Lentement le soleil déclinait sur l'île, baignant l'horizon d'une magnifique couleur orangée. Les vampires allaient commencer à sortir alors que les humains allaient prier pour survivre une nuit de plus. Sur cette île de tous les dangers seul la chance pouvait sortir les êtres humains des pires situations. Et encore cela ne durait pas bien longtemps. Certain être de la nuit se réveillaient doucement, d'autres se préparaient ou bien certain terminaient leur repas. Exerçant différentes fonctions sur l'île la vie allait reprendre son cour normal. Enfin vie... Drôle de façon de dire ça pour des êtres morts.
21H57 : L'homme profite des dernières minutes avant que son réveil ne sonne et ne brise cette bulle de bonheur et de repos dans laquelle il est immergé. Il dort paisiblement à travers le lit. Un drap blanc cache à peine son sous-vêtement, seul rempart à sa nudité. Un bras pend du lit, la bouche légèrement entre ouverte il est... L'élégance même. La finesse à l'état pur. Le silence plane sur la chambre, un silence sourd et presque dérangeant. Un délicat et raffiné reniflement brise le repos de la pièce. Tout est dans le mouvement des lèvres et du nez. Il a la classe c'est indéniable.
21h58 : D'un délicat mouvement tel un ours sur sa couchette il se retourne et laisse tomber son corps qui lui semble si lourd sur le matelas. Le mâle, le vrai, le brut. Il pourrait presque faire une pub pour les parfums pour homme, mais sa façon d'ouvrir la bouche et de ronfler légèrement brise son image de sex-symbol. D'un coup de jambe il jette le drap au fond du lit. Comme si il pouvait lui tenir chaud ! Il soupire de satisfaction en sentant une légère brise d'air frais caresser sa peau. Les bras en croix il n'ose plus bouger. Il lui reste deux minutes mais à vrai dire il n'en à pas conscience, il est loin dans un monde de rêve et d'imaginaire. Une illusion danse devant ses yeux.
21H59 : Il rêve et comme un enfant il sourit dans son sommeil, devant ses yeux l'image de sa femme, de son fils et de tous les gens qu'il aime forment un savant mélange pour donner une illusion qui n'a aucun sens. Pourtant dans sa tête cela veut dire quelque chose, et à son réveil il se dira encore une fois qu'il à un réel problème et qu'il devrait consulter. Les secondes passent lentement, le réveil va sonner, il va devoir se lever. Plus qu'un conseil c'est un devoir.
22H00 : Le réveil sonne alors qu'au même moment une main vient tâtonner pour l'éteindre. Presque instantanément la machine du diable se tait et le corps retombe dans son lit pour une bonne heure de sommeil encore. C'est sans compter sur son devoir de futur mari, d'avocat et de gérant de club. Et de père, surtout de père. Le plus beau et le plus difficile des métiers. Il entend au loin le bruit de petits pas qui viennent vers la chambre. Une porte s'ouvre, les petits pieds marchent rapidement vers le lit pour sauter dessus sans douceur. En un instant le repos laisse place à... Le carnage à l'état brut, l'enfer sur terre tout simplement. « Debout Papa on va au palais tu te souviens hein ? On a dit qu'on allait au palais allez debout ! Allez allez allez allez allez !!!!! » Pour faire taire le bruit John prend le premier coussin qui lui tombe sous la main afin de le mettre sur sa tête. Mais c'est peine perdu il entend toujours son fils hurler qu'il vont au palais. Oui le palais encore et toujours mais aujourd'hui c'est détente ! Pas de travail juste du bon temps avec sa femme et son fils, même si il se doute que ce dernier va filer avec Esfir dés qu'il aura posé un pied dans le château. « Oui mon chéri on va au palais mais s'il te plaît arrête de hurler pour l'amour du seigneur ! » Presque instantanément l'enfant se calme et sauta pour se poser sur le lit à cotés de son père, un silence reposant dura quelques secondes avant qu'il ne demande de sa toute petite voix fluette. « Je te fais servir un verre ? » Une espèce de son inconnu sortit de sous le coussin, un mélange d'humain et de paroles étouffé. L'enfant prit cela pour un oui et après avoir enlevé et déposé une bise sur la joue de son père, il fila au cuisine en chantant encore qu'ils allaient au palais.
John allait voir sa future femme il était heureux de ça c'était un fait. Mais il subissait à cet instant un violent coup de flemme. Le manque de sommeil sans doute, il devait s'en faire une cure avant son mariage au risque de paraître plus cadavérique qu'il n'était déjà. Il se leva et s'étira de tout son long en poussant un petit grognement. Puis vint le moment de la douche qui lui fit un bien fou, plus qu'il n'aurait pu l'imaginer. L'eau fraîche l'avait réveillée et c'est avec une meilleure mine qu'il enfila un jean noir ainsi qu'une chemise rouge sang. Cela mettait son bronzage en valeur... Bon d'accord ça mettait plutôt sa peau aussi blanche que le marche en valeur. Il se regarda rapidement dans le miroir avant de partir vers la cuisine afin d'avaler quelque chose. Non il ne se coiffait pas, de toute façon Alice allait prendre un malin plaisir à le décoiffer juste après leur retrouvailles. Dieu qu'il avait hâte de la revoir ! Elle lui manquait et pourtant il l'avait laissé la veille. Il l'aimait tant et il priait pour qu'elle vienne emménager avec lui... Ou qu'il aille chez elle. En bref qu'ils ne se quittent plus. Une fois dans la cuisine il déposa un baiser sur le front de son enfant. Il salua également Azur sa servante et Gabriel qui ne faisait on ne sait quoi dans son coin. Azur lui donna un verre de sang frais, il la remercia d'un regard avant de le vider d'un trais, il étaient déjà en retard et il n'avait certainement pas envie de faire attendre sa future femme. Sa future femme... Il ne réalisait pas. Si un jour on le lui avait dit il ne l'aurait pas cru. Alice allait être sa femme, il se demandait encore si devant l'autel il allait comprendre ou non.
