AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Bridgestone & Shaw

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Errol O. Shaw
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Errol O. Shaw

✤ LETTRES A LA POSTE : 221
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 25/11/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans les archives d'Heartkiller
✤ EMPLOI/LOISIRS : Archiviste Royal Britannique - Éminence Grise de sa Majesté Harrington
✤ HUMEUR : Égale

Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyVen 7 Déc - 19:09


Bridgestone et Shaw


Le voyage lui avait semblé pénible. Très pénible. Pourtant, il avait parfois été nettement plus loin que les Bermudes, depuis son Angleterre natal. Mais ce voyage était différent. Habituellement, il quittait les Archives londonnienne pour aller chercher un truc que son père n'oserait pas confier à un autre. Il avait un parcours stricte à suivre et un planning serré à respecter. Il restait le subordonné de son père et c'était comme ça. Dans un sens, c'était rassurant. C'était une routine sécuritaire. Mais cette fois, c'était différent. Son père n'était pas là et ce trajet ne serait pas suivi d'un retour quelques jours plus tard. Non, Errol partait en solo, pour un temps indéterminé. C'était même une demande... enfin, non, un ordre du Roi Britannique en personne. En fait, le Roi avait tout d'abord demandé à son père, mais quitter les archives rendait son père névrosé, alors il s'était proposé. Son père n'avait pas particulièrement apprécié ce geste d'autonomie.

« Et Errol, je t'en prie, ne demande pas de thé une fois sur Heartkiller. Surtout pas en présence des membres de la famille royale. »

Errol avait haussé un sourcil à cette dernière recommandation de son père. Évidemment, la liste avait été longue sur les recommandation. Ne fais pas ci, ne fais pas ça, fais plutôt ça. Errol avait, bien sûr, dit oui à tout ce que son père lui avait demandé, Après, il ferait bien à sa tête une fois sur les lieux. Son père prétendait que les Bridgestone était des barbares américains. Rien à voir avec la monarchie Britannique prétendait-il à Errol seul. Il n'aurait jamais osé formuler une telle pensée à d'autres vampires. Errol trouvait que son père exagérait, mais en même temps, il savait que son père s'était enseveli sous les archives aussitôt qu'Errol avait été en âge de voyager seul. Il n'en sortait plus vraiment, sauf par obligation. Errol savait donc que son père était inquiet, non seulement pour l'honneur de la famille Shaw, à savoir Errol et son père, mais surtout parce que son père tenait à Errol comme les bons pères tiennent à leurs fils unique. Errol avait prit sa mallette et avait quitté les archives. On lui avait assuré que ses bagages le suivraient de près. Il ne s'en inquiétait donc pas. Il avait d'autres soucis. D'accord, il était convaincu que son père exagérait au sujet de tout Heartkiller, mais tout de même, une mission si longue et une si grande responsabilité, c'était un peu angoissant. Pas qu,il doutait de mener à bien son boulot dans les archives des Bridgestone, mais la demande spéciale du roi le troublait. Ce n'était pas dans ses habitudes, ni son genre. C'était peut-être pour cette raison qu'il le lui avait demandé.

Bref, le voyage avait été long, angoissant et pénible, mais tout de même, il était arrivé à bon port, sans dommages et ses bagages l'avaient effectivement suivi sans problèmes. Il avait franchit les immenses portes d'Heartkiller et maintenant, il attend dans un salon depuis de longues minutes. Assez longtemps tout de même, parce qu,il a déjà fait le tour du salon pour en observer les moindres détails d'architecture. Ensuite, il a refait un tour pour admirer la décoration. C'est tout à fait anglais, mais avec un quelque chose de très américain. Ce qui signifie simplement que ça choque l'œil typiquement anglais. Sans doute l'absence de l’odeur du thé. Bon sang, à peine arrivé et il songe déjà au thé.

Il tente de chasser de son esprit ce breuvage. Ce serait mal vu. Il lorgne la bouteille de sang étiqueté d'un O stylisé, mais ne s'en approche pas. D'une patience infinie, il n'a démontré aucun signe d'une quelconque impatience. Il n'a pas non plus adressé un seul mot aux deux vampires de garde, sauf un hochement de tête poli lorsqu'on l'a introduit dans la pièce. Flegmatique, il ne laisse rien voir de sa nervosité, ni de sa joie fière d'être ici, tout seul, sans l'ombre de son père. Il n'a pas l'intention de le décevoir, loin de là, mais il a l'intention de prouver son autonomie. Il a aussi bien l'intention de apprendre pleins de trucs sur les Bridgestone dans leurs archives. C'est quand même un privilège énorme d'avoir accès à tout ces écrits.

Il esquisse un presque imperceptible sourire à l'idée de tout ce qu'il pourra lire. Il lisse le revers de son veston, parce qu,il ne tolère pas vraiment les faux plis sur sa tenue vestimentaire. Une minutie d'archiviste se remarque sur toute sa personne. Sa mallette est soigneusement posée près d'un fauteuil, bien qu'il ne s'y soit pas assis du tout depuis son arrivée.

Visiblement, les Bridgestone sont des vampires très occupés. L'attente est longue.



Dernière édition par Errol O. Shaw le Sam 16 Mar - 20:20, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyLun 10 Déc - 8:40

Il se trouvait dans le bureau de César en ce moment absent. Il était passé outre les recommandations de Rozen qui avait tenté de le persuader d'aller dans le bureau de son frère pour y faire je ne sais quoi . Lui-même ne savait pas vraiment ce qu'il faisait ici. Cherchait-il à y poser son emprunte, un objet à voler à son frère, un moyen de l'embêter. Ces temps-ci il en voulait plus que de coutume à Cesar, quant bien même il ne s'en avouerait jamais les raisons. Son mariage arrangé avec une vampire prude et vierge d'Ecosse, ou son amour grandissant pour la princesse Anglaise qui allait marier son frère. L'Empereur. Il fallut que César devienne Empereur, détruisant tout ce qu'Eleazar chérissait le plus au monde, et l'obligeant à vivre dans son ombre. Eleazar n'en pouvait plus d'être le vampire de l'ombre. Il voulait vivre sous la lumière des projecteurs à son tour. Soupirant, il ôta ses jambes du bureau de son frère et sortie de la pièce en grommelant contre lui-même. Il n'avait plus même la force d'embêter César, cela ne l'amusait plus vraiment. Il voulait tellement plus. Il voulait quitter l'île, s'enfuir loin de ces vampires, et de cette Empire qu'il exécrait. Il entra dans son propre bureau, de l'autre côté du corridor, et remarqua un dossier encore fermé sur son bureau. — Qu'est-ce que cela ? Demanda-t-il à son secrétaire qui l'observait en tremblant. Il se leva et vint face à son bureau alors qu'Eleazar s'assit sur sa chaise et ouvrit le dossier. Il découvrit tout d'abord une lettre de recommandation du Roi Anglais - encore - et un dossier concernant un vampire de la cour d'Angleterre, monté de toute pièce par Echo-Alice Sunshine. La jeune femme connaissait tous les vampires de la Cour et mettait un point d'honneur à toujours tout connaitre sur tout le monde. — Notre nouvel... archiviste. Eleazar fronça les sourcils et lut rapidement la lettre du Roi. Cela faisait quelques semaines que Heartkiller n'avait plus d'archiviste - suite à une colère d'un quelconque membre de la famille de l'Empereur. Le roi Anglais leur offrait un archiviste ? Cela était d'une grace incroyable. — Quand doit-il arriver ? Demanda le frère de l'Empereur en levant les yeux vers le jeune vampire. Celui-ci se mordit la lèvre dans une expression gênée tout à fait insupportable. — Euh... Il est sans doute déjà arrivé. Un silence.

En une demi-seconde Eleazar se leva de son bureau et décapita le pauvre fou qui avait osé le mettre dans une situation aussi désagréable. Avertie par le bruit trois de ses esclaves entrèrent dans la pièce pour découvrir le cadavre du jeune vampire et leur maitre s'essuyant les mains. — Nettoyez-moi cela. Exigea-t-il en sortant de la pièce. Il marchait d'un pas assuré, en colère, alors qu'il se demandait comment il avait pu s'entourer de tant d'incapable. Cela lui apprendra à prendre à sa charge un des rejetons d'Esfir. Pourtant sa soeur ne supportait pas non plus la médiocrité. Cela devait être un oublie, un simple oublie. Mais c'était bien trop grave pour qu'Eleazar puisse passer outre. Il se trouvera bien un nouveau secrétaire. Il se dirigeait vers le salon en invectivant toutes les personnes qu'il croisait. Un des gardes qui s'occupaient de l'entrée sur le territoire pour son compte eut le malheur de croiser son chemin. — Ruben !! Venez avec moi ?! Et expliquez moi pourquoi personne ne m'a prévenue de l'arrivée de Monsieur Shaw ? C'est de mauvaise grâce et en se tenant en retrait que le garde suivit son maire jusqu'au salon, laissant ce dernier passer sa mauvaise humeur et son exaspération sur lui. Il entra dans la salle en ouvrant les deux portes, laissant deviner l'état de nerfs dans lequel il se trouvait. Monsieur Shaw était là, se tenant debout sans rien dire. Il semblait attendre depuis longtemps, regardant le vide en attendant que quelque chose se passe. Eleazar se tourna vers les trois gardes et grogna. — Laissez nous ! Exigea-t-il en faisant un geste peu amène vers eux. Il s'inclinèrent et sortir de la pièce en fermant les portes derrière eux.

