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 J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn

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J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn Empty
MessageSujet: J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn   J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn EmptyMer 7 Nov - 22:03

Alice & John
« J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Se que certains appellent la folie, mais se qui pour moi, est la seule façon d'aimer. »

L'océan et l'eau à perte de vue. Ni terre, ni navire rien, juste cette eau qui m'engloutit petit à petit. Sombre, noire, effrayante... Avant de se transformer en une mer de sang rouge. Mais d'où cela venait-il et qu'est ce que je faisais là ? Je rêvais ce n'était pas possible autrement. Oui j'étais dans un rêve horrible certes, enfin un cauchemars plutôt. Mais comment expliquer alors que je sentais le goût du sang sur ma langue ? A la fois doux et métallique. Et si cela avait été réel comment serais-je arrivé jusque ici ? Je ne me souvenais pas d'avoir pris un bateau et puis... Non les mers de sang ça n'existait pas. Enfin... Il y a de ça 300 ans aussi je pensais que les vampires n'existaient pas et pourtant... Ils étaient réels, j'en étais un. Non cela ne pouvait pas être vrai, je le compris quand je sentis l'eau glacée envahir mes peau, me faisant tousser pour mieux m'étouffer par la suite. Nous n'étions pas obligé de respirer pour vivre, si cela avait été vrai je ne me débattrais pas pour recracher cette eau non... Nous étions de simples statue, immobile alors que notre cœur ne battait plus, sans besoin de respirer pour survivre. Des statues, marionnettes sans vie ni âme comme des pantins. Cela était peut-être notre punition pour vivre l'éternité ? D'être un témoin immobile au temps qui passe, spectateur du monde sans pouvoir y prêter attention. Sans doute ! Je fermais les yeux alors que les ténèbres m'engloutissaient. Le noir se fit, l'eau glacée m'enveloppa dans une étreinte malsaine, morbide presque.

Un cauchemars, c'était un simple cauchemars. C'est la première chose qui me traversa la tête alors que je me réveillais en sursaut. La chambre plongé dans le noir je reprenais lentement ma respiration. Pleure mon petit John... Pleure ton humanité perdue car tu ne sais pas ce que l'éternité te réserve. Depuis quand je faisais ce même rêve ? Des années maintenant. Les seules nuits où je dormais bien, alors elle était dans mes bras. D'ailleurs où était-elle ? Je me souvenais m'être endormis avec Alice et pourtant je me réveillais dans un lit vide... Froid. Presque repoussant. Alors que quelques heures auparavant il était si chaud à cause de nos ébats. Encore une fois nous avions passés la journée à nous aimer, sans répit. C'est à cet instant qu'un lumière jaillit dans la chambre, Azur venait d'ouvrir la porte et de ce fait, laisser entrer une douce lumière. Balayant l'obscurité et les derniers souvenirs de mon cauchemars. Un sourire rassuré naquit sur mes lèvres, au moins une âme qui vive dans cette maison... Elle s'approcha de mon lit et s'assit dessus après m'avoir donné un verre de sang frais. Aucun mot, le silence complet et pourtant elle me comprenait en un seul regard. Je lui souris et lui déposais un baiser sur la joue en remerciement. Je pris une gorgée de mon verre en regardant autour de moi, cherchant Alice des yeux. Azur avait sûrement compris mes doutes car elle s’empressa de me dire « Elle est partie... Mais elle a laissé ça pour toi John. » Rapidement ma domestique me tendit une petite enveloppe avec mon prénom orthographié dessus. Je pouvais reconnaître cette écriture entre mille tellement elle était fine et noble. Je posais mon verre sur la table de chevet sans un bruit et ouvris l'enveloppe pour découvrir un petit message. Allons bon !

Ferme les yeux et tu me sentiras
Retourne toi et je serais là
Cherche moi et tu me trouveras...

Observe la vapeur John...

Une énigme... Super ! Je détestais ça ! La vapeur... Je levais mon visage vers Azur qui, comme moi, ne comprenait pas le message. « Alice aurait-elle consommé des drogues ? » Cette phrase la fit sourire alors qu'elle se levait pour ouvrir les rideaux et laisser entrer la lumière de la lune. Mes yeux se posèrent sur l'immense fenêtre permettant à la lumière d'entrer. La vapeur mais oui... Au début de notre relation, nous avions pris l'habitude de nous laisser des messages avec Alice dans la vapeur. C'était une manière de se laisser des mots doux, sans que personne ne puisse les lires. Des enfants oui... Sans doute. Sans attendre je sautais du lit pour rejoindre la salle de bain et venir devant le miroir. Je soufflais dessus afin de faire apparaître un message. La buée me livra bientôt une autre énigme d'Alice. Je me demandais si elle allait jouer longtemps... Certes j’appréciais nos petites chasses, mais je ne rêvais que d'une chose c'était goutter ses lèvres pour la première fois de la nuit. Sans plus attendre le message s'afficha sous le miroir avant de disparaître quelques secondes après.

Et si la source n'était que le commencent ?

Cherche dans la vapeur... Tu me trouveras.