Sans doute pas, pour tout dire il pouvait parfois être long à la détente. Très long. Voyant l'heure tourner son fils se leva et après avoir embrassé tout le monde était prêt à partir. Son père lui suivit et avant de sortir de la maison il laissa une dernière consigne à ses employés. « Vous avez carte blanche pour aujourd'hui, mais attention cette nuit des vampires devraient plus roder que d'habitude encore. » Comme réponse il entendit Azur et Gabriel lui assurer que tout allait bien se passer. Alors rassuré il sortit de chez lui et partit vers le palais non sans discuter avec son fils. Bien-sûr le sujet était restreint. Le palais que Sebastian adorait tant, John ne savait pas ce qui attirait tant son fils dans cet endroit, sans doute l'idée de voir les membres de la famille royale avec qui il s'entendait à merveille. Rapidement l'immense bâtiment se dessina devant leurs yeux et en quelques minutes ils furent dedans. Comme il s'en doutait son fils voulait voir la Dauphine, Esfir qui devait être dans ses appartement. Il lui donna son accord et le pria de saluer la demoiselle, chose que son fils accepta et après un câlin pour son père il partit en courant vers les appartements de la sœur de cœur d'Alice.
John une fois seul regarda autour de lui pour se situer, un couloir immense, l’architecture qu'il connaissait si bien. Ils étaient arrivés ici sans même s'en rendre compte tellement ils étaient habitués. Bien alors d’après la dernière discutions Alice devait le retrouver dans le grand salon pour parler mariage, préparation, invités et décoration. Il s'attendait déjà à une partie comique car sa femme allait avoir des exigences... Extravagante dirons-nous. Il s'attendait au pire, sincèrement. Il ne savait même pas si ils avaient le droit de venir au salon. Cette pièce était réservée aux invités ou a la famille royale. Bon d'accord plus maintenant. Ils voulaient être seul et tranquille, c'était chose faite bientôt ! Alors d'un pas rapide il alla vers l'endroit non sans être pressé, il avait tant hâte de la voir. Sa lumière, son souffle de vie. Presque son rayon de soleil mais heureusement elle n'était pas nocive, enfin pas tout le temps. Sa femme... Future. En magnifique robe blanche marchant vers lui, plus belle que le jour. Il allait la voir telle qu'il ne l'avait encore jamais vu et pourtant Dieu sait qu'il savait des choses sur Alice, elle n'avait plus aucun secret pour lui, il pouvait la dessiner les yeux fermés si on le lui demandait. Bon il ne donnait pas cher du dessin étant donné que son coup de crayon était aussi évolué qu'un enfant de 4 ans. Mais c'est de l'art abstrais. Tout est relatif. Il croisa quelques vampires qu'il salua d'un air distrait. Enfin devant l'immense porte abritant le salon royal il l'ouvrit d'un grand geste presque théâtral. Il ne savait pas si elle serait déjà là mais si c'était le cas, nul doute qu'elle n'allait pas manquer son arrivée !
ECHO-ALICE « Non pas de rose. Du rouge, le rouge est bien plus significatif. Peut être trop en réalité, cela manquerait de .... Subtilité. Ou alors du beige, ou un beau blanc cassé ? Ou peut être quelque chose de plus original ? Du Orange ? Du bleu ? De l'émeraude ? » Disait-elle de manière frénétique. Tout était devenu très compliqué dans sa vie. Ce matin, ou plutôt cette nuit, en se levant, elle s'était retrouvé devant un dilemme horrible. Mettre des sous-vêtements rouge, bleu, orange ou autre. Elle ne savait plus, elle passait son temps dans les livres de symbolique des couleurs, des robes de mariée, et des exemples de décoration. De la plus classique, à la plus loufoque. Elle regardait aussi des films régulièrement sur les mariages : 27 robes par exemple, qu'elle avait tout simplement détesté, le trouvant bien trop niais, et loin d'une vérité qu'elle trouvait elle terrifiante. Mais elle s'amusait comme une enfant, ne réalisant pas tout à fait ce qui lui arrivait. Ses esclaves se trouvaient autour d'elle, tremblantes. Depuis qu'elle était fiancée et qu'elle avait commencé à s'occuper de la préparation de cet évènement particulier, elle était tout simple exécrable. Et sa colère tombait en premier sur ses esclaves. Elle commençait même à les gifler pour le simple plaisir de se calmer, et certaines étaient à l'infirmerie du Château afin de se faire soigner avant de revenir. Aujourd'hui Echo-Alice avait quémandé son homme à ses côtés espérant trouver le soutient dont elle avait besoin. Alors, une fois mise d'accord sur des sous-vêtements gris, et une robe prise au hasard, elle sortie avec des petites sandales aux talons compensés rouges et blanches. Elle sortie ainsi vêtue et alla rejoindre Esfir, sa soeur de coeur. Elle avait aussi annoncé à la Dauphine qu'elle la voulait comme Témoin et Demoiselle d'honneur. Et qui mieux qu'elle en réalité, Echo n'aurait su le dire. Elle tenait à Esfir comme à personne d'autre. Alors, une demi-heure après le coucher du soleil elle retrouva Esfir dans sa chambre où elles s'enfermèrent pendant deux bonnes heures, sans esclave ni succube. Elles parlaient entre elles, et parfois les voix s'élevaient un peu, du fait de l'enthousiasme, et de l'excitation. Elles étaient comme deux gamines qui imaginaient un roman de princesse parfait. C'est alors que deux petits coups furent taper à la porte, et la Dauphine tout comme la Conseillère accueillirent le jeune Sebastian avec de grands sourires. L'enfant se jeta tout d'abord dans les bras de celle qui deviendra sa mère d'adoption, et Echo-Alice le reçut avec plaisir dans ses bras. Si les débuts entre eux furent difficile à présent ils étaient comme deux amis qui adorent se poursuivre dans les forêts, jouer au bataille d'eau dans la maison de John ou encore peindre sur les murs du palais. Elle embrassa son front avant qu'il ne se jette alors dans les bras d'Esfir. Alice leur sourit, et s'excusa avant de prendre congé. Elle fut rejoint par Silent, son esclave favorite, qui devait la suivre jusque dans le Salon. Elles y trouvèrent John. ECHO-ALICE « MON AMOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR !!! » Cria la vampire en retrouvant l'étreinte de son homme en hurlant, se jetant sur lui comme une furie. Elle l'embrassa comme une folle, remarquant que sa libido était encore plus insatiable qu'avant depuis leurs fiançailles. Elle avait envie de lui faire l'amour dans cette salle, tout de suite, mais le stress qui la saisit l'en empêcha et bien vite elle ôta ses mains de sous son t-shirt, pour reculer et regarder autour d'elle. Elle semblait chercher une inspiration quelconque, elle ne savait pas par quoi commencer : plan de table, décoration, invités, ou témoins et demoiselles d'honneur... Tout devait être fait, rien n'était fait. Et dans moins d'un an ils devaient se marier pour être en accord avec la tradition. Elle voulait respecter cela. Elle avait envie que tout soit le plus parfait possible. Alors ils devaient en discuter. Car avant tout elle ne voulait pas être seule devant cet évènement. John devait en prendre parti intégrante. Mais il ne semblait pas aussi enthousiasme qu'elle. Elle commençait à avoir peur. Mais elle était hystérique et psychoter sur tout en ce moment. Elle se tourna vers John et fit signe à Silent pour qu'elle lui tende la liste des choses à faire . ECHO-ALICE « Nous avons beaucoup de travail ! Tout d'abord qui sont tes témoins ? Et nos invités ? Mariage de grande ampleur ou intimiste ? La décoration originale ou classique ? Et les fleurs ? Le plan de table, évidemment. Et où faire notre voyage de Noce, les robes des demoiselles d'honneur, le thème de notre mariage, parce qu'il nous faut un thème, et qui va faire les invitations, la date aussi évidemment, et où va se passer la cérémonie ? Ici ou dans la ville ? Sur les falaises ? Dans les jardins ? Je ne sais pas. Tu as une idée ? tu en penses quoi ? Tu vas bien ? » Demanda-t-elle sans même prendre le temps de faire une pause entre chaque mot. Elle était surexcitée et stressée. Tout simplement insupportable.
