Sujet: [ /! Explicite /! ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Mar 12 Mar - 17:05
Voilà des semaines que j’étais sur cette île. Des semaines que mon avion s’était craché ici et que j’étais devenue orpheline, mes parents décédés lors de l’accident. Des semaines que je n’avais pas de nouvelles de mon frère, ne sachant ce qu’il était devenu. Etait-il toujours en vie ? Etait-il dans cette cité ? Je n’en savais rien. Tout ce que je savais, c’est qu’il n’était pas mort durant le crash, car je n’ai pas retrouvé son corps. Alors je ne perds pas espoir de le retrouver un jour... Des semaines que j’étais devenue l’esclave d’un vampire sanguinaire. Moi l’esclave de quelqu’un, c’était à mourir de rire. Et pourtant… J’avais perdu l’espoir de retrouver ma liberté. Il fallait que je me fasse une raison. Jamais je ne pourrais lui échapper. Un pas de travers il me le faisait payer cher. Alors je me tenais à carreaux, obéissant au moindre de ses ordres. Pas le choix n’est-ce pas ? Pour ma survie.
Mais plus le temps passait, et plus j’ai appris à le connaitre, mon maître. Du moins je le crois. En tout cas, je me suis mise à l’observer plus attentivement. Les autres vampires aussi mais surtout lui. Après tout c’est le seul avec qui j’ai de réels contacts. Je me suis même surprise à le trouver moins effrayant. J’ai même tenté de le comprendre, comprendre sa souffrance et essayer de savoir ce qui le pousse à agir en monstre. Je ne perds pas mon optimisme d’y arriver un jour. Faut dire qu'en le voyant, on a du mal à s'imaginer qu'il puisse être sans pitié... Un paradoxe à lui seul. Je me suis même surprise, une fois, à vouloir faire partie des leurs… Qui ne rêve pas d’immortalité et de puissance ? De beauté éternelle ? Personne… Mais en attendant, j’exécute la moindre de ses volontés sans broncher. D’ailleurs j’ai pu remarquer qu’il était moins cruel avec moi depuis que je me montre docile. Tant mieux, car mon corps n’aurait pas supporté plus de sévices je pense. Mais je ne sais combien de temps je vais encore réussir à tenir dans mon rôle de gentille petite fille docile... Pas longtemps apparemment.
La nuit était tombée depuis plusieurs heures à présent, et cela faisait un petit moment que j’arpentais les rues à la recherche de mon frère. Je ne me rendis d’ailleurs pas tout de suite compte que le jour s’était couché. Cependant, je décidais de rentrer bien vite, parce qu'Axel n'allait pas tarder à émerger mais surtout, je craignais pour ma vie en voyant comment les suceurs de sang me regardaient avec envie. J’en eus des frissons dans tout le corps. Je pressais le pas, jusqu’au château, mais l’une de ces créatures me rattrapa, plantant ses crocs dans ma chair tel un loup affamé. Je ne pus réprimer un cri de douleur, et lui plantais un pieu dans le flanc. Ce dernier recula, et j’en profitais pour courir de toute mes forces jusqu’au palais.
Une fois à l’intérieur, je tentais tant bien que mal de reprendre ma respiration et me remettre de mes émotions. Je n’avais pas le droit de sortir de nuit, seule, et je venais de prendre un énorme risque. Mon regard se posa sur mon bras droit. Le sang dégoulinait abondamment. Je me dirigeais alors à toute hâte dans ma chambre, afin d’essayer de cautériser la plaie, non sans douleur. C’est là que ma colocataire, si j’ose dire, entra
« Il souhaite ta présence, cela fait presque une heure » Elle prononça ces mots sans la moindre émotion. Mon regard se posa sur son cou. Il semblait s’être nourri. Non pas sans violence au vue des marques laissées. Je me mis à sourire, fébrilement mais amicalement, à la jeune femme, comme pour la remercier de m’avoir remplacée.
« J’y vais tout de suite » Je me levais, et me dirigeais vers la porte, quand la demoiselle m’interpella « Tu ferais bien de planquer ça » me dit-elle en désignant de la tête ma blessure. « Il n’est pas de bonne humeur »
J'hochai la tête, avant de sortir de notre chambre. Un mauvais pré-sentiment s’insinua en moi. Je me doutais que j'étais pour quelque chose dans la mauvaise humeur du maître En marchant dans le couloir, je bandais ma blessure et tentais de la faire tenir tant bien que mal. Une fois devant les appartements d'Axel, je respirais lentement pour me calmer, avant de toquer deux coups. Il me dit d’entrer, et je sentis dans sa voix qu’il s’était levé du pied gauche. J’inspirais à fond et ne me fis pas prier, ouvrant la porte. Je pénétrais dans la pièce, immense
« Vous souhaitiez me voir maître ? » J'avais appuyé, sans vraiment m'en rendre compte, sur le mot "maître", dans un ton plutôt sarcastique. Je baissais la tête, pour ne pas croiser son regard. Mes yeux se posèrent sur mon bras, le sang maculant la bande qui entourait ma blessure. Je plaçai immédiatement mes bras dans le dos, mon pouls s’accélérant légèrement. J'avais peur de ce qu'il pouvait m'arriver à vraie dire. Cela faisait un moment que je n'avais pas désobéis aux ordres. Mais l'envie de retrouver mon frère s'était montrée plus forte que tout en ce jour. je savais également que j'étais pour quelque chose dans la mauvaise humeur de mon maître. Après tout, je n'étais pas là quand il m'a fait demander... Une angoisse me submergea alors...
Dernière édition par Daenerys Lannister le Mar 9 Avr - 10:41, édité 1 fois
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Mar 12 Mar - 19:03
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C’est en laissant échapper un léger grognement que j’ouvre mes paupières, n’ayant pas à battre des cils un nombre incalculable de fois pour m’habituer à la luminosité de la pièce. Cela doit bien faire quelques centaines d’années que ce geste m’est devenu inutile, puisque jamais plus la lumière du soleil ne pourra me brûler les rétines au petit matin. Déjà parce que je ne me lève plus qu’au coucher du soleil, mais aussi parce que le simple contact du soleil avec ma peau, me brûlerait tout entier. Pourtant, je ne suis jamais parvenu à me débarrasser de ce geste typiquement humain, le reproduisant chaque fois que j’émerge de mon sommeil. C’est avec une amertume certaine que je me rends compte qu’il n’y a aucune différence entre les moments où j’ai les yeux fermés et ceux où je laisse mes prunelles ouvertes. Rien à part le fait que chaque fois que mes paupières se ferment, une image se fait percevoir. Un fragment du rêve, au milieu du quel je viens de me réveiller. Une chevelure blonde comme la clarté du soleil, ondulant dans le dos d’une personne à la silhouette féminine. Lorena, à n’en pas douter. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle a fuit aussi subitement, tout cela à cause d’une esclave en plus. Et depuis son départ, seule l’envie de comprendre pourquoi elle a réagit ainsi, me submerge. Bien sûr, ce n’est pas la seule raison de pourquoi je fais sans cesse venir l’esclave à mes côtés, me délectant sans doute plus de sa présence que je ne saurais l’avouer. Disons simplement qu’elle est moins déplaisante que ces abrutis d’autres esclaves, se montrant forte là où bon nombre d’entre eux se mettent à geindre dès que ma peau effleure la leur. M’extirpant de sous mes draps, je me redresse alors et sonne aussitôt la cloche – ou plutôt est-ce une clochette, mais peu importe au final – signe que mon esclave doit venir dans ma chambre. Je ne tarde pas à entendre du bruit derrière la porte, pourtant, lorsque celle-ci tourne sur ses gonds, ce n’est pas face à la personne que je m’attendais, que je me trouve alors. Une autre esclave aux cheveux châtains légèrement défaits, se trouve face à moi. Même à distance raisonnable, je peux percevoir ses nerfs tendus et elle ne fait pas le moindre effort pour cacher les gestes provoqués par le stress. « Où est Daenerys ? » je lui demande sèchement. Elle hausse brièvement les épaules, me montrant ainsi qu’elle n’en a pas la moindre idée. Serrant la mâchoire, je lui fais alors signe de rentrer, ce qu’elle s’empresse de faire, fermant la porte le plus rapidement qu’elle le peut, derrière elle. Elle s’approche alors de moi d’une démarche lente. Beaucoup trop lente. Une nouvelle fois, je laisse échapper un grognement, qui suffit à lui faire presser le pas. Alors qu’elle approche de moi, je l’empoigne par les cheveux pour venir la plaquer contre le matelas de mon lit. L’agrippant par les hanches, je me place alors derrière elle, me penchant vers son épaule. « Tu lui diras de venir quand elle reviendra. » je lui souffle avant de laisser ma bouche fondre en direction de son cou, tandis que je prends possession de son corps, assouvissant des besoins bestiaux. Ce n’est même pas une envie, cette femme me dégoûte plus qu’autre chose, ne vaut pas le détour ; mais plus par habitude. Et pour le plaisir de l’obliger à faire quelque chose qui lui déplait.
Je remonte mon pantalon sur mes hanches, bouclant ma ceinture alors que l’esclave s’empresse de sortir de la pièce, une plaie béante au niveau du coup et la démarche claudicante à force de s’être vu exploiter trop longtemps, ses attributs féminins. Peu importe, je ne m’en soucis pas, c’est son problème et non le mien. Elle est ici pour me servir après tout. Approchant de la fenêtre, je m’en vais explorer la rue du regard. Il n’y a personne au dehors et les rues ne sont éclairées que par quelques réverbères. Soudainement, une silhouette se présente au coin d’une rue, adoptant une démarche pressée alors qu’elle se faufile en direction du château. Je pince les lèvres en la reconnaissant. Mes esclaves ne sont pas censés sortir, je leur ai maintes fois répétés. Mais du fait de son caractère insaisissable, cela ne m’étonne pas plus que cela, qu’elle se fiche éperdument de mes mises en garde contre ma fureur possible, si cela était amené à arriver. Il ne faut guère plus de quelques minutes à la jeune femme pour atteindre ma chambre, même si cela me parait être une éternité. Guère surpris de son arrivée, je ne me détourne pas de la fenêtre, me contentant de fixer la rue sans réellement la voir. « Vous souhaitiez me voir maître ? » crache-t-elle presque, appuyant bien sur le terme de ‘maître’. Je ne préfère pas relever, me contentant de froncer les sourcils, toujours aussi peu décidé à me tourner pour lui faire face. A vrai dire, je dois prendre sur moi pour ne pas lui foncer dessus et l’agripper par la gorge. Déjà parce que sa perte impliquerait le fait de ne jamais savoir pourquoi Lorena est partie subitement, mais aussi parce que je ne peux tout simplement pas me résoudre à commettre un tel acte envers sa personne, sans savoir définir pourquoi. « Où étais-tu ? » je lui demande sèchement, avant de pivoter dans sa direction. Mon regard parcourt un instant son visage, avant que ne s’impose à moi une odeur déstabilisante et sucrée. Odeur que je ne connais que trop bien ; celle de son sang. Je fronce un instant les sourcils, remarquant alors qu’elle cache maladroitement son bras derrière son dos. Serrant un peu plus la mâchoire, je m’empresse de la rejoindre à grandes enjambées, me saisissant de son bras pour pouvoir l’examiner. Un bandage entoure une plaie semblant saigner abondamment. « Qui t’as fais ça ? » Ma voix se radoucie doucement, sans que je m’en rende compte. Je me fais du souci pour elle, mais pas seulement. Relâchant son bras, je la fixe alors dans les yeux, mes prunelles ne lâchant pas les siennes. Portant mes doigts sur ses épaules, je l’oblige à s’approcher de moi. Portant ma bouche jusqu’à son oreille, je lui murmure doucement : « Dis moi qui a fais cela, que je puisse lui arracher la tête comme il se doit. » Je déteste que l’on s’en prenne à mes esclaves, ne laissant personne les toucher de manière générale, puisqu’ils se trouvent être ma propriété. Je ferme les yeux, laissant un instant son parfum m’enivrer. Me revient aussitôt les images du rêve, mais cette fois, je parviens à voir la jeune blonde se retourner. Et contrairement à ce que je pensais, ce n’est pas le visage de Lorena que je découvre alors, mais bien celui de Daerenys. Mes yeux s’écarquillent brusquement, tandis que je m’empresse de me reculer, me détournant aussitôt d’elle afin de pouvoir cacher mon désarroi. Je ne sais pas pourquoi j’ai bien pût rêver d’elle, mais cette simple constatation m’arrache un frémissement, alors que ma rage se fait un peu plus forte. Abattant mon poing contre le bois du sommier de mon lit, je me pince subitement l’arrête du nez. « Je vais le tuer, putain. On ne touche pas à ce qui m’appartient. » je hurle alors avec fureur, me laissant emporter par je ne sais quelle rage soudaine.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Jeu 14 Mar - 18:31
Mon cœur battait la chamade. Je n’arrivais pas à me calmer, même si je ne laissais rien paraître sur mon visage, restant totalement stoïque, l’air d’avoir de l’assurance et une confiance à revendre. Et répondant de manière insolente à celui qui me sert de maître, comme à mon habitude. Mais intérieurement je n’en menais pas large. Vraiment pas. Je savais pertinemment que j’avais fait quelque chose d’interdit, et il allait falloir que je trouve un mensonge pour expliquer mon absence et surtout pour ne pas révéler le fait que je sois sorti du château de nuit, ce qui est quelque chose de formellement interdit, même si aujourd’hui c’était dû à un regrettable concours de circonstances. Mais il ne comprendrait surement pas…
Lorsqu’Axel me posa la question de savoir où j’étais, ma tête se redressa et je posai mes yeux sur lui. Il me tournait le dos, fixant la cité à travers la fenêtre. Il fallait que je trouve quelque chose à dire, tout de suite, maintenant, sinon mon silence allait paraitre suspect. Mais alors que j’ouvris la bouche pour répondre, mon maître pivota pour me faire face, et son regard se posa sur mon bras bandé, que je tentais de planquer tant bien que mal. Et merde. En une fraction de seconde il se retrouva à ma hauteur, m’empoigna le bras dans un mouvement qui m’arracha une légère grimace de douleur, et me demanda qui m’avait fait ça, avant de relâcher sa prise
« Personne ». C’est tout ce qui sortit de ma bouche. Je me mis à me frotter légèrement le bras pour atténuer la douleur. En même temps, je ne savais pas qui m’avait fait ça. Bon ok un vampire, mais j’ignorais son identité. Juste qu’il ne vivait pas au château. Et ça, je ne pouvais pas le dire car sinon ça signifierait que je suis sortie de nuit et que j’ai désobéi aux règles de base…Axel me fixa, droit dans les yeux, mais je ne pus soutenir son regard plus longtemps que quelques secondes… Il me déstabilisait. Vraiment. Et lui mentir n’arrangeait pas les choses.
Lorsqu’il posa ses doigts sur la peau nue de mes épaules, un frisson parcouru mon échine. Et quand nos deux corps se rapprochèrent, mon cœur s’emballa de plus belle. Au moment où il approcha son visage, afin de me dire quelque chose à l’oreille, je ne pus m’empêcher de retenir ma respiration, sans vraiment m’en rendre compte à vraie dire. Sorte de réflexe.
Les mots que prononça le maître, me clouèrent quelque peu sur place. En tout cas d’avantage que je ne l’étais déjà. Et mon imagination carburait à tout va à présent. Se faisait-il du souci pour moi ? Etait-il inquiet ? Et ce que je comptais plus que je ne devrais à ses yeux ? Sa voix s’était-elle vraiment radoucie en voyant ma blessure ? Ou est-ce juste moi qui divague comme une collégienne ? Oui c’est surement la dernière option. Et puis…. A quoi je pense moi ! Ressaisis-toi Daenerys ! Tu ne vas pas te mettre à craquer pour ton bourreau ! Tu vaux mieux que ça non ?!
En tout cas, il me faisait de l’effet, ça c’était certain. Et même si ma tête se refusait à avouer l’inavouable, mon corps parlait pour moi, à chacun de ses gestes. A chaque contact de sa peau sur la mienne, de son souffle dans ma nuque, de cette proximité entre nous…Bordel de merde.
Alors qu’il se détache de moi pour me tourner à nouveau le dos, je reprends mes esprits et surtout ma respiration par la même occasion. Mes muscles, qui étaient alors crispés, se mirent à se détendre lentement. Mais les paroles que prononça alors Axel, et le geste qui les accompagna, me firent sursauter vue qu’il venait de hurler, mais surtout me firent redescendre sur terre. Ses mots…
Evidemment qu’il ne s’inquiétait pas de ma petite personne. Il ne supportait juste pas qu’on s’en prenne à ses jouets. Comment un enfant, c’était SES jouets et pas ceux d’un autre. Encore pire sans autorisation. En fait, je ne valais surement pas mieux que ses autres esclaves, relayée au même rang qu’elles. Sans m’en rendre compte, mon visage s’assombri et un sentiment de tristesse et de confusion se mit à m’envahir. Je me ressaisi bien vite. Je ne voulais pas qu’il me voit comme ça. J’avais bien trop de fierté pour ça. Et puis croire à une once de compassion, ou autre, à mon égard, était totalement…stupide.
« Si vous n’avez plus besoin de moi, puis-je disposer, maitre ». Avait-il eu, seulement une fois besoin réellement de moi? Avec ses dizaines d’esclaves. Ou devrais-je plutôt dire de jouets. J’avais à nouveau appuyé sur le mot maître, et on pouvait sentir une pointe d’énervement dans ma voix. Enervement qui commençait à prendre de plus en plus d’ampleur à force de tergiverser. Mais malgré tout, mon visage était redevenu impassible, le masque de dédain ayant repris ses droits.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Ven 15 Mar - 5:35
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Plus aucun cœur ne bât dans mon organisme et c'est sûrement ce qui me sauve de la perdition ainsi que de la seconde mort que cela inclurait sans aucun doute ; alors que mon odorat perçoit quelques senteurs m'étant bien connues. L'odeur sucrée du sang de la jeune femme me parvient distinctement, alors qu'elle ne se tient que quelques mètres derrière moi. Cessant de contempler les vitres donnant une vue splendide sur la rue piétonne au bas du château, je fais rapidement volte-face en direction de mon esclave. Les lèvres pincées, je la dévisage longuement avant de m'autoriser à m'avancer dans sa direction, d'un pas rapide et léger. Me saisissant un peu brutalement du bras qu'elle tente vainement de dissimuler derrière elle. J'en examine le bandage, certainement mis à la hâte avant de me rejoindre, déjà bien imbibé de sang. Dans mon esprit, je remercie le ciel de m'avoir apporté les années nécessaires pour apprendre à contrôler ma soif, auquel cas je lui aurais certainement déjà sauté à la gorge pour la vider du reste de sang qui coule dans ses veines. Ce n'est heureusement pas le cas. Ainsi, sans piper mot, je relâche son bras, me contentant de fixer mes prunelles dans les siennes alors que je la dévisage avec insistance. « Personne. » Cette réponse me pétrifie et soudainement, je me mets à avoir peur. Comme-ci le fait qu’elle se braque ainsi dans sa réponse, montre le fait qu’elle souhaite en protéger un autre. Je préfère me dire que cette peur est provoquée par sa non-fidélité qu’autre chose. Après tout, elle peut bien offrir son cœur à un autre vampire, ses histoires d’amour ne me regardent pas. C’est pourtant quelque chose qui me révolte plus que de raison. Faisant un pas en arrière, je penche légèrement la tête sur le côté, pour l’observer tandis qu’elle frotte son bras de manière frénétique. Aucune once de culpabilité ne m’atteint, comme-ci la jalousie était en mesure d’effacer tout autre sentiment. Car oui, je l’avoue bien volontiers ; je suis jaloux de ce vampire qui me vole mon esclave, de celui qui me vole Daenerys alors que j’ai besoin d’elle plus que de tout autre. Elle est la clé du départ de Lorena après tout. Je secoue doucement la tête, reprenant mes esprits alors que la jalousie fait peu à peu place à la fureur. Cette rage de ne pas savoir ce qui m’importe, mais aussi de savoir qu’un vampire tente de me voler mes esclaves. Me retournant, afin de seulement laisser mon dos visible par la blonde, je donne un violent coup dans le bois de mon lit ; simple façon d’évacuer la fureur avant que celle-ci ne m’étouffe complètement.