Là on rentrait dans un gros délire. Alice partait loin et je n'étais plus vraiment capable de suivre. Je me levais à peine et me faire réfléchir c'était cruel. Bon peut-être pas certes mais tout de même, j'espérais avoir droit à un cadeau si je la trouvais. Fallait-il déjà que je la comprenne. La source... La vapeur... Chercher... Mais oui ! L'un des rares lieux dont nous n'avions jamais été. L'un des seuls qu'il nous restait à visiter ensemble. Sans doute les sources chaudes. Alice devait m'attendre dans un bain bouillant, et à cette idée plusieurs pensées me traversèrent. Elle devait être magnifique dans les sources, une digne représentante de la déesse Aphrodite. Mais en y pensant... La guerre de Troie avait été provoqué par 3 déesses magnifiques, Héra, Athéna et Aphrodite. Si cette dernière portait le visage de ma bien aimée alors la pomme d'or lui revenait de droit. Ce n'est qu'un fantasme d'un homme amoureux diraient certain mais... Je trouvais Alice magnifique et ça depuis la première fois que son regard avait croisé le mien. Fou ? Oui sans doute. Et heureux de l'être. Avec un sourire heureux j'enlevais l'unique vêtement -mon boxer- pour me jeter sous la douche. Je pris me premier shampoing qui me tombait sous la main pour me savonner rapidement, oui j'étais presse certes je voulais rejoindre Alice le plus vite possible. Je sortis de la douche, pris une serviette au hasard et me sécha d'un air distrait. Je devais encore être mouillé mais ce n'était pas comme si je pouvais être malade. De retour dans ma chambre Azur m'avait gentiment sortie un jean et un tee-shirt, un petit rire m'échappa. Elle prévoyait vraiment tout c'était fou... J'enfilais mes vêtements, un dernier coup d’œil dans le miroir et me voilà parti dans la cuisine. Azur était occupée et Sebastian n'était pas là. Cette nuit mon enfant était avec Beth, celle qu'il considérait comme sa tante. Cela me faisait plaisir qu'il s'entende aussi bien avec ma petite sœur de cœur, enfin j'espérais qu'il n'allait pas trop la faire courir dans tout les sens. Cet enfant pouvait être une pile quand il le voulait... Enfin bon cette nuit n'appartenait qu'à Alice et moi, et cela n'était pas pour nous déplaire. Je pris les clés de ma demeure ainsi que mon portable. « Azur tu... » Mais cette dernière me coupa la parole pour continuer « Je ferme à clé après toi oui John ne t'inquiète pas. Et je n'ouvre à personne. » Je lui adressais un sourire d'excuse, je me répétais tant que ça ? « Je ne veux pas qu'il t'arrive malheur tu le sais. » Elle hocha la tête et vint me poser un baiser sur la joue comme une mère l'aurait fait. Enfin je sortis de chez moi et j'attendais quelques secondes, le bruit d'une serrure que l'on verrouille me rassura. Ce soir Azur était seule avec Gabriel à la maison et je ne voulais pas risquer une attaque enfin... Ne sait-on jamais.

La nuit était tombée depuis pas mal de temps déjà alors que je me dirigeais vers la foret. Je croisais quelques connaissances du palais qui me saluèrent de loin. Mon statut d'avocat de sa majesté me permettait d'être crains et respecté car c'était seulement pour ça que l'on me saluait. Savait-il mon nom ? Cela restait à voir. Mais je m'en moquais je ne faisais pas ça pour la gloire ou la reconnaissance. Seulement servir mon empereur et ami comme je le devais. Sans une once de peur je pénétrais dans la foret obscure. Pour les humains elle devait être effrayante alors que je la trouvais reposante. Le silence régnait en ces lieux s'en était reposant. Je pris quelques secondes pour m'arrêter et regarder le ciel, les étoiles brillaient comme des petits cristaux de diamants c'était magnifique. Avec un sourire je partis en courant vers les sources chaudes. Le manque de mon amante se faisait sentir je voulais la voir maintenant... J'arrivais rapidement en ces lieux magnifique. De la lumière avait été installé depuis quelques temps, au cas où des vampires voulaient venir se baigner. Je pouvais donc distinguer de loin une chevelure blonde que je connaissais bien. La vapeur s'élevait dans le ciel, donnant une atmosphère sensuel à l'instant. Je sortis des arbres et m'approchais des sources...

© Chieuze



Dernière édition par John O. Constantine le Jeu 8 Nov - 0:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn   J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn EmptyJeu 8 Nov - 0:09

Tu rêve. Ceci ne pouvait être qu’un rêve. Elle observait le corps de son amant, endormi à ses côtés, et elle souriait. Tout ceci ne pouvait être qu’un rêve. Dehors, la vie prenait ses droits dans les rues de Heartkiller. Elle entendait les humains passer et discuter sous les fenêtres de la maison de John. Ils ne semblaient pas avoir conscience de ce qu’il se passait au-dessus de leur tête, sur la même île qu’eux. Est-ce qu’ils savaient ce qu’il se passait une fois la nuit tombée ? Est-ce qu’ils savaient combien d’humains mourraient chaque jour entre ces murs ? Ils ne semblaient pas en avoir conscience, et c’était bien dommage à dire vrai. Peut être que cela pourrait améliorer leur existence. Parfois, elle essayait de comprendre les humains. Et elle était persuadée que lorsqu’une épée de Damoclès se trouvait en continue au-dessus de votre tête, vous preniez soudainement conscience de la fragilité de la vie. La vie n’est qu’une bulle de savon qui peut exploser à tout moment. Et qui inexorablement est vouée à exploser. Il arrivait que la bulle soit menacée par une aiguille, alors ne faut-il profiter de sa beauté, le plus possible, et plus que jamais ? La vie est telle qu’il faut en profiter tant qu’il est encore temps. Alice n’avait plus besoin de se soucier de la mort à présent, elle le savait. Elle n’était pas en danger. Et pourtant, ce jour-là, elle eut l’impression que son existence aussi ne tenait qu’à un fil. Il ne s’agissait pas de la vie, mais de l’existence qu’elle voulait mener. Elle savait que l’amour rendait paresseux, et aveugle. Aveugle aux besoins de l’autre et à sa beauté. Elle ne voulait pas s’aveugler. Elle voulait jouir de la beauté de John encore pendant des siècles, ou plus. Elle ne voulait pas que sa propre beauté fade sous ses yeux. Elle ne devait pas se laisser percer par la routine, elle savait qu’il n’y avait pas de pire tue-l’amour. L’angoisse l’avait saisie, et elle était incapable de fermer l’œil de ce fait. Elle regardait John, son sommeil était paisible, et cela lui convenait. Ils avaient fait l’amour, encore et encore, jusqu’à ce que son amant tombe de fatigue. Elle, elle avait laissé l’angoisse l’étreindre. Ils faisaient souvent l’amour chez John. Par habitude ? Par ennuie ? Par manque de … prise d’initiative ?

