Des nuages. Il n’y avait que ça à perte de vu. Aucun rayon de soleil pour illuminer ma journée déjà assez maussade. On ne peut pas vraiment dire que la vie à Heartkiller soit magnifique, il n’y a pas de boutiques où passer du temps pour décompresser. Je n’y avais jamais passé grand temps préférant prendre le soleil pendant mes temps libre. Mais avec mon père j’avais que peu de temps à moi. La vie ici était presque mieux que celle que j’avais lorsque j’étais dans mon chez moi. Mon maître était tout de même moins cool que mon père je devais bien l’avouer, mais il était quand même plus beau. Puis je l’aimais bien malgré moi. Moi qui ne faisais confiance à aucun de ces suceurs de sang je m’étais prise de sympathie pour un homme qui me menait la vie dur. Mais aujourd’hui il était hors de question que je reste enfermé alors que je savais très bien que Noah n’aurait pas besoin de moi ni de ma compagnie. J’étais dans ce que je pouvais qualifier, assez difficilement, de chambre. Les quelques esclaves présents étaient des nouveaux. La plupart venaient d’arriver et osaient à peine lever le petit doigt tellement la peur s’emparait d’eux à chaque fois que les bruits de pas de mon maître se faisaient entendre. Pour ma part à force de prendre des coups je n’en avais plus autant peur. J’avais appris à supporter la douleur, et heureusement pour moi sinon je n’aurais pas survécut c’était certains.
Je sortis donc de la pièce, comme si j’avais le droit, comme si j’étais chez moi. Noah entendrait mes bruits de pas si je passais trop prêt de lui, et ses domestiques me verraient si je partais par la porte de derrière. Et ils étaient tout aussi flippants que leur patron. Je passais donc devant le bureau sur la pointe des pieds en espérant que mon maître soit trop occupé pour s’occuper de moi. Je savais qu’il cachait beaucoup de chose à son entourage et s’il était dans ses papiers alors il ne voudra sûrement pas avoir affaire à moi, je pouvais facilement voir ce qu’il manigançait dans son coin. Mais à peine j’eu dépassé le bureau, la voix de mon maître me parvint. « Pretisha ? » J’allais vers la porte pour le regarder, il n’avait pas l’air en colère, seulement concentré dans ce qu’il faisait. Il n’avait même pas relevé les yeux vers moi. « Oui Noah ? » La plupart ici l’appelait maître et c’était tout à fait normal. Mais moi non. Après tout il nous appelait par nos prénoms, pourquoi devrais-je l’appeler maitre ? Bien sûr ça ne lui plaisait pas beaucoup au début et je m’étais pris pas mal de coup à cause de cela. Mais au final, il s’y été fait et il n’y portait presque plus d’attention. J’attendis alors sagement qu’il me réponde. Le fait qu’il soit de bonne humeur était déjà une bonne nouvelle. Il releva enfin la tête vers moi. « Je sais que tu comptes sortir, tu peux mais ne t’éloignes pas trop, et ne rentres pas trop tard. » Sur ce, il se leva et vint devant moi pour me donner un billet. « Tien, si tu veux aller te payer un verre. » Tendant la main, je pris le billet avant de l’examiner, sourcils froncés. Elle était où l’arnaque ? Non seulement il était gentil, il me laissait sortir mais en plus il me donnait de l’argent. Il avait ses règles ou quoi ? Lui souriant j’enfonçai l’argent dans ma poche en hochant la tête. Je n’allais pas m’en plaindre en fin de compte. Je dis ensuite l’air taquin. « Votre bonté vous perdra un jour » Sur ce coup-là c’était vrai mais d’un autre côté c’était aussi ironique pour tous les autres jours où il nous maltraitait. Et il le savait bien. Sur ce, je tournai les talons et sortit de la demeure à pas rapide, avant qu’il ne change d’avis.
Une fois dehors, je me mis en marche illico. Je n’avais pas l’intention d’aller boire un coup comme me l’avait gentiment proposé mon maître. J’avais plutôt en tête une bonne baignade. Les cascades étaient sans doute l’endroit de l’île que j’aimais le plus. C’était agréable pour s’y baigner mais également pour se relaxer. C’était une vue magnifique qui s’offrait toujours à moi. Lorsqu’il y avait du soleil. La cascade prenait des couleurs différentes. Je marchais tranquillement, j’avais le temps. Quand Noah disait de ne pas rentrer tard, cela voulait simplement dire qu’il fallait que je revienne, que je n’aille pas me planquer quelque part pour lui échapper. Et ce n’était pas du tout mon intentions, je ne voyais pas l’intérêt de rester caché, comment se nourrir ensuite ? Où dormir ? Bref. J’arrivais alors devant l’étendu d’eau. A première vu il n’y avait personne. Je retirais alors mon bas ainsi que mon tee-shirt pour me retrouver en sous-vêtement. Je n’avais pas le luxe d’avoir un maillot de bain sur cette île. Où l’aurais-je trouvé ? J’entrais alors dans l’eau avec envie. Il n’y avait pas de soleil et pourtant l’air été chaud. C’était plutôt agréable mais un peu de fraicheur faisait aussi un bien fou. Je fis un peu de sous l’eau avant de remonter à la surface. C’est une fois la tête hors de l’eau que je le vis. Il était tout près de moi et je fis un grand bond en le voyant. Je n’avais jamais autant sursauté de toute ma vie, mon cœur battait la chamade. Je serais alors les dents en regardant l’homme. « T’aurais pu montrer que tu étais là, crétin ! » Il m’avait fait la peur de ma vie et je détestais ça. C’est vrai quoi, il m’avait forcément vu entrer dans l’eau, il aurait pu se montrer avant que je ne me mette en sous-vêtement. C’est en secouant la tête dans tous les sens que je vis enfin ses habits au bord de l’eau. Tous ses habits. Ce qui voulait dire que … il était nu. Je lui jetais alors un autre coup d’œil. Vraiment pas mal, le fait qu’il n’ait aucun vêtement n’était pas pour me déplaire finalement. Je calmais alors les battements de mon cœur, regrettant aussitôt mes paroles. Je n’avais plus qu’à prier pour qu’il soit humain. Parler de la sorte à un vampire était très mal vu, surtout pour ceux qui étaient très susceptible. Alors je n’avais plus qu’à espérer. J'esperais, mais je conaissais déjà la réponse. Je savais déjà qui était cet homme. Malheureusement pour moi il n'avait rien de l'humain innocent que j'aurais aimé.