Cette façon dont j'ai évoqué la notion d'appartenance, m'arrache un frisson. C'est la première fois que j'utilise ces termes de cette manière. Généralement, peu m'importe le fait que l'un de mes esclaves se fassent intercepter par une autre créature de la nuit ; l'amertume est bien présente, mais jamais cette fureur immense ne s'est déversé en moi, faisant s'embraser mes veines. Les paupières closes et les lèvres légèrement pincées, je me saisis du battant soutenant les baldaquins de mon lit, obligeant le sommier à arrêter de trembler suite à l'ampleur de mon coup. Bon sang, je me demande bien pourquoi Daenerys figurait dans mon rêve de cette nuit. Cela a sûrement un rapport avec la fuite précipitée de Lorena, je ne peux envisager les choses autrement. Pourtant, il m'est impossible de faire le lien entre ces deux choses. Une nouvelle fois, un grognement m'échappe alors que je porte ma main libre jusque ma figure et, me pinçant l'arrête du nez, je passe ma langue sur mes lèvres. « Si vous n’avez plus besoin de moi, puis-je disposer, maitre » s'élève une nouvelle fois la voix de mon esclave, déversant encore une fois son sarcasme. Et comme pour la première fois, je ne relève pas, me contentant d'ouvrir de nouveau mes paupières, offrant mes prunelles à la nuit. Cette même nuit à laquelle la blonde a failli offrir sa vie, se mettant considérablement en danger, en parcourant l'extérieur. Pour quelles raisons d’ailleurs ? Je ne suis pas en mesure de le dire et cela m’exaspère plus que de raison. Comme-ci la vie de mes esclaves m’importait soudainement et leurs préoccupations encore plus. Il s’avère pourtant que ce n’est pas le cas, je le sais bien. « Non, reste. » je lance, ma voix se faisant plus pressante qu’à l’accoutumée, mais en même temps plus enfantine, comme-ci je la supplie plus qu’autre chose d’accéder à ma requête. Faisant rapidement volte-face, je fixe mes prunelles dans les siennes, soutenant son regard, la mâchoire serrée. J’ai besoin de savoir ce qu’elle faisait dehors. « Assieds-toi. » je lui ordonne d’un ton pressant en lui désignant le lit d’un bref signe de main, lui adressant un signe de tête encourageant pour la presser de s’y rendre. Mais bien sûr, elle n’y va pas assez vite. Ses gestes se font trainants, me rappelant une nouvelle fois sa condition d’humaine. J’ai du mal à croire que j’étais ainsi, moi aussi, alors que je n’étais qu’un simple humain. Un mortel insouciant ne connaissant rien au monde surnaturel, bien loin de se douter qu’il deviendrait un jour, une créature de la nuit. Cette constatation me fait laisser échapper un léger rire. Je me reprends bien vite cependant, n’ayant pas oublié la présence de la jeune femme, loin de là. « Dis-moi ce que tu faisais dehors. Je dois le savoir, c’est important pour moi. » Encore un peu et je lui demande si elle comprend pourquoi cela est important, mais le fait que je me suis déjà senti besoin de me justifier légèrement, m’exaspère au plus haut point. Je ne peux montrer autant de semblant de sympathie envers la jeune femme, ce n’est pas juste envers les autres esclaves mais c’est également dégradant pour l’homme que je pense être depuis tout ce temps. Un être sanguinaire se sentant faible face à une simple mortelle, comme-ci cela était réellement possible. Dans tous les cas, en lui demandant de m’expliquer ce pourquoi elle était dehors, je fais d’une pierre deux coups ; ainsi je lui signifie que je sais bien qu’elle était à l’extérieur du château – je l’ai vu passer sous mes fenêtres après tout – mais je lui signifie également pourquoi je ne veux pas qu’elle quitte cette pièce.
Dernière édition par Axel Carpenter le Jeu 11 Avr - 16:32, édité 1 fois
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Ven 15 Mar - 10:54
Pourquoi s’énervait-il donc ainsi ? Etait-ce si impensable que plusieurs vampires aient une même esclave ? Ne se les prêtaient-ils pas entre eux ? Heureusement, ça n’avait jamais été mon cas. Mais quand, même, réagir comme ça alors que nous sommes des moins que rien à leurs yeux, et surtout, sachant que nous sommes nombreux. L’adage « un de perdu, dix de retrouvés » s’applique parfaitement bien avec nous. Au fil de mes pensées, mon énervement se faisait de plus en plus sentir. Et pourquoi donc ? Après tout, je savais tout ça, je savais que nous n’étions rien à leurs yeux, que ce n’était pas notre santé, notre petite personne qui les inquiétait, mais bien que l’on soit abîmé par un autre. Mais c’était plus fort que moi. Dans le fond, j’avais pensé que peut être, un traitement de faveur de la part d’Axel m’était accordé. Après tout, et même si j’étais son esclave, il ne me traitait pas vraiment comme les autres… du moins je crois. Peut-être est-ce encore mon imagination qui me joue des tours…Je me mis à secouer légèrement la tête, afin de chasser toutes ces pensées.
Je n’en pouvais plus. J’étouffais dans cette pièce. Il fallait que je parte sinon j’allais exploser. Totalement perdue intérieurement, il fallait que je m’éloigne de celui qu’on appelait mon maître. Sa présence me troublait, me perturbait plus que je ne le voudrais… Alors que la réponse d’Axel se faisait attendre, j’étais prête à m’en aller, sans une réponse de sa part. Mais c’est là qu’il reprit la parole, me disant de rester. Que me voulait-il donc encore ? Qu’allait-il m’infliger comme supplice pour se détendre et s’amuser ?
Je me tournais de nouveau vers lui. Attendant ses instructions. Il se tourna vers moi, et mon cœur se mit à fondre quand ses yeux croisèrent les miens. Reprends –toi Dae ! C’est un monstre sans compassion et sans cœur. Reprends-toi ! Obéissant à ses ordres, je me dirigeais nonchalamment vers le lit, et sans me presser, afin de m’y assoir. Une fois assise, je me mis à fixer la porte de la chambre, ne voulant pas me tourner vers lui. D’un geste fluide, je dégageai ma chevelure blonde de ma nuque, et penchai la tête sur le côté, afin qu’il puisse se nourrir. Après tout, je n’étais faite que pour ça…du moins entre autre. Plus vite ce sera fait, plus vite je pourrai partir et m’apitoyer sur mon pauvre sort.
Je restais ainsi quelques secondes, attendant la morsure douloureuse des crocs d’Axel. Mais rien. Juste son rire, qui se tut presque instantanément… Se moquait-il donc de moi ? Voyant qu’il ne voulait pas se nourrir, du moins pas maintenant en tout cas, je me remis droite, mes cheveux tombant en cascade sur mes épaules et mon dos. Que voulait-il donc si ce n’est se nourrir ? La réponse allait très vite arriver.
Sa question, et surtout la fin de sa phrase me laissèrent perplexe. Mon regard se posa finalement sur lui, croisant le sien. Etait-il sérieux ? Lui tenant tête et soutenant son regard, je lui répondis, plutôt sèchement : « Qu’est c’que ça peut bien vous faire ? » Ça avait été plus fort que moi. Je savais que j’allais surement le regretter mais tant pis. C’était dit. Non sans une once de colère et d’exaspération.
« Vous avez des dizaines d’esclaves, en quoi ça peut bien vous intéresser pourquoi je suis sortie. Et si j’avais été tuée hein ? Peu importe non ? Vous en auriez pris une autre je me trompe ? Et puis, vous avez votre très chère Lorena pour vous consoler.» Un flot de paroles que je n’avais pu arrêter. Accentuant sur le prénom de la vampire – d’ailleurs elle était où celle-là ? - Mais au moins, tout était dit. Etait-ce de la jalousie ? Oui, je ne pouvais le nier. Mais de la jalousie pour quoi ? Surement parce qu’il est différent avec elle. Ultra attentionné, il semble plus heureux en sa présence... Je ne faisais pas le poids, c'était certain. Elle était comme lui, vampire vivant de nuit, cruel et sans pitié. Ils se comprenaient.. Et moi...et bien moi je n'étais qu'une humaine sans importance...Ma conscience me dévisage et se met à secouer la tête négativement, l’air de dire que je suis un cas désespéré. Quant à ma déesse intérieure…et bien elle rumine dans son coin…
J’allais surement vraiment regretter mes paroles. Il allait très certainement me faire payer très cher cette insolence, alors que mon corps se remettait doucement des divers sévices qu’il avait pu m’infliger plusieurs semaines en arrière… Et merde. Il fallait que je rattrape le coup. Et vite fait.
Je détournai le regard, fermant les yeux et soupirant longuement afin de me calmer. Mon visage s’était adouci, et on pouvait y lire de la tristesse à présent. Tristesse due au souvenir de mon frère. « Je suis partie à la recherche de mon petit frère. Mais je n’ai pas vu le temps passer et la nuit était déjà là sans que je ne m’en rende vraiment compte ». A ce souvenir, je me mis à frotter mon bras bandé. J’avais eu chaud, vraiment chaud cette fois. J’aurais pu y rester. Hors de question que je meurs maintenant. Pas tant que je n’aurai pas retrouvé Lukas. Je savais au fond de moi qu’il était vivant. Je le savais, je le sentais. Mais était-il vraiment dans la cité ? En tout cas, tant que je ne l’aurai pas fouiller de fond en comble, hors de question que ma vie s’achève maintenant.
Invité Invité
Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Dim 17 Mar - 21:21
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Je suis complètement dépassé par les évènements depuis le départ précipité de Lorena. Je ne suis pas encore parvenu à comprendre ses motivations et du coup, j’ai perdu le fil de manière subite. Cela faisait bien quelques siècles que nous partagions notre quotidien et lorsqu’elle est partie, j’ai eu l’impression que c’est un bout de moi qui est parti avec elle. Comme-ci du jour au lendemain, on me privait d’un membre, d’un bout de moi. C’est comme-ci l’on s’était évertué à m’arracher ma sœur jumelle. Sauf que c’est elle qui a décidé de partir, de son propre chef qui plus est. Et je sais au fond de moi, que tout cela est lié à Daenerys, même si je n’en ai aucune preuve. Mal à l’aise de penser à cela alors que la dite esclave se trouve dans la même pièce que moi, je déglutis. Heureusement, je lui tourne le dos, ce qui doit tout de même l’empêcher de voir mon air perdu et légèrement absent. Mais alors que je me reprends, je ne tarde pas à faire volte-face, fixant mes prunelles dans les siennes alors que je lui demande de rester. Pour un peu, je peux croire que mon ton s’est fait suppliant. Peut-être que c’est effectivement le cas, mais par conséquent, je ne préfère pas y penser. Secouant la tête de façon négative, je fais d’une pierre deux coups ; je chasse ces pensées sordides de ma tête mais appuie également le fait que je ne souhaite pas qu’elle s’en aille. Mieux, je veux qu’elle reste. C’est presqu’un besoin vital, même si je ne saurai expliquer pourquoi si l’on me demandait de le faire. Mais bien plus que pour le fait qu’elle représente une véritable clé de toute cette histoire à mes yeux, je ne souhaite pas non plus la voir partir pour une raison qui m’est inconnue. Cette même raison qu’a certainement dû comprendre Lorena, ayant sût la décrypter alors que je suis incapable d’en considérer moi-même l’étendue. Je me sens l’étoffe d’un parfait abruti à cause de cela à vrai dire. Serrant la mâchoire, je la regarde aller s’asseoir comme je lui ai demandé, se soumettant à mon autorité. Et cette simple constatation de mon pouvoir sur elle, me retire un sourire narquois. Elle est à ma merci, je peux faire absolument tout ce que je souhaite d’elle et personne n’en saura jamais rien ou me le reprochera. Parce qu’elle m’appartient. Je l’observe d’un œil distrait alors qu’elle s’évertue à retirer ses cheveux de devant la peau de son cou, inclinant légèrement la tête de côté alors qu’elle s’apprête à me laisser accéder à son sang. Au début, je regarde son petit manège d’un air amusé, oubliant subitement les pensées la liant à Lorena. Je me demande quand elle va comprendre que je ne l’ai pas fais amenée ici pour m’abreuver de son sang. Elle a dû voir sa ‘colocataire’ si elle est ici de toute façon, donc elle doit bien savoir que je me suis déjà nourri.
Finalement, elle finit par redresser la tête, semblant légèrement vexée que je l’aie laissée ainsi à m’offrir son cou comme une idiote, préférant lui servir une nouvelle question pour qu’elle cesse de se tenir ainsi. L’idée qu’elle soit gênée à l’idée que je ne me serve pas de son sang, me plait assez bien d’ailleurs. « Qu’est c’que ça peut bien vous faire ? » Je fronce aussitôt les sourcils, plutôt choqué qu’elle se rebelle ainsi. En général, mes esclaves se jettent à mes pieds pour que je leur épargne la mort, jamais je ne suis tombé sur quelqu’un souhaitant défier mon autorité auparavant. Sans que je me rende compte, mes poings se ferment d’eux-mêmes et mes ongles commencent à entailler la paume de ma main, s’enfonçant dans ma peau. « Vous avez des dizaines d’esclaves, en quoi ça peut bien vous intéresser pourquoi je suis sortie. Et si j’avais été tuée hein ? Peu importe non ? Vous en auriez pris une autre je me trompe ? Et puis, vous avez votre très chère Lorena pour vous consoler.» Mes dents grincent. Je n’aime pas du tout sa façon de me parler. La pitié que j’ai eu jusque là à son égard, s’estompe d’un seul coup, me laissant simplement face à une rage qui m’aveugle presque entièrement. Je passe ma langue sur mes lèvres alors que je fais un pas en avant, levant ma main pour la gifler. Me rendant compte de mon action, je retiens pourtant mon coup, m’empêchant d’y aller trop fort. A mes yeux, le coup qui aurait pût lui arracher la tête le temps d’un battement de cils, se transforme alors en une caresse légère, bien que sa tête parte subitement de côté. « Je t’interdis de mentionner Lorena, tu m’entends ? Mes motivations ne te regardent pas. » je réplique d’une voix tranchante. Puis, afin d’éviter d’adopter une attitude trop violente à son égard, je fais rapidement volte-face, préférant lui tourner le dos. Mes excès de rage peuvent être dangereux. Bien trop violents à l’égard d’une simple humaine en tout cas, puisqu’un seul mouvement mal contrôlé, pourrait gravement nuire à sa santé. « Je suis partie à la recherche de mon petit frère. Mais je n’ai pas vu le temps passer et la nuit était déjà là sans que je ne m’en rende vraiment compte. » Je remarque avec une satisfaction certaine que le coup que je lui ai donné, a au moins servi à lui délier la langue, ce qui est tout de même une bonne chose. Mais après réflexion, ses explications ne me conviennent pas réellement. Force m’a été de constater au fil du temps, que la famille fait bien souvent défaut. Ma véritable famille m’a délaissé du jour au lendemain – je ne sais même pas pourquoi je suis devenu orphelin à vrai dire – et ma famille adoptive n’était guère mieux. « Ce n’est pas forcément une mauvaise chose que vous ayez été séparés. C’est une aide du destin. Il aurait fini par se retourner contre toi. » je laisse échapper d’une voix las, alors que je m’approche de la commode, agrippant mes phalanges sur les coins du bois, comme pour me soutenir. « Personne ne vaut la peine que l’on se mette en danger pour lui. » Me tournant de nouveau dans sa direction, je sens mon regard devenir plus bestial alors que je la fixe. Je fais de nouveau quelque pas vers elle, mes yeux faisant miroiter le reflet des rayons lunaires, passant tant bien que mal par la fenêtre. « Et tu sais bien que je peux t’arracher la tête pour avoir été dehors. » je lui signifie, tentant d’adopter un ton autoritaire et menaçant. Pourtant, j’entends bien même que mon ton n’est pas convainquant, alors que ma voix s’égare surtout dans les aigües. Avec un autre esclave, je n’aurais pas même daigné perdre de temps à discuter, me contentant de mettre mes menaces à exécution. Mais avec Daenerys, s’est différent. Et la tournure des choses me laisse tout de même assez perplexe. Que va-t-elle penser de cette voix ? Et puis, que diable ce qu’elle peut en penser. Je suis son maitre après tout.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Mar 19 Mar - 19:01
Même si je ne laissais rien transparaitre, intérieurement je n’en menais pas large, et je savais que j’allais être punie pour mon insolence. Cette gifle, je l’avais mérité, je le reconnais. Mais ça avait été plus fort que moi. Les mots avaient dépassé ma pensée. Et pour quoi ? Rien. Absolument rien. Il se fichait éperdument de moi pas vrai ? Une esclave parmi d’autres… Je me trouvais pathétique. Pathétique d’agir comme ça. Ça n’avait vraiment aucun sens. Comment pourrais-je avoir de la sympathie, voire plus (cette pensée me fit déglutir), pour une créature de la nuit, un monstre buveur de sang qui a fait de moi son esclave ? Un monstre qui m’utilisait comme garde-manger sur pattes et qui pourrait me tuer en une fraction de seconde… Non, tout cela n’avait aucune logique. Alors pourquoi ? Pourquoi j’agissais comme ça ? Une douleur lancinante commença à taper sur ma tempe gauche.
