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 You’re gonna stay up late tonight + vladislav.

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MessageSujet: You’re gonna stay up late tonight + vladislav.   You’re gonna stay up late tonight + vladislav. EmptySam 25 Mai - 21:06

« you're gonna stay up late tonight, under the stars. »
Tu regardes le coyote. Le coyote te regarde. Et étrangement, ni l'un ni l'autre, vous ne cillez. C'est au premier qui va craquer, t'en es sûr. Cet animal est vicieux. Presque autant que toi. Tu penches un peu la tête sur le côté, histoire de constater les dégâts... Et ils ne sont pas moindres. Cette chose a été traîner dans la cheminée et maintenant, elle se roule dans les draps blancs de ton lit. Ce ne serait pas aussi dérangeant, si elle n'était pas couverte d'une épaisse pellicule de suie. Et encore moins dérangeant si la suie n'était pas noire. C'est avec délectation qu'il se tord dans tous les sens. Comme s'il voulait en rajouter un peu plus, à chaque fois. Alors, deux solutions s'offrent à toi ; tu le laisses faire jusqu'à ce qu'il en ait marre. Ou tu le fais dégager vite fait. Bien entendu, la seconde solution est la plus bénéfique et certainement celle qui laissera le plus de chance de survie à ces malheureux bouts de tissus que ce petit démon martyrise depuis de longues minutes maintenant. « VAAAAADISLAAAAAV. » Hé oui, c'est bien ta voix, que l'on entend à travers tout le manoir. Tu attends qu'il arrive, une minute, puis deux. Et enfin cinq. Tu te demandes intérieurement ce qu'il fout, qu'est-ce qui peut bien l'occuper. Car non, tu n'as pas envie de te salir les mains pour le coup ; ta chemise est blanche, tu tiens à ce qu'elle le demeure. Aucun bruit ne se fait entendre, l'humain n'a pas dû comprendre que tu avais besoin de lui. Ou alors, il t'ignore. Ce qui est fort probable aussi. Ou sinon... Il compte les mouches ? Bon sang, qu'est-ce qui peut bien le captiver au point qu'il n'en ait rien à faire de toi, hein ? T'es trop gentil avec lui. Tu te le répètes encore, mais d'un côté, tu refuses de lui rendre la vie plus dure encore. Même si franchement... N'est-il pas un peu trop bien considéré, pour un esclave ? C'est ce que Echo et bien d'autres te font souvent remarquer. M'enfin. Cela ne regarde que toi.

L'autre n'arrivant toujours pas, tu décides de prendre les choses en main. Dans tous les sens du terme, d'ailleurs. Tu chopes l'animal par le collier que vous lui avez accroché autour du cou, et tu le traînes hors du pieu. Une chance ; il se laisse faire sans rechigner. Alors tu l'entraînes, et il te suit, non sans forcer pour prendre la fuite. Où est-ce que tu peux bien l'emmener ? C'est certainement la question qui tourne en rond, dans cette bouillie rose qu'il a encore entre ses deux yeux de coyote. Tu tires sur son collier, toujours plus fort, mais il ne veut pas lâcher un pouce de terrain. Hors de question de céder, il est plus que déterminé. Alors tu tires toujours plus fort, et quand ses petits muscles ne lui permettent plus de faire le poids contre toi, il se laisse enfin traîner. Jusqu'où comptes-tu l'amener comme ça ? C'est bien simple ; la salle de bain. Il est temps que cette saleté passe sous l'eau. Et normalement, c'est bien Vadislav qui s'occupe de ça. Mais pour l'instant, il n'est pas décidé à te répondre, alors, tu vas devoir faire les choses de toi-même. Au final, c'est pas plus mal, ça va t'occuper un peu. Poussant le coyote jusqu'à l'intérieur de la pièce, tu refermes la porte à clé. Ouais, c'est ça. Il peut toujours courir, essayer de se cacher plus loin, tu n'en as rien à faire. Tu secoues la tête, et tu t'approches de la baignoire, y faisant couler l'eau. Tant qu'à faire, tu verses du savon. Oui, enfin, un peu on avait dit, pas la bouteille entière. Tant pis, il sera vraiment propre comme ça. Un nuage de mousse se forme lentement à la surface alors que le niveau de l'eau monte. Des... Bubulles. Tu hausses un sourcil en restant fixé sur un si infime détail, et c'est au bout de quelques minutes seulement que tu te rends compte que la baignoire est sur le point de déborder. Flûte.

Coupant immédiatement l'arrivée d'eau, tu entreprends alors de choper le canidé. Il n'a pas l'air de tellement vouloir coopérer. Encore une fois, il freine et ne bouge plus. Hé bien... Il va encore une fois falloir employer la force. Mais tu n'as aucune envie de porter cette chose dans tes bras. Alors tu te contentes de la tirer, jusqu'à ce qu'elle finisse à la flotte. Bien entendu, l'effort ne cesse pas ici, non ! Il faut que la chose s'ébroue, qu'elle s'agite dans tous les sens pour t'envoyer au visage toute l'eau qu'elle peut expulser de la baignoire. Tu n'es pas trempé, non. Tu recules très rapidement, pour éviter la catastrophe. Tu recules, avec cette furieuse envie d'étriper l'animal, de l'égorger et de le donner à manger aux corbeaux. Bonne idée. Mais tu n'en fais rien. Tu te contentes de le regarder, en essayant de contrôler un minimum les pulsions meurtrières qui t'appellent et t'attirent. « Toi, tu perds rien pour attendre. » Il te regarde de ses grands yeux tristes, avec cette moue boudeuse qui te laisse complètement indifférent. Puis, tu te souviens ce qu'un de tes convives t'avait dit un jour ; arrête d'humilier le chien Woody. L'humilier. C'est lui qui t'humilie, avec son sale caractère et son comportement de pouilleux. Ruminant tout seul, tu préfères sortir et fermer la porte derrière toi. « Hé bah crève, saleté ! » Avec le maigre espoir que cette chose se noie dans la baignoire. Même si tu sais pertinemment que tu peux toujours rêver, il n'a pas fini de te rendre la vie dure. Sortant, quelque chose te revient d'ailleurs à l'esprit. Lui.

Mais où est donc cette chose qui te sert d'esclave, hein ? Il t'ignore ? Il dort ? Qu'est-ce qu'il fout de plus important que de s'occuper du coyote, hein ? Désespérants ces gamins, franchement. Secouant la tête, tu entreprends donc d'aller à la recherche de l'humain. Il ne doit pas être bien loin. Juste caché quelque part. Tu descends donc d'un étage, commençant par le salon et bien sûr, il n'y est pas. Les cuisines, non plus. Alors, tu te diriges vers l'immense bibliothèque, et c'est quelques rangées de bouquins plus loin que tu le vois, là. Assoupi sur sa chaise, alors qu'il lisait... Minute, il lisait ? Étonnant. Lui qui refuse toujours de lire quand tu le lui demandes. Jamais tu ne comprendras cette chose, sincèrement... Il fait toujours le contraire de tout, c'est affreux. Un sourire se dessine sur tes lèvres, tu croises les bras, perplexe. Alors. Comment aborder la chose, hein ? La manière douce ou la manière forte ? Allez, tu sais être mignon avec tes hôtes, alors, tu réfléchis d'avantage à la manière douce. Lui envoyer un seau d'eau au visage ? Lui claquer un livre aux oreilles ? Non, c'est encore bien trop tendre. Tu passes deux doigts sur ton menton, encore pensif. Qu'est-ce qui pourrait bien... Mais oui, tout naturellement. Ton sourire mue d'amusé à légèrement sadique, et c'est avec hâte que tu remontes les manches immaculées de ta chemise. Il va payer. Cher. Et c'est tout à fait calme que tu viens te placer derrière la chaise, laissant tes doigts glisser sur le bois du dossier. Tu patientes une seconde, puis deux, le temps de saisir l'objet de part est d'autre... Et c'est sans préavis que tu tires dessus d'un coup sec, laissant l'autre tas de chairs retomber par terre, certainement sonné par ce réveil un peu brusque. Tu poses la chaise non loin, et tu te penches un peu derrière lui, soufflant quelques mots près de son visage. « Hé bien, Monsieur Vadislav, on s'autorise une sieste là, en plein milieu de la nuit ? Je vous assure, très sincèrement, votre comportement me dépasse parfois. » Tu attends qu'il se retourne, du moins suffisamment, et tu lui offres un large sourire moqueur. Qu'il soit content ou non de ce réveil express, tu n'en as rien à faire, toi ça t'amuse et c'est bien là le principal.