Soupirant le vampire reprit contenance et s'avança vers le nouvel arrivant en tendant une main amie vers lui. — Monsieur Shaw, excusez moi du retard. Eleazar Bridgestone, frère de l'Empereur. Bienvenue à Heartkiller. Dit-il en serrant la main du vampire. Il essaya de le juger du premier regard, et il reconnut le flegme anglais qui caractérisait également Jézabel et Jewel. Si l'une était son amante - dans le sens de la femme dont il était amoureux et qu'il courtisait en cachette - l'autre était son meilleur ami. Il s'entendait aussi bien avec Jewel qu'avec Lorcan - son petit frère. Voir mieux encore. Jewel était le frère qu'il n'avait pas eu. Qui partageait ses jeux et qui le comprenait mieux que quiconque. Compagnon de jeu unique, ils passaient le plus clair de leur temps ensemble. Eleazar était connu à la Cour Anglaise, pour y avoir été plusieurs fois. Mais il n'avait pas eu le plaisir de rencontrer les Archivistes du Roi Britannique. C'était chose faite présent. — Je vous pries asseyez-vous. Dit-il en présentant les fauteuils d'époque à son invité. Tapant dans ses mains, il fit venir trois de ses esclaves - reconnaissables en ce qu'elles portaient toute une tenue de Soubrette - qui s'inclinèrent devant eux. — Que puis-je vous offrir à boire Monsieur Shaw ? Sang O, AB... ? Ou peut être préfèreriez-vous du thé ? Je sais que c'est une spécialité des Britanniques, et ma soeur Esfir est plus que friande de votre boisson... Dit-il avec une pointe d'humour. Sa soeur était une sorte de névrosée, mais tout à fait adorable. Et qui - il est vrai - adorée boire du thé, particulièrement quand il venait d'Angleterre.
Revenir en haut Aller en bas
Errol O. Shaw
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Errol O. Shaw

✤ LETTRES A LA POSTE : 221
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 25/11/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans les archives d'Heartkiller
✤ EMPLOI/LOISIRS : Archiviste Royal Britannique - Éminence Grise de sa Majesté Harrington
✤ HUMEUR : Égale

Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyMar 11 Déc - 2:07




Finalement, l'attente se termine sur le fracas de la grande porte qui s'ouvre sur un type très blond. N'importe qui aurait sursauté à cette ouverture bruyante, mais Errol n'est pas très nerveux. Ou peut-être que si, parce qu'il a entendu loin les nombreux pas qui ont traversé le couloir avant que les portes s'ouvrent. Errol jette un coup d'oeil général au vampire qui approche et reconnait aussitôt le Bridgestone nommé Eleazar. La moindre des choses pour un britannique recommandé par son roi à une famille impératrice américaine est de savoir en reconnaitre les membres, ainsi que plusieurs sous-fifres. Ça facilite les choses. D'un autre côté, cet Eleazar avait souvent fréquenté la famille royale Britannique en leurs terres. Errol est archiviste, des tas d'informations lui passent entre les doigts et surtout sous les yeux. Le frère de l'Empreur s'excuse du retard et se présente en lui tendant la main. Errol attrape la main tendue et imprime une secousse vigoureuse. Ce n'est pas parce qu'il n'est pas un athlète qu'il doit avoir une poignée de main molle et faible. Aussitôt, une odeur de sang frais lui monte aux narines.

« Pas de faute, sir, je suis peut-être un peu en avance », ment-il, parce qu'il faut toujours excuser la royauté, même si c'est totalement faux, c'est plus poli. « Votre cité est grandiose, du moins pour ce que j'en ai vue durant le trajet », flatte-t-il avec un aplomb peut-être un peu juvénile.

Errol adresse au royal frère un sourire tout ce qu'il y a de plus poli, mais sans émotions. Tout à fait professionnel, Errol semble être ce qu'il est, un archiviste froid et méthodique, aussi banal qu'un comptable. Et aussi terne qu'un comptable, dans son costume anthracite sur une chemise gris perle. Pourtant, Errol est plutôt agité à l'intérieur. C'est quand même une première pour lui. Aussitôt le cadet de l'Empereur lui propose de s'asseoir, ce que Errol fait uniquement par souci de plaire parce qu'il a trouvé le voyage très long et que de reste debout lui plaisait, autrement, il se serait assis avant. Mais tout de même, il ne tient pas à froisser son hôte. Déjà qu'il se sent un peu impressionné d'être celui qu'on appelle Monsieur Shaw. Habituellement, c'est à son père qu'on donne les consignes et qui essuie les présentations. Errol reste derrière habituellement. Il reste dans l'ombre de son père. Mais aujourd'hui, c'est à lui de ne pas faire de gaffe. C'est à lui de montrer le talent des Shaw.

Son sourire poli et discret devient un rictus figé lorsque les soubrettes, très courtement vêtues, entrent dans la pièce et s'inclinent. Il l'invita à choisir le sang qu'il préférait, mais Errol se dit qu'il était ici pour le boulot, pas pour montrer ses crocs. Un peu de sang frais lui aurait sans doute fait du bien, mais il tient à rester professionnel. De toute manière, il n'apprécie pas particulièrement le sourire aussi figé que le sien des esclaves. Il lève un main polie et change son sourire en quelque chose qui semble rassasié.

« Je vous remercie, mais je me dois de décliner votre offre. Le voyage m'a rassasié pour le reste de la nuit », affirme-t-il avec un hochement de tête entendu.

Comme si les domestiques n'avaient pas assez de jugeotes pour saisir l'allusion, bien que celle-ci soit tout à fait fausse. De toute manière, ce n'est pas aux domestiques qu'il tente de faire gober le petit mensonge, mais au vampire devant lui. Mieux vaut changer de sujet avant que le vampire royal ne s'interroge. Errol se permit d'examiner attentivement Eleazar. Si les royaux tentaient de le jauger, pourquoi lui ne le ferait-il pas ? Errol est un noble et bien que ça conception ne soit pas tout à fait coutumière, la permission royale britannique avait légitimé son statut.

« Si votre soeur est friande de thé, je me ferai un honneur à lui faire goûter l'exquise finesse du Earl Grey de ma réserve personnelle. »

Son accent est aussi enveloppant que celui de l'américain est tranchant. Heureusement que le Britannique parle lentement, parce que ses mots prononcés plus rapidement auraient été incompréhensible. Son accent était nettement plus prononcé que chez les Royaux britannique. Sans doute parce que Errol était habitué à ne parler qu'à des anglais. Heureusement, il parlait lentement et articulait très purement ses mots.


Dernière édition par Errol O. Shaw le Sam 16 Mar - 20:21, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyVen 14 Déc - 9:37

Welcome Home, Sir
Bridgestone & Shaw

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Eleazar avait grandit dans une famille unie, qui tenait à se faire respecter et reconnaitre comme la plus puissante qu'il existe au monde. Parfois il se demandait quelle folie avait pu frapper son père pour avoir 7 enfants issus de femmes différentes. Peut être était-ce porté par une envie vaniteuse de pouvoir, ou alors par un amour trop simple pour le corps des femmes. Est-ce que son père était un simple d'esprit, soumis aux corps féminins et à ses désirs ? Il n'y avait jamais cru. Il ne comprenait pas ce qu'il faisait dans ce monde, ce que son père attendait de lui. Ce qu'il avait attendu de ses 7 enfants en réalité. Que César ait grandi dans l'idée de devenir roi il ne pouvait pas le nier, son frère avait le charisme d'un représentant, et la force d'un lion. Mais lui ? Devait-il rester dans l'ombre de ce frère qui l'étouffait depuis des siècles ? Il n'en savait rien, et en attendant de trouver un sens à cette existence qui lui avait été offerte, il avait pris le parti de jouer les bons frères soumis, et de ce fait de faire le boulot que son cher Empereur ne désirait pas faire. Ils formaient une famille, plus ou moins unie à présent, et Eleazar se sentait comme la cinquième roue du carrosse. Il commençait à en avoir assez.
Prenant sur lui cependant, de ses frustrations de plus en plus courantes ces temps-ci, il laissa exploser sa colère contre des gardes pour pouvoir se calmer face à son hôte. Il n'était pas bienséant de se montrer sous son pire jour face à ses sujets, et il ne comptait pas perdre toute crédibilité face à Monsieur Shaw. Celui-ci semblait être le genre de personne à respecter l'autorité, plus encore même. Cela devint une évidence lorsque, serrant la main d'Eleazar il lui tint un discours plein de modestie, ce qui était tout à son honneur. « Pas de faute, sir, je suis peut-être un peu en avance » La politesse était une chose qui se faisait de plus en plus rare, et qui était cependant appréciable. « Votre cité est grandiose, du moins pour ce que j'en ai vue durant le trajet » Allant jusqu'à la flatterie, le nouvel archiviste semblait désireux de marquer des points auprès de ses nouveaux employeurs. Eleazar accepta le compliment d'un sourire charmé et d'un hochement de tête entendu. Lui n'aimait pas cette citée, il la trouvait grotesque et étouffante. Il n'y trouvait pas sa place, et il ne désirait que la quitter à nouveau pour retrouver la neige et les grands espaces du Nord. Il ne l'avouera sans doute jamais cependant, et il devait faire mine d'apprécier ce qui était considérer comme son Empire. Ou tout du moins celui de sa famille.

