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 La soirée ne fait que commencer [Eleazar]

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César I. Bridgestone
JE SUIS LA JUSTICE ♦ EMPEREUR
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César I. Bridgestone

✤ LETTRES A LA POSTE : 379
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 04/03/2013
✤ AGE : 37
✤ OU TU TE TROUVES ? : Je rôde sur Heartkiller. Serez-vous ma prochaine victime ?
✤ EMPLOI/LOISIRS : L'Empereur / Jouer avec mes esclaves
✤ HUMEUR : Avenante

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MessageSujet: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyDim 10 Mar - 3:48

La nuit était tombée. Les horloges indiquaient 21 h : 00. Les Humains se furent retournés près de leur Maîtres. Sur Heartkiller, un Humain seul ne pouvait vivre très longtemps. Un Humain seul cherchait très certainement la mort : celui de s’émanciper de son Maître. Ô, mais quelle erreur se serait. La mort les attendrait sûrement. Pire, la torture. Le malheur d’être maltraité pour une, deux voir même trois semaines. Non. Vous ne désirez pas faire une telle chose. Mieux valait rester avec votre Vampire que de mourir par un autres ou de la main de la royauté elle-même. Ils n’avaient pas la main tendre ces frères et ces sœurs. Un esclave se promenant seul était digne d’un repas. On ne devait pas laisser traîner ses choses. Combien de fois serions-nous obligés de vous réserver cette douce mélodie à vos oreilles ? Trop de fois. Une fois de trop …

Il léchait ses lèvres enveloppées de la couleur rouge. Elle fut un véritable délice songea-t-il avec délectation. Sa langue tentait de chercher plus … Ses crocs acérés déchiquetaient fortement, précisément un peu plus de cette tendre chaire. Il en désirait plus … Mais c’était finit. Elle ne lui en donnerait plus une goutte. Il l’avait vidé de ce sang parfait … Ce O + qu’il appréciait tant. Que pouvait-il bien se trouver en cette hémoglobine pour la rendre si parfaite ? Il ne saurait le dire. Tout ce qu’il en savait fut qu’elle lui rappelait le sang de son père. Sa petite enfance alors qu’il tétait encore incapable de se nourrir seul. Un être innocent aimant tendrement sa famille.

- Veillez à vous débarrasser du corps après vous être régalés.

Affirma-t-il d’une voix profonde, mais gardant une certaine douceur. Elle regorgeait même d’une touche d’humour. Cette voix qui en faisait frémir des tas sur Heartkiller. De ses yeux azurs, bleus comme le ciel du jour, César Irving Bridgestone avait levé les yeux sur les deux Vampires soit deux simples soldats. Ils avaient veillés à tuer cette femme, car son Vampire fut incapable de la maîtriser. Cela ne faisait que trois jours. Dommage … Elle aurait pu amuser notre Empereur. Elle était si belle, si charnelle. Il se leva. Dès qu’il eut le dos tourné, les soldats s’emparèrent du corps. Ils allèrent tenter d’en tirer encore un peu de sang et ferait ce que l’Empereur leur demandait. Les subordonnés ne se nourrissaient jamais avant sa famille. Jamais !

Cette tâche terminée, César Bridgestone retourna prestement en direction du grand manoir qui trônait fièrement au-dessus de tout Heartkiller. Majestueux et imprenable, mais surtout intimidant tout comme notre cher Vampire. Il alla vite, si vite qu’on put voir les pans de son long manteau noir voleter dans la brise nocturne. César était toujours bien habillé. Sous ce manteau ayant des allures de cape, on remarquait un complet tout aussi chic que le reste de sa personne. Jamais vous ne verrez César Irving Bridgestone manquer de civilité. Enfin à l’intérieur, il ne cessa de marcher. Rapide, dur et autoritaire il ne vit même pas les esclaves se plier en quatre devant lui. Oh ! Qu’il les aurait vus si ces derniers ne l’avaient pas salué comme il se devait. Mais c’est qu’il avait du travail notre César. Pour mieux travailler, il aimait aller à la bibliothèque. Le silence était toujours plus agréable que ces petits couinements d’esclaves.

Il ne prit même pas le temps de se changer. Il passa par sa chambre pour y déposer sa cape et fila droit vers la bibliothèque. Où ses yeux se posèrent inlassablement sur les reliures des livres. Tous ces livres, ces réservoirs de connaissances que ses frères et sœurs et lui réussirent à réunir en un même lieu. César souhaitait en apprendre davantage sur les Levinson, mais surtout tous les liens familiaux que ce roi fou aurait engendré. Il en avait bien épluché une certaine partie. Mais y en avait-il d’autres ?

Son index droit sur la reliure d’un livre, ses sens l’avertirent d’une présence. Entre deux étagères, on ne le verrait certainement pas. La présence semblait familière, un peu trop. César se tourna et fit entendre sa voix. Il vivait dans la peur, depuis un moment, avec ces présences familières. Mieux valait se faire entendre de suite que se faire prendre par surprise plus tard.

- Que me veux-tu ?

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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyDim 10 Mar - 11:19

Les Frères Bridgestone.
Il fut un temps où je t'aimais.

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Il observait les deux femmes sur le canapé en face de lui. Eleazar se trouvait dans sa chambre ce soir-là, il approfondissait l'éducation de deux succubes arrivées sur l'île deux semaines auparavant. Quand il s'agissait de l'éducation des Succubes, dés que les créatures semblaient être assez prometteuses il y passait des nuits entières. Il les observait en train de chasser, de traquer, de séduire, et de faire l'amour. Quand une Succube donne du plaisir à son maitre ou à un humain, pour s'en délectait, ce n'était souvent qu'une illusion. Elle devait faire croire à son Sir qu'elle appréciait cette compagnie charnelle. Il fallait pour ce faire que l'illusion soin parfaite. Les gémissements stupides de petits chats n'étaient sans doute pas le plus adapter à ce genre de situation. — Non, non, non ! Mesdemoiselles un peu de sérieux je vous pris, nous ne sommes pas à l’abattoir. Arrêtez donc de geindre de la sorte ! Il soupira, et claqua des doigts. Une de ses esclaves - toujours habillée en soubrette, tenue qui laissait peu de place à l'imagination - s'avança avec un verre de sang chaud, qu'il prit en main puis en bouche. Il gémit de satisfaction alors que les deux succubes s'étaient assises et tournées vers lui. Elles semblaient plutôt timides et indécises. Il se tourna vers elle et les observa avec un air cruel et calculateur. Pervers. Il observait leur corps quasiment parfait. Il sourit. — C'est une illusion. Vous êtes des créatures de charme et de plaisir. Ils le savent. Vous devez le leur faire oublier, les manipuler. Leur faire croire que vous aussi vous aimez cela, qu'il est le plus fort, qu'il est un Dieu. Recommencez. Dit-il alors qu'elles échangeaient les rôles et recommencer plus lentement. Avec une sorte de conviction en plus. Il sourit. Elles avaient compris. Elles étaient prête à présent à servir un des vampires de Heartkiller. Il les laissa jouer encore un moment alors qu'une esclave lui amena une Lettre tout droit venu des îles grecques pour lui. Il l'ouvrit et découvrit une invitation de l'Empereur de Grèce pour une le mariage de sa fille. Eleazar tourna les yeux, et se leva. Ce n'était pas une affaire qu'il devait régler seul. D'ailleurs il ne comprenait pas pourquoi la lettre lui parvenait à lui. — C'est que ... Messire nous ne trouvons pas l'Empereur. Il haussa un sourcil. Son frère serait-il parti en vadrouille dans la ville ? C'était fort possible, même les meilleurs avaient besoin d'un peu de sang frais parfois.
Il se leva de son siège, et fit un signe vers les deux succubes. — Allez vous laver et vous habillez. Vous êtes prête pour le service à présent. Elles tapotèrent des mains, prouvant de leur joie, et filèrent vers la Salle de bain du Prince. Il les entendit rire, et ne doutait pas du fait que cette douche sera peut être un peu longue. Cela le faisait rire. Il aimait son rôle d’Éducateur des jeunes Succubes et Incubes. Il était ainsi souvent témoin de la perversion de ces créatures de rêve. Il n'était pas dupe, et lui-même ne possédait qu'une seule Succube qui faisait preuve d'une parfaite maitrise d'elle-même. Et d'un dévouement à toute épreuve envers lui et sa famille. Mais il avait envoyé Amanda chercher quelques informations concernant des humains restés sur la plage, et sur le Prince Français Alexian. Pour sa part, il devra partir à la recherche de son Empereur dés que les deux succubes seront revenues. Ce qui ne tarda pas. Elles arrivèrent en sautillant jusqu'à lui, douces et encore juvéniles. Il sourit, et les portes de sa chambre s'ouvrirent sur son passage alors qu'il en sortait avec elle. Il amena une des deux esclaves à Lorcan afin qu'il la donne à un des nobles du château. Pour la seconde il l'amena avec lui plutôt.