Secouant légèrement la tête, tu te redresses, revenant plutôt vers la table et les multiples bouquins qui y attendent un lecteur potentiel. Tu passes ta main sur les couvertures des différents ouvrages, essayant de regarder d'un peu plus près de ce dont il s'agit... des romans. Et qu'est-ce qu'il lisait ? Un roman. The Great Gatsby, par Fitzgerald. Tu détestes profondément ce bouquin, tu le méprises même. Et pourtant, tu l'as lu une centaine de fois, peut-être plus. Fronçant légèrement les sourcils, la mine dégoûtée, tu te retournes vers lui, un peu. « Quelle lecture. J'ai toujours trouvé ce bouquin tout à fait exécrable. Il est très mauvais, selon moi. Puis-je connaître votre avis ? » Fais-tu, interrogateur. Reposant l'ouvrage, tu reportes simplement ton regard sur le brun. La plume est en soit sublime, l'histoire intéressante. Mais tu ne peux que le haïr, ce roman. Cette oeuvre et son personnage principal. Peut-être car Jay Gatsby te ressemble plus que tu ne peux le tolérer. Peut-être car comme lui, tu t'es entêté, jusqu'à en devenir aveugle. Plissant un peu le nez, tu reportes toute ton attention sur lui. Le pauvre. C'est vrai qu'il vient d'émerger. Et brusquement, par-dessus le marché.
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MessageSujet: Re: You’re gonna stay up late tonight + vladislav.   You’re gonna stay up late tonight + vladislav. EmptyDim 26 Mai - 9:08

Tu t’ennuies. Pour ne pas dire autre chose. Tu sais bien que tu devrais dormir à cette heure, le soleil est encore haut dans le ciel et si tu ne vas pas au lit, tu vas avoir du mal à tenir toute la nuit debout. Tu le sais bien... Et pourtant tu n’as pas envie d’aller te coucher. Tu n’as jamais été une créature nocturne, tu es un être solaire, tu aimes l’astre du jour, tu as besoin de ses rayons pour rester de bonne humeur. Alors non, deux fois non, dix fois non, tu n’iras pas te coucher. Tant pis si tu seras épuisé cette nuit, c’est ton état habituel après tout. Confortablement installé sur le rebord d’une fenêtre au premier étage, tu observes la rue en contre-bas. C’est quelque chose qui t’attire depuis toujours : la rue. À Saint Pétersbourg, tu y as passé ton enfance, ton adolescence. Les rues dans lesquelles tu jouais, tu apprenais tout ce que tu avais besoin d’apprendre... Plus bien d’autre choses non recommandables. Tant pis, c’était ta vie. Ton existence. Quelques rares humains passent de temps en temps, profitant eux aussi des lueurs du jour. Humains libres ou esclaves, comme toi ? Tu ne fais pas tellement la différence, vous êtes tous prisonniers sur cette île, à la merci des buveurs de sang. Tu secoues la tête. Il faut que tu trouves une échappatoire. Il faut que tu trouves un moyen de partir définitivement d’ici. Mais avant toute chose, tu devrais entrer en contact avec Lenka.

Tu te mords violemment la lèvre. Lenka... Ton regard se tourne tout naturellement vers la muraille. Où est-elle passée ? Comment va-t-elle ? Tu sais que tu as tendance à trop la couver habituellement, tu sais qu’elle sait parfaitement bien se débrouiller mais tu ne peux t’empêcher de t’inquiéter pour elle. Elle est ta seule famille... Elle est la dernière personne qu’il te rester, celle à qui tu tiens le plus, celle que tu veux protéger à tout prix... Et tu es loin d’elle, depuis des mois. Depuis trop longtemps... C’est à l’image de la prison : enfermé quelque part, sans possibilité d’échappatoire, sans possibilité de voir les tiens. Tu détestes cela. Tu détestes l’enfermement. Mais tu as bien compris que tu as tout intérêt à te tenir tranquille si tu ne veux pas finir ta vie vidé te ton sang. Enfin... Toi, te tenir tranquille ? La bonne blague... Tu es infernal, impossible. Tu fais tourner les vampires en bourrique avec un immense plaisir, mais tu le fais toujours avec une pointe de retenue. Tu testes tes limites, leurs limites jusqu’à savoir lesquelles tu ne peux franchir au risque de perdre la vie. Mais tant que tu sais que tu as une chance de t’en sortir, tu t’agites, tu fais le contraire de ce qu’on te demande... Ah la la... Tu es infernal. Tu n’avais étrangement jamais eu l’occasion de l’être. Tu n’as pas fait de crise d’adolescence, rien, puisque tu étais adulte déjà tout petit. On pourrait dire que tu rattrapes le temps perdu, en quelque sorte...

Un soupir s’échappe de tes lèvres et tu descends enfin de ta fenêtre que tu refermes. Un instant, tu hésites à tirer les rideaux et te retrouver à nouveau dans le noir. Mais comme tu n’as guère envie que ton "maître" actuel finisse en un petit tas de cendre, tu refermes les rideaux au cas où il lui prenne la stupide envie de se balader dans son manoir en pleine journée. Non pas que tu ais la moindre affection pour lui, ce type est vraiment une plaie à supporter. Il est infernal, complètement cinglé... Mais il te traite relativement correctement alors tu sais bien où est ton intérêt. S’il meurt, tu finiras chez quelqu’un d’autre qui ne sera pas aussi relax vis-à-vis de lui ou tu mourras. Deux solutions qui ne te plaisent aucunement. Tu fermes donc les rideaux et descends à l’étage d’en-dessous. Un animal vient se frotter à tes jambes. Oui ? Qu’est-ce qu’il veut ce chien ? Enfin, chien... Coyote serait plus approprié. Cet animal semble t’avoir relativement pris en affection, même s’il ne t’épargne pas la dose de corvées. Tu aimes cette bestiole parce que, comme toi, elle fait tourner son maître en bourrique. Mais après c’est à toi de réparer des dégâts... Tu lèves les yeux au plafond et accorde quelques caresses à l’animal. Il a déjà eu droit à sa balade tout à l’heure, tu ne vas pas non plus le laisser dehors toute la journée.

Doucement, tu gagnes la bibliothèque, le canidé sur tes talons. Tu essayes de te faire discret, parce que n’as de cesse de répéter que la lecture est une pure perte de temps. Mais quand l’autre a le dos tourné... Bref. Tu fais le tour des rangées de livre, à la recherche de l’ouvrage que tu as commencé il y a quelques jours... The Great Gatsby, par Fitzgerald. Ta sœur t’en avait parlé il y a longtemps, mais tu avais toujours refusé de le lire. Pas le temps. Trop de boulot pour perdre du temps à se poser quelque part pour lire. Mais maintenant que tu t’ennuies profondément, tu n’as pas d’autre choix que de te trouver une occupation. Et lire en anglais est ton petit défi. Tu retrouves enfin le livre, bien rangé à sa place, puis vas t’installer à une table déjà recouverte d’ouvrages. Des romans que tu as déjà feuilleté. Tu as fait un tri sommaire afin de déterminer ce qui t’intéressait ou non. Bref, tu ouvres à nouveau l’ouvrage, reprenant ta lecture là où tu l’as laissée, le coyote posant sa tête sur tes genoux. La lecture est laborieuse, tu n’as pas appris à lire en anglais, cet alphabet t’est quasiment inconnu alors tu dois, toujours, prendre ton temps pour traduire chaque phrase. Mais l’effort en vaut la peine. C’est bien raconté et le personnage principale de fait curieusement penser à Woody... C’est vraiment amusant. Mais l’effort que tu fournis et ta relative fatigue finissent par avoir raison te toi. Tes yeux se ferment tous seuls, tu te sens sombrer... Alors tu penses faire une pause de cinq minutes, croisant les bras sur la table et déposant ta tête dessus. Tu t’endors alors, complètement.

BOUM. BOUM². Deux ? Oui, ta tête a cogné contre la table avant de venir heurter le sol, comme ton corps. Qu’est-ce que tu fais au sol, étalé comme une crêpe ? Les yeux complètement écarquillés, l’air parfaitement perdu, tu ne bouges pas durant de longues secondes, le temps d’essayer de comprendre ce qui t’arrive. Tu étais en train de lire, tu as fait une petite pause de quelques minutes pour te reposer, qu’est-ce que tu fabriques dans cette position ? Surtout que si tu étais tombé de ta chaise – ce qui n’est encore jamais arrivé soit dit en passant – tu ne serais pas à plat ventre. Alors quoi ? Quelque chose te dit que la réponse est au-dessus de toi. Et bingo, la voix de l’autre chose buveuse de sang se fait entendre. Une sieste, en plein milieu de la nuit ? Tu as dormi si longtemps que cela ? Oups... Et tu es pris en flagrant délit de lecture. Ces deux constatations t’énervent, d’autant plus qu’il t’a réveillé de manière très brutale. Tu sens ton sang s’échauffer dans tes veines et tu t’assois sur le sol, le foudroyant du regard. Et il ose t’adresser un sourire moquer... Cet...

-Pu*** d’en****** de sangsue à la c** ! Va te faire f***** ! Et si tu veux que je te le répète en anglais, c’est sans problème.

C’est sorti complètement naturellement. Certes, tu es vulgaire. Certes, tu perds légèrement ton sang-froid mais extérioriser ta colère te fait du bien et te permet de te défouler autrement qu’en le frappant. Tu passes une main sur ta nuque, la faisant craquer. Tu as connu de meilleurs réveils il faut avouer. Tu en as aussi connu des pires en cellule, avec ce que les autres gamins étaient fichus d’inventer, mais quand même, ce n’est pas agréable. Bref, tu secoues la tête avant de te relever, tout endolori par le choc et la position inconfortable dans laquelle tu as fait la sieste. Tu l’observes. Il n’a pas l’air d’approuver ton choix de lecture, ce qui ne peut que te faire sourire. S’il n’apprécie pas ce bouquin, pourquoi est-ce qu’il le garde chez lui ? Bonne question. Bon sang, tu es encore dans les vapes, il faut vraiment que tu te réveilles. Et il t’a posé une question. Ton avis sur ce livre ? Oh, hé bien... Tu vas faire comme d’habitude, prendre un malin plaisir à le contre-dire. C’est ton petit plaisir personnel.

-Pour ce que j’en ai lu, j’aime ce livre. C’est bien écrit, l’histoire est prenante et Jay me fait étrangement penser à toi. C’est marrant, non ?

Comment ça je suis pénible ? Oui, et je l’assume complètement. S’il n’aime pas ce livre, je ne vois pas pourquoi je me gênerai pour le comparer au personnage principal. Surtout que, à vrai dire, Jay Gatsby te rappelle un peu la sangsue. Tu t’étires un peu, faisant craquer tes doigts, puis observe les allées de la bibliothèque. Le coyote a disparu, sûrement lassé de te voir dormir au lieu de t’occuper de lui. Tu reportes ton attention sur le blondinet. Tiens donc, il a un peu de suie sur les mains. Qu’est-ce qu’il a fichu ? Ton boulot ? Cette simple idée t’arrache un sourire amusé mais tu ne fais, pour le moment, aucune remarque. Tu préfères récupérer l’ouvrage que tu lisais et retourner le ranger à sa place. Non, tu n’es pas un maniaque du rangement mais tu ne laisses pas non plus traîner tes affaires. Il faut que ce soit à une place précise sinon tu te sais capable de ne plus le retrouver. Lorsque c’est fait, tu reviens à la table et croises les bras, le foudroyant de ton regard vert.