Il proposa à son hôte de s'assoir, afin de le mettre à l'aise pour les présentations et leur permettre de mettre au clair le rôle que devra jouer Shaw au château ainsi que pour répondre à ses possibles questions. Eleazar devait sans doute tout mettre en oeuvre pour mettre le vampire à l'aise, et pour ce fait il exigea la présence de trois de ses esclaves afin d'offrir des rafraichissement à son hôte s'il le désirait. « Je vous remercie, mais je me dois de décliner votre offre. Le voyage m'a rassasié pour le reste de la nuit » Eleazar hocha de nouveau la tête et fit un signe à l'esclave du centre pour qu'elle avance. Elle le fit en regardant le sol, apeurée sans doute par ce que son maitre pourrait lui faire si elle osait le regarder dans les yeux. « Fort bien, cela vous dérange-t-il si je me permets un petit rafraichissement ? Je sens que la nuit va être longue… » Dit-il alors que l'esclave lui tendait un verre et un couteau fabuleusement bien sculpté. Il taillada le bras de la jeune femme, et fit couler le liquide de vie dans le verre, jusqu'à ce qu'il fut rempli à la manière d'un verre de vin, puis, il lui fit un signe pour la congédier. Ce qu'elle fit en outre sans demander son reste, alors que Monsieur Shaw continuer de parler, répondant à la proposition d'Eleazar. « Si votre soeur est friande de thé, je me ferai un honneur à lui faire goûter l'exquise finesse du Earl Grey de ma réserve personnelle. » L'accent de l'archiviste était plutôt prononcé, Eleazar s'en rendit compte lorsqu'il articula Earl Grey ce qui le fit sourire. Il but une gorgée de son verre. « Elle en sera sans nul doute ravi. Je pense qu'elle nous rejoindra plus tard en outre, elle est friande de nouveautés et a du sans doute entendre parler de votre arrivée au château. » Répondit-il en fixant le liquide rouge qui se trouvait dans son verre. Il soupira, et y trempa une fois de plus ses lèvres, se délectant du nectar chaud et vivifiant. Cela le calmer de boire du sang, et il se réjouissait de cet effet toujours canalisateur sur son humeur. Il se leva de son fauteuil et entama quelques pas vers les fenêtres.
« Mais je ne peux que m'étonner de la décision de votre Sir de vous envoyer à Heartkiller ? Désire-t-il resserrer une fois encore l'alliance entre l'Amérique et l'Angleterre ? » Demanda-t-il, se questionnant autant lui que son hôte à la recherche d'un raison de ce présent quelque peu généreux de la part du souverain Anglais. Après Jezabel et Jewel, cela faisait le troisième hôte Anglais d'importance. Les autres nations n'allaient pas tarder à être jalouse, et Eleazar devra s'occuper de cette jalousie sans aucun doute. Il fit de nouveau face à Monsieur Shaw. « Nos archives sont sans doute moins immenses que celle de votre pays, mais nous avons conservé tous les documents antérieurs à notre arrivée sur le trône. Les archives se trouvent dans la tour Est du château. Vos appartements sont tout prés. Désirez-vous les découvrir maintenant ou avez-vous des questions sur … notre fonctionnement ? »

Revenir en haut Aller en bas
Errol O. Shaw
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Errol O. Shaw

✤ LETTRES A LA POSTE : 221
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 25/11/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans les archives d'Heartkiller
✤ EMPLOI/LOISIRS : Archiviste Royal Britannique - Éminence Grise de sa Majesté Harrington
✤ HUMEUR : Égale

Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyLun 17 Déc - 2:41





De quel droit aurait-il pu refuser que le cadet de l'Empereur Américain prenne un rafraîchissement ? Il ne voyait aucune raison. Il se contente de sourire, ne s'autorisant aucun signe de tête quelconque pouvant prétendre à un acquiescement ou non. D'une autre côté, il ne voyait pas comment Eleazar pouvait se rafraîchir avec du sang frais, qui par défaut, était à 37°. Ah bon, la nuit sera longue ? Il ne voit pas vraiment pourquoi, mais Eleazar a sans doutes ses raisons et ce serait déplacé de l'interroger. Il se contente de garder le silence à ce sujet.

Esfir friande de nouveauté ? Eleazar considérait-il que lui, Errol Shaw, était une nouveauté ? Il se doutait qu,on ait prévenu toute la famille Bridgestone de son arrivée, mais sa venue méritait-elle tant d'empressement à le rencontrer ? Bizarrement, il eut l'impression d'être un truc bizarre qu'on devait absolument avoir vu une fois dans sa vie. Il aurait aimé avoir une tasse de thé, mais son père lui avait dit d'être très prudent avec le thé. Immobile, les mains sur les genoux, le dos droit, Errol avait l'air tout à fait d'un sbire royal au garde à vous, tout en restant assis. Il était difficile de savoir si c'était son attitude normale ou s'il sortait ce maintient pour les grandes occasions. Pourtant, la possibilité d'être une attraction fit tressaillir sont port digne d'une statue. Il s'attendait surtout à ce qu'on l'expédie aussitôt dans la salle des archives sans attendre.

- Sa présence sera un honneur, parvient-il à dire.

La formule lui semble un peu redondante, mais c'est tout ce qui lui est venu à l'esprit. Eleazar finit par se lever et marche jusque vers la fenêtre. Errol se demande s'il doit aussi se lever. Non, il en doute, il lui a dit de s'asseoir. Et puis il aurait l'impression de vouloir regarder par-dessus son épaule. Non, Errol reste sagement assis, toujours aussi droit. Le fait que Eleazar lui tourne le dos le rend un peu moins nerveux. Errol n'a pas souvent l'occasion d'être dévisagé par des étrangers d'aussi haut rang. C'est un peu intimidant, mais Errol tente de resté à sa place, tout en s'assurant de ne pas paraître intimidé. Pourtant, la question au sujet du pourquoi de sa présence le laisse sans voix. Si les Bridgestone s'étonnent de sa présence ici, c'est quand même inquiétant. Et s'ils s'en méfiaient ? Mais il était vrai que la situation pouvait porter à interprétation. Malheureusement, Errol n'aurait pas osé demander à son roi pourquoi il voulait l'expédier là-bas. Il était juste content de pouvoir y aller... mais ça non plus ce n'était pas exactement une réponse à donner. Errol devait être prudent. Ses réponses pouvaient être mal interprétés et si Eleazar commençait pas ce genre de questions, c'était que les faits étaient incertains.

- Moi Roi a à coeur la bonne entente entre nos deux nations, cala ne fait aucun doute. Il aurait été déplacé de ma part d'interroger mon Roi sur ses motivations à vous proposer mes services. Je ne doute pas par contre que ses intentions fussent bénéfiques.

C'est une réponse prudente et fondamentalement vraie. Errol n'avait aucune idée des motivations de son souverain. Son roi avait dit, Errol avait accepté. Errol omis tout de même que le roi avait ajouté de garder un oeil sur son intrépide de fils, ce qui avait rendu l'archiviste un peu mal à l'aise. Le roi s'en était bien amusé d'ailleurs.

Eleazar lui fit face à nouveau, ce qui lui fit serrer la mâchoire. Errol n'aimait pas trop se retrouver dans cette position. À savoir assis tandis que son hôte le dominait de taille et de rang. Oui, bon, d'accord, c'était tout à fait normal, mais Errol aurait préféré être debout face à Elezar. Errol s'interrogea sur ce que signifiait le "fonctionnement" sur Heartkiller. Était-ce si différent de la monarchie Britannique ? De ce qu'il en savait, non, ce n'était pas très différent, mais ce n'était que de la théorie. Encore une fois, Errol joue de prudence et de diplomatie.

- Si vous jugez que je devrais être informés de certaines manières ou habitudes coutumières sur Heartkille, je vous en serais fort redevable si vous m'en informiez. Je compte bien me conduire ici comme je me conduirais en terres britanniques.

Évidemment, Errol ne pouvait pas connaître toutes les us et coutumes ici, sur Heartkiller. Il espérait ne pas faire de bêtises, mais si cela devait se produire, ce serait par ignorance et non par impolitesse. De toute manière, il n'était pas ici pour offenser qui que ce soit. Eleazar était plus familier avec la cours britannique que lui à la cours américaine. Eleazar était plus à même de lui dire ce qu'il fallait faire et ne pas faire. Il essaierais peut-être de chopper son prince ou sa princesse pour plus d'informations s'il en avait besoin.

- Je dois avouer qu'il me tarde de voir vos archives et la charge de travail qui m'attends.

Puisque Eleazar le proposait, Errol se lève, prêt à partir. Il attend tout de même que le frère de l'empereur amorce un déplacement pour prendre sa mallette.


Dernière édition par Errol O. Shaw le Sam 16 Mar - 20:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyDim 23 Déc - 17:38

Welcome Home, Sir
Bridgestone & Shaw

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Eleazar était chargé des entrées et des sorties sur le territoire de Heartkiller, et dans la citée. Il était extrêmement sévère sur ce point, et tenait à savoir exactement à combien s'élever le nombres d'habitants de la citée. Que ce fut sous la royauté des Levinson, ou sous l'Empire de son frère, Eleazar Bridgestone avait toujours été un homme d'honneur, qui prenait à coeur son rôle et son rang, et qui faisait les choses comme il convenait de les faire : parfaitement. Le fait de voir qu'il n'était entouré que d'êtres ignares et stupides l'énervait au plus au point et il en venait presque à regretter l'époque où les employés du Royaume étaient choisis parmi les meilleurs des pays alentours. Aujourd'hui, il suffisait presque d'être l'infant ou l'enfant d'un vampire noble pour avoir le droit aux privilèges d'une palce auprès de la famille Bridgestone. Des enfants de vampires nobles, rien de plus. Il les trouvait ridicule. Lui ne venait pas d'une famille noble, son père n'était pas un habitant du royaume de Suède. Il était un vampire modeste qui avait du charisme et surtout beaucoup de volonté. C'est ainsi qu'il avait élevé ses enfants, dans cette idée-là. Eleazar aimait les vampires qui restaient à leur place et qui faisait ce qu'on leur demandait avec perfectionnisme. Errol Shaw semblait être l'un de ces vampires, et déjà le Prince Bridgestone l'appréciait pour cela. Il était courtois et poli avec lui. Plus qu'il ne l'était de coutume avec les nouveaux arrivants. Cela s'expliquait aussi - peut être - parce sa culpabilité. Il l'avait fait attendre plus qu'il n'aurait dû attendre. Eleazar était quelqu'un de ponctuel, être en retard le mettait dans tous ses états. Il ne supportait pas cela.

