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 in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present

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Lexie O. Thredson
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Lexie O. Thredson

✤ LETTRES A LA POSTE : 138
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 21/04/2013
✤ AGE : 26
✤ OU TU TE TROUVES ? : Chez Samaël
✤ EMPLOI/LOISIRS : autrefois hôtesse de l'air
✤ HUMEUR : terrifiée

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MessageSujet: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyMer 21 Aoû - 18:33



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Samaël & Lexie


Seule. Profondément, et terriblement, seule. Des semaines, des mois, avaient passé depuis le crash de son avion et petit à petit, Lexie perdait l’espoir d’un jour pouvoir retourner à Cleveland. Ce soir, elle n’était pas d’humeur, elle avait ce vide dans son cœur, la peur au ventre, et la gorge serrée. Elle ne savait plus qui elle était, ce à quoi ressemblait sa vie d’antan.  Elle n’était même plus sûre de vouloir quitter cette île. Si elle y parvenait, qu’adviendrait-il ensuite ? Rien ne serait plus pareil. Elle ne pourrait jamais garder un si lourd secret, et son entourage la verrait sûrement comme une timbrée. Peut-être était-ce ce qu’elle était. Peut-être s’était-elle cognée la tête tellement fort lors du crash qu’elle avait désormais des hallucinations. C’aurait été beaucoup plus plausible. Jamais personne ne pourrait la croire concernant tout ce qui se tramait sur cette île. En parler gâcherait tout. Elle n’aurait plus de famille, plus de fiancé, et plus aucune dignité. Elle finirait sûrement par devenir folle, si elle ne l’était pas déjà. De toute façon, ce n’était pas comme si elle possédait un quelconque moyen de quitter l’île. Lexie détestait cet endroit, elle haïssait chaque parcelle de terre autant qu’elle haïssait les vampires.
Et si… Non, cette idée était complètement stupide. Elle ne pouvait pas, c’était impossible. Jamais elle ne pourrait apprendre à apprécier cette île, jamais elle ne pourrait y avoir du bon temps. Et pourtant, plus elle y pensait, plus cette idée semblait… Douce ? Elle était condamnée, elle allait mourir. Si ce n’était pas ce soir, alors ce serait dans la semaine, ou dans le mois suivant. Elle n’avait aucune échappatoire, son sort était scellé, sa vie ne serait pas épargnée. Elle ne s’était pas imaginée mourir si jeune, dans de telles conditions. Elle avait pensé qu’elle mourrait auprès d’Alexandre, dans une bonne soixantaine d’années, entourée de ses enfants, petits-enfants, voire même arrière-petits-enfants.  La vie en avait décidé autrement. Elle allait crever comme un chien, sur une île infectée de vampires. Mais elle avait le choix. Elle pouvait choisir de s’apitoyer sur son sort, de pleurer et d’attendre la mort dans cette cabane miteuse, ou elle pouvait choisir de voir de belles choses, de penser positivement, et d’attendre la mort dans un endroit qui lui plairait. Ces pensées étaient assez morbides, mais Lexie ne raisonnait plus aussi bien qu’avant. Les chocs émotionnels qu’elle avait subi l’avaient changée, et ça ne semblait pas aller en s’arrangeant.

Déterminée, Lexie franchit la porte du cabanon, et sortit. L’air était frais, la terre humide, ça lui fit du bien. C’était réconfortant, dans un sens, de voir que le temps agissait aussi sur cette île, que le ciel était le même que celui de l’Ohio, qu’elle respirait le même air que ses parents. Ca la rassurait. La jeune femme commença donc à marcher, sans trop regarder où elle mettait les pieds. Elle errait simplement, sans but, sachant pertinemment que ce qu’elle faisait était imprudent, dangereux, et suicidaire. Elle s’en fichait. Elle avait atteint un tel stade de désarroi, et de tristesse, elle avait fini par se renfermer sur elle-même, se créant un monde. Lexie finit par arriver dans une clairière, sombre à cause de la nuit noire, mais dont la beauté était bien perceptible. Des fleurs multicolores, semblait-il, recouvraient le sol, lui-même éclairé par la lune. L’endroit semblait paisible, Lexie s’y sentait bien. Sans trop réfléchir, elle s’allongea entre les fleurs, l’air serein. Elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle faisait, elle n’avait pas conscience qu’elle était en train de se précipiter vers la mort. Pour elle, elle abrégeait simplement ses souffrances, aussi bêtement qu’on calcule un et un. Son regard fixé vers le ciel, la jeune femme admirait sa vue sur les étoiles.  Les paroles de Samaël résonnaient encore dans sa tête. «  Si nous voulons supporter la vie, nous devons être prêts à accepter la mort » Il avait raison. Sans doute était-il mort à présent, elle ne l’avait plus revu. Il avait néanmoins pu mourir heureux et apaisé. Elle voulait ça aussi. Elle ne voulait plus se lever chaque matin en se demandant si cette journée serait la dernière. Elle ne voulait plus sursauter au moindre bruit, ni se mettre à trembler au premier coup de vent. Elle était plus forte que ça. Elle ne voulait plus avoir peur de ces monstres, elle ne voulait pas les laisser gagner.

En entendant des pas se rapprocher, Lexie ne bougea même pas. On y était. Son heure était venue. Aucun humain n’était aussi stupide qu’elle pour venir dans la clairière en pleine nuit. Les pas appartenaient sans aucun doute à un vampire. Malgré une légère accélération de son rythme cardiaque, Lexie se sentait plutôt bien. Elle ne souffrirait plus. Elle ne ressentirait plus ni tristesse, ni colère, ni désespoir. La jeune femme tourna légèrement la tête, désireuse de connaître le visage de celui qui mettrait un terme à toutes ces souffrances. Ce fut le choc. Samaël. Elle le croyait mort, elle s’attendait à n’importe qui, mais pas lui. Elle se releva aussitôt, sa déception mêlée au soulagement. Elle ne mourrait apparemment ce soir. « Samaël ?! Qu’est-ce que vous faites ici ? Comment m’avez-vous trouvée ? » L’île était immense, Lexie s’y perdait souvent et, lors de leur première rencontre, le jeune homme n’avait pas eu l’air d’avoir un très bon sens de l’orientation. Il était peu probable qu’ils soient au même endroit au même moment.
(c) B-NET
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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
Samaël D. Baudelaire

✤ LETTRES A LA POSTE : 139
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 24/05/2013
✤ AGE : 27
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans ma demeure si prestigieuse ♥
✤ EMPLOI/LOISIRS : Et bien je trafique dans tout pour être franc.
✤ HUMEUR : Mesquine.

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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyVen 23 Aoû - 21:41

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
we are gods.
Samaël était toujours dans l’ardente convoitise qu’un jour, la jeune blondinette prénommée Lexie deviendra sienne, qu’il fasse d’elle sa poupée de chiffon, maniable, soumise, sa bête qu’il manipulerait à son aise, et qu’il façonnerait petit à petit jusqu’à l’assouvir entièrement, dans tout les sens possibles. Même si elle était affreusement précieuse à ses yeux, et qu’il ne se voyait pas vraiment lui faire du mal vu ce qu’elle représentait pour lui, en tant que noble vampire il avait certains désires égoïstes et sadiques, la souffrance d’autrui l’amusait, les pleures des autres l’émoustillaient et quoi de meilleur que de faire du mal aux personnes que l’on chérit ? Cela décuple le plaisir ! Malgré cela, Samaël resta passif lors de leur première rencontre, il avait même eu l’audace de se faire passé pour un humain égaré, perdu dans la densité de la jungle. J’en ricane moi-même ! C’était certes fort simple de le faire, duper quelqu’un était si facile pour Samaël, ses talents de diplomates et de manipulateur couplés à un sens de la rhétorique inné, il n’avait pas trop de soucis à se faire de ce côté-là, n’oublions pas que Lexie n’était pas vraiment quelqu’un de fort psychiquement, elle était très naïve, pour le bonheur de Samaël ! Bref, après leur première ‘’ Entrevue ‘’ Samaël eut la folie de vouloir la revoir, et pourquoi pas faire avancer un peu les choses qui stagnaient depuis maintenant plusieurs semaines, malgré sa règle de ne mettre les pieds en dehors des murailles qu’une fois par an, l’envie de la revoir était trop forte et Samaël était trop faible, il ne pouvait y résister, c’était presque comme un besoin pour lui.

C’était donc par une chaude soirée qu’il se décida enfin à s’échapper de sa demeure où il y restait terré trop souvent pour mettre le nez dehors, loin des murailles, loin de tout et près de sa promise. Samaël n’était pas du genre à aimer la compagnie des gens, tout ce bruit l’agaçait et il se plaisait à être seul, au clair de lune, ou reclus chez lui. Il sortit donc à la conquête de sa bien aimée, traversant la forêt si dense, reniflant la moindre petite odeur qui pourrait le conduire vers Lexie, il ne m’y pas trop de temps avant de la retrouver. La trouvant là, près de la clairière, allongée sur l’herbe, ses cheveux d’or éparpillés, ruisselant presque glorieusement entre le feuillage. Samaël contempla la scène d’un regard amusé, accoudé à un arbre, il ne voulait pas gâcher la sérénité qui se dessinait progressivement sur le visage de Lexie, comme si elle avait accompli son but, comme si elle avait trouvé la paix intérieure. Il voulut se redresser pour pouvoir aisément remettre en ordre le col de sa chemise noire, mais il marcha sur un bout de brindille qui se craquela et attira l’attention de la jeune femme. Il était découvert, s’avançant donc vers elle, elle n’attendit pas avant de parler, une sorte de déception se ressentait en elle. « Samaël ?! Qu’est-ce que vous faites ici ? Comment m’avez-vous trouvée ? » Hah, quel accueil chaleureux ! On pouvait déceler clairement qu’elle était heureusement de le voir ici !  « Qui vous dit que je vous cherchais ? N’ai-je point le droit de me balader en cette clairière ? Venir ici me rassure, je me dis qu’il reste encore une part de beauté dans cet univers, je suis désolé si je vous ai fait peur, ce n’était pas mon attention. » Continuant sa marche vers la jeune demoiselle qui se leva pour reculer de quelques pas, Samaël l’intimidait sûrement de part sa présence et son fort gabarit ainsi que sa barbe de bucheron barbare. Il n’aimait pas vraiment se raser, mais il le faisait avec un ciseau, comme un artiste jardinier le ferait sur un buisson, il n’avait pas la barbe d’un taliban pakistanais, mais ce n’était pas non plus une barbichette de trois jours, il en était fier, mais elle pouvait faire peur également surtout à une demoiselle perdue, seule, face à lui.  « Ne vous inquiétez pas, je vous assure que je ne vous cherchais pas, comme je vous l’ai dit, le destin nous réunit. » S’exclama-t-il avec un sourire narquois.

Cette soirée semblait éternelle, la beauté du paysage était fascinante, assez pour faire s’asseoir Samaël pour qu’il l’observe d’un œil amusé, contemplant non seulement la beauté de la nature, mais aussi celle de la belle Lexie, ôtant sa veste pour la poser au sol et pour s’asseoir dessus, il regarda la jeune femme, toujours sourire aux lèvres, apaisé par l’ambiance et la brise fraiche qui venait caressait son visage, tapotant à côté de lui, comme l’invitant à s’asseoir, une invitation en tout bien tout honneur, il savait qu’elle en serait réticente, mais d’un autre côté, elle était bien élevée, respectable et aimante, elle ne refuserait jamais de le faire. C’est ce que Samaël pensait et il avait raison, elle vint prendre place à droite de Samaël, les bras croisés, Samaël prit la position du lotus, les jambes croisées compte à lui, il auscultait le ciel, fasciné par les étoiles, il soupira, longuement, l’œuvre de dieu l’hypnotisait, et quelle plus parfaite œuvre que l’infinie de l’espace ! Il aimait croire qu’un jour, il serait le premier vampire sur Mars ! N’est-ce pas une idée saugrenue ? Il toussa, avant de regarder Lexie qui elle aussi observait le ciel, il dit «  Ah vous savez, je n’ai jamais vu une telle splendeur. » N’importe qui pourrait penser qu’il parlait des étoiles, mais il insinuait clairement la splendeur de la jeune demoiselle.  « Même dans l’obscurité, vous semblez radieuse, mademoiselle Lexie, c’est toujours un plaisir que d’être en votre compagnie. »  Dit-il en plaisantant, ne pensant pas qu’il serait capable d’une telle niaiserie, il l’assumait, pleinement, leurs regards se croisèrent et une sorte d’alchimie se créa pour le bonheur de Samaël.