La pluie, les nuages et le ciel gris. Une journée bien triste s'annonçait aujourd'hui. Bon ça m'était égal car je comptais travailler aujourd'hui. Mes dossiers s'entassaient et je n'aimais pas prendre de retard. Avec un soupir résigné je pris place sur mon bureau et commença mon office. Les heures passèrent si bien que nous étions déjà en fin de journée. Et ce mauvais temps persistait. J'avais envie de prendre l'air et, après avoir prévenu mes esclaves Alana et Shalimar je partis pour la forêt. Il n'y avait pas de soleil car les nuages le cachaient, je pouvais donc me permettre de sortir en fin de journée alors que l'astre de lumière déclinait petit à petit. L'air pur me fit du bien et c'est tout naturellement que je me retrouva devant une étendue d'eau que je ne connaissais pas. La cascade présente donnait un air tout a fait charmant à l'endroit. Je regarda un coup à droite, un coup à gauche. Personne, pas âme qui vive.
Un sourire heureux vint fleurir sur mes lèvres alors que je me déshabillais. Bien je pouvais me permettre de me baigner tranquillement. J'enleva le dernier rempart de ma nudité et plongea nu dans l'eau. Sa fraicheur me fit du bien et me remit les idées en place. J'en avais tellement besoin en ce moment. Entre mes fonctions auprès de l'empereur, ma relation chaotique avec Lily et tout le reste j'avais la tête pleine nuit et jour. Mais alors que je réfléchissais un bruit attira mon attention. Quelqu'un venait et un humain en plus. Je sentais l'odeur de son sang et pourtant j'étais loin. Cet odeur... Elle me rendait fou. Jamais je n'avais connu le parfum d'un sang qui m'avait tant envoûté. Si celui de Lily peut-être mais c'était autre chose. J'alla rapidement me cacher sous la cascade afin de voir la nouvelle venue. Pretisha... Celle que je convoitais depuis des jours. Son sang était pour moi comme une drogue et je voulais absolument y goutter. Avec un sourire je la vis se dévêtir et rester en sous-vêtement. Tiens dommage ! Elle était trés agréable a regarder d'ailleurs. Elle plongea dans l'eau et doucement je vins à ses côtés. Joueur ? Oui totalement.
Elle se retourna et fit le bond le plus spectaculaire qu'il m'est été donné de voir. Son coeur battait si vite que j'aurais pu danser sur son rythme cardiaque. Avec un visage en colère elle me cracha a la figure. << T’aurais pu montrer que tu étais là, crétin ! >> Bien... Crétin ? << Bonjour à toi Pretisha. Le crétin va bien et s'excuse pour cette frayeur. >> Je n'étais pas vexé car je connaissais le caractère de Pretisha. Elle avait toujours été comme ça et surtout elle ne craignait pas les vampires. Elle pouvait envoyer promener un humain comme le plus noble des prédateurs. Une vraie rebelle et j'adorais ça. Elle m'étudia et sûrement avait-elle comprit que j'étais nu comme un ver. Mais peut importe je m'en foutais. Pas pudique pour un sou je nagea un peu vers elle encore. Elle c'était reculé sous la frayeur. << Comment vas-tu toi ? >>
redsky
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Sujet: Re: Chaque fleur attire sa mouche | John & Pretisha \ HOT / Lun 27 Aoû - 18:59
J’avais eu la trouille de ma vie et pourtant je n’étais pas du tout le genre peureux. Ce devait être à cause du fait que je n’étais pas sur mes gardes sûrement. Lorsque je pensais qu’il y avait du danger quelque part, tous mes sens étaient en alerte, là j’étais plus détendu que jamais. Et à en juger par le danger qui rodait aux alentour, je ferais mieux d’éviter d’être trop détendu. Je m’étais légèrement reculé à cause de la peur, sur le choc. Mais au final, je n’avais même pas peur. Beaucoup de vampire ici avaient de grande bouche pour les menaces, mais certains n’osaient pas lever le petit doigt sur les esclaves des autres. Quant au vampire qui se trouvait près de moi, il ne me faisait pas plus peur que ça. Je connaissais sa réputation, son job, celui qu’il était quoi. Oui en effet j’avais fait mes petites recherches à ce sujet. Lorsque j’avais remarqué qu’il ne cessait de me regarder, et que j’avais l’impression de le voir partout. J’avais pris mes précautions. « Bonjour à toi Pretisha. Le crétin va bien et s'excuse pour cette frayeur. » Apparemment lui aussi avait fait ses recherches sur moi. Il connaissait déjà mon prénom, mais ça ne prouvait pas qu’il sache tout de moi.