Il commença la conversation par des banalités, assurant entre autre que sa soeur Esfir allait bientôt se joindre à eux, attirée par la nouveauté. Esfir était friande de tout ce qui pouvait la sortir de son quotidien. Tout comme elle était friande de cadeau, et il semblait qu'Errol avait un présent pour elle. Du thé. Chose qui plaira sans doute à la dauphine. « Sa présence sera un honneur » Encore une fois, il prouva de sa politesse. Il était d'une modestie sans faille et Eleazar se détendait de plus en plus à ses côtés. Mais il restait prudent cependant, il ne pouvait pas accorder sa confiance sur de vaines paroles, et des politesses coutumières à la cour. Il restait sur ses gardes, ne sachant pas pourquoi le roi Anglais faisait ce présent à la famille Bridgestone. Est-ce que César avait demandé à ce que Errol soit envoyé sur Heartkiller ? Eleazar allait sans doute avoir une discussion avec son frère à ce sujet. Ami ou ennemi ? Il ne savait le dire et quand il faisait part de ses soupçons au vampire sa réponse ne l'aida pas vraiment. « Moi Roi a à coeur la bonne entente entre nos deux nations, cala ne fait aucun doute. Il aurait été déplacé de ma part d'interroger mon Roi sur ses motivations à vous proposer mes services. Je ne doute pas par contre que ses intentions fussent bénéfiques. » « Hum... Il serait inconvenant de ma part de penser qu'il nous voudrait du mal alors que sa fille va bientôt partager ses voeux avec mon frère, vous avez raison. Je lui ferai parvenir une missive pour le remercier. » Dit-il simplement pour mettre fin à cette interrogatoire. Avant d'enchainer sur autre chose.

Il proposa à Errol de répondre à ses questions, potentielles, sur la vie à Heartkiller. Il ne savait pas ce qu'il se disait réellement sur la royauté ailleurs et il voulait éviter qu'Errol fasse une gaffe à cause d'un manque d'information. « Si vous jugez que je devrais être informés de certaines manières ou habitudes coutumières sur Heartkiller, je vous en serais fort redevable si vous m'en informiez. Je compte bien me conduire ici comme je me conduirais en terres britanniques. » C'était déjà un bon point. Les britanniques étaient connus pour leur flegme à tout épreuve. « Sur les us et coutumes, nous sommes assez semblables à votre pays en réalité. Vouvoyez les membres de la famille Royale, ne vous adressez jamais à l'Empereur en le regardant dans les yeux, et éviter de croiser également le regard de l'Impératrice - elle ne supporte pas cela. » Commença-t-il en revenant face au nouvel archiviste. Il joua avec les ombres sur le tissu du fauteuil alors qu'il parlait d'une voix mesurée et douce. Polie en réalité, sans que cela ne fut trop exagérée. « Il est de coutume pour nous d'offrir des esclaves aux nobles qui servent notre Royaume comme vous le ferez. Quelles sont vos préférences en la matière ? » Demanda-t-il comme s'il lui demandait le temps qu'il faisait dehors. Il était habitué à ce genre de présent, aucun vampire au château ne se passerait d'esclave sauf son frère Seth et sa fiancé Light, sans qu'il ne comprenne réellement les raisons de ce refus. Il n’entrait pas dans ce genre de considération en outre.

Il proposa enfin de faire visiter le château au nouvel arrivant de lui montrer ses quartiers. « Je dois avouer qu'il me tarde de voir vos archives et la charge de travail qui m'attends. » Eleazar allait pour se lever lorsqu'une esclave entra dans la pièce. Ce n'était pas une des siennes, mais une des poupées de sa soeur. Elle fit pencher Eleazar vers elle et lui souffla quelques mots à l'oreille. Le prince acquiesça et servit un sourire d'excuse à Monsieur Shaw. « Excusez ce contre-temps mais ma soeur ne devrait pas tarder à venir me dit-on. Peut être devrions-nous l'attendre. Je peux vous proposez de... Qu'est-ce qui vous plairez ? »

hs : désolée c'est médiocre T_T" Je me rattrape au prochain ;)

Revenir en haut Aller en bas
Errol O. Shaw
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Errol O. Shaw

✤ LETTRES A LA POSTE : 221
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 25/11/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans les archives d'Heartkiller
✤ EMPLOI/LOISIRS : Archiviste Royal Britannique - Éminence Grise de sa Majesté Harrington
✤ HUMEUR : Égale

Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyMer 13 Mar - 3:12




Toutes ces directives étaient effectivement très semblables à leurs coutumes. Ne jamais regarder une hiérarchie au dessus dans les eux. Il n'avait d'ailleurs pas soutenu celui de son vis-à-vis jusqu'à maintenant. Errol ne regardait que les humains dans les yeux. Ou seulement lorsqu'il était très fâché. Ce qui n'arrivait jamais à vrai dire. Enfin, jamais ou presque jamais. Ne pas fixer l'empereur, ce serait aisé. Pour ce qui est de l’impératrice, tout dépendrait si elle avait de jolis yeux ou non. Et si c'était le cas, il le lui dirait sans détour. Ça ne serait pas la première fois. Il avait tendance à contrarier les gens, surtout dans le haut de la hiérarchie, mais on lui pardonnait souvent, il était d'une franchise impitoyable.

La question sur les esclaves l'oblige, bien malgré lui, à camoufler une tentative de se tortiller sur sa chaise. Les esclaves chez les Shaw le sont de générations en générations. Il faut des esclaves compétant pour tenir les archives. N'importe quel esclave ne suffit pas. Il faut des esclaves de confiance. Expliquer l'importance des bons esclaves à ce type ne sera pas aisé. Expliquer l'idée, peut-être un peu plus. Errol est toujours d'une franchise absolue. Cependant, il n'est pas non plus suicidaire. Il ne dit pas toujours la vérité. C'est sans doute ce qui explique pourquoi il est toujours en vie.

- Je ne m'entoure que d'esclaves compétent et de confiance. Je n'ai pas vu l'étendue de vos archives, je ne sais donc pas exactement ce dont j'aurai besoin comme main d'oeuvre.Si vous souhaitez absolument me confier un esclave, mieux vaut qu'il soit fiable et de confiance, puisqu'il se pourrait qu'il tombe sur des documents privés.Il est également indispensable qu'il sache lire et écrire, ajout-t-il, d'un air dubitatif.

Il croit bien avoir été clair et lorsque l'esclave habillée de manière fort peu convenable entre, il ne laisse rien paraître en son attitude de ce qu'il peut bien penser. Elzear annonce que sa soeur viendra les rejoindre. Errol se contente d'hocher la tête et de sourire agréablement. Il ne se rassoit pas, du moins pas avant qu'on l'y invite. Il se fige un peu, lorsque Elzear l'interroge sur ce qui lui plairait. Errol n'a pas l'habitude qu'on lui demande ce qui lui plairait. Sauf par des humains, mais même là, ça n'arrive pas souvent. C'est lui qui s'assure de plaire aux gens. Ce qui se traduit habituellement en bouquins, carnets et informations sur parchemins. Il y a un silence, où Errol réfléchit sérieusement à la question. Des tas de réponses lui viennent en tête, mais il décide de jouer de prudence.

- Rencontrer votre soeur sera un plaisir en soi.

Voilà. Il ne pouvait pas mieux répondre. Du moins, à son avis.


Dernière édition par Errol O. Shaw le Sam 16 Mar - 20:23, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Esfir C. Bridgestone
the demon angel-faced
the demon angel-faced
Esfir C. Bridgestone

✤ LETTRES A LA POSTE : 2253
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 05/07/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Là où je me trouverais...
✤ EMPLOI/LOISIRS : Reine à plein temps & Trésorière de la famille / Manger, dormir, gouverner, rêver, acheter! xD
✤ HUMEUR : Curieuse...

Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyVen 15 Mar - 13:50




Home Sweet Home
Bridgestone & Shaw

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La Dauphine, dans sa chambre depuis que le soleil s'était couché, fouillait dans ses tiroirs, aidés par quelques esclaves. Elle était à la recherche d'une robe bien spécifique et elle mettait tout le monde à la recherche de ce précieux vêtement. Plus tôt dans la journée, elle avait reçu une invitation de la part d'un certain Errol Shaw. Elle avait vaguement entendu parlé de lui. Il paraît qu'il est le nouveau archiviste du Palais. Un anglais débarquant sur la belle île qu'était HeartKiller. Il y avait tellement de monde qui venait sur cette île que la belle jeune femme en perdait parfois le Nord. Suite à cette invitation, elle voulait savoir qui comptait s'y rendre parmi les membres de sa famille. Après avoir mené son enquête, Eléazar était apparemment le seul à vouloir rencontrer ce cher Errol. Il ne suffit pas de grand chose pour qu'Esfir fasse partie de la fête. Dès qu'un de ses frères ou que l'une de ses sœurs se rendait quelque part, elle s'y rendait automatiquement. Elle était comme ça, elle était plus apte à se rendre quelque part dès qu'un membre de sa famille s'y rendait. Ainsi donc, quand elle appris qu'Eléazar comptait bien faire connaissance avec Errol, Esfir voulu en faire de même. Le problème, c'est qu'elle avait prévu de porter LA robe qu'elle s'était mise en tête et suite à cela, elle ne parvient pas à la trouver. Elle qui a l'habitude d'être soignée et ordonnée, elle s'étonnée toute seule de ne pas trouver ses affaires. Elle tournait en rond depuis plus d'une heure, tentant de se rappeler où elle avait pu mettre cette satané robe ! Elle avait donc sollicité ses esclaves pour partir à la recherche de cette fameuse robe. Mais plus Esfir cherchait, plus le temps passait. Elle envoya donc l'un de ses esclaves prévenir son frère qu'elle arriverait au cours de la soirée, qu'elle avait un empêchement de dernière minute. Elle pourrait très bien laisser tomber et se mettre autre chose sur les épaules, mais non. Quand Esfir avait une idée en tête, elle ne l'avait pas ailleurs. Sur ce, elle avait décidé qu'elle porterait une robe bien particulière, donc elle la porterait, qu'importe le temps que ça prendre et si cela dure toute la nuit ! Aussi obstinée, vous mourez !


