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 MAEVYS&ELEAZAR ❦ « La Sirène & le Léviathan. »

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MessageSujet: MAEVYS&ELEAZAR ❦ « La Sirène & le Léviathan. »   MAEVYS&ELEAZAR ❦ « La Sirène & le Léviathan. » EmptyJeu 18 Juil - 21:07



La Sirène & le Leviathan
(ALBERT SAMAIN) ✫ « Les Sirènes chantaient... Plus tendres à présent, Leurs voix d'amour pleuraient des larmes dans la brise, Et c'était une extase où le coeur plein se brise, Comme un fruit mûr qui s'ouvre au soir d'un jour pesant ! »
________________


Il te réclame. Tu angoisses un peu. Les premières lueurs du jour annoncent un changement de garde. Tantôt à la Dauphine, tantôt au Prince. Et le Prince est toujours très clair sur ses désirs. Ses esclaves se promènent en soubrette. Ainsi tu te changes, avant d’aller le retrouver. Tu fais en sorte de sentir bon, d’être aussi parfaite que possible. La tenue noire et blanche dévoile tes formes délicieuses plus que de raison, mais tu ne te trouves pas belle. Qu’importe, la dignité n’est plus ton affaire. Tout ce qui compte, oui, c’est de lui plaire. Les hommes que tu croises t’effraient, les regards te font rougir, les attentions, les murmures te dérangent. Tu n’aimes pas que l’on te voie comme un morceau de viande, ceux qui ne sont pas tes propriétaires n’en ont pas le droit. Traverser ce couloir devient une habitude. Ce palais est ta demeure. Tu as oublié une vie passée à laquelle la plupart de tes congénères s’accrochent encore ; ils pleurent femmes, enfants, familles. Qu’as-tu, toi, à pleurer ? Rien qu’un océan de vide.

Ta longue chevelure brune tombe en cascade sur tes épaules, ton regard d’encre perlé de vert fixe le sol, du moment où tu frappes doucement à la porte à l’instant où tu t’adresses au Vampire en passant par la seconde qu’il te fallut pour franchir le seuil. Tu gardes ces yeux baissés par respect, par honte et par pudeur. Tu n’es qu’une enfant pour les choses du corps et tu crains toujours qu’il ne réclame ce que tu ne saurais donner. Tu as peur de finir comme les autres, violée, malmenée. « Vous avez réclamé ma présence, Monsieur. » Le respect teinte ta voix de miel. Tu oses un œil dans sa direction, tes dents malmenant alors tes lèvres sucrées. Il t’attire, c’est indéniable, mais tu ne saurais l’avouer, à quiconque ou à toi-même. Tu ne saurais dire ce qui provoque cet émoi, ce qui attise cette tendresse à laquelle tu sembles encline en sa présence, tu subis simplement, ton enveloppe charnelle indiquant des faits que tu ne saurais percevoir. Lui qui aime tant les femmes n’a sans doute qu’à te regarder pour lire ton attraction pour le danger. C’est cela, qui dort au fond de toi.

Une farouche envie de vivre. Un désir indécent de découvrir de nouvelles choses. Au fond de tes prunelles brûle une admiration certaine pour des suceurs de sang qui t’effrayent autant que tu en viens à les apprécier. Tu acceptes ta condition sans te songer une seule seconde digne de les rejoindre, car de ta condition tu as de quoi te satisfaire. Esclave d’une Esfir tendre et d’un Eleazar étrangement compréhensif envers tes réticences. « Que puis-je pour vous plaire ? » demandes-tu calmement. Tu espères qu’il ne veuille que ta voix de miel, de cristal, et non d’autres charmes. Tu ne t’es jamais abaissée à te dénuder pour quiconque, après tout.

Tu songes ensuite qu’il a peut-être faim, ou soif, en l’occurrence, et tu t’avances un peu plus, prudente. « Voulez-vous .. une veine ? » Tu ignores si le O négatif de ton sang conviendrait à ses envies, ses papilles. A-t-il une préférence ? Un jour, le courage de l’interroger sur sa personne te viendrait. Là, tout de suite, tu n’avais en tête que de le combler au plus vite.