Bizarrement, il n’avait pas l’air en colère. Ma remarque en aurait énervé plus d’un, mais lui non. Il était très calme au contraire. Il faut dire qu’il avait peut-être l’habitude d’être face à des esclaves dans mon genre. Des esclaves qui n’acceptent pas leur conditions et se rebellent pour le faire comprendre. Il s’excusait même, une grande première pour un vampire c’était certain. Il se rapprocha de moi en nageant. Il était complètement nu et faisait comme si de rien n’était, comme si c’était normal au contraire de rester nu face à une inconnue. Bon, il était dans l’eau ce qui m’empêchait de tout distinguer réellement, mais je l’imaginais bien en revanche. « Comment vas-tu toi ? » Qu’est-ce que ça pouvait lui faire que j’aille bien ou non ? Il agissait comme si nous étions de bons amis qui venons de nous retrouver après des longues années de silence. Ce qui bien évidement n’était pas le cas.
Je ne bougeais pas, faisant du sur place en continuant de le regarder s’avancer vers moi. « Je suis en sous-vêtement, seule avec un homme totalement nu. A ton avis comment je vais ? » Un grand sourire apparut sur mes lèvres pendant que je replongeais sous l’eau. Allant au bord de l’eau, je m’y assis pour le regarder. « Tu m’as posé une question, alors à mon tour. On va faire à tour de rôle, ça te va John ? » Je m’allongeais légèrement sur le dos, m’appuyant sur mes avant-bras pour être tous de même assez assise pour continuer de regarder mon interlocuteur. « Comment tu connais mon prénom ? Est-ce que tu me suis ? » En effet cela faisait deux question. Mais je m’accordais un petit bonus, c’est moi qui dictais les règles ici.
Elle sortit de l'eau rapidement pour ma plus grande déception. Bien c'était comme si elle me fuyait donc. Pourtant ma nudité n'avait pas l'air de la déranger si j'en jugeais par ses regards en coin. << Je suis en sous-vêtement, seule avec un homme totalement nu. A ton avis comment je vais ? >> Comme si cette situation la dérangeait ! Je ne pris même pas le temps de répondre. Elle se posa au bord de l'eau, bien loin de moi surtout. << Tu m’as posé une question, alors à mon tour. On va faire à tour de rôle, ça te va John ? >> J'hocha la tête pour lui signifier que j'étais d'accord. Et puis même si je ne l'étais pas elle ne se gênerait pas pour me poser ses questions. Voire me harceler. Sa première question tomba ou plutot ses premières. Elle m'en posait deux donc elle trichait ! Je ne manquerais pas de le lui rappeler. << Comment tu connais mon prénom ? Est-ce que tu me suis ? >> Je nagea un peu vers le bord, juste pour me rapprocher mais pas jusqu'a ce qu'elle me voit nu. Enfin pour l'instant.
Je m'accorda quelques secondes pour la regarder. La nuit prenait lentement le pas sur le jour et, bientôt nous n'allions plus rien voir. << Je sais tellement de chose. Je ne te suis pas non. Mes pas me guident automatiquement vers toi. >> Bon certes je jouais sur les mots. Mais elle jouait également non ? Et je venais de contourner sa question en beauté. Si je me fiais à son jeu c'était maintenant à mon tour! Un sourire taquin naquit sur mes lèvres. << Bon tu m'as posé deux questions alors à mon tour. Tu t'es renseignée sur moi ? Et pourquoi me fuis-tu ? >> Je remarqua son regard. Oui j'avais deux questions mais elle aussi ! Comme un enfant je lui montra deux doigts pour lui faire comprendre qu'elle aussi avait triché. Puis, décidant que je ne devais pas rester nu ce n'était pas polie je fis le tour du rivage pour chercher mes vêtements. Je sortis de l'eau rapidement, un peu géné car je me savais épié. Certes elle aurait une vue imprenable sur mon dos ainsi que... Le reste de mon corps mais au moins je n'étais pas nu et de face devant elle. J'enfila mon caleçon en quelques secondes mais aussi mon jean. Mon sous-vêtement était déjà assé moulant il ne fallait pas en plus qu'elle se rince l'oeil ! Puis je marcha vers elle et m'assèya à ses côtés, attendant ma réponse.
