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 Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John

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MessageSujet: Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John   Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John EmptyDim 17 Mar - 17:34

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Gabriel & John
« Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. »

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Assis derrière une vitre filtrant les rayons UV du soleil, il attendait que le soleil se couche. Pas qu'il n'aimait pas l'astre de lumière bien au contraire il appréciait la vu. Malheureusement les rayons lui était mortels. Il avait encore la douce sensation du soleil réchauffant sa peau alors qu'il était humain à l'époque. C'était une chose qui lui manquait il devait se l'avouer. Il adorait se mettre des heures sous le soleil quand il était encore enfant, il ne pouvait plus aujourd'hui au risque de perdre la vie. Cela aurait arrangé certaine personne qui convoitaient sa place, mais il n'allait leur faire ce plaisir. Pas aujourd'hui en tout cas. Il revenait de voyage et, surpris par les rayons du soleil il devait attendre que la nuit tombe pour sortir de sa voiture de fonction. Il n'avait pas la tête à partir en courant jusque chez lui. Bien-sûr il pourrait le faire, mais cela le ferait souffrir et il n'avait pas envie aujourd'hui. Il attendait au calme, fumant une cigarette pour se détendre en fixant l'astre de feu. Son voyage avait été épuisant, il avait quitté Alice et Sebastian depuis 1 semaine et il avait hâte de les revoir maintenant. Il était parti pour régler une affaire en Roumanie sous le compte de Cesar, et comme il s'y attendait cela n'avait pas été simple. Il ne supportait que difficilement la famille royale Roumaine. Ceux-ci avaient trahis les Bridgestone à une époque, et John craignait un coup bas venant d'eux. En plus d'arranger une sombre histoire, il avait aussi espionné pour son roi. Cela ne le dérangeait pas il avait l'habitude, mais en ce moment il se sentait épuisé. Il avait besoin de rentre. Comme si la nuit l'avait entendu, il vit le soleil décliner lentement, puis le ciel s'assombrir.

Avec un soupir soulagé il sortit de sa voiture, jeta son mégot et se dirigea vers sa demeure. Il entra en silence après avoir déverrouillé la porte. La maison semblait calme, apaisée. Son fils devait sans doute dormir, sa domestique également et Gabriel... Il ne savait même pas ce qu'il faisait. Son esclave... Qu'il aimait beaucoup mais avec qui il avait parfois du mal à se faire obéir. A croire qu'il prenait un malin plaisir à rendre son maître complètement dingue. Peut-être... Cela ne l'étonnerait même pas ! Il alla vers le salon, s'agenouilla prés de la cheminée pour allumer un feu chose qu'il fit sans traîner. Certes il ne sentait pas la chaleur à moins qu'elle soit intense, mais il aimait que les humains vivant avec lui se sentent bien. Il sortit une autre cigarette et l'alluma tout en s'asseyant. Oui il fumait, trop sans doute. Mais ce n'était pas comme si il pouvait avoir un cancer ou quelque chose comme ça. C'était un avantage de la vie vampirique, il ne craignait aucune maladie ! Il ferma les yeux, des pas se firent entendre dans le couloir, il savait que c'était son fils qui se réveillait. Le petite tête blonde lui sauta dans les bras en riant, il le serra contre lui en posant sa tête dans ses cheveux coupés courts. « Bonsoir Syna ! » L'enfant se serra contre le torse de son père, cherchant son contact, chose qu'il n'avait pas eu depuis 1 semaine. « Bonsoir Papa ! » Au même moment John entendit le ventre de son fils faire un drôle de bruit, signe qu'il avait faim. Cela le fit rire et il se leva en portant son enfant jusqu'à la cuisine. Azur, leur domestique était déjà là et préparait un verre de sang pour Sebastian. Elle en proposa un à l'avocat qui refusa poliment. Il avait tout sauf faim, il voulait seulement se reposer.

Il devait faire un rapport à Cesar mais l'empereur lui avait dit d'attendre le lendemain, après une sieste bien méritée. John posa son fils sur un des tabourets, lui fit une bise sur le front alors que le petit vampire allait déguster son verre de sang frais. Son esclave n'était même pas levé, chose qui l'agaçait au plus haut point. Il avait tendance à faire ce qu'il voulait même en la présence du maître des lieux. John ne supportait pas ça, surtout qu'il ne se considérait pas comme un maître trop dur. Beaucoup l'auraient déjà tués pour moins que ça. Il devait le trouver pour qu'il aille débarrasser sa valise resté dans la voiture. Mais cela pouvait attendre un peu, il embrassa une dernière fois son fils et pria Azur de le surveiller pendant qu'il allait se reposer, jeta sa cigarette aprés l'avoir terminé. Il partit vers sa chambre, ouvrit la porte et entra en silence. Un rapide coup d’œil vers le lit lui apprit que celui-ci n'était pas vide. Ce n'était pas Alice non il aurait sentit son parfum à plusieurs Km. Non il entendait un cœur battre. Gabriel jugeait sans doute son mit trop peu confortable et avait sans vergogne élu domicile dans celui de son maître. John hésita, le jeter contre le mur ? Le réveiller en douceur ou le tuer net, sans attendre. Il opta pour la première solution et marcha rapidement vers le lit. Regarda le corps endormi avant de tirer les couvertures dans sa direction. Sous le froid de la pièce son esclave sembla bouger. Alors il le prit par le bras et l'envoya contre le mur le plus proche. Voila un réveil comme il les aimait ! Rapide, net, précis et clair. L'humain s'écrasa sans douceur et fut réveille d'un coup. « Je peux savoir ce que tu ose faire ici ? » Il n'était pas d'humeur à entendre es explications, ni des excuses. Il était épuisé, et voulait dormir. « Tu me change les draps et tu sors. Et ne traîne pas ! » Pas même un bonjour. Certes il n'était pas d'humeur, et encore moins depuis qu'il avait trouvé son esclave dans son lit. Il le punirait plus tard.

© Chieuze

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E. Gabriel Driver
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E. Gabriel Driver

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✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 06/03/2013
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✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans la cuisine, tu veux un sandwich ?
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MessageSujet: Re: Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John   Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John EmptyLun 18 Mar - 20:30


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John & Gabriel
Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas.


La nuit. Sûrement le moment le plus tranquille pour un esclave. Les vampires savent à quel point il est important pour un humain d'avoir une bonne nuit de sommeil. Et la plupart s'en moquerait si jamais cela n'avait pas de conséquence sur le travail de leur boniche durant la journée. Les plus gentil laissaient leur esclave dormirent confortablement dans leur lit sans venir les déranger en pleine nuit. C'était mon cas. J'avais le loisir de dormir autant que je voulais, du moins je n'étais pas ennuyé toutes les trois secondes par un maître grincheux qui a sans arrêt un truc qui ne va pas. C'était le cas de bon nombre d'humain que je connaissais et que je n'enviais pas le moins du monde. Le problème était que malgré ma vie assez tranquille aux côté d'un maître généreux, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Pour dormir il faut arriver à se vider la tête, à ne penser à rien. Chose complètement impossible. Alors je me tournais dans tous les sens dans l'espoir de trouver une position assez confortable pour me faire sombrer dans les bras de Morphée. Malheureusement ce n'était pas sur le matelas trop dur à mon gout que j'allais passer une bonne nuit.