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Sujet: Re: [Hot... Très Hot !] Quelle est la meilleur façon pour un homme de perdre 60kg de graisse inutile ? Divorcer. Aliohn ♥ Lun 29 Juil - 23:26
La tête penchée en arrière, les yeux fermés il profitait du dernier instant de silence dans le salon. Il entendait Alice arriver d'aussi loin qu'elle était. Il la sentait dans chacun de ses muscles, en lui comme un poison qui s'infiltre doucement, il pouvait jurer que dans quelques secondes elle allait franchir la porte et se jeter dans ses bras, l'étreindre violemment pour l'embrasser à le faire saigner. Il le savait car il sentait les mouvements de sa femme dans son cœur qui ne battait plus, comme si chaque souffle de vie de sa compagne se répercutaient en lui et qu'il pouvait la sentir dans le creux de sa main. Cette sensation avait toujours été là du plus loin qu'il remontait, il l'avait toujours senti présente en lui au plus profond de son être, dans ses tripes. Dieu qu'il l'aimait ! Elle allait le rendre folle à marcher si lentement, à prendre son temps comme cela ! Elle avait dit oui, elle avait acceptée de devenir sa femme, son épouse, la seule et unique qui partagerait le reste de sa vie et de son éternité. Pas qu'il en doutait, mais cela allait devenir officiel. Même si leur couple était connu sur l'île, le mariage allait faire grand bruit. Se marier... Il n'arrivait toujours pas à croire qu'elle puisse avoir dit oui. Il se souvenait de cette nuit où il avait osé lui demander, de sa façon fébrile de se mettre à genoux, de la pluie qui mouillaient ces deux amoureux fous sur les falaises, de son regard plein d'amour et de surprise alors qu'il venait d'ouvrir l'écrin contenant l'alliance de sa mère. Dernier reflet de sa vie humaine, la dernière chose qui lui restait et sans doute la chose la plus importante qui avait appartenu à sa mère.
Lors de cette nuit ou il avait perdu plus que ses parents, son humanité toute entière il n'avait trouvé que les corps sans vie de son père et de sa mère. Comme un enfant il c'était agenouillé prés d'eux et avait pleuré des larmes de sang pendant des heures. Puis comme pour avoir un dernier souvenir, il avait prit un sac et avait emporté la montre a gousset de son père, l'alliance de sa mère, des bijoux et d'autres objets qui avaient tout simplement une signification particulière. Quelques bouquins également et un croquis de sa famille et de lui posant, le sourire aux lèvres et l'air heureux. Il le gardait précieusement dans sa demeure et l'avait fait peindre par un artiste peu connu mais très doué. Cela lui permettait d'avoir toujours le visage de ses parents, que malheureusement le temps lui faisait oublier petit à petit. La mort de ses parents avait été classé comme un cambriolage qui avait mal tourné étant donné que la maison avait été retournée sans dessus dessous. Il n'y été jamais retourné.