Mon sang ne fit qu’un tour quand sa main claqua violemment sur ma joue qui devait à présent être marquée. Je me doutais dans le fond qu’il avait retenu sa force car sinon, je pense que ma tête se serait détachée de mon cou… Le choc avait été si violent que des larmes me montèrent aux yeux. Des larmes de douleur et non des larmes de tristesse dues au souvenir de mon frère disparu. Je me mis à frotter ma joue en feu. Au fond, ça aurait pu être pire. Il aurait pu me flageller, augmentant un peu plus le nombre de marques dans mon dos…
Après avoir craché le morceau au sujet de mon frère, lentement je me mis à légèrement tourner ma tête vers lui, redoutant une autre gifle. Mais non. Il me tournait le dos. Tant mieux, car je ne voulais pas affronter son regard noir et surtout, je ne voulais pas qu’il voit mon visage mouillé, que je me mis à essuyer d’un revers de main. Les paroles qu’il prononça me glacèrent le sang. J’en fus clouée sur place, tellement que ma bouche s’entrouvrit. Puis, mon maître se mit à poursuivre, se dirigeant vers la commode et s’y agrippant. Quand il se tourna vers moi, instinctivement je fermai ma bouche et déglutis. Comment pouvait-il me dire une chose pareille ? Comment osait-il seulement ?! Mon sang ne fit qu’un tour et la rage qui me consumait quelques minutes plus tôt était revenue. Mais cette fois, pas à cause du sujet de Lorena non. C’était bien pire. Personne n’avait le droit de me dire une chose pareille. Personne. Même pas lui. Je serrai les poings. J’avais beau être inférieur à lui, un insecte qu’il pouvait écraser d’une seule main, une bouffée d’adrénaline me submergea et mon âme rebelle revint au galop.
Quand il s’approcha de moi, je soutins son regard sans faillir cette fois. Mes yeux lançaient des éclairs. Si j’avais le pouvoir de tuer par la pensée, il serait déjà mort depuis plusieurs minutes. Exit les possibles sentiments que je pouvais avoir pour lui. Maintenant je n’avais qu’une envie, lui sauter au cou et serrer le plus fort possible.
« Et tu sais bien que je peux t’arracher la tête pour avoir été dehors. » Je continuais de soutenir son regard, plongeant mes prunelles dans les siennes, un regard toujours noir planté dans mes yeux bleus.
« Eh bien, vous attendez quoi ? » Oui je le provoquais, oui je risquais gros, mais il m’avait cherchée. Mon visage était à nouveau baigné de larmes. Mais cette fois, des larmes de colère que je laissais couler. « Personne ne vaut la peine de se mettre en danger pour lui ? Et si Lorena était en danger mh ? Vous la laisseriez crever dans le caniveau ? Ahah, j’en doute fortement » Je savais que je l'avais piqué au vif, que j'avais visé juste... Je marquais une pause, afin de me calmer quelque peu et me ressaisir, puis je me mis à poursuivre sur ma lancée : « Je vous interdis de parler comme ça de mon frère et de moi. Vous ne le connaissez pas et vous ne ME connaissez pas. Si vous avez été malheureux dans votre vie, j’en suis désolée mais votre cas n’est pas une généralité »
Encore de l’insolence suicidaire… Je me levais, le défiant à nouveau d’une certaine manière. J’étais prête à partir, me dirigeant vers la porte. Mais je me stoppais juste avant. Je me rappelais que je n’avais pas demandé son autorisation. Et c’était une chose qui pourrait vraiment me couter la vie cette fois… Pleine de fureur, je tapais de mon poings deux, trois fois sur la porte, explosant les phalanges qui se mirent à saigner par la même occasion, poussant un juron de rage. Grâce à l'adrénaline qui circulait dans mes veines, je ne sentis presque rien sur le coup. Je restais face à la porte, sans bouger, ne voulant pas me tourner vers lui. Je n’arrivais pas me calmer. Tellement énervée, mais aussi à cause de la douleur qui commençait seulement à se faire sentir, que j’en tremblais. Merde quoi ! Comment osait-il me parler comme ça ? J’étais peut être son esclave, mais je ressentais des émotions. J’avais beau obéir à ses ordres, me soumettre comme si je n’avais plus de dignité, je restais avant tout humaine et la famille était un sujet très sensible chez moi…Et là, une réalité s’imposa à moi comme une évidence. C’était un monstre sans cœur, rien de plus. Comment avais-je pu me demander si j’avais des sentiments pour lui ? Comment avais-je pu perdre mon temps à essayer de trouver les bons côtés chez lui malgré sa cruauté ? Pauvre petite fille stupide.
Finalement, je fis volte face, le visage baigné de larme, les mains en sang ainsi que le bras, de la fureur et du désespoir dans les yeux. Écartant légèrement les bras comme pour l'encourager à passer à l'acte, je pris la parole, hurlant presque: « Vous voulez me tuer ? Et bien allez-y ! C’est l’occasion ! Vous avez des dizaines d’esclaves, une de plus ou de moins ça ne fera pas la différence ! Allez-y ! Tuez-moi ! » Une autre évidences s'était imposée à moi. A quoi bon espérer? Je ne retrouverai surement jamais mon frère...
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Lun 25 Mar - 6:43
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C'est la gorge nouée que je me décide finalement à clore les paupières, les phalanges toujours crispées sur les bords de la commode. Je déteste que l'on aborde le sujet de Lorena et le fait que ce soit Daenerys qui s'en charge aujourd'hui, m'horripile encore bien plus. Après tout, il m'est difficile de ne pas croire que l'existence de la jeune esclave n'est pas étroitement liée à la disparition soudaine de celle que j'ai longtemps considérée comme étant ma sœur. Il faut dire que ma compagne de voyage me l'a amplement laissé entendre avant de partir je-ne-sais-où pour ne jamais revenir. Du moins cela fait-il bien quelques semaines que je n'ai pas perçu l'éclat de ses cheveux ou les traits de son visage. Son absence commence à se faire nettement ressentir d'ailleurs, mais la présence de Daenerys agit comme un baume sur mon cœur meurtri par la sensation d'absence, même si cela reste quelque chose d'assez incongru. Après tout, je ne comprends plus rien en ce qui touche à sa personne. Je me sens complètement perdu depuis que ma créatrice a mis les voiles, décidant ainsi de ne plus rester à mes côtés, comme un vulgaire enfant. Seulement, je ne compte pas laisser entrevoir cela à la jeune femme, ne souhaitant pas réellement lui faire part de mon désarroi. Tout le monde sait à quel point les esclaves sont bavards entre eux et même si je sais la blonde quelque peu différente des autres, je ne peux tout de même pas m'empêcher de rester sur mes gardes face à elle. L'esclavage est la seule et unique chose que je lui ai accordée depuis le début et cette carence flagrante de présents, ne jouera pas spécialement en ma faveur lorsqu'il lui faudra entre soutenir les autres esclaves et continuer de me servir. Car lorsqu'elle tiendra mon point faible, peut-être même avant que je ne découvre ce qu'il est réellement, elle aura alors toutes les cartes en main pour me vaincre. Quoi que si elle est intelligente, elle favorisera sans aucun doute mon parti en se doutant que l'autre est destiné à la mort – il semble si facile de mettre un terme à la vie de quelques humains, que cela en paraît presque déconcertant à vrai dire. C'est ainsi que je tente de me rassurer alors que je rouvre finalement les paupières, dévorant la nuit de mon regard ambré. Cela doit faire pas loin de mille ans, à quelques siècles près, qu'il ne m'a plus fallu de temps d'accommodation après avoir effectué ce simple geste. Le réflexe persiste cependant, puisque je me mets à battre plusieurs fois des paupières avant de desserrer mes jointures des pourtours du meuble. Alors que je fais volte-face, mon regard inquisiteur de pose alors sur la silhouette de la jeune femme, toujours installée sur le bord du matelas. La jaugeant du regard, j'essaye de savoir si ma rage à son égard est toujours présente ou si, tout au contraire, celle-ci s'est dissipée. Je reste sur mes gardes, de craintes de la blesser dans un excès de fureur. Fort heureusement, je me rends compte que je parviens à me contrôler, soutenant son regard sans fléchir ou avoir envie de lui sauter au cou dans le but d'arracher sa tête de ses épaules.
Alors que je m’approche de nouveau d’elle, je m’autorise à la menacer, espérant que cela sera suffisant pour lui faire passer l’envie de fuguer à nouveau. Mais la jeune femme semble être une boule de nerfs ses derniers temps, aussi réagit-elle au quart de tour, m’envoyant une nouvelle provocation au visage. « Eh bien, vous attendez quoi ? » Je pince les lèvres. Ses prunelles sont toujours fixées dans les miennes. Bleu contre ambre. Cette fois, j’ai comme cette légère impression que c’est elle qui mène la danse et pourtant, elle n’est qu’une vulgaire humaine. Elle doit posséder cette même impression d’ailleurs, puisqu’elle continue à pousser plus loin ses provocations. « Personne ne vaut la peine de se mettre en danger pour lui ? Et si Lorena était en danger mh ? Vous la laisseriez crever dans le caniveau ? Ahah, j’en doute fortement. » Je dois me retenir pour ne pas exploser et éviter de lui envoyer quelques remarques acerbes au visage. Encore une fois, elle amène le sujet de Lorena sur le tapis. Serait-elle jalouse de ma créatrice ? C’est à le croire, puisqu’elle n’a de cesse de parler d’elle. Pourtant, je ne suis toujours pas d’accord avec elle. Lorena n’est plus humaine et en tant que créature de la nuit, cela change considérablement la donne. « Je vous interdis de parler comme ça de mon frère et de moi. Vous ne le connaissez pas et vous ne ME connaissez pas. Si vous avez été malheureux dans votre vie, j’en suis désolée mais votre cas n’est pas une généralité. » Cette fois, ma respiration devient plus saccadée alors que je menace clairement d’exploser. Le fait qu’elle ose me parler de la sorte, montre bien à quel point j’ai perdu mon autorité auprès d’elle. Et cela me terrifie bien plus que le fait de ne pas savoir en quoi elle est liée à la disparition de mon acolyte d’antan. Ainsi je m’empresse de lui répondre. « Je n’ai jamais prétendu connaître ton frère, mais tous les humains sont pareils. Des copies conformes, tous. » je siffle à son attention, la mâchoire serrée alors que je la dévisage d’un air dur. Fronçant les sourcils, je me mets alors à brandir mon index dans sa direction, souhaitant adopter un air menaçant. Je ne m’autorise pas à avancer plus dans sa direction pourtant, de peur de m’emporter trop si jamais elle se trouve à moins de quelques mètres de moi. « Et ne te méprends pas. Je ne viendrai jamais en aide à Lorena, elle n’en a pas besoin. Et si elle est menacée, c’est simplement qu’elle aura fait son temps. » Je doute moi-même de la véracité de mes paroles, mais peu importe, il s’agit de remettre les choses en place avec elle. Mais elle semble se ficher de ce que je peux bien lui dire, puisque, se levant d’un bond, elle se met à s’approcher de la porte. Mais juste avant de poser sa main sur la poignée, elle se ravise, comme-ci elle a peur de me mettre hors de moi. Comme-ci cela a soudainement de l’importance à ses yeux. Je la fusille du regard tandis qu’elle se tourne de nouveau dans ma direction. « Vous voulez me tuer ? Et bien allez-y ! C’est l’occasion ! Vous avez des dizaines d’esclaves, une de plus ou de moins ça ne fera pas la différence ! Allez-y ! Tuez-moi ! » Cette fois, mes yeux s’écarquillent face à ses propos. Je ne me suis pas attendu à cela à vrai dire. Mais il me parait alors évident que je me suis toujours trompé du tout au tout au sujet de la jeune femme, puisqu’elle me semble alors plus indomptable qu’auparavant, plus dangereuse aussi. Je ne tente pas de contenir mon énervement cette fois, m’empressant de la rejoindre en quelques enjambées rapides. « Parce que tu veux me faire croire que tu tiens si peu à la vie, c’est bien ça ? » je lui hurle au visage, avant d’ajouter : « Tu as besoin de ta dose d’adrénaline ? Mais en voilà ! » Et sans plus de manière, je l’envoie alors valser au sol. Le poing toujours brandit en l’air, je la dévisage pendant un instant, avant de me rendre compte que je l’ai encore frappée. Penaud, je laisse soudainement tomber mon bras le long de mon buste, avant de rejoindre le lit à pas lents. « Je ne te tuerai pas, tu peux encore me servir. » je souffle à son attention, alors que je m’assois sur le matelas à l’emplacement exact où elle s’est tenue quelques instants auparavant. A la différence que je lui tourne le dos, afin qu’elle ne puisse voir les larmes qui menacent de m’échapper. Je m’en veux pour m’être emporté face à ses provocations. Parce que c’est exactement ce qu’elle souhaite, mais c’est aussi ce que je ne veux pas. La simple idée de reposer ma main sur elle afin de la frapper pour réellement lui faire mal, me tord l’estomac. Mais je peux pourtant contenir mes excès de rage dans de douces caresses, je le sais. Je l’ai déjà fais avec elle, alors qu’elle partageait mon lit afin de me laisser assouvir mes besoins bestiaux, au même titre que l’esclave l’ayant précédé dans la pièce ce jour. Ou peut-être pas réellement au même titre. Peu importe finalement.
Dernière édition par Axel Carpenter le Jeu 11 Avr - 16:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Lun 25 Mar - 18:57
Je ne comprenais vraiment pas pourquoi je réagissais comme ça. J’aurais mieux fait de laisser courir, me contenter d’être là et…me taire. Oui, ne rien dire du tout. Mais ça avait été plus fort que moi. Je n’avais pu m’empêcher de le provoquer, de chercher la petite bête. Et c’était de plus en plus récurrent, mon caractère fort et rebelle revenant au triple galop... pourtant j’avais réussi à me tenir à carreaux pendant un moment. Mais là…impossible. Bordel de merde ! Mon esprit partait dans tous les sens. Intérieurement, c’était un tourbillon d’émotions en contradictions les unes avec les autres. Je ne comprenais pas cette empathie que je pouvais avoir pour ce monstre. Il me perturbait, me troublait. Je pensais le cerner, après tout ce temps à tenter d’analyser ses réactions, mais non. Je réalisais que je me trompais totalement sur lui. Un coup gentil, un coup cruel, il brouillait les pistes. Et le fait qu’il n’aiderait même pas Lorena si elle se retrouvait en danger, était d’autant plus déroutant… Comment devais-je prendre une information pareille ? Mon imagination allait encore réussir à inventer n’importe quoi !...Au lieu de chercher à le connaître et le comprendre, j’aurais mieux fait de m’enfuir une fois le jour levé, et partir à la recherche de mon frère. Mais au lieu de ça, j’étais restée, me pliant à ses envies et ses désirs. J’avais même développé des sentiments bien trop forts à l’égard de celui que j’appelais mon maître. J’arrivais à un stade où je me dégoutais de moi-même.
Je ne répondis rien à Axel quand il m’affirma qu’on était tous pareil, tous des copies conformes, me contentant de serrer les mâchoires. Pourtant je mourrais d’envie de lui rappeler qu’avant d’être un vampire, il avait été un vulgaire humain, tout comme nous. Tout comme moi. Une vraie boule de nerf, la rage prenant de plus en plus de place en moi, il fallait que je me défoule. Et la porte de la chambre fut ma cible, à défaut de m’en prendre à Axel. Malheureusement pour moi, je n’étais pas un vampire avec des supers pouvoirs, et mes phalanges en ont payé le prix. Mais peu importe, ça m’avait défoulée. Mais ce n’était pas suffisant. J’allais exploser d’un moment à l’autre, telle une bombe à retardement. Et le moment était arrivé. Sans vraiment réfléchir, je m’étais tournée vers mon maître, le provoquant encore une fois en lui demandant de me tuer sur le champ. Visage baigné de larmes, mains en sang, je faisais vraiment pitié. Mais au point où j’en étais, je m’en fichais pas mal.
Quand il s’approcha de moi, je retins mon souffle, le cœur battant la chamade, redoutant le moment où il allait achever ma vie. Il me hurla dessus, avant de me donner un coup de poing dans l’estomac. Je m’écroulais au sol comme une vulgaire poupée de chiffon, recroquevillée sur moi-même, le souffle coupé. Il m’avait déjà torturée. J’avais déjà subi plusieurs sévices de sa part, mais un coup de poing dans le ventre, jamais. Et ce n’était vraiment, mais alors vraiment pas agréable. J’avais l’impression qu’on venait de déplacer tous mes organes en même temps. Et il aurait pu frapper encore plus fort, je le sais. Je me redressais, difficilement, me mettant à genoux, tentant de retrouver ma respiration. Mes larmes se remirent à couler, sans que je ne puisse les arrêter. Difficilement, je redressais la tête vers ce monstre. Fort heureusement, il me tournait le dos, assis sur le lit.
« Tuez-moi », je souffle difficilement, à peine audible, sanglotant. Mais je sais parfaitement qu’il a entendu. Après tout, ses sens sont surdéveloppés par rapport aux miens. En quoi pouvais-je bien lui servir ? Réserve de nourritures ? Objet sexuel ? Toutes ses esclaves peuvent parfaitement lui convenir. Et elles étaient toutes bien plus obéissantes que moi. Alors pourquoi ne me tuait-il pas ? Me voir comme ça doit surement lui plaire. Il doit se délecter de me voir si pathétique, à genoux, recroquevillée, le visage baissé et poings serrés sur le sol. Un grand sourire doit surement lui barrer le visage de me voir si pathétique, si pitoyable.
Après plusieurs secondes de silence, et après que la douleur se soit quelque peu estompée, je me mis debout, essuyant les larmes sur mes joues d’un revers de main, le barbouillant de sang par la même occasion. Mais je m’en fiche pas mal. Si l’odeur de mon hémoglobine peut l’inciter à me tuer, alors parfait. Lentement, je me dirige vers lui qui me tourne toujours le dos. Et me poste face à lui, le surplombant. Je reste ainsi, l’espace d’une fraction de secondes, avant de me laisser tomber à genoux devant lui. Je ne le fixe toujours pas. Je ne veux pas car je sais que si je vois son visage, je n’aurai plus le courage de le questionner.
« Pourquoi ? » Un seul mot, mais qui englobe tout. Pourquoi voulait-il me garder en vie ? Pourquoi avait-il des élans d’affection pour moi de temps en temps ? Pourquoi s’était-il inquiété à mon sujet quand il a su que j’ai failli y rester après avoir été à la recherche de mon frère ? Pourquoi ne me tuait-il pas malgré mon insolence, ma désobéissance et mes provocations ? N’importe quel vampire m’aurait arraché la tête depuis longtemps déjà. Alors pourquoi ?
« Tuez-moi » me mis-je à murmurer, posant mes mains pleines de sang sur ses genoux, et levant mon visage mouillé, fatigué, meurtri et désespéré vers lui. Qu’il mette un terme à cette souffrance physique mais aussi morale. Que la tristesse et la peine de ne retrouver mon frère s’en aillent. Que mes doutes, mes peurs, mes angoisses s’évanouissent. Que mes envies, malgré tout, de le prendre dans mes bras, de l’embrasser, disparaissent. Que les émotions, les envies que je peux ressentir pour lui se taisent à jamais. Que j’arrête de me faire des films qui n’ont pas lieu d’être et que je sois enfin libérée de tout ça. Je ne pouvais le nier plus longtemps: il m'attirait. A vouloir trop s'approcher du soleil, on se brûle les ailles...
