer dans des normes et une religion qu’elle exécrait. Non pas qu’elle ne croyait pas en Dieu, mais qu’on l’avait obligée à y croire. Rarement elle avait supporté d’être soumise aux volontés d’un autre. C’est pour cela qu’elle n’avait pas aimé sa vie d’humaine. Soumise aux désirs du patriarche, elle avait passé son existence dans la frustration. Aujourd’hui, elle avait décidé de ne plus rien regretter. Mieux vaut avoir des remords que des regrets. disait le vieil adage, et elle voulait s’y tenir à présent. Elle avait laissé John la toucher à nouveau ; toucher une part d’elle qui s’était endormie. Un cœur de glace qui commençait à fondre sous son contact plus que chaleureux. Elle avait l’impression que renaître, de vivre à nouveau au rythme des battements d’un cœur qui était pourtant mort. Elle se balançait sur ses hanches à ce rythme frénétique, jouissant à son contact sans réussir à reprendre son souffle. Elle ne respirait plus, elle était en apnée, et ne trouvait de souffle que dans ses baisers. Elle vivait pour lui, à travers lui. Elle n’était elle-même, entièrement que lorsqu’il se trouvait là. Depuis qu’elle l’avait retrouvée elle ne pensait qu’à lui. Se retrouver dans ses bras, frémir sous ses baisers, écouter ses mots murmurés au creux de son oreille, l’embrasser… Dieu qu’elle aimait cela. Elle s’était damnée pour vivre éternellement de tels instants. Aujourd’hui, elle recueillait le fruit de cette union infernale. Elle le marquait pour l’éternité. La peau de son amant brula sous son geste, et elle ne put supporter le cri qui lui perça les tympans. Elle se retrouva dans ces champs de mines deux siècles et demi plus tôt, alors que des lambeaux de chaires tombaient autour d’elle. Parmi les blessés dans les hôpitaux militaires, entre les grands brûlés et les éclopés. Elle se souvenait de la souffrance de ses semblables et son sentiment d’impuissance. Elle n’aimait pas faire souffrir les gens qu’elle aimait. Pas aussi égoïstement. Elle venait de le marquer à vie. Non pas seulement parce qu’il lui avait demandé, mais parce qu’elle avait été séduite par l’idée de le faire sien. Au prix d’une douleur infernale, elle l’avait fait. Etait-il trop tard pour avoir des remords ? Mieux vaut des remords que des regrets… en outre, lui semblait plutôt ravi de son geste. « Je sais... Mais si cela te concerne alors c'est la plus belle des souffrances. » Lui avait-il déclaré avant qu’elle ne pose le métal sur sa peau. Elle l’avait cru. Elle avait trouvé cela poétique, et sûrement bien trop vrai. Après tout, jamais elle n’avait autant souffert à cause de quelqu’un ou pour quelqu’un. Elle avait le sentiment que dans leur cas la souffrance et le plaisir était plus qu’intimement liés. Tels deux amants se battant pour avoir le dessus. Elle ignorait lequel des deux étaient le plus présent.