redsky
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Sujet: Re: Chaque fleur attire sa mouche | John & Pretisha \ HOT / Mer 29 Aoû - 12:31
Il resta un moment à me regarder. Comme s’il réfléchissait pour choisir chaque mot qu’il allait employer avec précaution. Et il avait bien raison. Avec moi il fallait bien faire attention à ses paroles. J’analysais vite ce que l’on me disait et j’enregistrais, à tout moment je pouvais retourner ses propres paroles contre lui. Lui qui était un avocat devait bien comprendre cela. Ce n’est qu’au bout d’un temps qu’il répondit le plus simplement du monde. « Je sais tellement de chose. Je ne te suis pas non. Mes pas me guident automatiquement vers toi » C’était finement joué je dois dire. Il avait sut répondre comme un maître. Au moins il ne me suivait pas c’était déjà ça. Mes pas me guident automatiquement vers toi… C’était presque digne d’un des plus grands films à l’eau de rose. En entendant ses propos on aurait juré qu’il cherchait à me séduire. Et pourtant je savais que ce n’était pas le cas, il avait simplement l’habitude de s’exprimer ainsi. C’était assez plaisant d’être en compagnie d’un homme qui savait s’exprimer avec de jolis mots. « Bon tu m'as posé deux questions alors à mon tour. Tu t'es renseignée sur moi ? Et pourquoi me fuis-tu ? » Soit je ne savais plus compter correctement, soit il venait de tricher et de poser une question de trop. Je lui fis comprendre grâce à un simple regard, il leva alors deux doigts pour me faire comprendre que j’avais également triché. Il n’avait pas tord, mais ce n’était pas un crime. Aussi je le laissais tout de même faire. Je commençais à avoir assez de mal à le distinguer dans la pénombre de la nuit qui commençait à s’installer tout autour de nous. Mais pourtant je ne manquais pas une miette du spectacle qui s’offrit à moi lorsque John sortit de l’eau pour aller se rhabiller. Il était dos à moi mais j’étais sous un bon angle pour voir ce qui pour moi était déjà bien appétissant. Penchant légèrement la tête je me mordillais la lèvre en matant sans aucune discrétion. Il revint alors vers moi après avoir également remit son pantalon. Mais il était tout de même torse nu, je n’avais pas tout perdu. Pour ma part, j’étais toujours en sous-vêtement. La pudeur n’avait jamais fait partit de mon quotidien. Lui apparemment était gêné d’être dénudé devant moi, tant pis pour moi.
M’asseyant en tailleur prêt de lui, je me mordis un instant la lèvre avant de donner une réponse. « En temps normal, j’aurais répondu à une seule de tes questions petit tricheur. Mais après la belle vue que tu viens de m’offrir, je pense que tu as bien droit à un supplément. » Première question, est-ce que je m’étais renseigné à son sujet. Bien évidemment. C’était souvent ces derniers temps que je sentais le regard de cet homme se poser sur moi. Je connaissais sa réputation de traqueur et je dois dire que l’idée qu’il me prenne en chasse n’était pas bien plaisante au premier abor. J’avais voulu savoir ce qu’il me voulait. Pourquoi me dévorait-il des yeux à chaque fois qu’il me voyait. Ce n’était pas comme tout les autres qui faisait cela par ce que j’étais une belle plante. Il y avait autre chose dans son regard. Quelque chose que je n’avais pas comprit. Bien sûr avoir des renseignements sur un vampire lorsque l’on est qu’une esclave, ce n’est pas de la tarte, mais j’avais mes sources. « Je me suis bien renseignée sur toi, oui. Je voulais savoir pourquoi je te voyais où que j’aille. J’avais l’impression de te voir partout. » C’est sa seconde question qui me donna à réfléchir. Je n’avais pas l’impression de le fuir. Sinon, serais-je ici avec lui ? Il y a bien longtemps que j’aurais prit mes jambes à mon cou pour aller me refugier chez mon maître. Au lieu de ça, c’est ici que j’étais, presque nue. « Tu as peut être oublié mais tu es un vampire. C’est difficile à croire que je garde mes distances pour ça ? » Bien sûr que c’était faux. Les vampires ne me font pas fuir le moins du monde. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pour moi ils sont au même rang que les humains et ils ne me font pas peur. John ne déroge pas à cette règle. Non, je n’avais pas peur de lui, d’un côté, j’étais confiante.
Je lui adressais un nouveau sourire avant de répondre. « Je ne te fuis pas, si c’était le cas je serais déjà loin d’ici à l’heure qu’il est. » C’était à mon tour de poser une question. Il fallait que j’y réfléchisse car je n’allais pas toujours avoir autant de chance, la chance de pouvoir avoir des réponses. Je n’en avais aucune en tête pour le moment. Je lui posais alors la plus évidente. Celle qui valait 64 dollars. « Pourquoi tu es ici avec moi ? Pourquoi tu ne m’as pas vidé de mon sang avant de partir ? » Il allait sûrement jouer le gentil vampire qui dit qu’il ne s’attaque pas aux esclaves des autres, ou bien qu’il n’avait rien de mieux à faire. Ca ne m’étonnerait pas.
Elle était toujours en sous-vêtement tel un petit diable de la tentation. Et ça ne la gênait pas qui plus est! Peut importe la vue était agréable je n'allais pas m'en plaindre. Après tout elle m'avait lorgné comme une morte de faim quand j'étais sortie de l'eau, à mon tour ! << En temps normal, j’aurais répondu à une seule de tes questions petit tricheur. Mais après la belle vue que tu viens de m’offrir, je pense que tu as bien droit à un supplément. >> Je ricana à ses mots. Tricheur et fier en plus. Mais charmeuse car elle venait de me complimenter. Bien, pour cette fois je la laisserais en vie. Elle était bien trop jolie pour la tuer. << Je me suis bien renseignée sur toi, oui. Je voulais savoir pourquoi je te voyais où que j’aille. J’avais l’impression de te voir partout. >> Alors comme ça je l'avais intrigué a ce point ? Fier de mon effet je sortis un paquet de cigarette et m'en alluma une. Je lui en proposa une également. Autant passer du bon temps et ce n'était pas comme si je risquais une quelconque maladie à cause de cette addiction. << Tu as peut être oublié mais tu es un vampire. C’est difficile à croire que je garde mes distances pour ça ? >>
Je pris le temps de tirer une longue bouffée sur ma cigarette avant de lui répondre. << Non je n'ai pas oublié. L'odeur de ton sang me rappelle ma nature ma chère. Et sache que vampire ne veut pas dire "être assoiffé de sang". >> Quoi que... Quand on voyait certain être de la nuit la question se posait. Ils étaient prêts à attaquer leur mère pour une goutte de sang, de vrai drogué. Elle me fit un sourire auquel je répondis. Charmant au passage. << Je ne te fuis pas, si c’était le cas je serais déjà loin d’ici à l’heure qu’il est. >> Qu'elle était mignonne et naïve. L'espoir faisait vivre dit-on. << Comme si tu pouvais m'échapper. >> Mais tout en prenant une nouvelle bouffée, aussi délicieuse que la première elle me posa la question qui était en or. << Pourquoi tu es ici avec moi ? Pourquoi tu ne m’as pas vidé de mon sang avant de partir ? >> Quoi lui répondre ? Jouer au méchant ou au gentil vampire ?