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Lexie O. Thredson
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Lexie O. Thredson

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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyLun 26 Aoû - 20:24

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
SEXIE
Alors qu’elle avait pensé que sa vie allait prendre fin ce soir, Samaël était arrivé, et avait tout gâché. Elle était venue dans la clairière, dans cet endroit si coloré, même de nuit, doux et paisible, dans le but de passer un dernier bon moment. Elle avait pensé qu’un vampire viendrait mettre fin aux battements tumultueux de son cœur et, qu’ainsi, toute sa peine disparaitrait. Son arrivée sur l’île l’avait fait sérieusement douter de l’existence de Dieu mais, dans le désespoir, l’être humain se tourne toujours vers la religion, espérant avoir un secours divin. C’avait été le cas de Lexie, ce soir. Elle n’avait aucune certitude quant au Paradis mais, allongée sur l’herbe humide, le visage vers les étoiles, elle se l’était imaginé. Un endroit lumineux, ouvert, sans limite, où les hommes vivraient en paix, sans contrainte ni responsabilité. Où le bonheur serait infini, où personne ne serait délaissé,  où le cœur de tous serait comblé d’amour et de joie, et où la tristesse, la colère et la méchanceté n’auraient pas leur place. C’était ça, son paradis. Et lorsqu’elle était entrée dans cette clairière, elle avait tout de suite trouvé que le lieu correspondait bien à l’image qu’elle se faisait de l’au-delà.  

Et puis, il était arrivé. Il avait brisé ce moment, anéantissant la sérénité qui avait habité Lexie jusqu’à lors. Elle lui en voulait, pour diverses raisons. Premièrement, parce qu’il venait de tout gâcher. Deuxièmement, parce qu’elle l’avait cru mort. Elle l’avait aidé, et il n’était jamais revenu. Un mois était passé, ce n’était certes pas énorme mais sur cette île, les minutes semblent être interminables. Il aurait pu juste passer, s’assurer qu’elle allait bien. Ils auraient pu s’entre-aider pour survivre ! Il était toujours bien habillé, propre sur lui, et puis il semblait avoir une énorme confiance en lui. Il devait donc savoir d’autres choses à propos de l’île, peut-être avait-il trouvé un village, ou quelque chose du genre. Pourquoi ne partageait-il pas ses trouvailles ? Il était tellement égoïste ! Alors oui, elle lui en voulait, pour toutes ces raisons.

Aussi, quand elle se retrouva face à lui, elle sentit une légère panique l’envahir. Lexie ne croyait pas aux coïncidences, ni au destin. L’île était immense, il devait sûrement y avoir une dizaine d’autres clairières comme celle-ci, alors comment pouvait-il se retrouver ici au même moment qu’elle ? C’était trop étrange. Lexie se méfiait de lui comme de la Peste.  « Qui vous dit que je vous cherchais ? N’ai-je point le droit de me balader en cette clairière ? Venir ici me rassure, je me dis qu’il reste encore une part de beauté dans cet univers, je suis désolé si je vous ai fait peur, ce n’était pas mon attention. » Lexie croisa les bras sous sa poitrine, hésitante. Il y avait une part de vérité dans ce qu’il disait. Elle était peut-être un peu trop sur la défensive, mais elle ne s’en rendait pas tout à fait compte. Il avait bien sûr le droit de venir également dans la clairière, ce n’était pas cela le problème. Apparemment, ce n’était pas la première fois qu’il s’y rendait, contrairement à Lexie. La jeune femme garda d’ailleurs le silence, ayant décidé qu’il ne servait à rien de débattre sur le sujet. « Ne vous inquiétez pas, je vous assure que je ne vous cherchais pas, comme je vous l’ai dit, le destin nous réunit. » Lexie esquissa un sourire et leva les yeux au ciel. Le destin, la prédestination, tout ça… Elle n’y croyait pas le moins du monde. Il avança de quelques pas vers elle, mais Lexie ne bougea pas d’un poil. « Je ne crois pas au destin. Je pense que nous sommes libres de choisir ce que nous voulons être, ou faire, aucune force ne nous prédestine à quelque avenir que ce soit. »  

Ne semblant pas vouloir partir, Samaël enleva sa veste et l’étala soigneusement sur l’herbe, avant de s’y asseoir. D’un geste de la main, il fit signe à Lexie de venir s’asseoir à côté de lui, mais la demoiselle ne bougea pas. Elle se méfiait encore de lui, sans trop savoir réellement pourquoi. De plus, elle ne comptait pas rester. Avec lui, cet endroit ne semblait plus si paisible qu’auparavant, et il avait éveillé sa peur. «  Ah vous savez, je n’ai jamais vu une telle splendeur. »  Toujours les bras croisé, Lexie hocha légèrement la tête de façon positive. Même si ça l’énervait au plus haut point, elle ne pouvait qu’être d’accord avec lui, cette fois. La clairière était réellement splendide et, de jour, elle devait être encore plus magnifique. Peut-être pourrait-elle s’y rendre le lendemain, justement. « Moi non plus… C’est vraiment très beau. » Fut tout ce qu’elle répondit. Elle n’avait pas envie de discuter avec plus que ça. A nouveau, Samaël agita la main, faisant signe à Lexie de s’asseoir à côté de lui. S’il insiste... Lexie décroisa les bras et poussa un léger soupir, avant de venir s’asseoir à la droite du jeune homme. La demoiselle se surprit à penser qu’il sentait bon, mais elle chassa aussitôt cette pensée de sa tête. Aucune chance qu’elle tombe sous son charme. Comme s’il lisait dans ses pensées, Samaël ajouta, pour la séduire sans doute. « Même dans l’obscurité, vous semblez radieuse, mademoiselle Lexie, c’est toujours un plaisir que d’être en votre compagnie. » La jeune femme ne put s’empêcher de sourire, les compliments font toujours plaisir, même si elle doutait que ceux-ci soient réellement sincères. « Merci… Vous n’êtes pas mal non plus. » Un silence s’installa entre eux, ennuyant un peu la jeune femme. Lexie détestait les blancs dans une conversation, ça la mettait mal à l’aise. Elle décida donc d’en apprendre plus. Tout bien réfléchi, elle avait droit à des réponses, elle l’avait accueilli tout une journée. « … Comment faites-vous ? Vous êtes toujours bien habillé, coiffé, propre. Vous ne semblez manquer de rien, vous n’avez pas peur des vampires, vous êtes sûr de vous. Et ne me sortez pas l’excuse de votre monde fantaisiste, et de votre ignorance. »

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Samaël D. Baudelaire
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Samaël D. Baudelaire

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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyMar 27 Aoû - 5:22

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
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Samaël était bien aise de retrouver en Lexie le renouveau et la beauté de sa bien-aimée. Ils étaient en rase campagne, loin des bruits insoutenables de la populace, nulle âme ne pouvait les ouïr et ils eurent bien l’opportunité de tout se dire. Samaël contenait ses sentiments car il eût grand peur que Lexie se méfiât et fouît. Un silencieux fredon, comme un divin ordre, faisaient danser les chrysanthèmes qui ravivaient l’éclat de ces lieux, et leur tranquille blancheur eut de quoi apaiser les âmes. Concevez donc la joie intérieure que Samaël eut un malin plaisir à masquer devant cette blondinette. S’il la montrer, cette dernière prendrait peur et fuirait, son but n’était pas que ça se produise non, son but était qu’elle devienne sienne, son esclave, son précieux ! Disait-il à chaque fois qu’il pensait à elle. Samaël n’eut jamais patience de faire durer les choses, non moins que de les temporiser, mais l’attention du moment lui ôtait ces particularités, le tenant sottement dans l’attente d’une réaction. Lexie se trouvât fort embarrassée de lui faire quelques aveux, à peine eut elle le cran de le regarder, et enfin, moins pour la faire réagir que de la complimenter, il lui fit quelques belles remarques sur sa beauté. « Merci…Vous n’êtes pas mal non plus. » Dit-elle d’un air lâche. Samaël trouva là des propos bien inexacts, il esquissa un sourire de façade et il ne fut point gêné pour qu’il gardât le silence car enfin, quoique la parole soit d’argent, le silence est d’or.  Il se plut à penser qu’il opérait quelques charmes sur Lexie, auxquels charmes elle allait bientôt succomber. Le silence continua, s’éternisa presque, jusqu’à ce qu’enfin Lexie prît la parole :  «… Comment faites-vous ? Vous êtes toujours bien habillé, coiffé, propre. Vous ne semblez manquer de rien, vous n’avez pas peur des vampires, vous êtes sûr de vous. Et ne me sortez pas l’excuse de votre monde fantaisiste, et de votre ignorance». Ces questions étaient forts perspicaces, d’où lui venait ce flegme, cette tranquillité d’âme, rien ne l’importunait ou ne lui manque. Cela pouvait déranger des personnes faibles d’esprits, qui ne comprenaient pas d’où Samaël avait acquit toute cette impassibilité et d’où avait-il amassé toute cette apathie volontaire, tel un idéal à atteindre qu’il se fixait au quotidien. Un détachement quasi-total de la réalité de ce monde. Une réalité malgracieuse, qui dérange, et la première personne qui était affectée par cette vérité était Samaël. Azimuté par son existence, il se réfugie derrière une image de bourreau, il s’est crée une façade d’être impavide et inexpressif pour se protéger lui-même, ce prestige que l’on voyait en lui était faux, certes, il naquit dans une famille noble et aristocratique, mais son for intérieur était en parallèle avec ce qu’il semblait être. Sa propre réalité était tout autre, s’il en avait eu l’occasion, il éclaterait en sanglots continuellement, une enfance gâchée par la solitude, empoisonnée par l’idéologie de ses parents, opprimée des aînés et délaissée par le temps  

Le petit garçon que fut Samaël dût grandir avant l’heure, ayant de plus en plus de responsabilités, de contraintes dues à son rang et à son caste noble, il dût faire un trait sur les distractions et autres gamineries futiles qui normalement prennent une grande part dans la vie de quelqu’un. Mais Samaël était la dite expression qui confirmait la règle, cette règle d’or où tout enfant doit et devra profiter de son enfance, son adolescence, et d’autres chapitres clés de sa vie, sa jeunesse pour tout dire. Hélas, il devrait faire abstraction de tout cela et se concentrer sur son avenir et surtout, l’avenir de la famille Baudelaire, tout était sur ses épaules, leur renouveau ainsi que leur prestige. Samaël voyait en Lexie, une opportunité de revivre, tel un phœnix qui aurait perdu sa splendeur, il renaîtrait de ses cendres qui s’amassèrent au fil de ces longs et abrupts siècles de déchéances et de mépris. Peut-être raviverait-elle sa flamme éteinte et peut-être bien, que cette flamme perdurera éternellement et sans vaciller. Samaël ne répondit point incontinent, mais prît bien le temps de peser ses propos : «Trouvez-vous qu'il y ait quelques difficultés en cela ? Ma vêture, mon parler, mon impassibilité ? Si ce n'en est point le cas, quelle importance y aurait-il que je vous répondisse ? » Il soupira avant de parler une nouvelle fois «Je vous accorde que je vous dois des explications. J'habite en cette île depuis bien treize ans en réfractaire, n'eu égard à mon aversion pour ce terme. Je ne connais point la peur car j'ai connu bien plus extrême. Quant à mon apparence, je fus élevé dans un milieu noble, et me vêtir autrement serait un affront à mes pères.» Il sourit, gêné, complexé presque du fait qu’il lui mentît. Il hésita une dizaine de fois pour le lui avouer, mais c’était bien encore trop tôt, et il devait profiter de sa compagnie tant qu’il le pouvait.

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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyMar 27 Aoû - 8:54

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
SEXIE
Quelque chose n’allait pas. Lexie en était certaine, son instinct le lui criait, mais elle n’arrivait pas à déceler ce qui clochait. Samaël semblait différent de l’homme égaré dont elle se souvenait. Il avait l’air d’avoir énormément confiance en lui, peut-être un peu trop d’ailleurs, et puis… Il y avait presque quelque chose de malsain en lui, mais la jeune femme n’aurait su dire quoi. Bizarrement, elle ne se sentait plus en sécurité auprès de lui. Assise à ses côtés, Lexie avait néanmoins instauré une certaine distance entre eux, mais pas trop longue non plus afin de ne pas éveiller les soupçons du jeune homme. Ce fut donc avec une certaine appréhension quant à ses réponses que la demoiselle s’autorisa à lui poser quelques questions, notamment sur ses vêtements. «Trouvez-vous qu'il y ait quelques difficultés en cela ? Ma vêture, mon parler, mon impassibilité ? Si ce n'en est point le cas, quelle importance y aurait-il que je vous répondisse ? » Lexie fronça légèrement les sourcils et ouvrit la bouche comme pour protester, mais elle la referma aussitôt, sachant qu’avec lui, il était impossible d’avoir le dernier mot. Pourquoi donc était-il aussi susceptible ?! «Je vous accorde que je vous dois des explications. J'habite en cette île depuis bien treize ans en réfractaire, n'eu égard à mon aversion pour ce terme. Je ne connais point la peur car j'ai connu bien plus extrême. Quant à mon apparence, je fus élevé dans un milieu noble, et me vêtir autrement serait un affront à mes pères.» Lexie fut presque choquée par ses propos. C’était totalement dénué de sens à ses yeux, et elle avait la claire impression d’être humiliée et tournée au ridicule. Il était tellement prétentieux et hautain !« Je ne connais point la peur car j’ai connu bien plus extrême » Arg, Lexie avait envie de l’étrangler. Qu’y avait-il de plus extrême qu’être coincé sur une île déserte où il faut se battre pour se survivre et où tout humain est traqué par des vampires assoiffés de sang ?! Était-il vraiment en train de dire qu’elle serait idiote d’avoir peur ? Diable, mais pour qui se prenait-il ? S’il avait d’abord réussi à séduire la jeune femme, c’était à présent terminé. Ses compliments, son parfum envoutant… Tout s’était envolé. Lexie enrageait.  Elle ne s’était jamais sentie aussi humiliée de toute sa vie.