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Mer 27 Mar - 22:15
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Depuis quelques temps, je suis complètement désorienté. Je me vois encore, assis sur mon fauteuil, mes esclaves se pliant à mes envies face à moi alors que Daenerys se tient dans un coin de la pièce. Ce jour-là, ce ne sont pas les prouesses de mes esclaves, tentant de me divertir à ma demande, qui m’intéressent mais bien elle. Je suis incapable de détacher mon regard de la blonde et cela, Lorena n’a pas tardé à la remarquer. Et c’est ainsi qu’elle est partie, me laissant désappointé, complètement perdu même. Car sans elle à mes côtés, je n’ai l’impression d’être qu’un simple enfant, incapable de me débrouiller seul. Mais pire que tout, c’est le doute qu’elle a insinué en moi en s’enfuyant, offrant ainsi son corps à la nuit pour ne peut-être jamais revenir, qui me perturbe. Je me doute qu’elle n’est pas partie pour rien, mais elle n’a laissé aucune explication derrière elle. Daenerys est ainsi mon seul indice. Mais je n’ai jamais été doué pour déchiffrer les indices, de nous deux, cela a toujours été Lorena le cerveau. La force aussi. Je n’ai jamais eu l’impression d’être rien d’autre qu’un pion sur un échiquier à ses yeux, à part peut-être un ami. Aujourd’hui je me demande s’il n’y a pas eu autre chose, mais ne préfère pas m’avancer dans ce sens, de peur de me faire de fausses idées. Surtout que je ne ressens rien pour elle, à part un instinct familial, me criant de la protéger. Je l’ai toujours vu comme ma marraine après tout, celle qui m’a aidé à me lancer dans la vie – ou dans la mort, étant donné qu’elle m’a transformé. Pour Daenerys en revanche, cela me parait différent. Je suis pourtant bien incapable de mettre un nom sur ce que je pense d’elle et même si Razen prétend que mon cœur ne bât plus qu’en l’honneur de ma jeune esclave, je n’en suis guère convaincu. En quelles circonstances un vampire de mon genre, puissant et presque invulnérable, pourrait s’enticher d’une humaine, fébrile et mortelle ? Depuis le commencement, cela ne s’est jamais vu. Ou alors cela n’a jamais été retranscrit dans les livres qui sont passés entre mes mains, durant mes nombreuses heures de lecture nocturne, la culture étant devenue ma grande passion depuis que je suis devenu une créature de la nuit. Pourtant, j’ai beau prétendre que la blonde ne représente rien à mes yeux, je ne m’en sens pas moins coupable de lui avoir asséné un coup de poing dans le ventre, si violent que celui-ci l’a projetée au sol. Je m’en veux, car je sais que j’aurais aisément pu la tuer, à ainsi laisser parler mes instincts, mon énervement et ma fureur. Ses doigts blessés laissent s’évaporer une délicate odeur de sang, alors que je m’assois sur le lit, lui tournant le dos de façon résolue alors que des larmes menacent de s’échapper des coins de mes yeux. Je n’ai même pas envie de m’abreuver de son sang, alors qu’auparavant, je n’aurais pas attendu une seule seconde pour planter mes canines dans la peau tendre de son cou, après avoir léché avec avidité les quelques gouttes d’or rouge perlant de ses plaies.
Cette fois, je n’ai envie de rien pourtant. Je déglutis alors que je ferme mes paupières, essayant de m’extraire de ce cauchemar. Et une nouvelle fois, les images de mon rêve me reviennent, mais je ne les chasse pas, me contentant de serrer la mâchoire alors que je les analyse. Elles sont moins insoutenables que la réalité environnante de toute façon. « Tuez-moi. » Ce n’est qu’un souffle. Deux mots adressés à la manière d’une prière, qui font se tordre mon estomac alors que je secoue doucement la tête, me doutant pourtant qu’elle n’est pas en mesure de voir mon mouvement. Ce n’est pas grave, il m’est plus adressé à moi qu’à quiconque d’autre dans cette pièce. Ce qui n’est pas étonnant, puisque nous ne sommes que deux. Ses quelques sanglots parviennent à mes oreilles, me vrillant les tympans même s’ils sont lointains, et je presse un peu plus mes paupières l’une contre l’autre, fermant les yeux de toutes mes forces. D’un geste automatique, je me mords la langue alors que je tourne la tête un peu plus de côté, en l’entendant approcher. Je sens sa présence, face à moi, au-dessus de moi. Puis, un bruit sourd et je la devine agenouillée sur le sol. « Pourquoi ? » Ma gorge se noue face à cette question et bien vite, je me rends compte que je suis dans l’incapacité d’y répondre. Pas avec exactitude tout du moins. Je me demande la même chose après tout, alors je ne peux décemment pas lui fournir une réponse que je ne connais pas moi-même. Et d’un coup, je m’en veux de l’avoir appelée, d’avoir fait en sorte qu’on lui demande de me rejoindre aujourd’hui. Pourtant, sans cela, jamais je n’aurais pu constater sa fidélité à mon égard. Car malgré son insolence, il faut lui reconnaître qu’elle a rejoint le château pour me retrouver, au lieu de rester au dehors et de tenter de s’enfuir. Mon cœur se sert un peu plus face à cette pensée. Elle m’est fidèle et je la remercie en la rouant de coups. Cela ne fait pas vingt minutes qu’elle est entrée dans la pièce, que par deux fois, j’ai déjà levé la main sur elle. Et tous les livres d’histoire spécifient qu’un maitre peu avenant de ses sujets ou esclaves, finit toujours par voir revenir le retour de bâton. Une certitude s’impose alors à moi ; ils peuvent tous se retourner contre moi, du moment que Daenerys me reste fidèle, cela n’a que trop peu d’importance. « Tuez-moi. » me supplie-t-elle à nouveau, alors qu’elle pose ses mains sur mes genoux. Aussitôt, un frisson me parcourt, sans prévenir de son arrivée. Un frisson de plaisir. Lentement, je tourne de nouveau le visage dans sa direction et après quelques instants de lutte intérieure, me décide enfin à rouvrir les paupières. Aussitôt, un flot de larmes s’en échappent, venant inonder mes joues. Je ne m’en incommode pas cependant, me contentant de poser mes prunelles là où nos deux corps se touchent, alors que seulement quelques bouts de tissus s’interposent entre nous. Deux tâches de sang se sont déjà formées aux endroits où elle a posé ses mains, imprégnant les tissus d’une couleur rouge terne, comme le fait souvent le sang séché. C’est en observant ce douloureux spectacle, la culpabilité me rongeant de l’intérieure pour la première fois depuis de nombreuses années, que je me mets à secouer la tête de façon négative. « Je – je ne peux pas. » je bredouille finalement, alors que je redresse la tête légèrement. D’un air craintif, je relève également les yeux, plongeant avec douceur mon regard dans le sien. Dans ma poitrine, le cœur nourrit par le sang d’autres personnes, fait un raté. Ainsi ce n’est pas seulement moi qui succombe face aux prunelles bleues de la jeune femme, mais également une bonne dizaine d’esclaves, et aussi Daenerys elle-même, alors qu’elle se fait vivante à travers mes lèvres. Je décontracte peu à peu la mâchoire avant de déglutir, alors que je pose mes mains sur les siennes, commençant à y dessiner quelques arabesques à l’aide de mes pouces, y laissant ainsi quelques caresses alors que je passe ma langue sur mes lèvres. « Je m’en veux. Je n’aurais pas dû te frapper. » je souffle, me surprenant moi-même face à mes paroles. Ce n’est pas tous les jours que je reconnais mes erreurs. Seulement, cette fois, cela me parait tout à fait justifié que je le fasse, quoi que puissent en dire ma raison d’une part et mon sadisme de l’autre. J’ai l’impression que ma bouche s’est soudainement asséchée alors que je tente une nouvelle fois de déglutir. Réflexe totalement inutile et dérisoire, puisqu’aucune salive n’accepte de descendre dans ma gorge, s’enfouissant ainsi dans mon gosier. « Et je conçois que ton frère puisse être… différent ? » Je l’interroge du regard alors que je prononce ces quelques mots, avant de baisser précipitamment la tête, reposant mes prunelles sur nos quatre mains. Il est tout nouveau pour moi de me plier à des exigences, et même si celles-ci proviennent de mon ego, elles ressemblent à s’y méprendre à celles de mon père adoptif, dans leur façon de m’être exposer. Brutalement, et sans me laisser le choix d’y résister ou non. Je ne suis plus maitre, ni de mon esprit ni de mon corps, et peut-être même plus maitre de Daenerys elle-même. Pour la première fois de ma vie, je me sens faible et complètement vulnérable. « Tu peux partir si tu le souhaites. Que ce soit de cette pièce ou – ou même de ce château. Je – je peux demander à quelques sbires des Bridgestone, de t’aider à retrouver ton frère si tu le souhaites. Et ensemble, vous – vous pourrez quitter l’île et rentrer chez-vous. » Les mots passent difficilement la paroi de mes lèvres alors que je remarque qu’au fond de moi, mon corps proteste et mes envies aussi. Mais je ne contrôle plus rien, ayant même jusqu’à l’impression de voir la scène d’un point de vue extérieur. Je me sens plus vulnérable que jamais, alors que mes yeux crient qu'ils ne veulent pas la voir partir et que mon cœur s'agite un peu plus dans ma poitrine. La raison, pourtant, me souffle que plus Daenerys se trouvera loin de moi et moins de questions viendront nuire à mes songes.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Jeu 28 Mar - 9:47
J’étais à bout. Lasse, fatiguée, dépitée, déprimée. Tant de sentiments négatifs qui se mélangeaient en moi. D’habitude battante et ne perdant jamais espoir, cette fois ce dernier m’avait totalement abandonné. Peut-être parce que je réalisais à présent que je ne retrouverai surement jamais mon petit frère. Ayant aperçu, il y a quelque jours, un jeune garçon crasseux aux cheveux blonds dans la cité, je m’étais fait des illusions. Ça pouvait être n’importe quel garçon blond. Peut-être parce que je réalisais aussi, et enfin, qu’Axel n’était pas juste mon maître, cruel et sans pitié, à mes yeux. Et ce malgré tous les sévices qu’il pouvait me faire subir, et faire subir aux autres. Je n’arrivais pas encore mettre un nom sur ce sentiment étrange en moi. Peut-être amour ? Pour le moment, tout était flou. Une chose sure cependant : j’avais de l’empathie et de l’affection à son égard, malgré tout. Syndrome de Stockholm ? Je n’en savais rien. Mais clairement, il ne me laissait pas indifférente. Loin de là même.
Je l’avais supplié, à plusieurs reprises, de me tuer. J’avais même pris mon courage à deux mains pour m’approcher de lui, pour oser le toucher, la douleur de mon corps meurtrie totalement dissipée par les montées d’adrénaline, levant mon visage fatiguée, plein de sang et mouillé vers lui. Et là, je me figeais. Littéralement. Cessant même de respirer l’espace de quelques secondes. Cet homme cruel, sans pitié, n’écoutant que ses pulsions, était en train de…pleurer. Je ne savais pas trop comment prendre cela. Pleurait-il parce qu’il m’avait fait du mal ? Ou parce qu’il pensait à Lorena ? Ou tout autre souvenir pénible ? Je n’en savais rien. Alors que j’ouvris la bouche pour lui demander – au point où j’en étais je n’avais plus rien à perdre - rien n’en sortit. Aucun son. J’étais à présent totalement statique, me contentant de le fixer, et de fixer ces larmes. Je sentis mon cœur littéralement fondre à ce spectacle. A présent, ma haine avait totalement disparue. Je n’avais qu’une envie : le prendre dans mes bras et sécher ses larmes. Mais ma conscience se réveilla et chassa cette idée. Je me mordis légèrement la lèvre, comme pour m’empêcher de le faire.
C’est à ce moment-là qu’Axel me fixa et prit la parole. Je ne répondis rien, attendant la suite, même si cette minime information me perturbait encore plus. Il ne pouvait pas me tuer ? Pourquoi donc ? Je n’étais qu’une esclave sans valeur ! Plein de questions se chamboulaient dans ma tête. Mais Axel me fit bien vite redescendre sur terre, lorsqu’il prit mes mains dans les siennes, me les caressant de ses pouces. Un frisson me parcourut l’échine, et mon cœur s’accéléra de surprise, mais aussi de plaisir. Ce simple contact, aussi minime soit-il, m’émoustilla entièrement… Je soutins son regard, fixant ses magnifiques yeux noisette. Ma respiration s’accéléra lorsqu’il…s’excusa de m’avoir frappée. Je n’en revenais pas. Lui, s’excuser de sévices commis ? Non, je devais être en train de rêver !
Quand il me parla de mon frère, mon esprit cessa presque instantanément de divaguer. Cette pseudo question m’arracha un léger rire. De une parce qu’il avait raison, mon frère était quelqu’un de vraiment spécial et unique, mais aussi parce que j’avais l’impression d’avoir un petit garçon perdu en face de moi, et qui tentait de racheter sa conduite. Mon cœur se mit à fondre, encore une fois, et mes muscles, crispés jusque maintenant, se relâchèrent. Sans vraiment m'en rendre compte, je me mis à serrer les mains d’Axel, le fixant toujours même s’il avait détourné le regard. Plusieurs secondes passèrent ainsi, sans qu’aucun de nous ne prononce mot.
Mais mon maître brisa bien vite ce silence. J’écarquillai les yeux suite à ses paroles. Etait-il vraiment sérieux ? Me laissait-il vraiment ma liberté…comme ça ? D’un coup ? Ou était-ce un piège pour voir quelle décision j’allais prendre ? Je me mis à l’interroger du regard, tentant de déchiffrer son expression. Mais il semblait vraiment sérieux. Je crus même voir une lueur de tristesse… Malgré tout je ne bougeais toujours pas. J’aurais pu prendre mes jambes à mon cou, mais non. J’étais encore là. Il fallait que j’assimile et digère cette information lâchée comme une bombe. Finalement, après plusieurs minutes, je sortis de ma torpeur, et me redressais, mettant fin à l’étreinte de nos mains enlacées. Un sourire, même léger soit-il, me barrait le visage. Un petit « merci » s'échappa de mes lèvres, avant que je ne me dirige vers la porte de la chambre à pas rapide. Une fois passé le seuil et avoir refermé cette dernière, je me mis contre, fermant les yeux et reprenant ma respiration. J’étais en train de rêver, ce n’était pas possible…Etais-je vraiment à nouveau libre ? Vraiment ? Je n’avais plus à craindre pour ma vie ? Mon sourire s’élargit encore un peu plus à ces pensées. Finalement, je me décidais à bouger, partir, à pas rapide, courant même dans le couloir, croisant quelques esclaves qui se demandaient ce que j’étais en train de faire.
Mais après plusieurs mètres, je me stoppais. Allais-je vraiment partir, comme ça, à l’aventure ? Tenter de retrouver mon frère ? Tenter de m’enfuir de cette île ? Etait-ce seulement possible ? C’est à ce moment que la réalité me rattrapa, encore une fois, bien vite. Je n’avais aucune idée de si mon frère était toujours vivant ou mort, s’il était dans la cité ou bien quelque part en pleine nature. Avais-je seulement une chance de le retrouver ? Mais surtout…je ne reverrai plus jamais le visage d’Axel… Mon cœur se serra à cette idée. Et presque inconsciemment, lentement, je fis demi-tour, pour retourner à la chambre de mon maître.
Devant la porte, la main sur la poignée, j’hésitais. Allais-je vraiment faire ça ? Allais-je vraiment rester son esclave ? Rester à ses ordres, alors que désormais la liberté était à portée de main ? Ma conscience me criait de faire demi-tour, de prendre mes jambes à mon cou, mais je n’en fis rien. Le cœur battant à tout rompre, je tournai la poignée et entrai dans la pièce. Axel était toujours là. Mais cette fois près de la fenêtre. Guettait-il ma sorti? Inspirant un grand coup, je m’avançai lentement vers lui, les jambes flageolantes. Seulement quelques centimètres nous séparaient à présent, et il se décida enfin à se tourner vers moi. Lentement, hésitante et tremblante, je pris son visage entre mes mains afin de le fixer droit dans les yeux. Caressant de mes pouces ses joues humides, je lui souris timidement, avant de m’approcher lentement - et tremblante - de lui. Ma conscience me hurlait d’arrêter tant qu’il en était encore temps, alors que ma déesse intérieure jouait la pom-pom girl pour m’encourager… Légèrement sur la pointe des pieds, mes lèvres se posèrent sur celles d’Axel, dans un geste maladroit. Ma conscience, abasourdie et plein de colère, fit ses valises, alors que ma déesse intérieure, toute fière, avait enfilé ses lunettes de soleil et lui disait bye bye, triomphante. Je ne réalisais pas encore très bien ce que j’étais en train de faire. Mais une chose était indubitable à présent : je ne pouvais me séparer de lui.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Mer 3 Avr - 14:44
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Je ne sais pas ce qu’il m’arrive, ne préfère même pas à chercher à comprendre ce qui est en train de se passer. Les yeux embués par les larmes, j’ai quelque peu du mal à trouver mes mots, mais ceux-ci finissent par sortir d’eux-mêmes de la paroi de mes lèvres, la franchissant pour venir s’échouer dans le creux des oreilles de la jeune femme. Je n’ai même plus l’impression d’être maitre de mon cœur, alors que je lui souffle qu’elle puisse partir et ainsi retrouver sa liberté jusque là perdue, si elle le souhaite. Je ne peux m’empêcher d’écarquiller les yeux légèrement alors que je m’entends dire ses mots, remarquant derrière une nouvelle rivière de larmes, que si elle prend mes mots à la lettre, je ne la reverrai certainement jamais plus. Cette simple perspective me fendille le cœur en des milliers de morceaux, me donnant l’impression de succomber alors qu’autour de moi, le monde se met à vaciller derrière un rideau de flou. Soudainement, je m’en veux d’avoir pris la blonde pour esclave, sachant pertinemment qu’elle n’a jamais mérité de recevoir pareil traitement. C’est ainsi la première fois que le syndrome de Lima m’atteint, me donnant cette impression de suffoquer sans pouvoir me libérer de cette chose pesante qui m’empêche de me sentir à mon aise. Alors que je clos mes paupières, je ne peux m’empêcher de faire défiler de nouveau devant moi, les images de tous les sévices que j’ai pu faire endurer à Daenerys, ayant l’impression de recevoir une nouvelle gifle à chaque fois qu’une image différente de la précédente apparait. Finalement, c’est la jeune femme elle-même qui m’extirpe de mes pensées, lorsqu’elle se redresse, cessant ainsi l’étreinte entre nos deux mains. Brusquement, je m’étonne qu’elle ne se soit pas encore sauvée avant, profitant de cette liberté retrouvée, avant que je ne me décide à lui retirer, comme n’importe quel autre esclave l’aurait fait. Elle signe ainsi encore une fois le fait qu’elle soit différente. Complètement étonnante même. « Merci. » souffle-t-elle finalement, sûrement comment étant le dernier mot qu’elle prononce à mon attention. Après quoi elle finit de se reculer, instaurant ainsi un certain écart entre nous deux, alors que ses lèvres s’étendent en un léger sourire, que je discerne mal derrière mes résidus de larmes. Le premier et certainement le dernier, que je ne verrais jamais, dessiner sur ses traits. Je déglutis alors que je l’observe rejoindre la porte avec des enjambées rapides, presque précipitées. Il ne m’en faut pas plus pour me dire qu’elle ne me porte pas dans son cœur, aussi je passe rapidement ma langue sur mes lèvres, essayant de reprendre une certaine contenance, alors perdue depuis bien trop de temps, alors qu’elle passe le battant de bois. Mais à peine la porte s’est-elle refermée que je me laisse de nouveau partir dans quelques sanglots, alors que je continue de la fixer. Un instant, j’entends encore les battements de son cœur, après quoi, seuls les claquements de ses pieds contre le sol de pierres me parviennent. Puis, plus rien. Le calme plat tandis que m’entre en tête l’idée que je viens de la perdre à jamais. Elle, mon esclave, ou alors autre chose ? Je n’en sais rien et préfère ne pas le savoir, estimant que cette question ne vaut même plus la peine d’être posée maintenant qu’elle n’est plus présente.