-Alors ? Qu’est-ce qui m’a valu un tel réveil ? Tu t’es pris les pieds dans le tapis et tu es tombé dans la cheminée ? Ce qui pourrait expliquer la suie sur tes mains... T’es si perdu que ça sans moi ?

Un sourire moqueur et provocateur fait son apparition sur tes lèvres. Tu te fiches clairement de lui, il n’y a aucun doute à avoir. Mais c’est ainsi que tu commences généralement tes journées nocturnes. Il n’a pas à s’attendre au moindre cadeau de ta part. Tu lui en fais déjà un en te montrant moins infernal, alors qu’il s’en contente, ce drôle de blondinet. Tu attends de savoir ce qu’il te veut cette fois, cherchant la réponse au fond de ses yeux bleus. Juste histoire que tu puisses faire le contraire.
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MessageSujet: Re: You’re gonna stay up late tonight + vladislav.   You’re gonna stay up late tonight + vladislav. EmptyVen 7 Juin - 20:22

Il t'agace. Il te rend dingue. Merci Echo, pour le cadeau. Cette chose est infernale, insupportable, et non, tu ne parles pas du coyote. Tu parles bien entendu de Vadislav, le russe. Les débuts n'ont pas été faciles, mais aujourd'hui qu'il a pris ses marques et qu'il s'est adapté, les choses ne vont pas beaucoup mieux pour autant. Un peu seulement. Car maintenant qu'il te connaît - enfin, il croit te connaître - il en profite. Il teste tes limites, il joue là-dessus et tu ne bronches pas plus que cela. Alors pourquoi s'inquiéter hein ? Pour l'instant, tu es tout ce qu'il y a de plus calme. De plus gentil. Mais on est pas à l'abri de la tempête, surtout pas avec toi. Tapant du pied, tu finis par rejoindre la bibliothèque. Parce qu'il est là, c'est évident. Et pourtant, il a laissé sous-entendre qu'il n'aimait pas lire, tu t'en souviens ? Parfaitement. Mais ce n'est pas un fantôme qui est là, avachi sur une chaise, en train de roupiller. Ce n'est pas une illusion qui a sorti ces quelques bouquins pour les déposer sur la table. Tu serres les mâchoires et tu avances, suspicieux. Allons donc, tu peux bien lui rendre la pareille, pour tous les coups tordus que lui-même s'autorise. Tu réfléchis un court instant, histoire de ne pas tomber à son niveau - soit très bas d'après toi. Les manches remontées, les mains sur la taille, tu fais les cent pas. Comment t'y prendre. Comment le brusquer, vraiment. Il faut qu'il prenne un coup, pas trop douloureux pour ne pas l'handicaper, mais suffisamment pour qu'il comprenne qu'il n'a pas à s'endormir au beau milieu de la nuit car cela plaît à monsieur. Encore moins dans la bibliothèque à lire un livre, alors qu'il y a un millier de choses à faire à la villa, continuellement.

Donc, doucement pour ne pas le réveiller, tu viens te positionner derrière lui. Et sans préavis aucun, tu tires sur la chaise pour le regarder s'écraser comme une pauvre m*rde par terre. Ahah. Amusant ! L'entendre se cogner pour retomber lourdement, sans aucune élégance... Voilà qui te fait sourire. Bien fait pour lui, il n'avait qu'à pas s'endormir. Encore moins assis sur une chaise. Enfin, assis ou pas, tu aurais bien trouvé un moyen tout aussi sadique pour le réveiller. Voir pire encore. Il te foudroie littéralement du regard. Ma foi, si cela l'amuse, ça n'a aucune importance à tes yeux ; ton sourire vire d'amusé à moqueur. « Pu*** d'en****** de sangsue à la c** ! Va te faire f***** ! Et si tu veux que je te le répète en anglais, c'est sans problème. » Tu hausses un peu les sourcils, faussement offusqué. Mais oui, bien sûr, des insultes, comme toujours. Et dans sa langue natale en plus, il te fait cet honneur. Tu te contentes de secouer un peu la tête de gauche à droite, désapprouvant sa manière d'agir et surtout le ton employé. Pas de ça, pas avec toi. « Il n'y a apparemment pas que l'attitude à revoir. Des cours de langue s'imposent aussi, je me trompe ? 'Vous m'importunez mon brave'. Voilà qui aurait été de rigueur. » Soupirant brièvement, tu te concentres plutôt sur les ouvrages qui s'empilent sur la table. Qu'était-il donc en train de lire, pour qu'il s'endorme ainsi ? Non, non, non... Un bouquin ouvert, tu tends le bras pour l'attraper. The Great Gatsby. Tu lui fais rapidement part de ton avis, soit ; ce livre est une abomination. Bon d'accord, tu exagères peut-être un peu... Juste un peu.

Tu lui demandes ce qu'il en pense. Bien entendu, tu te prépares psychologiquement à ce qu'il te contre-dise. Après tout, c'est son petit jeu ça, de dire l'opposé de ce que toi, tu peux avancer. Tu dis oui, lui dit non. C'est blanc, et lui c'est noir. Il fait beau, pour lui il pleut. Infernal ce gosse, sincèrement. Tu connais donc d'avance sa réponse, à quelques nuances près. « Pour ce que j'en ai lu, j'aime ce livre. C'est bien écrit, l'histoire est prenante et Jay me fait étrangement penser à toi. C'est marrant, non ? » Hé bien, pas manqué. Ton sourire se dessine un peu plus encore, creusant d'autant plus dans tes joues. Qu'est-ce que tu disais hein ? Minute. Jay, te ressembler ? Tu retiens un rire moqueur. Non, ça non, il n'a pas droit de dire cela. « Je m'en doutais. De toute façon, ce livre pourrait être écrit en chinois, il vous plairait quand même. Tout ça pour me contre dire, vous ne faites preuve d'aucune objectivité. Mais passons, si je ressemble à Jay, alors vous, à qui ressemblez-vous ? Un moine tibétain ? Mais oui, ce doit-être cela, maintenant que j'y pense. » Brusquement, tu reposes le bouquin sur la table. Ce livre est mauvais, il n'y a pas à discuter plus longtemps là-dessus. Oui, tu gardes un livre que tu n'aimes pas, et après ? C'est ta bibliothèque non ? Puis, il n'est pas censé aimer lire, alors chut.

Tu le regardes s'étirer avec dédain. Il a de ces manières, franchement... C'en devient effrayant. Il ne veut pas non plus le thé et les biscuits ? Un coach personnel de yoga pour se détendre entièrement ? Tu soupires un peu. Stupide humain. Il s'est relevé et tu soutiens son regard. Qu'est-ce qu'il veut ? Il récupère le roman et file le ranger. Au moins un point positif ; cette chose est maniaque et active, quand est s'y met. Alors, pour quelqu'un comme toi, c'est l'idéal. Tu le suis du regard, l'observe alors qu'il revient avec ce même sourire d'imbécile heureux qu'il garde si souvent. Il devrait se montrer plus docile, les choses seraient tellement plus faciles... Pour lui, comme pour toi au passage. Il te jauge méchamment, comme il le fait depuis toujours et tu l'imites en croisant les bras. C'est parti, encore, pour ce petit jeu qui alimente votre lien ; t'es trop gentil, il te hait. Mais bien sûr, tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes. « Alors ? Qu'est-ce qui m'a valu un tel réveil ? Tu t'es pris les pieds dans le tapis et tu es tombé dans la cheminée ? Ce qui pourrait expliquer la suie sur tes mains... T'es si perdu que ça sans moi ? » Tu secoues un peu la tête. Et il taquine, et il se moque. Il continue, comme s'il se sentait totalement intouchable. Illusion qu'il caresse du bout des doigts depuis qu'il est arrivé ici, ce qui ne le met pas pour autant à l'abri d'une de tes sautes d'humeur. « Voyons mon petit, je tuais les gens comme vous bien avant que... Votre grand-père ne soit né. Alors, pour ce qui est de m'occuper de moi, très sincèrement... Je doute que vous soyez bien placé pour me faire une quelconque remarque. » Les mains croisées dans le dos, tu fais un pas vers lui. Puis deux. Oui, tu as de la suie sur les vêtements, il vient à peine de s'en rendre compte ? Tu n'es pourtant pas censé faire son boulot, alors tu vas lui donner une petite leçon... Mais avant, une douche s'impose, non ? Et pas n'importe laquelle.

« Écoutez, vous avez la nuit libre, je dois me rendre en ville pour quelques affaires importantes. Toutefois, avant mon départ, j'aimerais que vous m'accompagniez jusqu'à la cour d'intérieur, pour vous donner une idée de ce que j'attends de vous pour la prochaine soirée. Une équipe viendra, mais je ne pourrai pas donner de directive, je serai occupé. Si vous pouviez vous en charger, ce serait très bien. Maintenant, si vous voulez bien. » Tu te détournes sans plus de cérémonie, avançant déjà dans la villa. Tu l'entends sur tes talons, et c'est tant mieux s'il obéit, tu n'es pas vraiment d'humeur à lui briser les cervicales pour qu'il te suive. D'une démarche légère, tu accèdes rapidement à la cour d'intérieur. L'architecture de la demeure est étrange, et le fait qu'une cour se dessine à l'intérieur peut choquer, mais tu l'aimes bien comme ça, la villa. C'est tant mieux si ça surprend. Dehors donc, l'air est frais et agréable, l'odeur de la nuit flotte dans les airs. Sans y prêter plus d'attention, tu t'approches de la piscine, encore éclairée à cette heure-ci. « Venez donc, approchez vous un peu, je dois vous montrer, c'est juste au-dessus. » Attendant qu'il s'exécute, tu le regardes. Et lorsqu'il daigne le faire, tu pointes du doigt le milieu de la fameuse piscine, un peu au-dessus, dans le ciel. « L'idéal serait que quelques guirlandes lumineuses se croisent en se point précis, question de symétrie. Je laisserai au soin de l'équipe de faire les calculs nécessaires, mais je serai avancé si vous pouviez leur dire au moins ce que j'attends d'eux. » Tu oses un petit sourire reconnaissant, et repasse tes mains dans ton dos. C'est vraiment beau ici, la nuit.