Lexie se leva précipitamment, le regard meurtrier envers Samaël. Elle ne se reconnaissait pas, ce n’était pas son genre de se mettre aussi facilement en colère. « Treize ans ? Vraiment ? Et en treize ans, vous n’avez jamais été attaqué par un vampire ou autre ? Après treize ans, vous arrivez encore à vous perdre  dans la jungle ? Hmm, vous avez quel âge ? Vingt-quatre, vingt-cinq ans ? Vous voulez vraiment me faire croire qu’un gosse de onze ans a pu survivre non seulement au crash ou au naufrage, mais aussi aux vampires, aux bêtes sauvages, aux falaises glissantes, au manque de nourriture et aux nuits glaciales ?! Je vous interdis de sous-entendre que ma peur n’est pas justifiée. Je ne vous pas crois, tant à propos de vos soi-disant treize années passées ici que sur votre absence de peur. Tout le monde a peur, ce n’est pas possible que vous ne craignez rien. Ok, très bien, peut-être que l’idée de vous faire vider de votre sang ne vous ébranle pas un instant, mais il y a quelque chose d’autre qui vous effraie. Ou alors, vous êtes un psychopathe. » En disant ces mots, Lexie eut une sorte de déclic. « je ressentirai presque de l’empathie, mais j’ai fait un jour, abstraction de ce sentiment » « je n’ai pas parlé à quelqu’un depuis si longtemps » « Je ne connais point la peur car j’ai connu bien plus extrême » Lexie savait ce qu’était un psychopathe. Avec toutes ces séries policières, difficile de l’ignorer, en même temps. Et, malheureusement pour elle, Samaël semblait correspondre au profil du psychopathe. Pas d’empathie, pas de peur, pas de sociabilité. Ca semblait complètement fou, et impossible à imaginer. Lexie changea de sujet, ne voulant pas que Samaël s’énerve en voyant qu’elle avait découvert sa véritable personnalité. « Oh, et vous croyez que  je m’habille comme une clocharde pour le plaisir ? Vos paroles n’ont strictement aucun sens ! Vous croyez que mon père sauterait de joie en me voyant ainsi ? Non ! Mais je n’ai pas le choix, ce n’est pas comme s’il y avait un centre commercial au beau milieu de la jungle, figurez-vous.  Je vous ai posé une question : Où. Trouvez. Vous. Ces. Vêtements ? Et ne vous avisez surtout pas de me mentir, Samaël. » Sorti de ce contexte, Lexie aurait eu l’air d’une accro au shopping totalement barrée. Mais trêve de plaisanterie, l’heure n’était pas au rire pour la jeune de femme.

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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
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✤ LETTRES A LA POSTE : 139
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 24/05/2013
✤ AGE : 27
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans ma demeure si prestigieuse ♥
✤ EMPLOI/LOISIRS : Et bien je trafique dans tout pour être franc.
✤ HUMEUR : Mesquine.

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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyMar 27 Aoû - 17:06

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Si vous étiez en compagnie de Samaël, vous sentiriez un si délicat effluve, une exhalaison très subtile, un souffle rempli de mystère, une odeur enivrante qui vous fera vous concentrer sur celle-ci plutôt que sur les dires de Samaël, plutôt facile à présent d’envouter sa proie et de la ramener avec lui dans sa demeure. Ce n’est pas du tout de l’hypnose, absolument pas, chaque vampire est doté de cette effluence, rares sont ceux qui savent se l’approprier parfaitement et en faire une arme mortelle. C’était le cas de Samaël, fier descendant de l’aristocratie Baudelairienne et noble surtout, car il faisait partit de la cour du roi Louis XIV ainsi que bien après, Louis XVI, il savait manipuler aisément quiconque pour en tirer la dernière goûte de sang, telle une sangsue assoiffée et attirée par l’appât du gain, gain qui pouvait assurer la prospérité des créatures de la nuit. Malgré cela, ainsi que d’autres qualités de manipulation et surtout de séduction, Samaël n’en était point fier, il ne montrait ses talents au premier venu, tout se jouer dans la contrainte. Instaurer à soi-même un objectif difficile à atteindre, une quête sans fin, une exigence et un désir à combler. Samaël étant âgé de plus de 600 ans, plus exactement 679 ans et ayant mit pied sur cette île horrifiante il y a de cela 13 ans, il fallait attiser cette flamme d’en temps, qui commençait à faiblir chaque décennie. La dernière personne ayant réussi à faire une telle chose était Anastasia, c’était un vrai défi que de la conquérir, malgré leur attirance commune envers l’autre, jouer au chat et à la souris était leur plus grand passe-temps, un concours de celui qui pétera un câble en premier, celui qui tombera dans les bras de l’autre en premier, une sorte d’amour ‘’ Je t’aime moi non plus ‘’ S’était créée, une fascination pour l’autre qui aurait pu être comparée à de l’adulation pure et dure, un amour platonique si merveilleux qu’il aurait pu rendre vert de jalousie Roméo et sa petite pute de Juliette. Mais hélas, ils ne purent jamais consommer le fruit de leur amour, l’aboutissement de tant de tensions, ils se cherchèrent sans jamais se trouver. Samaël voyait donc en Lexie, cette boucle d’or de la jungle, une chance de renouveau, il voyait en elle, la nouvelle Anastasia, bien qu’extrêmement différente de l’originale. Anastasia était extravertie, folle, imprévisible, elle avait le sang chaud et aimait prendre des risques, et quoi que de plus risqué que de fricoter avec un vampire ? Mais Lexie était une personne plus calme, moins intéressante aux premiers abords, limite dépressive, trop emprise par les lois de la réalité, elle n’avait peut-être pas cette essence de joie qu’avait Anastasia, ou sinon, elle la cachait formidablement bien. Pourtant, leurs odeurs étaient communes, et leurs beautés à toutes les deux, inégalables par quiconque, ce fut bien là, le déclic qui fit que Samaël s’intéressait de plus en plus à Lexie, et la convoitait comme un léopard affamé convoiterait une gazelle blessée.

Au mépris de la faiblesse d’esprit de Lexie, elle était pourtant la seule qui le perturbait autant, pas au point de bafouiller ou de dire des phrases insensées, dénuées de complexité. Tout se passait à l’intérieur de lui-même, la petite blondasse était sans doute magicienne, car à chaque fois qu’ils se croisaient, le cœur de Samaël recommençait à battre. Enfin, ‘’ A chaque fois qu’ils se croisaient ‘’ C’est une métaphore, certes ça ne faisait que la deuxième fois qu’ils se retrouvent, mais il savait pertinemment que ça se produirait encore et encore, sans cesse, il ne se lasserait jamais d’elle. Et l’emploi du verbe croiser est imagé, ce n’est pas le fruit du hasard s’ils sont de nouveau ensemble, tout a été soigneusement calculé par le génie maléfique qu’est Samaël. Il avait tout mis en place pour que se soit parfait, sans tenir compte du caractère de Lexie qu’il n’arriva pas à cerner dès leur première rencontre, il se basa sur la généralité et sur des possibilités communes à toute humaine égarée. S’étant assise à côté de lui, Lexie entretenait une certaine distance entre eux, et elle avait bien raison, même si c’était un poil vexant, s’asseoir épaule à épaule avec un inconnu n’était pas une chose intelligente à faire, bien au contraire, Samaël applaudit cette initiative, pensant en dépit de cela qu’elle cédera petit à petit. Elle le questionna sur son accoutrement, toujours si classieux, si élégant, elle émit des doutes, des questions rhétoriques, des insinuations. C’était hélas vrai, qu’elle stupidité fit preuve ce bon vieux Samaël, il était censé être un humain faible et inoffensif, sale et peu ragoutant, quelle idée de venir habillé en  costard, par une si sombre nuit, éclairée ce pendant par les reflets de la lune sur la rivière. « Treize ans ? Vraiment ? Et en treize ans, vous n’avez jamais été attaqué par un vampire ou autre ? Après treize ans, vous arrivez encore à vous perdre  dans la jungle ? Hmm, vous avez quel âge ? Vingt-quatre, vingt-cinq ans ? Vous voulez vraiment me faire croire qu’un gosse de onze ans a pu survivre non seulement au crash ou au naufrage, mais aussi aux vampires, aux bêtes sauvages, aux falaises glissantes, au manque de nourriture et aux nuits glaciales ?! Je vous interdis de sous-entendre que ma peur n’est pas justifiée. Je ne vous pas crois, tant à propos de vos soi-disant treize années passées ici que sur votre absence de peur. Tout le monde a peur, ce n’est pas possible que vous ne craignez rien. Ok, très bien, peut-être que l’idée de vous faire vider de votre sang ne vous ébranle pas un instant, mais il y a quelque chose d’autre qui vous effraie. Ou alors, vous êtes un psychopathe. » Un psychopathe ? Non ! Samaël n’était point un psychopathe, un psychopathe l’aurait déjà éviscérée dans sa cabane à l’aide de ses crocs, juste après l’avoir violée et battue à mort. Samaël était un gentleman, s’il devait tuer, il ferait cela avec classe, avec brio, sans passer par 4 chemins, à moins de vouloir corser un peu les choses, et pimenter l’escapade meurtrière !  Occasionnellement, Samaël se força à ne pas montrer sur ses grands chevaux et à rabaisser la jeune femme jusqu’à ce qu’elle sanglote, après cela il aurait pu l’emmener avec lui dans sa demeure et ainsi raccourcir le délai, mais il ne voulait point cela, non, il voulait de la difficulté ! S’acharner sur elle jusqu’à ce qu’elle s’avachisse en ses bras. Elle se leva, l’apeurement ne pouvait être caché et était décelable juste en regardant ses yeux, reculant de quelques pas, elle prit un air sérieux, beaucoup trop sérieux au goût de Samaël, il voyait en elle, une pureté inégalable, une douceur incorruptible, et d’un froncement de sourcil, elle effaça tout cela, remplaçant l’image de fillette naïve et sotte, par celle d’une jeune femme sûre d’elle et réfléchie, se serait-il trompé sur son compte ? Aurait-il mal calculé son coût ? La chose devenait de plus en plus sérieuse, et le fait qu’elle prenne ses distances, n’aidait point Samaël, il devait échafauder un énième plan pour la corrompre.

«  Oh, et vous croyez que  je m’habille comme une clocharde pour le plaisir ? Vos paroles n’ont strictement aucun sens ! Vous croyez que mon père sauterait de joie en me voyant ainsi ? Non ! Mais je n’ai pas le choix, ce n’est pas comme s’il y avait un centre commercial au beau milieu de la jungle, figurez-vous.  Je vous ai posé une question : Où. Trouvez. Vous. Ces. Vêtements ? Et ne vous avisez surtout pas de me mentir, Samaël. » HOHOHO ! Mais c’est qu’elle se rebelle la coquine ! Ahm. Samaël ne comprit pas sa réaction, pourquoi s’est-elle sentie visée ? Est-elle en train de traiter Samaël de menteur ? MAIS QUELLE IDIOTE ! Ce n’est pas du mensonge, ce n’est qu’un simulacre des plus banals. Samaël se leva donc à son tour, arrangeant son col de chemise, prenant l’air le plus…Souriant ? Qu’il puisse faire, cette fois-ci, c’était hélas vrai, Samaël allait se comporter tel un vrai psychopathe, il s’avançait vers elle, petit à petit tout en proférant son dialecte soutenu dont-il faisait preuve quotidiennement « Oh et bien, ce moment devait arriver tôt ou tard. Comme vous le savez » Dit-il tout en s’avançant vers elle d’un pas sûr. «  Mon nom est Samaël, je ne vous ai pas menti là-dessus, et je suis bien arrivé ici il y a treize ans. Mais, qui vous dit que j’avais 11 ans quand j’y suis venu ? » Il esquissa un sourire narquois, comme s’il venait de se moquer de quelque chose, après ces paroles, il savait qu’elle allait être déstabilisée, c’était un fait sûr, si elle conservait son sang-froid, c’était alors au tour de Samaël de le perdre…Pas littéralement bien sûr, car il a déjà le sang-froid…Vu que c’est un vampire…Et qu’il ne peut pas avoir le sang chaud…Car bon quoi c’est le principe du vampirisme. ENFIN BREF ! Continuant toujours de s’avancer vers elle, marquant un temps d’arrêt sur ses paroles, il vint à lui faire face, à peine trois centimètres les séparer. Pourquoi n’avait-elle pas reculé avant ? Peut-être la peur l’avait paralysé, ou bien, intriguée par la situation, elle voulait savoir ce qui allait se passer ? Ces questions trottaient dans la tête de Samaël, mais il n’eût pas grand réponse. Il prit la décision de tenter un coup d’éclat, une folie qu’il n’aurait jamais entreprise avec quiconque, une chose dont il ne serait pas fier. Il mit ses mains autour du visage de Lexie, ne laissant paraître que ses fossettes d’ange, son petit nez, ses yeux marron clair et ses lèvres pulpeuses, ravalant sa froideur, il esquissa un sourire avant de s’exclamer «  Comme vous vous en doutez à présent, je suis un vampire, et ceci est le baiser de la mort. » Il posa ses lèvres sur les siennes, pendant un court instant. Puissé-je vous dire ce que Lexie ressentit à ce moment-là, et puisse Samaël vous le narrer aussi, mais il garda les yeux fermés tout au long, jusqu’à ce que d’une main, l’humaine blondinette repoussa le vampire, celui-ci recula d’un demi-pas, toujours sourire aux lèvres, il dit après une toux délicate «  Cela vous a-t-il plu milady ? Je conçois qu’un vampire dans un moment pareil vous dira de ne pas prendre peur, et de lui faire confiance, cela paraît stupide, mais c’est bien le cas, je viens en paix chère demoiselle, et je ne vous veux aucun mal. »