Eros et Thanatos , les pulsions de désirs et de mort dans chaque individus qui le poussaient vers la passion et la destruction. Ils étaient des dieux, la réminiscence de ces divinités disparues depuis des siècles. Ils étaient l’amour et la haine, le désire et la mort. Ils étaient le chaos immense et le néant silencieux. Ils étaient infinis et uniques. Elle se rendit compte de la brutalité de leur relation et de leur union. De ce geste qui était irréparable. Elle venait d’en faire son prisonnier. Il était à elle à présent, et il ne pouvait plus l’oublier. Que d’égoïsme ! Elle était une personne atroce. Elle se jeta dans ses bras, prise d’une culpabilité énorme qui lui enserra la gorge. « Non… Ne regrette pas. » Elle essaya de contenir sa culpabilité, et son désarroi, et pendant un instant elle n’esquissa plus un seul mouvement. Elle n’était pas fatiguée, loin de là, mais elle sentait de tel flot d’émotions en elle qu’elle croyait devenir folle. Elle venait de le faire sien, à jamais. Elle n’arrivai pas encore à croire à cette promesse d’éternité qu’il lui avait faite. Elle en avait rêvé durant ce dernier siècle. Le retrouver, et s’unir à lui pour être sure qu’il ne la quitte pas de nouveau. Puis l’angoisse la prit. Et si ce n’était que l’euphorie de leur retrouvaille qui les rendait brûlant et amoureux comme au premier jour ? Cela se pouvait, mais alors elle n’en avait cure pour le moment. Elle n’avait pas à avoir peur dans l’avenir, il avait toujours était incertain pour elle. Il ôta toute pensée de son esprit en l’embrassant encore et encore. Elle oublia son égoïsme, sa culpabilité, sa gène. Tout. Elle descendit de ses bras et s’adonna à de nouvelles activités.
Elle aimait la musique. Cela était de notoriété publique, sachant que son esclave était une musicienne hors paire. Elle se balançait au rythme de la musique, bougeant ses hanches avec langueur. Elle aimait la musique, car ne possédait point de cœur battant, elle pouvait suivre le rythme des notes et des voix caverneuses. Elle vivait à travers ce son-là, et elle l’aimait. Elle bougeait, sentant le regard brulant de John suivre les courbes de son corps, comme tantôt au Killer Burger. Mais cette fois ils sont seuls. Cette fois-ci ils peuvent faire l’amour comme bon leur chante. Mais avant cela, la vampire devait reprendre un peu de force, sans pour autant oublier le bien être de son amant. Elle alla prendre une poche de sang, et laissa impunément du liquide lui échapper des lèvres pour tracer un chemin jusqu’à sa fleur de plaisir. Elle posa un regard rapidement sur la marque qu’il avait au niveau du corps à présent. Cela cicatrisait, elle était soulagée. Il irait bien. Rien ne changeait vraiment. Le jeu pouvait reprendre, et en l’observant ainsi, nu, elle eut le désire de le sentir encore… et encore… et encore… « Ce n'est pas de sang dont j'ai soif... » Avec un air mutin, elle se laissa entraîner par son amant, qui la poussant contre un meuble, vint lécher la coulée de sang. Il vint titiller la base de son cou, et ses lèvres, et elle se cambra, abandonnant son corps aux délires de John. « Et de quoi as-tu soif ? » Demanda-t-elle dans un souffle délirant. « C'est seulement de toi dont je suis affamé... » Elle grogna. Un grognement animal et sensuel, qui affirmer le désire qu’elle avait de le sentir entre ses cuisses le plus rapidement possible. « Prends moi…. » Il descendait encore en léchant son corps, ce sang qui disparaissait entre ses lèvres et ses baisers. « Complètement Insatiable... Tu me rends fou. Tu es tellement belle. » Il vint jouer une fois encore avec son intimité, et prenant appuie sur le meuble derrière elle, elle lui laissa un accès plus facile à ses lèvres intimes et sensuelles. Elle bougeait sous lui, fiévreuse d’un désire qu’il lui interdisait. Chaque fois qu’elle était au bord du gouffre, il ralentissait, la privant de la jouissance dont elle avait tant besoin. Elle n’arrivait pas même à parler, restant muette face à ce désire ardent. Il s’en rendit compte, et mettant un doigt sur sa bouche il la fit revenir à une réalité cruelle. « Ne me prive pas de t'entendre mon amour... » « John… Je t’en supplie… Laisse-moi… Je … John… » elle délirait, entre un sentiment de frustration et de délice. Un entre deux absolument infernal qui allait lui prendre le peu de bon sens qui lui restait.