Le soleil baissait à peine à l’horizon alors que la jeune femme quittait déjà les draps pour préparer une surprise à son homme. Elle se sentait d’une étonnante inspiration malgré sa … journée blanche, et elle avait le désire de faire plaisir à John. Alors, elle mit rapidement une robe qu’elle avait laissée chez lui, suite à ses nombreux allers et venus, et rejoignit la salle de bain. Quand ils étaient amants, autrefois, John et Alice aimaient beaucoup jouer. Ils se cachaient, disparaissaient, se retrouvaient, s’aimaient. Ils aimaient à jouer au chat et à la souris après tout ils étaient des prédateurs. Ils se laissaient des messages codés pour pouvoir lancer le jeu. Alice s’en souvenait fort bien et elle espérait que John avait gardé ce même gout qu’elle pour le jeu et les surprises. Elle prit une douche, et en en sortant, elle écrivit un message sur le miroir embué, message que son amant retrouvera en embuant la vitre à son tour. Satisfaite, elle quitta la salle de bain avec sa robe et descendit dans la cuisine où Azur l’attendait avec un verre de sang. Sans doute avait-elle entendu le son de la douche. « Bonjour Mademoiselle Alice. Avez-vous bien dormie ? » La vampire avança devant la gouvernante et l’étreignit un instant, pour la saluer. « Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, mais je vais bien. Je prépare une surprise pour John… Vous pourrez m’aider ? » La gouvernante sourit face à l’air enjoué de la vampire et accepta sans réel problème. Alice chercha alors un style et une feuille de papier pour écrire quelques mots à son amant. Fut un temps, il aurait suffit de son absence pour que John recherche la clé de l’énigme. Mais ca faisait longtemps, elle devait l’aider plus que cela. Elle écrivit quelques mots, plia la feuille et écrit le nom de son amant. Avant de la tendre à Azur. « Donnez lui cela à son réveil voulez-vous ? » Azur accepta et laissa partir Alice sans poser plus de question.

Elle marchait dans la rue d’un pas dansant, sans se soucier des personnes qu’elle pouvait croiser. A présent la nuit était belle et bien tombée, et elle ne doutait pas que John mette moins d’une heure à se réveiller. Qu’importe, là où elle allait elle pouvait bien l’attendre toute la nuit. C’était un lieu un peu reculé, et elle mit un moment avant de l’atteindre. Il était désert, évidemment. Rare étaient les randonneurs qui venaient jusqu’ici ou les vampires qui avaient le temps ou la passion pour passer leur soirée dans un tel lieux. Certains ignorait même son existence. Elle, elle ne le connaissait que de nom, et s’y était rendu très rarement. Elle n’eut pas de mal à trouver le chemin cependant, et une fois arrivée… Elle fut saisi par la beauté des lieux. Le lac crés par ses sources d’eau chaudes étaient recouverts et cachés par les arbres. Il était creux d’une valet et une petite cascade coulait dans les eaux. Alice ne mit qu’un instant à se délester de ses vêtements avant de plonger dans l’eau. Elle sentit la morsure de la chaleur sur sa peau glacée, et s’en réjouit. Elle fit quelques brasses et vint s’asseoir sur un rocher au bord de l’eau.
Elle entendit alors les pas qui venaient derrière elle et se tourna vers John en riant. « Bonjour bel étranger… » murmura-t-elle alors qu’il approchait, se laissant glisser dans l’eau en croisant son regard. Elle nagea face à lui, souriante. « Bienvenue dans ce petit coin de paradis… » Dit-elle, d’une voix toujours séductrice. Elle nageait comme ca jusqu’à la cascade. Toujours face à John, elle se mordit la lèvre sensuellement. « Que dirais-tu de me… rejoindre ? » Proposa-t-elle avant de plonger, disparaissant dans les abysses de cette eau cristalline.
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MessageSujet: Re: J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn   J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn EmptyVen 9 Nov - 23:10

Alice & John
« J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Se que certains appellent la folie, mais se qui pour moi, est la seule façon d'aimer. »

Un jeu permanent, en continue. C'était sans doute notre jeu préféré oui, se chercher, se cacher, se trouver pour mieux s'aimer. C'était comme cela que nous fonctionnons depuis des années. Et j'étais rassuré de voir que mes années passés loin d'elle n'avait pas effacé cette passion pour notre jeux du chat et de la souris. J'adorais cela, la chercher, la guetter de loin sans la toucher, jouer à l'indifférent alors que je brûlais de la sentir contre moi, et enfin céder et m'avouer vaincu. Enfin en partie... Aujourd'hui elle avait gagné certes, je ne m'attendais pas à cette surprise je devais l'avouer. Elle me faisait plaisir... Toutes les excuses étaient bonnes pour se retrouver et s'amuser après tout. Si bien que l'idée des sources chaudes était excellente. Depuis longtemps nous voulions visiter ces lieux magnifiques. Ce n'était pas une légende sur l'île, mais beaucoup de vampires n'avaient pas le temps de s'arrêter en ces lieux. Quel dommage... C'était tellement magnifique. Un vrai jardin d’Éden. Cette idée me vint alors que je sortais de la foret pour m'avancer vers les sources. Alice était face à moi, assisse nue sur un rocher. Je pris un instant pour détailler son corps parfait. Ses courbes parfaites, sa peau blanche et parfaite, sans aucun imperfection. Elle me faisait craquer c'était certain. Lentement elle se tourna vers moi alors que je m'approchais sans un bruit. Son petite sourire en coin me fit rire doucement, qu'est ce qu'elle préparait ? « Bonjour bel étranger… » Elle glissa lentement dans l'eau et nagea vers moi alors que je m'accroupissais, pensant qu'elle s'approchait de moi et que j'allais pouvoir lui voler un baiser.