« MON AMOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR !!! » Le cri strident le fit sursauter et relever la tête avant qu'il ne se lève rapidement. Alice avait le mérite de le faire sortir de ses pensées, il avait presque oublié où il était en pensant à ses parents et à son ancienne vie. Il réceptionna sa femme avec un sourire et répondit à son baiser avec tendresse, retrouvant le goût de ses lèvres avec délices et bonheur. Il sentit ses mains glisser sous sa chemise et un frisson le parcouru. Il la désirait encore et toujours, il avait envie d'elle et pour le lui prouver il la serra contre lui en attaquant son cou de baisers féroces. Il ne l'avait pas vu depuis la veille et déjà le désir refaisait surface d'une façon si violente qu'il en avait presque des vertiges. Mais rapidement, trop à son goût Alice se recula de lui comme si la foudre l'avait frappé. Il la regarda sa comprendre et instantanément la douceur des mains de sa femme sur sa peau lui manqua comme une drogue. Il soupira de frustration et fit une mine boudeuse. « Tu me laisse frustré mon Amour, je devrais me venger pour cela ! » L'avocat voulu lui voler un autre baiser mais elle tourna la tête pour faire signe à Silent de lui donner un papier. Bien... Il était d'autant plus frustré ! Si en plus il devait oublier ses bisous et ses caresses il n'allait pas être d'accord bien longtemps ! Une liste, sa future femme tenait une liste dans ses mains. Il sentit la migraine et la flemme revenir à grand pas et il porta sa main droite à sa tête pour se masser le front. Il avait oublié qu'un mariage devait se préparer et ce n'était pas une mince affaire ! « Nous avons beaucoup de travail ! Tout d'abord qui sont tes témoins ? Et nos invités ? Mariage de grande ampleur ou intimiste ? La décoration originale ou classique ? Et les fleurs ? Le plan de table, évidemment. Et où faire notre voyage de Noce, les robes des demoiselles d'honneur, le thème de notre mariage, parce qu'il nous faut un thème, et qui va faire les invitations, la date aussi évidemment, et où va se passer la cérémonie ? Ici ou dans la ville ? Sur les falaises ? Dans les jardins ? Je ne sais pas. Tu as une idée ? tu en penses quoi ? Tu vas bien ? » Il releva la tête et la regarda comme un idiot a qui on vient de demander une question existentielle. Un instant le silence se fit avant qu'il ne semble comprendre la dernière question de sa compagne. « Hein ? » Fin, discret, élégant. Le secret était dans le son tout sauf discret et les deux dernières lettres le i et le n. Des années et des années d'éducation au sein d'une famille noble qui viennent d'être bafoués par un petit mot, qui bien-sûr, brise tout les codes de l'élégance à la Constantine. Il vit la lueur de panique dans les yeux de son aimée, elle devait penser qu'il s'en foutait mais pas du tout ! Il avait juste du mal aujourd'hui, depuis son réveil il tournait au ralentis. « Excuse moi je suis ailleurs, la fatigue sans doute. Oui ça va et toi comment vas-tu ma douce ? »
Il la prit par la main et la guida vers le canapé, il prit place et lui ouvrit son bras pour lui signifier qu'il la voulait contre lui. Blottie dans ses bras ils pourraient parler tranquillement. Il fit un signe de la main à Silent pour qu'elle les laisses, chose qu'elle fit sans traîner. « Alors pour te répondre Aaron et Gabriel seront mes témoins, les invités... Nos amis ? La famille royale et quelques esclaves ? Ainsi que des nobles qui bien-sur viendront taper dans le buffet ! Un grand mariage à la décoration originale que l'on aura entièrement choisie ? La thème... Mais quel thème chérie ? Où ? Les jardins quand ils seront en fleurs, ce sera magnifique ! Quand ? Quand tu veux ! Le voyage de noce ? La Russie, L’Écosse, L’Irlande ou... La République Tchèque, je t’emmènerais visiter mon pays. Même si je pense que tu auras une préférence pour l’Écosse non ? Ou un petit tour du monde avec nos destinations préférés pour ne pas choisir de lieu fixe. » Enfin il avait fini ! Il lui fit un sourire et enfin lui vola un baiser. Ce mariage s'annonçait sportif, et voir sa femme si excité de l'aidait pas à calmer ses angoisses. Elle était tout simplement intenable ! Un esclave entra pour nous apporter un plateau avec une carafe ainsi que deux verres de sang. Il le remercia alors que le serviteur s'éclipsait rapidement, cherchant à ne pas être le futur repas d'une vampire hystérique comme Alice. John se pencha et prit les deux verres, il en tendit un à sa compagne. « Tout sera parfait, calme toi mon Amour. Et toi qu'en pense tu ? Tu as des désirs, donne moi tes idées ma douce. » Il se rassit confortablement dans le canapé en l'écoutant attentivement. Il pensa à sa proposition de visiter la République Tchèque, c'était une chose qu'il avait toujours voulu faire car il était fier de ses origines, mais il n'avait jamais osé. Peut-être que cela ne pouvait pas lui plaire, alors ils c'étaient contentés au cour des nombreux voyage de s'arrêter à Prague sans chercher plus, pour son plus grand désespoir. Et puis pour une voyage de noce ce n'était pas le plus accueillant des pays, mais en tant que vampire ils n'allaient pas bronzer sous les cocotiers !
Elle était jouée, enjouée, et stressé. Elle allait se marier, et n’arrivait toujours pas à comprendre ce que cela signifier. Tout était arrivé très vite, trop vite sans doute. Idée tout à fait paradoxale quand on sait que cela fait deux siècles à présent qu’elle était liée à l’éternité à son Sir. Mais l’idée même de mariage était bien trop humain pour elle. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle donnait autant d’importance à un fait si … Naïf. Et stupide. Chez les vampires, les mariages sont typiquement des atouts politiques. Cela fait partie du jeu géopolitiques, comme chez les humains quelques siècles auparavant. Le mariage entre César et Jézabel par exemple était prévu depuis longtemps. De même que le mariage entre Eleazar et Light avait été officialisé pour permettre des alliances entre leurs pays. Echo n’avait jamais assisté à un mariage d’amour entre Vampire. Dans son esprit cela ne se faisait pas vraiment, cela n’existait pas. Car il y avait tellement plus fort comme engagement pour ceux de son espèce. L’échange de sang, les promesses d’éternité, physique plus encore que langagière. Car elle appartenait à John de sorte qu’elle ressentait ce qu’il ressentait : sa colère, sa haine, sa solitude, sa tristesse mais aussi sa joie, son extase, son bonheur. Ils étaient liés car le même sang coulait dans leur veine. Elle avait bu le sang du Sir et lui avait offert le sien. C’était une chose qui se faisait rarement, seulement dans le cas d’un amour intense et éternel. Ils s’appartenaient, tout simplement et sans concession. JOHN— « Tu me laisse frustré mon Amour, je devrais me