Il se mit alors en quête de trouver son frère dans l'immense château qu'ils habitaient depuis des siècles. Heureusement pour César, Eleazar connaissait un peu son frère, et après ne l'avoir pas trouvé dans son bureau, sa secrétaire Rozen lui suggéra de chercher du côté de la Bibliothèque, ce qui n'était pas une si mauvaise idée. Il y entra sans bruit et sentit l'odeur de César sans les airs. Il semblait être seul, hormis les quelques esclaves qui s'occupaient des livres. Il s’approcha des étagères où se trouvaient son frère, alors que celui-ci l'accueillait plutôt froidement. — Que me veux-tu ? Eleazar laissa échapper un petit rire moqueur. — Est-ce réellement une façon courtoise de saluer son petit frère ? Ce n'est pas digne de ton rang, César. Répondit Eleazar alors qu'il apparaissait aux côtés de son frère. Il lui sourit, et se pencha dans une révérence plus que ridicule, figurant bien qu'il ne respectait ni son rang, ni les convenances. Il était pourtant l'Empereur, mais il était aussi l'homme qui avait le plus déçu Eleazar dans sa longue vie. Lui qui avait tant aimé son grand frère, et l'avait considéré comme un modèle durant des siècles, l'avait vu tuer la seule femme qu'il avait été capable d'aimer de ton son être. Aujourd'hui c'était tout juste s'il l'écoutait lorsqu'il parlait en réunion, ou s'il respectait les lois mise en vigueur sur l'île. Cependant Eleazar n'était pas fou au point d'aller dans l'extrême... comme en allant embrasser la fiancée de César en début de journée. Il serra les dents. Il était réellement prêt à tout pour faire souffrir César. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui il venait en paix. Il fit signe à la charmante demoiselle qui le suivait d'apparaitre. Elle était brune, aux reflets roux, un visage de poupée, et vierge. Eleazar se tourna vers son frère. — Je t'apporte un cadeau Grand frère ! J'espère qu'elle réchauffera ta couche... A moins que tu ne préfère un bel adonis. Oups ! Suis-je bête, j'oublie parfois ta préférence pour les jeunes hommes encore puceaux... Eleazar se tapa le front comme s'il s'agissait de la chose la plus stupide du monde. Il se moquait souvent ouvertement de son frère, se fichant pas mal des conséquences. Passant ainsi son désir de violence sur lui dés qu'il le pouvait. Il se souvint ensuite de la lettre de l'Empereur de Grêce à leur écart. Il la tend dés lors à son frère dans un geste parfaitement indélicat. — Nos amis Grecs nous convie au mariage de la Princesse. Dit-il simplement avant que son regard ne tombe sur l'ouvrage que César tenait dans sa main. Il leva les yeux au ciel. — Je vois que ton obsession pour les Levinson ne s'est pas tari Grand Frère... Cela finir par te Tuer. dit-il en usant à propos cette expression signifiant qu'à force de s'évertuer dans une occupation on finissait par être épuisé.
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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyLun 11 Mar - 1:20

César Bridgestone croisa les bras. De cette manière, il tâcherait de ne pas s’énerver au-devant de son frère Eleazar. On avait entendu un long soupir suspectant sa frustration. Son regard semblait faire signe à son cher frère d’avouer rapidement ce qu’il était venu faire ici, près de lui actuellement. Pourquoi venait-il l’agacer et se moquer de lui et usant de cette pose ridiculement insoumise ? Mais César ne pouvait pas. Sa relation avec son plus proche frère en terme d’âge fut jadis si parfaite. Quelque chose l’empêchait de frapper et hurler contre Eleazar. Ce quelque chose s’identifiait comme une amitié, un protectionnisme envers ce dernier. Il y a encore de cet amour fraternel en César pour son frère. Il a tenté de se montrer désolé, de s’excuser, de … Rien. Cette foutue princesse restait encore cloîtrée dans son esprit.

Son regard s’était alors porté d’Eleazar à la jeune femme aux magnifiques reflets roux parsemant sa tignasse brune et bouclée. César ne souriait pas. Un cadeau ? Un cadeau empoisonné oui. La Succube était peut-être liée à son cher frère et lui raconterait tout. Mieux, elle portait peut-être des micros : dans sa chevelure, cachés entre ses seins parfaits ou même au niveau de son intimité. César se méfiait de tout venant d’Eleazar. Absorbé par la piètre qualité de la Succube si on la comparait à Melinda Kingston, il retourna vers Eleazar un soupir sarcastique sortit d’entre ses lèvres. Oui ! Et puis quoi ? Ce n’était pas illégal de dormir avec des esclaves du même sexe. Et les lois d’Heartkiller, César connaissait parfaitement.

- Merci mon cher frère de penser à moi … Fais moi voir cette lettre.

Termina-t-il beaucoup plus sérieusement suite à son ton ironique, son sourire en coin pour, à son tour, se moquer d’Eleazar. Son frère n’était pas le seul à pouvoir jouer à ce petit jeu. S’emparant de l’enveloppe, il la décacheta avec une si grande précision et élégance que cela en impressionna même la jeune femme. Apparemment, elle aimerait bien se retrouver aux côtés de César maintenant. Quoique si notre homme pense à une Succube – ou une future Succube – ce n’était certainement pas elle. La calligraphie de la lettre était courbée. Écrite en grec, langue qu’il réussit à apprendre au final, c’était bien une invitation au mariage de la princesse. Encore un travail pour sa travaillante et valeureuse Echo. Visiblement plus satisfait de la lettre que de son messager, il se retourna vers ce dernier.

- Me tuer ? Ne sommes-nous pas immortels ? Comment pourrais-je me tuer au travail ? Et il faut bien qu’une personne d’entre-nous fasse ce travail de retracer tous nos possibles futurs attaquants. Non ?

Fit-il légèrement plus sur la défensive réussissant, par le fait même, à merveille une manipulation de la vérité devenue quotidienne. Son ton de voix s’accéléra et devint plus énervé. Avançant vers Eleazar pour visiblement le toiser, il tapota la lettre contre le torse musclé de son frère. Ce ne fut qu’uniquement après plusieurs secondes, César retira son regard glacial et vraisemblablement sur le point de sermonner. En lieu de ce geste, il se tourna vers la jeune femme partant de son côté droit pour aller jusqu’à son côté gauche. Un sourire s’articula sur ses lèvres. Il empoigna le menton à la peau douce et exquise de la jeune femme et le monta vers son visage. Poussant le cou du côté droit à l’aide de son majeur et de son index gauches, César apposa sa bouche au niveau de ce dernier. Il caressa la jeune Vampire, respira son parfum. Il ressentit qu’elle frissonna. À merveille.

- Cela fait un moment que tu ne m’as pas offert de cadeau Eleazar. Désires-tu autre chose ? Où désires-tu que je t’épargne l’obligation de te rendre en Grèce ?

Lâcha-t-il de manière plutôt sincère. Quoique, une ironie continuait de trôner sur ses traits, dans sa manière de parler. César détestait être prit en sandwich et traité de faible comme les moqueries de son frère l’amenaient à l’être. Bien malgré que des siècles auparavant, il se serait laissé faire. On aurait rigolé. C’était bien finit ce temps-là n’est-ce pas ? Bien finit.

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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyLun 11 Mar - 8:37

Les Frères Bridgestone.
Il fut un temps où je t'aimais.