Mais elle avait d'autre plans en tête. « Bienvenue dans ce petit coin de paradis… » Je ne pouvais qu'approuver ses dires. Cet endroit était magique. Je fermais les yeux alors qu'un coup de vent vint porter le parfum de la lavande jusqu'à moi. Ce doux parfum était tout simplement délicieux, si bien que je m'accordais quelques secondes pour le respirer avant d'ouvrir les yeux pour croiser le regard d'Alice. « Que dirais-tu de me… rejoindre ? » Elle se mordilla la lèvre sensuellement en me disant cela, réveillant en moi des sentiments plus délicieux les uns que les autres. Je lui souris et mis quelques secondes à me retrouver nu sous son regard gourmand. J'entrais doucement dans l'eau bouillante, contraste avec ma peau froide. Pourtant je sentais la chaleur c'était quelque chose d'étonnant, pas dérangeant ni désagréable juste... Nouveau. Entre temps Alice avait plongé, m’empêchant de la suivre du regard. Lentement je nageais vers la cascade et me plaçais dessous enfin de me mouiller entièrement. L'eau exerçait comme un massage sur mes épaules et pendant de longues secondes je me laissais totalement faire. Cependant je sentis quelqu'un sortir de l'eau non loin de moi, et il n'y avait qu'une seule personne ici... Je souris en la sentant s'approcher, c'était comme si je pouvais sentir chaque souffle qui sortait de sa bouche, chaque mouvement qu'elle faisait dans l'eau claire. J'ouvris les yeux pour croiser les siens, et mon amour pour elle ne fut que plus intense encore. « Bonjour sirène...  »

A l'aide de quelques brasses je m'approchais d'elle et vins lui voler un baiser brûlant. Mes bras passèrent autour de sa taille alors que je lui faisais entour mes hanches de ses jambes. Ainsi je la portais alors que son corps s'alignait parfaitement contre le mien. Dans une telle perfection, qu'il était certain que nous avions été dessine dans ce seul et unique but. Alors que son corps était habituellement froid comme la glace, sa peau me semblait chaude sous mes doigts. Non que cela me dérangé au contraire, je n'avais pas sentis sa peau chaude depuis 300 ans, depuis le soir où je l'avais transformé. Je la serrais un peu plus contre moi alors que nos lèvres se joignaient encore une fois, je jouais avec sa langue un instant, la titillant avant de lui parler. « Tu as osé m'abandonner seul dans ce grand lit froid... » Seul et froid, vide et repoussant. Je lui dis ça avec un faux air vexé. Certes elle savait que je plaisantais je ne pouvais pas lui en vouloir. Surtout si j'avais ce genre de retrouvailles en contre-partie. Il faisait nuit depuis pas mal de temps, et pourtant ces lieux étaient éclairés. Me permettant de la voir assez bien pour distinguer son visage magnifique. Je me perdais dans ses yeux remplis d'amour. Je me sentais renaître sous son regard c'était un fait. « Peut-être devrais-je te punir alors... » Je lâchais son corps lentement pour m'éloigner d'elle à la nage. Nous étions ici pour nous amuser et surtout se chercher non ? Et puis peut-être un peu se retrouver. J'étais rentré depuis 1 semaine d'un voyage pour l'empereur. Depuis elle restait chez moi la plus part du temps. Et si cela était une habitude ? Non ce ne pouvait pas être la routine c'était impossible. En 150 ans passés ensemble jamais nous avions eu à faire face à la routine de tout les couples, ce n'était pas maintenant que cela allait commencer. Mais nos fonctions auprès de l'empereur, nos devoirs envers nos amis nous avaient -pendant 1 semaine heureusement- fait oublier l'autre et ce besoin permanent de se renouveler. Je ne pouvais que la remercier pour l'initiative de cette soirée. Enfin nous étions seuls, en tête à tête pour profiter l'un de l'autre. Avec un sourire je continuais de m'éloigner d'elle et nageais jusqu'à la cascade. Derrière celle ci se trouvait une petite grotte qui permettait d'être caché des regards indiscrets. Après un dernier regard pour la créature de mes rêves, je me glissais sous la cascade et rejoignis cette toute petite grotte dont peu de personnes connaissaient l’existence. J'en avais entendu parler par un ami, et il ne c'était pas trompé. La grotte se comportait de plusieurs immense rocher, mais l’atmosphère paisible qui s'en dégagé était un appel à la détente la plus totale. Ainsi loin de sa vue je me cachais d'Alice. Lentement je me laissais couler sous l'eau, seul le haut de mon visage et donc mes yeux sortait de l'eau maintenant. Les vampires n'avaient pas besoin d'air pour survivre ce n'était pas un problème que je ne respire pas. Dans l'obscurité de la grotte j'attendais qu'elle me rejoigne, invisible à son regard, guettant ma magnifique proie. .

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MessageSujet: Re: J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn   J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn EmptyJeu 15 Nov - 7:18

Le jeu était une manière de se divertir. Elle savait que c’était un échappatoire à l’ennuie qui risquait de les ronger et de les rendre fou. Pire encore, l’ennuie était l’amant de la mort, et la mort pouvait également s’abattre sur les Eternels. Les vampires ne pouvaient pas fuir la mort jusqu’à la fin des temps, et quant bien même la fin des temps inclurait leur fin à eux aussi. Ils étaient aussi condamnés, mais ils avaient la prétention de se croire meilleur que les autres. Ils n’échappaient cependant pas à l’ennuie, et Echo plus encore que la mort le craignait lui. Cet ennui mortel qui s’infiltre dans vos membres et vous rend paresseux, surtout dans les choses de l’amour. Bientôt dire je t’aime ne signifie plus rien, et vous restez face à votre amant à regretter cette beauté que vous avez perdu à ses yeux. Elle ne veut pas perdre sa beauté, et encore moins son amant, et de part sa culture et sa curiosité elle avait développé un sens aigue de la créativité et de l’imagination. En ce qui concernait les choses du sexe, Echo n’aimait pas ce qui pouvaient être classique. Elle avait besoin constamment d’être étonnée, de tenter de nouvelles expériences, et dans ce domaine John était également un explorateur. Ensemble ils avaient faits des choses insensés qui leur avait parfois valu quelques représailles et coups de bâtons. Mais jamais de l’ennuie. De l’excitation, certes, et uniquement cela.
De tous les jeux, le jeu de rôle est celui qu’elle préfère. Prétendre être quelqu’un d’autre, endosser un nouveau masque pour le surprendre. Lui montrer qu’elle pouvait ne pas être simplement Echo-Alice, mais toutes les femmes dont il rêvait. C’était un moyen de lui plaire, d’exciter sa curiosité, et aussi de le garder auprès d’elle. Pourquoi irait-il voir ailleurs quand il avait tout ce qu’il désirait entre les bras ? Echo avait peur de le voir l’abandonner encore sans raison, et quant bien même elle tentait de réfréner cette peur elle ne pouvait pas constamment la combattre. C’est pour cela qu’elle était partie comme une voleuse le matin-même. Parce que l’angoisse l’avait gagnée de nouveau.