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MessageSujet: Re: MAEVYS&ELEAZAR ❦ « La Sirène & le Léviathan. »   MAEVYS&ELEAZAR ❦ « La Sirène & le Léviathan. » EmptyMer 24 Juil - 17:58

Your voice is your beauty, Siren.
Chante et danse, Esclave, montre moi ton corps de Reine.

Il se trouvait dans sa chambre, regardant l'esclave qui titubait, nue, jusqu'à son lit. Il avait joué avec elle une partie de la nuit, n'arrivant pas à travailler convenablement, et désireux de s'amuser un peu avec cette jeune donzelle. Il ne l'aimait pas. Elle n'était ni particulièrement jolie, ni particulièrement drôle ou intéressante. Cadeau d'un Duc de Hollande, il la trouvait tout à fait insatisfaisante, et n'avait de désire que de s'en débarrasser. Cela pourrait être vue comme un affront, mais le monde entier savait qu'il était difficile de satisfaire Monsieur le frère de l'Empereur en ce qui concernait ses gens. Il préférait les former ou les choisir lui-même. Pour ce qui concernait les esclaves, il en changeait souvent, et il n'avait que deux succubes à son service, qui se trouvaient sans doute être les plus charmantes créatures qui soient au château. Toutes les deux entièrement dévouées à son plaisir, il ne pouvait jamais se plaindre de leurs agissements, et étaient plutôt fier de les posséder. Autre chose qu'il désirait n'avoir qu'à lui c'était la belle Maevys, esclave qu'il partageait avec sa soeur Esfir. Il l'avait croisé en allant voir la dauphine, qui la lui avait montré, toute fière de sa dernière trouvaille. Eleazar était tombée sous le charme de la jeune femme qu'il appelait depuis sa Sirène . Elle avait chanté et dansé pour eux à l'époque, et tous les soirs il exigeait qu'elle devienne sa Shéhérazade, le retrouvant dans ses appartements pour conquérir à nouveau son coeur. Elle devait le rejoindre aux premières lueurs du jour, moment unique où elle était toute à lui. Moment de la journée qu'il préférait depuis qu'il avait eu l'autorisation de l'utiliser par la Dauphine. Cela lui avait couté une petite fortune, en gâteaux, et en styllistes de toute horizon, mais il ne le regrettait nullement. Il attendait cet instant avec impatience.
Et son impatience se répercutait sur l'esclave qui se trouvait devant lui. Il regardait son corps couvert de bleu et de griffures qu'il lui avait infligé. Elle s'était mise en tête qu'elle ne devait pas crier pour ne pas se montrer trop faible et faire honte à son maitre. Chose qu'il trouvait stupide, étant donné qu'il la frappait dans le but de l'entendre émettre le moindre son. Elle l'ennuyait prodigieusement, et il finit par lui faire signe de venir. Alors qu'elle tentait de monter sur le lit, il se pencha vers elle comme pour l'aider, et croqua son sein, duquel il but le sang. Elle n'était pas même délicieuse. Il prenait presque comme un affront ce cadeau empoisonné à présent, et nota mentalement qu'il devait aller voir le dit Duc pour l'inviter à vivre hors du Château à présent. Un autre Bridgestone prendrait l'avis de César avant de virer un de ses invités, mais Eleazar n'avait pas reparlé à son frère depuis leur altercation dans la bibliothèque des semaines auparavant. Il ne voulait pas vraiment y penser encore perturbé par ce qu'il avait pu être dit dans ces lieux et en public.
Un gémissement de la jeune femme le sortie de ses pensés, et il attaqua son cou avec plus de ravissement, tranchant la plus grosse artère pour se repêtre de son sang. Avalant goulument, le liquide rouge se répandit également sur les draps, sans qu'Eleazar n'y fasse véritablement attention. Il voulait en finir vite, et c'est dans le silence le plus macabre que le coeur de la jeune femme s'arrêta de battre. Les autres esclaves du vampire se trouvaient dans la salle adjacente à sa chambre, habillées en soubrette, elles y avaient une salle de bain pour se laver, et de quoi manger convenablement. S'il aimait torturer ses esclaves c'était surtout pour les punir de ne pas être à la hauteur, non point pour les punir d'exister. Alors il prenait soin d'elles comme il l'entendait : elles mangeaient à leur faim, elles buvaient parfois de très bons vins, et s'habillées d'une manière si sexy qu'elles révélaient tous leurs charmes. Il aimait sentir qu'il était entouré de jolies femmes. Alors que le corps de leur congénère touche le sol, Eleazar fait sonner une cloche pour leur indiquer qu'elles pouvaient rentrer. Elles restèrent un instant interdite devant le spectacle cruel, espérant ne pas être la prochaine. Mais elles étaient sans doute sauvée par les lueurs du jour qui perçaient à l'horizon. Elles le savaient.