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Eleazar se souvenait d'un temps béni où il avait adoré son grand frère. Il se souvenait d'avoir été son élève dans les immenses forêts autour de leur domaine où César lui avait appris à chasser, à traquer, et à utiliser toutes ses facultés. Eleazar écoutait toujours César avec un grand intérêt, presque une vénération. Personne n'avait autant respecté et aimé César que son petit frère, même pas Seth, ni Satyne, ni aucun de leur frère et soeur. Ils avaient une relation privilégiée, parce qu'ils se connaissaient depuis toujours. Depuis trop longtemps peut être. Et trop bien. Eleazar savait exactement comment énerver César, et César savait comment faire mal à son petit frère. Jamais ils n'en venaient aux mains, ils étaient bien trop calculateurs et intelligents pour cela. Et plus cruels aussi. Ce ne sont pas les poids qui font le plus mal, cela ils l'avaient compris tous les deux. Ils étaient passés à un niveau supérieur, et parfois Eleazar se demandait si tout cela prendra fin un jour. Sans doute lorsque l'un des deux sera mort. Si cela pouvait arriver un jour. En attendant, Eleazar prenait un plaisir sadique à énerver son grand frère, et pour ce fait, il n'hésitait pas à lui manquait de respect. Empereur ou pas aujourd'hui, Eleazar l'avait connu petit garçon, et l'avait vu grandir et changé. Il ne voyait pas l'Empereur en lui. Il voyait tout le reste. — Merci mon cher frère de penser à moi … Fais moi voir cette lettre. Exigea son ainé en avançant vers lui une main impérieuse, alors qu'Eleazar lui donnait la lettre de Grèce. César l'ouvrit avec une incroyable dextérité, et Eleazar entendit la succube derrière lui soupirait. Cela prouvait de son admiration soudaine pour la dextérité de l'Empereur, et Eleazar leva les yeux au ciel. Les succubes se prenaient au jeu du plaisir, et celle-ci, si elle était prête à servir, n'était pas encore capable de contenir ses émotions. Pas comme le faisait sa propre succube, Amanda, sans doute la femme la plus incroyable qu'il eut rencontré depuis longtemps. Cela faisait quelque mois qu'elle était à son service, mais jamais il n'eut autant de bonheur à posséder une succube. Cela expliquait son désire ardent de la garder exclusivement pour lui.
Eleazar laissa son frère prendre connaissance de l'invitation de leur ami de Grèce, et continua la conversation en lui faisant remarquer sa fascination pour les Levinson. — Me tuer ? Ne sommes-nous pas immortels ? Comment pourrais-je me tuer au travail ? Et il faut bien qu’une personne d’entre-nous fasse ce travail de retracer tous nos possibles futurs attaquants. Non ? Eleazar haussa un sourcil. Il sourit. — Tu n'apprécie pas mon humour à sa juste valeur, Grand frère, je suis vexé ~  Répondit-il simplement. César pensait réellement être le seul à faire des recherches sur les descendants des Levinson ? Eleazar en avait fait venir deux à sa cours sans qu'il n'en ait connaissance. Ou plutôt si, mais il les connaissait sous le nom Todorov et se souvenait surtout de l'aide apportée par la Russie lors de leur rébellion contre Allan Levinson. Est-ce que César savait que le Roi de Russie entendait récupérer le trône que son frère cadet lui avait volé à l'époque ? Peut être pas. Sans doute pas. Sinon pourquoi Nikolai et Nymphea seraient encore à Heartkiller, et surtout encore en vie ? Eleazar connaissait la majorité des descendants des Levinson, et cela n'était pas très étonnant. Contrairement à César, Eleazar avait eu une relation durable et intime avec un membre de cette famille : Elysium Levinson. La princesse de Heartkiller avait partagé des instants privilégiés avec lui durant des décennies. Elle lui avait parlé de sa famille, évidemment. Ses cousins de Russie, sa meilleure amie de Norvège, ou quelques autres descendants qu'Eleazar n'avait pas pris la peine de joindre. Pourquoi ? Parce qu'il ne voulait pas éveiller les soupçons de César. Il avait déjà pris trop de risque avec les Todorov, mais il semblait que son frère soit totalement confiant en leur présence. Passons.
César prit la peine de regarder sa succube de plus proche. Sa succube, parce que Eleazar venait la lui offrir gracieusement. Elle n'avait pas de micro. Elle n'était pas assez intelligente pour espionner l'empereur... ou pour garder ce qu'elle apprendrait de lui pour elle-même. Mais César ne semblait pas apprécier son cadeau, et cela rendit Eleazar boudeur. — Cela fait un moment que tu ne m’as pas offert de cadeau Eleazar. Désires-tu autre chose ? Où désires-tu que je t’épargne l’obligation de te rendre en Grèce ? Eleazar sourit, et alla se vautrer dans un fauteuil qui se trouvait non loin. Il laissa sa tête allait en arrière et pris un livre qui lui tomba sous la main, et commença à le feuilleter sans le lire. — Tu me vexe encore Grand Frère ! Faut-il qu'il y ait une raison aujourd'hui pour que je veuille te faire un cadeau ? Notre relation va si mal que cela ? Demanda-t-il en regardant son frère dans les yeux, perdant son regard moqueur et son sourire satisfait. Mais cela ne dura qu'une instant, et il se rendit compte qu'il ne réussira pas à apitoyer son frère. Il ria plutôt. — Et quant bien même, je suis au regret de te dire que je ne peux pas me rendre en Grèce, j'ai un mariage à préparer : le mien avec la Princesse de Norvège, tu te souviens. Toi qui te réjouissais de cette alliance. Dit Eleazar sans cacher son amertume. Un mariage arrangé par son Grand frère, sans doute dans le but de l'éloigner de sa propre fiancée, Jézabel, qu'Eleazar appréciait sans doute un peu trop. Alors, César lui avait trouvé la seule femme qui saura le faire souffrir par sa simple vue. Light Engen était une femme bien, il ne pouvait pas le nier. C'était une vampire douce, charmante, et vierge. Croyante, et qui aimait les humains, les respecter et les protéger. Son parfait opposé. Sa lumière... Et le parfait sosie d'Elysium Levinson. Il n'arrivait pas à souffrir de sa présence, mais il n'arrivait pas non plus à être indifférent de son sort. Il avait commencé à apprendre à la connaitre, et il était désireux - sans réussir à l'expliquer - de la protéger. — Je dois te féliciter, Grand Frère, pour avoir trouvé la seule femme capable de me faire oublier ... Elysium. Peut être même que je pourrais t'aimer à nouveau un jour qui sait ? Le Sarcasme défigurait le beau visage d'Eleazar. Mais il en voulait à son frère pour cela. Quand le laissera-t-il en paix ?
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César I. Bridgestone
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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyMar 12 Mar - 2:00

Son humour ? Mais quel humour ? Celui qui rendait fou de rage notre Vampire ? Celui qui alimentait lentement, mais sûrement sa frustration ? Eleazar avait une étrange manière de blaguer à la légère. Avait-il les mots justes, mais son attitude stoïque, dure, sans alléger en aucune façon ses traits gâchaient absolument tout de la blague parfaite. Un groupe d’enfants prendraient peur assez rapidement pour courir en sens inverse et se cacher de son ignoble frère. Pourquoi ces pensées tout aussi ignobles traversaient son esprit ? Il avait aimé Eleazar, il l’aimait et désirait le protéger. Cela avait été, en quelque sorte, son premier ami. Un Vampire de son âge – ou à peu près – pour jouer et apprendre leur dur réalité ensemble. Il avait déglutit tâchant d’éviter ce passé si beau, si illuminé. Jamais la lumière du jour le frappa, mais César savait avoir eu une vie tendre et joyeuse … Il y a de cela bien longtemps.

Alors qu’il tournait et retournait autour de la jolie Succube sans réellement lui adresser la parole, César entendit une fois de plus Eleazar se penser vexé et encore il devint boudeur. Soupirant désespérément par tant de mécontentement entendu chez son frère, on le vit baisser machinalement le cou. Il avait complètement arrêté de caresser la jeune Vampire donc elle décida de porter un regard naïf vers le problème du Vampire sur ses devants. Elle posait ses yeux verts sur César puis, sur Eleazar et ainsi de suite. On jurerait que ses lèvres rêvaient de se délier, d’avancer quelque chose de manière très naïve pour délier la dispute commençant. Elle avait peur et c’était tant mieux. On parlait fiancées et mariage du côté de son ancien maître … Levant légèrement son regard, elle le tenta vers César. Ce dernier tentait de ne pas exploser de rage.

- Tu dois arrêter de vivre dans ce foutu passé. Light Engen, c’est la femme parfaite douce et calme. Elle l’est encore plus que Jezabel si tu veux mon avis.

Les bras le long de son corps, la lettre toujours dans sa main droite, César observait machinalement son frère son poids passé sur son côté droit. Toujours, il avait tenté de se faire pardonner. Quoique rien ne fonctionna et sa culpabilité augmentant, il avait voulu rechercher l’amour à nouveau pour Eleazar. Cela fonctionnait … Ou pas. Qui pouvait vraiment voir les pensées de son frère ? Même lui avait de la difficulté à déchiffrer les émotions aperçues sur le visage de son frère. La lettre et le mariage grec oubliée momentanément, César se frustra. Il serra le poing droit ce qui froissa la lettre y étant enfouie. Pourquoi faisait-il un effort aussi ? Eleazar ne voulait jamais de ses cadeaux, de ses conseils, de tous ses efforts pour le rendre heureux à nouveau. Cela le frustrait tellement que …

-Pourquoi faut-il toujours que tu rejettes tout ce que je fais pour toi ? Je … Je ne sais même pas pourquoi je t’aide encore. Tu sais quoi Eleazar ? Dès maintenant, tu vas te débrouiller seul ! Je ne serais plus là pour toi ! Ma présence pour toi semble d’agacer énormément donc voilà. Je ne ferai plus rien pour toi ! À toutes tes questions concernant Heartkiller, tu demanderas à Satyne et pas à moi ! Je ne sais même pas pourquoi je te parle encore ! Je sais bien que cela ne sert à rien avec toi.