Enfin, il la libéra, accélérant les mouvements, il l’amena au bord du gouffre, et elle hurla son prénom dans une jouissance incroyable. Elle adorait cela, elle souriait, non point fatiguée mais satisfaite. Pendant un moment elle ne put tenir sur ses jambes et s’accrocha à lui. Il l’embrassa et la regarda dans les yeux. « Accordons nous un dernier plaisir veux-tu ? » Elle sourit. L’attirant vers elle, elle emprisonna ses lèvres dans un baiser fiévreux de désire. « Un dernier instant de plaisir… avant le prochain. » Dit-elle en riant, comme une enfant. Elle le laissa lui prendre la main et la guider dans la maison. Elle était curieuse de savoir ce qu’il leur réservait et ne fut pas déçue lorsqu’il la fit entrer dans une salle toute particulière. « Aurais-tu envie d’une douche mon amour … ? » Demanda-t-elle alors qu’il regardait les produits et la fit entrer dans la cabine. Elle entra avec plaisir et les mouvements se firent alors plus lents, plus caressant. John la retourna et la massa avec douceur et fermeté. Elle soupira de bien être. « Je ne pouvais rêver d'un meilleur anniversaire merci mon amour... » Elle sourit et lui fit face, l’attirant vers elle pour l’embrasser. Ses mains descendirent vers son membre viril, alors qu’elle jouait avec sa langue. Elle commença à le caresser avec douceur. « Je suis sure que l’on peut le rendre plus mémorable encore… » Dit-elle d’un air mutin avant de s’accroupir devant lui, tremper, et d’ôter le savon qui pouvait se trouver sur son sexe. Elle vint dés lors l’embrasser et joua avec lui jusqu’à ce qu’il se trouve – à son tour – au bord de la jouissance. Elle le lâcha alors. Elle tourna le dos à John et se pencha, mettant ses mains contre le mur qui se trouvait en face d’elle, lui offrant son intimité sans vergogne. « Viens, John… Danse avec moi… » Demanda-t-elle d’une voix enrouée par le plaisir. Elle l’attirait vers elle, désireuse de le sentir encore, pour une dernière caresse sensuelle, une dernière danse. Elle jouit encore, son cri à peine caché par l’écoulement de l’eau autour d’eau. Son corps lui semblait brûlant. Elle se consumait. Alors qu’ils sortaient de la douche, trempaient et heureux, ils prirent une grande serviette pour se sécher. C’est alors, alors qu’ils s’embrassaient une fois encore, que la porte d’entrée s’ouvrit et qu’un cris de stupeur et de surprise arriva jusqu’à eux…
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Sujet: Re: Je ne suis pas jaloux, c'est juste que je n'aime pas partager. [Hot] Alice & John Mer 31 Oct - 16:32
Je ne voulais qu'elle, je ne désirais qu'elle. Complètement ivre de lui donner du plaisir jusqu'à la faire hurler à s'époumoner. Et je réussissais... Très bien même si j'en jugeais par les gémissements qu'elle m'offrait. Pendant quelques secondes je jouais avec elle, la menant au bord du gouffre sans la laisser tomber. Enfin, prenant conscience qu'elle perdait petit à petit la raison je la laissais atteindre un orgasme foudroyant qui me fit frissonner tellement elle sembla s'abandonner. Elle était horriblement belle, les affres du plaisir sur son visage faisait briller ses yeux d'une lueur que je ne voyais que quand nous étions ensemble. Et j'adorais cela bon dieu que j'aimais la voir dans cet état... Elle sembla accepter mon offre car elle me dit avec son air enfantin. « Un dernier instant de plaisir… avant le prochain. » Avant le prochain oui... Nul doute que nous allions recommencer encore et encore... Mais le temps filait à une vitesse folle. Pourtant malgré tout nous pouvions encore nous offrir un dernier plaisir et c'est avec un sourire ravit que je la fis venir dans la salle de bain de cette demeure. « Aurais-tu envie d’une douche mon amour … ? » Je hochais la tête alors que nous prenions place sous le jet d'eau brûlant. Pendant quelques secondes je la massais tout en la lavant. Mes mains glissaient sur sa peau d’albâtre, redessinant le contour de son corps si parfait. De temps en temps je déposais un baiser sur sa peau, entre deux caresses langoureuses. Mais plus vite que prévu le désir reprit le dessus et elle me caressa d'une manière qui me rendit folle. Je n'étais plus qu'un corps bouillant et ivre de désir pour elle, si bien que je ne cherchais plus à lui cacher mon plaisir en gémissant sans retenue.