Toutes ses peurs s’envolèrent quand elle vit John la rejoindre dans les sources d’eau chaud. Elle se laissa glisser dans l’eau sans lui donner la satisfaction de venir l’embrasser et le regarda avec un air appréciateur. Elle aimait le spectacle qu’il donnait, et une fois encore elle fut happée par sa beauté sauvage et impérieuse. Il avait la carrure d’un Dieu à ses yeux. Elle ne put s’empêcher de venir vers lui et s’il se pencha vers elle sans doute dans l’espoir de sentir ses lèvres sur les siennes, elle ne lui donna pas se plaisir et plongea plutôt sous l’eau afin de se cacher de lui. Elle nagea dans le lac, fermant les yeux, se laissant transporter par la sensation particulière de l’eau chaude sur son corps. C’était comme la caresse sensuelle de son amant, mais qui la laissait dans un état de frustration et de tendresse telle qu’elle ne désirait en réalité que voir John la rejoindre. Une fusion parfaite, totale. Alors, ouvrant les yeux, elle chercha son amant sous l’eau et nagea dans sa direction. Il avait ôté également ses vêtements, elle le vit quand elle arriva derrière lui, sous les vagues. Son corps nu était un pure délice pour son regard gourmand. Il se tourna vers elle alors qu’elle remontait à la surface. Ils étaient proches, très proches, tant et si bien que leurs jambes se mêlèrent presque. « Bonjour sirène... » Il lui vola un baiser brulant qu’elle lui accorda avec un gémissement de désire. Elle laissa ses jambes s’enrouler autour du corps de son amant qui ne pouvait la tenir, s’obligeant à faire des mouvements de brasses pour les garder tous les deux à la surface. Elle, elle s’enroulait autour de lui et l’embrassait à pleine bouche, les menant vers les abysses, sans pour autant le lâcher. « Tu as osé m’abandonner seul dans ce grand lit froid… » Protesta-t-il alors qu’ils étaient revenus à la surface. Elle se mordilla la lèvre, dans une posture faussement gênée. « Est-ce que tu me pardonne si je te dis ‘désolée’ » Demanda-t-elle en le mettant au défis d’un seul regard. Elle n’aimait pas la laisser ainsi dans leur lit, seul, après une nuit d’amour, mais ce matin elle ne s’était pas senti la force de faire comme tous les matins. Il s’approcha d’elle et un instant elle crut qu’il allait se saisir de ses lèvres encore mais la réponse de son amant était à la hauteur de ses espérances et l’excitation plus que de raison. « Peut être devrais-je te punir alors… » Il la lâcha et plongea à son tour dans les eaux profondes, la laissant seule et sur le point d’exploser de désir.

Elle suivit le déplacement de John dans l’eau, mais ne bougea pas dans un premier temps, essayant de reprendre contenance sans pour autant y arriver. Elle le vit cependant ressortir de l’eau à hauteur de la cascade et la regardait avec un air taquin avant de disparaître derrière celle-ci. Elle se décida à le suivre une demi seconde plus tard. Plongeant, elle fit quelques mouvement de brasses et passa sous la cascade pour découvrir derrière celle-ci une grotte crée par les eaux. Elle fut happée par la beauté des lieux et resta la bouche ouverte à regarder autour d’elle pendant un certain temps. La grotte était très obscure, les stalactites tombant du plafond graniteux pour créer des sortes de crocs protecteurs, des immenses pierres crées des autant de recoins pour se cacher ou s’allonger. Quelques petits lacs donnaient un aspect très minéral et chaleureux à l’ensemble. Il faisait lourd, humide et chaud. Ou peut – être était-ce elle qui se donnait cette impression. Elle nagea vers le rebord, mais se rendit compte soudainement de sa solide. « John ? » Appela-t-elle d’une voix mutine, joueuse, et rieuse. Elle se mordit la lèvre et s’assit sur le rebord de l’entrée de la grotte, nue. Elle se tourna vers les yeux et le chercha du regard. « Mon amour … ? » Dit-elle avec une certaine inquiétude et une envie certaine perçant dans ses intonations. Sa main se perdit sur les courbes de son corps, elle avait le désire de le sentir près d’elle, en elle, partout. Entièrement. « Viens me punir, j’ai été une vilaine fille… » Dit-elle toujours en le cherchant du regard, étant attiré par un mouvement dans l’eau, alors qu’elle laissait ses mains aller vers le cœur de son intimité et de sa chaleur.
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Alice & John
« J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Se que certains appellent la folie, mais se qui pour moi, est la seule façon d'aimer. »