Esfir voyait donc l'heure défiler et commençait à s'impatienter ! Elle voulait sa robe coûte que coûte et commençait à s'énerver de ne pas la trouver ! Quand soudainement, elle fût frappée de plein fouet par un souvenir. Elle ferma les yeux et mordit sa lèvre inférieur en se tapant le front d'une main. « Mais oui ! » s'exclamait-elle d'une voix très aiguë, obligeant les esclaves qui se trouvaient dans sa chambre de se boucher les oreilles. Elle partie donc en quatrième vitesse dans les appartements de sa sœur Maëlyss. Arrivée en à peine cinq secondes, elle s'arrêta subitement devant l'immense porte de ses appartements. Pénétrant dans sa chambre sans même frapper à la porte, elle pouvait constater qu'elle n'était pas présente. Au moins, elle éviterait de s'expliquer. Elle ouvrit donc l'armoire en grand et découvrit sa fameuse robe. Un immense sourire de joie et de satisfaction venait illuminer son joli minois. La robe était d'une couleur blanche éclatante de style grecque, fluide et vaporeuse dont la ceinture était en fil d'or et les bretelles de la même matière. Un bijou qu'elle avait prêté à sa sœur. Elle pris donc la robe soigneusement dans ses mains pour aller vite l'enfiler dans la salle de bain. Quelques minutes après, habillée comme il se devait avec un chignon lâche en guise de coiffure, elle se dirigeait calmement vers le Hall d'Entrée, là où les deux protagonistes devaient sûrement l'attendre. En espérant que son esclave est fait la commission, mais pour cela, elle n'en doutait pas. Pénétrant ainsi dans l'immense pièce, elle s'avançait avec grâce, éblouissante dans sa robe. Elle affichait un large sourire en voyant son frère dont elle pressa le pas pour se positionner à ses côtés. Elle lui pris la main dans la sienne en lui affichant l'un de ses fameux sourires qui ferait craquer n'importe qui. Esfir tourna alors la tête vers l'anglais, dont elle lui adressa un léger sourire de courtoisie. « Enchanté de vous connaître... Monsieur... ? » demandait-elle poliment en attendant qu'il se présente comme il se devait de l'être. Elle rajouta ensuite. « J'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre... même si une Reine à tout les droits, je ne me le permettrais pas. » plaisantait-elle avec innocence. Elle n'était pas cette Reine qui faisait volontairement patienter les gens et qui prenait plaisir à exprimer ses moindres caprices. Esfir avait le respect des autres et elle se devait de leur donner la même chose. C'était naturel chez elle. Respecte ton prochain et il en fera de même.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyDim 17 Mar - 16:51

Welcome Home, Sir
Bridgestone & Shaw

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Il était dans les habitudes des Princes et Princesses de Heartkiller de fournir des esclaves à leurs employés et parfois à certains invités de marque. Refuser un cadeau était mal vu par les aristocrates, sauf lorsqu'il était de notoriété que ces invités ne prenaient pas d'esclave. Par exemple, les lois en Norvège étaient différentes de celles des États-Unis, et l'esclavage n'était pas autorisé. Mais en ce qui concernait l'Angleterre, Eleazar savait que les esclaves y étaient autorisés, même si les Anglais étaient très exigeants, ce qu'Errol prouva à Eleazar une fois encore. « Je ne m'entoure que d'esclaves compétent et de confiance. Je n'ai pas vu l'étendue de vos archives, je ne sais donc pas exactement ce dont j'aurai besoin comme main d'oeuvre.Si vous souhaitez absolument me confier un esclave, mieux vaut qu'il soit fiable et de confiance, puisqu'il se pourrait qu'il tombe sur des documents privés.Il est également indispensable qu'il sache lire et écrire » Eleazar sourit, et acquiesça. Il y avait peu d'esclave de ce genre à Heartkiller, cependant, il ne doutait pas que Lorcan possédait ce genre de specimen, ou qu'il sera facile d'en trouvait et d'en entrainer un. Un esclave de valeur, il y en avait qui était née sur l'île, à la manière de cette Nobody . Ils n'avaient jamais rien connu d'autres que l'île et étaient habitués à ses règles. Est-ce qu'ils étaient des êtres de confiance ? Sans doute oui. « Fort bien. Je prends en note vos exigence, je pense que c'est un trait particulièrement britanniques. Nous vous trouverons ce genre d'esclave à Heartkiller, vous pouvez en être assuré. Et je comprends tout à fait vos recommandations, elles sont fondées. » Assura le prince, alors qu'une fois encore une esclave lui annonça que sa soeur avait du retard.
Ce n'était pas du genre d'Esfir que de se faire désirer, et cela prenait Eleazar de court. Il n'aimait pas vraiment cela. Il aurait voulu amené Errol aux archives, puis l'amener chercher un esclave pour l'aider. Le Prince demanda si Errol désirait faire autre chose en attendant sa soeur, mais cela gênait également le Britannique apparemment, et Eleazar nota de faire regretter à sa soeur son retard. S'il y avait une chose qu'il ne supportait pas c'est être pris ainsi de court, et de ne pas savoir que faire. « Rencontrer votre soeur sera un plaisir en soi. » Le vampire sourit, et laissa échapper un rire moqueur, alors qu'il fit signe à son esclave de lui servir encore un verre de sang en attendant. « Pour ce fait il faudrait que ma chère Princesse se décide à nous satisfaire de sa présence. » Dit-il presque entre ses dents.
C'est à ce moment précis que la porte s'ouvrit pour laisser la belle Dauphine entrer. Esfir illumina la pièce de sa présence dés qu'elle en passa la porte. Elle vint vers son frère et lui prit la main. Les Bridgestone doivent toujours se montrer comme une famille unie, et ce n'était pas dure de faire croire à cela avec Esfir. La Dauphine était la petite princesse chérie de toute la famille. La petite protégée, celle que tous les membres de la famille adorait. « Enchanté de vous connaître... Monsieur... ? »« Monsieur Shaw. Notre nouvel archiviste. » Présenta Eleazar en montrant le fameux vampire à sa soeur, comme les convenances le demandait. Celle-ci joua parfaitement son rôle. « J'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre... même si une Reine à tout les droits, je ne me le permettrais pas. » Eleazar tourna vers Esfir un regard qui signifiait bien qu'il était sur le point de perdre patience et qu'elle était arrivée à temps. Une manière de la mettre en garde. Il ne doutait pas qu'elle avait du chercher cette magnifique robe durant des heures, et Esfir étant tellement pointilleuse sur sa prestance, elle n'avait pas voulu en changer pour être à l'heure. Parfois sa petite soeur l'exaspérait, mais bien souvent il lui pardonnait. « Monsieur Shaw se faisait un plaisir de te rencontre Esfir. Tu as su te faire désirer... J'allais justement lui faire visiter nos archives. Qu'en penses-tu ? »


Revenir en haut Aller en bas
Errol O. Shaw
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Errol O. Shaw

✤ LETTRES A LA POSTE : 221
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 25/11/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans les archives d'Heartkiller
✤ EMPLOI/LOISIRS : Archiviste Royal Britannique - Éminence Grise de sa Majesté Harrington
✤ HUMEUR : Égale

Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyDim 17 Mar - 20:28




Il semblait peut-être un peu tatillon et stricte, mais si on lui refilait un esclaves, c'était pour le servir, pas pour lui nuire. Et rare étaient les esclaves qualifis pour une telle tâche. Pour preuve, il y a plus de 500 ans, son père avant demandé à son roi de lui accorder la permission d'avoir un enfant légitime pour le seconder dans sa tâche colossale. On le lui avait accordé. Habituellement, les esclaves ne se chargeaient que de recopier les codes de classement ou de transporter les documents d'une salle d'archives à l'autre. Mais ici, ça risquait d'être un peu différent. Mais il en viendrait à bout. Même si ça lui prenait une petite éternité.

Errol esquisse un sourire et un hochement de tête compréhensif lorsque le Seigneur Bridgestone grommelle que sa soeur met du temps à arriver. Il n'ose pas ajouter que c'est une femme, elles sont toutes comme ça. Il ne dit rien, mais il donne l'impression de compatir à l'agacement d'Eleazar. L'attente ne semble pas agacer Errol autant que Eleazar. Errol ne craint pas les silences qui s'éternisent, ni l'attente immobile. Il a trop de temps de toute manière. Pour lui un projet à court terme peut se dérouler dans un laps d'une décennie.

Aussitôt, les portes de la salle s'ouvrent sur une magnifique beauté tout en blanc et en or. Errol ne bouge pas, parce qu'il est déjà debout. Autrement, il se serait levé d'un bond, parce qu'il n'est pas courtois de rester assis à l'entrée d'une femme, reine de surcroit. Il avance de quelques pas lorsqu'elle met une interrogation après le monsieur. Il s'arrête juste assez près pour les circonstances, mais pas trop puisque la reine est nettement plus petite que lui. Ou peut-être est-ce lui qui est grand. Bref, il s'arrête là où elle n'aura pas à se briser le cou pour le regarder. Il vient pour répondre, mais son frère est plus rapide que lui. Errol se contente d'incliner respectueusement la tête et de sourire. Habituellement, monsieur Shaw, c'est son père, mais comme il est le seul Shaw, il devra s'en contenter. Quoique non, à ben y réfléchir.

- Errol Oswald Shaw, Votre Altesse, dit-il avant de relever la tête.