Quelques têtes d’esclaves se furent levées à cet éclat de voix. Son regard azur se faisait de glacier. Près de lui, on pouvait voir et ressentir César Bridgestone tremblé légèrement. Il luttait entre sa colère envers son frère et l’amitié, l’envie de protection qu’il ressentait aussi : tout comme envers toute sa famille. Son ton de voix fut sec, mais César ne cria pas à tue-tête. Ses paroles furent sorties sans réellement qu’il ait pris le temps de les réfléchir. Évidemment, notre Empereur les regretterait par la suite. Puis, gentiment, la jeune femme s’était emparée de quelques uns de ses doigts. Tendrement, elle les ouvrait un à un et les caressa. Penchant le cou vers cette dernière, César n’en fit rien. Ce fut plutôt bienfaiteur.

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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyMar 12 Mar - 9:32

Les Frères Bridgestone.
Il fut un temps où je t'aimais.

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— Tu dois arrêter de vivre dans ce foutu passé. Light Engen, c’est la femme parfaite douce et calme. Elle l’est encore plus que Jezabel si tu veux mon avis. Son frère commençait - semble-t-il - à perdre patience, et le comportement virulent et moqueur d'Eleazar n'aidait pas vraiment. Eleazar reçut la pique sans broncher. Il vivait dans ce fichu passé parce qu'il ne pourrait pas accepter de l'oublier, il ne pourrait pas se pardonner de ne pas l'avoir sauvée, de ne pas avoir été plus proche pour arrêté le coup de son frère dés qu'il était vu l'ombre d'Elysium se jeter entre lui et le roi Levinson. Il s'en voudra pour l'éternité. Parfois, il pensait à ce qu'il aurait pu se passer s'il avait été capable de la sauver. Est-ce que César aurait voulu tué tous les héritiers Levinson pour être sûr de préserver son trône ? Est-ce qu'il aurait laissé Eleazar partir avec Elysium vivre une autre vie ailleurs ? Est-ce qu'ils auraient pu être heureux... Elysium aurait-elle supporté l'idée d'être amoureuse du frère de l'homme qui avait tué son père pour prendre sa place. Amoureuse d'un traitre, en somme, car Eleazar avait aidé son frère à mener la rébellion contre les Levinson. Parfois il lui arrivait de penser qu'elle ne lui aurait pas pardonné, qu'elle aurait fini par le haïr. Alors il aurait sans doute tout perdu. Ils seraient morts tous les deux. Elle se haine, lui de désespoir et de solitude. A présent, il tenait grâce à la haine pour son frère. Parce qu'il s'évertuait à repenser à la mort d'Elysium et à ce qu'il avait perdu. Elle était la femme de sa vie, la femme qui lui fallait. Il était persuadé qu'aucune autre femme ne pourra le rendre heureux comme elle le rendait heureux. Son frère pensait que Light pourrait la remplacer ? C'est justement cela qu'Eleazar craignait. Il avait peur de décevoir Elysium, et de trahir sa mémoire. Il ne pensait avoir le droit d'aimer une autre femme. Il n'était pas assez fort pour cela. Il était tout simplement pitoyable. Il était tout simplement trop faible pour pouvoir protéger et aimer une femme. Il avait aimé Elysium de tout son être, et elle était morte. Quel genre d'homme laissait la femme qu'il aimait mourir sous les coups de son frère ? C'était peut être un accident... Dés lors cela n'avait pas été inévitable. Soupirant, il se mit à bouder son frère, à l'attaquer encore et encore pour le faire craquer. Ce qui arriva bien plus tôt qu'il ne le pensait.
— Pourquoi faut-il toujours que tu rejettes tout ce que je fais pour toi ? Je … Je ne sais même pas pourquoi je t’aide encore. Tu sais quoi Eleazar ? Dès maintenant, tu vas te débrouiller seul ! Je ne serais plus là pour toi ! Ma présence pour toi semble d’agacer énormément donc voilà. Je ne ferai plus rien pour toi ! À toutes tes questions concernant Heartkiller, tu demanderas à Satyne et pas à moi ! Je ne sais même pas pourquoi je te parle encore ! Je sais bien que cela ne sert à rien avec toi. Eleazar supportait le regard de son frère, là où tout autre vampire aurait baissé l'échine. Il regardait César dans les yeux, et il se souvint de ce soir où il était revenu chez eux couvert de sang. Son regard était fou, noir, perdu, et monstrueux. Eleazar s'était alors levé pour demandé à son frère comme il allait. Il lui avait menti. Il faut protéger notre famille. Voila ce qu'avait dit César pour se justifier. Jamais Eleazar ne reparla de ce soir-là, mais il savait que César respectait sa promesse, cette parole. La seule valeur qui importait vraiment pour lui : la famille. C'est pour cela qu'il avait tué Levinson, parce qu'il avait assassiné leur père. Et Cesar a présent l'invitait à se débrouiller seul ? Eleazar lui adressa un sourire cruel. — Tu m'abandonne alors mon frère ? Fort bien ! mon cher Empereur, puisque je ne dois plus vous dire mon frère je ne le ferai point. Et j'irai protéger les seuls êtres qui ont encore droit à mon respect et mon affection : ma famille. Dit-il en s'avançant littéralement pour bouffer le nez de César. Alors que son frère avait parlé d'une voix forte et autoritaire, faisait sursauter les esclaves et les vampires qui les entouraient, Eleazar parlait d'une voix plus sifflante, et basse, ce qui les empêchaient d'entendre vraiment ce qu'il entendait.
Il se tourna vers la succube, et pencha la tête. — Profitez bien de mon cadeau, il est sans doute le dernier ~  Dit-il alors qu'il mettait ses mains dans ses poches pour s'en retourner. Il s'arrêta cependant, dos à César. Dos à son ennemi... — Tu m'as appris qu'il fallait protéger notre famille, César. Quand l'as-tu oublié mon frère ? Demanda-t-il. César avait vu la moitié de sa famille se retourner de lui, et que faisait-il contre cela ? Il s'évertuait à être un tyran cruel ? Il était perdu dés lors, et même Eleazar ne voyait plus comment le protéger malgré tout, ce frère qu'il avait tant aimé.

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✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 04/03/2013
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✤ OU TU TE TROUVES ? : Je rôde sur Heartkiller. Serez-vous ma prochaine victime ?
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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyMer 13 Mar - 23:51

Il n’avait jamais pensé que la réaction d’Eleazar put lui causer autant de souffrance. Bon sang ! Il ne voulut pas qu’on le prenne au mot ! César souhaitait faire entendre raison à Eleazar. Malheureusement, il semblerait que la haine ait énormément de prise sur ce dernier. La haine envers son frère aîné. Dès que le Vampire royaliste avança sur César, la jeune Succube se recula de quelques pas de manière précipitée. Elle prit peur de la prestance d’Eleazar, de son attitude froide et intimidante. Elle ne voulut pas de surcroît resté entre les deux frères. Dorénavant, son rôle se trouvait d’appuyer César Bridgestone lorsque ce dernier le désirerait. Il n’était pas de prendre la parole pour protéger son maître. Oh ! Non absolument pas. Puis, jamais elle ne devra répéter les paroles et gestes vues et entendues ici et maintenant dans la bibliothèque. On allait très certainement lui en faire part. Droite, le cou penché et les mains jointes la Succube attendait tâchant de ne pas frissonner de peur.

De peur ? César avait peur. Il ne lâcha pas son frère des yeux même lorsque ce dernier fut si proche. Déglutissant, il avait peur … Peur de perdre réellement son frère par sa propre faute. Peur de tout perdre … De perdre toute sa famille et même Lorcan. Lorcan : une relation différente se fut instauré entre eux deux. César n’avait pas les mêmes appréhensions avec lui. Ils s’étaient toujours haïs. C’était différent tout simplement. Il ne porta absolument pas les yeux sur la Succube bien malgré qu’Eleazar le fasse lui. César se sentait abattu, désespéré. Son frère ne voulait absolument rien comprendre. Pourquoi s’évertuait-t-il à ne pas passer outre cette mort ? Il s’était fait désolé des centaines de fois ! Ne pouvait-il pas faire un effort ? Les derniers mots dits froidement lui prirent à la gorge … Un Vampire pouvait-il se sentir triste ? Parfois. À situation exceptionnelle, nous avons une émotion exceptionnelle. Si un Vampire pouvait se mettre en colère, il pouvait être mélancolique. Quoique César tâchait de cacher du mieux possible cette tristesse. Il n’avait jamais oublié la protection de sa famille. Jamais ! C’était Eleazar qui oublia sa présence … La protection qu’il lui devait étant son frère. Le poing droit tremblait tellement de rage, d’incompréhension et de culpabilité que César le ramena dans sa poche – tout comme la lettre maintenant si froissée qu’elle devait être illisible. – Sans pour autant sortir les crocs, il mordit machinalement ses lèvres et l’intérieur de sa bouche. Tout pour ne pas hurler de rage cette fois.

