Perfection.
Tu es mienne, danse pour moi.
Il rêvait. Il pensait en tout cas qu'il était en train de rêver. Il se trouvait dans un immense prés, le vent amenait avec lui des parfums de fleurs du printemps, et il regardait la jeune femme femme courir devant lui dans sa magnifique robe blanche. Lui, il ne bougeait pas, il l'observait tout simplement. Il ne la voyait que de deux, mais il reconnaissait la courbe de ses reins, et sa prestance. Il ne l'avait pas totalement oublié. Elysium... Elle ne quittait jamais son esprit, encore moins en ce moment. Il avait peur que son souvenir lui échappe. Il avait peur de la laisser s'échapper, ou de l'oublier au profit de la beauté de Light, du son de sa voix, et de sa façon d'être. Il l'appela, mais elle ne se retournait pas, elle l'ignorait. Il essaya d'avancer mais se rendit compte qu'il était englué dans le sol. Il l'appela encore, mais elle continuait à courir loin de lui. Il serra les dents, et alors qu'il essayait d'avancer, il sentit son pieds se déchirer. Son corps tombait en morceau. Il essayé de crier mais aucun son ne sortait de sa bouche. Et soudainement, Elysium se tourna, le visage défiguré et ensanglanté. Il perdit le souffle, et il se sentit se consumer dans les flammes et mourir.
ELEAZAR — NON ! son cris sembla le réveiller, et il se retrouva sur son lit, paniqué, alors que l'obscurité avait pris place.
Il soupira, et se rendit compte que ce n'était qu'un cauchemar. Encore. Il faisait ce même cauchemar tous les soirs depuis une semaine, tant et si bien qu'il ne voulait pas aller se coucher, et ne sombrer que lorsqu'il était épuisé. Il passé parfois toute la journée à fixer le vide sans rien dire. Personne ne pouvait prétendre savoir à quoi ils pensaient. Il n'avouera jamais ses pensés. Cela le rendrait vulnérable. Passons. Il avait pris une décision.
Depuis quelques temps il avait entendu parlé d'un rapprochement entre Nymphea et Alexian, le prince de France, et même si sa meilleure amie n'en avait pas encore parlé, Eleazar voulait s'assurer que cet homme était quelqu'un de bien pour elle. Certes, il ne ferait jamais ce genre de chose avec l'une de ses soeurs... quoi qu'il avait choisi le mari de Satyne, et Esfir n'était pas approché par les hommes de peur que ses frères ne la surprotègent. Quant à Maelyss, il ne la considérait même plus comme sa soeur. Alors, oui, quand Nymphea se faisait accoster il aimait savoir qui était l'impudent qui l'approchait. Il était sans doute paranoïaque, et la protéger trop. Plus que son frère. Mais il l'assumait totalement. Il ne pourrait pas accepter que l'on joue avec elle, et elle était bien trop importante pour lui. Alors, il avait pris la décision d'envoyer son meilleur espion pour récupérer des informations sur le Prince Français. Il se leva et alla prendre une douche. Il était déjà nu lorsqu'il sorti des draps pour rejoindre la salle d'eau. Il glissa sous la douche, et en sortie encore humide avec une serviette autour de la taille.
ELEAZAR — Va me chercher Amanda. Exigea-t-il en s'adressant à l'une de ses esclaves habillées en soubrette sexy.
Elle partie sans demander son reste, alors qu'il se sécher, et s'habiller en prenant son temps. Lorsque la Succube arriva il porté un jean noir, et mettait un t-shirt gris délavé. Il se tourna vers elle et lui sourit.
ELEAZAR — Amanda ! Ma chère, comment te portes-tu ? As-tu été voir s'il y a des rescapés du dernier naufrage sur la plage ?
C'était une des missions qu'il lui donnait souvent. Il devait s'occuper des entrées et des sorties des humains sur l'île, et pour ce faire il devait savoir s'il y avait des survivants lors des crashs. Mais il ne pouvait pas toujours se déplacer en personne, alors il envoyait Amanda. Et cela permettait à la jeune succube de faire un brin de chasse, et de sortir prendre l'air. C'était aussi une preuve de sa confiance en elle, car il ne doutait pas du fait qu'elle reviendra toujours...

Perfection.
Tu es mienne, danse pour moi.