Errol, depuis l'entrée d'Eleazar a sourit à quelques reprises. Un sourire de circonstance, de politesse respectueuse. Le sourire qu'il offre à Esfir n'a rien à fois. C'est un sourire bien plus franc, qui n'inclue pas que la bouche, mais le coin des yeux également. Il n'y a rien à redire au fait que la Dauphine est nettement plus agréable à l'oeil d'Errol que son grand frère.

- Un plaisir et un honneur, dit-il d'un ton calme et paisible. Aucune attente ne serait trop longue, votre altesse.

Tellement, qu,il serait d'humeur à prendre le thé avant d'aller visiter les archives. Cependant, un bref coup d'oeil au grand frère et il se dit que mieux vaut pour lui de ne pas le proposer.
Revenir en haut Aller en bas
Esfir C. Bridgestone
the demon angel-faced
the demon angel-faced
Esfir C. Bridgestone

✤ LETTRES A LA POSTE : 2253
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 05/07/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Là où je me trouverais...
✤ EMPLOI/LOISIRS : Reine à plein temps & Trésorière de la famille / Manger, dormir, gouverner, rêver, acheter! xD
✤ HUMEUR : Curieuse...

Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyLun 18 Mar - 4:02




Home Sweet Home
Bridgestone & Shaw

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La belle était bien contente d'être présente pour faire la connaissance de ce fameux vampire. D'après ce qu'elle a entendu, il est le nouvel archiviste du Palais. Depuis le temps que la famille Bridgestone en cherchait un pour remplacer l'autre qui avait malencontreusement grillé au soleil, la présence du jeune homme fût donc accueillit avec plaisir de la part de la Dauphine. Elle s'était d'ailleurs longuement préparée, non pas par choix, mais par ce qu'elle en était quelque peu forcée. Ne trouvant pas sa robe, elle avait fait retardé l'heure de sa rencontre avec le vampire anglais, l'obligeant à se presser pour ne pas le faire trop tarder non plus. Esfir était une femme et comme toutes femmes ici sur Terre, elle avait ce besoin de s'apprêter comme il le fallait, sûrement un peu trop pour elle, constamment à la recherche de nouveauté. Elle ne voulait pas se présenter aux invités, à ses esclaves, à ses amis ou encore à sa famille dans une tenue fort déplaisante. Elle faisait preuve d'élégance dans tout ce qu'elle portait. Ce que reflète l'apparence est la première impression qu'on se fait de vous, pour cela, Esfir ne l'oubliait jamais. Ainsi donc, pour faire bonne impression et surtout faire grande sensation, elle s'habillait avec soin, chaque détail de la tenue étant calculé pour ne faire aucune faute de goût. Elle était très friande concernant la mode et pouvait dévaliser une boutique entière si elle s'écoutait. Toujours rivée sur les dernières tendances, elle était à l'affût de tout et aimait particulièrement faire appel à ses couturiers préférés pour lui confectionner des robes et autres parures sur mesure. C'était d'ailleurs La Dauphine qui lançait les nouvelles modes au Palais tout comme les Reines de la Cours de Versailles le faisaient. Elle se présentait avec une robe couleur crème ? Vous pouvez être sûre que dans les prochaines quarante-huit heures, un ensemble de personnes portera déjà un vêtement de la même couleur ou du même style. A croire que même les vampires manquaient de personnalité. Mais d'un côté, cela ne déplaisant pas à la jeune femme, trouvant tout cela flatteur de prendre exemple sur elle pour s'habiller. On peut dire qu'elle a toujours été une référence pour ses paires en matière de mode, tout comme cette chère Reine Marie-Antoinette. Qui d'ailleurs, est l’icône absolue d'Esfir ! Elles ont beaucoup de similitudes et de caractéristiques qui font qu'une comparaison est bien difficile à ne pas faire. Espérons simplement que la belle vampire n'ait pas la même mort tragique que cette pauvre humaine.


Elle levait donc le regard vers le jeune vampire pour prendre connaissance de son nom. Mais alors qu'elle s'attendait à ce qu'il lui réponde, Eléazar pris la parole avec hâte. Elle tourna alors la tête vers lui. « Monsieur Shaw. Notre nouvel archiviste. » Esfir fit un léger sourire à son frère, avant de tourner la tête de nouveau vers ce cher Monsieur Shaw, déposant son regard dans le sien et lui adressant, cette fois-ci, un sourire bien plus que ravis. « Et bien enchanté de faire votre connaissance Monsieur Shaw. Il était temps qu'un homme vienne dépoussiérer cet endroit !» disait-elle avec toute la courtoisie et la malice d'une Reine. Il était vrai que les archives n'avaient pas été entretenues depuis pas mal de temps. N'ayant jamais été remplacé par l'ancien archiviste, personne n'avait pris le relais. D'ailleurs, personne n'était assez compétent sur l'île pour entretenir toute cette mine d'or, ruisselant d'informations sur l'île et l'histoire d'HeartKiller, tout comme le budget, les chiffres et autres paperasses administratives. Une source infinie et inépuisable ! Au bout de temps de siècles d'existence, il était évidemment difficile de ne pas se retrouver face à des kilomètres et des rangées de documents. En y pensant, la jeune femme en aurait presque le tournis. Elle observait alors Shaw s'incliner légèrement en se présentant. C'était quelque chose dont la jeune femme était particulièrement sensible. Elle aimait les bonnes manières, la galanterie, l'élégance, le raffinement, la politesse, la courtoisie, l'utilisation des codes et autres usages que pouvait faire preuve la royauté. A ses yeux, le nouvel archiviste avait été élevé dans une famille sûrement élevée dans la société. Il était typique que les personnes soient bien éduqués. Esfir pouvait les repérer à des kilomètres, mais il ne fallait pas chercher bien loin pour cette nuit. En voici un sous ses yeux ici présent. - Errol Oswald Shaw, Votre Altesse Esfir esquissa un léger sourire en faisant un léger mouvement de la tête, comme les convenances le demandaient. Un léger sourire satisfait accompagnait ce qu'elle disait : « Cela ne vous dérange donc pas que je vous nomme par votre prénom ? Vous en avez un si joli qu'il serait dommage de le cacher derrière un « Monsieur » gorgée de convenances. » finissait-elle dans un léger rire amusé. La Dauphine, sous cette apparence angélique et candide, était bien rodée en la matière de bienséance et de flatterie. Née et vivant au sein d'une famille royale, ce monde était tout simplement son univers.


« Monsieur Shaw se faisait un plaisir de te rencontre Esfir. Tu as su te faire désirer... J'allais justement lui faire visiter nos archives. Qu'en penses-tu ? » La Dauphine avait tourné la tête vers son frère, qui, plus tôt, lui avait lancé un regard qui voulait tout dire. Son retard avait quelque peu joué sur l'impatience de son aîné. Elle savait qu'elle avait été longue, mais elle se doutait qu'Eléazar lui avait déjà pardonné. Elle lui adressa alors un mince sourire, affichant une expression du visage amusée avant de reposer son regard sur leur invité. - Un plaisir et un honneur Elle ne pût s'empêcher de laisser dessiner un mince sourire sur ses lèvres nacrées, flattée. « Le désir est source d'éveil. A croire que mon retard en a éveillé plus d'un. » finissait-elle sur le ton de la plaisanterie. La Dauphine jouait la carte de la malice et de la plaisanterie légère. Elle était douée pour cela, c'était même naturelle chez elle. Alors que pour Eléazar, il affichait une attitude plus protocolaire, plus stricte. Tout ce qu'Esfir n'aimait pas. Mais il se devait de tenir son rôle de Gérant des relations intercontinentales, ce qui n'était pas de tout repos. Heureusement pour Esfir, elle n'avait pas ce genre de responsabilité. Alors qu'elle allait répondre à son frère, ce cher Errol repris la parole avec autant de bienséance. - Aucune attente ne serait trop longue, votre altesse. Elle appréciait grandement son sourire franc, signe de réelle sincérité à son égard. Sans tarder, la belle Bridgestone en fit de même pour lui répondre, tout naturellement. Elle ne pouvait se retenir plus longtemps de ne pas être elle-même. « Il n'y a plus aucun doute, j'aime définitivement les anglais ! » finissait-elle dans un rire cristallin, montrant avec amusement qu'Errol avait fait une bonne impression sur elle. C'était déjà un bon début. Elle l'avait déclaré avec la plus grande spontanéité du monde, fidèle à elle-même. Elle rajouta ensuite pour répondre à la question d'Eléazar. «  Je pense que c'est une très bonne idée ! Allons visiter les archives, même moi, je dois avouer que je m'y perds ! C'est un Musée que nous avons cher frère.» Toujours aussi malicieuse. Nouvelle bouffée de fraîcheur. Il n'y avait pas de doute, Esfir était bien le rayon de soleil du trio, arrivant sûrement à temps pour mettre un peu plus d'ambiance avec son humour et son mordant. Ainsi donc, elle pris le bras de son frère dont elle passa le sien en-dessous, invitant Errol à les suivre par un léger geste de la main, qui signifiait qu'il pouvait avancer. Les trois protagonistes marchaient donc avec fière allure en direction des archives.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyMar 26 Mar - 7:29