- Je ne l’ai pas oublié. C’est toi qui me repousse. Tu as cessé de me parler depuis cet événement et puis … Tu ne parles même pas beaucoup à tout le monde. Tu te renfermes sur toi-même alors qu’on est là.

Ok, son ton de voix se fit peut-être un peu trop incitatif et sévère. Il semblait sermonner son frère. Oui, il le sermonnait. Il voulait, à quelque part, qu’Eleazar arrête de broyer du noir et vive à nouveau … Comme un véritable Vampire, comme celui qu’il était précédemment. Passant momentanément un regard qui ordonnait aux esclaves présents de retourner vite fait à leurs tâches - ce qui se fit au passage - César déglutit à nouveau. Il revint vers Eleazar. Il ne l’avait jamais quitté durant ces courtes secondes en fait. Son esprit restait cloîtré sur lui même si son corps ne le semblait nullement.

- Mais apparemment je te fais horreur à un point tel que tu as toujours voulu me tuer depuis cette nuit. Donc … Tue-moi ! Oui, ici et maintenant. Fais-le. Je n’ai aucune arme de cachée. Rien. Il serait bien le temps après toutes ces années, tous ces siècles et deux millénaires. Tu m’as laissé vivre. Si tu veux me tuer Eleazar, fais-le maintenant ou jamais.

Termina-t-il dans une articulation monstrueuse pour bien se faire entendre. Si son cœur pourrait battre, il le ferait à tout rompre. César riquait gros et le savait. À quelque part, s’il mourrait cela ne serait pas plus mal. Il avait faillit à toutes les tâches qu’on lui donna après la mort de son père. Eleazar, les Levinson et la moitié de ses frères et sœurs désiraient le tuer avec ce Club des Damnés. Oui, bien malgré qu’il n’en dit évidement rien, il connaissait parfaitement l’organisation. La mort ne lui faisait pas peur surtout si elle arriverait par la main de son plus proche frère … De celui qu’il avait tant aimé, qu’il aimait encore. Hm … Mais quelle horreur de voir autant de ressentiments chez un Vampire vous ne trouvez pas ? Ne vous en déplaise, car comme on vous le précisa, César Bridgestone paressait fort et droit.

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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyDim 17 Mar - 10:58

Les Frères Bridgestone.
Il fut un temps où je t'aimais.

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Il avait entamé un premier pas vers la sortie. Une fois encore il tournait le dos à son frère, et il prenait la fuite, parce qu'il était persuadé qu'il n'avait plus rien à faire aux côtés de son frère. Qu'il n'était pas encore temps de le tuer, et de lui faire du mal. Eleazar était un homme lâche, sans doute. Il était plus prompt à poignarder son frère dans le dos que de le frapper en face, et de risque de se faire tuer à son tour. Remarque, cela ne serait que trop mérité. Il avait le désire de le voir mort, son propre frère, et en même temps il ne pouvait se résoudre à le tuer lui - même. Quoi que ... s'il avait la possibilité de planter une dague dans la poitrine de César ne le fera-t-il pas ? Tout cela sera fini alors. Sa torture le sera, la tyrannie de son frère trouvera fin, et il pensait que les choses s'arrangeraient. Il en était presque sur, et pourtant, il ne s'agissait de rien de plus qu'un régicide. Un crime de la pire espèce. Mais les vampires étaient des criminels, qui n'avait pas de valeurs, ou de limites. C'était des êtres éternels, qui n'avaient que faire de plus que de se divertir encore et toujours. De trouver des moyens d'oublier qu'ils n'étaient que vide. Eleazar avait le sentiment de n'être que vide et solitude. Pourtant il avait encore son frère à ses côtés, et ses soeurs, des amis, des esclaves, des maitresses. Pourtant, tout cela était vain, et il se sentait bien seul en ces terres. Il se torturait l'esprit, encore et encore. Eleazar était prompt à l'auto-destruction. — Je ne l’ai pas oublié. C’est toi qui me repousse. Tu as cessé de me parler depuis cet événement et puis … Tu ne parles même pas beaucoup à tout le monde. Tu te renfermes sur toi-même alors qu’on est là. Eleazar ferma les yeux et serra les poings. César n'avait pas tord à dire vrai. Il se coupait complètement de sa famille. Certes il était encore très proche de Satyne, mais même à elle il y avait des choses qu'il n'avouait pas. Quand il était complètement perdu il allait plutôt trouver la compagnie de Nymphea ou de Jézabel. Et encore, cette dernière était la fiancée de César à présent, il ne convenait pas qu'elle soit aussi proche du cadet de l'Empereur. Mais non, il ne parlait plus à César, il l'évitait la majorité du tout, ou sinon il lui envoyait pic sur pic jusqu'à ce qu'il soit lassé ou fatigué. Il ne cherchait pas à se méler des affaires de Seth, et sa relation avec Lorcan était encore assez nouvelle. Maelyss l'avait trahi au même titre que César dans son esprit, et Esfir était ... adorable. Mais il ne parlait pas à la Dauphine. Il ne lui racontait rien de lui. Il prenait soin d'elle tout simplement. Cette famille n'était plus unie. Ne l'avait-elle jamais été d'ailleurs, sauf dans la guerre peut être. Et aujourd'hui, César avait la prétention de lui dire qu'ils étaient là. C'était faux. — Voyons César, je pense que tu as d'autres inquiétudes que ce qui me torture. Tu es Empereur après tout ~  Dit Eleazar en se tournant vers l'Empereur, une fois encore avec moquerie et sarcasme.
César s'approcha de lui, et Eleazar se tendit. — Mais apparemment je te fais horreur à un point tel que tu as toujours voulu me tuer depuis cette nuit. Donc … Tue-moi ! Oui, ici et maintenant. Fais-le. Je n’ai aucune arme de cachée. Rien. Il serait bien le temps après toutes ces années, tous ces siècles et deux millénaires. Tu m’as laissé vivre. Si tu veux me tuer Eleazar, fais-le maintenant ou jamais. Eleazar ne croyait pas à ce qu'il entendait. Son frère lui demandait de le tuer. De mettre fin à toute cette folie ? Un homme normal refuserait, simplement car il n'était rien de pire que de tuer un frère, et un roi. Parce que rien ne semblait justifier cela. Un autre vampire du château aurait fait demi-tour, ce serait excusé de son impudence, et aurait éviter l'Empereur durant des jours, des mois ou des années. Voire, il aurait quitté Heartkiller pour ne pas risque d'être condamné pour cela. Mais Eleazar n'était pas un vampire normal. C'était un être torturé, qui était prompt à la bêtise et à la stupidité. Son frère l'autorisait à le tuer. Et très vite, il se souvint de ce soir-là sur la colline, de la dague de César qui traversait le coeur de la femme dont il était amoureux. César, qui se fiançait à Jézabel. César, qui le fiançait lui, à Light Engen. Et qui osait lui dire qu'elle était une femme de bien ? César qui n'avait plus aucune confiance en son frère ! Ce frère qui était décrit comme un tyran par toute la ville. Ce frère ... Ce tueur ! Ce fou ! Eleazar sentit la rage et la colère l'envahir soudainement. Alors, il prit une dague qui se trouvait accrocher à sa ceinture, et se jeta sur l'Empereur dans un mouvement rapide de rage, avec un sourire cruel sur le visage. — Non Messir.... La dague s'enfonça dans la poitrine, et le sang coula. Avant de se noircir, et le corps se contracta jusqu'à devenir poussière et disparaitre... Le corps non point de César mais de la nouvelle Succube qui s'était jetée sur son maitre pour le protéger.
— Après tout... c'est le rôle d'une succube que de protéger son maitre. Dit-il en récupérant la dague et en la nettoyant avec un mouchoir. Il soupira, et reculant en regardant l'arme. — Il semblerait qu'aujourd'hui ne soit pas le meilleur des jours pour te tuer mon Frère. Tu mourras un jour, mon Empereur. Je t'en fais la promesse. Mais pas aujourd'hui. Promit Eleazar, dans un état second, alors qu'il ne prenait pas encore conscience de ce qu'il avait voulu faire. de ce qu'il avait fait. Satyne aurait été fière de lui sans doute s'il avait pu tué César. Mais alors, il aurait été tué lui-même par les vampires qui les entouraient. Ces mêmes vampires qui les observaient à présent, en grondant. Témoin de la tentative de meurtre d'Eleazar. Celui-ci les ignorait. Il regardait César. Il avait voulu tué son frère, et il en ressenti à présent... un sentiment cruel de culpabilité et de honte. Ce frère qu'il aimait encore malgré tout. Supporterait-il de le tuer ?
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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyVen 22 Mar - 1:54