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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyMar 27 Aoû - 19:01

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SEXIE
Lorsque Lexie termina enfin son monologue haineux, Samaël ne sembla pas en être affecté. Pas du tout même. La jeune femme ne comprenait pas son attitude, cette attitude qui l’exaspérait tant. Si quelqu’un lui avait parlé comme elle venait de le faire, même en ayant raison, elle se serait énervée. Elle se serait défendue, aurait tenté de calmer le jeu. Mais pas Samaël. Non, lui, il se leva tranquillement, l’air de rien, un sourire éclatant aux lèvres. Il arrangea le col de sa chemise, calmement, sans l’ombre d’un sentiment sur son visage. C’était comme si son visage avait été créé dans la pierre et qu’il portait sans cesse la même expression dénuée d’émotion. Il commença alors à s’avancer vers elle, lentement, comme s’il savourait chacun de ses pas. « Oh et bien, ce moment devait arriver tôt ou tard. Comme vous le savez » Lexie tourna la tête légèrement sur le côté, comme si elle tentait de nier la réalité de la situation. Non, non, non ! Elle ne voulait pas entendre ce qu’il avait à dire, car elle savait exactement quels seraient ses propos. Mentalement, elle continuait d’espérer qu’elle se trompait quant à l’avenir de cette conversation. Peut-être qu’effectivement, il n’était pas très net dans sa tête mais il n’en était pas moins humain. Peut-être était-il tellement fou qu’il était persuadé qu’il était un être surnaturel. Peut-être voulait-il lui faire peur. Mais ça ne fonctionnait pas, ces théories étaient toutes plus stupides les unes que les autres. Elle le savait, mais elle refusait d’y croire. « Mon nom est Samaël, je ne vous ai pas mentis là-dessus, et je suis bien arrivé ici il y a treize ans. Mais, qui vous dit que j’avais 11 ans quand j’y suis venu ? » Il sourit d’un air narquois, et Lexie sentit la rage bouillonner en elle à nouveau. Il ne s’arrêtait pas, il continuait d’avancer et elle, elle restait plantée là, comme une imbécile. Elle était partagée entre une série de sentiments, dont la colère et la déception. Elle se sentait mal, elle avait envie de disparaitre sous terre sans prévenir. Son cœur battait de plus en plus vite au fur et à mesure que Samaël avançait. Elle avait peur, et était paralysée par cette même peur. Elle s’en voulait terriblement d’avoir été aussi stupide. Elle se sentait si nulle, si idiote. Caleb l’avait prévenue, à plusieurs reprises et elle avait trahi sa confiance. A présent, elle allait en payer les frais.

Samaël s’arrêta enfin, presque collé à Lexie, seuls quelques minuscules centimètres les séparant. La demoiselle ne pouvait pas le cacher ; elle était terrifiée. Son rythme cardiaque était beaucoup plus rapide qu’à la normale, et son corps tremblait. Elle ferma les yeux lorsqu’il captura son visage entre ses mains et une larme coula sur sa joue. Qu’allait-il faire ? Il allait la tuer, c’était tellement évident. Il allait lui briser la nuque. Au moins, ce serait rapide, elle n’aurait pas le temps de souffrir. « Comme vous vous en douter à présent, je suis un vampire, et ceci, est le baiser de la mort. » Elle rouvrit les yeux mais n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit. Les lèvres du vampire se posèrent sur les siennes dans un tendre baiser. Lexie referma les yeux un bref instant, se laissant envoûter, avant de reprendre conscience de ce qu’il se passait et de repousser le jeune homme, choquée. Comment osait-il ? Il était ignoble. Lexie ne s’était jamais sentie aussi humiliée. Elle ne se sentait vraiment pas bien à présent. Elle avait la nausée, et avait l’impression d’être sur un carrousel fonctionnant à toute vitesse. « Cela vous a-t-il plut milady ? Je conçois qu’un vampire dans un moment pareil, vous dira de ne pas prendre peur, et de lui faire confiance, cela paraît stupide, mais c’est bien le cas, je viens en paix chère demoiselle, et je ne vous veux aucun mal. » Et il avait encore le culot de se moquer d’elle ! Lexie recula de quelques pas, sans quitter Samaël des yeux. Son regard était un mélange de peur et de haine. Elle ne savait pas quoi faire. Il savait où elle « vivait », c’était trop risqué d’y retourner. Elle pourrait entraîner Caleb et Soraya dans sa chute, et ça, c’était hors de question. Elle n’avait nulle part où aller, elle était piégée, coincée, sans issue. Le sourire de Samaël la rendait malade, il ressemblait au diable. Comment avait-elle pu se faire avoir aussi facilement ? Pourquoi l’avait-il embrassée ? Elle s’était montrée serviable, tolérante, patiente avec lui. Et lui, il la rabaissait plus bas que terre.

Lexie ne trouvait rien à dire. Des tas de mots, de phrases défilaient dans sa tête mais c’était comme si elle ne pouvait pas les prononcer à voix haute. Elle était choquée, terrifiée. Elle n’avait pas de mot pour décrire ce qu’elle ressentait à cet instant. Alors, soudainement, elle fit ce qui lui paraissait être la meilleure chose à faire : Courir. Courir pour le fuir. Cette course lui permit un peu de se réchauffer, mais ce fut de courte durée. Elle n’avait même pas couru deux minutes que déjà, il la stoppait net, posté là, devant elle, l’empêchant aussi de poursuivre sa fuite. Lexie s’arrêta, essoufflée, tentant de reprendre une respiration normale. « Qu’est-ce que vous voulez ? Vous ne vous êtes pas assez amusé comme ça ? Vous vouliez me manipuler, m’humilier… Félicitations, vous avez réussi. Mais ce n’est pas encore suffisant pour vous, n’est-ce pas ? » Elle avait envie de pleurer, de rage surtout. « Vous savez quoi ? J’ai de la pitié pour vous. Vous devez vraiment être seul et avoir une vie sans intérêt pour oser prétendre être quelque d’autre dans le seul but de blesser, pour votre plaisir personnel. J’ai aussi pitié de vous parce que seuls les désespérés volent des baisers. C’est vraiment… Dégoutant. » Si ses yeux avaient été des revolvers, Samaël aurait été criblé de balles. La haine s’était effacée du regard de Lexie et avait maintenant été remplacée par le dégout.

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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyMar 27 Aoû - 21:22

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La complexité du cerveau humain est fascinante, émotionnellement fragile, il renferme une quantité absurde d’informations plus inutiles les unes que les autres, de sentiments ingrats, une imagination à fleur de peau, prête à être titillée par le moindre espoir d’une vie meilleure. Certes oui, c’est ce qui fait d’eux des êtres humains, de par leur compassion, leur jalousie, leur  émotivité, toutes ces petites faiblesses et bien d’autres, font d’eux l’animal qui s’est le mieux développé depuis l’apparition du premier humain sur terre, créant ainsi la désolation, la destruction et la prolifération de maladies jusqu’à ce jour, jamais égalées. Bref, tout cela pour en venir au fait que la bestiole humaine n’est qu’une indésirable pustule virulente créant infamie et dévastant tout sur son passage. La haine en Samaël pour cette sous-espèce était si grande qu’elle dépassait celle qu’Hitler avait pour les juifs. Eux, vampires, êtres immortels, puissants et incroyablement merveilleux, devaient se cacher dans les ténèbres, loin de l’homme, le soi-disant habitant de la terre, qui du revers de la main pouvait se retrouver sans tête par un vampire. Avait prit possession de cette planète et s’était autoproclamé ‘’ Terrien ‘’ Sans mauvais jeu de mots, c’était plus un ‘’ Bon à rien ‘’ Qu’autre chose. C’était hélas le cas de tout être humain croisant la route de Samaël, finissant éventré, la gorge déchiquetée, le corps vidée de son sang, laissé à l’abandon par son meurtrier, telle une capote usagée jetée à la poubelle. Et il en était fier notre Samaël ! Il se vantait des victimes qu’il avait défigurées, de celle qui ont cru avoir une lueur d’espoir en se courant à pleine jambe et des autres, l’implorant de les laisser en vie en échange d’un bien. Il se vantait aussi du regard qu’il avait avant d’ôter la vie à ses proies et du sourire qu’il arborait après en avoir fini.

Mais comme toute créature, il avait des faiblesses, même si elles étaient quasi-inexistante, il en avait hélas, et elle rendait sa vie un vrai cauchemar. Et ces dites faiblesses controuvées par sa matière grise se voyaient le plus sur cette jeune femme du nom de Lexie, qui hantait ses pensées à chaque instant, parfois ça le rendait fou, il aurait aimé ne plus penser à elle. Non pas qu’elle était une obsession, mais vu les antécédents de Samaël elle suscité la curiosité du ‘’ Jeune ‘’ Homme, il commencerait presque à agir et penser tel un humain. Lors de sa chasse annuelle il y a quelques temps de cela, où il la rencontra pour la première fois dans une cabane malfamée, il se surprit lui-même du fait qu’il ne l’avait pas égorgée vive. Mais elle était si…Comment dire ?...Si édénique, elle lui rappeler le paradis terrestre, sa terre natale où il grandit et devint l’homme qu’il est aujourd’hui, cela semble peut-être cucul la praline, et il le savait lui-même que de tels sentiments ne lui allaient tellement pas, mais que voulez-vous ? On ne contrôle pas ses émotions, ses envies et surtout, ses besoins. Car oui, après plus de six siècles d’existence, les seules marques d’affections qu’il reçut était des mains du docteur qui aida sa mère à mettre bas. C’était hélas vrai, même s’il ne se faisait pas d’illusions, Lexie ne pourrait jamais combler ce vide qu’il avait, mais il se laissait à croire que peut-être, elle le remplacerait. Certes, elle n’allait pas tomber dans ses bras du jour au lendemain, surtout après avoir su ce qu’il était vraiment, il n’avait plus d’autres choix que d’en faire une esclave, l’asservir sous ses ordres, faire d’elle sa chose, puis petit à petit, conquérir toute parcelle de son corps et de son esprit jusqu’à ce qu’elle ne pense plus qu’à rester auprès de lui pour l’éternité et qui sait peut-être, elle deviendrait Mm Lexie Baudelaire, femme et mère aimante ?

Trêve de niaiseries, le moment était du plus sérieux qui pouvait être, deux choix se sont imposés d’eux même à Lexie, l’un fuir et finir morte, sans aucune chance de merci. L’autre était de rester, faire face à la situation et essayer de comprendre ce qui allait se passer. Samaël priait du fond de son cœur poussiéreux qu’elle fasse le second choix, il espérait qu’elle ait la folie d’esprit de rester, d’espérer une rédemption car ses chances de s’enfuir saine et sauve étaient infimes pour ne pas dire inexistantes. Samaël tenta une approche gracieusement pour se vautrer lamentablement, le repoussant après un doux baiser, Lexie rechignait, manifestant sa répugnance par des protestations inaudibles et un air maussade, repoussant le bel homme de sa main, celui-ci recula et entra dans un dialogue de sourd, sa vantardise se ressentait, si elle aurait fuit, il l’aurait tué, mais au moins, il l’en a tiré un baiser, toucher ces si pulpeuses et douces lèvres était le summum de ce qu’il pouvait convoiter à ce jour, malgré qu’il eut était volé, il n’en resta pas moins plaisant pour les deux personnes. Certes ça se voyait plus sur le visage de Samaël que sur celui de la blondinette, mais on ne ment pas à un vampire, on ne cache pas son ressentiment à l’égard de quelqu’un, Samaël lui faisait de l’effet, quelle qu’en soit sa nature ou sa race ou même son ‘’ Alimentation ‘’. Quoi qu’il en soit, il était fixé, elle n’allait pas fuir et il n’avait pas à s’inquiéter de lui tordre le cou. Malgré cela, elle ne semblait pas ravie de rester, mais elle n’avait pas trop le choix, elle était comme paralysée, sans doute par la peur ou par l’ignorance. Ah la peur ! Ah l’ignorance ! S’annulant mutuellement, on ne pouvait être ignorant et avoir peur, et on ne pouvait non pas avoir peur et être ignorant ! L’ignorance protégeait de la peur, mais la peur incombait la connaissance et les savants mourraient hélas tristement.