Prédateur ou amical ? L'envie de jouer au méchant me tentait mais ça ne marcherait pas avec Pretisha. Elle n'avait pas peur de nous et je le savais. Bien alors autant être franc. << Et bien... Sache que j'étais ici avant toi. Et si je ne t'ai pas vidé de ton sang... En premier parce que je n'ai pas soif. >> Je marqua un temps d'arrêt et lui offris un sourire. << Et aussi tu me plais bien... >> Je n'aimais pas tourner autour du pot et elle venait de le comprendre. Bon certes je l'aurais bien vidée de son sang mais j'aurais eu des problèmes avec son maître, et les problèmes j'en avais déjà assé comme ça. Elle avait posé ses deux questions c'était à moi... Que pourrais-je lui demander de si important ? << Alors comme ça tu me voyais partout... Et ça te plaisais que je te guette ? >> Un sourire taquin vint orner mes lèvres, bon certes je jouais avec le feu. Mais tel un bon joueur je venais de lui poser qu'une seule question. J'espérais que sa réponse serait franche.
redsky
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Sujet: Re: Chaque fleur attire sa mouche | John & Pretisha \ HOT / Jeu 30 Aoû - 11:35
« Non je n'ai pas oublié. L'odeur de ton sang me rappelle ma nature ma chère. Et sache que vampire ne veut pas dire "être assoiffé de sang". » S’il pensait pouvoir me faire croire au mythe du vampire gentil qui ne tue pas par plaisir, il se fourrait le doigt dans l’œil. Ils étaient tous pareil. Des traqueurs acharné qui ne vivaient que pour tuer et torturer de pauvre innocent. Lorsqu’il me proposa une cigarette j’acceptai immédiatement. Depuis que j’étais sur cette île je n’avais que très peu fumé. Comment aurais-je pu me procurer des cigarettes ici ? Il était hors de question que je demande à mon maître et je n’allais pas aller taxer John à chaque fois que l’envie de fumer me prenait. J’allais savourer celle-ci car c’était peut-être la dernière avant un bon bout de temps. Calant la clope entre mes lèvres, je penchais la tête vers John afin qu’il me l’allume. Il répondit ensuite à ma remarque. « Comme si tu pouvais m'échapper. » Cela sonnait presque comme une menace. Je savais bien qu’il était bien plus fort et rapide que moi. Face à lui je ne pouvais rien, j’étais fouttu d’avance. Mais rêver n’a jamais tué personne. C’est en tirant sur ma cigarette que je répondis le plus simplement du monde. « Evites de sous-estimer une humaine » C’est vrai que j’étais pleine de ressource, mais bien évidemment j’étais consciente que John pourrait me rattraper sans souci. J’étais prise au piège si jamais l’envie lui prenait de me vider de mon sang.
J’attendis qu’il réponde à ma question. « Et bien... Sache que j'étais ici avant toi. Et si je ne t'ai pas vidé de ton sang... En premier parce que je n'ai pas soif. » Je m’attendais à cette réponse. Tous les mêmes. Comme si un loup avait besoin d’avoir soif pour attaquer quelqu’un. Il ne le faisait que par pur plaisir, et les vampires étaient dans le même panier. J’attendis la seconde raison en soufflant un peu de fumé. « Et aussi tu me plais bien… » Cette raison était déjà plus probable. Les vampires ne faisaient les choses que si c’était bénéfique pour eux. Bande d’égoïste. Il me laissait en vie juste pour avoir une belle compagnie, rien de plus. Faisant tomber quelques cendres de ma cigarette par terre, je relevais les yeux vers lui. « Au moins c’est franc. » J’attendis alors sa question. La réponse que j’avais eue à la mienne me satisfaisait grandement. « Alors comme ça tu me voyais partout... Et ça te plaisais que je te guette ? » Je ne pus retenir un petit rire en entendant sa question. J’avais horreur de me sentir espionné en général. Même lorsque mon maître me demandait où j’étais allé pendant la journée j’avais toujours une grande envie de l’envoyer paitre. Et pourtant sentir John me guetter ne m’avait pas gêné plus que ça. Ça m’avait simplement intrigué fortement. C’est d’ailleurs pour cette raison que je m’étais empresser de mener mon enquête sur lui. Ce que j’avais appris ne m’avait pas déplut. Je me rapprochais de lui pour ne laisser que quelques centimètres entre nous. Je relâchais la fumée de ma bouche avant de sourire. « Mieux encore, ça m’excitait. » Je touchais alors ses lèvres du bout des miennes en enchaînant. « On retourne dans l’eau, ou on va chez toi ? » Il avait été franc en me disant que je lui plaisais. Et bien c’était à mon tour d’être franche. Je l’étais toujours, surtout lorsque ça m’arrangeait. J’écrasais ensuite ma cigarette à côté de moi sans quitter John des yeux. Je lui avais à mon tour posé ma question, qu’une seule cette fois-ci. C’était maintenant à lui de voir, j’étais pas le genre à insister pour ça.