Mais toutes les belles choses ont une fin. Et il va en faire l'expérience car, sans plus attendre, et sans préavis, tu le pousses dans la flotte. Tu éclates presque de rire, en le voyant, complètement déséquilibré, s'affaler dans l'eau. Ridicule. Un large sourire sur tes lèvres, tu t'accroupis au bord de la piscine, le cherchant des yeux en attendant sagement qu'il remonte à la surface. Et lorsque tu vois enfin sa tête dépasser, tu te remets à rire de plus belle. S'il voyait sa tronche. « Vous m'excuserez Vadislav, je suis un peu maladroit. Toutefois, ayant donné un bain au coyote, il me semblait tout à fait juste que j'en donne un au second chien de la maison. Question d'équité. » Et c'est tout souriant que tu le dévisages. Quoi, toi, méchant ? Peut-être un peu provocateur. Mais tu veux lui faire avaler la pilule, qu'il comprenne que s'il ne veut pas finir réveillé ainsi toutes les nuits jusqu'à sa mort, il a plutôt intérêt à s'occuper du canidé, et de répondre, quand tu l'appelles. Poli et avant tout doté de bonnes manières, tu lui tends la main. Allez, qu'il la saisisse, qu'il remonte ; même si la nuit est agréable, ce serait bête qu'il attrape froid. « Allez mon jeune ami, sortez de là, vous allez prendre froid. »
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MessageSujet: Re: You’re gonna stay up late tonight + vladislav.   You’re gonna stay up late tonight + vladislav. EmptySam 8 Juin - 18:50

Tu as mal au crâne. Plus que le reste, c’est ta tête qui te fait mal. Tout cela à cause de lui. Tout cela à cause de cette chose qui a osé retirer la chaise sur laquelle tu dormais. Tu le hais. Au plus haut point. Tu le hais d’être ce qu’il est, tu le hais de le voir se venger de tout ce que tu peux bien lui faire subir. Tu sais pourtant bien que c’est équitable et que, à sa place, tu réagirais très certainement bien moins bien que lui. Mais tu ne peux t’empêcher de le haïr en cet instant où il t’a fait quitter de force ce doux sommeil réparateur dans lequel tu avais enfin réussi à te plonger. Encore, qu’il se venge... Cela aurait pu passer. Mais en plus il t’a surpris en train de dormir sur un livre, donc en pleine lecture. Et c’est cette raison qui fait que tu le hais d’autant plus. C’est pour cette raison que tu réagis si violemment. Et encore, vous avez tous deux de la chance que ta colère s’évacue sous forme de mots et non sous forme de coups, comme cela peut très bien t’arriver. Pourquoi t’énerver autant ? Tu as connu bien pire comme situation ! Oui, mais tu ne supportes pas qu’on te surprenne à faire quelque chose que tu dis haïr. Tu t’étais dit que tu ne lirais jamais, et pourtant on te prend la main dans le sac. Alors si tu t’énerves contre lui, ta colère est tout autant dirigée contre toi. Voir même plus contre toi. Mais qu’il ne s’en rende pas compte, cela t’arrange. Et tandis que tu te fais craquer la nuque, espérant te réveiller un peu mieux, il te sermonne, il te reprend. C’est bien, il a de l’espoir s’il compte te faire changer de comportement. Vous m’importunez mon brave. Bien sûr, il t’a pris pour qui, le fils du Tsar ? D’une il n’y en a plus, de deux tu es un gamin des rues, pas un petit richard qui père plus haut que son c**, et de trois il ne mérite pas de telles paroles. Alors c’est avec toute la provocation tu monde que tu lui réponds.

-Je t’emm*rde. Quelque chose à redire à ça ?

Bien évidemment qu’il a quelque chose à en redire. Il aura toujours quelque chose à redire à ta manière de parler, de te comporter. Tu n’étais pas aussi infernal, avant d’atterrir chez les vampires... Tant pis. Ils n’avaient qu’à pas te réduire en esclavage. Il observe les livres sur la table, tu tentes de te réveiller, mine de rien. Tu te relèves d’ailleurs, estimant que tu as passé suffisamment de temps au sol. Qu’a-t-il encore avec ces ouvrages ? Ce sont les siens après tout ! Mais non, il faut qu’en plus il désapprouve ton choix de lecture. Et en plus il te demande ton avis. Non, franchement, il veut que tu sois sincère ? Hé bien pour une fois tu prends plaisir à l’être, puisque, bien entendu, tu le contredis. Il sourit, il devait s’y attendre. Tu le contredis toujours. Ce livre serait en chinois que tu le contredirais quand même ? Oh, hé bien... Non, parce que tu ne serais pas crédible. Ah, il n’aime pas la comparaison, comme il te le prouve. Toi, ressembler à un moine tibétain ? Tu arques un sourcil avant de sourire, moqueur. Un moine tibétain, d’accord, si cela peut lui faire plaisir...

-Pour une fois que je te donnais un avis sincère... Tu ne vois que ce que tu veux voir. Parce que tu auras beau le nier, Jay te ressemble.

L’obstination est autant une qualité qu’un défaut. Dans ton cas, il semblerait que ce soit un défaut. Un jour, tu iras trop loin avec lui et tu le regretteras. Ou pas. Mais tu vas encore t’attirer des ennuis. Tu en es parfaitement conscient, tu sais mieux que quiconque qu’une attitude apparemment relax peut cacher quelque chose de bien puis violent. Tu en es la preuve vivante quand on finit par te mettre hors de toi. Tu devrais vraiment être plus méfiant. Tant pis. Tu t’étires un peu, essayant d’activer tes muscles endoloris, puis tu l’observes. Cette chose a de la suie sur les vêtements. Se serait-il sali les mains, le pauvre chou ? C’est ironique, bien sûr. Sur le coup, tu ne fais aucune remarque, préférant aller ranger l’ouvrage que tu lisais avant de t’endormir. Non, tu n’es pas maniaque mais tu aimes que chaque chose soit à sa place, tu ne perds ainsi pas de temps à tout chercher. Il ne s’agit que d’une question de rapidité et donc d’efficacité. Tu reviens rapidement devant le vampire, bras croisés, le foudroyant de ton regard vert. Il fait de même. Il est donc grand temps d’entrer dans ce petit jeu qui fait votre relation. Tu te moques de lui, quoique relativement gentiment. Tu ne peux pas t’en empêcher, tu cherches ses limites et pour les atteindre, tu ne lui feras aucun cadeau. Tu attends sa réplique, tu attends aussi qu’il t’explique ce qu’il te veut, cette fois. Tu cherches la réponse au fond de ses yeux bleus. Ahah, s’il croit pouvoir te forcer à la fermer aussi facilement... Il se trompe lourdement. Ton sourire s’élargit, moqueur. Tu le laisses s’avancer, ne bougeant pas d’un poil.

-Bien sûr pépé, je te crois. Tu savais t’occuper de toi, à l’époque. Mais tout le monde sait que les retraités ont besoin de qu’on se charge d’eux. Puisque c’est ce que tu es après tout, non ? Un retraité jouant les bouffons pour les vampires.

Tu y vas fort là. Trop peut-être. Mais tu guettes la moindre réaction de sa part. Le vert affronte le bleu, dans l’espoir d’y percevoir une flamme quelconque, de l’énervement, de la colère. Tu cherches à le faire réagir, vraiment. Malheureusement, il semblerait que tu ne parviennes pas encore à venir à bout de son self-contrôle. Tant pis, un jour tu le feras craquer. Tu le regardes, les bras croisés dans le dos. Tu as ta nuit libre ? Non mais il se fout de toi là ? Il t’a réveillé pour t’annoncer une telle chose ? Tu serres un peu les poings, refoulant ton énervement, préférant écouter ce qu’il a à te raconter. L’accompagner jusqu’à la cours intérieure pour la prochaine soirée ? Mais que va-t-il encore inventer ? Un soupir s’échappe d’entre tes lèvres mais tu lui emboîtes tout de même le pas, curieux de savoir ce qu’il prépare encore. Si tu peux bien lui accorder une chose, c’est son imagination pour ses soirées. La manière dont il les organise avec brio... Tu l’as peut-être traité de bouffon, ce que d’autres vampires doivent bien penser de lui, cela t’étonnerait que tout le monde l’apprécie, mais dans le fond, il se débrouille bien. Même si tu ne l’avoueras jamais. Hors de question. Tu le suis donc jusqu’à la cour intérieure, pressant le pas pour suivre son rythme rapide de vampire. L’air frais te fait du bien. Et la piscine est encore éclairée. Tu secoues un peu la tête, désapprobateur, mais tu t’avances quand même quand il te le demande. Méfiance... Tu t’attends à tout de sa part. Et qu’est-ce qu’il veut ? Que des guirlandes se croisent au milieu de la piscine ? Tu lèves les yeux au ciel. Tu ne vois pas les étoiles... C’est pourtant le plus beau décor existant à tes yeux. Tu secoues la tête avant de reporter ton attention sur lui.

-La symétrie est artificielle et classique. Si tu veux faire original, il faudrait plutôt désorganiser. Et très franchement, t’aurais pu écrire tes instructions au lieu de me réveiller pour tes délires. Je ne suis pas une chauve-souris moi, je vis le jour, pas la nuit ! J’ai besoin de sommeil.