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Tremblant de rage mêlée celle de la peur, César Bridgestone lui-même aurait nettement désiré être ailleurs actuellement. Pour quelle raison toutes ces volontés de meurtre s’abattaient sur lui ? Oui, il connaissait la vérité sur bon nombre de personne ou fut-il près de la connaître pour d’autres. Néanmoins, il n’arrivait jamais à croire que la haine put être plus forte que l’amour entre deux frères. Ok si d’autres Vampires souhaitaient sa mort. Il n’en avait cure. Qu’ils essaient pour voir. Mais son propre frère Eléazar. Subitement, César se rappela son père et les paroles de ce dernier : « on est une famille » et « tu dois protection César. Tu es l’aîné ». Où avait-il faillit dans les enseignements de son père. Il les avait tant tenus à cœur. Tant mémorisés et amenés au plus profond de lui. Il avait faillit quelque part. Qu’ Eléazar ne croie plus en lui, en sa protection, par ses sarcasmes le démontrait clairement. Notre Vampire tentait de ne pas exploser de colère, de rage évitant alors de montrer sa peine, la tristesse qui le singeait de bout en bout en son corps meurtrie par les âges. Son esprit meurtri surtout … Il avait tout fait, tout tenté. Il avait découvert Heartkiller, il les avait tous amenés ici pour bâtir un grand empire vampirique. Tout cela n’était plus rien. Rien ! Rien !!!

Ses dents claquèrent en lieu de hurler au travers la pièce. Aller ! Qu’il tue et tout sera finit. Toute cette masquerade, tout son travail, tous ses efforts pour amener sa famille au sommet du monde. Tout cela ne servit à rien. Il allait mourir … Mourir … L’azur de ses yeux eut à peine le temps de voir surgir le poignard de la ceinture de son frère. Ce dernier se rua tout contre lui. Un pas se tira vers l’arrière par simple réflexe. Apparemment, il ressentait encore le désir de vivre. César entendit un bruit de succion, un poignard qu’on enfonçait dans la chaire. Il avait fermé les yeux … N’ayant point mal ce fut alors qu’il découvrit la Succube – son cadeau de la part de son frère précédemment – retourné en poussière entre nos deux Vampires. Il est doué … Il est vraiment doué … Eléazar oui. La Succube fit un excellent travail et cela grâce à son frère. Il avait toujours eu de bonnes aptitudes dans le mentorat. La raison pour laquelle il s’occupait de cela à Heartkiller. Le rôle d’une Succube. Les yeux de l’ancien maître retournèrent vers ceux de son frère. Il n’était plus en colère. Surpris peut-être voit apeuré.

- Alors … Quand sera le bon jour mon frère ?

Dit-il tâchant de paraître toujours aussi fort et puissant comme à son habitude. Toutefois, ses yeux décrièrent parfaitement les émotions passant au travers lui actuellement. Des émotions de tristesse, de faiblesse … de culpabilité. Il déglutit tâchant de bien laisser cacher cette chose désirant monter jusqu’à sa bouche. Quelque chose ne s’étant rarement produit chez César Bridgestone et qui l’horripilait, le faisait ressentir horriblement faible, plus que tout au monde : les larmes. Il tremblait encore un peu, mais grâce à sa position forte cela ne se voyait guère. Un regard vers les esclaves et Vampires occupant la bibliothèque en même temps que les deux Bridgestone, César fut soulagé de pouvoir aboyer quelques ordres. Cela ferait passer cette peine … Enfin, il l’espérait.

- Aucun d’entre-vous quittera cette pièce avant que j’en ai donné l’ordre. Le cas contraire, vous le payerez de votre vie.

Siffla-t-il entre ses dents. César n’avait nullement envie que ceci s’ébruite dans tout le manoir et dans tout Heartkiller. Et pour Eléazar et pour lui. Justement, sa tête retourna vers le protagoniste dans cette pièce. Il laissa tomber un soupir colérique. Ses mains voulaient se délier. Tâche difficile chez cet homme émotionnel. Alors, il le détestait vraiment. Il ne l’aimait plus du tout. Pourtant, pour César, les années qu’ils passèrent tous les deux ensembles – sans les autres Bridgestone – ne furent pas oubliés. Ils étaient vraiment les deux doigts de la main. Toujours fourrés dans les pires des situations. Pires ? Entourés d’humains pourquoi pas ?

- Alors, tu m’haïs vraiment … Si cela n’avait pas été d’elle, je serais mort Eléazar. Tu le sais ça ? Dis-toi seulement que je n’ai jamais voulu cela. Ce qui s'est passé. Que tu me tues ...

Termina-t-il déçu, mélancolique. À quelque part, il tâchait de faire encore changer d’avis son frère. Pour retrouver le vrai Eléazar celui avec qui il fomentait des conneries à n’en plus finir. Tiens, une tuerie d’humains … Oh ! Une attaque d’une petite maison dans le bois perdue en plein cœur de la Suède. Étrangement calme actuellement, César songeait en la possibilité qu’il veuille se tuer … Est-ce qu’Eléazar l’arrêterait ? Non … Il ne voudrait pas se tuer. Juste pour voir et tenter. Tenter de retrouver l’unité.

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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyMar 26 Mar - 8:41

Les Frères Bridgestone.
Il fut un temps où je t'aimais.

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Le silence. Voila ce qui suivit la mort de cette succube par le coup d'Eleazar. Il ne réagit pas tout de suite, et en réalité, il parlait à la manière d'un automate. Il avait l'habitude de tuer, surtout ses élèves lorsqu'ils devenaient fous. Mais il ne tuait jamais ainsi. C'était la première fois qu'il essayait de tuer par pur colère. Pour que tout cela arrête, pour se sentir mieux . C'était quelque chose de stupide. Il le savait. Le Roi fou avait tué leur peur, alors César avait voulu tué le Roi fous. Mais César avait tué Elysium, si Eleazar tuait César, alors sans doute ... Maelyss, John, Jézabel essayeront de le tuer, et ainsi de suite. Jamais on ne sortirait de ce cercle vicieux de haine et de mort. Eleazar n'avait pas pris encore assez de recul pour s'en rendre compte. Il n'arrivait pas à faire son deuil, il n'arrivait pas à ne plus penser à ce jour maudit encore et encore inlassablement. Et tant qu'il n'arrivera pas à oublier l'image de César tuant Elysium, il ne pourra pas pardonner son frère. Alors il se rendit compte de ce qu'il venait de faire, rejouant le même schéma que son frère des années auparavant, à moindre échelle. Il voulait tué le roi, et une femme s'était mise entre eux. Il n'avait pas pu, ni voulu arrêter son coup. Elle était morte. Ils n'auraient pas pu l'éviter. La pièce était pleine de vampire, comme l'avait été cette falaise ce jour-là. Mais personne n'aurait pu la sauver. Personne n'aurait pu sauver Elysium. Pour la première fois depuis la mort de celle-ci cette idée lui apparu comme une évidence. Et il ne voulait pas le croire.
Il voulait se convaincre que cela ne changeait rien. Qu'il désirait encore tué César, et presque automatiquement il le promit à celui-ci. — Alors … Quand sera le bon jour mon frère ? Eleazar regarda César dans les yeux. Quand sera le bon jour ? Est-ce qu'il pouvait vraiment répondre à cette question ? Oui, sans doute. — Quand tu seras parfaitement seul, Seigneur. Mais rassure-toi, cela n'est sans doute pas pour demain... Dit Eleazar avait un sourire moqueur. C'était une pure utopie que de croire qu'un jour César sera entièrement à lui. Qu'il pourra le tuer, le voir totalement seul. Aussi seul que lui. Mais c'était une chose impossible. Les gens protégeaient l'Empereur, ils protégeaient César. Tant qu'il sera empereur il ne sera pas seul.
César sembla prendre conscience à son tour du monde qui les entourait. Il n'y avait plus un bruit dans la bibliothèque, et ils pouvaient sentir les regards sur eux. Eleazar se sentit soudainement stupide de s'être ainsi risqué à ... la mort ? Car en réalité c'est tout ce qui attendait les vampires qui attentaient à la vie de leur souverain. Mais le passé de César et Eleazar protégeait à peu près ce dernier. Tout comme il n'accepterait pas que quelqu'un d'autre lui prenne la vie de son frère. César était à lui, il avait plus de raison que quiconque de vouloir le tuer. Plus de raison que Satyne ou Lorcan sans doute. Leur passé était bien plus lourd, joyeux, et douloureux à la fois. — Aucun d’entre-vous quittera cette pièce avant que j’en ai donné l’ordre. Le cas contraire, vous le payerez de votre vie. La voix de César avait changé. Ce n'était pas celle du frère, mais celle de l'Empereur. Quand est-ce qu'il avait appris à être aussi autoritaire ? Eleazar se souvenait de leur enfance. Il avait été élevé par César, car leur père ne s'intéressait par à lui. C'était César l'ainé, lui qui était né pour devenir Empereur, ou roi. Non point Eleazar qui était là pour être puni lorsque César faisait une erreur. Car leur père avait élevé le vampire comme un Prince. C'est à dire que lorsqu'un Prince fait une erreur, c'est son frère et sa cour qui était punie. Cela avait poussé César à faire de son mieux sans doute. Et les liens entre les deux frères en avaient été resserré. Ils s'étaient toujours resserrés.
— Alors, tu m’haïs vraiment … Si cela n’avait pas été d’elle, je serais mort Eléazar. Tu le sais ça ? Dis-toi seulement que je n’ai jamais voulu cela. Ce qui s'est passé. Que tu me tues ...
Eleazar soupira. Jamais il n'avait pensé ce qu'il se serait passé si Elysium n'était pas morte sous les coups de César. Peut être Eleazar serait arrivé assez vite pour qu'elle ne tue pas son frère, pour al protéger et que César termine le travail. Peut être ne l'aurait-elle jamais pardonné d'avoir fait tué son père. Peut être aurait-elle fini par le tuer, lui. Peut être... ils ne le sauront sans doute jamais. Eleazar se sentait comme un enfant prit en faute. Peut être que son frère avait raison. Il se sentait perturbé et perdu. Peut être que César avait raison. — Il est facile de te haïr, mon frère. Plus facile de la haïr Elle pour avoir voulu sauver son père. Pour avoir fait son choix, entre lui et moi... Avoua Eleazar, à demi-mort. Il avait envie de retrouver ce frère qu'il aimait tant, bien sur. Il lui manquait. Mais comment réussir à vivre avec tout cela. Avec ce passé. Ces siècles de haine ? Il avait envie d'être seul. Il avait le désire d'oublier.
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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyDim 31 Mar - 3:24