venger pour cela ! » S’exclama son homme alors qu’elle lui refusait d’approfondir un baiser bien trop troublant et passionné. Elle savait qu’il lui en faudrait peu pour lui céder et oublier ce qu’ils venaient faire là. Elle perdait toute notion du temps avec lui, et toute notion de responsabilité. Elle préférait de loin s’oublier dans son regard et dans la passion de son étreinte. Elle était folle de lui à un point inimaginable. Il était son feu intérieur, sa raison d’être, et de se perdre. Elle n’avait pas de limite avec lui, elle était prête à tout. A s’oublier, à ne plus être elle si il lui demandait. Elle devenait malléable et joueuse. Elle devenait une idée, plus seulement un individus, elle perdait son identité, les frontières données par la société. Elle devenait un feu ardent et sacré, violent et cruel. Elle devenait un démon de passions et de vices. Et elle allait marier cet homme ? Elle n’arrivait toujours pas à comprendre ces simples mots je vais épouser John Constantine. Pourtant, elle retournait cela de toutes les manières possibles dans sa tête : Je vais devenir la femme de John, je vais être sienne pour l’éternité, nous allons prononcer des vœux … Elle n’arrivait pas à imaginer la scène dans sa tête. Mais elle avait hâte. Elle arborait fièrement son alliance depuis qu’il lui avait fait sa demande, et elle ne voulait plus le cacher à quiconque. Elle voulait faire une fête grandiose. Elle devait organiser cela avec son homme, et surexcitée elle lui faisait part de sa liste de chose à faire . Et tout ce qu’elle reçut de la part de John fut un « Hein ? » des plus gracieux. Soudainement la vampire se sentit prise de panique. Elle repoussa son homme, comme pour le réveiller, et parla d’une voix dure et sèche. ECHO-ALICE — « On va se marier John ! Se marier ! Un mariage tu crois que ca vient comme ça en claquant des doigts ? Ca se préparer mon Cher ! » Elle était dure, elle s’en rendait bien compte, mais elle ne pouvait pas faire autrement. JOHN — « Excuse moi je suis ailleurs, la fatigue sans doute. Oui ça va et toi comment vas-tu ma douce ? » Elle baissa le regard, et se frotta les yeux comme une petite enfant. Elle avait été trop dure dans sa réaction, et elle sentait déjà la culpabilité lui tordre le ventre. Elle ne réalisait pas ce qu’elle venait de faire. ECHO-ALICE — « C’est moi qui m’excuse. Je suis pas la plus douce des petites amies ces temps-ci… » John lui prit la main et les obligèrent à s’asseoir sur le canapé. Elle vint contre lui, et respira son odeur. Elle adorait son parfum si délicat. Elle sourit, et se laissa aller contre lui, en fermant les yeux pour profiter de l’instant, tout simplement. Elle était comme toutes les futures mariées, stressée, à bout, et complètement hystérique. Et évidemment, elle passait ses nerfs sur toutes les personnes qu’elle rencontrait. Et celui qui prenait le plus était le principal concernait : John Constantine. Le pauvre travaillait comme un forcené et même les moments passés avec sa femme n’étaient plus aussi tendres qu’auparavant. JOHN — « Alors pour te répondre Aaron et Gabriel seront mes témoins, les invités... Nos amis ? La famille royale et quelques esclaves ? Ainsi que des nobles qui bien-sur viendront taper dans le buffet ! Un grand mariage à la décoration originale que l'on aura entièrement choisie ? La thème... Mais quel thème chérie ? Où ? Les jardins quand ils seront en fleurs, ce sera magnifique ! Quand ? Quand tu veux ! Le voyage de noce ? La Russie, L’Écosse, L’Irlande ou... La République Tchèque, je t’emmènerais visiter mon pays. Même si je pense que tu auras une préférence pour l’Écosse non ? Ou un petit tour du monde avec nos destinations préférés pour ne pas choisir de lieu fixe. » Aaron et Gabriel, cela était bien, mais la vampire se demandait si choisir un esclave comme témoin était une si bonne idée. Quoi que si elle s’écoutait elle laisserait Jack venir en demoiselle d’honneur. Elle comprenait le choix de John, et l’approuvait en même temps. Elle voyait un mariage plutôt simple, avec les personnes qui étaient les plus proches d’elle. Elle, elle avait demandé à Esfir d’être sa demoiselle d’honneur, et Emma, également, sa succube. Comme ça John et elle seront à égalité. Silent pourrait faire partie de l’orchestre, et Seth et son frère pourraient la mener vers l’Autel. Elle aimait cette idée. Elle pourra enfin réunir toutes les personnes qu’elle aimait le plus au monde. Ca allait être une cérémonie parfaite. Ils allaient se marier dans le jardin. JOHN — « Tout sera parfait, calme toi mon Amour. Et toi qu'en pense tu ? Tu as des désirs, donne moi tes idées ma douce. » ECHO-ALICE — « On pourrait mettre une fontaine de glace ? qui aurait la forme d’un cupidon. Et on pourrait partir sur des chevaux blancs ! OH OUI IL FAUDRA UNE GALECHE !! Les invités feraient des tours de calèches dans les jardins, et ils seraient pris en photo comme ça ! Oh ! et une fontaine de sang également. Le meilleur qu’il soit évidemment. Et il faudra de la musique, et on dansera toute la nuit. Et on devrait faire une soirée de feu et de glace tout le monde serait en blanc, en rouge, et en argenté. D’ailleurs j’aimerai avoir du rouge sur ma robe, qu’en pense-tu ? Cette couleur me va si bien, et ca montrera… notre particularité. On devrait porter du rouge. Du rouge et du blanc. C’est fabuleux comme idée tu ne trouves pas ! Et on devrait partir pendant trois mois. Faire le tour du monde, voir le monde, entièrement. Peut être partir plus longtemps encore ! Ca serait parfait. » Dit Alice soudainement très enthousiaste en se tournant vers John pour le regarder dans les yeux.
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Sujet: Re: [Hot... Très Hot !] Quelle est la meilleur façon pour un homme de perdre 60kg de graisse inutile ? Divorcer. Aliohn ♥ Dim 20 Oct - 16:48
Pas qu'il manquait d'envie ou de motivation pour le mariage, il se sentait fatigué. Tout simplement épuisé par le travail, sa vie de famille, un manque de vacance évident. Le stress des réceptions, invités, dossiers à rendre à temps. L'empereur l'envoyait en déplacement un peu partout chose qui le mettait dans une fatigue extrême. Il avait peu de temps pour son enfant, sa femme, sa famille tout simplement. Mais tout cela depuis la journée même venait de prendre fin. Il avait tout bouclé, il pouvait enfin penser à sa femme et lui même, penser au mariage et aux préparatifs tranquillement. Certes il était ailleurs et ça Alice lui faisait bien comprendre en lui balançant des piques aussi douce que ses crocs. Instantanément sa future femme s'excusa pour sa réaction avec un moue adorable, chose qui fit sourire l'avocat. Intérieurement il se sentit fondre et, pour lui signifier qu'il ne lui en voulait pas, la prit dans ses bras et la serra un peu plus contre lui.