PLOUF. Tu te retrouves à l’eau, sans avoir eu le temps de comprendre comment ni pourquoi. Une petite seconde, tu restes entre deux eaux, complètement ahuri, te détestant pour t’être fait avoir une seconde fois. Éveillé qui plus est ! Au moins, tu as fini par émerger cette fois. Peut-être faudrait-il remonter, non ? Oui mais non. Tu restes un peu sous l’eau, juste histoire de squatter sa piscine. Tant qu’à faire, autant en profiter. L’eau n’est pas spécialement froide après tout, ce serait idiot de remonter tout de suite. Mais comme tu as besoin d’air et tu tu n’as pas eu le temps de prendre une bonne inspiration avant de finir à la flotte, tu regagnes la surface bien rapidement. Tu secoues alors la tête, essayant vainement de dégager de tes yeux les mèches brunes qui sont venues se coller sur tes yeux. Rien à faire, tu es obligé de glisser une main dans tes cheveux pour te dégager la vue. Et le voir rire. Qu’il en profite, il ne perd rien pour attendre celui-là... Maladroit ? Tu n’en crois pas un mot. Il t’a poussé exprès. Et en plus il te traite de chien. Tu serres les dents, ravalant une fois de plus ta colère... Tu ne supportes pas ce terme. Tu n’es pas son chien, tu n’es même pas son serviteur. Tu es là contre ton gré, tu ne lui appartiens pas, tu n’appartiens à personne. Tu es un félin libre et indomptable ! Un félin trempé là... Non, en effet, il ne perd rien pour attendre. Et sa question d’équité, il peut se la mettre là où tu le penses. En restant poli. Sur ces pensées agitées, tu te forces à retrouver un sourire provocateur. Comme toujours.

-C’est moche d’être aussi rancunier. Surtout pour un bain.

Oui, tu as bien deviné le reproche : il voulait tu que t’occupes du coyote. Dommage pour lui, étant donné que cet animal est le sien, tu estimes qu’il a tout aussi le droit et surtout le devoir de s’en occuper. Tant pis pour lui, même si tu risques de le payer. Enfin, le gentleman qu’il veut paraître finit par te tendre la main. C’est tout ce que tu attendais, alors tu gagnes le rebord, tranquillement. Tu attrapes cette main qu’il te tend mais au lieu de chercher à remonter, tu tires brusquement. Un second PLOUF se fait entendre tandis que tu t’écartes en riant, histoire qu’il ne te tombe pas dessus. Et voilà le travail. Tu en profites d’ailleurs pour l’empêcher de remonter quelques secondes, lui appuyant dessus. Ce n’est pas ce qui va le tuer de toute manière, mais tu as bien envie de lui faire payer l’affront qu’il a osé te faire. Puis tu t’écartes et remonte hors de l’eau, comme si de rien n’étais. Tu t’arranges juste pour être suffisamment loin du bord pour qu’il ne puisse pas t’attraper et te ramener dans l’eau. De là où tu es, tu le dévisages, hilare. Ses pauvres vêtements sont trempés, il va être obligé de se changer. Et toi tu t’en amuses.

-On dirait que je suis aussi maladroit que toi. Tu ne m’en veux pas ? Non, bien sûr que non. Les sangsues sont toujours ravies de retrouver leur élément.

C’est un grand sourire provocateur que tu lui adresses. Il l’a cherché. Il t’a cherché. Tes mains viennent faire un tour dans tes cheveux, essayant de les essorer un minimum. Tu retires ta veste aussi et l’essore de même. Bon sang, tu es trempé de la tête aux pieds. Tes chaussures lâchent un "flop" peu discret à chacun de tes pas. Tu vas devoir aller te sécher et t’habiller. Au moins, ce qui te console, c’est le fait qu’il doive en faire autant. Cette... Chose t’agace sincèrement. Quiconque aurait eu un tel comportement avec toi aurait eu droit à ton poing dans la figure depuis bien longtemps. Malheureusement, tu sais que tu n’es pas en position de force. Tu es bien moins puissant que lui alors tu te contiens. Tu te maîtrises. Une fois de plus, ton regard se lève vers le ciel. Mais tu secoues bien vite la tête, refusant de te laisser aller à la nostalgie. Plus encore en sa présence. Retirant ta chemise afin de l’essorer, tu te retournes vers lui, arquant un sourcil.

-Alors, on fait encore trempette ? Monsieur ne veut pas que j’amène le savon pour faire bain moussant géant tant qu’il est à la flotte ?

Tu es ironique bien sûr. Tu ne te déplaceras très certainement pas pour aller lui chercher le savon. Par contre, lui ramener le coyote pourrait être une bonne idée, juste histoire de l’énerver. Te rends-tu compte que tu es torse-nu devant lui ? Oui. Mais tu n’en as pas grand chose à faire. Tu n’es pas spécialement pudique et il est hors de question que tu gardes une chemise trempée sur le dos. Quant à lui il en a vu bien d’autres que toi et tu ne vois pas ce qui pourrait le déranger. Voir, si cela pouvait le déranger, tu serais preneur mais que tu ne te fais aucune illusion. Tes affaires sur le bras, tu le fixes. Alors, va-t-il enfin se décider à te dire ce qu’il attend de toi cette nuit ? Parce que, pour être sincère, tu ne crois pas le moins du monde au fait qu’il n’ait que cette histoire de guirlandes lumineuses à te confier. Sachant que, seul, tu ne feras très certainement rien du tout.
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MessageSujet: Re: You’re gonna stay up late tonight + vladislav.   You’re gonna stay up late tonight + vladislav. EmptySam 13 Juil - 12:24

« Je t’emm*rde. Quelque chose à redire à ça ? » Tu affiches une moue faussement offusquée. C'est bien, qu'il continue. Si cela l'amuse. C'est loin de t'ennuyer, si c'est ce qu'il cherche à faire par ce comportement des plus déplaisants. Qu'il peut-être vulgaire, lorsqu'il s'y met. Enfin, tu n'as trop rien à redire ; il t'arrive de déraper, toi aussi. Même si là, ce n'est plus tellement déraper... C'est bel et bien se montrer sans respect envers toi. M'enfin, si cela l'amuse ; roulez jeunesse comme on dit. Même si, il est loin d'être subtile dans le choix de ses paroles... Mais bref. Il n'est plus l'heure de se prendre la tête sur les politesses d'usage. Il parle comme il veut, ou presque. Il est esclave après tout. Ou peut-être est-ce un convive ? C'est la même chose, à une nuance près, nuance que tu ignores royalement. Ne relevant pas son manque flagrant d'élégance dans sa manière de s'exprimer, tu t'intéresses plutôt aux bouquins. Plus particulièrement à celui qu'il était en train de lire. Par pitié, non. Sur les milliers d'ouvrages qui sont entreposés ici, il a fallu qu'il choisisse celui-ci. Ce gamin est donc... Incorrigible. Un soupir las s'échappe d'entre tes lèvres, son avis t'intéresse tout de même. Tu souris. Encore une fois, il te contre-dit. De toute façon, tu t'y attendais alors... Il a ce petit air moqueur, dépeint sur sa face. Cet air que tu lui ferais bien ravaler mais... Non voyons, il ne faut pas être violent. Ce n'est pas bien. Du moins, c'est ce qu'un pseudo psychologue a essayé de te faire avaler pendant une semaine. Bref, là n'est pas la question.

« Pour une fois que je te donnais un avis sincère... Tu ne vois que ce que tu veux voir. Parce que tu auras beau le nier, Jay te ressemble. » Tu secoues la tête désespérément. Sincère ? Il ne l'est pas, il ne le sera jamais. Certainement pas pour toi en tous cas. Gatsby te ressembler ? Autant t'étouffer avec ta propre langue. Il raconte n'importe quoi. Cet énergumène ne te ressemble en rien. Tu nies en bloc. Et pourtant Woody, si seulement tu pouvais te rendre compte... Non, non, et non. Il n'est rien qu'un personnage de fiction, quand tu es fait de chair et d'os. Fronçant les sourcils, tu secoues négativement la tête, montrant ton désaccord. Il raconte n'importe quoi. Complètement n'importe quoi. « Avec mon respect, allez vous faire fo*tre. » Il voulait jouer à ce jeu là ? Toi aussi, tu peux employer toutes les grossièretés du monde. Mais elles resteront toujours plus élégantes venant de toi, vu la manière que tu as de les présenter. « C'est à peine si vous savez lire, alors, pour ce qui est de saisir les subtilités de l'ouvrage, nous en reparlerons quand vous saurez parler correctement la langue de Shakespeare. » C'est ça, défends-toi comme tu le peux. Tu voulais son avis ? Il te l'a donné. C'est de ta faute si vous en êtes là, pas la sienne. Il n'a fait que t'obéir. À croire que te désobéir le réussi beaucoup mieux... Enfin, il n'a pas à se plaindre. Il ne t'a encore jamais vu énervé. D'ailleurs, tu ne sais même pas s'il aurait le temps de le voir, car en général, quand tu es hors de toi... Passons les détails, il n'aurait certainement plus la tête sur les épaules, c'est tout. Pour le coup, tu nous fais juste une petite crise car ton ego agonise à cause de ses mots. Tu n'es pas ce vulgaire personnage, fin de la discussion.