Seul ? Il aimait être seul. Il l’était souvent même éloigné de tous et chacun du royaume. Dernièrement, pour cause d’un mariage à organisé, il acclama le besoin de solitude, cette solitude comme sa dose de sang quotidienne. Comme ce sang O + qu’il venait d’ingérer. Comme en cette soirée. Il fut seul. Ce ne fut pas deux uniques soldats vampires l’empêchant de se retrouver seul. Puis, il aimait se retrouver dans la jungle près des points d’eaux se remémorant la beauté divine de cette parfaite humaine. C’était d’une délicatesse et un calme exquis. Mais Eléazar ne trouvait jamais le bon moment pour se débarrasser de lui. Il le ferait quand ? Lorsque l’humanité tirera à sa fin ? Malheureusement, il n’en jouerait pas longtemps alors. Lorsque ce Club des Damnés pensera le bon moment d’agir … On tâcherait peut-être de lui enlever le trône. Le faire tomber de ce dernier dans la boue, lui cracher dessus, se moquer de lui … Tous des comportements totalement inutiles lorsqu’on désire la mort. La torture physique … La souffrance puis, le coup fatal. Il n’y avait que cela. Rien que cela. Rien d’autre.

Les mains sur ses hanches, César Bridegstone semblait réellement coincé dans un amoncellement de pierres lui étant tombées dessus et empêchant ses jambes d’aller plus loin, de faire un pas pour s’échapper. Il ne voulait pas réellement comprendre ce que serait faire un pas en avant … Comme si ce pas allait terminer sa vie … Un pas en arrière allait-il le faire aussi ? Il avait peur. Il était terrifié par cette peur bien malgré qu’il ne doive même pas l’être. Pourquoi avoir peur de mourir lorsqu’on sait avoir tant faillit ? Stupide. Étrangement, le ton de voix d’Eléazar le fit réagir. Il était morbide, mort : plus que leur condition de Vampire l’amenait à l’être. Cela lui fit mal une fois de plus. Un soupir s’ensuivit d’entre ses lèvres et il tourna la tête férocement vers le bas sans réellement voir l’innocente Succube au sol : la loyauté pure et simple. Elle semblait exister encore en ce monde. Mais César ne le voyait pas. On n’en était pas là toutefois.

- Elle protégeait son père comme une véritable famille le ferait Eléazar. Elle aimait son père bien malgré la folie de ce dernier. Bien malgré que tu me sois hostile et vengeur je vais te protéger comme une famille doit le faire. Je me tâche de réparer mes erreurs et Heartkiller est ma fierté de voir toute notre famille au sommet d’un royaume qui lui est propre.

Affirma-t-il plus solidement, plus fortement bien malgré le ton ébranlé et triste de ses premières phrases. Dès qu’il entra dans la caractérisation d’Heartkiller une passion naquit. Un sourire sincère et vrai fit de même sans pour autant perdre un sérieux. C’était ces sourires satisfaits, mais au moins qui ne rencontraient point de malices. Ceux, si rares, en lesquels vous pouviez avoir confiance. Si près déjà, César fit un pas vers Eléazar. Son regard azur penchait un moment en direction du poignard saignant toujours en la poigne de son frère. En un mouvement aussi surprenant qu’il fut rapide, César s’empara de l’arme qu’il pointa vers sa propre main gauche. Il semblait un moment figé dans le temps. Son regard observait inlassablement la pointe effilée du couteau pour terminer son point de vue sur la peau sans défense de sa main.

- Qu’arriverait-il si … Par mégarde je m’enfoncerais un poignard dans le cœur ? Serait-ce si stupide que cela ou bien … Ou bien on serait heureux enfin débarrassé d’un tyran qui a tout faillit dans sa vie et qui n’en a que faire du bien de ses semblables surtout de sa famille …

Dit-il toujours hypnotisé par le couteau flottant à plusieurs centimètres de sa main gauche empoigné parfaitement dans sa droite. Une goutte de sang vint lui lécher le nez, mais César n’en avait cure. Ses yeux azurs comme le ciel bleu de juillet à midi remontèrent vers son frère comme soudainement tristes. Il laissa échapper quelques mots incapables de les retenir ou bien étaient-ils volontaires ? Il y avait certainement un peu des deux. Une volonté de rétablir cette unité détruite.

- Enfin, en apparence.

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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptyJeu 4 Avr - 10:47

Les Frères Bridgestone.
Il fut un temps où je t'aimais.