Me levant, j'allai vers la porte et l'ouvris légèrement et sortit sans faire de bruit. Le maître n'était pas là mais si je réveillais toute la maison ça n'allait pas le faire. J'allai donc à pas de loup vers la cuisine où je pris un verre d'eau. Le sang qu'il y avait dans le frigo ce n'était pas mon style. Je passais mon tour. Une fois ceci fait, je fis demi tour. Passant devant la domestique, je lui fis un signe de main avec un léger. B'soir. Enfin domestique, c'était un bien grand mot. Quoi qu'en dise les autres, elle n'était rien de plus qu'une esclave. Bien sûr elle était bien traité et d'après ce qu'en disait John, il l'appréciait. Mais elle n'était quand même qu'une esclave au service de monsieur Constantine. Après avoir passé la porte de la cuisine je m'arrêtais au milieu du couloir. Je n'avais pas envie de retourner dans mon lit, je n'allais pas dormir et au final me lever demain serait chose impossible à faire. Regardant la direction de la chambre de John, j'hésitais un moment. Il n'était pas là, sa moitié non plus et son fils n'allais jamais dans la chambre de son père quand celui-ci n'était pas présent. Le lit était donc ... vide. Vous voyez où je veux en venir ? J'avais deux possibilités. Soit retourner dans mon lit et passer la nuit à me tourner dans tout les sens sans fermer l'oeil. Soit j'allais dans le bon gros lit du maître et je passais une bonne nuit au pays des merveilles. Le choix n'était pas bien compliqué à faire. Voyant qu'Azur ne me voyait pas, j'allais dans la chambre de John en m'assurant bien évidemment qu'il était vide. Je ne tenais pas à me retrouver nez à nez avec lui ou avec son âme soeur par mégarde. Au cas où il soit rentré plus tôt. Je m'allongeais ensuite et m'endormis presque instantanément. Depuis le temps que je n'avais pas eu un sommeil de plomb, cela ne pouvait que me faire du bien. Et John n'allait pas en chier une pendule.

__________________________________________


Je ne savais pas vraiment quelle heure il était. Tout ce que je savais c'est que j'avais froid d'un seul coup. Comme si quelqu'un m'avait retiré la couverture ou braqué un ventilateur dans le dos. Je n'étais pas encore totalement réveillé, je bougeais légèrement en essayant de récupérer la couverture mais en vain. Au lieu de pouvoir finir ma nuit au chaud sous ma couette -ou plutôt celle de mon maître- je sentis quelqu'un m'attraper le bras violemment. Je ne saurais dire ce qui s'est produit ensuite, tout ce que je sais, c'est que je me suis retrouvé par terre contre le mur, avec un mal de crâne insupportable. « Je peux savoir ce que tu ose faire ici ? » Il pouvait pas la mettre en veilleuse ? J'avais mal à la tête, j'étais fatigué, et lui ne trouvait rien de mieux à faire que de me gueuler dessus. Je murmurais alors entre mes dents, assez bas pour qu'aucun humain puisse entendre mais ... John n'était pas humain. Bah je dors, ça se voit pas ? Me remettant debout, non sans mal, je me frottait la tête en essayant d'émerger. C'était dur. « Tu me change les draps et tu sors. Et ne traîne pas ! » Qu'il pouvait être chiant parfois... Ce n'était pas comme si je lui avais emprunté sa femme, je lui ai seulement emprunté son lit. Pour une petite nuit. Il fallait lui apprendre à partager à mon beau vieux maître. Bayant, j'essayais de ne pas empirer les choses. John n'avait pas l'air de bon poils et je n'allais pas m'en sortir à bon compte si jamais je l'énervais d'avantage. Je redoutais déjà la punition qu'il allait maître en place. Calme toi John, laisse moi dormir un peu et on en reparle après. On peut dormir ensemble si tu veux, moi ça me gêne pas.
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MessageSujet: Re: Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John   Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John EmptyMar 19 Mar - 1:06

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Gabriel & John
« Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. »

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John ne faisait pas parti des vampires prenant un plaisir malsain à torturer leurs esclaves. Bien-sûr qu'il y en avait sur l'île, les nobles et les membres de la famille royale en particulier. Mais lui n'en faisait pas parti. Certes ses esclaves lui appartenaient, il avait droit de vie ou de mort sur eux, mais il n'en profitait pas plus que ça. Certain les torturaient, d'autres s'en servaient comme garde-manger ou bien même les violaient quand l'envie leur prenait. Il n'avait pas besoin de tout ça, tant que ses quelques esclaves respectaient son fils, sa compagne et faisait les taches ménagères imposés il n'en demandait pas plus. Et bien souvent il leur laissait du temps de libre pour se consacrer à leur activités. Il traitait bien ses esclaves, et certain le jugeaient pour ça. Avec le temps il avait appris à ne plus se soucier du regard des autres, mais certain le soupçonner de trop défendre les êtres humains. Non il ne les défendait pas, il ne pouvait tout simplement pas oublier que ses propres parents avaient été humain avant leur mort. Détester les mortels au plus profond de lui aurait été manquer de respect à ses parents, et ça il ne le pouvait pas. Certes il n'était pas un ange, il avait massacré des villages entiers, décimés des familles entières sous le coup de la colère et du désespoir. Quand Alice était parti, la violence avait été sa seule amie et encore aujourd'hui il le regrettait. Il savait son âme damnée et rien ne pourrait changer cela, mais ce n'était pas une raison pour honorer la réputation de monstre qu'avaient les vampires. Il avait changé, il ne se reconnaissait que difficilement. L'arrivé de son fils dans sa vie avait sans doute fait de lui un autre homme. Que dire à ça ? Il ne savait comment se l'expliquer. Et surtout il ne cherchait pas à se trouver une excuse. Il ne voulait pas se faire pardonne,r cherche un repentir. Il savait ce qu'il avait fait par le passé et il assumait, son père lui avait apprit à être fier malgré les fautes qu'on pouvait faire. Un jour, quand enfin il quitterait ce monde, il serait puni pour ces crimes. Il ne savait et l'acceptait. Mais voilà comme tout bon vampire lunatique, il avait des passes. Et aujourd'hui il n'était pas dans son bon jour.

La logique voulait que le pire nous arrive justement quand c'était une mauvaise journée, et nuit dans son cas. Il se posait la question de savoir si toutes les ondes négatives se concentraient dans une seule journée pour vraiment ruiner une humeur. C'était intéressant comme question, il devait se pencher la dessus en détail la prochaine fois. Il appréciait son esclave, passer du temps avec lui où simplement sa présence, oui il lui portait une attention toute particulière. Pourtant maintenant qu'il l'avait trouvé dans son lit il avait l'envie malsaine de lui briser la nuque d'un mouvement habile. Pourtant il avait prévenu qu'il allait rentrer dans la journée, et il avait demandé que sa chambre soit prête à l'accueillir car il avait besoin de repos. Il pouvait constater que ses demandes n'avaient pas été respecté, chose qui l'agaçait, mais qu'en plus son esclave se sentait comme chez lui, un peu trop à son goût. Il l'avait réveillé d'une manière brutale certes, mais il n'était pas d'humeur à le secouer doucement. Et cela ne lui ressemblait pas. Après l'avoir jeté contre le mur le plus proche dans tendresse, Gabriel était bel et bien réveillé. Avec un mal de crane horrible si il en jugeait par sa façon de se tenir la tête. « Bah je dors, ça se voit pas ? » En temps normal il n'aurait même pas relevé et aurait mis ce ton sur le manque de repos. Pourtant il était sur les nerfs ce soir, et à l’affût de la moindre provocation. « Dans mon lit. Alors que tu savais que j'allais rentrer. » L'être humain se leva non sans mal, bon certes il n'y était pas allé de main morte. Peut-être aurait il un semblant de remord le lendemain. Allant jusqu'à lui faire des excuses détournés. Mais il ne pouvait pas lui en demander trop, surtout pas maintenant alors qu'il ne rêvait que d'une chose c'était s'endormir. « Calme toi John, laisse moi dormir un peu et on en reparle après. On peut dormir ensemble si tu veux, moi ça me gêne pas. »