Elle avait bien trop confiance en ses capacités d'humaine si j'en jugeais par sa réponse. << Evites de sous-estimer une humaine >> Je préféra ne pas relever et lui laisser croire qu'elle avait le dessus. Je lui devais bien ça après la vue superbe que j'avais sur son corps dénudé. << Au moins c’est franc. >> Toujours avec moi ma jolie. A quoi bon tourner autour du pot ? Elle n'était pas dupe. Et ce n'était plus une enfant. Certes elle devait penser que je voulais la garder en vie juste pour prendre du bon temps avec elle, mais peut importe qu'elle me juge. Je n'avais pas envie de la tuer c'était tout. Lentement elle s'approcha de moi. Bien un vrai jeu commencait maintenant. << Mieux encore, ça m’excitait >> Petite tentation qu'elle était. Elle approcha ses lèvres des miennes et, tel un pantin je me laissa faire. Elle frolait ma bouche avec une lueur taquine dans le regard.
Au moins sa réponse avait le mérite de me plaire. Et elle était franche, chose que j'appréciais. << On retourne dans l’eau, ou on va chez toi ? >> Direct et sans chichi. Elle savait ce qu'elle voulait au moins. Je me leva et écrasa ma cigarette également. Puis avec beaucoup de galanterie je lui offris ma main pour qu'elle se lève, chose qu'elle fit. Puis lentement je m'approcha et deposa un baiser dans son cou, juste sous son oreille. Là ou la peau était la plus sensible et la plus réceptive. << Dans l'eau. J'ai envie de me baigner pas toi ? >> La nuit était tombé et je ne distinguais plus que ses yeux dans la pénombre. Doucement je posa mes lèvres sur les siennes pour un baiser rapide. Aussi léger qu'une plume, c'est a peine si l'on pouvait le sentir.
Enfin, avec un sourire je déboutonna mon jean et l'enleva pour ne rester qu'en boxer. Il était inutile d'être nu encore une fois et surtout pas devant elle ! Puis je pris sa main et l'emmena dans l'eau avec moi. Malgré ma peau froide je sentais que l'eau n'était pas si fraiche qu'elle ne paraissait. Et si je jouais la carte du rentre dedans ? Pretisha allait-elle me mettre un vent ? Je ne pensais pas car elle était aussi directe que moi. Je me tourna vers elle et avec un sourire lui demanda. << Si tu as froids je peux te réchauffer... >> Quel manque de tact. Mais j'aimais taquiner et lancer de petit sous-entendu, c'était plaisant la réaction des gens. Ils étaient a la fois choqués mais amusés. Le contraste était excellent.
D’après son expression, il trouvait ma proposition plutôt alléchante. Je jouais, et lui ne bougeait pas d’un pouce. Il restait à me regarder. Je n’y allais pas avec le dos de la cuillère sur ce coup. Mais j’étais ainsi depuis toujours. J’avais pris mon plis enfantin de ne jamais tourner autour du pot, on aurait presque pu me qualifier d’allumeuse. J’étais parfois un peu trop franche et ça ne m’avait jamais réussi jusqu’ici. Les gens n’aiment pas la vérité et cacher des choses est leurs spécialités. Je reculais légèrement mon visage du sien après lui avoir dit ces quelques mots avant de finalement lui adresser un nouveau sourire plein de malice. C’est en silence qu’il se leva. Puis, il fit preuve de beaucoup de galanterie en tendant sa main vers moi afin de m’aider à me relever. Attrapant sa main, je me hissais sur mes deux pieds à mon tour pour lui faire face. Il n’avait pas répondu à ma question, je ne savais pas ce qu’il souhaitait faire pour cette soirée. Peut-être voulait-il seulement rentrer chez lui, bien que cette option me paresse presque impossible. Je compris que ce n’était nullement son intention lorsque je sentis ses lèvres dans mon cou, sa respiration effleurant mon oreille. Mes yeux se fermèrent automatiquement afin d’en profiter le mieux possible. « Dans l'eau. J'ai envie de me baigner pas toi ? » Je sentis ses lèvres se poser sur les miennes un bref instant, une fraction de seconde. J’étais frustré de ne pas avoir pu gouter à ses lèvres plus longtemps.