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Eleazar regardait son frère et fut étonné de trouver dans son regard une telle tristesse et une telle solitude. Il n'avait jamais cherché à savoir comment se sentait son frère. Auparavant, il avait le souvenir d'un homme fort, qui savait jouer son rôle à la perfection, et qui faisait la fierté de leur père. Jamais il ne s'était demandé s'il avait été heureux d'être l'élève de leur paternel, d'avoir le droit à toute son attention. Ce père qui avait désiré voir César sur un trône. Eleazar avait parfois assister à des entrainements, mais rarement. Leur père préférait avoir César pour lui seul, quant à Eleazar il était là surtout pour ... pourquoi ? Etait-il un fils désirait ? Est-ce que son père l'aimait ? Il s'en fichait, en réalité, car lorsqu'il était enfant la seule personne qui avait compté pour lui et dont l'amour lui importait c'était César Bridgestone, son grand frère. Il n'avait cure de savoir si son père était fier de lui, et s'il pouvait faire son bonheur, tant que son frère souriait en le rejoignant au matin dans leur salon. Eleazar était longtemps resté seul chez lui. Il sortait parfois avec César pour chasser, et c'est lui qui lui avait appris à traquer. Mais Eleazar était un garçon plus sage, et calme. Il jouissait des livres qui se trouvaient chez lui, et des techniques de dessin et de peinture. Il avait été un artiste plus jeune. Il n'avait pas touché une feuille de papier depuis des siècles. Et n'en avait pas le désire depuis la mort d'Elysium.
César avait changé à la mort de leur père. Il avait pris la décision de tuer le Roi fou malgré la réticence de son petit frère. Eleazar avait toujours été incapable de refuser quelque chose à César. Alors il l'avait suivi, tout en tentant de sauver Elysium. Il avait échoué, évidemment. Car la belle princesse avait pris la décision de sauver son père. Et comment l'en blâmer, quand les Bridgestone l'avaient tué pour venger la mort de leur propre paternel ? C'était stupide. Mais il ne pouvait pas s'y faire. Il ne pouvait pas accepter l'idée qu'il l'avait perdu aussi stupidement. — Elle protégeait son père comme une véritable famille le ferait Eléazar. Elle aimait son père bien malgré la folie de ce dernier. Bien malgré que tu me sois hostile et vengeur je vais te protéger comme une famille doit le faire. Je me tâche de réparer mes erreurs et Heartkiller est ma fierté de voir toute notre famille au sommet d’un royaume qui lui est propre.
Soupirant, le vampire se tourna vers son frère qu'il venait d'essayer de tuer. Son regard dévia sur le sol, où se trouvait le cadavre de la succube qui s'était jetée pour le protéger. La Loyauté, l'amour, le respect, l'honneur, le devoir... tant de mots pour expliquer ce geste. Le même geste que celui d'Elysium. Ses erreurs comme le disait César, étaient sans doute nombreuses aux yeux de son petit frère. Mais il n'était pas responsable de toutes ces erreurs en réalité. Avoir tué Elysium avait été une erreur, sans doute oui, et des plus misérables, mais il n'aurait pas pu l'éviter... si ? Eleazar était complètement perdu, malheureux, et épuisé. Il n'avait pas le désire de se battre avec son grand frère. Plus à présent. Pas ce soir. Son frère parlait de Heartkiller avec passion et fierté, et Eleazar leva les yeux pour croiser son regard. Il était brillant, et il sut combien César tenait à cette Royauté. Ils devaient faire bloc contre l'ennemi, contre l'étranger. Ils étaient une famille.... Tout du moins ils devaient en donner l'apparence.
Il s'avança vers lui et Eleazar ne bougeait pas. Il prit rapidement le couteau que le vampire tenait encore dans la main et celui-ci posa son regard sur ce dernier. César le prit dans la main et appuyait la lame contre l'autre. Eleazar retint sa respiration sans pour autant le remarquer, d'inquiétude. Qu'allait-il faire ? — Qu’arriverait-il si … Par mégarde je m’enfoncerais un poignard dans le cœur ? Serait-ce si stupide que cela ou bien … Ou bien on serait heureux enfin débarrassé d’un tyran qui a tout faillit dans sa vie et qui n’en a que faire du bien de ses semblables surtout de sa famille … Eleazar fronça les sourcils et croisa une fois de plus le regard de son frère alors que l'odeur de son sang vint lui chatouiller les narines. — Enfin, en apparence. Le silence se fit entre les deux vampires alors que leurs regards s'accrochèrent.
Doucement, Eleazar vint vers César et posa sa main sur la sienne, sans le quitte du regard. Il serra la main de César de sorte qu'il lâche le couteau qui tomba à terre, entre eux dans un bruit sourd. La seconde main d'Eleazar vint derrière le cou de César et le fit baisser vers lui, les rapprochant de sorte que leur front se touche. Une étreinte qu'ils avaient quand ils étaient frère. Une proximité qu'ils n'avait pas partagé depuis des siècles. Eleazar sourit, comme il souriait avant. Tendrement, avec joie en regardant toujours son grand frère dans les yeux. — Jag förlorar en bror, inte en kung... * Murmura Eleazar en Suédois, leur langue natale, celle qu'ils parlaient quand ils étaient jeunes avant de s'habituer à la langue anglais sur l'île d'Heartkiller. Il embrassa le front de son Empereur et regarda ensuite vers la fenêtre. — Solen kommer snart stiga, storebror. ** Annonça le frère du roi, en souriant. Il fit une révérence, prenant la main de son Empereur pour la baiser, comme se doit de le faire chacun de ses sujets, et fit un pas en arrière pour sonner la fin de leur entretient. Il était fatigué et à présent il ne désirait que dormir. — Farväl, är i morgon en ny dag för ditt rike. *** Dit-il enfin avant de tourner les talons, une fois encore, pour sortir.

* Trad. Je perdrais un frère, non pas un roi.
** Trad. Le Soleil va bientôt se lever, Grand frère.
*** Trad. Adieu, demain sera un nouveau jour pour ton règne.

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César I. Bridgestone
JE SUIS LA JUSTICE ♦ EMPEREUR
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César I. Bridgestone

✤ LETTRES A LA POSTE : 379
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 04/03/2013
✤ AGE : 37
✤ OU TU TE TROUVES ? : Je rôde sur Heartkiller. Serez-vous ma prochaine victime ?
✤ EMPLOI/LOISIRS : L'Empereur / Jouer avec mes esclaves
✤ HUMEUR : Avenante

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MessageSujet: Re: La soirée ne fait que commencer [Eleazar]   La soirée ne fait que commencer [Eleazar] EmptySam 20 Avr - 4:05

Il n’eut certainement pas la réaction escomptée de la part d’Eléazar. À quoi s’attendait-il au juste ? César Irving Bridgestone était trop fier, trop orgueilleux pour se tuer. Bien au contraire, le poignard aurait déjà transpercé son cœur. Ce cœur qui, après les paroles de son frère, sa tentative d’assassinat lui faisait si mal. C’était difficile de vivre lorsqu’une personne chère à vos yeux ne pardonnait pas votre péché. Mais il était le démon … Il en commettait des centaines de ces péchés. Pourquoi celui-ci tout particulièrement le remplissait de rage et de mélancolie ? Il avait, précédemment, entendu Eléazar soupirer. Rien ne fonctionnerait. Absolument rien. Il perdait confiance en la beauté du monde durant ces mots plus noirs. Toujours, il allait voir ce noir n’étant point capable d’en sortir pour un moment même. Puis, comme si la lumière avait eu une certaine envie d’éclaircir les ténèbres, César Bridgestone ressentit la main d’Eléazar dans la sienne … Alors que leurs regards se rencontrèrent, le poignard tomba au sol. Il l’avait lâché perdant sa poigne si solide par cet « amour » de son frère pour lui ? Était-ce cela ? …

Il ferma les yeux et laissa Eléazar s’emparer de son corps. Il laissa l’approcher du sien ne bougeant absolument pas. C’était une douce accolade, une caresse habituelle de ces deux frères. Une poigne de tristesse s’éleva en le ventre de notre Vampire, mais ne sortit nullement. Il était heureux. Comme si, enfin, Eléazar lui pardonna ? Oui, il avait réussi ? Non … Un Roi ? Non ! Il ne l’avait pas perdu voyons ! César faillit s’éloigner de l’accolade d’Eléazar pour le frapper … Ou on ne savait guère quoi il allait produire. C’était totalement faux et cela le mettait hors de lui ! Il n’avait pas encore compris ! Il ne comprendrait jamais ! Fronçant les sourcils, son corps se fit plus tendu pour cause de colère, de tristesse. C’était vrai … Le soleil allait se lever. Pourquoi adieu ?

- Eléazar … Je n’abandonnerai pas. Je ferais tout pour que tu me pardonnes un jour.

Affirma-t-il sur un ton presque doux s’il n’avait pas été trempé dans cet agacement. Il ressemblait à un triste ordre. Ce n’était pas réellement un Roi. On mêlait douceur avec ardeur et détermination. César Irving Bridgestone resta planté sur place pendant un moment sans aucune envie de bouger. Il tenta de le faire … Ses jambes refusèrent d’obtempérer. Son regard bleuté continuait de fixer où son frère avait disparut. Ses poings se serrèrent fortement. Ses crocs sortirent. Il avait réellement envie de se défouler. De sortir toute sa tristesse en la remplaçant par un délectable goût. Subitement, il avait disparut de sa position pour réapparaître près d’un esclave. Sans le tuer, - au moins – César enfonça ses crocs dans la chaire tendre du jeune homme. Il caressait le cou juvénile de ce dernier qui la tête levée s’était fortement surpris de cette action. Cela dura quelques minutes jusqu’à ce que César Bridgestone ne ressente plus de culpabilité ni de tristesse que l’avantage parfait d’être un Vampire … Sa proie.

- Veuillez me débarrasser de cette femme. Toi ! Va te soigner.

Aboya-il quelques ordres courts, secs de sa voix parfaite et autoritaire habituelle. César était redevenu le parfait Empereur que l’on connaissait. Aucune mélancolie ni culpabilité envers son frère ne venait le hanter. En apparence uniquement. Au fond de lui-même, César Bridgestone était triste ne le montrant pas. Cela avait toujours été ainsi et c’était pire depuis que John lui fit part du Club des Damnés : Eléazar voulait vraiment se débarrasser de son frère. César disparut dans les couloirs du manoir. Uniquement les ténèbres de la nuit suivante le ferait réapparaître. Les ténèbres qui lui allaient tellement bien.

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