Légèrement – voir grandement – dépité, je finis par me lever du matelas, m’arrachant au terrible spectacle de la porte close qui me donne l’impression de tenter de broyer mon cœur. Les jambes légèrement flageolantes, je possède d’abord cette étrange sensation que l’air de la pièce est devenu écrasante. Après quelques instants passés à me réhabituer au fait d’être debout, je me traine jusqu’à la fenêtre, m’y adossant de façon désespérée. C’est la deuxième fois que je me rends jusque cette fenêtre en seulement quelques minutes, mais dans ce court laps de temps, il me faut tout de même avouer que les choses ont considérablement changées – je ne sais pas encore si cela est positif ou si cela ne l’est, tout au contraire, pas du tout. La première fois, c’est pour me calmer de ma fureur que je me suis approché de la vitre, comptant sur les images du dehors pour apaiser ma rage. A présent, c’est autant pour calmer mon chagrin que pour tenter d’apercevoir la chevelure blonde de Daenerys une dernière fois, sachant pertinemment qu’elle ne va pas tarder à passer. Je colle alors mon front contre la vitre, scrutant l’obscurité du dehors à travers mes prunelles humides. Seulement, au bout de quelques instants, je n’ai toujours pas aperçu l’éclat doré de sa chevelure. Aussi suis-je envahi par une certaine tristesse alors que le sentiment que je ne vais plus jamais la revoir, m’envahi. Je me doute ainsi qu’elle est partie par l’autre côté du château, empruntant le chemin inverse à celui menant aux abords de ma fenêtre, à mon plus grand désarroi. Je laisse échapper un profond soupir alors que je ferme les yeux, souhaitant me rendormir immédiatement, mettre enfin un terme à cette nuit qui est en train de me perdre. Ainsi envahi par l’idée qu’il me faut absolument succomber dans les bras de Morphée et retourner m’y blottir pour ne me réveiller que le jour suivant, je ne prends même pas garde au bruit de la poignée en train d’être tournée. J’entends alors souffler, puis me viennent jusqu’aux tympans les battements d’un cœur, sans compter cette agréable odeur sanguine. Rouvrant subitement les yeux, je fais lentement volte-face pour découvrir le visage de Daenerys, qui me fixe, l’air perdue. Je sèche doucement mes larmes d’un revers de manche avant qu’elle ne s’avance pour poser ses phalanges sur mes joues, s’emparant ainsi de mon visage alors qu’elle plonge ses prunelles dans les miennes. Ses pouces se mettent alors à former de petites arabesques sur mes joues encore humides, alors qu’elle approche doucement son visage du miens. Dans un geste empli de tendresse, ses lèvres se posent alors sur mes lèvres, de la manière la plus délicate possible. Mes lèvres s’étirent en un fin sourire alors que j’agrippe instinctivement ses hanches, lui rendant son baiser, ne prenant pas garde au fait que celui-ci soit noyé par mes précédentes larmes. Remontant une main jusqu’à ses cheveux, je passe alors mes doigts dans sa toison d’or alors que je l’étreins un peu plus contre moi, lui rendant toujours son baiser. Ainsi je me plais à embrasser ses lèvres veloutées, jusqu’à n’en plus pouvoir. J’entends également sa respiration se faire un peu plus saccadée et je dois avouer que l’idée de l’étouffer par mes baisers, ne me tente pas plus que cela. Déliant nos bouches, je pose alors mon front contre le sien, fermant les yeux pour apprécier la magie de l’instant. Dans ma poitrine, mon cœur se met à faire des bonds, comme-ci des dizaines d’autres personnes approuvaient notre union de part leur sang respectif. « Pourquoi être revenue ? » je lui demande finalement, les paupières toujours closes. Je ne sais dire pourquoi, mais cette question s’est échappée de la paroi de mes lèvres, sans même que je tente de la retenir. Je désire ainsi connaitre la réponse à ce questionnement, alors même que je ne possède pas l’impression que celui-ci m’appartient réellement, comme insufflé dans mon être de part les idées d’une autre personne.
Dernière édition par Axel Carpenter le Jeu 11 Avr - 16:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Mer 3 Avr - 18:15
J’avais hésité avant de tourner la poignée de porte de la chambre. Faisais-je vraiment le bon choix ? Ou étais-je tout simplement suicidaire ? L’image d’Axel en train de pleurer me serra le cœur. Etais-je vraiment aussi importante que ça à ses yeux ? Je ne comprenais vraiment pas pourquoi. Je n’avais rien de plus par rapport aux autres. Une humaine totalement banale. Quant à moi…comment pouvais-je éprouver autant de sentiments à son égard, malgré tout ce que j’avais pu subir ? J’avançais lentement dans la pièce. Axel ne bougea pas. Pourtant, je savais pertinemment qu’il m’avait entendue arriver. Dans son dos, j’avais hésité avant de me lancer. Étais-je vraiment sur le point de faire ça ? Le cœur battant la chamade à tout rompre, lorsque mon maître se tourna vers moi, je me jetai à l’eau et l’embrassai. Il pouvait me repousser, me punir ou autre, au moins j’étais fixée. Clairement, j’étais amoureuse de ce vampire. J’étais à présent sure de mes sentiments à son égard, même si j’avais encore un peu de mal à me l’admettre. Mais mon geste signifiait tout.
Contre toute attente, Axel ne me repoussa pas, bien au contraire. Il intensifia notre étreinte pour mon plus grand bonheur. Quand il me saisit par les hanches et passa sa main dans mes cheveux, un frisson de plaisir me parcourra entièrement. Nos langues s’entremêlèrent dans un baiser passionné, et si Axel n’avait pas mis un terme à cette fougue, j’aurais pu littéralement y succomber. Je repris lentement mais surement mon souffle, et mes esprits par la même occasion. J’avais l’impression de rêver. Etais-je vraiment en train de vivre tout cela ? Axel posa son front contre le mien, et nous restâmes ainsi de longues minutes.
Le vampire me posa une question qui me surprit. Que lui me demande cela, c’était assez déroutant. Je pensais pourtant que mon baiser répondait à cette question. Mais ce ne devait pas être suffisant. Pourquoi étais-je revenue ? C’est vrai, j’aurais pu m’enfuir, prendre mes jambes à mon cou et disparaitre de cette cité. Mais pour aller où ? Me perdre en pleine nature à me battre pour ma survie ? Alors que j’avais un toit et à manger ici ? Certes mes conditions n’étaient pas non plus des meilleures, mais c’était toujours mieux que de jouer les Robinson. J’étais aventurière, mais j’avais tout de même quelques limites et je restais une fille fragile avant tout, malgré la carapace que je peux laisser voir aux autres! Mais la raison la plus évidente, c’était lui, tout simplement. Me dire que plus jamais je ne reverrai ce visage, ni même ce corps, était devenu insupportable. Me dire qu’une autre pourrait dérober son cœur, encore plus. Qu’une autre pourrait voir ces larmes ou son sourire si rares …je fermais les yeux afin de chasser cette pensée. Oui j’avais été jalouse au possible de Lorena, de leur complicité, de leur attirance mutuelle, même si je l’avais toujours nié. Et maintenant qu’elle n’était plus là, j’avais le champ libre pour me dévoiler et apaiser mon cœur. Peut-être aussi que si mon frère avait été là, avec moi dans ce château, j’aurais réagi différemment et me serais enfuie avec lui. Mais il n’était pas là, et la seule personne à qui je tienne suffisamment en ce moment, après lui, était Axel. Il est tout ce que j’ai.
Je m’étais éloignée de lui de quelques centimètres, faisant mine de réfléchir une fraction de secondes. Plongeant mon regard bleu dans le sien, je me contentai de hausser les épaules comme si je ne savais pas trop pourquoi j’étais revenue. Il n’avait pas besoin de savoir pourquoi. Je n’allais certainement pas lui dévoiler mes sentiments. Et j’étais intimement persuadée qu’au fond de lui, il le savait. Peut-être avait-il besoin de l’entendre de ma bouche, mais je n’étais pas assez courageuse pour me dévoiler à ce point. Que je revienne et l'embrasse était suffisant non?
« Qu’est c’que j’ai de plus ? ». A moi de poser des questions. Et celle-ci me torturait l’esprit depuis un moment. Nerveusement, je me mis à tortiller mes doigts. Qu’allait-il se passer maintenant ? Quel genre de relation allions-nous avoir ? Serons-nous encore plus intimes que la relation actuelle qui nous lie ? Les choses allaient-elles vraiment changer ou tout resterait comme tel ? En tout cas, je savais que si relation il y a, elle ne pourra jamais être exposée au grand jour. Pas tant que je serai une esclave en tout cas. Qu’un maître succombe aux charmes de son esclave était quelque chose de totalement impensable, j’avais pu le constater depuis un moment. Mais… avait-il vraiment succombé ou avait-il seulement était pris au dépourvu, intensifiant notre étreinte dans le feu de l’action ?
Ma tempe gauche commença à fortement me taper, signifiant qu’un mal de crâne n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Il fallait que j’arrête de me poser milles et une question. Attendant la réponse d’Axel, je détournai le regard. Je n’osais plus le regarder en face, ayant bien trop peur de ce qu’il pourrait dire, ou même faire. Mes yeux se posèrent sur mes bras et ma robe pleine de sang. Soudain je me rappelais que je n’étais absolument pas présentable, et surement pas attirante avec ces guenilles et le visage barbouillé de crasse, de larmes et de sang. « Puis-je prendre… une douche ? ». J’avais hésité. Mon pouls s’accéléra. Relevant les yeux vers lui, je me mis à mordiller ma lèvre inférieure, signe de stress. En temps normal, jamais je n’aurais osé demander une chose pareille. Mais je ne voulais pas rester comme ça alors que lui était impeccable. Et je ne voulais pas être repoussante face à lui. J’avais également une autre idée derrière la tête, la gardant à nouveau pour moi. Je ne pus, cependant, réprimer un léger sourire en y pensant.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Sam 6 Avr - 15:18
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Alors que la poignée tourne lentement derrière moi, je ne prends même pas la peine de me retourner. Le son me paraît trop lointain pour que j’y fasse réellement attention à vrai dire, me contentant de rester le front appuyé contre la vitre, scrutant l’obscurité nocturne. J’ai toujours espoir de voir apparaître une chevelure blonde au milieu de la nuit, même si je dois avouer que mes espoirs s’amoindrissent de plus en plus. Sûrement est-elle partie dans le sens contraire de celui menant aux abords de ma fenêtre. C’est ce que je ne peux m’empêcher de penser alors qu’une nouvelle flopée de larmes se met à dévaler mes joues, s’échouant sur mes pommettes. C’est alors que de derrière moi, me provient un bruit de pas. J’hésite tout d’abord à me retourner, avant de faire mollement volte-face. Mon cœur loupe un battement au creux de ma poitrine, alors que devant moi, se dessine le visage de Daenerys. Mes lèvres s’étirent doucement en un sourire alors que je l’embrasse du regard, ce dont elle ne semble pas se contenter, s’approchant lentement de moi pour venir déposer un baiser sur mes lèvres tandis qu’elle se hisse sur la pointe des pieds. D’abord interloqué par cette action soudaine de sa part, je finis par clore mes paupières pour l’embrasser à mon tour, mettant un peu plus de passion dans notre baiser. Nos langues finissent même par se lier en un délicieux ballet alors que je l’agrippe par la taille, effleurant légèrement sa peau sous son tee-shirt tandis que mon autre main remonte jusqu’à ses cheveux, alors que j’y passe mes doigts dans un geste éperdu de tendresse. Je ne sais pas du tout pourquoi je réponds à son étreinte, l’amplifiant plus que je ne tente d’y mettre un terme. Cela va plus que jamais contre les arguments que j’ai donnés à Rozen, afin de lui faire cesser de glisser des sous-entendus à propos d’une quelconque relation que je pourrais avoir avec la blonde. Mais peu importe, sur le moment je préfère ne pas y penser. Alors que j’entends la respiration de Daenerys se faire un peu plus haletante, je m’empresse de défaire notre étreinte, pour lui éviter de ne succomber. Je garde un instant mes paupières fermées, profitant au maximum de cet instant de pur bonheur. Je finis par les rouvrir après avoir posé une question simple, afin d’embrasser le visage de la jeune femme du regard, la dévisageant avec tendresse. Elle ne me répond pas cependant, préférant certainement me poser sa propre question à la place. « Qu’est c’que j’ai de plus ? » Je ne me suis pas attendu à cette question, n’ai pas eu le temps de me préparer mentalement. Je garde un air impassible, même si mon désarroi doit sûrement se voir dans le fait que ma mâchoire se contracte doucement. Je passe rapidement sur mes lèvres, alors que je finis par lâcher sa taille, les mains soudainement moites. Sans réellement m’en rendre compte tout d’abord, j’adopte un regard quelque peu plus fuyant, me permettant ainsi de réfléchir plus amplement à ma réponse. Alors que je repose mes yeux sur elle, je me mets à hausser les épaules. « Je ne sais pas. Je me pose la même question. » Une nouvelle fois, mon cœur se met à battre plus rapidement, comme transporté par une adrénaline sortie de nulle part. Je déglutis alors que je soulève mes mains en signe d’impuissance, n’en revenant toujours pas du fait que je suis moi-même en train d’admettre qu’elle possède quelque chose de plus par rapport aux autres. C’est presque comme avouer que je l’aime, ce dont je ne suis pas réellement sûr, bien que la chose soit présentement en train de se confirmer. « Mais Lorena le sait. C’est pourquoi elle est partie, il me semble. » je souffle, regrettant presque instantanément de parler de mon ancienne compagne de voyage. Ma gorge se noue alors que je me remémore sa voix, sa présence et l’éclat de sa chevelure blonde – me paraissant tout de même bien terne à côté de celle de Daenerys, qui n’est pourtant qu’une simple humaine. Et si j’ai compris qu’elle est partie à cause de ma façon de regarder celle qui est – était ? – mon esclave, je ne comprends toujours pas pour quelle raison elle a réagit de façon si brutale face à cela.
Je remarque alors qu’elle a détourné le regard et je ne peux m’empêcher de me mordiller la lèvre inférieure, me sentant soudainement coupable d’avoir évoquer Lorena à nouveau. Surtout à ce moment présent d’ailleurs. Faire planer l’ombre du vampire au-dessus de nos deux êtres, n’es pas forcément la chose la plus appropriée à faire, mais je ne m’en suis rendu compte que trop tard, malheureusement. Une once de culpabilité s’insinue alors en moi, alors que je repose mon regard sur la jeune femme. « Puis-je prendre… une douche ? » souffle-t-elle finalement, me prenant alors totalement au dépourvu. Je ne me suis pas attendu à ce que sa gêne soit provoquée par cela – ou alors est-ce seulement un moyen qu’elle a trouvé afin de s’écarter de moi afin de ne plus pouvoir penser à ma créatrice et au fait que je lui en ai parlé. Je laisse mon air surpris disparaître peu à peu de mon visage alors que mes lèvres s’étendent peu à peu en un nouveau sourire. Je hoche alors doucement la tête, car même si je ne veux plus la voir partir, il n’en reste pas moins évident que ce n’est qu’à court terme. Bien moins radical que ce qu’elle aurait pu faire il y a quelques minutes à peine, si elle avait décidé de reprendre la liberté que je lui accordais. Aussi je finis par m’écarter afin de la laisser passer vers la porte se trouvant derrière moi, sur le côté droit de ma chambre. « Bien – bien sûr. La salle de bain est là. » je bégaye légèrement, encore sous le choc de sa question, me prenant totalement au dépourvu. Elle n’a certainement pas besoin que je lui indique l’endroit où elle se trouve, mais c’est la première fois qu’elle y entre sans que je ne cherche à l’accompagner. La première fois qu’elle s’en sert pour se doucher aussi, accessoirement. Ainsi est-ce encore une nouvelle façon de marquer un tournant dans toute cette histoire. Je lui adresse un sourire encourageant alors que je lui fais signe qu’elle peut réellement aller jusqu’à la salle d’eau. Après tout, c’est aussi nouveau pour elle que pour moi, toute cette histoire.
Dernière édition par Axel Carpenter le Jeu 11 Avr - 16:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Dim 7 Avr - 17:49
Le sujet Lorena revint sur le tapis, et cela ne plaisait guère, surtout juste après avoir dit ne pas savoir pourquoi il agissait comme cela avec moi… Lorena le sait ? Super, ça m’avance beaucoup. Mais moi, j’ai une autre idée sur la question. Et s’il était ainsi avec moi parce que j’avais une quelconque ressemblance avec la vampire blonde ? Cette pensée fit apparaître une boule dans mon ventre. Je n’aimais pas du tout ça. Mais je n’arrivais pas à poser la question. Aucun son ne voulait sortir. C’était trop dur à demander. Il fallait que je change de sujet, que j’esquive. C’est pourquoi, j’avais demandé si je pouvais prendre une douche. En tout cas, c’était une raison supplémentaire. Il fallait que je sorte de cette pièce. Je n’arrivais même plus à être dans la même que lui. Bordel, mais qu’est c’qui m’arrive ? Pourquoi je réagis comme ça ?
Contre toute attente, et un peu pris au dépourvu, mon maître m’autorisa à utiliser sa salle d’eau. J’hésitais un instant, avant qu’il ne me confirme son autorisation d’un signe de tête. Je lui souris, poliment, lorsque il m’indiqua la porte de la salle de bain, et pressai le pas afin de m’y rendre. Une fois la porte fermée, je me collai contre et soufflai un bon coup. Lentement, je fis couler l’eau de la douche, et la laissai chauffer, alors que je me déshabillai devant le miroir géant. Des marques parcourraient mon dos et je doutais fortement qu’elles ne disparaissent vraiment un jour… Et dire qu’il y a quelques mois, j’étais une étudiante presque normale. Et maintenant, j’étais réduite en esclavage par un buveur de sang qui me rendait la monnaie de ma pièce chaque fois que je le méritais… ou pas d’ailleurs. Bon sang, comment pouvais-je avoir des sentiments pour lui après tout ça ?