Il mourrait d'envie de la sentir contre lui, cherchant son contact, avide de sa peau et de ses caresses. Depuis combien de temps il ne l'avait pas aimé dans une vraie étreinte charnelle et violente comme à l'époque ? Longtemps, assez pour sentir l'angoisse monter en lui. Et si la routine, avec ce mariage, s'installait dans leur couple ? Comment après plus de 100 ans de relation il pouvaient encore se surprendre ? Elle pouvait toujours rencontrer un autre homme, qui lui au moins la ferait encore rêver et rire comme lui n'arrivait plus. Pas qu'il ne voulait pas, il avait juste l'impression de plus en être capable. Entre leurs travail respectif, les obligations de la cour, il en avaient oubliés leur vie de couple et les petits rien qui pouvaient rythmés leur existence.
Il parla et lui exposa ses idées, chassant ses angoisses qui pouvaient le rendre paranoïaque. Elle sembla emballée par un mariage simple, entouré d'amis et de gens qui pouvaient leur être cher. Alice exposa ses idées alors que John, tendrement, commençait par poser des baisers dans le cou de sa belle. « On pourrait mettre une fontaine de glace ? qui aurait la forme d’un cupidon. Et on pourrait partir sur des chevaux blancs ! OH OUI IL FAUDRA UNE GALECHE !! Les invités feraient des tours de calèches dans les jardins, et ils seraient pris en photo comme ça ! Oh ! et une fontaine de sang également. Le meilleur qu’il soit évidemment. Et il faudra de la musique, et on dansera toute la nuit. Et on devrait faire une soirée de feu et de glace tout le monde serait en blanc, en rouge, et en argenté. D’ailleurs j’aimerai avoir du rouge sur ma robe, qu’en pense-tu ? Cette couleur me va si bien, et ça montrera… notre particularité. On devrait porter du rouge. Du rouge et du blanc. C’est fabuleux comme idée tu ne trouves pas ! Et on devrait partir pendant trois mois. Faire le tour du monde, voir le monde, entièrement. Peut être partir plus longtemps encore ! Ca serait parfait. » Elle stoppa les caresses de son homme pour se tourner vers lui, attendant son consentement. Il hocha la tête, serrant un peu plus sa fiancée par la taille et parla, le visage niché dans son cou. « Je suis d'accord pour du rouge, du blanc et de l'argenté, ce sera magnifique en effet. Pour le tour du monde... Partout ou tu voudras ma douce. Je veux des vacances avec toi, te retrouver, t'avoir pour moi et uniquement pour moi. Être égoïste comme nous ne l'avons pas été depuis des mois. »
C'était plus qu'une envie, il lui exprimait ses doutes et ses peurs à cet instant. Il avait peur qu'avec cette vie très, trop remplie même, il la perdre. Il la savait proche de plusieurs sujets à la cour, des hommes galants, d'une classe folle et d'une éducation princière. Au fond il n'était qu'un simple fils de banquier qui avait été anoblie par les Bridgestone, elle deviendrait Madame Constantine certes, mais jamais il ne pourrait la faire monter au rang de duchesse ou même marquise. Elle méritait le meilleurs cela ne faisait aucun doute, et il savait que les meilleurs de ce monde se bousculaient pour un simple regard de cette poupée. Elle avait tous les atouts d'une princesse, seul manquait le prince à son bras. La peur de la perdre, de la voir partir malgré son amour et l'alliance qu'elle portait à son doigt monta en John, bousculant ses idées et la logique même de l'amour qu'ils pouvaient se porter.
Il la voulait la maintenant, qu'elle soit sienne, qu'elle lui prouve qu'il n'existait que lui dans son monde. Et, se laissant dicter par ses envies il vint chercher ses lèvres pour un baiser tendres mais passionné. Il n'écoutait que son corps et sans attendre, glissa ses lèvres dans le cou de sa femme pour déposer un milliers de baisers plus tendres les uns que les autres, il respirait sa peau, la mordait comme enivré de son parfum. Ses mains autrefois chastes et pures sur ses hanches, remontaient maintenant vers la fermeture de sa robe pour la détacher non sans mal, la précipitation lui donnait envie d'arracher ce vêtement et de lui faire l'amour là maintenant !
« Alice... Arrête moi... J'ai envie de toi. » Il ponctuait chaque mot par un baiser sur sa gorge, là ou il l'avait mordu des années auparavant, ses deux mains se posèrent sur les hanches de sa future femme presque avec force, pour l’empêcher de bouger ou de s'extirper de cette étreinte. Sa bouche descendait maintenant sur ses épaules, passant de l'une à l'autre pour la chérir et la cajoler comme il le devait. Il la désirait tellement que cela lui brûlait à l'intérieur, ça en devenait presque douloureux. Certes ils devaient préparer le mariage, tout mettre en place et en discuter mais ils avaient le temps, il avaient toujours le temps pour cela. Cela faisait des jours qu'il ne l'avait pas vu ou en coup de vent à travers deux couloirs. Sa femme était très prise, lui aussi, et il ne l'avait pas embrassé comme ça depuis des jours. Il l'aimait cela ne faisait aucun doute, voilà pourquoi il souffrait tant de ne pas profiter d'elle et ne plus l'avoir pour lui comme à l'époque. Quand il n'existait qu'eux, qu'ils étaient seul au monde et égoïste comme deux enfants.
Comme deux jeunes qui aiment pour la première fois et qui apprennent tout avec les premiers sentiments, il s’enivrait de sa femme, la redécouvrant à mesure que ses mains se faufilaient sous son tee-shirt pour venir caresser le dos de sa douce lentement. Redessinant ses courbes, il fantasmait, il en bavait presque et se sentait déjà prêt pour elle. Entre deux baisers il trouva tout de même le temps de lui murmurer, d'une voix rauque pleine de désir « Je t'aime Lily... ». D'un geste précis il lui ôta son haut et le fit voler à travers la pièce, il la regarda et se sentit devenir fou, elle était d'une beauté à couper le souffle. Un dernier regard vers sa future femme pour avoir son aval et, enfin, il pourrait laissé parler ses désirs.