Après la larme qui se déversa sur sa joue, elle fit semblant de fuir, mais ses espoirs étaient vains, aucune chance de semer Samaël, et surtout pas une jeune fille si fragile qu’elle aussi bien émotionnellement que physiquement. Entrant dans une rage noire, c’était presque un monologue tellement Samaël n’y faisait pas attention, il savourait les souvenirs du baiser qu’il lui offrit, se remémorant chaque instant où leurs lèvres se touchèrent. « Qu’est-ce que vous voulez ? Vous ne vous êtes pas assez amusé comme ça ? Vous vouliez me manipuler, m’humilier… Félicitations, vous avez réussi. Mais ce n’est pas encore suffisant pour vous, n’est-ce pas ? » S’amuser oui, la manipuler oui, mais l’humilier, ça jamais ! Il ne pouvait lui faire une chose de la sorte, il ne pouvait concevoir le fait de rabaisser quelqu’un, et surtout, de se rabaisser lui-même à humilier quelqu’un surtout pas Lexie. « Vous savez quoi ? J’ai de la pitié pour vous. Vous devez vraiment être seul et avoir une vie sans intérêt pour oser prétendre être quelqu’un d’autre dans le seul but de blesser, pour votre plaisir personnel. J’ai aussi pitié de vous parce que seuls les désespérés volent des baisers. C’est vraiment… Dégoutant. »  Après la haine, le dégoût, c’était bien triste qu’elle eût pensé de telles choses à propos de Samaël, lui dont les intentions étaient tout à fait honorables, mais pas moins folles. Il toussa légèrement pour camoufler son rire, il ne voulait pas sembler irrespectueux devant elle et la dégoûter encore plus.  Il passa sa main sur ses cheveux. Par ailleurs, qu’ils étaient bordelement doux ses cheveux, on pourrait les caresser à longueur de journée sans s’en lasser, et tout cela en utilisant un seul shampoing, Head & Shoulders et tout cela pour seulement 5$ TTC, chez n’importe quel supermarché. Une petite pub par-ci, par-là pour combler les fins de mois ça fait toujours plaisir ! Passant donc sa main sur ses cheveux, pour en quelque sorte les redresser, un petit ‘’ Tsss ‘’ De déception sorti de sa bouche tel un soupire. Il pencha sa nuque doucement de gauche à droite, la faisant craquer, toujours à moins d’un mètre de la jeune femme, il tourna les talons pour s’avancer vers sa veste, la dépoussiérant pour pouvoir se revêtir avec, il regard après cela la jeune femme, tout en s’approchant d’elle à nouveau, comme pour susciter de la peur en son for intérieur. « Pourquoi tant de haine mademoiselle Lexie ? Êtes-vous réellement surprise que je sois cette ‘’ Bête ‘’ Qui vous fait tant peur ? N’avez-vous point remarqué mes crocs bien qu’encrés dans mes gencives ? Avez-vous trouvé normal le fait que je me cache du soleil ? Et surtout, ne vous vous êtes pas posé de questions sur ma si merveilleuse beauté ? »  Certes ce fut arrogant, mais pas de sa part, c’était normal pour lui d’être égocentrique et de se plaire à soi-même. Esquissant un large sourire en coin, il l’effaça très vite avant de lui répondre à nouveau. « De la pitié pour un être tel que moi ? Vous n’êtes hélas pas mieux, je vous l’accorde, c’est pour mon plaisir personnel que je fais cela, mais pour qui d’autre le ferai-je ? Puissé-je m’accorder à dire que je le mérite, après tant d’années d’ennuie, un peu de divertissement ne fait pas de mal, car oui, je ne vois en vous qu’un divertissement et rien d’autre. »  FAUX ! C’était faux, archifaux ! Il voyait en elle plus qu’un futile divertissement, mais il n’allait pas lui dire toute la vérité sinon il aurait paru trop fleur bleue. Il s’avança vers elle avant de faire demi-tour, sa main sur l’épaule de la jeune femme, tel un psychopathe s’amusant avec sa victime il s’exclama. « Voulez-vous bien faire une petite marche avec moi miss Lexie ? De toute façon, vous n’êtes pas en position de refuser. »  Dit-il dans un sourire étouffé par le son des criquets.

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Lexie O. Thredson
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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyMer 28 Aoû - 11:58

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SEXIE
Lexie était hors d’elle, tellement elle était en colère. Elle lui crachait des insultes à la figure, tentait de le vexer et de le blesser, en vain. Il semblait ne rien ressentir, il n’était animé que par sa pure méchanceté. Ce qu’elle faisait ne servait strictement rien, il s’en foutait complètement. Il ne l’écoutait même pas, pire encore, il toussait pour faire passer son envie de rire. Lexie avait l’impression de parler à un mur, et c’était vraiment exaspérant. Il ne voulait rien entendre, il ne prêtait aucune attention à ce qu’elle ressentait, à toute la peine qu’il lui avait causé. Samaël passa sa main dans ses cheveux après que Lexie eut finit son monologue rempli de rage, et soupira. La jeune femme l’observait avec dégout et terreur parce que oui, il la terrifiait. Il hocha la tête d’un côté à l’autre et les craquements de sa nuque se firent entendre dans toute la clairière. Lexie frissonna, et continua de l’observer en silence. Généralement, quand on fait craquer sa nuque, ou même ses doigts, c’est qu’on s’apprête à se battre, non ? Allait-il la frapper ? La tuer ? Bon sang, qu’est-ce qui lui avait pris de lui balancer tout ce qu’elle pensait au visage ? Elle qui était pourtant de nature si réservée et peu bavarde, il avait fallu qu’elle renie son caractère avec la mauvaise personne. Quelle idiote, mais quelle idiote.  Samaël tourna les talons pour renfiler sa veste, après l’avoir dépoussiéré. Lexie le regarda faire, toujours sans rien dire. Sa respiration était toujours aussi irrégulière, à cause de la peur que Samaël lui faisait ressentir. Il s’avança ensuite vers elle, une nouvelle fois, brisant la distance que Lexie avait pourtant si bien installée. « Pourquoi tant de haine mademoiselle Lexie ? Êtes-vous réellement surprise que je sois cette ‘’ Bête ‘’ Qui vous fait tant peur ? N’avez-vous point remarqué mes crocs bien qu’encrés dans mes gencives ? Avez-vous trouvé normal le fait que je me cache du soleil ? Et surtout, ne vous vous êtes pas posé de questions sur ma si merveilleuse beauté ? » Elle le fusilla du regard, mais resta silencieuse. Quel pauvre type ! Le voilà qui essayait encore de la faire passer pour une idiote. Elle savait tout ça, elle savait qu’elle aurait du s’en douter et s’en méfier comme de la peste, mais elle n’avait pas pu s’empêcher de se demander « Et si ? Et si j’avais tort ? Et s’il était humain, et qu’il avait vraiment besoin de mon aide ? » Ca lui servirait de leçon, à présent.

Lexie prit enfin la parole, lorsqu’il sourit largement, grâce –ou à cause, d’un courage venu d’on ne sait où. « Vous comparer à une bête serait une insulte envers celles-ci. Vous êtes un monstre ! Et quand je vous regarde, je ne vois rien de beau ou merveilleux, croyez-moi. »  Ce n’était sûrement pas la meilleure méthode pour échapper à un vampire cruel et sadique, mais enfin soit ! « De la pitié pour un être tel que moi ? Vous n’êtes hélas pas mieux, je vous l’accorde, c’est pour mon plaisir personnel que je fais cela, mais pour qui d’autre le ferai-je ? Puissé-je m’accorder à dire que je le mérite, après tant d’années d’ennuie, un peu de divertissement ne fait pas de mal, car oui, je ne vois en vous qu’un divertissement et rien d’autre. » Argh, Lexie mourait d’envie de le gifler. Comment pouvait-il être aussi méchant ? Comment avait-il pu se jouer d’elle de la sorte ? Elle avait été gentille avec lui, elle lui avait parlé de son arrivée sur l’île, de sa peur des vampires et d’autres choses encore. Elle avait cru se confier à quelqu’un de bien, quelqu’un qui la comprenait. Elle s’était trompée sur toute la ligne. En plus d’être un vampire, il était cruel, égoïste, narcissique, prétentieux et encore beaucoup d’autres choses pas très flatteuses. « J’espère que vous avez profité du spectacle. Vous avez dû vous retenir de rire aux éclats quand je vous ai parlé de ma vie, quand je me suis inquiétée pour vous, sans oublier quand j’ai eu l’idée de vous proposer de quoi boire et manger ! Alors ?! Vous vous êtes bien amusé ? Je vous ai bien fait rire ? » Toute la haine et l’amertume qu’éprouvait Lexie se ressentait dans ses paroles. Elle avait envie de pleurer, mais il en était hors de question. Pas devant lui, pas à cause de lui. Ca lui ferait bien trop plaisir ! « Et cessez donc d’être poli comme si vous vous souciez de votre image et de ce que vous représentez. C’est ridicule, vous êtes ridicule. Ça ne m’étonne pas que vous n’ayez rien d’autre à faire de vos journées et de vos nuits, vous n’avez sans doute personne à vos côtés. Je me trompe ? Il faudrait être aveugle, sourd et stupide pour accepter d’être votre ami. » Lexie s’étonnait elle-même. Elle n’avait jamais été aussi méchante et peste avec qui que ce soit. Elle n’aimait pas vraiment prononcer toutes ces méchancetés, ça ne lui ressemblait pas. Mais Samaël l’avait poussé à bout.

Il s’avança d’ailleurs vers elle, avant de la dépasser, et de se trouver derrière elle. Sa main était sur son épaule, il était presque collé à elle, à un tel point que Lexie pouvait sentir son souffle glacial dans sa nuque. « Voulez-vous bien faire une petite marche avec moi miss Lexie ? De toute façon, vous n’êtes pas en position de refuser. » Non, non, non, non !  Elle ne voulait aller nulle part avec lui ! Mais comme il le précisait si bien, elle n’était pas en position de refuser. Pourquoi ? Il allait la tuer ? Si oui, pourquoi vouloir aller quelque part avec elle ? Cela n’avait pas de sens, Lexie était perdue. Il fallait qu’elle gagne du temps, et qu’elle trouve un moyen de lui échapper. Toujours dos à lui, Lexie n’osait pas bouger. « P-Pourquoi ? Pour aller où ? Et… Si je refuse ? »

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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyMer 28 Aoû - 15:40

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La froideur que dégageait Samaël tout en esquissant un large sourire en coin était palpable, comme si ce moment était anodin, banal et dénué d’intérêt, ce qui était le contraire bien évidement, ce moment était la clé du plan de Samaël, ce bref instant allait révéler les véritables intentions du vampire, et faire fléchir la jeune demoiselle. Malgré, il point impassible, scrutant les expressions de Lexie pour déceler une faiblesse, un moment opportun qu’il pourrait s’approprier et en quelque sorte la faire céder avec des mots forts, certes point rassurants, même si ses idées étaient vagues, il avait quand même une certaine prestance quand il bavassait paisiblement du fait qu’il était une chose monstrueuse nocturne, qui d’une morsure pouvait faire tomber à genoux le plus fier des hommes. Mais il ne s’en prenait pas à la jeune femme, non ! Elle était trop précieuse à ses yeux, au mépris du fait que ses jacassements lui donnaient mal au crâne, elle compensait par une beauté rare et, en dépit de me répéter, son odeur exaltante qui l’a attiré au premier jour et l’a conduit jusqu’à elle. Ce n’était pas le destin, pfeuh ! Pas du tout même, rien n’est hasard et tout se mérite, la chance n’a pas de place dans ce monde et on n’acquiert que ce que l’on chérit, rien ne sert d’attendre, il faut tout simplement prendre les rênes et forger son propre avenir. Dans tous les cas, destin ou pas, hasard ou savants calcules, ils étaient tout deux face à face, l’une priant pour rester en vie, et l’un s’exaltant devant ce moment si divin, cela était pour Samaël, un instant quasi-jouissif.