J’entrai dans la douche, et laissai l’eau ruisseler sur mon corps. Les deux mains appuyées contre le mur carrelé, mes pensées fusaient en tous sens et mon imagination carburait à toute allure. Du calme Daenerys, du calme. Tu te fais surement de fausses idées… Mais… Et si c’était vrai ? Nous sommes toutes les deux blondes avec un caractère bien trempé… Et si c’était juste pour ça qu’il agit comme il le fait, et non pas parce que c’est…moi ? Des larmes commencèrent à couler, se mêlant à l’eau chaude à présent colorée par mon sang. Je restai un moment, me lâchant totalement, mes sanglots masqués par le bruit de l’eau qui coule, avant de finalement me savonner et faire partir toute la crasse sur moi, mais également en moi. Je me mis à frotter, frotter , de plus en plus fort, comme si cela pouvait expier toute les mauvaises actions et pensées en moi.
Après 10 longues minutes, je sortis, nouant une serviette autour de ma taille, et laissant mes cheveux ruisseler sur mes épaules et dans mon dos. Puis je jetais un coup d’œil à mes vêtements jonchant le sol… Je n’allais toute de même pas remettre ça alors que je viens de me doucher ? Après plusieurs secondes à me demander quoi faire, j’inspirai un grand coup et me dirigeai lentement vers la porte de la salle de bain. Hésitant un instant avant de tourner la poignet, je me lançai finalement, me rendant timidement dans la chambre d’Axel uniquement vêtue d’une serviette blanche. Il me fixa, l’air surpris et quelque peu interloqué, ce qui me fit rougir bien malgré moi. J’avançais de quelque pas vers lui. Seulement quelques mètres me séparaient d’Axel. Je n’osais pas le regarder, quelque peu gênée. Alors que je m’apprêtai à lui demander si je pouvais emprunter des vêtements c’est une toute autre question qui franchit la barrière de mes lèvres.
« C’est parce que je lui ressemble ? C’est ça ? ». Voilà, c’était dit. On pouvait sentir l’hésitation dans ma voix qui s’était quelque peu étranglée sur la fin. Nerveusement, je me remis à jouer avec mes doigts. Puis, lentement, je relevai mon visage vers Axel, me mordillant légèrement la lèvre inférieure et le fixant droit dans les yeux comme pour le défier. Je redoutais sa réponse. Et son attitude. S’il détournait le regard ou hésitait, cela voudrait alors dire que j’ai raison. Je sentis alors les larmes me monter aux yeux. Mais il ne fallait pas que je me montre aussi faible. Il ne fallait pas que je montre que cela me touche à ce point. Non, pas maintenant. C’est pourquoi je les contenais, du mieux que je le pouvais. J'étais à présent totalement vulnérable face à lui. Je pouvais sentir la carapace que je m'étais construite au fil du temps se fissurer lentement mais surement, et une douleur dans mon cœur se faisait de plus en plus lancinante, comme si une lame s'y enfonçait lentement, pour le plaisir de faire souffrir.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Dim 7 Avr - 20:27
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Je désigne la salle de bain, à l’attention de la jeune femme, pour l’inciter à y aller puisqu’elle m’a demandé le droit de pouvoir se doucher. A une autre esclave, je n’aurais certainement pas donné ma permission d’aller prendre une douche, quelque soit son état de propreté. Et encore moins en ce qu’il s’agit d’utiliser ma salle d’eau personnelle. Pour tout dire, j’aurais même certainement arraché la tête de celui ayant le cran de me poser la question. Mais avec Daenerys, c’est complètement différent. Je l’observe avec une certaine intensité dans le regard alors qu’elle presse le pas pour se rendre dans la pièce adjacente à ma chambre, claquant violemment la porte derrière elle. Pendant un instant, j’observe le battant de bois, la gorge nouée. Je m’en veux plus que jamais d’avoir mentionner Lorena, alors que tout semblait si bien se passer. J’ai l’impression d’avoir commis une faute grave, nécessitant que je purge une lourde peine pour m’en faire pardonner. J’espère pourtant que la blonde ne va pas trop m’en vouloir, même si son attitude ne laisse rien présager de bon. Je passe rapidement ma langue sur mes lèvres alors que je me décide enfin à me détourner, pour venir m’asseoir sur le lit. Passant ma main dans mes boucles brunes, je laisse mon regard ambré se perdre dans la pièce. Cette même pièce dans laquelle Lorena a toujours refusé de pénétrer en présence de l’esclave. Comportement auquel je n’ai jamais fais attention, jusqu’à présent à vrai dire. Mais aujourd’hui, ce détail me revient en tête avec violence, me faisant l’effet d’une gifle. Incapable de rester assis plus longtemps, je me lève d’un bond afin de me mettre à arpenter la pièce. Et à chaque fois que mes prunelles se posent quelque part, me reviennent en tête des souvenirs mettant en scène, aussi bien Lorena que Daenerys. Là, la penderie où ma créatrice a appris pour la première fois l’existence de la blonde, alors qu’elle reniflait ma chemise d’un air pincé. Ici, les coups d’ongles qu’elle a laissés par « maladresse » alors que j’évoquais Daenerys. De même, la porte dont l’écorce s’est trouvée arraché, alors que je mentionnais une nouvelle fois l’esclave. Et enfin, près de cette commode, la vampire qui a refermé brutalement le tiroir avant de s’extirper, en me voyant rejoindre la pièce après m’être enfin détaché de mon esclave. Petit à petit, les éléments se rapprochent dans mon esprit, afin de ne former plus qu’une seule et unique hypothèse. Qui expliquerait bien des choses d’ailleurs. Pourtant, je me refuse à y croire, n’ayant jamais imaginé qu’une telle chose puisse être possible auparavant. Sauf qu’il faut bien me rendre à l’évidence et avouer que cela est la seule théorie qui puisse s’appliquer dans la vraie vie.
Posté près de la fenêtre, les joues brûlantes, j’observe une nouvelle fois l’extérieur. Toujours cette maudite fenêtre vers laquelle je reviens sans cesse, attiré à la manière d’un aimant. J’entends soudainement le verrou de la salle de bain, cliqueter derrière moi et je m’empresse de faire volte-face. Je me retrouve alors face à une Daenerys, presque réduite à être vêtue de son unique tenue d’Eve ; la serviette qu’elle tient maintenue autour de sa taille, étant le seul obstacle restant avec sa nudité. Je tente de lutter contre mon étonnement, ne m’attendant pas réellement à la voir ainsi, mais ne peux réprimer un regard surpris. Je me reprends bien vite cependant, aidé sans aucun doute par les paroles de la jeune femme. « C’est parce que je lui ressemble ? C’est ça ? » souffle-t-elle, la gorge visiblement nouée. Elle redresse alors son visage dans ma direction et je peux remarquer ses yeux qui pétillent en raison des larmes qui menacent de s’en échapper. Je la dévisage un instant, pinçant les lèvres. Mais alors que j’ai envie de détourner les yeux, de m’écarter de cette agitation que je crée auprès de la jeune femme et de la blessure que je lui inflige ; je ne parviens pas à détourner mes prunelles des siennes. Je la dévisage un instant, tentant de trouver les similitudes entre Daenerys et Lorena. Mais je ne trouve que des différences. La vampire possède une mâchoire plus carrée, un visage plus petit, des traits plus marqués par le poids des années, un nez quelque peu plus épais, des yeux sombres, un tour de taille légèrement plus marqué, une taille plus petite ; la seule chose qui les rassemble, est leur couleur de cheveux. Et encore, elles ne possèdent pas les mêmes reflets dans leurs crinières. Aussi je finis par hocher négativement la tête, pour montrer à la jeune femme qu’elle se méprend. « Lorsque l’on y regarde bien, vous ne vous ressemblez pas tant que ça. » je finis par éluder en haussant brièvement les épaules, en adoptant un air soudainement plus détaché. Attitude ne correspondant pas du tout à l’ouragan qui agite mes pensées, alors que les idées prennent peu à peu place dans mon esprit, s’encrant enfin en lui. Dans ma poitrine, mon cœur se met à battre la chamade, aidé par le sang de bon nombre de personnes. Peut-être même par celui de Daenerys elle-même. « Et puis, je ne l’ai jamais vu comme autre chose que ma marraine. » j’ajoute tandis que je plonge de nouveau mon regard dans le sien, en appréciant allégrement la volupté. Cette façon qu’il a de la rendre vivante. Je m’approche alors d’elle d’un pas hésitant, avant de placer doucement le dos de ma main droite contre sa joue, appréciant de sentir sa peau sous mes doigts alors que je laisse glisser ma main en une caresse délicate. « Non, ce qu’elle a compris –. » je laisse subitement ma phrase en suspens, incapable d’aller plus loin. Car laisser les mots sortir de la paroi de mes lèvres, c’est également les laisser prendre plus d’ampleur. Les laisser s’attacher à moi, prendre une part plus importante dans mon esprit. Mais également dans celui de la jeune femme. Certaines fois, les choses méritent d’être dites cependant. « C’est que c’est la première fois que je tombe amoureux. » je finis par souffler alors que je retire mes doigts de la peau de la blonde, tout en fermant les yeux. Je déglutis, mais cette fois, ce n’est plus cette impression d’être écrasé par le poids du monde qui m’envahit, mais plutôt celle d’être libéré. Les mots s’infiltrent en moi à une vitesse indescriptible, me berçant de façon délicate. A vrai dire, c’est certainement pourquoi Lorena a réagit si brutalement, tout comme elle n’a jamais apprécié le fait que je la considère comme une marraine. Parce qu’elle a toujours été jalouse de la jeune femme, et de ces sentiments qu’elle a vu naître en moi avant même que je n’en soupçonne l’existence. Et alors que je rouvre les paupières pour embrasser Daenerys du regard, profitant de cette révélation soudaine, je laisse un tendre sourire étirer mes lèvres.
Dernière édition par Axel Carpenter le Jeu 11 Avr - 16:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Lun 8 Avr - 20:12
Tellement de doutes subsistent en moi. Et je n’arrive toujours pas comprendre comment je peux avoir autant d’attirance pour cet homme. En tout cas, je venais de tenter le tout pour le tout cette fois, en posant la question ultime qui me turlupinait depuis un moment maintenant. Et en fonction de sa réponse, j’allais prendre la décision qui s’impose. Si mes doutes étaient confirmés, je laisserais tomber. Je tairai ces sentiments en moi, je renforcerai encore plus ma carapace, me contentant d’effacer tout ça de ma mémoire, comme si cela n’avait jamais existé. Ça n’allait pas être chose facile, mais valait mieux ça que de souffrir d’avantage non ? Je le fixais, droit dans les yeux. S’il décidait de détourner le regard ou d’éluder ma question, ce serait fini, pour de bon. Mon cœur se serra et j’avais de plus en plus de mal à retenir mes larmes et soutenir le regard d’Axel. Bon sang, réponds-moi ! Quand mon maître se décida enfin à prendre la parole, je retins presque instantanément mon souffle, redoutant ses paroles plus que jamais. Mais sa première phrase ne me satisfaisait pas le moins du monde. On ? C’est qui on ? Je m’en fous des autres, c’est ton avis que je veux bordel !Et ça veut dire quoi pas tant que ça ? Ça veut dire qu’on se ressemble quand même un peu ? Que ça joue tout de même un peu ? Ou pas du tout ? Je me mis à plisser les yeux, comme si je tentais de sonder ses véritables pensées. Mais son haussement d’épaule, comme s’il n’arrivait pas se décider si oui ou non la ressemblance avec Lorena faisait pencher la balance, fit monter une légère colère en moi. Je perdais patience. On tournait en rond. C’était comme ça depuis le début de la soirée. En fait c’était comme ça depuis un moment. Même quand la vampire blonde était toujours là, les actes d’Axel envers ma personne n’étaient pas clairs… Alors que j’avais plus que jamais besoin d’une réponse sincère pour lever le voile sur toute cette histoire, lui se contentait de hausser les épaules. Et dire que je lui avais envoyé des signaux de par mon audace et mon culot, lui demandant des choses que jamais auparavant je n’aurais osé demander, me retrouvant face à lui uniquement vêtue d’une serviette… Me faisais-je encore de fausses idées ? Je me mis à soupirer tout en fermant les yeux, prête à retourner dans la salle de bain, ramasser mes affaires et partir loin de cette pièce. Ma conscience me lança un « c’est bien fait pour toi petite sotte, ça t’apprendra à t’amouracher des mauvais garçons. ».
Mais Axel reprit la parole. Je rouvris les yeux lorsqu’il s’approcha de moi. Alors cela voulait-il dire qu’il ne ressentait rien pour elle ? Lorsqu’il se mit à caresser lentement ma joue, mon pouls s’accéléra comme jamais et un frisson parcourut tout mon corps. Puis il se stoppa net dans ses explications, alors que j’avais plus que jamais besoin de savoir. Je plongeai mes prunelles dans les siennes, comme pour l’inciter à poursuivre, même si mon impatience se faisait quelque peu sentir. Mais la suite, je ne m’y étais vraiment pas attendu. Dans un souffle, il avoua ses sentiments à mon égard… J’en restai bouche bée, ne sachant que dire ni que faire. Mes jambes devinrent molle comme du coton, et mon corps se mit à légèrement trembler. Etais-je en train de rêver ou tout ceci était bien réel ? Lorena était-elle vraiment partie à cause de cela ? Ma conscience me fixait en écarquillant les yeux, la bouche ouverte de stupeur. Quant à ma déesse intérieure, elle venait de refaire surface, plus aguicheuse que jamais. Mon maître – pouvais-je, devais-je encore l’appeler comme ça à présent? – me sourit. Un sourire que je n’avais encore jamais vu. Magnifique. Indescriptible. Tellement que je rougis, baissant les yeux, mal à l’aise. Soudain l'ambiance se chargea d'électricité. Je me mis à respirer plus vite. Mon cœur s'emballa encore un peu plus. Je me tournai légèrement vers lui. Ses yeux ont viré à l'ardoise. Je me mords la lèvre. Vais-je oser ou non ? Finalement, après quelques secondes à peser le pour et le contre, je me jette à l’eau. Je m’approche lentement de lui, me mettant légèrement sur la pointe des pieds. Alors que nos deux visages sont à quelques centimètres l’un de l’autre, je me stoppe, avant de finalement me lancer pour de bon. Je l’embrasse, dans un baiser passionné, passant une main dans ses cheveux. Nos deux langues se touchent, s'entremêlent, alors que le désir explose dans tout mon corps tel un feu d'artifice. Je suis Ève dans le jardin d'Eden, il est le serpent, et je ne peux résister.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Mar 9 Avr - 7:01
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Je ne peux empêcher un léger sourire d'étendre le coin de mes lèvres alors que les mots s'extirpent de ma bouche. Ils me paraissent tellement magiques et féeriques, tellement emplis de sens et pourtant si inhabituels, qu'ils me donnent l'impression d'avoir été prononcés par un autre. Je n'ai pas l'impression que ceux-ci puissent provenir de moi ; si bien que je les entends, comme-ci ils sont prononcés par quelqu'un d'autre. Je sens pourtant à mon cœur qui s'emballe lorsque mon regard se pose de nouveau sur elle, qu'il ne peut simplement s'agir de quelque chose ne m'atteignant pas. Et à voir la façon dont son regard s'illumine suite à mes paroles, je ne peux que m'imaginer qu'elle partage mes sentiments. A peu de chose près qu'il ne s'agit peut-être - sûrement, même - pas de son premier amour. Je ne peux que me refuser de croire que jamais auparavant, la jeune femme ai pu séduire quelqu'un par son charme naturelle. Personne qui aurait alors tenté de voler son cœur en retour. Ce n'est pourtant pas ce que je tente de faire aujourd'hui. Après tout, de nous deux, elle est la seule vivante et il est donc de son devoir de vivre pour nous deux. De transporter notre amour mutuel dans le monde des vivants, par elle-même. Doucement, elle s'approche de moi. Je peux sentir son souffle se fondre avec le mien, tandis qu'elle se hisse sur la pointe des pieds, tout en continuant de laisser ses prunelles fixées dans les miennes. Nos lèvres sont à moins de cinq centimètres les unes des autres. Je n'ai de cesse de faire le passe-passe entre ses yeux brillants d'un nouvel éclat magique et sa bouche si envoutante. Alors que son pouls s'accélère un peu, comme je peux l'entendre grâce à mon ouïe surdéveloppée, elle réduit un peu plus l'espace entre nos deux visages. Mon cœur se met alors à battre à tout rompre au creux de ma poitrine. Bien vite, j'ai l'impression qu'il se déplace jusque dans mon estomac, où je sens ses battements être repris en échos. Puis, c'est au tour de mon corps tout entier de s'y mettre, faisant vibrer mes cellules, chaque parcelle de ma peau. Le sang bât à mes oreilles tandis qu'elle glisse doucement une main dans mes cheveux, mêlant ses doigts à mes mèches rebelles. C'est le moment exact que choisissent ses lèvres pour fondre sur les miennes et, quelque peu pris au dépourvu, pour la deuxième fois cette nuit, je reste un instant inerte. Mais bien vite, mes instincts reprennent le dessus, alors que je passe ma main dans son dos pour venir soutenir sa taille. Je lui rends son baiser avec passion, intensifiant de plus en plus nos étreintes au fur et à mesure que les minutes s'écoulent. Nos langues se titillent, se fuient, se cherchent et finissent par se lier en un délicieux ballet qui m'arrache un frisson de bonheur, me parcourant l'échine de part et d'autre. Transporté par un soudain élan de désir, je glisse ma main libre jusqu'à la taille de la jeune femme, glissant mes doigts entre les pans de son immaculée serviette blanche. Je la questionne du regard alors que je laisse monter mes phalanges le long de ses côtes, découvrant sa silhouette sous mes doigts noueux. C'est bien la première fois que j'ai peur de brusquer une esclave en faisant ce genre de chose. Mais peut-être ne puis-je plus qualifier Daenerys d'esclave, surtout après lui avoir dis qu'elle pouvait se saisir de sa liberté. C'est sûrement pourquoi je ne souhaite pas la brusquer. Cependant, son regard bleu ne me renvoie aucune appréhension, seulement l'éclat d'une passion ravageuse et d'un désir partagé.