Toi, ne pas pouvoir te prendre en charge ? Voyons, qu'il se regarde un peu. Tu as des décennies de plus que lui, qu'est-ce qu'il croit ? Que tu as besoin de son aide ? Qu'il peut-être stupide de le croire. Tu n'as besoin de l'aide de personne, et encore d'un humain empoté comme lui. Pauvre Vadislav. Essaye-t-il de se rassurer en croyant qu'il t'est utile ? Peut-être. Tu peux lui accorder ça au moins. « Bien sûr pépé, je te crois. Tu savais t’occuper de toi, à l’époque. Mais tout le monde sait que les retraités ont besoin de qu’on se charge d’eux. Puisque c’est ce que tu es après tout, non ? Un retraité jouant les bouffons pour les vampires. » Encore une fois, tu secoues désespérément la tête, soupirant. Pépé, grand-père, ancêtre, débris. C'est bien, il va tous les faire ? Mais il peut. S'il savait à quel point tu n'en as rien à faire. Un retraité ? Un retraité jouant les bouffons pour les vampires. Tu perds tout sourire, soudainement. Qu'est-ce qu'il vient de dire ? Qu'est-ce qu'il a osé dire ? Tu peux sentir ton sang bouillir dans tes veines, du moins, c'est l'impression que tu as. Comme si tu allais décapsulé, d'un instant à l'autre. Le silence retombe brusquement, l'ambiance est froide et tendue. Et au bout de quelques minutes, tu retrouves ton petit sourire simplet, comme si de rien n'était. « Mais c'est bien. Si ça vous fait plaisir de le croire. Vous avez des amis vous sur cette île, peut-être ? Est-ce que vous connaissez quelqu'un, à part moi, et peut-être deux trois vampires en lesquels vous n'avez aucune confiance ? Non. Mais vous savez Vadislav, vous pouvez très bien retourner chez Echo-Alice, si ma compagnie ne vous satisfait pas. À ce qu'on dit, elle traite ses esclaves... Différemment. Estimez-vous heureux d'être reçu comme un invité ici, pas comme un chien. » Tu as tout balancé d'une voix incroyablement plate, sérieuse. Ça ne te ressemble pas tant, mais il était peut-être temps de remettre les pendules à l'heure.

Enfin, vous n'allez pas passer la nuit sur ce petit point. Il n'a pas réussi à te faire péter un câble, c'est le principal. Tu lui demandes trop poliment peut-être de t'accompagner jusqu'à la cour intérieure, histoire de lui donner quelques brèves directives. Est-ce là le seul objectif de ta venue ? Non. Bien sûr que non. Il y en a un autre, bien dissimulé derrière tes gestes. Il t'emboîte le pas, vous arrivez rapidement devant la piscine qui est encore éclairée. Tu lui montres un point invisible, tu le baratines un petit peu, histoire qu'il rentre en confiance, doucement... « La symétrie est artificielle et classique. Si tu veux faire original, il faudrait plutôt désorganiser. Et très franchement, t’aurais pu écrire tes instructions au lieu de me réveiller pour tes délires. Je ne suis pas une chauve-souris moi, je vis le jour, pas la nuit ! J’ai besoin de sommeil. » allez, encore. Qu'il en rajoute une couche, comme toujours ! Il te contre-dit sans cesse. Désorganiser ? Hé, c'est qui qui fait ces fêtes, c'est lui peut-être ? Tes délires... Oui, c'est vrai, t'aurait pu lui écrire, mais non. Besoin de vengeance. Pas une chauve-souris, ça, tu l'avais remarqué. « Juste pour vous contre-dire, je ne veux pas faire original. Je veux symétrique, point. Et très sincèrement, si je ne l'ai pas écrit, c'est que je doute de vos capacités cérébrales. Ne le prenez pas mal. » Tu souris innocemment. Ouais, tu te moques ouvertement de lui, et après ? Il l'a mérité, avec sa précédente réflexion sur ton attitude. Rapide, tu le pousses dans l'eau. Il ne s'y attendait visiblement pas, puisqu'il perd l'équilibre et chute dans la flotte. Devant sa face d'ahuri, tu es juste mort de rire. Si seulement il pouvait se voir. « Vous avez raison, vous n'êtes pas une chauve-souris, ça c'est sûr ! Je miserai plutôt sur un thon. » Mais non, tu n'es pas méchant. Juste taquin avec lui, et il te le rend bien. Tant que tu y es, tu lui expliques pourquoi il se retrouve à l'eau ce soir. En l'insultant indirectement de chien, c'est vrai. C'est qu'il passe par tous les animaux, avec toi... Mais, là n'est pas la question. Il retrouve son sourire provocateur. Tu n'as donc pas réussi à lui faire ravaler, hein ? « C’est moche d’être aussi rancunier. Surtout pour un bain. » Tu hausses simplement les épaules. « C'est moche d'être aussi naïf. » Non, il ne te faisait pas confiance. Mais s'il avait été un minimum sur ses gardes, il aurait pu prévoir le coup, et éviter de se ramasser dans la piscine. Tu lui rends son sourire, tout aussi provocant.

Tu lui tends la main, toujours aussi poli – même si des fois, ce n'est pas l'envie de l'insulter qui te manque. Il attrape ta main et – comme tu t'en doutais – il tire vers l'avant. Alors tu te laisses aller, tu te laisses tomber dans la flotte toi aussi, si ça l'amuse. C'était un peu évident qu'il allait tenter une vendetta. Et un bain de minuit, ce n'est pas si désagréable, au contraire. D'autant plus que l'eau est tiède. Il t'appuie un peu sur la tête, t'empêchant de regagner la surface. Bah, c'est pas comme s'il risquait de te faire perdre connaissance ; tu n'es pas comme lui, tu n'as pas besoin de ces précieuses goulées d'air qui le maintiennent conscient et en vie. Il finit par te relâcher pour remonter sur la terre ferme, tu le laisses faire, tu restes juste à la surface, imperturbable et incroyablement paisible. Lui, il est hilare. Si cela l'amuse, tant mieux. Toi, ça te fait juste sourire. « On dirait que je suis aussi maladroit que toi. Tu ne m’en veux pas ? Non, bien sûr que non. Les sangsues sont toujours ravies de retrouver leur élément. » Le visage entre deux eaux, tu finis par te redresser un peu plus, riant. « Sangsue, ça faisait longtemps tiens. Je vous rappelle quand même que le seul point en commun que nous avons, moi et cette chose, c'est que nous prenons le sang de nos victimes. Toi en revanche, tu as beaucoup plus en commun avec elles. À commencer par le fait que, en tant qu'esclave, tu rampes. Et t'es méchant. » Demeurant dans l'eau, tu le regardes, tu continues à le détailler tranquillement. T'es bien ici, tu n'as aucune raison de bouger. Trempé, il commence à se déshabiller, mais là, c'est juste trop facile et tu ne peux pas résister à l'envie de lui balancer quelque chose. « Hm, un strip-show privé, je ne t'en demandais pas tant mais, ma foi, fait donc. » Tu es passé au tutoiement. Peut-être car c'est plus simple de rentrer dans la provocation ainsi, et puis, maintenant qu'il t'a poussé à la flotte, tu peux bien faire ça.

« Alors, on fait encore trempette ? Monsieur ne veut pas que j’amène le savon pour faire bain moussant géant tant qu’il est à la flotte ? » Encore une fois, c'est un large sourire qui se dessine sur tes lèvres. « Si gentiment proposé... Mais, non merci. » Même si l'idée est sympathique, ce n'est pas le moment de saccager la cour ou la piscine avec du bain moussant. Même si par derrière, tu pourrais l'obliger à tout nettoyer. Mais non... Non, l'eau, c'est très bien ainsi. Puis, tu sais bien qu'il était totalement ironique dans ses propos. Lui, se gêner pour toi ? Pff, jamais, plutôt crever. Tu commences à bien le connaître, le Vadislav. Rejoignant le bord de la piscine, tu finis par te hisser à ton tour à l'extérieur, détrempé. Tu reviens juste devant lui, le regardant, en profitant pour détailler de plus près encore ses tatouages que tu mémorises rapidement. « Jolis tatouages. » Te contentes-tu de souffler. Ton regard croise le sien un bref instant. Il a voulu jouer ? D'accord, tu vas lui rendre la monnaie de sa pièce. Et quitte à faire les choses, autant ne pas les faire à moitié. C'est pourquoi, sans plus y réfléchir – et pourtant, Dieu sait que tu fais une belle connerie – tu viens capturer ses lèvres brièvement, le temps d'un baiser volé. Pourquoi t'as fait ça déjà ? Tu ne t'en souviens déjà plus. Toujours est-il que tu te prends un coup en pleine face, et que tournes un peu la tête sous la violence du choc.  Tu passes innocemment une main sur ta joue, et tu le regardes, une drôle de lueur d'incompréhension luisant au fond de tes prunelles. Bien sûr que tu n'aurais pas dû faire ça. Bien sûr que ce n'était pas une réaction normale à avoir. « Qu'est-ce que tu viens de faire là ? » Sa voix sonne comme le glas. Froide et brûlante à la fois. Tu ne réponds rien, il sait parfaitement ce que tu viens de faire, inutile d'enfoncer le clou. Et sans plus attendre, il disparaît dans la villa. Oups.