« Vous comparer à une bête serait une insulte envers celles-ci. Vous êtes un monstre ! Et quand je vous regarde, je ne vois rien de beau ou merveilleux, croyez-moi. »  Hah ! Quelle était mignonnette cette blondasse ! Certes, l’emploi du mot ‘’ Bête ‘’ N’était pas très malin, puissé-je dire que c’était bête de sa part, mais il accepta cette remarque, et ravala sa salive quand elle lui parla de sa beauté. Non pas que Samaël fut obsédé par celle-ci, mais il était réaliste, il n’avait pas la gueule d’une mocheté, ni encore le physique d’un boudin, bien au contraire ! Il faisait pâlir d’envie tout être rien que par sa présence. Sa rhétorique n’y faisait pas abstraction, beau parleur, il savait charmer les foules, qu’importe l’ethnie de celle-ci et ce n’est pas une vulgaire paysanne qui allait lui résister longtemps. L’air de rien, il évita amèrement de souligner l’erreur qu’elle commit, c’était pour lui quelque chose contrenature que de pas commenter sur ces mots, si stupides et dénués de sens, mais il fit main basse de cela et passa à autre chose, surtout que ses plans étaient autre. « De la pitié pour un être tel que moi ? Vous n’êtes hélas pas mieux, je vous l’accorde, c’est pour mon plaisir personnel que je fais cela, mais pour qui d’autre le ferai-je ? Puissé-je m’accorder à dire que je le mérite, après tant d’années d’ennuie, un peu de divertissement ne fait pas de mal, car oui, je ne vois en vous qu’un divertissement et rien d’autre. »  Et la voilà l’arrogance de Samaël ! Voilà le vampire que nous connaissons tous ! Voilà l’être sans âme, égocentrique et immatériel qui se cachait depuis si longtemps derrière une image de vampire enjôleur prêt à tout pour arriver à ses fins, même à se rabaisser et à fermer sa gueule devant une souillant. C’est les larmes à l’œil que j’écris ces mots, Samaël est revenu ! Et il ne comptait pas repartir de ci-tôt. Même si la rage se ressentait rien qu’en zieutant la figure de Lexie, Samaël n’en pâlit pas, heh, un peu d’humour ne fait pas de mal ! Et il resta comme à son habitude, impassible, sans expressions. « J’espère que vous avez profité du spectacle. Vous avez dû vous retenir de rire aux éclats quand je vous ai parlé de ma vie, quand je me suis inquiétée pour vous, sans oublier quand j’ai eu l’idée de vous proposer de quoi boire et manger ! Alors ?! Vous vous êtes bien amusé ? Je vous ai bien fait rire ? »  Mais elle lit littéralement dans ses pensées ou quoi ? Comment a-t-elle pu savoir que s’il ne s’était pas retenu ce jour là, Samaël aurait fini en larmes, des larmes de rire bien sûr !   « Bravo, comment avez-vous su que si je n’avais point de self-control, je vous aurai rit au nez ? Vous m’avez divertit ma chère et tendre Lexie, mais dites-moi…Puissé-je avoir l’affront de vous demander votre nom de famille ? Ou êtes-vous toujours d’humeur meurtrière envers moi, heh ? »  Ce petit ‘’ Heh ‘’ A la fin, dit d’une voix rauque, enrouée par l’âge, un petit rire masqué par un soupire, c’était clair, il se foutait littéralement de sa gueule, et je pèse mes mots. « Et cessez donc d’être poli comme si vous vous souciez de votre image et de ce que vous représentez. C’est ridicule, vous êtes ridicule. Ça ne m’étonne pas que vous n’ayez rien d’autre à faire de vos journées et de vos nuits, vous n’avez sans doute personne à vos côtés. Je me trompe ? Il faudrait être aveugle, sourd et stupide pour accepter d’être votre ami. »  Quelle idiotie dit par une si belle bouche…Samaël se retenait de s’arracher les cheveux, il ne croyait pas au fait qu’elle dise de telles conneries, sans but, rien que pour être méchante, même il faut l’avouer, elle avait un peu le droit de l’être vu ce que Samaël lui a fait endurer, mais tout cela est pour son bien ! Oui, oui, croyez-moi, toutes ces diableries étaient bénéfiques et visaient à jauger la jeune femme. « Quelle basses d’esprit que vous me démontrez là, je ne pensai pas cela de vous, vous me décevez mademoiselle. Vous me décevez grandement. Puissé-je espérer un poil de raffinement dans vos dires et non une stupidité sans limite, couplée à une méchanceté gratuite qui ne m’atteint guère. »  Quand on le cherche, on le trouve, peut-être qu’il a été lui-même méchant en disant cela, mais on récolte ce que l’on sème et sa gentillesse était épuisée, son vrai visage se dévoila enfin, comme enchaîné au plus profond de lui, le sanguinaire Samaël était de retour, à en rendre vert de jalousie Jack l’Eventreur. Il vint se positionner derrière elle, main gauche sur son épaule droite, lui proposant une petite balade, enfin, proposer, pour rester polis bien sûr, elle n’avait pas énormément le choix à vrai dire et y énormément forcée. « P-Pourquoi ? Pour aller où ? Et… Si je refuse ? » Hahaha ! On l’entendait moins la jacasseuse ! C’est comme si elle perdit son sang-froid et sa rage d’un coup. Sourire aux lèvres, toujours derrière elle, Samaël sentit monter une excitation, comme si c’était déjà gagner, comme si le vrai jeu allait pouvoir commencer, sa faiblesse et sa fragilité le faisaient jubiler intérieurement. « Si vous refusez, je serai dans l’obligation de vous pendre à cet arbre »  Pointant du regard un arbre situé à sa droite, toujours le sourire aux lèvres, Samaël avait hâte de commencer son petit manège !

Du chantage ? Samaël ? Jamais ! Ce n’est pas son genre de menacer une pauvre jeune fille sans défense rien que pour une petite balade au clair de lune, sous une brise reposante et sans arrières pensées ! Non, c’était plus une demande honorable qu’il lui fit, histoire de se dégourdir les jambes car celles de la jeune fille étaient sûrement pétrifiées. Samaël agrippa donc la jeune femme, croisant son avant bras avec celui de Lexie, la tenant fermement, non pas par peur qu’elle s’enfuit, non, seule une idiote ferait une telle chose –bien qu’elle ne soit pas vraiment savante, elle n’allait quand même pas commettre cet acte inutile. La tenant ‘’ Délicatement ‘’ Avec sa main droite, l’autre étant enroulée avec la sienne, ils entamèrent leur marche trépidante au cœur de la forêt densifiée par les innombrables arbres qui la constituaient. Seul Samaël savait où il l’emmenait, malgré que cette idée était vague, il avait l’envie de la taquiner, comme pour lui montrer que c’était lui qui contrôler tout cela. Ah la forêt, peuplée d’animaux splendides, d’une part merveilleux et d’une autre meurtriers. Il n’y avait pas que cela ! Il y avait aussi la boue, la vase entourant les flaques d’eau où s’enfonçaient hélas quelques fois les pieds de Samaël, il haïssait se salir, même quand il égorgeait une proie, il prenait un malin plaisir à faire tout pour ne pas être salit par le sang qui gicle. Outre les bêtes et la moisissure, il y avait une adorable ambiance, éclairée par la lune et par les vers luisants, l’odeur que dégageaient les fleurs, certes closes, titillaient les synapses de Samaël, par le plaisir qu’elles lui conféraient, bien que sa partenaire de route ne le comblait pas, non, c’était même le contraire ! Mais parfois, la nature l’emporte, et Samaël céda au doux plaisir que celle-ci lui offrit ! Tout en se baladant, Samaël, le regard en coin, scrutait la figure de Lexie, voulant savoir ce qu’elle pensait de ce si beau paysage, tout ce qu’il voulait, c’était qu’elle soit apaisée pour pouvoir lui expliquer clairement, qu’il la convoite.

Mais bien sûr, cette marche tumultueuse n’était pas sans un but précis, tout en marchant, Samaël attendit le bon moment pour enfin s’exclamait haut et fort, après avoir vu que son visage s’était radouci, il prit un ton calme et serein et dit «  Mademoiselle Lexie, je ne peux vous cacher le fait, que je me promène en votre compagnie sans arrières pensées, le fait est, que vous êtes un être spécial, hélas, je ne peux vous laisser partir de la sorte, sans vous expliquer clairement mes plans, voyez-vous... »  Il marqua une légère pause puis reprit la parole « Je vis seul depuis quelques temps, sans compter un cher ami qui vit lui aussi avec moi, et dont vous avez fait la rencontre il y a peu de temps, mais cela est autre. Je vise clairement… » Il soupira, ne voulant point terminer sa phrase, sachant que lui dire tout d’un coup serait un énorme choque pour la jeune fille, il fallait l’amadouer avant tout.

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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyMer 28 Aoû - 17:28

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« Bravo, comment avez-vous su que si je n’avais point de self-control, je vous aurai rit au nez ? Vous m’avez divertit ma chère et tendre Lexie, mais dites-moi…Puissé-je avoir l’affront de vous demander votre nom de famille ? Ou êtes-vous toujours d’humeur meurtrière envers moi, heh ? » S’il pensait avoir du self-control, alors que pouvait-on dire de Lexie ? Elle avait envie de lui arracher les yeux, de se jeter sur lui et de le frapper, de le tuer. Elle détestait se sentir si haineuse, mais elle lui en voulait tellement ! Lorsqu’elle lui avait demandé si elle l’avait bien fait rire, s’il s’était amusé, elle avait bêtement pensé qu’il nierait la chose, qu’il ressentirait de la culpabilité et donc, qu’il regretterait. Encore une fois, elle s’était bien trompée. Il n’avait aucun scrupule. Lexie était blessée. Elle détestait être prise pour une imbécile, surtout lorsque ses intentions avaient toujours été bonnes. Elle avait eu de la compassion pour Samaël, elle s’était même sentie redevable envers lui, pour une raison qui lui était encore inconnue. Si au moins, elle avait pu faire quelque chose de mal, quelque chose qui aurait pu justifier l’attitude de ce vampire avec elle. Si au moins, elle l’avait envoyé balader, ou trahi. Mais elle n’avait rien fait de tel. Elle avait voulu l’aider, elle lui avait donné de quoi manger et boire, et il n’avait eu aucun remord à lui prendre ce qui l’aidait à survivre alors qu’il n’en avait nullement besoin.

Lexie baissa les yeux un instant, avant de fusiller Samaël du regard. « Allez vous faire foutre. » Si aux premiers abords la jeune femme était douce, adorable, elle n’en restait pas moins rancunière et impulsive. Elle n’avait pas le fond méchant, pas du tout. Mais elle n’était pas non plus prête à se laisser marcher sur les pieds sans rien dire. En plus d’être un vampire, Samaël était un enfoiré de première, un connard. Le genre d’homme manipulateur et égoïste qu’elle avait toujours évité dans la vie. « Quelle basses d’esprit que vous me démontrez là, je ne pensai pas cela de vous, vous me décevez mademoiselle. Vous me décevez grandement. Puissé-je espérer un poil de raffinement dans vos dires et non une stupidité sans limite, couplée à une méchanceté gratuite qui ne m’atteint guère. » Lexie rit, nerveusement. C’était l’hôpital qui se fout de la charité ! Comment pouvait-il oser lui dire ça ?! « JE vous déçois ?! Je ne vous dois rien ! Je pensais que vous étiez humain, que vous étiez quelqu’un de bien et de sincère, j’ai voulu vous aider et maintenant j’apprends que vous êtes un vampire, égoïste, narcissique et complètement taré ! J’AI le droit d’être déçue, pas vous ! Et vous êtes très, très, très mal placé pour me parler de ma soi-disant méchanceté. » Si les yeux de Lexie avaient été des revolvers, Samaël aurait été criblé de balles. Il la mettait hors d’elle et le pire était qu’il semblait le faire exprès. Qu’attendait-il d’elle ? Qu’elle craque, pour qu’il puisse ensuite la tuer ?

Par après, Samaël vint se placer derrière elle, sa main sur son épaule. Lexie ne pouvait s’en empêcher, elle tremblait. Elle avait peur car, avant d’être un véritable enfoiré, il était aussi un monstre sanguinaire qui ne pensait qu’à son plaisir personnel. Ok, peut-être qu’être agressive avec lui n’était pas la meilleure chose à faire. Elle aurait dû se taire. Il lui parla alors d’une balade, qu’il la forçait clairement à faire avec lui. Lexie ne s’y attendait pas, et perdit ses moyens. Elle ne voulait aller nulle part avec lui, elle était très bien là où elle était. Où allait-il l’emmener ? Pourquoi ? Hésitante, Lexie l’interrogea, mais il ne répondit à ses questions qu’avec une menace. « Si vous refusez, je serai dans l’obligation de vous pendre à cet arbre » Lexie ouvrit la bouche, choquée et horrifiée, d’autant plus par le sourire fou de Samaël. Quel genre de personne souriait en faisant des menaces ?! Et puis, même dans les films les plus décalés, elle n’avait jamais vu quelqu’un se faire menacer d’être pendu ! Il y avait des milliers de vampires sur cette île et il avait fallu qu’elle rencontre le plus fou. Il n’y avait pas de doute, fou, il l’était. Elle était d’autant plus en danger. Lexie n’eut pas le temps de répliquer que déjà Samaël lui attrapait le bras fermement, le croisant avec le sien. La demoiselle n’aimait pas être si proche de lui, elle n’aimait pas le toucher. Il était froid, glacial, et par cette nuit assez fraîche, ce n’était pas très agréable. Lexie était silencieuse, elle ne prononça aucun mot. Avec son bras sous le sien, elle n’osait pas parler, elle avait trop peur qu’il ne lui casse le poignet ou le bras. Elle se concentrait sur le chemin qu’ils empruntaient, essayant de se souvenir du trajet. Si elle parvenait à lui échapper, elle voulait être capable de s’y retrouver, dans cette jungle. Elle ne portait pas vraiment d’attention à la nature en elle-même, l’heure n’était pas à l’émerveillement. Elle ne regardait pas non plus Samaël, elle n’osait pas. Et elle n’en avait pas envie, de toute façon. Elle ne voulait pas voir son sourire cruel et triomphant. « Mademoiselle Lexie, je ne peux vous cacher le fait, que je me promène en votre compagnie sans arrières pensées, le fait est, que vous êtes un être spécial, hélas, je ne peux vous laisser partir de la sorte, sans vous expliquer clairement mes plans, voyez-vous... » C’était la meilleure ça. Quelques minutes auparavant, il lui avait dit qu’elle était stupide et méchante. A présent, elle était pour lui un être spécial ! « Je n’ai rien de spécial. Vous vous bien êtes amusé, je vous ai fait beaucoup rire, c’est super. On peut en rester là maintenant, non ? Allez trouver quelqu’un d’autre de qui vous pourrez vous jouer. » Son ton était sec, mais pas agressif. Elle ne voulait plus entrer dans son jeu de malade, elle voulait en finir, elle voulait qu’il sorte de sa vie. Définitivement. Elle essaya de se libérer de s’emprise, de lui faire lâcher son bras mais elle s’arrêta lorsqu’il reprit la parole.