De nouveau, je laisse fondre mes lèvres sur les siennes alors que mes doigts détachent la légère attache de sa serviette. Le bout de tissus ne tarde pas à tomber au sol, laissant son corps à présent nu. Un instant, je cesse mon étreinte afin d'observer sa peau délicate, les courbes de ses seins et le tracé délicat de ses hanches. Je me permets pendant un instant de la dévorer du regard, alors qu'un sourire presque carnassier se met à étirer mes lèvres. Quand je plonge de nouveau mon regard dans le sien, c'est pourtant l'air juvénile d'un gamin se demandant s'il est en train de faire une bêtise ou non, que j'arbore. Alors que mes prunelles sondent les siennes, j'ai la forte impression que je pourrais ainsi rester à jamais. Gris contre bleu. L'éclat de vie que je vois sortir par ces miroirs de l'âme, enrage ma passion, la fait se consumer plus rapidement. C'est certainement pourquoi cela m'arrache un léger grognement alors que je m'arrache à cette vision, afin de venir enfouir ma tête de son cou. Je couve alors sa peau délicate d'innombrables baisers, sentant sous mes lèvres le contact de nombreuses cicatrices. Traces de morsures que je lui ai moi-même faite. Je cesse un instant ce contact avec la peau de son cou, reculant légèrement mon visage afin de constater l'étendu des dégâts. Et c'est un véritable carnage que je remarque alors. Subitement, je me mordille la lèvre inférieur alors que je suis envahi par les remords des différents sévices que j'ai pu lui faire subir, certains ayant dû se montrer plus douloureux que d'autres, lors de mes excès de rage. Je juge pourtant que ce n'est pas le bon moment pour lui parler de cela, de m'excuser ou que sais-je. Aussi je laisse de nouveau mes lèvres fondre dans son cou au bout de quelques secondes, qui me paraissent pourtant être une éternité. Ma respiration s'accélère tandis que j'hume le parfum de la jeune femme, laissant mon souffle effleurer doucement sa peau. Je laisse également ma main remonter le long de ses côtes, apposant une douce caresse sur son corps tandis que mes phalanges finissent par se poser sur ses seins. Mon pouce se met à tracer des arabesques sur sa peau, effleurent à plusieurs reprises ses tétons, qui se durcissent à ce contact de mes doigts. Je remonte alors mon visage, laissant une traînée de baisers enflammés dans la courbe de son cou alors que ma bouche finit par se porter jusqu'à son oreille, dont je mords quelques instants le lobe avant de revenir à ses lèvres. La passion ardente qui m'envahie, se voix accrue par ces quelques gestes. Je ne vais pas plus loin cependant, souhaitant éviter de retomber dans cette relation du maître qui profite de son esclave. Me contentant de l'embrasser, je laisse alors Daenerys prendre les devants. Pour une fois, elle passe pour ma reine, ayant tout pouvoir sur moi, alors que je ne suis plus que son dévoué cœur de lion.
Dernière édition par Axel Carpenter le Jeu 25 Avr - 8:48, édité 4 fois
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Mar 9 Avr - 10:40
Une main dans ses cheveux, l’autre sur son bras, notre baiser devient plus intense, plus profond, ma respiration s’accélère. Sa main vient se frayer un chemin à travers la serviette que je porte comme unique vêtement, se faufile dans mon dos en une délicieuse caresse. Le contact de sa peau sur la mienne me provoque un frisson de plaisir. Notre baiser s’interrompt un instant, alors qu’il me scrute du regard comme pour chercher mon approbation. Je ne dis rien, la lueur dans mes yeux parle pour moi. C’est alors qu’il détache la serviette, cette dernière venant s’écraser mollement sur le sol. Il m’observe, scrute chaque parcelle de mon corps, de ma peau nue. Je me sens gênée, quelque peu mal à l’aise, et je ne peux m’empêcher de rougir tout en détournant le regard. Quand je me décide à enfin oser le regarder à nouveau, un sourire magnifique étire ses traits, et une passion dévorante luit dans ses yeux. Il s’approche de moi, pour venir semer des baisers dans mon cou. Je penche alors légèrement la tête sur le côté, afin de lui faciliter l’accès, fermant les yeux pour profiter pleinement de ce moment. Puis il s’arrêta. J’ouvris les yeux. Il m’observait. Ou plutôt observait mon cou, un regard plein de remords au fond des yeux. C’est là que je compris. Il s’en voulait surement de ces nombreuses cicatrices sur ma peau blanche. Je lui souris timidement, comme pour lui signifier que ce n’était rien. M’approchant de lui, je me mets à lui caresser timidement la joue, avant que ses lèvres ne reviennent fondre sur ma peau en des baisers délicats. Lentement, hésitante, je commence à déboutonner sa chemise tout en reculant vers le lit où je m’allonge. Désormais torse nu, il se place à califourchon au-dessus de moi. Je lâche enfin le souffle que je retenais. Pourquoi est-il aussi follement séduisant ? Ses doigts explorent mon corps alors que son visage et enfouit dans mon cou. Mes tétons subissent l’attaque délicieuse de ses doigts et de ses lèvres habiles jusqu’à ce que tous mes nerfs s’embrasent. Je m’agrippe aux draps quand ses lèvres se referment sur le lobe de mon oreille alors qu’il fait lentement rouler la pointe de mon téton gauche sous son pouce, ce qui l’allonge encore. Je gémis: cette nouvelle sensation me remue jusqu’à l’entre jambe. Mon corps se tord sous ce supplice exquis. Il est impitoyable. Lorsque sa bouche vient une nouvelle fois à la rencontre de la mienne, je décide alors de prendre les devants, me redressant alors lentement pour ne pas stopper ce baiser passionné. Lentement, mes mains viennent à la rencontre de son entrejambe durcie. D’un geste habile et délicat, je commence à déboutonner son pantalon. Rapidement, et avec son aide, Axel se retrouve face à moi, dans le plus simple appareil.
J’ai toujours cru que le gène «j'ai besoin d'un mec» me faisait défaut. Mais la vérité, c'est que je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'attire, même si j’ai toujours rêvé d'éprouver les sensations dont tout le monde me rebat les oreilles : genoux tremblants, cœur palpitant, papillons dans l'estomac... Parfois, je me suis même demandé si je n’avais pas quelque chose qui cloche. Évidemment, j’ai eu des relations comme tout le monde à mon âge, mais reste que je n'ai jamais vraiment été remuée par un homme. Jusqu’à aujourd’hui. Je n'ai jamais éprouvé ça pour qui que ce soit. Mes hormones sont en pleine ébullition. Ma peau picote là où son pouce l'a parcourue. Mon regard passionné observe son corps sublime. Un désir brûlant, ardant prend possession de moi. Alors que mes mains viennent délicatement caresser son entre jambe, je sème des baisers sur son corps, en partant du coin de sa bouche, jusqu’à son torse. Puis m’agenouillant face à lui, mes lèvres viennent délicatement se poser sur son sexe, alors que mes mains se retirent pour venir caresser son torse. J’ai l’impression d’avoir le pouvoir. D’être la dominante, Axel vulnérable et totalement à ma merci. Cette sensation est grisante.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Mar 9 Avr - 21:25
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Je me sens légèrement défaillir alors que mon regard se pose sur la peau du cou de Daenerys, mes prunelles scrutant les trop nombreuses traces blanches qui parsèment sa peau. Ma gorge se noue tandis que je me remémore le fait que c'est moi qui ai apposé toutes ces cicatrices sur sa peau délicate. Le pire, c'est que je suis incapable de me rappeler pour quelles raisons je lui ai fais les plus grandes cicatrices, ayant certainement dû être pris d'une fureur sans nom pour abîmer ainsi sa peau. Alors que je me mordille la lèvre inférieure, honteux de cette constatation, je remarque que la jeune femme s'est légèrement redressée. Au début, ses sourcils sont quelque peu froncés et finalement, elle semble se relâcher tandis qu'elle comprend ce qui me tracasse. Son regard se fait compatisant et elle semble tenter par la même occasion de m'inciter à reprendre là où j'ai laissé mes actions. Mais je reste bien trop interloqué, choqué par moi-même et profondément dégoûté d'attiser encore sa pitié, pour faire quoi que ce soit. Elle finit pourtant par venir caresser ma joue du bout de ses doigts et cela me fait l'effet d'un électrochoc. Me sortant de ma torpeur, je fonds de nouveau sur sa bouche, mordillant et suçant légèrement ses lèvres. Une nouvelle fois, sa langue s'enroule autour de la mienne tandis qu'elle se met à déboutonner ma chemise. Elle s'accroche aux pans de mon vêtement afin de m'emmener jusqu'au lit où elle s'étend, comme pour m'offrir son corps sur un plateau d'argent. Je ne prends même pas la peine de les contempler plus amplement, sa posture aguicheuse et elle. Déjà, elle m'entraîne à sa suite et je suis obligé de me placer à califourchon au-dessus d'elle, alors que je suis à présent débarasser de tout haut. Mon pantalon reste mon seul vêtement alors que je continue d'effleurer son corps du bout des doigts, les laissant explorer d'innombrables parcelles de sa peau. Et tandis que je continue de l'embrasser, je sens sa poitrine effleurer la peau de mon torse, ses tétons incroyablement durcis, laissant une trainée de feu sur mon corps. Une nouvelle fois, un frisson me parcourt alors que je porte une main contre sa joue, la caressant doucement alors qu'elle se redresse, sans mettre fin à notre étreinte pour autant. Ses doigts effleurent ma virilité fièrement affirmée par dessus le tissus de mon pantalon, m'arrachant un léger gémissement, tandis qu'elle vient en défaire les boutons. Alors qu'elle me le retire, je lâche un instant ses lèvres afin de pouvoir l'aider à m'en défaire, me retrouvant ainsi nu face à elle. Un instant, je sens son regard parcourir mon corps, mais ne m'en offusque pas, même si j'avoue que cela me met quelque peu mal à l'aise. Mieux, je m'en accomode au possible, la laissant faire un instant avant de fondre de nouveau sur ses lèvres, incapable de me passer de leur présence contre les miennes à présent.
Daenerys vient alors effleurer mon sexe de sa main, et même si son geste se fait délicat, je sens une certaine douleur secouer mon être tout entier. Une douleur particulièrement douceâtre cependant, puisque mon corps est parcouru tout entier d'un frisson de plaisir. Ma virilité en demande toujours plus cependant, agitant mon estomac et insufflant une armée de papillons dans mon ventre. Ses lèvres quittent peu à peu mes lèvres tandis qu'elle en embrasse le coin, avant de descendre le long de mon cou pour y apposer quelques baisers, effleurant mon torse de ses lèvres entrouvertes. Alors qu'elle porte ses mains sur mon torse, je la sens prendre mon sexe dans sa bouche. Une nouvelle fois, un grognement m'échappe alors que mon estomac se crispe à ce contact. Je me décontracte pourtant bien rapidement lorsque je sens sa langue qui s'enroule autour de ma virilité avant de la prendre entièrement dans sa bouche. Elle la met alors entièrement entre ses lèvres ; suçant, aspirant, léchant alors que je laisse basculer ma tête en arrière, complètement impuissant face à cette agréable torture qu'elle m'inflige. Ce n'est pas que le fait de lui offrir ainsi mon corps me déplait, bien au contraire, mais je laisse pourtant échapper un nouveau grognement tandis que je souffle son nom. « Daenerys... » je laisse échapper tandis qu'avec un effort de titan, je m'autorise enfin à baisser la tête dans sa direction. C'est alors que je la vois, qui me regarde dans les yeux, mon sexe toujours dans sa bouche. Et inconsciemment, je tente de graver cette image dans mon esprit, désirant plus que tout m'en souvenir à jamais. Je l'incite pourtant à se relever, incapable de rester plus longtemps aussi passif face à la situation. Sûrement suis-je trop impatient mais aussi trop peu habitué à jouer le rôle du dominé, après tant d'années passées à être appelé « maître » par une ribambelle d'esclaves. Peu importe, je place un instant mes mains sur ses fesses, les agippant à la manière d'un naufragé s'accrochant à une bouée, tandis que je la couche de nouveau sur le matelas, prenant garde à ne pas lui faire de mal. Alors que je fonds de nouveau sur ses lèvres, je me mets à caresser son ventre, y traçant quelques tourbillons avant de descendre ma main jusqu'à l'intérieur de ses cuisses, que je me mets à caresser doucement. Délicatement, je viens titiller son clitoris alors que je relâche un instant ses lèvres pour lui laisser le temps de reprendre sa respiration. Je fais alors entrer un doigt dans son vagin alors que je sens mes doigts s'humidifier, face à son ardent désir. J'entre alors un deuxième doigt, les courbant en faisant des va-et-viens dans son intimité alors que je sens ses muscles se tendre autour de mes phalanges. Et alors que je vois à son visage et à sa façon de se cambrer, qu'elle est sur le point de venir, je retire mes doigts, venant caresser ses cuisses et ses hanches du bout de mes doigts encore humides alors que je laisse mon visage tracer de nouveau une lignée de baisers dans son cou. Cette fois, je m'autorise un léger arrêt au creux de ses seins, les embrassant tous deux de tout mon saoul alors que ma main libre vient de nouveau caresser pendant un instant ses tétons. Après quoi je m'autorise encore un peu à laisser glisser mon visage le long de son ventre, m'arrêtant à son nombril que je couvre longuement de baisers. J'arrive finalement à sa féminité, où je m'arrête un instant pour observer son visage, avant d'enfin plonger mon visage entre ses jambes, me plaisant à titiller son clitoris du bout de ma langue, avant de la pénétrer, toujours à l'aide de ma langue.
Dernière édition par Axel Carpenter le Jeu 11 Avr - 20:49, édité 2 fois
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Mer 10 Avr - 12:24
Je me sens tellement puissante, dominante, alors que je lui fais du bien. Il est totalement à ma merci, et j’en profite grandement. Le voir ainsi, prendre son pied, ne fait qu’amplifier mon désir ardent. Lentement, je fais glisser une langue habile sur son érection avant de la prendre en entier dans la bouche. Je suçote, je mordille, je lèche, alors qu’Axel se crispe de plaisir. L’entendre prononcer mon nom augmente le degré de mon excitation. Alors que je continue à lui faire du bien, je m’autorise à lever les yeux vers lui. Nos regards se croisent, brûlant d’envie. Et je dois avouer que, j’adopte un regard aguicheur, presque salope. Ma déesse intérieure, enveloppée d'un boa en plumes roses et en diamants, pavane sa camelote sur des talons de putain alors que ma conscience s'est fait la belle. Plutôt fier de moi, je constate que ça lui fait de l’effet. Axel m’incite à me redresser. Je m’exécute. Ses mains glisses jusqu’à mes fesses, qu’il malaxe doucement en me pressant contre ses hanches. Puis ses lèvres exigeantes, fermes, lentes, se moules sur les miennes alors que je m’allonge une nouvelle fois sur le lit. Nos langues se croisent, brûlantes, acérées. Nos âmes se fondent en une seule. Ses mains expertes me caresses, descendent lentement jusqu’à mes cuisses où elles viennent titiller mon intimité. Je gémis dans sa bouche, fermant les yeux en me laissant totalement abandonner à ce plaisir divin. Ma respiration s’accélère, mon cœur se met à battre plus fort, mon sang bouillonne alors qu’il s’empare de mon intimité. Quand il enfonce ses doigts en moi, je pousse un petit cri. Il glisse un doigt en moi, puis un second, et les fait entrer et sortir avec une atroce lenteur. Il répète son geste plusieurs fois, pousse ses doigts de plus en plus fort. Je geins. Puis il s’arrête, semant des baisers dans mon cou, puis ma poitrine, où sa main vient amplifier ces sensations exquises. Je suis rouge, j’ai chaud, j’ai froid, je m’agrippe aux draps. Bordel, comment peut-il me provoquer autant de sensations !
Puis il descend, lentement, atrocement, en semant des baisers sur tout mon corps, avant de venir titiller mon clitoris de sa langue humide. Je me cambre. Aux tréfonds de mon ventre, des muscles se crispent délicieusement. Je me tortille sous lui. Je suis trempée. « S’il te plait… ». Je l’implore, tête renversée en arrière, bouche ouverte, gémissante. Faisant durer le plaisir quelques secondes de plus, mon corps se tord sous ce supplice divin. Puis, il finit par s’arrêter, un sourire triomphant sur les lèvres. Je n’en peux plus. Il faut que j’explose. Je lui appartiens, je veux le sentir en moi. Il tend la main vers la table de chevet et prend un petit emballage, puis, se plaçant entre mes jambes en les écartant encore plus, il s’agenouille pour revêtir le préservatif. Il appuie une main de chaque côté de ma tête, de sorte qu’il se retrouve au-dessus de moi, mâchoire serrée, regard brûlant. Mon dieu, je n’ai jamais autant désiré un homme. Il s’enfonce en moi, avant de ressortir avec une lenteur exquise. Il ferme les yeux en geignant, puis s’enfonce à nouveau, répète l’opération plusieurs fois. Je geins à mon tour. La chair triomphe, superbe, frémissante. Sa magie est puissante, toxique. Je suis tel un papillon pris dans son filet incapable de quoi que ce soit et ne désirant pas s’échapper. Je suis sienne...complètement sienne. Il s’accoude pour que je sente le poids de son corps sur le mien, me clouant sur place. Son corps froid contre ma peau brulante me donna des frissons. D’abord il bouge lentement, rentrant et ressortant en douceur. Mes hanches vont à sa rencontre. Il accélère, me pilonne de plus en plus vite, sans merci, à un rythme acharné, je soutiens la cadence, je vais à la rencontre de ses coups de rein. Il agrippe ma tête entre ses mains et m’embrasse durement, en mordant ma lèvre inférieure. Il se déplace un peu. Je commence à me raidir tandis qu’il continue à me pilonner sans trêve. Mon corps frémit, se cambre; je sens la sueur m’inonder. Mes pensées s’éparpillent... Il n’y a plus que la sensation... plus que lui... plus que moi... Je sens l’orgasme venir et je ne peux retenir un cri de plaisir intense.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Sam 13 Avr - 9:17
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L’air de tapin que la jeune femme arbore, tandis qu’elle m’adresse un regard en gardant mon sexe dans sa bouche, continuant de faire glisser ses lèvres sur mon érection, me fait frémir d’envie. Cela suffit, en un instant, à se faire crisper de nouveau mon estomac alors que la passion ardente que l’on peut percevoir dans mon regard, prend l’aspect d’une flamme dévastatrice. Alors que je souffle de façon douceâtre son nom dans le but qu’elle s’arrête, je remarque que tout au contraire, cela semble l’inciter à mettre davantage d’ardeur dans ses coups de langue et ses mordillements. Si bien que je suis obligé de prendre sur moi pour l’obliger à se redresser, continuant de voir les images de ses lèvres sur ma virilité, derrière mes paupières closes, alors que je la plaque sur le matelas moelleux. Venant me positionner de nouveau au dessus d’elle, je presse de nouveau mes lèvres contre les siennes alors que ma langue infiltre sa bouche, pour venir se mêler à la sienne. Mes doigts s’amusent alors à titiller son clitoris, ce qui lui arrache un gémissement de plaisir, se répercutant d’autant plus en moi qu’elle le pousse dans ma bouche. Du coin de l’œil, je perçois la façon dont elle s’agrippe désespérément aux draps, comme-ci elle a peur de perdre pied si elle cesse ce contact avec le bout de tissus, pour finalement se mettre à divaguer complètement. Il ne m’en faut pas plus pour accroître mon désir et je me laisse ainsi peu à peu glisser, laissant une trainée de baiser sur mon passage alors que je sens son corps se tendre à mon contact. J’arrive enfin à la zone défendue de son corps, ce jardin de jouvence tant espéré. Un frémissement me parcourt alors que je viens titiller son clitoris de ma langue cette fois, tandis que je continue à la caresser de mes mains. Je la sens se cambrer à ce contact alors qu’un gémissement s’échappe de la paroi de ses lèvres. Lorsque celui-ci arrive à mes oreilles, il ravive mon désir et rend mes coups de langue plus puissants, avides de satisfaction. Elle se transforme alors en danseuse, n’hésitant pas à mouvoir son corps en tous sens, me permettant ainsi de donner plus d’impact à ces préliminaires. Peu à peu, les draps commencent à se mouiller sous elle, alors que son excitation augmente ; et la mienne avec. « S’il-te-plaît… » gémit-elle. Je me permets de lancer un rapide coup d’œil dans sa direction, remarquant sa tête renversée en arrière, ses cheveux giflant le matelas à chaque nouvelle fois où elle se cambre, alors que des gémissements se déversent en cascade hors de sa bouche. Drôle d’idée que de m’offrir cette vision en espérant que je puisse arrêter. Au contraire, cela me donne encore plus envie de lui faire du bien à mon tour. Alors que je redresse finalement la tête, un sourire satisfait placardé sur le visage. Nos regards se croisent, et je peux voir la flamme et le désir qui brûle au fond de ses prunelles. Et cela suffit à intensifier un peu plus mon désir. Car dans son regard, passé tout le désir et l’envie, et le besoin d’entrer en elle, je la vois elle. Et la façon dont elle me regarde moi. Cela n’a rien à voir avec le banal premier amour, c’est bien plus que ça. C’est un amour réel et c’est ce qui le rend parfait.