Pourquoi j'aimais tant l'obscurité ? J'étais une bête de la nuit, un prédateur. Et la noir complet était toute mon éternité maintenant. Depuis que j'étais devenu une âme damnée je n'avais cessé de me cacher. Pour guetter mes proies, pour fuir le soleil où tout simplement pour vivre en paix. J'avais toujours aimé l'obscurité, et le calme qu'elle apportait. J'étais un chasseur, un traqueur même. Et ce soir encore mes bonnes habitudes se mêlaient à notre jeux. J'attendais dans l'eau, entièrement recouvert par l'obscurité de la grotte qu'Alice vienne me rejoindre. Je guettais chacun de ses mouvements. Et lorsqu'elle arriva dans la grotte je ne perdis pas une miette du spectacle. « John ? » Mon prénom soufflé d'une voix si sensuelle me fit sourire alors que je ne la lâchais pas des yeux. Alors qu'elle sortait de l'eau pour s’asseoir sur un des rochets présent mon regard glissa sur son corps sans retenue. Savais elle l'effet qu'elle me faisait comme ça ? Oui sans doute car elle en jouait. Je le savais et surtout je le devinais à son sourire mutin sur les lèvres. « Mon amour … ? » Non chérie ne prend pas ce ton avec moi. Pas cette fois-ci. Je ne te céderais pas ce soir... Tu veux jouer et bien nous allons jouer. Mais attention chaque jeux à des règles. Il semblerait que ce soir il n'en existe plus aucune. Alors cela ne serait que plus excitant encore. Je me laissais couler dans l'eau pour nager lentement vers elle. Sans un bruit je me plaçais derrière elle. Nul doute qu'elle m'avait entendue et peut-être vue. Mais par pur esprit taquin elle ne dit rien. Dans le silence le plus complet je sortis de l'eau alors qu'elle continuait. « Viens me punir, j'ai été une vilaine fille... »

J'aurais pu croire qu'elle m'allumait, mais peut-être était-ce ça ? Oui sans doute. Je ne voyais pas sa main glisser sur son corps, mais je me doutais bien du chemin qu'elle parcourait. Je bloquais ma respiration alors que je venais derrière elle en faisant attention à ne pas faire de bruit. Je voulais la surprendre, lui faire peur peut-être aussi. Quel pouvoir je pouvais avoir sur elle ? Étais je encore capable de la surprendre ? De la faire frissonner ? De la rendre dingue d'une caresse ? Je l'espérais sincèrement. C'était le piment de notre vie. Et cela prouvait que la passion était encore présente entre nous. Je ne voulais pas qu'elle s’effrite. Je ne voulais pas être un homme comme un autre dans son regard. Mais peut-être en étais je déjà un. J'étais comme les autres devant elle, je bavais presque devant sa beauté, et j'étais prêt à tout pour exister dans on regard. Oui... Cela faisait de moi un type comme les autres. Banal... Peu importe dans cette grotte il n'existait que nous. Nous étions seul et autant en profiter. Je posais un genou sur le rocher pour tenir en équilibre alors que ma main droite s'approchait d'elle. J'attendis un instant et brusquement ma main se posa sur sa bouche. Sans lui faire mal bien-sûr j'en étais incapable. Mais elle voulait jouer, alors autant en profiter. Et pourquoi ne pas me faire passer pour le méchant quelques minutes ? Sous la surprise je venais de l’empêcher de continuer ses caresser. Alors mon bras libre vint entourer sa taille pour la serrer contre moi. Ma tête se réfugia dans son cou pour déposer un baiser sur sa peau. « Alors comme ça je dois te punir ? »

Ma main droite lâcha sa bouche et vint glisser le long de son corps. Du bout des doigts j’effleurais sa peau sans réellement la toucher. Je voulais la faire languir, lui donner un peu avant de tout lui reprendre. Ce n'était pas du sadisme non juste... Un besoin de me dire que si je ne lui donnais pas ce qu'elle voulait, elle pouvait être en manque. Le même manque que je ressentais lorsqu'elle n'était pas près de moi. Ma main vint caresser son ventre, m'amusant à dessiner des arabesques sur sa peau sans descendre plus bas. Mon visage toujours dans son cou je respirais son parfum, non je me droguais de son odeur. Je m'en enivrais comme si je ne l'avais pas vue depuis des années. De ma langue je vins chatouiller la peau fine sous son oreille, là ou je savais les sensations divines. « Si tu as été si vilaine... » Je laissais ma phrase en suspend alors que de mes doigts je vins titiller son intimité sans vraiment lui offrir le loisir de la toucher. Juste lui donner un avant goût de ce qui allait suivre. Et qui ne serait que meilleur. « Je ne devrais même pas t'approcher vilaine fille... » Bon certes là j'étais sadique. Encore plus alors que lentement je détachais mes bras de son corps pour rejoindre l'eau fraîche de la grotte. Je nageais vers une rive non loin de là. Les rayons de la lune perçaient à travers la pierre, éclairant légèrement l'endroit. Je m'assis sur la rive et le regardais faire. Sans aucune gène mon regard glissa sur son corps, apprenant chaque courbe parfaite. Même si je la connaissais par cœur je ne pouvais m’empêcher de m'émerveiller devant tant de beauté. Je ne pouvais me retenir de la comparer aux sirènes que l'on nous décrivait dans les livres. D'après la légende Ulysse se serait fait charmé par les sirènes. Si elles étaient aussi belle que la créature blonde présente avec moi, nul doute que j'aurais cédé avec plaisir également. Mais en attendant, je la regardais, guettant ses mouvements et inconsciemment m'humectais les lèvres. Nu offert à elle, et surtout à son bon vouloir.