Ils allaient se marier, ils allaient dire des voeux, et s'embrasser devant une sorte de prêtre ou un truc du genre. D'ailleurs qui pourrait être habilité à les marier sur cette île ? Sans doute un Bridgestone, ou alors un vampire croyant. Peut être cette douce et tendre princesse Norvège, Light Engen. Alice nota mentalement d'aller la voir pour en discuter avec elle. Autant Alice était douée pour lui parler des droits et des coutumes de l'île, autant elle n'était pas très cultivée en ce qui concernait les cultes religieux comme le mariage ou les baptêmes. Ou quelque chose comme ça. Elle n'avait pas assisté encore à un mariage royal, ou plutôt si, mais elle n'était pas une aristocrate, et John non plus. Ils n'étaient que des vampires anoblis par un empereur qu'ils servaient avec dévotion. De la dévotion, elle en avait autant pour César que pour John. Elle ne pouvait pas s'expliquer pourquoi elle ne pouvait pas haïr son Sir et simplement tourner la page. Ils avent un lourd passé, et ils n'étaient pas du genre à être de tendre petits agneaux. Ils étaient des vampires très joueurs et sadiques. Ils adoraient chasser, voyager, et rendre fou les pauvres humains qu'ils suivaient parfois durant des jours pour les rendre paranoïaques. Elle se souvenait de partie de chasse mémorable, où ils avaient parcourus des pays incroyables et des villes lumières, profitant des guerres ou des fêtes populaires pour choisir leur victime et en mordre au maximum. Le soir de Carnaval était le mieux choisi pour cela. Car à Carnaval les humains devenaient fous, et ils n'avaient plus conscience de ce qui était bien ou ce qui était mal. C'était un peu comme à Halloween, mais le contexte de la fête des monstres n'était pas assez original pour les vampires. Ils étaient plutôt du genre à prendre des vacances pour Halloween, laissant aux humains l'impression qu'ils pouvaient aussi être dangereux et effrayants. Mais pas autant qu'eux. Jamais autant que les vampires. Il était de ce fait assez paradoxale d'imaginer les deux vampires prononcer leurs voeux pour promettre de s'aimer pour l'éternité. Plus elle y pensait et plus elle trouvait cela absurde… Mais fascinant. Plus elle y pensait et plus elle le désirait. Elle voulait avancer vers lui dans une belle robe blanche et rouge, et faire la fête sur des cadavres durant des jours pour fêter l'évènement. Elle voulait des fontaines de sang, et des chasses à l'hommes pour amuser ses invités. Elle voulait qu'ils deviennent une légende. Que dans mille ans encore on parle d'eux comme d'un couple de tueur cruel et sanguinaire. JOHN — « Je suis d'accord pour du rouge, du blanc et de l'argenté, ce sera magnifique en effet. Pour le tour du monde... Partout ou tu voudras ma douce. Je veux des vacances avec toi, te retrouver, t'avoir pour moi et uniquement pour moi. Être égoïste comme nous ne l'avons pas été depuis des mois. » Alice se mit à sourire en le regardant. Elle se laissa aller contre lui et se mit à rêver à leur avenir. Certes, il y avait Sebastian, une maison, et un couple qui s'aimait. Mais elle n'imaginait pas une vie calme et douce comme elle aurait dû en avoir une en tant qu'humaine. Elle savait qu'elle risquait de s'ennuyer dans une telle vie. Alors, elle s'imaginait plutôt rendre Sebastian aussi joueur et cruel qu'elle pouvait l'être parfois. Alice était une femme enfant. Elle arborait les traits d'une séductrice, elle était capable de porter des tenues très sexy, et de draguer homme et femme qui passaient sur son passage. Elle était capable de faire croire qu'elle était une mante religieuse, une vampire cruelle qui n'avait pas d'état d'âme, et sans doute était-ce le cas dans un sens. Mais elle aimait aussi parler des licornes et des fées. Elle adorait chanter des comptines à ses victimes, elle aimait les devinettes, la peinture, le dessin, faire des bêtises et avoir un sourire mutin sur les lèvres. Jouer à l'innocente tout en criant au monde entier qu'elle ne l'était pas tant que cela. Elle était double et ce double jeu la rendait fascinante pour beaucoup de vampires. C'était sans doute cela aussi qui avait plu à John, qui l'avait amusé durant un siècle. Elle voulait continuer à être cette femme vampire qui n'avait pas de limite, qui ne savait pas se poser, et qui adorait voir du monde et voyager. Elle voulait le faire avec Sebastian et John. Elle voulait vivre avec eux, une vie de sang et de luxure. Elle voulait être une véritable vampire, ces créatures qui faisaient froid dans le dos, et qui rendaient les humains fous d'amour et de peur. En attendant, celui qui était fou c'était John. A peine parlaient-ils de mariage, de tenue, de décoration, d'invitation, qu'il avait commencé à la toucher. Elle se rendait compte à présent que cela faisait vraiment longtemps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés tous les deux dans la même pièce, et seuls surtout. Il l'embrassa, la prenait contre lui, et sans doute sans s'en rendre compte, ses mains depuis qu'il était arrivé, frôler sa poitrine et son entre-jambes, comme pour s'insinuer déjà en elle et la faire sienne. Alice était partagée entre le fait de parler mariage encore et encore, et simplement se taire et le laisser lui faire l'amour. Elle perdit toute pensée lorsqu'il caressa carrément sa poitrine. Elle sentit la tête lui tourner, le désire l'envahir comme une vague immense et elle se arqua contre lui en laissa un râle lui échapper. JOHN — « Alice... Arrête moi... J'ai envie de toi. » ALICE — « Touche moi bordel ! Touche moi… tu m'as manqué. » Dit-elle sans lui laisser l'occasion de partir de son étreinte. Elle lui offrait sa poitrine en se cabrant plus encore sur ses genoux. Avec son bassin elle faisait déjà des petits mouvements rotatifs particulièrement bien situés sur l'anatomie de son homme. Elle sentait l'effet fulgurant qu'elle avait sur lui et continua ses mouvements. Elle avait envie de lui, cette idée soudainement était la seule qui habitait son esprit. Elle voulait le sentir chaud et violent entre ses cuisses, enfoncer ses crocs dans sa chaire et le faire crier. Elle voulait de la violence, sans comprendre pourquoi ce besoin physique de passion violente. JOHN — « Je t'aime Lily... ». Murmura-t-il entre deux caresses. Et de loin, dans les brumes d'un esprit épris de désir elle eut l'impression de lui répondre. Ou alors le pensa-t-elle bien trop fort. Elle ne sentait plus que ses mains sur elle, et bien vite ses vêtements lui semblèrent de trop. ALors elle prit les mains de John, et les passa sous ses habits afin de sentir directement sa peau contre la sienne. Elle devenait folle, râlant pour en avoir plus. Elle était sauvage et possédée. Ivre d'un désir qui l'envahissait soudainement après une longue période calme et sage. Elle n'était pas habituée à ne pas avoir sa dose et elle se félicitât d'être restée fidèle à John durant cette période. Alice était volage, c'était un fait, mais plus que tout elle savait que son homme était jaloux et possessif. Sans doute la punirait-elle si elle en venait à embrasser ou même regarder un autre homme. Il le tuerait sans doute et il lui ferait sentir à elle à qui elle appartenait. Cela pourrait lui plaire sans doute, et Alice pensa à faire une telle chose un jour pour le rendre fou. Sans pour autant se donner à un autre homme, car en réalité seule John ( Et ses attributs ) étaient capables de la satisfaire pleinement. La manière si fabuleuse qu'il avait de lui faire l'amour, lui faisant sentir toute la force de son être. Elle en avait envie, elle en ressentait le besoin charnel, violent dans sa chaire. Elle l'embrassa avec passion, mordant ses lèvres jusqu'à ce que le sang lui parvienne à la bouche. ALICE — « Fais moi l'amour maintenant John ! Et sois rude… » Exigea-t-elle en souriant. Un sourire séducteur, sadique et joueur.