Son esclave ne manquait pas d'air, il le savait déjà avant mais maintenant il en était sur. Il était pourtant trop fatigué pour lutter, et l'air passablement penaud de Gabriel le fit changer d'avis. « Sors. Va dans ton lit Gabriel. Laisse moi juste dormir. » Non il n'allait pas l'accueillir dans ses draps. Il dormait seul sauf rare exception. Pourtant une idée idiote le traversa, il avait le désir de s'amuser, se détendre et jouer un peu. Il voulait voir jusqu'où le seul être humain de la pièce pouvait aller. Voir jusqu'où il irait pour défier son maître ou lui obéir. « Si vraiment tu veux dormir avec moi tu devras me payer... Avec ton corps.» Rien dans sa voix ne laissait penser qu'il plaisantait. Au contraire il était bon acteur et pouvait lui faire penser qu'il était sérieux. Pas trop tout de même il aurait vite fait de se convaincre également. Tout en disant cela il ouvrit sa chemise et la laissa glisser le long de ses épaules. Il en fit de même avec son jean après avoir retiré ses chaussures. Il jeta un coup d’œil à son esclave, un sourire indescriptible sur les lèvres. Il luttait contre l'envie de rire qui le prenait, et se mordait la le joue pour ne rien laisser paraître. Il avait hâte de voir la réaction de Gabriel, son esclave pouvait se montrer impulsif parfois. Peut-être allait il oser piquer une colère ? Cracher sur les vampires et sur leur manie d'utiliser leur esclave. Ou au contraire venir ? Il se glissa sous les couvertures, bien confortablement dans son lit. Certes les draps n'avait pas été changés comme il l'avait demandé à Gabriel mais pour tout dire il s'en fichait. Il avait connu bien pire et ne se plaignait pas.

© Chieuze

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E. Gabriel Driver
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MessageSujet: Re: Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John   Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John EmptyMer 3 Avr - 11:58

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Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas.
Tu es fatigué. Pas seulement physiquement, intérieurement tu n'en peux plus. Tu voudrais rentrer chez toi, en dehors de cette île, et allé dans ta famille d'accueil même si là-bas tu es également traité comme un esclave. Au moins tu pouvais dormir toute la journée puisque tes parents d'accueil travaillaient jusqu'au soir. Ici tu devais être levé le plus tôt possible et tu ne pouvais même pas avoir droit à un lit décent. Tu devais bien admettre que celui de ton maître était bien confortable. Rien à voir avec le tien. « Dans mon lit. Alors que tu savais que j'allais rentrer. » En effet, tu savais qu'il allait rentrer. Mais tu n'avais pas pu te réveiller avant qu'il ne débarque. Comment aurais-tu pu ? Tu étais fatigué et même le réveil n'aurait pas pu te sortir de ton coma. La seule chose pouvant te réveiller était ton maître te balançant contre le mur de la chambre. Chose faite, tu es debout. Tu ne sais pas trop quoi répondre à John. Tu pouvais t'excuser, lui demander pardon et faire quelque chose pour te faire pardonner. Ou alors tu partais simplement sans demander ton reste. La sentence tombera plus tard pour toi et tu le sais bien. Tu espères simplement qu'il te laissera d'abord te remettre avant de te demander quoi que ce soit. Tu as mal à la tête à cause du réveil brutal qu'il t'a offert. « Sors. Va dans ton lit Gabriel. Laisse moi juste dormir. » Ton maître as du coeur, tu en as la preuve. La plupart des autres vampire t'aurais mis une belle correction ou t'aurais tout simplement tué sans se soucier de ta vie. Soulagé, tu vas pour partir quand tu entends autre chose venant de ton maître. « Si vraiment tu veux dormir avec moi tu devras me payer... Avec ton corps.» Pensant tout d'abord qu'il plaisante, tu te retournes pour le regarder. Mais lorsque tu le vois se déshabiller tu comprends qu'il est sérieux. Il est presque nu lorsqu'il se glisse dans son lit en te regardant. Toi tu ne sais pas quoi penser. Tu es partagé entre l'envie de vite partir pour te recoucher ou celle de lui pourrir la gueule. Mais certainement pas la rejoindre. En effet tu le trouves sexy. Il est beau et a un corps de rêve. En d'autres circonstance tu n'aurais pas hésité à coucher avec un homme du même physique. Mais le fait qu'il en fasse du chantage, qu'il te pense assez con pour accepter. Tu es vexé. Tu sens la colère monter. Tu n'es pas un jouet et ton corps encore moins.

Ramassant la chemise de John, tu lui balance dessus avec toute tes forces même si tu sais que cela ne lui fera absolument pas mal. « Tu te fou de moi ! Comment oses-tu penser que je vais accepter une demande pareille ! » Tu es déçu par ton maître. Toi qui pensait qu'il n'était pas comme tout ceux qui se serve de leurs esclaves comme des objets de plaisir, tu te sens presque trahit. Bien sûr tu ne fais pas l'erreur de te jeter sur lui pour l'étrangler, même si l'envie est forte, tu sais bien que tu ne survivrais pas. Tu n'es pas suicidaire. « Je te pensais pas comme ça, mais en fait t'es comme tous les autres ! » Prenant son pantalon qui était à terre, tu lui balances aussi dessus. A cette vitesse tu vas faire un arrêt cardiaque. « Tu me dégoûtes ! » Tu lui envois ensuite ses chaussures. Tu es bien partit pour lui balancer à la gueule tout ce qui traîne dans cette chambre.
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
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MessageSujet: Re: Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John   Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John EmptySam 11 Mai - 22:46

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Gabriel & John
« Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. »

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Quel heure était il ? 3 heures ? Peut-être 4... Il ne le savait pas et pour tout avouer et n'avait qu'une envie c'était se coucher. Rarement il c'était senti aussi las. Ce n'était pas que de la fatigue, mais il avait aussi besoin d'être seul, tranquille. Sans bruit. Il y a longtemps de ça il avait pris l'habitude de s'enfermer pendant des jours dans une pièce sombre, a la lueur d'une bougie et de travailler, lire ou simplement s'occuper l'esprit à penser. Cette envie lui revenait souvent, c'est pour cela que dans son bureau il avait seulement installé une cheminée ainsi que quelques bougies. Il ne voulait pas d'une lumière agressive. L'obscurité était pour lui synonyme de repos. Pourtant aujourd'hui Gabriel n'avait pas envie de laisser son maître seul, au grand désespoir de celui ci. Il ne demandait pas grand chose pourtant ! Mais son esclave avait l'habitude de tomber au mauvais endroit au mauvais moment. Il choisissait toujours le meilleur moment pour taquiner volontairement, ou involontairement d'ailleurs, son maître alors que justement ce n'était pas le jour. Ainsi il trouva l'humain couché dans son lit, dormant paisiblement. Sa première réaction était de l'avoir jeté du lit d'une manière si douce et délicate. Bon certes il aurait pu faire un effort afin de réveiller Gabriel d'une meilleur façon, mais il en était incapable pour cette fois ci. Et surtout il n'en avait pas la moindre envie. C'était tout de même son esclave ! Un instant John hésita à prendre le chemin du château. Pourquoi ? Afin de rejoindre sa femme, de dormir prés d'elle pour cette nuit. Il avait besoin d'elle, encore plus depuis leur dernière dispute. Il frissonna en y pensant. Comment pouvait il encore la faire souffrir ? Il était une monstre de la pire espèce, il en était conscient. Mais son fils résidait dans cette maison, il dormait paisiblement dans sa chambre. Et pour cela il n'allait manquer le réveil de son enfant le lendemain pour rien au monde.