Il se déshabilla à nouveau ne restant qu’en boxer, ce qui rendait le spectacle moins exaltant que celui auquel j’avais eu droit quelques minutes avant, mais qui était tout de même agréable pour les yeux. J’entremêlais mes doigts aux siens afin de le suivre à la flotte. La nuit était tombé plus rapidement que je l’aurais imaginé, c’était à peine si je voyais John et son corps. Mais rien que le fait de l’imaginer suffisait à me rendre folle. L’eau avait été froide avant, mais elle paraissait chaude en contrastant avec l’air frais qui s’était levé. J’avais légèrement froid, mais c’était supportable. « Si tu as froids je peux te réchauffer... » Proposition plus qu’alléchante. Il était direct et j’aimais ça. Glissant mon doigt dans l’élastique de son boxer, je le tirais d’un coup afin de le rapprocher de moi. Je remontai ensuite mes doigts pour les faire se balader sur le torse de mon interlocuteur. Sa peau était froide, comme celle de tous les vampires. Je me demandais bien s’il ressentait la chaleur et le froid. S’il ressentait quoi que ce soit en fait. Les sensations humaines. « Je doute que tu en sois capable, tu es si froid.. » Je collais ensuite mon corps contre le sien pour l’embrasser, plus longtemps que le baiser qu’il m’avait offert quelques minutes plus tôt. Plus long, plus langoureux. Je posais ensuite une main sur sa nuque pour le rapprocher de moi avant de lui murmurer. « Mais tu peux toujours essayer, je suis pas contre mon chou, au contraire je t'y encourage. » Je lui adressai un clin d’œil en souriant.
J'avais le choix, fuir ou rester avec elle dans l'eau à barboter. Les gens réfléchis m'auraient conseillé de partir car ce jeu était risqué. Mais voila j'aimais le risque, la séduction et tout ce qui allait avec. Et même si j'avais Lily en tête, notre dernière conversation m'avait laissé comme un goût d'inachevé. Je ne savais pas quoi attendre et surtout si je pouvais espérer quelque chose. Et malheureusement tout ceci allait me pousser à faire une bêtise avec Tisha ce soir. Et puis l'odeur de son sang m'obsédait, je voulais y goutter à tout prix. Comment lui résister alors qu'elle ne cherchait qu'une chose c'était que je cède ? Il n'y avait aucun sentiment entre nous, juste une attirance physique. Un désir charnel de ne partager qu'un moment agréable ensemble, rien de plus.
Avec un sourire tout à fait charmant elle glissa un doigt sous l’élastique de mon boxer. Avec un visage innocent je m'approcha d'elle jusqu'à être complètement collé à son corps. Puis je laissa sa main caresser mon torse. J'aimais sa douceur enfin... Je me doutais qu'elle allait bientôt se transformer en véritable sauvageonne. << Je doute que tu en sois capable, tu es si froid... >> Je souria et pris sa main dans la mienne pour la porter à mes lèvres. Avec un regard gourmand je mordilla son index. << Et pourtant si chaud à l'intérieur... >> Elle s'approcha de moi et enfin je pu gouter à ses lèvres tentatrices. Nos phrases étaient pleines de sous-entendu. Quel jeu puéril et enfantin.
Je posa mes mains sur ses hanches pour la tenir coller à mon corps. Si il lui venait l'idée de s'échapper elle serait ainsi bloqué. Mais je doutais qu'elle veuille partir maintenant. << Mais tu peux toujours essayer, je suis pas contre mon chou, au contraire je t'y encourage. >> Son clin d’œil et son sourire m’annonçait le meilleur à venir. Je lui souria en retour et déposa un autre baiser sur ses lèvres avant de faire glisser mes mains jusqu'à son haut de maillot. Enfin ce qui lui servait de maillot plutôt. Mes lèvres parsemaient son cou de baiser alors que je dégrafais son haut pour le faire glisser le long de ses bras. Elle pouvait encore tout arrêté et partir, je ne lui en tiendrais pas rigueur. Et puis après tout j'étais un vampire. Qu'est ce qui lui prouvait que je n'allais pas profiter d'elle et la tuer ensuite ? Cela serait cruel certes mais c'était digne de nous. Mais en réfléchissant la tuer serait idiot, mais en revanche la mordre était tentant. Je sentais son sang pulser dans ses veines alors ma bouche parcourait son cou. Qu'elle sensation divine avais-je là !
J’allais sûrement regretter mes gestes. Noah m’avait demandé de ne pas rentrer trop tard et j’étais encore là à fricoter avec John. A mon retour j’allais subir la colère de mon maître, j’aurais dû avoir peur, mais pourtant ça ne me faisait rien. Il allait bien vite deviner ce que j’avais fait de ma soirée et ça le rendrait encore plus haineux. Mais je m’en moquais. Je voulais qu’il le sache, pour qu’il comprenne que malgré ce qu’il pense, je ne lui appartiens pas. J’étais libre de faire ce que je voulais, et si j’avais envie de m’envoyer en l’air avec un inconnu, c’était mon droit le plus entier. Et même si ça avait était le contraire, je n’aurais pas pu résister à John. Il m’attirait au plus haut point et je savais que mon envie était grandement partagée.
Son corps était collé au mien, nous ne pouvions pas être plus proches qu’à cet instant. Avec un sourire, je le vis prendre ma main et l’apporter à ses lèvres pour mordiller mon doigt. « Et pourtant si chaud à l'intérieur... » Ca je n’en doutais pas une seule seconde. Je ne le connaissais pas beaucoup, et pourtant j’avais l’impression de tout savoir sur lui. Ses mains étaient posées sur mes hanches, fermement, m’empêchant tout mouvement de recul. Mais ça n’était pas déplaisant, j’aimais me sentir piégé contre son corps.