« Je vis seul depuis quelques temps, sans compter un cher ami qui vit lui aussi avec moi, et dont vous avez fait la rencontre il y a peu de temps, mais cela est autre. Je vise clairement… » De qui parlait-il ? Christopher, Errol… Qui d’autre ? Caleb, Soraya et Alastair étaient humains. A moins que… Non. Alastair ne pouvait pas. Il n’avait pas pu… Sa vie sur cette île n’était-elle rien d’autre qu’une comédie ? Est-ce que toutes les personnes qu’elle rencontrait se jouaient d’elle ? Ils étaient tous fous, tous malades…Samaël ne termina pas sa phrase et Lexie le regarda, sans comprendre. Que visait-il ? Elle ne comprenait pas. « Quoi ? Si vous voulez me tuer, faites-le tout de suite, je n’ai pas besoin de votre discours. » Devenait-elle folle elle-aussi ? Si ses intentions n’étaient pas de la tuer, elle venait juste de lui mettre l’idée en tête ! Bravo Lexie !

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Samaël D. Baudelaire
Ce qui t'est indispensable coûte peu, c'est le superflue qui vaut la peau des fesses !
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Samaël D. Baudelaire

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✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 24/05/2013
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✤ HUMEUR : Mesquine.

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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyMer 28 Aoû - 18:13

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
we are gods.
Cette soirée s’annonçait splendide ! Elle avait certes commencé il y a de ça près d’une heure, ce n’était que le prélude de ce qui semblait être la phase la plus décisive du plan de Samaël, tout se jouer à cet instant là, et il n’allait sûrement pas laisser tomber, il était surdéterminé, ce n’était pas quelques accrocs qui allait le freiner, il était si près du but, renoncer serait un acte stupide, indigne de sa fierté. Et il refusait bien sûr toute possibilité d’aller à l’encontre de son plan et surtout, de ses envies car, ne l’oublions pas, Samaël n’a pas eu cette brillante idée parce qu’il en avait décidé ainsi, non, pas du tout, ses sentiments le contrôlaient, même s’il passait pour un imbécile heureux, il suivait le peu d’émotions qu’il lui restait. Cette nuit là était la clé, c’était le moment où tout allait se jouer, soit ça finissait en bain de sang soit ça réussissait et Samaël se rapprocherait petit à petit de son but. Confiant et sûr de lui, Samaël ne doutait pas un seul instant de la réussite de ses planifications foutument élémentaires. Cela consistait à gagner sa confiance, ce qu’il fit au début, même s’il l’a très vite perdue il pouvait aisément la récupérer, la seconde partie étant un coup de maître, révéler ses intentions, dire qui il était vraiment, lui avouer sa nature monstrueuse et surnaturelle pour les esprits fermés que sont dotés les humains et ainsi semer le doute en la personne, confuse et perdue, elle deviendrait une proie facile. La troisième et dernière étape était non pas la plus cruciale, car elle dépendait de la seconde, néanmoins, elle n’en était pas futile non plus, mais Samaël préférait ne pas trop y penser et vivre le moment sans penser au lendemain, il n’en avait qu’une brève idée de cette étape, c’est pourquoi il n’y réfléchissait pas trop.

Malgré que Samaël passait un agréable moment en compagnie de la jeune femme, ce n’était pas réciproque, après qu’il lui ait demandé son nom de famille, Lexie lui répondit très calmement, lui demandant de bien vouloir allez se faire foutre. Ce n’était pas digne de sa beauté ! Il sourit, avant de lui répondre « Ne rougissez-vous pas de tirer d’un fourreau d’ivoire, un couteau de vil plomb ? »  Hah ! Plagiat ! Enfin, est-ce du plagier de rendre hommage à son ancêtre ? Ah il l’attendait ce moment où il pourrait placer une des nombreuses tirades de son aïeul, le grand et l’unique Diogène, il en rit intérieurement, soulagé, comme il avait atteint un but dans sa vie, alors qu’il n’a fait que citer une phrase qui fut dite il y a belle lurette, malgré cela, il fut amusé, comme un enfant qui a enfin pu imiter son grand frère. Néanmoins, Samaël fut déçu des mots que Lexie employa et il ne se priva pas de le lui dire, et à son tour, elle n’attendit pas avant de monter sur ses grands chevaux, comme si on lui avait ôté la vie d’un être cher à ses yeux. Passant outre cela, Samaël décida d’ignorer ses dires, ne voulant pas trop s’éterniser ici, il n’avait pas de temps à perdre, le soleil allait se lever dans quelques heures. Epaule contre épaule, Samaël guidait Lexie à l’intérieur de l’immensité de cette jungle hostile, mais non moins féérique, leurs bras se croisaient, dans une valse sensuelle, s’entremêlant pour ne plus jamais se séparer. Il appréciait ce moment et puisse-t-il croire qu’un jour ils referont le même trajet, mais cette fois-là, la belle blonde serait consentante ! Ah le doux parfum de l’écorce de bois mêlée à celui des fleurs, le tout saupoudré par les quelques notes de ce qui semble être l’odeur des herbes qui pullulaient tout autour des arbres, et tout cela formait un fin arôme qui s’éparpillait dans toute la selve.

Continuant leur marche intrépide au milieu de la forêt, où animaux et bêtes en tout genre y vivaient, seul Samaël avait une nette idée d’où ils allaient, emprunter un chemin peu commun pour qu’elle ne se doute de rien, enfin, même si elle avait des doutes, ça ne servait à rien car ils y allaient, qu’elle le veuille ou non. Durant le trajet, Samaël décida d’expliquer ses intentions, tout en temporisant et pesant chaque mot, pour qu’il ne dévoile pas tout avant d’arriver à destination. Il lui explicita le fait qu’elle représentait beaucoup pour lui, qu’elle était quelqu’un de spécial et qu’il tenait en quelque sorte à elle, certes, le fait de la menacer de la pendre n’était pas très représentatif de ses paroles, mais il essaya d’être le plus sérieux possible en lui avouant cela, pour qu’elle ne pense pas qu’il se foute de sa gueule, même si l’envie lui était irrésistible, comment ne pas vouloir se moquer de quelqu’un aussi niais. La sincérité de Samaël n’étant plus un doute, sa véritable nature étant découverte, il ne lui restait plus qu’à lui faire comprendre ses intentions, son désir obsessionnel de faire d’elle son esclave. Ce n’était pas simple, pas du tout même, il fallait savoir parler, dire les mots qu’il faut, lui balancer tout d’un coup serait un trop gros choc qui l’anéantirait et il voulait l’avoir saine d’esprit. « Je n’ai rien de spécial. Vous vous bien êtes amusé, je vous ai fait beaucoup rire, c’est super. On peut en rester là maintenant, non ? Allez trouver quelqu’un d’autre de qui vous pourrez vous jouer. »  En rester là ? Après tout ce chemin parcouru ? Il n’était pas question de faire marche arrière, Samaël ricana, baissant la tête pour surveiller ses pas, ne voulant heurter une pauvre grenouille innocente ou tout autre animal ou insecte de ce genre, ayant déjà ôté la vie à trop de ‘’ Choses ‘’ Il ne voulait pas rallonger la liste, il s’était retiré du domaine, n’est-ce pas là une chose stupide pour un vampire ? Ne plus avoir l’envie de tuer, quelle idiotie.

« Vous voulez rire n’est-ce pas ? Même si le moment n’est pas très opportun pour vous, après tout ce que j’ai accomplis pour vous trouver, vous voulez que je vous abandonne, et vous laisse-vous en aller comme ça ? J’admire votre simplicité d’esprit. »  Oh ça oui il l’admirait non seulement ça, mais aussi sa naïveté, c’en était adorable. Quelques pas plus loin, Samaël reprit le dialogue, très court cette fois-ci, et Lexie rétorqua « Quoi ? Si vous voulez me tuer, faites-le tout de suite, je n’ai pas besoin de votre discours. »  Bon dieu…Qu’elle était…Spéciale dirons-nous pour rester polis ! S’il voulait la tuer il l’aurait fait depuis un mois, un prédateur ne tue sa proie que quand il n’y trouve plus rien à gagner, or, avec Lexie, chaque chose était précieuse, tout était favorable à ce qu’il la garde en vie, je ne m’avancerai pas en disant qu’elle représentait TOUT pour lui, mais je dois avouer que c’est le cas. Ils se rapprochaient de la fin, bientôt arrivés à destination, Samaël entretenu le doute en Lexie, voulant encore jouir de la seule chose qui l’amusait : Sa naïveté. Après quelques pas dans un long silence, serrant toujours son bras, côte à côte, Samaël prit la parole pour en quelque sorte, commencer un long monologue à lui seul, relatant pratiquement l’entièreté de son histoire, de sa naissance, en passant par l’époque où il fut dans la cour de la royauté française, parlant d’Anastasia, pour enfin en venir à son arrivée à l’île.

Tout cela laissa le temps à Samaël d’occuper l’esprit de Lexie avant qu’ils n’arrivent à l’endroit voulu, La jolie blonde semblait choquée de se retrouver ici, cet endroit était commun pour elle, si sûr et protecteur, mais Samaël y était lui aussi et il était tout le contraire de la sûreté et de la sécurité. Il ouvrit la porte, les dames d’abord ! Il entra ensuite à son tour, dans la cabane qui servait de maison à Lexie, refermant cette même porte derrière lui. Il n’était pas non plus étranger à cet endroit, il y avait prit ses marques et se dirigea directement vers la même chaise où il s’assit la dernière fois, laissant Lexie vaquer comme elle le souhaitait. Il enleva sa veste pour la poser sur ses genoux, déboutonnant un bouton de sa chemise d’un blanc immaculé, il prit le temps de faire cela soigneusement, sans faire de plis, il regarda ensuite Lexie, les yeux dans les yeux, pour enfin se lever, droit comme un soldat, jetant sa veste sur la chaise, se triturant le crâne, entremêlant ses doigts avec ses cheveux, il prit un long souffle pour enfin s’exclama « VOYEZ-VOUS ! Après vous avoir raconté mon histoire, je me doute que vous semblez un peu perdue, mais cela est tout à fait normal, ma vie étant aussi passionnante qu’elle n’est longue, les informations contenues dans votre cervelle se chamaillent pour trouver une place. Je peux comprendre cela, mais je sais que vous voulez des explications sur mes précédents dires de tout à l’heure, et c’est votre droit. Je me répète certes, mais malgré ce que je vous ai fait subir, malgré ma cruauté, je vois en vous une personne précieuse, dont je peux faire de mal, du moins, pas intentionnellement. Mes vœux sont simples, je vous veux pour moi seul, nous serions unis tout deux, vous, en tant que servante, et moi, votre maître. Cela peut paraître déplacé et je vous l’accorde, cela l’est grandement, mais je ne suis pas le genre d’homme à peser mes mots. Ce n’est pas une proposition, je ne vous en laisse point le choix, mais je vous laisse du temps, pour y réfléchir et y être préparée. » Waw, quel speech ! Hah, et dire qu’il voulait y aller mollo…

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Lexie O. Thredson
et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
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✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 21/04/2013
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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyVen 30 Aoû - 17:07

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
SEXIE
Les minutes passées en sa compagnie semblaient durer des heures. Lexie détestait devoir rester collée à lui ainsi, son bras sous le sien comme s’ils étaient en couple. Rien que cette pensée la dégoutait. Il était dégoutant. Il ne pensait qu’à lui, il était d’un narcissisme ! Elle avait toujours détesté les personnes imbues d’elle-même, cherchant à tout prix à attirer l’attention sur elles. Et Samaël semblait faire partie de ce groupe de personnes. Oh, mais non. Il n’était même pas une personne. Il était un vampire, un monstre.
N’ayant pas trop le choix après qu’il l’ait menacée, Lexie continua donc de marchera avec lui, silencieuse. Ce ne fut que lorsqu’il commença à parler qu’elle décida de prendre la parole. Elle essaya de le raisonner, mais c’était peine perdue. Il était un cas désespéré, et il n’y avait plus rien à faire pour lui. Il semblait ne rien entendre à ce qu’elle disait. Enfin, si, il entendait, mais c’était comme si les informations ne parvenaient pas à son cerveau. Il était cinglé. « Vous voulez rire n’est-ce pas ? Même si le moment n’est pas très opportun pour vous, après tout ce que j’ai accomplis pour vous trouver, vous voulez que je vous abandonne, et vous laisse-vous en aller comme ça ? J’admire votre simplicité d’esprit. » Lexie lui jeta un regard noir, avant de lui dire de la tuer tout de suite si telles étaient ses intentions. Elle était vexée qu’il répète sans cesse qu’elle était stupide. Pourquoi avait-il besoin de la rabaisser ainsi ? Ne l’avait-il pas suffisamment humiliée ?