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MessageSujet: Re: J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn   J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn EmptyDim 2 Déc - 11:13

Les règles sont faites pour être violées. John lui avait appris à être un vampire. Il avait fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui. Il l'avait façonné selon ses désirs et ses envies. Il avait eu le désire d'en faire ce qu'il voulait. Telle une poupée elle avait été mobile entre ses doigts agiles. N'ayant pas la force de se battre, et ayant l'innocence de croire qu'il ne lui ferait jamais auquel mal elle s'était laissée aller à l'aimer à l'époque déjà. Une douce dépendance qui l'avait coupée du monde. Elle ne se nourrissait que lorsqu'ils jouaient pour chasser. Elle oubliait la nécessité des mots, du sang et du soleil. Elle ne vivait que pour et à travers lui. Il était une drogue dure et même si elle avait tentée d'en être sevrée il lui avait suffit de regouter à ses lèvres pour succomber à nouveau. Avait-il conscience de l'effet qu'il avait sur elle. Avait-il conscience de l'amour qu'elle lui portrait ? De sa dangerosité. Elle tuerait pour lui. Que cela soit Cesar, le roi des Roumains, ou même une autre femme. Elle tuerait pour lui, pour le gardait auprès d'elle, juste à elle. Qu'il s'amuse à la tromper elle massacrerait sa maitresse. Qu'il la délaisse sous les ordres de César, elle tuera César. Elle savait qu'elle en serait capable. Pour lui. Qu'on la menace de tuer John, elle ferait n'importe quoi : trahir son Empereur, son frère de coeur, ou même Esfir. Elle n'avait plus de morale quand il s'agissait de lui. Elle vivait dans les extrêmes. Et elle tentait de cacher cette part d'elle-même à la face du monde. Il lui avait appris que rien n'était plus important que cet amour qui les liait. Elle accordait une importance moindre à l'amitié qui pourtant l'avait sauvée. Elle ne méritait pas tout ce qu'on lui avait offert. Elle s'en fichait, alors qu'elle se trouvait dans cette grotte, entièrement nue, sous son regard brulant, elle s'en fichait.

Elle se laissa aller à jouer avec ses nerfs, assise sur un rocher, son corps nu offert à la vue de John qui se cachait non loin d'elle sans doute. Elle laissa ses doigts glisser sur sa peau, dans la vallée entre ses seins, sur sa gorge blanche, sur son ventre plat, plus bas encore. Elle se laissa aller en arrière, soupirant sous ses propres caresses quand elle sentit une main saisir sa bouche et un bras la plaquer contre un corps dur. Elle laissa échapper un cris de surprise qui fut atténuée par la main de John sur sa bouche. Elle sourit alors quand elle reconnut son odeur, et se rendit compte que ses mains à elle était accrochée aux bras de son amant pour tenter de défaire son étreinte sur son corps. « Alors comme ça je dois te punir ? » Elle se laissa faire alors que les mains de John venait à la rencontre de son corps sans toucher sa peau. Elle tentait de bouger pour sentir son contact contre elle mais il le lui refusait et c'est un gémissement insatisfait qu'elle laissa échapper cette fois-ci. Elle adorait ces jeux, mais dans l'état d'excitation où elle se trouvait elle ne le montrait que par une mauvaise humeur croissante. « Si tu as été si vilaine... » Dit-il alors qu'il avait approché sa bouche de l'oreille de la jeune femme, coin sensible qui la fit frémir. Elle laissa son bras aller derrière elle pour attraper la nuque de John et l'approcher encore plus d'elle, sa poitrine se soulevant sous ce geste sensuel. « Tu n'imagine pas à quel point je le suis... » Souffla-t-elle entre ses lèvres à demi-close. Les mains de John se trouvaient à présent sur son centre de plaisir et elle se laissa aller contre lui pour lui offrir un passage plus facile. « Je ne devrais même pas t'approcher vilaine fille... » FOURBE !

Il voulait jouer ? Elle était encore plus douée que lui pour le rendre fou. Elle se détacha de son torse et se tourna pour lui faire face, dos au lac. Elle n'eut pas le temps de répliquer qu'il plongea dans l'eau et rejoint la rive où ils se trouvaient tantôt. Sous la lumière de la lune, nu et offert à son regard il lui offrait un spectacle si divin qu'elle fut saisie par sa beauté. Les larmes lui vinrent aux yeux et elle lui refoula rapidement. La beauté d'un tel spectacle lui avait été offert peu souvent ces dernières années et elle avait failli oublier à quel point elle aimait cela. Elle en oublia un instant se frustration, fière de posséder un homme tel que lui. Elle l'aimait avec tant de douceur et de force, d'abandon et de passion qu'elle ne voyait la vraie beauté qu'en lui. Elle ne voyait que lui, n'avait d'yeux que pour lui. Un rire ravie s'échappa de ses lèvres alors qu'elle plongea dans les abysses et nagea jusqu'à lui. Les cheveux et le visage humide, elle se trouvait à un mètre de lui quand elle s'arrêta. « Si tu savais comme tu m'as manqué... » Murmura-t-elle en le regardant dans les yeux, avec une expression douce et amoureuse. Elle souriait, un sourire rêveur, un peu perdu. Plongée dans ses pensées. « Je devrais te laisser comme ca. Nu sous la lune... Tu es si beau John. » Dit-elle sans détacher son regard de son corps.
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MessageSujet: Re: J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn   J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Ce que certains appellent la folie, mais ce qui pour moi, est la seule façon d'aimer. Aliohn EmptyMar 18 Déc - 18:59

Alice & John
« J'ai aimé jusqu'a atteindre la folie; Se que certains appellent la folie, mais se qui pour moi, est la seule façon d'aimer. »

Le temps n'existait plus... Le monde, les gens, la foule. Le reste de l'humanité n'existait plus quand son regard se posait sur moi. Je pouvais bien tomber en fumée, n'être qu'un vulgaire tas de cendre, alors si dans ses yeux j'avais existé ne serais-ce qu'une seule seconde j'étais comblé. Ainsi je pouvais partir tranquille, tombant sous les rayons du soleil où pour une autre cause. Je m'en moquais. Son image me resterait encore tellement longtemps. Déjà à l'époque elle ne m'avait pas quittée. Son visage avait illuminé mes nuits. Souvent il m'arrivait de fermer les yeux et me concentrer pour avoir l'impression qu'elle était prés de moi. Alors dans ces moments là, j'avais la sensation de sa peau sous mes doigts, de sa langue effleurant doucement la mienne. Le goût de ses lèvres... Je ne l'avais pas oublié. J'en étais incapable. Il ne me restait rien après l'avoir quitté, seulement mes souvenirs et des sensations qui s’effritaient avec le temps. Enfin si... Il ne me restait qu'une seule chose d'elle. Un foulard en dentelle rouge... Portant son parfum. Maintenant que l'être aimé m'était revenu, je n'avais plus de raison de le garder. Et pourtant je ne pouvais me résoudre à le jeter comme si il n'avait jamais eu d'importance. Ce simple morceau de tissu m'avait, pendant des années, empêché de croire que toute notre histoire n'avait été qu'un rêve. Une illusion fade et sans intérêt. Généralement je le portais autour du poignet pour ne jamais le perdre, et surtout pour poser mes yeux dessus quand l'envie me prenait. Je ne pouvais nier qu'avec le temps il était abîmé, voire presque en lambeaux. Mais il m'était précieux, et c'était la seule chose que j'avais osé prendre à ma Alice avant de partir. Depuis qu'elle était revenue dans ma vie, je l'avais placé dans une boite en bois, et l'avais caché dans ma chambre. A l’abri des regards indiscrets. Peut-être un jour aurais-je l'audace de lui rendre, mais pas maintenant. Pas alors que son corps se pressé douloureusement contre moi. Que mes mains couraient sur sa peau, redécouvrant cet être que je ne pouvais me résoudre à oublier.