Welcome Home, Sir
Bridgestone & Shaw

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

« Errol Oswald Shaw, Votre Altesse » Eleazar se trouvait entre le nouveau archiviste de Heartkiller et sa petite soeur, Esfir, qui venait de faire une belle entrée dans la salle. La petite dernière des Bridgestone était sans doute la vampire la mieux protégée au monde. Personne sur cette terre n'oserait faire le moindre mal à Esfir Bridgestone, car l'on pouvait craindre la colère de ses quatre frères. Beaucoup de choses opposaient les frères Bridgestone les uns aux autres. Personne n'ignorait la haine d'Eleazar envers César, de même que celle de Lorcan. Mais en ce qui concernait leur famille ils se rejoignaient. Il fallait la protéger. Surtout Esfir, qui avait le don de se faire aimer de tous avec autant de force. Eleazar adorait sa petite soeur, et jamais il n'accepterait qu'on lui fasse le moindre mal.
Mais pour l'heure, se trouver à ses côtés c'était pouvoir la protéger. Il arrêta de s’immiscer dans la conversation entre l'archiviste et sa soeur. Il se tint près d'eux, droit comme un piquet, le visage fermé ne trahissant aucune émotion d'aucune sorte. Contrairement à Esfir, qui très vite laissa son masque de noblesse tomber pour laisser sa bonne humeur prendre le dessus une fois encore. « Il n'y a plus aucun doute, j'aime définitivement les anglais ! » Eleazar sourit en regardant sa petite soeur. En effet, Heartkiller était presque devenu le second Royaume d'Angleterre, avec le futur mariage de Jézabel avec César. En y repensant Eleazar sentit sa gorge se serrer. La dernière fois qu'il avait vu Jézabel ils avaient eu une conversation assez virulente. Il l'avait embrassé de rage, de solitude, de désespoir. Il adorait Jézabel, il tenait énormément à elle, et l'idée qu'elle fut à son frère était presque insupportable. Quant à Jewel, il était tout simplement son meilleur ami. Oui, Eleazar aussi adorait les Anglais. Plus que cela même. Mais il n'y avait pas de Royaume puissant qu'Eleazar n'aima pas. Son rôle sur la scène internationale lui avait appris à se faire apprécier des puissants, pour avoir leur loyauté et leur amitié. Ce qui pouvait toujours être utile en cas de guerre.
Il proposa de faire visiter les archives à Errol, demandant à Esfir si l'idée lui plaisait. « Je pense que c'est une très bonne idée ! Allons visiter les archives, même moi, je dois avouer que je m'y perds ! C'est un Musée que nous avons cher frère. » Il laissa échapper un rire attendri, alors que sa soeur prit son bras pour se laisser guider. « Allons-y. » Proposa Eleazar en se tournant vers Errol, l'invitant à les suivre. Ils allèrent tous les trois vers les archives dont les portes s'ouvrirent sur leur passage.
C'était une immense salle, avec d'immenses placards en bois, emplis de dossier de tout genre. Il y avait des photographies, des films, des journaux intimes, des dossiers composés par les secrétaires, les espions, les soldats, les généraux depuis que le Royauté de Heartkiller avait été construits pas feu le roi fou et sa famille. Tout cela était à peu près ranger... A peu près. « Bienvenue dans votre nouveau royaume, Errol Shaw. » Dit Eleazar en se tournant vers lui pour lui présenter l'immense salle. Quelques vampires s'y promenaient pour ranger les nouveaux dossiers, et pour assurer la sécurité des archives. La famille Bridgestone ne désirait pas que cette pièce soit violer par quelques inconnus. « Vous avez le pouvoir de choisir vos employés, évidemment, mais les gardes qui se trouvent ici resteront les mêmes. Pour ce qui concerne le rangement, vous trouverez les dossiers de la Royauté précédente au fond de la salle. Le reste constituent nos propres archives. Votre bureau se trouve là-haut ...» Il montra une mezzanine, sur laquelle on pouvait accéder par quatre escaliers à chaque coin de la pièce. Là-haut se trouvait des livres anciens, et surtout le bureau de l'ancien archiviste. « Vous pourrez faire les changements nécessaires dans votre bureau, je pense que ma soeur se fera une joie de vous aider ~ »


Revenir en haut Aller en bas
Errol O. Shaw
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Just bring me a flower and I'll take you beyond the veil
Errol O. Shaw

✤ LETTRES A LA POSTE : 221
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 25/11/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans les archives d'Heartkiller
✤ EMPLOI/LOISIRS : Archiviste Royal Britannique - Éminence Grise de sa Majesté Harrington
✤ HUMEUR : Égale

Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptySam 6 Avr - 4:13




La cadette Bridgestone est tout à fait exquise. Une telle fraîcheur chez les vampires est une qualité bien rare chez les vampires. Habituellement, les vampires se contentaient d'être vampires. Esfir Bridgestone dégageait un quelque chose de fascinant, une sorte de candeur juvénile qui tranchait avec l'âge de la vampire. Étrangement, même sans que la cadette puisse user des artifices utiles sur les humains, Errol a l'impression de ne rien pouvoir refuser à la Vampire. Peut-être était-ce l'attrait de la nouveauté. C'était la première fois qu'il la rencontrait. Il se recompose une attitude professionnelle et lui accorde cette demande, juste pour la voir sourire.

- Comment oserais-je vous refuser quoique ce soit, ?

Et puis, lorsqu'elle le prononçait, son prénom, Errol, semblait nettement plus attrayant que lorsque que quelqu'un d'autre s’essayait au même exercice. C'était peut-être simplement parce qu'elle le prononçait avec un sourire dans la voix. Et aussi parce que son sourire et son amusement semblaient sincère. Elle ajoute ensuite qu'elle aime les anglais. Errol se contente d'un sourire et d,un hochement de tête, modeste. Également parce que Errol a beau être un archiviste inégalé, la répartie n'est pas une de ses forces et à vrai dire, la princesse, avec son aisance juvénile l'intimide, pas assez pour que ce soit flagrant, mais juste assez pour qu'il ne s'essaie pas à tenter de vouloir répliquer quelque chose de sensé.

C'est le prince qui sauve la mise en proposant d'aller là, maintenant, visiter les archives. L'idée lui plait non seulement parce qu'il est ici pour ça, mais surtout parce qu'une fois dans les archives, ils sera dans son élément. La princesse avoue se perdre dans les archives et qu'ils ont vraisemblablement un véritable musée. Errol a bien hâte de voir tout ça. Si on en croit Esfir, la tâche sera à la hauteur des talents d'Errol. Il n'a même pas vu l,étendu du boulot à faire, mais Errl n'a aucun doute sur ses capacités. Il aura le dessus sur toute la paperasse et les documents que désirent conserver les Bridgestone. Il a fait ça toute sa vie, plus de 500 ans.

- Lorsque j'en aurai terminé, votre Altesse, plus jamais vous ne vous y perdrez.

Ça peut sembler prétentieux, mis ça ne l'est pas. quoique peut-être un peu, puisqu'il n'a pas encore constaté l’ampleur des travaux, mais sur le fond, ce n'est qu'une constatation. Errol se glisse silencieusement derrière la fratrie royale, leur laissant une avance respectable et respectueuse. Il profite du moment pour repérer les lieux, question de savoir se diriger une fois qu'il sera seul. C'est bien beau d'aller dans les archives, mais encore faut-il savoir y retourner et ne pas avoir l'air d'un gros bêta à se chercher. Le prince lui désigne finalement les archives et Errol embrasse l'espace d'un regard.

La pièce et immense, il doit l'avouer, lui qui est habitué à de nombreuses pièces sombres et séparées par de longs couloirs tortueux. Il faut dire que les archives britanniques ont quelques millénaires, tandis que les archives américaines n'ont que quelques siècles. Pourtant, à voir les vampires y évoluer, il devine tout de suite que les archives américaines, si elles sont en apparences soignées, doivent être un joyeux bordel. L'oeil méthodique et bleu de l'archiviste passe sur les rangées de documents en tout genre. Machinalement, il entre un peu plus dans la salle et devance même les deux royaux. Il fait quelques autres pas et pose sa malette, lin du passage pour éviter qu'un vampire ne s'y prenne les pieds. Il n'a rien dit encore. Il marche lentement vers une pile de documents posés sur une table et ses mains semblent jouer toute seules à remettre les dossiers en ordre, n'y ayant jeté qu'un coup d'oeil superficiel. Il fait sombre, mais pour un vampire, ça ne gêne pas. Et encore moins pour Errol, habitué aux galeries sombres des archives britanniques. Il repose les documents, maintenant soigneusement classées en ordre alphabétique et dans une pile parfaitement droite et ordonnée. Il n'y a aucun doutes à avoir, Errol est un archiviste dans l'âme et cette pièce est tout à fait son élément de prédilection.

Il lève les yeux vers ce qui sera son bureau et un fin sourire ses dessine au coin de sa bouche. Un bureau qui surplombe la pièce. Quelle excellente idée. Ainsi, il peut tout voir en levant les yeux du document qu'il lit. Il peut aussi garder un oeil sur les employés, sur ce qui entre et sur ce qui sort de la salle. Du bout des doigts, il tapote d'autres documents, tout en se remettant en marche. Il attrape sa mallette au passage et se dirige vers les plus vieux documents. Il y en a effectivement qui sont pas mal vieux, surtout ceux du règne précédent. Il voit au premier coup d'oeil que certains sont abîmés. Il a tout ce qu'il faut pour les restaurer.

Peut-être est-ce malpoli, mais Errol poursuit son chemin, en silence, visiblement captivé par tout ce qu'il voit. Douter de la passion d'Errol pour tout ce qui a trait aux vieux documents et à son métier, c'est comme nier l'existence des vampires. Il vient pour prendre un très vieux documents dans un rayon, lorsqu'il se souvient qu'il n'est pas seul. Il suspend son geste et fait demi tour avant de revenir vers les royaux.

- J'ai rarement vu une salle d'archives si fonctionnelle et si aérée. Ça ressemble d'avantage à une bibliothèque.

Et ça n'est pas pour lui déplaire. Elle a beau être dans les sous-sols, comme n'importe quelle salle d'archives, mais dans celle-ci, ce sera très agréable de travailler.


Dernière édition par Errol O. Shaw le Sam 18 Mai - 19:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Esfir C. Bridgestone
the demon angel-faced
the demon angel-faced
Esfir C. Bridgestone

✤ LETTRES A LA POSTE : 2253
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 05/07/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Là où je me trouverais...
✤ EMPLOI/LOISIRS : Reine à plein temps & Trésorière de la famille / Manger, dormir, gouverner, rêver, acheter! xD
✤ HUMEUR : Curieuse...

Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw EmptyLun 15 Avr - 14:53




Home Sweet Home
Bridgestone & Shaw

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Esfir répondait positivement au rire de son frère face à sa remarque, ainsi qu'à la remarque du jeune archiviste. Loin de trouver cela présomptueux, elle le prenait avec humour, espérant bien s'y retrouver après le passage d'Errol. « Je n'en doute pas ! » disait-elle amusée. Il était vrai qu'elle n'avait pas mis les pieds dans la salle des archives depuis des années... pour ne pas dire des siècles ! Les documents ? Les papiers administratifs ? Les factures ? Les dettes ? Vraiment très peu pour elle. Elle n'aimait pas plonger le nez dans les documents du Palais. Ce qui concernait les responsabilités, les affaires étrangères et tout ce qui s'en suivait n'intéressaient pas la jeune femme. Elle laissait cela volontiers à ses frères et sœurs, sûrement plus apte et plus enclin à s'occuper de ce qui était monotone. La jeune vampire n'était pas se prendre la tête. La seule chose d'ordre administrative qui l'intéressait vraiment était économique et politique. Trésorière de la famille, c'était bien elle qui gérait l'argent et l'économie du royaume. Elle était celle qui détenait le pouvoir car, comme on le dit souvent, l'argent est le pouvoir. Elle était la seule à pouvoir mettre ne faillite le royaume ou l'enrichir gracieusement. Cependant, même si elle prenait à cœur son métier, cette section qui lui a été attribuée après que sa famille ait pris le pouvoir, elle était assez dépensière, voire beaucoup trop. On pourrait la qualifier de panier percer tellement elle était incontrôlable. Elle était une acheteuse compulsive qui aimait se faire plaisir sans compter. La majorité du temps, elle achetait exclusivement que pour elle, avant d'en faire profiter aussi sa famille. Ce qui faisait qu'elle réduisait assez facilement l'argent dans les caisses de l’État, mettant le peuple de l'île quelque peu en difficulté, obligé de se serrer la ceinture à cause des frasques et caprices de la Reine. Une vraie Marie-Antoinette vampirique ! Et quand cela arrivait, Esfir faisait en sorte de redresser la barre pour équilibrer la balance. Elle se privait donc d'acheter durant une certaine période, même si cela la démangeait quelque peu de se faire plaisir, elle pensait d'abord à son royaume et à son peuple. La raison réussissait toujours à prendre le dessus avant qu'il ne soit trop tard. De ce fait, il arrivait parfois que le royaume soit proche de la limite, mais Esfir faisait toujours en sorte de limiter les dégâts. De plus, elle était très douée pour remplir les caisses de l’État. Peut-être qu'elle n'était pas douer pour trier la paperasse, mais on ne pouvait pas nier qu'elle était redoutable en ce qui concernait l'argent.


En plus de l'économie, la belle blonde aimait aussi la politique, du moins, à petite dose. Ce qu'elle aimait pas dessus tout, c'était les procès. Elle laissait de côté les lois, les papiers, les entretiens, les conseils. Non, ce n'était pas pour elle, ce qu'elle aimait, c'était donc assister à tout les procès pour pouvoir dire son mot. Elle aimait faire exprimer tout haut ce que les gens pensait tout bas. Elle était la voix de la justice juste, de la raison et de la sagesse. Elle avait de nombreuses fois sauvé des humains et vampires condamnés à la mort pour un crime pittoresque, indigne d'une mort future. La voix d'Esfir pesait beaucoup dans la balance. Toujours neutre, elle était écoutée par sa famille qui la prenait au sérieux, surtout quand elle commençait à s'emporter. Il ne fallait donc pas la contrarier. Oui, elle aimait cela, les débats, les procès. Sinon, à part cela, ne lui demandait rien de plus ! Le reste, c'est pour les grands.


Ainsi donc, après avoir marché dans les longs couloirs joliment ornés du Palais, les trois protagonistes arrivaient enfin devant la porte des archives qui s'ouvrirent automatiquement dès leur arrivée. Ils pénétrèrent donc dans l'immense pièce qui s'offrait à eux. « Bienvenue dans votre nouveau royaume, Errol Shaw. » Esfir ne pu s'empêcher d'ouvrir des grands yeux étonnés par la grandeur des archives. Elle en avait oublié à quel point c'était immense, que ce soit en hauteur qu'en profondeur. Elle était émerveillée comme si elle découvrait cette pièce pour la toute première fois. Elle était ainsi, elle s’émerveillait de tout, des petites choses simples du quotidien. C'était un perpétuel recommencement à ses yeux. Ce qui était aussi une preuve qu'elle n'avait vraiment plus remis les pieds dans cette pièce depuis des siècles ! « Je pense que je viendrai plus souvent ici... je ne me souvenais plus à quel point c'était impressionnant ! » déclarait-elle d'une voix surprise et amusée. « Vous avez le pouvoir de choisir vos employés, évidemment, mais les gardes qui se trouvent ici resteront les mêmes. Pour ce qui concerne le rangement, vous trouverez les dossiers de la Royauté précédente au fond de la salle. Le reste constituent nos propres archives. Votre bureau se trouve là-haut ...» Elle écoutait son frère discuter avec Errol, lui expliquer ce qu'il pouvait et ce qu'il devait faire en ces lieux. Esfir était attentive à chaque parole de son frère même si son regard dévia aussitôt vers le bureau qui se trouvait suspendu au-dessus du vide, dominant toute la pièce de sa hauteur. Un angle de vu très astucieux pour observer sans se faire voir. Les yeux de la Dauphine pétillaient rien qu'en observant la pièce. Cependant, elle trouvait que la pièce manquait de charme... trop ancien à son goût, trop poussiéreux... C'était alors que son cher frère eût la réponse à sa question, sans même qu'elle lui ait demandé quoi que ce soit. « Vous pourrez faire les changements nécessaires dans votre bureau, je pense que ma soeur se fera une joie de vous aider ~ » Tournant aussitôt sa tête vers Eléazar, elle lui afficha un large sourire en poussant un léger crie euphorique : « Haan oui ! Très bonne idée cher frère, je m'impatiente déjà de commencer ! » Elle trépignait limite sur place, mais se retenait devant Errol. Certes, elle restait naturelle jusqu'au bout, mais il fallait éviter de montrer trop sa joie te son excitation devant un invité, surtout quand on était une Reine. Cela pouvait mal passer. Elle tentait donc de se ressaisir, laissant s'afficher tout de même ce sourire jovial. Elle observa alors Errol s'avancer dans un rayon, fixant attentivement chaque livres, chaque documents que pouvait offrir l'étagère. Il affichait un air concentré et absent, ce qui faisait sourire la jeune femme. Il était dans son élément, cela se voyait. Esfir souffla donc discrètement à son frère pour quel seul lui puisse l'entendre. « Nous avons vraiment trouvé notre archiviste... » finissait-elle par dire dans un sourire de satisfaction. Elle le voyait trier un tas de papiers sur une table. Il faisait des mouvements mécaniques et d'une rapidité qui surprenait quelque peu la demoiselle. Même elle, elle mettrait un peu plus de temps à trier cela, mais vu que c'était le métier d'Errol, il était d'autant plus logique qu'il excelle dans ce domaine. Elle le laissait donc faire, lâchant le bras d'Eléazar pour, à son tour, flâner entre les nombreuses rangées de documents administratifs. Elle redécouvrait ce lieu avec les yeux d'une enfant. Après quelques minutes, elle était revenue sur ses pas pour rejoindre son frère. Peu de temps après, ce fût à Errol de les rejoindre. - J'ai rarement vu une salle d'archives si fonctionnelle et si aérée. Ça ressemble d'avantage à une bibliothèque. Elle laissa échapper un léger rire. « La différence entre une bibliothèque et une salle d'archives, c'est que personne ne vient lire dans cette dernière ! » lançait-elle amusée. Elle reconnaissait elle-même n'être pas venue ici depuis des années. Le peuple, ni les nobles y avait accès. Seule la famille Bridgestone pouvait y pénétrer. Sans compter les employés et les gardes qui étaient affectés en ce lieu. « Vous voulez que je vous montre votre bureau ? » sa hâtait-elle de dire, prenant même l'initiative d'avancer seule à travers les rayons pour atteindre les escaliers et ainsi, monter les marches une par une. Elle était même impatiente de pénétrer dans cette pièce par pure curiosité et pour satisfaire son imagination et sa créativité infinie. Elle s'imaginait déjà à travailler dessus, en restant tout de même dans les goûts du jeune anglais. Elle jeta un bref regard par-dessus son épaule pour voir si son frère et Errol la suivaient, ce qui était bien le cas. Elle pénétra alors dans le bureau, prenant ses aises avec spontanéité. Elle s'y voyait déjà en train de refaire toute la décoration. Elle se tourna alors vers Errol, sourire aux lèvres. « Votre bureau vous plait-il ? Si vous souhaitez refaire la décoration, n'hésitez pas, c'est mon domaine ! » finissait-elle dans un léger rire chaleureux. Elle était à une seule un rayon de soleil, même plus ! Elle était le soleil, tout simplement.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Bridgestone & Shaw Empty
MessageSujet: Re: Bridgestone & Shaw   Bridgestone & Shaw Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Bridgestone & Shaw

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Errol Shaw - Come here and be with me.
» Errol O. Shaw - I'll be the Serpent
» ▲ INTRIGUE N°1 ; le Bal des Bridgestone
» Esfir Bridgestone ☂ "I'm not your little princess"
» César Irving Bridgestone

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: ✤ UNE AUTRE VIE ✤ :: Archives du forum :: archives rps-