Je sentis la main de John dans mon deux dans le but de m'ôter mon soutien gorge. Je le fis glisser le long de mes bras pour le jeter plus loin. Enfin cela devenait intéressant. John avait la fâcheuse tendance de parler et n'agir qu'après, ce qui n'avait jamais été mon cas. J'aime l'action, je ne vis que pour agir, pas pour parler. Passant une main dans ses cheveux alors qu'il embrassait mon cou je lui murmurais. « Tu parles trop à mon goût, tu m'agaces » Je fermais ensuite les yeux en laissant mon cou à sa merci. Je ne savais pas vraiment pourquoi mais j'avais confiance, il ne me ferait rien. Si il tentait quoi que ce soit il pouvait dire adieu à sa partie de jambe en l'air, alors à lui de s'abstenir et se contenter de mon corps en oubliant mon sang. Il s'était sûrement nourris avant de venir ici, du moins je l’espérais. Sinon il risquait de ne pas tenir, c'est ma vie que je risquais en restant ici avec lui. Mais la vie serait bien plate si on ne prenait jamais de risque. Puis, je n'avais rien à perdre, Noah avait plein d'esclave donc une de plus ou de moins n'allait rien changer à sa vie. Je n'avais plus de famille et un de mes seuls amis était pour moi inaccessible. A qui manquerais-je ? Personne.
Je voulais la mordre c'était certain. L'odeur de son sang m'attirait et m’envoûtait comme un poison mortel. Ma bouche dans son cou j'embrassais sa peau, la gouttais sans arrêt. Elle pensait sûrement pouvoir me faire confiance mais elle avait tord... J'étais un vampire, un être fait pour charmer et attirer les proies à moi. Trouver une victime, la charmer avant de la croquer tel était ma leçon et en 300 ans, elle avait toujours fonctionné. J'étais un prédateur... Ma voix, mon physique et même mon odeur était faite pour lui plaire comme si elle pouvait m’échapper... C'était impossible qu'elle espère se défaire de mes bras. Je n'allais pas la lâcher sans l'avoir goutté. « Tu parles trop à mon goût, tu m'agaces » Ha je l’agaçais ? Bien... J'allais agir alors ! Je la fis reculer pour qu'elle vienne butter contre une pierre présente dans l'eau. Malgré la pénombre je voyais bien car nous pouvions voir dans la nuit... C'était un avantage d'être vampire. Rapidement je fis glisser le reste de son maillot le long de ses jambes. Elle tremblait... De peur ? Ou de froid ? Peut-être un peu les deux... L'eau était fraîche mais j'allais rapidement la réchauffer dans quelques secondes.
Mes mains se posèrent sur ses hanches alors que je lui faisais entourer mes hanches de ses jambes. Je pris quelques secondes pour la regarder alors que je faisais glisser mon boxer jusqu'à mi-cuisse. Pendant un instant je la regardais et replaçais une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Puis d'un cou sec j'entrais en elle et sans lui laissé le temps de s'habituer je commençais une danse lente et sensuelle entre nos deux corps. J'étais peut-être un peu trop violent dans mes mouvements... Mais à vrai dire on pouvait ressentir du plaisir dans la douleur, et elle devait se contenter de ça. Le silence seulement perturbé par nos soupirs de plaisir de plus en plus poussé. Je ne pensais plus à rien, ni à Alice non rien... J'en avais besoin. Horriblement besoin. Pour une seule soirée que le visage de mon Infant ne hante pas mes pensées. Et pourtant je n'y arrivais pas. Je n'arrivais pas à ressentir de désir... Comme si je ne devais désirer qu'elle ! Je relevais mon visage pour croiser celui de Pretisha et à cet instant, je ne me sentis pas à ma place. Même si Pretisha était magnifique ça ne faisait aucun doute. Je la trouvais vraiment très belle. Je n'arrivais pas à m'enlever Alice de la tête c'était impossible. Et dans un dernier mouvement je plantais mes crocs dans la chair tendre de son cou, comme un dernier geste désespéré. Je sentis qu'elle essayait de bouger, de se dégager mais d'une poigne de fer je saisis sa nuque pour la garder contre moi alors que je me délectais de son sang.
Ce liquide rouge coula entre mes lèvres, m’apaisant comme un nectar rare et précieux. Enfin je la lâchais, je ne l'avais pas assez mordu pour qu'elle perde connaissance. Tout de même je n'étais pas un monstre... Quoi que... Je n'avais même pas laissé son plaisir atteindre son apogée avant de la mordre enfin... Moi non plus quand on regardait. Je m'éloignais d'elle après m'être retiré et avoir remis mon sous-vêtement. Nul doute qu'elle devait m'en vouloir mais... Ho et puis je m'en foutais ! Je n'allais pas me sentir vexé qu'une esclave me déteste après tout elle n'était qu'une humaine, et son jugement je m'en moquais bien assez. J'avais d'autre problème pour me formaliser de son opinion. Je rejoignis le rivage rapidement et commençais à m'habiller. J'enfilais ma chemise et mon jean qui allaient être trempe mais peu m'importait. Je voulais rentrer chez moi le plus vite possible... Dans quel état j'étais ? Je n'arrivais même pas à ressentir du désir pour une autre depuis que j'avais croisé Alice au détour du couloir. Comme si en revenant elle avait balayé mes instincts les plus primaires. Je ne voulais qu'elle.. Entièrement à moi. Je sentis Pretisha dans mon dos et sans me retourner je lui dis « Excuse moi... Sincèrement. Je sais me contrôler pourtant mais... Ton odeur m'attire. Je ne te propose pas de te raccompagner tu vas sans doute refuser. Quoi qu'avec la nuit qui tombe je me propose de te raccompagner. » Nul doute que si elle le pouvait elle me mettrait son poing dans le visage. Hors si elle tentait ça il risquait de lui manquer quelques doigts plus vite que prévu.
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