« Tu n'imagine pas à quel point je le suis... » Ho si j'imagine mon amour. Je le sais mieux que personne. Alice c'était... La femme dont je connaissais tout, et qui en retour savait tout de moi. Son enfance, sa vie, son frère également... Elle ne m'avait jamais rien caché. Mais également son côtés sombre qui se cachait derrière son visage d'ange. Une face d'elle plus joueuse, sanguinaire... Presque cruelle. Contraste flagrant avec son air mutin et son sourire espiègle. Alice pouvait être mille visages à la fois, c'était ça que j'avais senti chez elle la première fois que je l'avais vu. Un être exceptionnel, à l’extrême. Capable du meilleur comme du pire, de l'horreur absolue jusqu'à la bonté suprême. Nul doute que c'était ce qui me plaisait le plus chez elle... Elle avait ce côtés enfant que je n'avais plus depuis longtemps. La candeur guidait chacun de ses pas. Elle était le soleil, rayonnante et magnifique... J'étais la lune, sombre et froid. Mais c'était comme ça qu'elle m'aimait. Ce soir nous étions d'humeur joueuse. Enfin surtout moi... Je savais bien qu'elle était plus doué que moi pour ce genre d'amusement. Et que j'allais sans doute me brûler plus vite que prévu. Mais elle avait un tel pouvoir sur moi, que je ne pouvais me résoudre à ne pas la laisser en profiter un peu. Et puis... J'adorais qu'elle me rende fou je devais l'avouer. Pas que j'aimais me rabaisser non... Mais si entre nous il n'existait plus de jeux, alors c'était un peu de notre essence de vie qui mourrait. Nous avions toujours fonctionné comme ça cela n'allait pas changer.

Alors que j'étais assis sur la rive et que je la fixais, un petit rire lui échappa. Qu'avais-je fais pour la faire rire ainsi ? Je fronçais les sourcils en la regardant s'avancer ainsi vers moi, nageant doucement. Malgré l'obscurité j'avais une vue magnifique sur elle, et je ne m’empêchais pas de l'admirer cela aurait été idiot. Alors que j'attendais patiemment qu'elle arrive vers moi elle s'arrêta pour ma plus grande déception. Pourtant ce sentiment s'envola lorsque je croisais son regard, rempli d'amour et de douceur. Personne ne m'avait regardé comme ça depuis... Elle avait été la seule. Un délicieux frisson parcouru mon corps alors qu'elle parla « Si tu savais comme tu m'as manqué... » Si tu savais comme je pouvais m'en vouloir... Par ma faute nous avions perdu tant d'années. Nous étions passé à côtés de tellement de chose, pour la simple et unique raison que je voulais qu'elle vive loin de moi. Qu'elle découvre autre chose. Cette idée stupide avait failli nous conduire tout deux vers la mort. Comme aurais-je réagis si Seth n'avait pas été là en Écosse ? Je ne pouvais pas imaginer. J'en étais incapable. Je ne pouvais me résoudre à vivre dans un monde où elle n'existait plus. Pourtant elle était bien vivante, et sous mon regard qui plus est. « Je devrais te laisser comme ça. Nu sous la lune... Tu es si beau John » Que de compliment... Si j'avais été humain j'en aurais rougi tellement ce qu'elle me disait me touchait. Je me contentais de lui sourire tendrement, comme un remerciement muet à ses paroles. Lentement je glissais dans l'eau et franchis le mètre qui nous séparait encore. Elle semblait tant partie dans ses pensées que je ne savais même pas si elle m'avait senti m'approcher d'elle. Mes bras entourèrent ses hanches pour la prendre contre moi, sentir la fraîcheur de sa peau et la chaleur de l'eau ensemble me paraissait divin à cet instant. « Merci mon Amour... » Mes lèvres se posèrent dans son cou pour un baiser papillon. Je m'offris un instant pour profiter de son parfum, si doux, irréel même encore aujourd'hui. « Tu m'as tellement manqué aussi... » Tout en parlant ma bouche glissa jusqu'à son oreille avant de venir retracer le contour de son visage. Elle allait me rendre fou, à un tel point que je sentais mon désir pour elle revenir en force. « Tu oserais me laisser comme ça ? Dans un tel état pour toi... » Sans vraiment attendre sa réponse je capturais sa lèvre inférieure entre mes deux pour la mordiller. Peut-être un peu trop fort quand je sentis le goût si particulier de son sang de répandre sur ma langue. « Tu as toujours eu ce don de faire de moi ce que tu voulais... Ton jouet et pantin personnel... » Enfin ma bouche se pressa contre la sienne alors que je nous plaquais contre le rocher le plus proche et que je la serrais plus fort contre moi. La pierre rugueuse que je sentais sous mes doigts, semblait être une insulte à la douceur de sa peau, alors que celle-ci semblait être de la soie. Je la voulais maintenant, sans aucune douceur, violent, animal presque bestial. Elle me rendait fou, à tel point que j'en perdais la raison.

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