Après l'avoir quitté depuis plusieurs jours, Sebastian lui manquait et il n'avait pas osé le réveiller afin de lui annoncer qu'il était rentré. Cela pouvait attendre demain et son fils viendrait sans doute le réveiller. Pourtant malgré la fatigue John avait envie de s'amuser un peu, une manière comme une autre de se changer les idées. Et Gabriel lui était sous la main pour se divertir. Mais pas en le mordant ou en le torturant non, cela n'était pas drôle et puis il n'aimait pas ça. Il savait son esclave susceptible à l’extrême et très fier. Il ne supportait pas qu'on se moque ouvertement de lui et qu'on lui fasse des propositions indécentes. Chose que John fit et comme il s'y attendait, Gabriel partit au quart de tour. Alors que John vient de se glisser sous les draps, il voit Gabriel littéralement se décomposer alors que son maître lui fait une proposition indécente. Pas qu'il le pense non, quoi que si son esclave propose il ne dira pas non longtemps, mais c'est surtout pour voir sa réaction qu'il sait d'avance démesurée. Et il ne c'est pas trompé. Maintenant parfaitement réveillé le seul humain de la pièce se saisit de la chemise de son maître pour la lui balancer dessus. Le tissu vole mais s'arrête brusquement quand John le rattrape, un fin sourire sur les lèvres. « Tu te fou de moi ! Comment oses-tu penser que je vais accepter une demande pareille ! » Mais tu ne pense pas qu'il va accepter, tu en ai même sur. Pas comme ça, pas sous le chantage. Alors John lutte pour ne pas rire, il se mord l'intérieur de la joue même si cela ne lui cause aucune douleur.« Ho allez Gabi ! Tu peux bien faire ça pour moi... Promis je serais doux comme un agneau ! » Il sait qu'en disant cela John va énerver son esclave à l’extrême. Plus qu'il ne peut l'imaginer. Et il ne se trompe pas ! « Je te pensais pas comme ça, mais en fait t'es comme tous les autres ! » Tout de suite les grands mots ! Cette remarque l'aurait pratiquement blessée ! C'est la même chose pour son pantalon qui finit par être envoyé, et que John attrape aussi au vol. « Gab'... »

Il veut parler, mais son esclave rouge de colère ne lui en laisse pas le temps. John le trouverait presque sexy quand il est autant en colère. Enfin si il pouvait arrêter de hurler cela arrangerait le vampire. Son fils ne va pas tarder à se réveiller même si il a un sommeil de plomb et déjà, ça le ferait moins rire. « Tu me dégoûtes ! » John se glisse un peu mieux dans le lit, comme un animal qui fait son nid afin de dormir. Il lève la tête vers Gabriel, juste à temps pour éviter les deux chaussures que lui envoi l'esclave. Alors, ses yeux se posent à nouveau sur l'humain et il éclate de rire. Un rire franc et joyeux qu'il a du mal à calmer. Il rit tellement qu'il est obligé d’étouffer son fou-rire dans un de ses coussins. Certes c'est enfantin et puéril, mais la réaction de Gabriel en valait bien la peine ! Reprenant son souffle il arrive à dire. « Je plaisantais Gabriel, calme toi allons ! C'était juste pour voir ta réaction et tu ne m'as pas déçu ! » Un sourire orne ses lèvres alors qu'il s'allonge dans son lit et qu'il soupire d'aise. « Viens avec moi si tu veux. J'avoue que ta couche est peu confortable, je la ferais changer. » Une dernière déclaration comme si il allait s'endormir d'un trais. Pourtant il se doute que Gabriel ne va pas en rester là.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John   Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John EmptyVen 17 Mai - 16:10


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John & Gabriel Ҩ Il était bien rare que Gabriel soit réveillé à une heure pareille. En temps normal, il serait dans son lit à dormir depuis bien longtemps. Il n'avait pas besoin d'un lit très confortable pour piquer un somme. A même le sol il était capable de passer une bonne nuit. S'il était venu dans le lit de son maître ce n'était pas vraiment parce qu'il avait du mal à dormir, ou du moins ce n'était pas la seule raison. C'était aussi légèrement pour l'emmerder il devait bien l'avouer. Gabriel aimait emmerder son monde, et même s'il appréciait John, celui-ci n'échappait pas à la règle, bien au contraire. L'esclave ne pensait pas que son maître allait arriver si tôt mais il était quasiment certains qu'il arriverait avant le levé du jour et le surprendrait ainsi dans ses draps à dormir à poing fermés. Étrangement, Gabriel n'avait pas peur des représailles. Bien sûr John était capable de le tuer, ou de lui faire bien pire s'il ne s'était pas levé du bon pied, mais il s'en moquait assez. Même s'il venait à mourir, Gabriel savait très bien qu'il ne manquerait à personne. Il savait tout de même qu'il allait avoir une punition et il subirait sans broncher pour une fois.

Il était bien rare que Gabriel se mette en colère. Il avait tellement peu d'intérêt pour tout ce qui l'entourait que peu de chose pouvait l'atteindre. Mais John avait dépassé les bornes pour lui, il était allé trop loin cette fois-ci. S'il avait bien une chose que l'humain ne supportait pas c'était bien cette manie qu'avait certains vampire de se servir de leurs esclaves pour leur plaisirs sexuelles. Et ça, John le savait bien. Et le fait qu'il puisse penser un instant que son esclave puisse accepter une telle proposition le blessait, il n'était pas du genre à vendre son corps, et il ne le ferait jamais. Il préférait mourir que s'abaisser à ça. Au plus John parlait, au plus cela empirait, la colère montait et il n'arrivait pas à la stopper. Il était déçu, lui qui avait développé une forme d'amitié pour son maître se mit à le détester en un quart de seconde. Mais le pire fut lorsqu'il se mit à rire. Gabriel pensa tout d'abord qu'il se moquait de lui et ça, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. « Je plaisantais Gabriel, calme toi allons ! C'était juste pour voir ta réaction et tu ne m'as pas déçu ! » Il plaisantait ? Il était sérieux en disant cela en riant ? « Viens avec moi si tu veux. J'avoue que ta couche est peu confortable, je la ferais changer. » Il avait du mal à le croire. John s'était ouvertement moqué de lui. Le pire d'en tout ça, c'est qu'il y avait cru, il se sentait stupide. Comment aurait-il pu croire que son maître aurait envie de lui ? Il s'en sentit que plus vexé et éclata de rage. « Tu te fous de moi ?! Heureux d'être un bon divertissement pour monsieur. Quand t'auras fini de te marrer tu pourras peut-être arrêter de me prendre pour un con ! Depuis qu'on se connait tu dis que tu essais de m'aider mais en fait, tu fais tout pour m'enfoncer ! A chaque fois que je vais un peu mieux, tu m'enfonces un peu plus ! » En effet, il y a peu de temps Gabriel allait très mal. Il avait eu une vie merdique jusqu'ici et il déprimait à longueur de journée. Parfois il restait assis dans son coin pendant des heures entières sans parler à personne, se contentant d'attendre que son maître ai besoin de lui pour quelque chose. Et cela durait toujours un long moment. Lorsque quelqu'un venait lui parler, il l'envoyer bouler, lorsqu'il méditait il n'aimait pas que qui que ce soit le dérange, en dehors de John bien sûr. Voilà des semaines que Gabriel commençait à remonter peu à peu à la surface pour se sortir de ce cercle vicieux. Il a essayé de parler et se confier un peu plus aux autres et cela avait fonctionné au bout d'un temps. Mais il avait l'impression que tout retombait. Il venait de se prendre la réalité en pleine face, John était le maître et lui un simple esclave sans intérêt. Il en était dégoûté. Lui qui avait porté tant d'intérêt pour les vampires étant plus jeunes.