Haussant les sourcils un bref instant, soupirant, tu glisses tes mains au fond de tes poches trempées pour lui emboîter le pas. Une fois à sa hauteur, tu l'attrapes et le bloque contre le mur le plus proche, ton avant-bras appuyé sur son cou. Et peu importe si ça fait mal. Peu importe s'il a du mal à respirer. « Pour m'avoir frappé, je devrais te tuer. Mais je crois que je respecte bien trop ta misérable et pitoyable condition d'humain pour ça, alors, estime-toi heureux. Mais ne recommence jamais, jamais ça, d'accord ? Ce serait bien la dernière fois que tu verrais les étoiles briller, crois-moi. » Il y a quelque chose d'agressif dans ta voix. On dirait que le vampire désillusionné et abusé par son existence a pris la fuite, pour laisser la place au maître sanguinaire qui veut avoir la main mise sur tout. À en croire que tu es schizophrène. Ton regard reste de glace, figé un long moment sur sa personne, dans ses yeux notamment. Et tout à coup, tu te mets à sourire, le relâchant pour lui taper l'épaule amicalement. « Allez, tu vas pas bouder toute la soirée, t'as jamais embrassé un mec ? Pauvre petit garçon innocent. » Tu soupires tout en gardant ton sourire, te reculant juste assez pour voir ses tatouages. Y repensant, il avait une rose sur l'omoplate. Ce qui n'est au final... « Peut-être pas si innocent que ça. » Fais-tu, avec un léger sourire taquin. Tu plisses un peu les yeux avant de finalement te détourner, dans l'espoir de rejoindre ta chambre rapidement pour aller te changer. Non, tu n'as pas envie de te mettre à poil devant lui. Pour la bonne et simple raison que toi, tu n'as pas envie d'exposer certaines marques de ton passé.
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MessageSujet: Re: You’re gonna stay up late tonight + vladislav.   You’re gonna stay up late tonight + vladislav. EmptyDim 25 Aoû - 22:30

Oui tu es sincère, pour le coup. Tu ne l’es pas souvent avec lui mais, pour une fois, l’être sert tes intérêts alors pourquoi te gêner ? Oui, il ressemble à Gatsby. C’est ton avis et tu n’en démordras pas. Il n’est cependant visiblement pas d’accord avec tes propos. Tant mieux, tant que tu peux l’agacer, tu ne demandes pas beaucoup plus. Que tu ailles te faire fo*tre ? Avec son respect en plus ? Tu te contentes de lui sourire, provocateur. Bien sûr que non. Mais c’est amusant de le voir employer ce genre de vocabulaire. S’il croit avoir plus la classe que toi, tout simplement parce qu’il t’a vouvoyé et a employé une formulation polie juste avant, il se fourre le doigt dans l'œil jusqu’au cerveau. S’il en reste quelque chose, depuis le temps que ce doit être en décomposition là-dedans. Bref. Il t’attaque plutôt sur ta maîtrise de l’anglais. C’est bien, il s’amuse ? Tu n’as jamais réellement eu de cours d’anglais. Tu as quitté l’école le plus tôt possible, ta maîtrise, tu la dois aux quelques cours que ta sœur a pu te donner et aux efforts que tu as fait afin de lui faire plaisir. Alors lire en anglais, oui c’est difficile. Tu serres les dents mais tu lui laisses le dernier mot, si cela lui fait plaisir. Inutile de lui expliquer tes excuses. Tu n’as jamais eu le temps de lire non plus, trop occupé à gérer ta petite famille. Qu’il cherche à se voiler la face si cela lui plait. Tu n’en démordras pas. Peu importe, ton pic a porté ses fruits. Tu l’as agacé et il se souviendra de tes mots à chaque fois que son regard se posera sur le livre. C’est parfait à tes yeux.

Tu préfères tenter autre chose. Il sait s’occuper de lui ? Tu vois une ouverture, quelque chose de nouveau à attaquer. Retraité, bouffon pour les vampires. C’est méchant ce que tu dis, tu t’en rends bien compte Vadislav. Mais tu le dis quand même. Tu cherches ses limites, tu cherches à savoir jusqu’où tu peux aller sans le faire craquer. Si toi-même tu ne connais pas tes limites, c’est toujours un avantage de connaître celles des autres. Ici, le but est de savoir quel cran de sécurité tu possèdes. Quel champ d’action. Et cette fois, tu as bien l’impression d’être parvenu à tes fins. Il perd son quasi-éternel sourire, le silence de fait. L’atmosphère est lourde mais, toi, tu n’en perds pas moins ton sourire. Alors, craquera-t-il ? Tu en as l’impression. Ton instinct de demande de reculer, d’instaurer une plus grande distance de sécurité. Tu ne le fais pas. Tu pourrais mourir entre ses mains s’il le décidait, mais le ferait-il réellement ? C’est ce que tu cherches à savoir. Alors tu vas un peu trop loin mais pas assez à la fois. Il retrouve son sourire. Il n’a pas craqué. Dommage... Mais au moins, à présent, tu as une indication. Si tu as des amis sur cette île ? Oui et non. Tu as ta sœur. Tu as eu l’occasion de rencontrer quelques rares personnes en qui tu as un semblant de confiance. Il ne sait rien de toi, rien du tout. C’est bien mieux ainsi, il ne faut jamais dévoiler toutes ses cartes. Par contre, tu te retiens de déglutir lorsqu’il parle de retourner chez Echo-Alice. Pas elle. Tu as eu ta dose ces derniers mois, tu ne veux plus retourner chez elle. Sauf peut-être si c’est pour protéger ta sœur... Mais il a raison, il ne te traite pas vraiment comme un esclave. Pas comme elle le faisait. Tu n’irais pas jusqu’à dire comme un invité mais tu te sens tout de même plus à l’aise en sa présence qu’en celle de la vampire. Il est sérieux, n’est-ce pas ? Oui, il semblerait.

-Tu ne sais rien de moi. Perd-toi en suppositions si ça t’amuse. Mais si tu traites tes invités comme tu me traites, je préfère l’hôtel.

Encore une provocation. Une de plus. C’est plus fort que toi, hein ? Il semblerait. Tu n’es pas un invité et il te le rappelle à la moindre occasion. Tu ne sais pas ce que tu es à ses yeux, en fait. Tant pis, tu l’apprendras bien un jour ou l’autre. Si tu ne t’enfuis pas avant, évidemment. Le livre est rangé, tu lui emboîtes donc le pas lorsqu’il entreprend de descendre. Tu as beau avoir de bien sévères paroles sur ce qu’il fait, tu ne peux t’empêcher d’admirer cette manière dont il organise ses fêtes. C’est toujours splendide. Tu es donc curieux d’apprendre quelle idée il a encore eue. Devant la piscine, il t’explique ce que tu veux. Tss. Tu ne peux t’empêcher de le contredire, une fois de plus. Tu préfères le désordre à l’ordre. C’est plus mystérieux, si c’est maîtrisé. Après, tu n’as pas ton mot à dire mais le simple plaisir de le contredire est là. Mais franchement, il aurait pu te laisser un mot et non pas te réveiller pour si peu. Il ne veut pas faire original ? Ahah. Tu as remarqué. Minute. Il doute de tes capacités mentales ? Très drôle. Il est vrai que tu n’as pas non plus pleinement conscience de toutes tes capacités mais quand même, tu n’es pas idiot. Enfin, tu n’en as pas l’impression. Plus le temps de répliquer que tu te retrouves à la flotte. Tu ne t’y attendais pas. Tu rages contre toi-même. Tu n’aurais pas dû te faire avoir. Toi, un thon ? Ah ah ah. Tu es mort de rire. La preuve, tu lui souris.

-Je nage bien mieux qu’une sangsue alors.

… Provocation, purement et simplement. Pour ne pas lui laisser le dernier mot. Tu n’as rien trouvé de mieux à lui répondre il faut croire. Il t’explique donc pourquoi tu es à l’eau : parce qu’il a dû s’occuper de son chien. Quel gamin. C’est moche d’être aussi rancunier, tu le lui fais d’ailleurs remarquer. C’est moche d’être aussi naïf ? Ton sourire s’élargit alors que tu n’en penses pas moins. Tu n’es pas naïf mais tu ne peux pas non plus avoir le regard posé sur tout. Tu n’es pas infaillible. Mais il est vrai que tu aurais dû te méfier un peu plus de lui. Tu t’en veux, tu es en colère contre toi. Et tu attends une occasion de te venger de ce coup. Tu ne dis rien, tu retournes sous l’eau, en profitant pour squatter sa piscine. Après tout, autant en profiter, un bain de minuit ne fait pas de mal après tout. Tu attends qu’il fasse un faux-pas, ce qui ne tarde pas à arriver. Il te tend la main, tu t’en empares et le fais tomber à l’eau. PLOUF. À l’eau lui aussi, il n’y a aucune raison pour qu’il reste sec. Tu le maintiens d’ailleurs sous le surface, bien que cela ne serve à rien. Enfin, tu sors de l’eau. La sangsue a retrouvé son élément. Tiens, il rit ? Qu’as-tu donc dit de si drôle ? Tu l’ignores et tu n’en as pas grand chose à faire, en fait. La seule chose qu’il a en commun avec une sangsue, c’est le fait de sucer le sang ? Peut-être, mais cela vaut tout de même la peine de faire la comparaison avec un parasite hématophage. Toi, tu rampes et tu es méchant ? Tu ne peux t’empêcher d’arquer un sourcil, septique. Se rend-t-il compte que ses propos sont dignes d’un gamin ?

-Premièrement tu suces le sang et tu aimes l’eau, comme tu le prouves. Deux points communs avec les sangsues. Deuxièmement, je ne rampe devant rien ni personne. Et troisièmement, je ne suis méchant qu’avec les personnes qui le méritent. Ne t’en prend qu’à toi-même.

Tu pourrais être bien plus doux, il est vrai. Seulement tu n’aimes pas les vampires, il a un tempérament qui n’est pas de ceux qui te conviennent le plus, son niveau de vie le place dans une case que tu n’as jamais pu supporter... En bref, tu ne l’aimes pas. Être son "esclave" n’est pas pour arranger les choses. En attendant, il n’est pas non plus question de prendre froid. Tu ne dois donc pas rester dans des vêtements trempés. Ta veste, ta chemise. Tu les essores, devant lui. Pas grave. Strip-show privé ? Tu te retournes vivement vers lui, surtout parce qu’il t’a tutoyé. C’est bon, il se rince l'œil ? Tu n’es pas pudique, c’est le moins qu’on puisse dire. Son regard posé sur toi ne te dérange guère alors tu te contentes de croiser les bras sur ton torse, le fixant. Tes vêtements posés sur ton bras te masquent en partie.

-Je n’irai pas plus loin, monsieur je me rince l'œil sur mon pseudo-invité. Je n’ai juste pas envie de prendre froid. Je te laisse le soin d’imaginer mon corps parfait lorsque tu iras dormir.

