20 avril 1412 à Moscou en Russie. Le froid s'abat sur la ville, un froid mordant et glacial comme nous en avons l'habitude. Dans une petite maison un crie déchirant brise le silence. Un enfant vient de naître. Dimitri Belinski. Cet enfant c'est moi. Nous vivons dans une petite maison modeste, mon père est un maçon et ma mère femme au foyer. Enfin c'est ce qu'elle dit. Car pour une mère à plein temps elle n'a jamais prit son rôle au sérieux. J'ai grandit comme j'ai pu jusqu'a mes 4 ans. C'est a ce moment-là que mon père a commencé à se défouler sur moi. Il me battait si vous voulez tout savoir, et jamais ma mère ne s'est interposée. Au contraire elle encourageait mon père. Enfin mon géniteur, je ne l'ai jamais aimé il ne mérite pas le surnom affectueux "papa". Je n'étais pas un enfant désiré je pense. C'est vers mes 5 ans que la rumeur des vampires se propagea en ville. Il fallait peu à l'époque pour affoler les gens. Un soir, une dame magnifique entra chez nous. Un homme la suivait, il était grand, fort et de bonne famille. Tout le contraire de mon père biologique. Cette jolie dame me prit tendrement dans les bras et m'emmena loin de chez moi. Je ne me souviens que des cris de ma mère biologique. Je n'ai opposé aucune résistance car cette dame ne me voulait pas de mal. Je le sentais.


Mon nom changea pour devenir Dimitri Alexeï Ivashkov. J'étais le fils d'un noble de la région, Alekseï Ivashkov. Je portais son prénom avec beaucoup de fierté. Ma mère adoptive m'avoua qu'un soir ils avaient vu mon père me battre à travers les fenêtres de notre maison. Ils n'avaient pas réfléchis plus longtemps et m'avaient enlevés a ces gens ignobles. Une nouvelle vie pleine d'amour et de tendresse commencait. Car oui ils m'ont aimés comme leur propre fils. Mon père, celui que je considérais comme mon vrai paternel m'a apprit la chasse, le jeux ainsi que les bonnes manières. Ma mère elle, m'a choyé comme si j'étais un petit être fragile. Je les aimais plus que tout. Ils étaient ma famille et c'est fier que je leur faisais honneur en étant un bon fils. Mais ce couple, mes parents, étaient des vampires. Je n'avais pas peur d'eux, j'avais grandis comme ça et pour moi c'était normal.


Mais ce qui était naturel pour moi ne l'était pas pour les autres. Un jour alors que je lisais un roman le château Ivashkov se fit attaquer. J'avais 24 ans. Par qui ? Par les partisans de l'église qui voulaient notre mort à tout prix. Eux, de simples humains guidé par la religion, incapable de prendre une décision sans consulter leur bible ont tués mon père. Cet homme bon et tendre. Ma mère a réussi à me cacher dans la maison, et comme dernier cadeau elle m'a offert l'immortalité. Oui elle m'a transformé en vampire avant de donner sa vie pour que je puisse fuir. Mère jamais je ne t'oublierais. Ta voix hantera toujours mes pensées. J'aurais toujours en tête les magnifiques chansons que tu me chantais le soir. L'image de mes parents est une trace indélébile en moi.


Les dernières volontés de ma mère furent que je parte pour les Bermudes. Là-bas je trouverais de l'aide m'avait-elle dit. Et elle ne c'était pas trompé. Je me suis retrouver sur HeartKiller au service des Bridgestone. Leur conseillé pour être plus précis. Et malgré tout, ma haine contre les humains n'a cessé de grandir. Je ne les supportais pas, leurs manières, leurs peurs et tout ce qui les entourait m'agaçait au plus haut point. Ils sont une misérable vermine répugnante. Ils ne méritent que l'esclavage et la souffrance c'est tout, rien d'autre. Je ne leur pardonne pas la mort de mes parents, ils étaient des vampires gentils et plein de compassion pour leur prochain. Tout mon contraire. Pardonnez moi père et mère, je ne suis pas le fils que vous vouliez. Je n'arrive pas à éprouver de la compassion pour les humains. Je les considère comme ma nourriture et mes jouets. Si bien que je ne compte plus le nombre de mes victimes. Mes esclaves je joue avec et je les tuent tout simplement, d'une manière horrible bien-sûr. A tel point que l'on me surnomme Vlad' L'éventreur. Mais tout simplement je les traite comme cela car je veux qu'ils souffrent. Tout comme moi j'ai souffert. Les entendre hurler est le meilleur des stimulants pour moi. Ils ne durent pas plus d'une semaine, je les tue avant.


Sauf elle... La seule et l'unique esclave que je traite bien. Enfin bien est un grand mot. Je ne la bats pas et elle est toujours en vie. Cela fait 6 mois qu'elle est à mes côtés un record ! Je ne l'abime pas, elle est trop fragile. Comme une poupée elle reste près de moi. Mais je préfèrerais mourir que de lui avouer que j'aime sa présence.

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