Il était rare qu'Eleazar choisisse ses esclaves en dehors de Heartkiller lors de ses voyages d'affaires. Mais pour Amanda cela s'était passé autrement. Il était littéralement tombé sous le charme de cette jeune femme naïve, amoureuse, et enceinte. Il avait perçu dans son regard un désir autre, plus grand, mais resté inavoué. Alors il était allé lui parler, durant des jours il l'avait suivi et traqué. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas traqué une humaine, et il avait adoré cela. Cela faisait partie des plaisirs qu'il y avait à être vampire. Pouvoir suivre un humain, qu'importe où il se trouvait, pouvoir le suivre à la trace, comme un animal. Comme un chasseur et sa proie. Amanda avait été mariée, et sans doute heureuse. Mais ce n'était pas assez grand pour elle. Très vite Eleazar avait eu des projets plus grands pour elle. La liberté, et l'éternité. La liberté plus ou moins, certes. En devenant son infante, elle était aussi devenue sa succube. Il s'était occupée d'elle durant des mois suite à sa transformation. Il l'avait surveillée, alors qu'elle s'enfonçait dans la dépression et la déchéance. Quant bien même elle semblait le haïr. Il avait même craint de la perdre. Il savait que certains humains ne supportaient pas la transformation, que certains humains finissaient par devenir fou et par se tuer. Ou alors ils devenaient si sauvages et monstrueux qu'ils restaient incontrôlables et devaient être exterminé. Mais Eleazar avait espéré que cela n'arrivait pas à Amanda.
Elle avait alors tenté de se tuer, seule. Et il l'avait sauvé. Il avait réussi à sauver sa vie et à avoir sa confiance. Ce simple fait avec marqué leur relation pour l'éternité. Après quoi elle avait semblé se faire à l'idée d'être une vampire. Avec un visage aussi doux et tendre, elle pouvait cacher une soif insatiable. Elle était une espionne de choix, et une tueuse de talent. Elle était capable de tout faire pour Eleazar et surtout elle se méfiait de ses frères et soeurs, ce qui était un bon point pour lui. Il la gardait pour elle, et cela lui convenait parfaitement.
AMANDA — Maître ! Comme toujours je me porte admirablement bien à votre vue.
Dit-elle en arrivant dans la chambre d'Eleazar. Elle se pencha devant lui et s'empara de sa main pour la baiser, preuve de sa soumission et de sa dévotion au Prince de Heartkiller. Il adorait cela, mais tant d'explicitation n'était pas nécessaire. Cependant, il savait que lui répéter une fois encore sera inutile, et il lui fit simplement signe de se lever le plus rapidement possible. Ce qu'elle fit, alors qu'il lui souriait et en réponse embrassait son front. C'était une manière pour lui de lui montrer son affection, voir son amour presque fraternel, ou paternel, pour elle. Quant bien même ils seraient amants - ce qui était inévitable avec une succube aussi désirable - une relation plus familiale les liait. Cela ne pouvait être expliquer ou exprimer par de simples mots. Des gestes, limites, pouvaient le montrer. Il attendit, suite à cela qu'elle lui dise ce qu'elle avait fait pour les naufragés de la plage.
AMANDA — Non seulement je suis allée y faire un tour, mais j’étais la première sur place. J’ai ramené une dizaine d’humains, soit à peu près la moitié des rescapés. Des morceaux de choix qui devraient faire votre bonheur.
Heureux, il applaudit à sa réussite. Elle était devenue une perle rare dans sa collection. Son diamant précieux. Il souriait et fit signe aux esclaves de leur apporter du sang, à lui et Amanda.
ELEAZAR — Que ferais-je sans toi Amanda. Tu es définitivement parfaite. J'irai voir cela plus tard, je suis sur que ce sont des esclaves de choix, comme toujours. Répondit-il avec un sourire satisfait sur les lèvres.
Il lui fit signe de prendre place sur le divan où il s'assit près d'elle. Il prit son foulard entre ses doigts et joua avec le tissu lisse. Il remarquait qu'elle portait un des bijoux qu'il lui avait offert, et se ravie de voir qu'elle lui faisait cet honneur. Elle semblait aimer ses cadeaux. Il lui en rapportait souvent de ses voyages. Passons... Il jouait donc avec son foulard, tandis que de son autre main il portait une coupe de sang qu'il porta à ses lèvres.
ELEAZAR — J'ai une nouvelle mission pour toi. Tu connais Nymphea Todorov, me semble-t-il ? J'ai entendu dire qu'Alexian, le prince Français, lui tournait autour, et j'ai le désire d'en connaitre plus sur lui. Exigea-t-il en la regardant dans les yeux.
Elle était une femme de confiance pour lui. Peut être la seule qu'il eut. Alors que c'était mal parti au départ. Après tout, il lui avait pris son enfant en la transformant, il l'avait privé de son bonheur d'humaine, mariée et mère de famille. Mais c'était une créature de la nuit fabuleuse et il ne pouvait pas le regretter. Elle était née pour la nuit.
ELEAZAR — Aah... ma Chère Amanda. T'ai-je dis combien j'étais fier de toi ?

Perfection.
Tu es mienne, danse pour moi.