Te rends-tu compte que c’est n’importe quoi ? Oui, évidemment. D’un côté, tu connais tes atouts. Tu sais ce que tu es, tu as trop souvent vu les regards se poser sur toi pour ne pas comprendre. Comment vont tes chevilles ? Très bien. Contrairement à ce que tu laisses paraître, tu ne te prends pas au sérieux. Mais il est vrai qu’on peut éventuellement regarder mais on ne touche pas. Hormis quelques très rares exceptions d’un soir. Bref, tu tournes la page, préférant lui demander, ironiquement, s’il veut que tu lui amènes e savon pour faire bain moussant. Il refuse ta proposition. De toute manière, tu ne comptais pas le faire et s’il commence à te connaître, il l’a bien compris. Mais on ne sait jamais, avec ces choses. Il finit par se hisser hors de l’eau à son tour, tandis que tu réfléchir à la meilleure méthode pour sécher. Tu vas devoir aller faire un tour à la salle de bain et te changer. Quelle plaie, tu es bien dans ces vêtements. Peut-être pourras-tu aller fouiller dans sa garde robe, histoire de voir s’il y a une tenue potable dans ce qu’il peut bien mettre. Peut-être, tu aviseras. Oui oui, tu as tes vêtements à toi mais quitte à le faire enrager... En attendant, tu le surveilles du coin de l'œil. Il te détaille, son regard s’arrête sur tes tatouages. Ce sont une part de ton existence, même si l’un n’est pas vraiment exact. La rose n’est pas là parce que tu as tué quelqu’un mais parce que tu as failli, à plusieurs reprises. Ce sont les autres de la prison qui se sont arrangé pour marquer cette chose sur ton corps, à tout jamais. Au moins, ainsi, ceux qui ont eu l’occasion de la voir et qui connaissent le langage des tatouages se méfient de toi. Jolis tatouages ? Tu hausses les épaules, avec la ferme intention d’aller te changer.

Mais tu n’en as pas le temps. Vos regards se croisent un instant. Bleu contre vert. Le saphir et l’émeraude. Puis ses lèvres froides viennent se presser contre les tiennes, brûlantes. Sur le coup, tu ne réagis pas. Tu ne sais pas comment réagir. Tu ne t’y attendais pas il faut bien avouer. D’où ose-t-il t’embrasser ? Qu’est-ce qui lui est encore passé par la tête ? Quelque chose d’idiot. La colère déferle alors dans tes veines. Le coup part seul, instinctivement. Ton poing vient s’abattre sur sa joue, lui faisant tourner la tête. Tu es paumé, perdu. Tu meurs d’envie de lui sauter dessus et de le rouer de coups. La soupape est sur le point de sauter, tu risques d’exploser. Tu veux le frapper, tu veux le détruire mais tu ne comprends pas. Quelque chose t’empêche de comprendre. Quoi donc ? Tu n’en as pas la moindre idée. C’était tellement inconcevable que...

-Qu'est-ce que tu viens de faire là ?

La question t’a échappé sur un ton glacial et pourtant brûlant de fureur. Tu n’as pas pu la retenir. Tu veux craquer. Et pourtant... Pourtant tu ne craques pas, ce soir. Il semblerait que tu ais appris à te maîtriser. Il ne faut pas que tu craques, tu seras en danger si cela arrive. Il ne répond rien et c’est une bonne chose pour lui. Il ne s’enfonce pas. Alors tu serres les poings, jusqu’à ce que tes phalanges blanchissent. Va-t-en avant de faire une bêtise. C’est ce que tu fais en effet : tu le laisses sur place, allant plutôt disparaître dans la villa. Il faut que tu frappes dans quelque chose. Il faut que tu te défoules, maintenant de préférence. Malheureusement il ne va pas t’en laisser le temps puisque tu entends ses pas résonner derrière toi. Il te rattrape même. Ne le regarde pas. Difficile, puisqu’il t’attrape et te bloque contre un mur, ta colonne s’écrasant brutalement contre. Tu retiens une grimace de douleur puis une autre quand son avant-bras vient te bloquer la gorge et la respiration, par la même occasion. Tu es alors bien obligé de desserrer tes poings pour tenter de repousser son bras, pour pouvoir respirer. Tu n’y arrives pas. Tu es condamné à le subir, à l’écouter, alors tu le fixes. Ce n’est pas de la peur qui brille au fond de tes prunelles mais de la rage. Une rage incontrôlable qui te bouffe plus qu’elle ne le devrait. Tu veux qu’il la ferme et qu’il te laisse seul. Est-ce trop complexe pour sa cervelle de moule ? C’est à peine si tu l’écoutes. Tu serres les dents. Tu le hais à un point difficilement imaginable sur l’instant. Parce que tu n’as pas ta vie en main, parce que tu es impuissant face à lui. Mais tu ne le crains pas. Pas le moins du monde. Et tu as beau avoir bien du mal à respirer, tu ne peux pas te taire. Les mots doivent remplacer tes poings...

-C’est bien, on devrait se tuer l’un l’autre. Mais... Ne me touche plus jamais. Je te hais, Monroe. Les petits c**s comme toi, j’ai l’habitude de les remettre à leur place. Plus encore les misérables choses ayant ton existence. Ne me donne pas un prétexte supplémentaire pour te haïr plus encore.

Chacun de tes mots brûle de colère et pourtant tu es resté calme. Tu ne t’es même pas débattu. Rien, juste ton regard noir de haine. Misérables choses ayant son existence ? Vivre au dépend des autres. C’est ainsi que tu le vois, à toujours organiser ses fêtes. Quand on a quelque chose à combler, on fait tout et n’importe quoi. Toi aussi, tu as des vides à combler dans ton existence mais tu n’as pas choisi sa voie. Tu ne sais pas quel est son problème et sur l’instant tu n’en as, pour ainsi dire, rien à faire. Tu voudrais lui faire ravaler ce regard qu’il porte sur toi, ses belles tournures de phrase, son sourire poli tout ce qui fait qu’il est lui. Tu voudrais le secouer, lui éclater la tête contre un mur, peut-être qu’il agirait enfin comme quelqu’un de normal et non comme un cinglé de première. Pourtant il n’a plus cette tête actuellement. Il fait peur, mais toi, tu ne le crains pas. Tu n’as peur de rien ni personne, sans pour autant être suicidaire. Il n’arrivera pas à te faire changer, il n’arrivera pas à te changer. Ton regard reste plongé dans le sien, brûlant d’une couleur étrange. Tu restes ainsi jusqu’à ce qu’il te lâche enfin. Tu tousses, reprenant ta respiration. Tu as mal. Tu le hais. Tu ne l’écoutes pas. Si tu n’as jamais embrassé un mec ? Si, bien sûr que si. Mais lui, tu ne veux pas. Cet abruti te hérisse le poil. Il ne faut pas que tu craques, alors tu le fait dégager de ton chemin, le repoussant brutalement, même s’il s’était déjà un peu reculé. Tu le laisses se détourner après une dernière réplique. C’est cela, qu’il s’en aille.

-Avec tout mon respect, va te faire f**tre.

Tu ne peux que reprendre ses paroles de tout à l’heure, par esprit de provocation. Tu sais où il va : dans sa chambre. Tu devrais aller te changer. Seulement... Il semblerait que tu ne sois pas d’accord. Tu as autre chose en tête. Tu files dans la sale de bain. Où est donc passé ce satané coyote quand tu en as besoin ? Tu l’entends gratter à la porte en arrivant devant la salle d’eau. Un léger sourire vient alors flotter sur tes lèvres... Enfin pourrait-on dire. Tu te calmes facilement au contact des animaux, alors tu ouvres la porte... Et une chose trempée et couverte de mousse d’un gris suspect te saute dessus. Résultat, tu te retrouves à terre. Une langue râpeuse se balade alors sur toi, t’arrachant un léger éclat de rire. La pauvre bête est dans un de ces états... Surtout qu’elle se secoue, en envoyant partout. Génial... Tu vas devoir nettoyer. Pourquoi libérer le fauve ? Parce que tu as une idée derrière la tête. Tu ramènes l’animal dans la salle de bain et lui donne un tube de savon. L’animal l’attrape alors entre ses crocs, un peu de savon dégoulinant du bouchon non fermé. Un sourire sadique étire alors tes lèvres tandis que tu fixes l’animal. Tu vas pouvoir voir à quel point il comprend le langage humain.

-Rapporte à Woody !

Tu as insisté sur le premier et dernier mot. Seulement, l’animal ne bouge pas. Un soupir t’échappe alors mais tu ne te décourages pas. Tu récupères simplement la bouteille et laisse l’animal te suivre. Vous traversez une nouvelle fois la villa, jusqu’à atteindre la chambre de Monsieur le vampire. Là, tu redonnes la bouteille à l’animal puis le pousse dans la chambre, lui ouvrant alors la porte. C’est une véritable tornade de poils, de savon et d’eau qui débarque en aboyant dans la chambre. Comment cela tu es infernal ? Oh, si peu. Appuyé contre l’encadrement de la porte, tu te contentes de rester là, à regarder le magnifique spectacle. Tu n’as pas la moindre envie d’intervenir, même si tu sais bien que tu seras de corvée de nettoyage. Il y en a vraiment partout. Et dire que le vampire était venu se changer... Tant pis pour lui. Tu attends qu’il te regarde. Tu ne t’occuperas pas de son animal.

-Oh, me serais-je trompé ? Ce n’est pas ici qu’on a commandé une tornade savonneuse ? Il faudrait vite rattraper cet animal avant qu’il ne vide tout le tube de savon alors...

N’est-ce pas un sourire sadique qui étire tes lèvres ? Si. Tu as retrouvé ton calme, étrangement. Tu es calme, souriant, provocateur. Et le message est clair : tu vas lui pourrir la vie. Et, tant qu’à faire, tu profites aussi du spectacle, légèrement hilare... Tu peux lui accorder une qualité : tu ne t’ennuies pas avec lui. Pas la nuit en tout cas.
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