En effet, depuis son plus jeune âge, Gabriel état passionné par ces créatures, il rêvait de devenir un vampire un jour. C'est pour cela qu'il les déteste autant aujourd'hui, il s'était fait une fausse idée de la réalité et constater que c'était la cruauté qui illustrait le mieux leur vraie nature le décevait. Lorsqu'il est arrivé sur l'île, il a demandé à être transformé. Il en était presque au point de demander des autographe aux vampires présents. Sa demande étant été rejeté, il a longtemps espéré que son maître le transforme mais il ne l'a jamais fait. Et aujourd'hui, Gabriel n'en a plus vraiment envie, mais s'il les hait à ce point c'est aussi peut-être parce qu'il les envie. Il se rend compte qu'il n'est rien à côté d'eux et John le lui a bien fait comprendre. Gabriel était irrespectueux envers John à cet instant précis et peu d'esclave auraient eu l'audace de lui parler sur ce ton. Mais ... peu importe pour l'esclave. « Non je viendrais pas, je veux même plus t'approcher. Et pas besoin de me faire les gros yeux en me promettant une fessée, tu peux bien me tuer si ça te chante je m'en fou ! Alors vas y si ça peut te soulager ! »

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MessageSujet: Re: Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John   Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John EmptySam 1 Juin - 20:45

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Gabriel & John
« Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. »

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Il attendait patiemment de pouvoir s'endormir et se reposer. Certes il n'était pas contre une bonne discutions avec son esclave mais comme tout le monde il avait ses limites. Et elles n'allaient pas tarder à être franchis si il ne se reposer pas rapidement. Son esclave... Qu'elle signification péjorative pour un être humain qu'il considérait comme... Comme quoi ? Un ami ? Oui en quelque sorte. Même si Gabriel était sous ses ordres il pouvait le considérer comme son ami. Il pouvait se confier à lui, il savait que Gabriel l'écouterait. Bien-sûr l'humain avait tendance à tout prendre à la légère mais il savait se montrer droit et juste, chose que John appréciait tout particulièrement. Pourtant ce soir pas une seule seconde l'idée de blesser son ami ne traversa l'esprit de John. Il savait l'humain joueur et partant pour plaisanter, il le savait également grognon au réveil mais il ne pensait pas qu'il serait si susceptible au saut du lit. Certes il ne l'avait pas réveillé avec douceur, il l'avait balancer de son lit et ça Gabriel devait l'avoir en travers. A son grand étonnement, la blague tourna rapidement à la catastrophe. « Tu te fous de moi ?! Heureux d'être un bon divertissement pour monsieur. Quand t'auras fini de te marrer tu pourras peut-être arrêter de me prendre pour un con ! Depuis qu'on se connaît tu dis que tu essais de m'aider mais en fait, tu fais tout pour m'enfoncer ! A chaque fois que je vais un peu mieux, tu m'enfonces un peu plus ! » John resta interdit un instant, il ne s'attendait pas à ça. Gabriel était injuste au goût de John. Si bien que le vampire se leva et d'un air calme parla tout en s'avançant vers son serviteur. « C'était une plaisanterie Gabriel, en d'autre temps tu en aurais autant ris que moi ! Je t'enfonce ? Mais mon cher dans d'autres maison tu serais déjà mort ! Je te laisse une liberté rarement vue chez les esclaves, tu as tout ce qu'il te faut, tu n'es pas malheureux alors certes tu es loin de chez toi, mais ne viens pas me pleurer dans les jupons en me disant que tu es mal aimé ici ! Dis moi franchement Gabriel, tu préfère la vie que tu as aujourd'hui à celle que tu avais avant ? Ton ancienne vie minable ? »

John n'aimait pas être blessant surtout avec son esclave. Il le savait fragile et savait que parfois il subissait de gros coup de blues. Mais ce soir il allait trop loin, il n'était pas contre l'idée de donner et de s'en occuper mais il y avait des limites. John était tout de même un vampire, un noble et pas un enfant de cœur. Il avait du sang sur les mains et il arrivait à faire preuve de pitié un certain temps. Au bout d'un moment il n'en était plus capable. Sadique ? Non mais il avait déjà tellement tuer que l'idée de se montrer clément était difficile aujourd'hui pour lui. Et ceci était encore plus difficile quand il n'avait vu ni sa femme ni son fils depuis plusieurs jours. Gabriel encore sous la colère répliqua alors que la porte de la chambre s'ouvrait doucement. « Non je viendrais pas, je veux même plus t'approcher. Et pas besoin de me faire les gros yeux en me promettant une fessée, tu peux bien me tuer si ça te chante je m'en fou ! Alors vas y si ça peut te soulager ! »

Le vampire serra les dents, prêt à répondre alors qu'une petite tête blonde montra sa frimousse. Sebastian s'approcha de son père en clignant des yeux alors que ses pupilles s'habituaient à la lumière. Gabriel venait de réveiller son fils avec ses hurlements. Le vampire jeta un regard noir à son serviteur alors que son fils tendait les bras vers lui. John vint le prendre contre lui alors que d'une petite voix ensommeillé l'enfant demanda. « Il y a un problème papa ? » John fit un sourire à son fils, heureux de le voir tout de même. Il le prit contre lui alors que l'enfant somnolait contre le torse de son père. « Rien du tout mon chéri, allons au lit. » Sans jeter un regard à son esclave il alla vers son lit et déposa son fils sous la couverture, il le couvrit et comprit à sa respiration calme, que son enfant dormait. Alors, froid et stoïque il se retourna vers Gabriel et marcha vers lui, il le saisit par le bras et le fit sortir de la chambre de force. Le vampire traîna l'humain jusque dans le salon, enfin à l’abri là où Sebastian ne pouvait pas les entendre. Enfin il se tourna vers Gabriel, proche, trop proche de l'humain. Si proche qu'il entendait son cœur battre à toute allure, preuve qu'il était encore énervé. La situation fit sourire le vampire, encore en caleçon dans son propre salon devant son esclave. Si ce dernier avait eut un fusil à la place des yeux la créature serait sans doute déjà morte. John parla à l'oreille de Gabriel, doucement, mesurant ses paroles. « Comment ose tu m'interdire de t'approcher ? Mais qui tu es pour me donner des ordres ? Je suis gentil Gabriel, patient et à l'écoute mais j'ai mes limites. Ton mauvais petit caractère t'emmène à tout prendre de travers, résultat tu as réveillé mon fils. Certes tu t'en fou royalement j'imagine ? Mais pas moi ! » L'immortel approcha sa bouche du cou de l'humain comme si il allait le mordre, il n'en fit rien et à la place il posa ses lèvres contre la peau chaude. Un baiser, une caresse. Il aspira la peau sans la mordre, juste en la frôlant de ses crocs. Pourquoi il faisait ça ? Il n'en savait rien mais il se sentait grisé par l'odeur de l'humain.