Amanda était une belle femme, elle avait la prestance d'une reine. C'est peut être cela qui avait attiré le regarde d'Eleazar le jour où il l'a vit lors d'un de ses voyages d'affaires. Le prince Bridgestone était souvent amené à aller au-dehors des murs de la citée. Du fait de son rôle de gérant des relations internationales. Il avait la capacité de séduire à peu près tous les grands de ce monde, et il était devenu un beau manipulateur à mesure du temps. Il était toujours très bien reçu aux quatre coins du monde. Il était devenu un membre à part entière de la famille Anglaise, où il était une sorte de fils adoptif, et un frère pour la belle Jézabel, ainsi qu'un frère pour Jewel qui était son ami depuis toujours. Son meilleur ami. Il était incroyablement heureux et fier qu'ils se trouvent tous les deux sur ses terres à présent. Quant à la famille de Russie, elle avait été la sienne durant dix ans. Pour le reste, il était toujours très bien reçu partout où il se rendait. Il était un homme qui savaient jouer à être Prince. Il connaissait les conventions et les règles. Il savait jouer de cela.
Passons... En ce qui concernait Amanda, elle faisait honneur à cette classe dont il était si fier. Elle aussi savait se montrer sous son plus beau jour. Il n'hésitait pas à la faire voyager à ses côtés et à la présenter comme son infante parce qu'elle le méritait, parce qu'elle était la plus parfaite des succubes de cette citée. Parce que personne n'avait rien à lui envier, et qu'il aimait à la présenter comme sa perle rare. Son oeuvre la plus réussie. Et aujourd'hui encore elle était tout à fait parfaite. Dans sa magnifique robe, le bijou lui serrant le frond, l'écharpe autour du cou, elle était tout à fait délectable. Il s'approchait d'elle. Et alors qu'il avait applaudit à ses exploits, il lui proposa une nouvelle mission - déjà. Elle aura tout le temps de se reposer par la suite, après tout elle avait l'éternité pour cela.
AMANDA — Oui en effet je la connais. Dit-elle alors qu'il lui demandait si elle connaissait Nymphea, sa meilleure amie.
Eleazar lui fit un rapide topos sur la question, et lui demanda d'espionner le Prince Français qu'Eleazar ne tenait pas vraiment en estime. Il ne le connaissait pas des masses, c'est César qui s'était chargé de le faire venir sur l'île à travers la personne d'Echo-Alice, sa conseillère pour les questions internationales. Une preuve encore que César n'avait pas confiance en lui et jouait les cavaliers solitaires.
AMANDA — Comptez sur moi Maître, si ses intentions sont mauvaises, je le découvrirai. Il acquiesça et embrassa le front de la succube avec une extrême tendresse.
ELEAZAR — Je n'en doute pas ma chère. S'il y a bien une personne qui saura me rendre fier, c'est toi Amanda. Dit-il en lui souriant.
Elle but une gorgée de sang, alors qu'il s'extasiait de l'avoir à ses côtés. Il jouait avec l'écharpe qu'elle avait autour du cou, en lui disant combien il état fier de l'avoir à ses côtés. Ils s'étaient rapprochés physiquement, et pour sa part, il avait terminé son verre de sang qui se trouvait sur la table base. La main d'Amanda vint glisser sur son avant bras.
AMANDA — Et bien... Je crois mais je ne me lasse jamais de l’entendre. Avoua-t-elle alors que sa main descendait pour prendre sa main.
AMANDA — Et moi, vous ais-je déjà dit à quel point j’étais fière d’être votre succube ? Je fais bien des jalouses vous savez... Et elles ont bien raison de m’envier. Vous êtes d’une perfection divine.
Il rit, et avec dextérité, il ôta son écharpe de la gorge de la jeune femme, et s'avança vers sa peau. Sa bouche vint glisser contre celle-ci, douce et parfumée. Elle avait une odeur fantastique. Il déposa des baisers sur cette partie délicate de son anatomie. Elle faisait des jalouses ? Sans doute. Êtres dans les petits papiers d'Eleazar s'était s'assurer une certaine forme de liberté, et de protection. Jamais, il n'autoriserait personne approcher ou toucher Amanda. Jamais personne ne lui manquera de respect sans perdre la tête. Ou mourir. Jamais personne ne la touchera, sans qu'il ne vienne à la venger. Et elle, elle avait bien le droit d'aller où bon lui semble, de faire ce que bon lui semblait, sans se soucier de se faire punir par son maitre. Eleazar lui offrait quelques cadeaux bien souvent.
ELEAZAR — Belle Amanda ! Dis-moi, désires-tu un cadeau ma douce ? Un esclave peut être ? J'ai le désire de te faire plaisir ...
Avoua-t-il alors qu'il caressait sa joue, et l'obligeait à tourner la tête vers lui avant qu'il ne s'empare de ses lèvres.