« Il n'y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n'y a qu'une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle. » ☠

La pluie est notre amie, les seuls moments où je peux me permettre une sortie de jour. J’étais là sur ce banc à repenser à mon passé comme toujours, cette impression de ne faire que cela chaque seconde. Hier encore j’avais étais envoyé sur place pour rendre un esclave à son maitre, le pire c’est que son ravisseur l’a traité encore mieux que son propre maître, seulement, un ordre est un ordre et je n’avais pas le droit de juger ce genre de chose. Libérer à un monstre pour revenir vers un monstre, un cercle tumultueux que la plupart des esclaves vivent constamment et qui à nos yeux est tout à fait normal. Du moins si je veux garder mon poste il me faut penser ainsi. Les petits moments de calme et de solitude sont de loin les meilleurs et ceux qui me permettent de m’évader un moment pour repenser à ce monde qui autrefois était si intéressant. Aujourd’hui ce n’est pas une vie, ce n’est que le chemin vers un monde encore pire que l’enfer lui-même.

Une odeur vint me sortir de mes pensé, je me mis debout rapidement et m’empressa de rejoindre l’endroit du sinistre. Arrivé à la plage j’aperçu un homme debout qui penché observait quelque chose. Quand j’entrepris les premiers pas c’est un corps inanimé que je vis sur la plage. J’empressai le pas et m’arrêta devant l’homme en question que je n’avais jamais vu auparavant. Il se leva l’air de rien et lança un « J’ai à faire, pas le temps » l’air de rien avant de me contourner comme pour partir comme si devant lui il n’y avait aucun corps l’instant d’avant. Il ne s’avait pas qui il avait devant lui. Je l’attrapai par le bras et l’envoya contre le sol sans vouloir le tuer et m’approcha vers lui doucement. Le nombre de fois ou les témoins ou assassins ne sont même pas l`à mon arrivé, j’avais la chance de tomber directement nez à nez avec l’assassin pour une fois.

Je me baissai légèrement et l’attrapa par le tee-shirt avant de me relever pour le tenir en suspend devant moi. « Lutherford Henry.. » Mon nom était assez connu mais si cette homme était un esclave peux être n’avait-il aucune information sur les personnes habitant le château. Ce n’est pas tous les esclaves qui ont le droit à l’information et à sortir. Certain sont véritablement dans la misère constamment. « Je vous demande de rester calme un moment.. » Je le balançai une nouvelle fois au sol comme si il était déjà coupable et m’approcha du corps. Quand je le retournai j’eu un mouvement de surprise, cette homme est Nimfalus Robert un esclave qui avait disparu il y’a un bon moment. J’ai le souvenir d’avoir interrogé le maître de celui-ci il y’a deux mois mais après une fouille de plusieurs jours avais abandonné les recherches. Il ce trouve que la personne qui l’a déposé ici voulait lui tirer des informations, mais quel genre d’information pouvais on tirer d’un simple esclave. Me retournant vers l’homme qui encore à terre reprenait son souffle, j’y ai peux être été un peu fort. Est-ce lui ou se trouvait il au mauvaise endroit au mauvais moment et avait-il juste un problème avec le respect. Je n’allais pas tarder à le savoir. Je tapotai les poches du mort et en sortit un bout de papier avec écrit dessus «le début de mon règne ». Voilà une première indice qui n’est pas du tout rassurant. Le début de son règne… veut-il faire comprendre que c’est le premier d’une longue série de meurtre. Une chose est sûr ce type est un malade, humain ou vampire je dois l’arrêter à tout prix.