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E. Gabriel Driver
- On est mercredi ? - Ouai, c'est fréquent après le mardi.
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✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans la cuisine, tu veux un sandwich ?
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MessageSujet: Re: Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John   Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John EmptyDim 2 Juin - 20:21




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En temps normal, Gabriel comprenait la plaisanterie. Il faisait même partit de ceux qui aimaient rire et ne pouvait s'empêcher de faire rire toute la camaraderie. Lorsqu'il était à l'école, c'était le clown de service. Celui qui fait des bêtises pour amuser ses camarades de classe et qui reçoit les sanctions de la maîtresse sans pour autant arrêter. Et cela convenait parfaitement à Gabriel. Il aimait être au centre de l'attention quand il était tout petit, bien que cela ai changé avec le temps. Lorsque Gabriel avait atteint l'adolescence il avait complètement changé et était devenu l'esclave triste qu'il était aujourd'hui. Parce qu'il n'était pas heureux, il essayait pourtant. Mais le mal le rongeait peu à peu et il était incapable d'émerger. Jusqu'ici, il n'avait toujours pas sortit la tête de l'eau. Il faisait tout pour que les gens pensent que le bonheur coulaient dans ses veines, il souriait, il blaguait, mais quand il se retrouvait seul il laissait toute la tristesse contenue dans la journées resurgir et il craquait. Ce soir, ce n'était pas la tristesse mais bel et bien la haine qui avait éclaté d'un seul coup sans que Gabriel ne puisse la contenir. Car en temps normal il n'aurait pas réagit ainsi. Il aurait rit avec son maître, lui aurait souhaité de passer une bonne nuit et serait partit se coucher dans son lit sans broncher. Le lendemain, il en aurait encore rit. Mais là c'était différent, il était en colère et avait beaucoup de mal à se calmer. Même la peur que lui inspirait son maître ne pouvait pas faire redescendre cette fureur. Et pourtant, Gabriel avait bel et bien peur. Même s'il lui arrivait de parler assez mal à John, il ne lui avait encore jamais parlé sur ce ton et l'esclave ne savait pas de quoi son maître était capable dans ses moments là. Et il redoutait sa réaction bien qu'il prétende l'inverse. John se leva alors et marcha vers son esclave. « C'était une plaisanterie Gabriel, en d'autre temps tu en aurais autant ris que moi ! Je t'enfonce ? Mais mon cher dans d'autres maison tu serais déjà mort ! Je te laisse une liberté rarement vue chez les esclaves, tu as tout ce qu'il te faut, tu n'es pas malheureux alors certes tu es loin de chez toi, mais ne viens pas me pleurer dans les jupons en me disant que tu es mal aimé ici ! Dis moi franchement Gabriel, tu préfère la vie que tu as aujourd'hui à celle que tu avais avant ? Ton ancienne vie minable ? » L'humain préféra ne pas répondre. Pour la bonne et simple raison que c'était une question oratoire. En disant cela son maître savait bien quelle était la réponse. Il n'avait jamais été aussi bien traité que maintenant qu'il était un esclave. John était presque comme un second père pour lui et lui donnait tout ce dont il avait manqué dans son ancienne vie. Il était nourris, logé et avait tout ce dont il avait besoin ici. Des occupations, eet surtout quelqu'un à qui parler. Car même si John était son maître, il était aussi son ami. Un ami qui comptait beaucoup pour Gabriel même s'il ne lui avait jamais dit. Et malgré ses dires, l'esclave avait continué de lui parler sur le même ton, comme s'il ne risquait pas de recevoir quoi que ce soir.

Gabriel attendait que John enchaîne. Il pensait bien qu'il n'allait pas s'arrêter là. Mais son maître ne dit rien, Gabriel ne se demanda pas pourquoi bien longtemps. Il vit le bout de chou de son maître entrer dans la chambre avec une mine défaite, il venait juste de se réveiller. Et Gabriel allait passer un sale quart d'heure à en juger par le regard que lui adressait John. « Il y a un problème papa ? » La petite voix de l'enfant fit sourire Gabriel, il l'aimait bien ce gosse. Il aimait le fait qu'il soit à la fois innocent et intelligent. Il avait l'éternité pour évoluer encore un peu plus chaque jour. « Rien du tout mon chéri, allons au lit. » Rester silencieux, c'est ce que Gabriel avait de mieux à faire. S'il tenait un minimum à la vie, valait mieux qu'il ne la ramène pas. Il attendit donc sagement que John s'occupe de son fils. L'esclave aurait bien pu en profiter pour partir mais à quoi bon ? John le rejoindrait sûrement pour finir de régler le problème. Une fois que John se redressa, une boule de peur se forma dans l'estomac de Gabriel. La colère ne l'avait pourtant pas quitté, s'il s'écoutait il frapperait volontiers son maître pour s'être moqué de lui. Il sentit alors le bras de celui-ci agripper son bras pour le traîner de force jusqu'au salon. La pression de ses doigts sur son bras laissèrent une marque rougeâtre que Gabriel essaya de faire partir en se massant le bras une fois que John l'eu relâché. Son maître était tout prêt de lui, bien trop prêt à son gout. Gabriel eu envie de reculer mais cela ne servirait à rien, il ne voulait pas énerver son maître encore plus. Il se contenta alors d'attendre la section comme un bon soldat. Il sentit alors le souffle de John prêt de son oreille. « Comment ose tu m'interdire de t'approcher ? Mais qui tu es pour me donner des ordres ? Je suis gentil Gabriel, patient et à l'écoute mais j'ai mes limites. Ton mauvais petit caractère t'emmène à tout prendre de travers, résultat tu as réveillé mon fils. Certes tu t'en fou royalement j'imagine ? Mais pas moi ! » Gabriel sentit un frisson le parcourir de la tête au pied. Il n'avait jamais vu son maître ainsi mais il avait entendu dire par beaucoup qu'il valait mieux ne pas être dans les parages quand il était dans cet état. Mais il pensait que son maître s'arrêterait là, qu'il savait que son esclave avait sûrement retenu la leçon et qu'il pouvait le laisser retourner se coucher.