ELEAZAR «  Faites disparaitre le corps en vitesse. Puis partez. » Ordonna le vampire sans daigner leur adresser un regard.
Il se tourna vers la fenêtre, et son regard se perdit dans l'horizon un instant. Dans le jardin de Maelyss, qui se trouvaient sous sa chambre, il crut appercevoir la chevelure châtain tant aimée de sa chère Elysium, mais il pensa soudainement que ce devait être Light, et il sentit sa gorge se serrer. Sa fiancée qu'il n'avait pas vu depuis longtemps également, se trouvait encore dans le château, et ne venait l'envahir par une présence qu'il ne désirait pas. Elle était parfaite. Sans doute la vampire la plus parfaite qu'il connaissait. Lui qui était empli de pêchers mortels. Des coups furent donner à sa porte, et il ordonna à ses esclaves de sortir en laissant entrer Maevys. Il ne l'appelait pas son esclave. Ou rarement. En général il utilisait le surnom affectif tout trouver : Sirène.
MAEVYS  « Vous avez réclamé ma présence, Monsieur. »
ELEAZAR «  En effet. Bonjour ma chère Sirène. » Répondit-il en utilisant le même ton respectueux qu'elle.
Il aimait parlé avec elle, cela semblait si facile bien souvent. Elle se trouvait être d'un respect à tout épreuve, et il comprenait tout à fait pourquoi Esfir la voulait farouchement pour elle. Mais elle calmait les angoisses d'Eleazar, et cela sa soeur en avait conscience. Esfir désirait voir son frère heureux, plus encore qu'elle ne voulait préserver une de ses précieuses poupées. Voir Eleazar sourire, ou rire était un cadeau pour la Dauphine qui trouvait ses moments bien trop rares et précieux. Elle ne le cacher pas au Frère de l'Empereur qui regrettait parfois de ne pas être le frère qu'elle méritait. Mais son passé le poursuivait comme un fléau, fléau vite calmé par la douce voix de Maevys. Il ne comprenait pas pourquoi, mais il adorait cela.
MAEVYS  « Que puis-je pour vous plaire ? » Demanda-t-elle ensuite.
Il déposa sur elle un regard envieux, la déshabillant littéralement. Elle portait l'habit de soubrette qu'il exigeait, et son corps était parfaitement mis en valeur. Mais il ne l'avait encore jamais touché, contrairement à toutes celles qui venaient de quitter la pièce. Il pensa soudainement que le sang était encore sur son lit, qu'il n'avait pas pris la peine d'exiger qu'on le lave, mais elle ne devait pas s'en faire. Il ne voulait pas, cependant, qu'elle ait peur de lui. Sans réussir à expliquer l'origine de ce sentiment. Elle vint plutôt vers son maitre, avant qu'il n'ait pu dire le moindre mot. Et lui présenta son bras.
MAEVYS  « Voulez-vous .. une veine ? » Il sourit.
Il se pencha vers elle, et plutôt que de planter ses crocs dans sa chaire il vint déposer un baiser sur son bras, puis descendit vers sa main, et en mordilla la paume. Un geste sensuel qu'il n'effectuait que rarement, mais qui le faisait rire. Il adorait cette belle esclave et sa naïveté, son respect, et en même temps ce regard enflammé qu'elle avait pour lui parfois. Il sentait une barrière, quelque chose qui la retenait, et n'avait de désir que de le détruire pour qu'elle révèle enfin tout son feu et son hardiesse.
ELEAZAR «  Pas pour le moment ma Sirène. Comment vas-tu ? As-tu passé une nuit agréable ? » Demanda-t-il tout d'abord. Une attention particulière dont elle était la seule à bénéficier.
ELEAZAR «  Je t'ai faite venir pour deux choses. La première : je ne peux plus me passer de ta douce voix, et de ta présence, je désire que tu chante pour moi. Nous verrons plus tard pour la seconde... Si tu le veux bien. »
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