Avec un empressement à peine camouflé, je tends le bras vers la table de chevet pour me saisir d’un petit emballage aux reflets argentés, duquel je sors un préservatif. Placé entre les jambes écartées de Daenerys, je l’enfile sur mon sexe en érection. Venant me placer au-dessus d’elle, je sers la mâchoire alors que mon regard enflammé infiltre ses prunelles. Puis c’est au tour de mon érection, de la pénétrer. Je m’enfonce doucement en elle, sentant ses muscles se contracter autour de mon sexe cette fois. Et cela me donne l’impression de rentrer chez moi, ou voir l’opposé. Partir, aller loin, dans une contrée inconnue, nouvelle et excitante. Une armée de papillons virevolte dans mon estomac, alors que je me retire lentement, débutant un mouvement de va-et-vient constant, qui m’arrache un gémissement de plaisir. Alors que je ferme les yeux, recommençant de façon mécanique, avec une extrême lenteur qui m’irrite moi-même, je ferme les yeux. Caché derrière mes paupières closes, j’ai l’impression que quelque chose de complètement nouveau est en train de se passer et qu’à partir de maintenant, plus rien ne sera jamais pareil. J’entends la blonde gémir à son tour et cela suffit amplement à me faire rouvrir les yeux. Et tandis que je l’embrasse de mes prunelles rongées par le désir, je m’accoude sur le lit, me pressant un peu plus contre elle pour qu’elle puisse sentir tout mon être peser sur sa personne. Bien vite, ses hanches viennent à la rencontre de mes coups de rein, ses jambes se croisent dans mon dos. Tout est soudainement amplifié ; la vue, l’odeur, le toucher. J’ai besoin de plus, rien n’est suffisant. Mes coups de rein se font plus puissants alors que je la pénètre plus en profondeur, lui arrachant quelques gémissements qui se mêlent aux miens. L’une de mes mains vient soutenir son bassin, exerçant une pression insistante sur son bassin alors que je tente de la rapprocher un peu plus de moi. J’ai besoin de réduire le plus possible l’espace entre nos deux corps, de le rendre inexistant pour réellement me fondre en elle. Ne faire plus qu’un. Je me glisse en elle, encore et encore, de façon inlassable. Insaisissable. Chaque nouveau coup de rein procure son lot de sensations nouvelles. Ce genre de sensations que je n’ai jamais expérimenté auparavant, quand bien même ce n’est pas ma première relation sexuelle. De ma main libre, je viens soutenir sa tête cette fois, alors que je presse une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes, mordant un instant sa lèvre inférieure. Je la sens se crisper un peu plus, alors qu’elle s’accroche au drap, me faisant ainsi me sentir puissant alors que je continue d’accentuer mes coups de reins, la pénétrant toujours plus profondément alors que nos gémissements s’accentuent. Finalement, le corps de la jeune femme finit par se cambrer bien plus que jamais elle ne l’a fait en ma présence auparavant. Les yeux plongés dans les siens, je continue à accentuer mes coups de rein, souhaitant voir ses prunelles emplies de sentiments indescriptibles. Daenerys vient la première, son corps explosant sous moi dans une sorte d’euphorie malsaine, se caractérisant par un énorme cri de plaisir. Le genre de hurlement que je n’ai jamais entendu auparavant. Son corps se tord tandis qu’elle se cambre, ses hanches se courbant pour offrir le plus puissant orgasme que je n’ai jamais vu. Mais moi, je n’ai toujours pas atteint le fameux orgasme tant attendu. Si bien qu’alors que j’entends la respiration de la blonde se faire toujours plus haletante, je me mets à donner des coups de rein toujours plus puissants, alors que je sens peu à peu ses jambes se dénouer derrière mon bassin. Mes gémissement s’alternent sur différents mots, aussi bien des « Daenerys. » que des « Oui… » langoureux à vrai dire. Mais au bout de quelques instants, je finis par venir moi aussi. Et c’est un monde plein de couleurs, de sensations et de chaleur qui s’offre soudainement à moi. Lentement, je m’arrête de me mouvoir en elle, avant de me retirer doucement. Je me laisse alors glisser à côté d’elle avant de la prendre dans mes bras, collant mon visage contre le sien. « Je t’aime. » je lui souffle au creux de l’oreille avant de lui déposer un baiser délicat sur la joue.
Dernière édition par Axel Carpenter le Jeu 25 Avr - 12:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Lun 22 Avr - 18:41
Qui aurait cru que nous en serions là ? Qui aurait imaginé que mon maître et moi, son esclave rebelle, serions en train de faire l’amour ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit et non d’une baise sauvage pour se défouler, comme il a tant l’habitude de faire. Je le sais, et même si je n’ai que rarement été concernée – voire pas du tout - par ces moments bestiaux, les autres esclaves ont la langue bien pendue. A bien y réfléchir, il ne s’est jamais servi de moi de cette manière. Une preuve de ses sentiments à mon égard ? Je commence à réellement le croire. En tout cas, je n’ai jamais ressenti ça pour personne. Un tourbillon d’émotions nouvelles. Mais aussi de plaisir divin. Je n’ai jamais autant pris mon pied qu’en cet instant. Je m’abandonne totalement à lui, oubliant même qu’il n’est pas un être humain.
Je l’enveloppe de mes jambes alors qu’il relève mon visage pour m’embrasser fougueusement, en mordillant ma lèvre inférieure. Il se met à remuer, remuer, comme s’il voulait entrer tout entier en moi. Nos deux corps ne font plus qu’un à présent. Un mouvement frénétique, primaire. Mon corps prend le dessus sur les pensées qui m’assaillent, je m’abandonne à son rythme insensé. Ça monte, ça augmente, je suis submergée par les sensations alors que je lui rends coup pour coup. Son souffle rauque, irrégulier et sauvage dans mon oreille me dit qu’il se perd en moi… c’est tellement érotique. Ça monte, monte…et il me pousse encore plus haut, me prend, me possède et c’est ça que je veux… pour lui et pour moi. Quand mes yeux s’entrouvrent brièvement, j’entrevois son visage tendu par l’ardeur. Sa passion me fait basculer et finalement je jouis en reversant la tête en arrière tandis que mon corps est saisi d’un spasme. Quelques secondes après, il me rejoint dans l’orgasme en s’enfonçant en moi avant de se figer et de s’effondrer. Puis il se retire doucement, avant de se retourner sur le dos et je me retrouve alors dans ses bras.
Quand j’émerge de mon orgasme, j’ai envie de l’enlacer. Je relève la tête pour scruter son visage, alors qu’il vient coller ce dernier contre le mien. Nous restons ainsi quelque seconde avant qu’il ne prenne la parole. Ses mots... 3 mots que toute femme rêve d’entendre dans la bouche d’un homme…J’écarquille les yeux sous la surprise alors qu’il m’embrasse tendrement la joue. Je ne lui réponds pas, prise d’une angoisse soudaine. Je reste contre lui, sans bouger, sans rien dire, comme totalement figée. Je ne pensais pas que ces mots s’échapperaient un jour de ses lèvres. Mais surtout, je ne peux pas lui dire la même chose, car je ne sais pas trop ce que je ressens pour lui. De l’amour ? Ou tout simplement une irrépressible attirance, tellement intense qu’elle fait s’insinuer de la jalousie en moi à chaque fois qu’il regarde une autre femme? Alors, je me contente de sourire, inspirant profondément car ses mots me font plaisir, me comblent de joie, même si je ne peux définir clairement mes sentiments pour lui. J’embrasse doucement son torse, avant de poser ma tête dessus. Son corps froid contre le mien chaud me fait du bien, et alors que j’entends son cœur tambouriner lentement, la réalité me revient alors en pleine figure : c’est un vampire sanguinaire, une créature de la nuit. Tout nous oppose, hormis notre passion dévorante l’un pour l’autre.
« Dis… tu as quel âge réellement ? ». Une question subite qui me vient tout d’un coup et que je ne peux me retenir de poser, faisant en même temps diversion à ma non réponse concernant sa déclaration amoureuse. Même si le fait qu’il ait une centaine d’années – ou moins voire plus - ne me dérange pas trop car il gardera toujours la même apparence, c’est assez perturbant de se dire qu’il ne vieillit pas. Encore plus maintenant que je suis là, dans ses bras qui m’enlacent tendrement… C’est une question qui me stresse – mon cœur bat alors plus rapidement - mais à laquelle j’ai absolument besoin d’une réponse.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Jeu 25 Avr - 14:16
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Ces trois mois que je prononce, me font l’effet d’une douche froide. Mais pas comme celles pouvant être désagréables en plein milieu de l’hiver, plutôt comme celles vous rafraichissant en hiver. A bien y penser, le fait que je puisse dire une telle chose avec cette certitude dans la voix, me terrifie complètement. Car les mots s’échappent tout seul de ma gorge, à la manière d’une évidence. Et cela n’a pourtant rien d’une évidence, pas pour moi qui a toujours cru impossible le fait que je puisse réellement aimer quelqu’un. Avoir une attirance certaine pour un être est une chose, mais se savoir éperdument amoureux de celui-ci – surtout quand la chose nous tombe dessus sans crier garde – en est une autre. Et c’est pourtant ce qui fait irrémédiablement battre mon cœur alors que Daenerys vient embrasser mon torse avant de venir y déposer doucement sa tête. Appuyé sur mon avant-bras, je porte alors ma main libre jusqu’à ses cheveux que je me mets à caresser doucement, d’une façon posée. Car il faut dire clairement qu’après l’ébat que nous venons de partager, c’est carrément le calme après la tempête. Pourtant, cette sérénité me convient amplement. Je me laisse à fermer les paupières alors que je focalise mon ouïe sur les battements réguliers du cœur de la blonde, un sourire heureux se dessinant peu à peu sur mon visage. « Dis… tu as quel âge réellement ? » s’élève alors la voix de la jeune femme, sur des paroles pour le moins inattendue. Je rouvre lentement les paupières, ma gorge se nouant de façon instantanée alors que les pulsations de son cœur augmentent peu à peu, faisant infiltrer toujours une plus grande quantité de sang dans ses veines. Ainsi se créer en elle cette chose que l’on appelle adrénaline. Alors que je me mets à mordiller légèrement ma lèvre inférieure d’un air quelque peu perdu, je finis par retirer ma main dans sa tête, délivrant alors mes doigts de la texture soyeuse de ses cheveux. J’ai l’impression que cette question qui la taraude soudainement, peut être dévastatrice pour le ‘nous’ que nous formons à présent – du moins, je pense que l’on peut à présent nous qualifier ainsi, même si la blonde ne l’a encore jamais sous-entendu – et pour l’instant que nous venons de passer ensemble. C’est ce que semblent me confirmer les battements accélérés de son cœur, alors que celui-ci vient s’écraser de façon brutale contre sa cage thoracique. J’entends l’écho brutal qu’il produit alors qu’il rebondit sur les parois ; cet écho qui se répercute en moi comme autant de coups de marteau.
La jeune femme me tourne toujours le dos, aussi il m’est impossible de percevoir son visage. Je devine pourtant sans peine l’expression soucieuse qu’affichent ses traits, si bien que je suis obligé de détourner mon regard pour le poser sur un coin de la pièce, fixant le vide avec intensité. Durant tout ce temps passé ensemble cette nuit, je n’ai pas pensé un seul instant que l’âge puisse être une barrière entre nous, mais la question de Daenerys commence à me faire sérieusement douter. « A peu près huit siècles. Je ne sais plus le chiffre exact, j’ai cessé de compter depuis un moment. » je finis par répondre sans détour, avant de hausser brièvement les épaules, bien que je sache qu’elle ne peut voir ce simple geste, à peine le sentir. Mais que dire d’autre après tout ? C’est la vérité, ce qu’elle souhaite entendre et rien de plus. Et je sais que cela l’énerverait plus qu’autre chose que je prenne par quatre chemins pour venir lui souffler la réponse qu’elle attend avec une vive impatience. « Est-ce que cela change quelque chose ? » je lui demande à mon tour, lui faisant ainsi part de ma propre question, celle qui me taraude l’esprit depuis un trop long instant à présent. Je déglutis alors que j’attends avec appréhension la réponse de la blonde. Aussi je ferme à nouveau les paupières, comme une protection contre les paroles éventuellement blessantes qu’elle peut sans aucun doute me fournir, peut-être même sans le vouloir. Et si mon âge ne m’a jamais parut être un complexe possible, il est à présent le premier de mes soucis.
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Sujet: Re: [ /!\ Explicite /!\ ]Vos désirs sont des ordres... / PV Axel Jeu 2 Mai - 19:13
Irréelles. La scène que je vis présentement, et celle qui vient de s’écouler me semblent totalement irréelles. Jamais je n’aurais cru me retrouver dans telle situation. Faire l’amour avec mon maître et ensuite qu’il me dise je t’aime… me retrouver allongée sur lui, ses doigts caressant doucement mes cheveux… Non jamais je ne l’aurai imaginé, ni même rêvé. Et pourtant je n’arrive pas répondre à sa déclaration. Les mots restent coincés au fond de ma gorge et ne veulent pas franchir la barrière de ma bouche. Peut être ai-je trop peur de l’impact qu’ils ont. De leur signification. Peut être ai-je peur qu’ils sonnent faux, malgré tout ce que je peux ressentir pour lui. Je ne sais pas trop. Et j’espère ne pas trop le déstabiliser par mon silence. Je prie intérieurement pour qu’il ne change pas de comportement à mon égard, comme il a si souvent l’habitude de faire. Pas maintenant. Pas à ce stade entre nous. Je décide alors de changer la tournure des choses. De changer de sujet, de porter son attention sur quelque chose. Je lui pose une question, une question toute simple et pourtant si effrayante : quel âge a-t-il réellement ?
Mon pouls s’accélère sous l’angoisse de la réponse qu’il est susceptible de me donner. Et pourtant, malgré tout, au plus profond de mon être, je me fiche royalement de son âge. Il peut très bien avoir 1000 ans que ça ne changerait rien ! Du moins, c’est ce que je me dis. Le seul point négatif, est qu’il ne vieillit pas, alors que moi si… Et si nous devons avoir une relation, c’est un sacré frein non ? Enfin, encore faut-il que notre relation – si relation il y a – dure vraiment et que ce ne soit pas seulement une idylle de quelques jours. Après plusieurs secondes interminables qui font s’accélérer encore plus les battements de mon cœur, Axel me répond enfin. 8 siècles…800 ans. Mon dieu. Je ne pensais tout de même pas autant que ça… mais à bien y réfléchir, et au vue de sa puissance en tant que vampire, c’est normal qu’il soit aussi âgé. Du moins, c’est ce que j’ai lu dans les bouquins… Suite à cette annonce, je retiens brièvement ma respiration. A quoi je m’attendais ? Franchement. A ce qu’il ait à peine 30 ans en tant que vampire ? Arrête de divaguer ma petite Daenerys !
« Est-ce que cela change quelque chose ? ». Axel me fait brusquement revenir sur Terre et je reprends doucement ma respiration. Je réfléchis quelques secondes à sa question, avant de sourire alors qu’il ne voit pas mon visage.
« Non ». Je tourne délicatement mon visage vers lui, plongeant mes yeux bleus dans ses prunelles noisette. « Non, ça ne change absolument rien. C’est juste que… » Je me stoppe un court instant, faisant mine de réfléchir « t’es sacrément vieux en fait…papi ». Ma voix se veut légèrement sarcastique et sur le ton de la plaisanterie. Finalement je me mets à rigoler, pour lui montrer que je ne suis pas sérieuse, avant de venir déposer un délicat baiser sur ses lèvres. Mais la question de l’avenir vient bien vite s’insinuer dans mon esprit. Si notre histoire dure, que deviendrons-nous ? Moi vieille et ridée et lui toujours magnifiquement parfait ? Et la question des enfants ? Bon, certes je ne me vois pas vraiment avoir d’enfants pour le moment mais qui sait, plus tard ? Je secoue légèrement la tête, pour faire partir toutes ces pensées négatives. Nous avons bien le temps de penser à tout ça et je ne vais pas gâcher ce moment tant attendu en faisant part à Axel de mes craintes... Pour l’instant, contentons-nous de profiter du moment présent. Ma conscience semble également de cet avis. Je me rallonge alors dans ses bras, enfouissant ma tête dans son cou en inspirant un grand coup, son odeur venant me titiller les narines. Il sent magnifiquement bon, et je me sens alors apaisée. « J’aimerais que cet instant ne s’arrête pas». Ces mots s’échappent doucement de mes lèvres, alors que je ferme les yeux et que ma bouche vient déposer de légers baisers dans le cou d’Axel. Nous restons ainsi enlacés durant plusieurs minutes, sans un mot. Je me sens bien. Je me sens en sécurité. Le temps semble s’être alors arrêté.
« Transforme-moi ». Ces mots viennent rompre le silence apaisant qui s’était installé. Je me redresse alors, relevant mon visage vers lui en le fixant plus déterminée que jamais, exposant délicatement mon cou.
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