Au lieu de cela, Gabriel eu l'horrible impression que John allait le mordre. Mais John embrassa son cou à la place d'une manière étrange qui ne plaisait pas du tout Gabriel. Que voulait dire ce baiser ? Il sentait son maître trop proche et bien trop joueur à son gout. Qu'essayait-il de faire ? Tester ses nerfs ? Et bien c'était gagné. Gabriel était à bout. Il ne se démonta pas complètement et pu articuler malgré le mélange de peur et de haine qui l'habitait. « Tu parles dans le vent depuis tout à l'heure. Je me fou complètement de ce que tu me dis, et plus vite t'auras compris ça, plus vite on pourra retourner se coucher. » En disant cela il tremblotait légèrement. Il essayer de ne rien laisser paraître mais la peur coulait dans ses veines à cet instant précis. Il faisait tout pour ne pas céder et partir en courant, au lieu de cela il enchaîna. « Qu'est-ce que tu veux ? Tu veux me mordre ? Et bien te gêne pas, vide moi de mon sang. Fais ce que tu veux de moi je m'en fou complètement... » Gabriel n'avait pas bougé d'un poils. Il restait prêt de son maître pour soutenir ses propos. Au mieux, John le laisserait partir, au pire, il serait dans la merde.
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MessageSujet: Re: Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John   Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John EmptyLun 17 Juin - 21:12

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« Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. »

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Il se souvenait d'avoir rencontré des vampires tellement plus cruels que lui. Certain torturaient leurs esclaves, d'autres leur interdisaient ne serais-ce qu'un regard sur leur maître. Pour eux, John n'avait pas d'amitié mais seulement du mépris. Surtout si ces vampires étaient d'ancien humain. L'avocat avait du mal à comprendre qu'on puisse détester l'espèce humaine après en avoir fait parti, c'était une chose qu'il n'expliquait pas. Bien-sur il n'était pas un ange et souvent il avait tué sans raison, stupidement et bêtement mais pourtant il ne détestait pas les humains. Il se nourrissait d'eux, mais rarement il allait chercher du sang à sa source. Il se contentait de se faire livrer des poches de sang ou au pire, en acheter au marché. Pas qu'il n'aimait pas ça, c'était une façon de ne pas tuer inutilement encore. Son âme était déjà damné, un peu plus ou un peu moins ça ne faisait pas la différence certes, mais des anciens remords d'humain lui torturaient encore l'esprit. C'était ainsi, il avait été élevé d'une telle façon que pour lui, faire du mal sans raison était punissable. Certes il avait déjà tué mais sous le coup de la colère ou bien rendu fou par l'absence de sa Alice mais rien de comparable à ce que certains vampires faisaient pour s'amuser ou passer le temps. Par respect pour ses défunts parents, il lui arrivait d'aimer les humains. Parfois... Pas toujours. Et encore moins quand ceux-ci l’empêchaient de dormir et de se reposer comme ce soir.

Depuis le temps Gabriel commençait à connaître son maître et il savait quand il pouvait jouer avec ou au contraire, ne pas trop le titiller sous risque de mal finir. Mais ce soir autant l'un que l'autre n'étaient pas d'humeur. Et quand cela arrivait bien souvent ça faisait des étincelles. Deux forts caractère ça ne faisait pas bon ménage. John l'avait appris maintenant. Gabriel lui tenait tête et même si parfois cela pouvait le faire rentrer dans des rages folle, dieu sait qu'il pouvait aimer ça ! Avec sa condition de vampire beaucoup de personnes n'osaient pas se mesurer à lui sous risque de ne pas en sortir vivant. Et pour d'autres êtres de la nuit c'était son statu d'avocat de l’empereur qui empêchait toute prise de bec. C'était... Lassant. Il aimait Gabriel et sa façon de se moquer des règles, des conventions et encore plus quand celui-ci ne calculait pas que l'homme devant lui pouvait le tuer à tout moment. Enfin si il sembla en prendre conscience alors qu'ils sortaient de la chambre et qu'ils allaient au salon. Gabriel ne devait sans doute pas s'en rendre compte mais son rythme cardiaque frôlait l’arrêt tellement il battait vite. John pouvait même danser tellement celui ci était anarchique. Un fin sourire étira ses lèvres en voyant le pouvoir qu'il avait tout de même sur son esclave. Pourtant malgré la peur ce petit bout d'humain osait encore défier son maître. La fatigue ou peut-être par pur orgueil, John ne saurait dire ce qui poussait Gabriel à lui répondre et à oser le regarder dans les yeux sans broncher. En bref, il cherchait encore John sans défaillir et cela poussait au respect. « Tu parles dans le vent depuis tout à l'heure. Je me fou complètement de ce que tu me dis, et plus vite t'auras compris ça, plus vite on pourra retourner se coucher. »

En entendant cela John éclata d'un rire franc, voire même surpris. D'accord il ne s'attendait pas à ça il devait l'avouer. Le visage toujours dans le cou de son esclave ce dernier ajouta une chose, cela eut le mérite de sortir John de ses pensées. « Qu'est-ce que tu veux ? Tu veux me mordre ? Et bien te gêne pas, vide moi de mon sang. Fais ce que tu veux de moi je m'en fou complètement... » Il lâcha des yeux le cou de Gabriel pour le regarder et lui adresser un sourire tendre, rassurant. « Je ne veux pas te tuer Gabriel, contrairement à ce que tu pense je t’apprécie beaucoup. Plus qu'un vampire noble devrait apprécier un humain et même un esclave. » Il ne devait pas se confier, pas lui montrer qu'il pouvait avoir de l'amitié envers cet esclave. Le pire pourrait être qu'il en profite pour avoir des avantages ou même qu'il essaye de s'enfuir. Mais John espérait que Gabriel serait assez intelligent pour ne rien tenter d'idiot. Les vampires sympathisant avec les humains n'étaient pas bien vues au milieu des êtres de la nuit. Certain considéraient cela comme une trahison envers leur race alors que cela était tout simplement ridicule. Mais John s'en moquait royalement, il faisait ce qu'il voulait et ce n'était pas les autres vampires qui allaient lui dicter sa conduite. Oui ce n'était pas un maître cruel, et alors ? Il était assez important sur l'île pour que personne ne l'embête trop avec ça. « Accepte mes excuses pour tout à l'heure, je n'aurais pas du te jeter sur le mur. Cela te va ? »Un vampire qui s'excuse auprès de son esclave, grande première ! Il en avait marre du conflit. Il se retourna pour aller vers la cuisine et se servir un verre de sang frais. Chose qu'il fit avant de s'asseoir à la table pour le siroter tranquillement. Il espérait que son esclave le suive dans la cuisine mais il ne pouvait le parier, pourtant sans s'en empêcher vraiment il ajouta. « J'ai en tête de demander Alice en mariage et... Enfin voudrais tu être mon témoin ? » Ayant terminé sa phrase il prit une gorgée de son verre. Il savoura le doux nectar en pensant à sa demander. Alice... Mariage. Tout ceci allait vite. Il ne savait même pas si il allait trouver le courage de le faire et pourtant il voulait en parler à ses amis avant. Oui il considérait Gabriel comme un ami et plus comme son objet. Un instant il prêta attention au calme dans la maison, au souffle régulier de son fils qui dormait. Seul la présence de Gabriel prouvait que cette maison ne dormait pas encore totalement. Il soupira, la fatigue lui faisait perdre la notion du temps et il ne savait plus qu'elle heure il pouvait être.