Samaël changea de sujet et, ô surprise, il parla de lui, pour ne pas changer ! Dans un sens, elle ressentait de la pitié pour lui. Il ne connaissait rien à l’amour et à l’amitié, il ne s’intéressait qu’à lui-même. Il devait être affreusement seul. C’était bien fait pour lui. Il ne méritait pas d’être aimé, il ne méritait pas la pitié de Lexie. La jeune femme l’écouta à peine, agacée par son attitude. Ne comprenait-il pas qu’elle se fichait complètement de son histoire ? Il en parlait comme s’il en était fier ! Alors qu’il n’y avait pas du tout de quoi l’être. Ce qui l’intrigua, par contre, fut lorsqu’il parla d’une certaine Anastasia. Avait-il pu un jour s’intéresser à quelqu’un d’autre que lui, et éprouver de réels sentiments ? Non, certainement pas. Cette pauvre Anastasia avait sûrement dû être menacée elle-aussi, et il l’avait sûrement hypnotisée, la forçant à agir comme si elle l’aimait. Personne ne pouvait l’aimer, même avec toute la bonne volonté du monde. Lexie ne fit aucun commentaire sur le sujet, même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Elle ne voulait pas le mettre en colère, la situation était déjà assez périlleuse comme ça.

Au bout de quelques minutes, reportant son attention sur les lieux, Lexie reconnut immédiatement l’endroit où ils se trouvaient. La cabane. Pourquoi la ramenait-il ici ? Pourquoi avoir fait tout ce détour ? Samaël ouvrit la porte, et laissa entrer la jeune femme. Celle-ci entra et se plaça directement à l’autre bout de la petite pièce, le plus loin possible de Samaël. Machinalement, elle frotta son bras que Samaël avait un peu trop serré durant le trajet. Lexie se sentait mal. La situation était ironique. Quelques semaines plus tôt, Samaël se trouvait dans cette même pièce. Sauf qu’à cette période, Lexie pensait qu’il était quelqu’un de bien, un peu bizarre certes, mais tout de même quelqu’un de bien. Aujourd’hui, son avis était tout autre. Il s’était joué d’elle, il la traitait comme une moins que rien. Elle le détestait tellement !
Samaël entra à son tour et referma la porte, ce qui inquiéta tout de suite Lexie. Le vampire se dirigea vers la chaise et s’y assit. Lexie le regarda enlever sa veste, toujours aussi soigneusement, et déboutonner sa chemise. La jeune femme l’observait sans rien dire, légèrement intriguée. Il avait l’air d’être maniaque, comme si le moindre pli pouvait le tuer. Il finit par se lever et jeta sa veste sur la chaise, ce qui surprit la demoiselle. Il avait l’air d’en prendre tellement soin, pourquoi la jetait-il ainsi ?

Après avoir cherché ses mots pendant quelques instants, le vampire prit enfin la parole. « VOYEZ-VOUS ! Après vous avoir raconté mon histoire, je me doute que vous semblez un peu perdue, mais cela est tout à fait normal, ma vie étant aussi passionnante qu’elle n’est longue, les informations contenues dans votre cervelle se chamaillent pour trouver une place. Je peux comprendre cela, mais je sais que vous voulez des explications sur mes précédents dires de tout à l’heure, et c’est votre droit. Je me répète certes, mais malgré ce que je vous ai fait subir, malgré ma cruauté, je vois en vous une personne précieuse, dont je peux faire de mal, du moins, pas intentionnellement. Mes vœux sont simples, je vous veux pour moi seul, nous serions unis tout deux, vous, en tant que servante, et moi, votre maître. Cela peut paraître déplacé et je vous l’accorde, cela l’est grandement, mais je ne suis pas le genre d’homme à peser mes mots. Ce n’est pas une proposition, je ne vous en laisse point le choix, mais je vous laisse du temps, pour y réfléchir et y être préparée. » Lexie eut l’impression de tomber dans un trou sans fond. C’était une sensation affreuse et terrible. Même si elle avait toujours connu les risques, Lexie ne s’était pas préparée à ça, pas du tout même. Elle avait naïvement pensé que ce jour n’arriverait jamais, que jamais elle ne serait rabaissée au statut d’esclave, et privée du peu de liberté qu’elle avait encore. La jeune femme était écœurée, terrifiée mais surtout, enragée. Samaël en parlait comme d’une chose banale et il était tellement égoïste dans ses paroles ! « NON ! N-Non, v-vous êtes malade, vous n’avez pas le droit, v-vous n’avez pas le droit ! Vous ne pouvez pas, j-je ne suis pas un objet que vous pouvez posséder, je suis humaine, j-je suis une personne, vous ne pouvez pas ! » Les larmes roulaient sur ses joues à présent. Elle ne voulait pas devenir son esclave, il allait la tuer, peut-être même la torturer et la violer. Elle était terrifiée et tremblante, mais elle n’était pas prête à se laisse faire. Il était hors de question qu’elle le laisse l’emmener. « Jamais je ne vous appartiendrai, v-vous êtes un monstre ! » La jeune femme était en larmes à présent. Elle aurait voulu resté forte devant lui, elle aurait voulu ne pas le laisser gagner et avoir plaisir de la voir pleurer, mais c’était trop tard.

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Samaël D. Baudelaire
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MessageSujet: Re: in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present   in order for the light to shine so brightly, the darkness must be present EmptyVen 30 Aoû - 20:41

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
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La cruauté est ce plaisir sadique que l’on ressent à voir un être souffrir, et le plaisir est plus grand quand on lui inflige cette souffrance. Quelle est la plus grande cruauté selon vous ? Tuer ? Ou manipuler ? Le meurtre est quelque chose d’atroce certes, mais c’est un soulagement à cette vie si inutile. Comme disait Samaël à ses victimes avant de les égorger «  Remercie-moi. En te tuant maintenant, je t’épargne une éternité de tourments. » Et c’était bien vrai, la vie n’est qu’un tourment précédent la mort qui elle était un apaisement, une dictame sauvant des souffrances de la vie réelle. Il y en a ceux qui préfèrent se refermer sur eux-mêmes, dans un monde créé de toute pièce par leurs soins, où les lois communes font place à l’imaginaire et où la logique et le bon sens sont illusoires. Et il y a la manipulation, cette ruse vicieuse permettant d’avoir un contrôle TOTAL sur quelqu’un, le modelant à son aise, le faisant agir comme un robot télécommandé. C’était la chose la plus cruelle que quelqu’un pouvait commettre, se jouer de quelqu’un et ensuite lui révéler la vérité, voilà le vrai sens de la cruauté. Ce n’était pas le fait de faire du mal physiquement, mais moralement, les blessures guérissent, mais les peines ne s’estompent jamais. Samaël en étant la preuve, la peine qu’il ressentit pour sa chère Anastasia n’a jamais disparu et fit de lui ce qu’il est aujourd’hui, le monstre pervers et ‘’ Cruel ‘’ Il l’était certes avant, sa nature vampirique favorisait cela, mais avant il avait de la compassion, un honneur à défendre, maintenant il ne vit que pour faire du mal, et hélas, il aimait torturer les gens à qui il éprouvait un tant soi ‘’ D’intérêt ‘’ Et malheureusement, Lexie se trouva sur son chemin.

Et dire que cela avait commencé gaiement, dans la joie et la bonne humeur, et on se retrouve où tout avait commencé, mais dans une toute autre ambiance, non moins réjouissante pour Samaël, elle ne l’était pas du tout pour la charmante demoiselle, qui devait subir les caprices d’un vampire égocentrique. Un caprice de poids, qu’on ne devait surtout pas sous-estimer, et Lexie était totalement concernée, les intentions de Samaël n’ont plus besoin d’être narrées, tant elles l’ont été dites et redites trop de fois. Samaël était du genre à avoir une rhétorique folle, un beau parleur qui n’avait point de problème à se faire comprendre respectueusement et à convaincre en manipulant n’importe qui de faire n’importe quoi pour lui. Mais on ne sait comment, Samaël perdu face à Lexie ce savoir faire qui le caractérisait plus qu’autre chose, il était tombé sous son charme et avait égaré ses moyens, c’était tellement stupide, tellement écœurant, dieu l’en a gracié, il n’y avait personne pour assister à cette scène, sinon sa réputation de monstre vampirique disparaîtrait et elle serait remplacée par celle du vampire fleur bleue et niaiseux et la honte tomberait sur lui et sur toute sa famille, ce n’était pas bien grave, il survivrait, mais pas ses siens, les nouveaux qui inspiraient à un jour devenir l’égale des anciens, ils seraient humiliés et des portes dans le monde des vampires leur seraient fermées, Samaël ne pouvait l’accepter, c’est pourquoi il avait prit l’avance à ce que personne ne les espionne ou ne les surprenne ce soir-là et il avait réussi, même s’il ne se comporterait jamais comme cela en public, il continuerait de le faire, rien qu’à deux.

Ce n’était pas le point de vu de Lexie ! Ça non ! Si elle avait un pieu entre les mains, elle n’hésiterait pas à le lui planter entre les cottes, déchiquetant la chaire avant de transpercer son cœur. Oh son côté de petite fille parfaite était trompeur, c’était une dure, on pouvait clairement le distinguer, elle se laisse pas marcher sur les pieds, même si elle perdait facilement son self-control, Samaël admirait sa froideur fictive et fragile, ça la rendait détestable, mais à la fois adorable, c’était indescriptible. « NON ! N-Non, v-vous êtes malade, vous n’avez pas le droit, v-vous n’avez pas le droit ! Vous ne pouvez pas, j-je ne suis pas un objet que vous pouvez posséder,  je suis humaine, j-je suis une personne, vous ne pouvez pas ! » Non ? Non ?! NON ? Elle n’en avait aucunement le choix ! Ce n’était pas comme s’il lui avait proposé de choisir, pas du tout ! C’était un ordre, une obligation, une exigence, oui, elle parlait pour rien, Samaël en était décidé, sa gentillesse, ou plutôt faiblesse du début était finie, il allait se comporter comme un VRAI vampire, et non pas comme l’humain qu’il commençait à ressembler. Je ne m’avancerai pas en disant que quand Lexie s’écroula en sanglots, Samaël eut de la peine, non, je ne dirai pas cela, mais ça ne l’amusa pas, pas le moins du monde. Aussi vite, Lexie rajouta « Jamais je ne vous appartiendrai, v-vous êtes un monstre ! » Elle avait raison cette fois-ci, Samaël était bel et bien un monstre sanguinaire, assoiffé de sang et de morts. Et d’ailleurs, j’y pense, deux vampires qui couchent ensemble, est-ce de la nécrophilie ? Ah j’en ai de ces questions ! Bref, Samaël s’avança vers Lexie, d’un pas sûr et décidé, il en avait de la marche à faire, elle se terra loin de lui, comme si cette micro-distance allait la protéger de l’inévitable. S’avançant donc vers elle, il prit un air des plus sérieux qui soit, attristé par ses mots, dits en pleurant, ça lui déchirait le cœur de la voir ainsi, même s’il ne la connaissait pas depuis longtemps, il avait quand même de la compassion pour elle, qu’il ne montrait surtout pas, la laisser croire qu’il avait de la peine de la voir ainsi serait une grave erreur, c’est pourquoi il esquissa un sourire en coin avant d’arriver face à elle, enfin, face à elle, façon de parler bien sûr ! Elle faisait deux têtes de moins que lui, ce qui était logique vu l’immensité de Samaël, et puis, c’était une femelle, si elle était plus grande que Samaël, ça serait ridicule ! Comment voulez-vous causer une peur bleue en n’étant pas plus haut que trois pommes ? Je m’égare toujours, je m’égare. Arrivant devant elle, il toussa, prenant la parole  « Lexie…Je ne peux te… » TE ? Il la tutoie maintenant ? Et bien, il ose ce jeune homme il ose ! « Je ne peux te laisser dans de telles conditions, cela est certes fort égoïste puisque j’y vois une forte dilection pour toi, et te savoir seule ici, sous le danger de personnes bien plus dangereuses que moi me tue. Cela est pour ton bien, je reviendrai, très vite, n’essayes pas de fuir car je te retrouverai facilement. » Il se pencha vers elle, la regardant droit dans les yeux, venant essuyer les larmes qui coulaient sur ses joues boudinés, il lui vola un second baiser, ses mains tout autour de son visage, ses doigts s’entremêlant à ses cheveux, il l’embrassa pendant un long moment. Terminant le baiser sur un soupire, il esquissa un sourire enjôleur avant de tourner les talons et de s’éclipser, n’emportant pas avec lui sa chemise, un oublie de sa part sans doute, mais il allait la reprendre dans quelques jours, quand il reviendra la voir.

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