« Je suis sure que l’on peut le rendre plus mémorable encore… » Je n'en doute pas... Jamais. Elle s'agenouilla devant moi et s'amusa comme je l'avais fait avec elle quelques minutes auparavant. S'amusant à me rendre fou sans accéder à la jouissance libératrice. C'était si bon que j'en perdais la raison... Je n'arrivais plus à respirer, je suffoquais comme si j'allais m'étouffer. Elle remonta à mes lèvres pour me voler un baiser avant de se détourner et de prendre appuie sur le mur. La voir si offerte et en quelque sorte soumise me fit fondre de l'intérieur et tout en me collant à elle mes mains sur posèrent sur les siennes pour entremêler nos doigts. « Viens, John… Danse avec moi… » Tes désirs sont des ordres... Je la fis mienne lentement et nous commençâmes une danse sensuelle et langoureuse. Avec des mouvements lents et précis, en quelques secondes le peu de bon sens qu'il nous restait céda pour un monde de luxure qui n'appartenait qu'à nous. Juste un instant pour souffler... Pour redescendre. Complètement grisé par son cri de délivrance qu'elle venait de m'offrir ma tête reposait contre son dos alors que nous reprenions notre souffle doucement. Je relâchais ses mains en déposant une pluie de baisers sur ses épaules et dans son dos. On sortit de la douche heureux et comblés, une sensation divine... On prit une grande serviette et, tout en s'enroulant dedans elle se colla à moi pour me voler un baiser, puis un autre et encore un autre... Avant qu'un cri déchirant face éclater notre bulle de bonheur. Les propriétaires venaient de rentrer... Ils venaient donc de retrouver leur maison ravagée, du sang partout et nos vêtements en vrac... Il fallait que je les récupère car ils pouvaient nous retrouver c'était sur. « Enroule toi dans la serviette je reviens vite... » Je pris une deuxième serviette en l'enroulais autour de ma taille. Prudemment je sortis de la salle de bain sur la pointe des pieds, les propriétaires étaient dans la cuisiner pour évaluer les dégâts et le salon était vide... La chance me souriait. De ma vitesse surnaturelle je fis le tour du salon pour récupérer quelques vêtements ainsi que l'insigne en argent... Il m'était cher maintenant. Sans un bruit je retournais dans la salle de bain, ouvris la fenêtre et nous fis sortir par celle-ci alors que des bruits de pas se rapprochaient de la pièce. « Viens... »
Comme deux enfants on couru se mettre à l’abri dans une ruelle sombre afin d'enfiler les maigres vêtements qui nous restaient. Sa robe à moitié déchirée pour elle, et un jean pour moi. Nous avions tout laissé jusqu'au chaussure chez eux...C'était sans doute ce côtés aventurier qui était le plus excitant. On se regarda et, d'un même mouvement on partit dans un éclat de rire mémorable. Nous étions passés prés de nous faire prendre ! Comment réagirait l'empereur en apprenant nos délires nocturnes ? Il rierait sans doute, mais cela ne serait pas correct pour deux nobles de la cour du roi. Nous étions simplement des grands enfants... Des grands enfants amoureux. Je la pris contre moi dans cette ruelle sombre et la serrais dans mes bras. « Je t'aime... Plus que tu ne peux l'imaginer. » Je ne le lui disais pas souvent mais ce soir il fallait qu'elle le sache. J'en avais besoin. Je l'embrassais une dernière fois avant de la prendre par la main et de nous faire aller chez moi. Alana se réveillait ce soir... Et elle allait avoir besoin de sa créatrice.