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MessageSujet: Re: Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John   Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John EmptyMar 9 Juil - 11:33




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Gabriel pouvait encore sentir le souffle de son maître dans son cou. Et même s'il avait envie de reculer et de retourner se coucher, il n'en fit rien. Il ne voulait pas le fuir, ce serait bien trop simple et John le prendrait pour un lâche. Il ne voulait pas donner cette image de lui au vampire. Il s'était toujours montré fort et n'avait jamais baissé les yeux face à lui, et cela ne changerait jamais, c'était certain. Il restait donc devant lui, contre lui, droit comme un piquet et attendait. Finalement, John ne mordit pas son esclave pour le plus grand bonheur de celui-ci qui n'avait aucune envie de se faire mordre. Jamais il n'accepterait que quelqu'un touche à son sang, jamais. Relevant la tête vers son esclave, John lui adressa un sourire qui apaisa Gabriel avant de lui dire d'un ton rassurant. « Je ne veux pas te tuer Gabriel, contrairement à ce que tu pense je t?apprécie beaucoup. Plus qu'un vampire noble devrait apprécier un humain et même un esclave. » C'était bien rassurant. Même si Gabriel savait bien qu'il comptait un minimum pour John, il ne perdait pas de vu le fait qu'il était tout de même un simple esclave. Il ne savait pas jusqu'où son maître pouvait aller avec lui, il ne connaissait pas ses limites et priait pour ne jamais les connaitre. Il l'aimait bien, c'était déjà ça. « Accepte mes excuses pour tout à l'heure, je n'aurais pas du te jeter sur le mur. Cela te va ? » Des excuses ? Un peu que ça lui allait oui ! Il était content. C'était peut-être la première fois qu'un maître présentait des excuses à son esclave, Gabriel en était presque touché. Il se détendit aussitôt et eu même un petit sourire. John se retourna ensuite pour aller à la cuisine.

Gabriel ne savait pas vraiment s'il devait le suivre ou aller directement rejoindre son lit qui l'attendait à bras ouverts. Finalement, il décida de le suivre. S'accoudant à l'embrasure de la porte, il regardait son maître alors que celui-ci se servait un verre de sang. « J'ai en tête de demander Alice en mariage et... Enfin voudrais tu être mon témoin ? » Est-ce qu'il était sérieux ? C'était une mauvaise farce ? Où était planquées les caméras ? Etre témoin à son mariage. Quelle idée. Bien sûr qu'il voulait. Il en était honoré. A cet instant précis, Gabriel était le plus heureux des hommes. Lui qui ne savait pas si son maître se jouait de lui ou s'il l'appréciait réellement, il avait la réponse. John n'aurait pas pris une personne quelconque pour être témoin lorsqu'il dira oui à sa bien-aimée. Avec le sourire d'un gosse, Gabriel s'assis à table aux côtés de son maître. « C'est sérieux ? Oui ! Oh que oui je veux ! » Gabriel adorait les mariages, il ne saurait dire pourquoi mais il était touché à tous les mariages auxquels il assistait. Il pleurait à tout les coups. Même lorsqu'ils ne connaissaient pas les mariés, il pleurait. Sous ses air je m'en foutiste, Gabriel était quelqu'un de très sensible et aussi fragile. Voir l'union de deux personnes qui s'aiment, il trouvait cela vraiment émouvant. Donc pour le mariage de son propre maître, et ami, il était certain de fondre en larmes.

S'adossant au fond de sa chaise, Gabriel croisa ensuite ses bras sur son torse en regardant John. Il y avait toutefois un problème. Il était esclave. L'humain n'était pas certain que ce soit permit. Un esclave pouvait être témoin au mariage de son maître ? Gabriel pensait même pas qu'il était en droit d'y assister. Aux yeux des vampires, il n'était rien, même si c'était différent pour John. Et toutes les lois présentes sur cette île était également valable pour lui. Mais peut-être était-il à côté de la plaque, au fond c'était peut-être autorisé. S'humectant les lèvres, Gabriel repris la parole. « Mais tu es sûr de toi ? Tu n'as pas peur de ce que les gens pourrait dire en voyant que ton esclave est témoin à ton mariage ? » En disant le mot esclave, Gabriel avait mimé des guillemets avec ses deux doigts. Il avait horreur de se qualifier ainsi. Il était bien rare que l'humain se dévalorise ainsi. En règle générale, c'était plutôt l'inverse. Mais il devait bien se rendre à l'évidence, John risquait d'avoir des remarques désobligeantes venant de quelques invités.
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MessageSujet: Re: Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John   Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John EmptyLun 29 Juil - 21:28

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« Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. »

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Il allait se marier. Il avait encore du mal à le croire. Tout ceci était neuf pour lui, nouveau et il avait presque du mal à réaliser qu'il avait osé faire la demande à sa compagne. Il se savait plus si tout ceci était réel ou si il rêvait, si il était bien dans cette cuisine devant son serviteur ou si il dormait et si il allait bientôt se réveiller. Non il ne rêvait pas, le bonheur en pensant à son mariage futur était bien présent et le rendait vivant. Il souriait comme un idiot à cette pensée et Gabriel allait bientôt prendre peur à le voir faire. Pourtant ce dernier nullement effrayé marcha vers lui et prit place à ses cotés alors que son maître sirotait un verre de sang qu'il venait de se servir. Son maître, il était bien plus que ça maintenant qu'il lui avait demandé d'être son témoin, il était un ami et il lui avait prouvé.

John n'arrivait pas à s'exprimer avec les mots, cela était réservé à Alice et ses mots d'amour allaient unique à sa future femme. Pourtant il n'était pas avare de tendresse avec ses amis, même si avec Gabriel ce soir il avait été idiot de le traiter de la sorte. La fatigue le rendait bête et méchant, il se détestait quand il était si lunatique. Il s'en voulait mais c'était par pure amitié qu'il lui avait proposé d'être son témoin, pas par culpabilité. Il ne voyait personne d'autre à sa place et quand ce dernier accepta, il fut honoré. Mais Gabriel en jeune intelligent qu'il était pensa de suite aux regards des autres et il avait raison. John n'était pas bien vu par certain car il avait l'habitude de chouchouter ses esclaves ou du moins, ne pas les tuer à la moindre occasion. Il s'en occupait, ne les attaquait jamais et il leur donnait parfois de l'argent pour leurs loisirs. Un luxe ici ! Autant dire que certains nobles le regardaient de travers mais il s'en moquait, il éduquait ses esclaves comme il le voulait et sous son toit, il était le seul maître. Et puis changer d'esclave tous les jours n'était pas pour lui, Gabriel était en plus un ami et cela lui convenait, ils avaient leurs habitudes.

« Tu sais je me moque du jugement des gens, je te veux en témoin et tu l'accepte alors c'est parfait. C'est mon mariage, je fais ce que je veux ! » Il termina sa phrase avec un sourire et avala le contenu de son verre d'un coup sec, il sentait la fatigue revenir il n'allait pas tarder à se coucher il en avait besoin maintenant. Ca devenait presque vital ! « Nous irons te choisir un costume demain, fais toi plaisir Gabriel c'est un ordre ! Et tu es bien-sur invité à l'enterrement de vie de garçon. » C'était une évidence. John se leva et posa sa main sur l'épaule de son ami, il lui fit une légère pression comme une geste amical, presque tendre. « Encore désolé pour tout à l'heure, bonne nuit Gabriel. » Il tapota le dos de son ami et partit au lit sans plus de cérémonie.

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Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas. Gabriel / John

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