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Sujet: Re: [Hot... Très Hot !] Quelle est la meilleur façon pour un homme de perdre 60kg de graisse inutile ? Divorcer. Aliohn ♥ Dim 27 Oct - 14:31
Elle allait le tuer, le rendre fou. Plus fort et plus puissant à chaque secondes, mais aussi plus faible et vulnérable à chaque fois qu'elle posait ses yeux sur lui. Il cherchait son regard, ses lèvres, sa peau et son corps. Il était comme un drogué sans sa dose, il en avait besoin au risque de devenir incontrôlable et violent. Il aurait déplacé le monde pour elle, il monterait au front si elle le lui demandée, il s'opposerait au plus grande armée, serait sans doute tué mais ce n'était pas important si il pouvait exister dans son regard. Elle le rendait ivre et heureux à la fois, il ne savait plus ou donner de la tête. Il était incapable de réfléchir, juste ressentir, profiter, l'avoir à elle. La posséder, comme elle pouvait posséder le cœur de son futur époux. Son époux, elle allait l'épouser. Elle lui avait dit oui.... Elle allait devenir sa femme, s'unir aux yeux de tous. Pas que ce n'était pas fait, leur couple était une évidence et sur l'île personne ne pouvait les ignorer. Mais elle porterait un bijoux magnifique à son doigt, témoignant de son nouveau statut dans la société actuelle. Madame Constantine. Son nom allait changer, il mourrait sous un trop plein de satisfaction et de fierté. Elle serait sienne et plus aucun homme ne pourrait ignorer qui partageait la vie d'Alice.
Qu'elle appartenait à quelqu'un, tout autant que John lui appartenait. Car oui dans leur relation ce n'était pas simplement de l'amour, mais bel et bien une histoire d'appartenance, de possession brute, violente et presque sadique. Ils étaient l'un à l'autre et quiconque voulait défier cela, n'était plus en vie encore pour le témoigner. Ils avaient tués qui osait regarder l'autre à l'époque, nourissant une jalousie à la limite de la folie. L'un voulait effacer l'autre pour qu'il n'existe plus dans le regard des prétendants, elle en revanche, osait suivre et tuer toute femme s'approchant un peu trop de son homme. Cela avait été malsain, ils n'avaient vécus qu'ensemble pendant des années, se coupant des autres, du monde, de la vie ou de la mort. Ils avait vécus ensemble, en un seul corps. Ils c'étaient suffis à eux même et cela leur avait convenu pendant des années. Mais Alice n'avait pas besoin de ça.
Il l'avait connu jeune, vierge, innocente de tout péché, une vraie pucelle comme il l'avait toujours voulue. Certes elle avait sa part de candeur et pouvait même se montrer cruelle et joueuse si elle le voulait, mais elle n'était pas au stade des vampires. Cette innocence lui avait plu, sa douce avait eu une éducation religieuse, ce qui l'avait rendu chaste à leur rencontre. Pas longtemps bien-sûr, Alice avait un double visage et pouvait changer en quelques secondes. Mais elle était restée pure, attendant son premier amour et l'homme de sa vie pour se donner à lui corps et âme. C'est cela qui lui avait plu, comme si elle l'avait attendu toute sa vie, John avait été son premier. Elle en revanche ne l'était pas, pourtant elle était la première femme avec qui il avait fait l'amour par envie, par tendresse, par amour justement. La seule et unique femme qui n'avait pas allongé pour se satisfaire, qu'il avait écouté chaque son pour savoir si il faisait bien les choses, s'il ne lui faisait pas mal. Il lui avait donné une belle première fois, il l'espérait. Mais le mieux encore, avait été les suivantes bien-sûr. Il l'avait faite devenir femme et non plus petite fille, dans ses bras elle avait pris conscience de son corps, de ses courbes qui pouvaient rendre fou tous les hommes présents. De sa séduction, de son charme et de la facultés qu'elle avait à jouer de ses atouts.
Elle était devenue une femme à part entière, et il l'aimait encore plus pour cela. Il était parti oui, il s'en voulait encore aujourd'hui même alors qu'il allait l'épouser. Pas qu'il ne l'aimait plus, il avait pensé que tout ceci allait être mieux pour elle. Elle devait voir le monde ailleurs que dans les yeux de son créateur, s'ouvrir aux gens, voir d'autres hommes et femmes même si le besoin s'en faisait sentir. Pas que cela ne le rendait pas jaloux non, il mourrait de savoir qu'un autre l'avait faite jouir. Jack par exemple son incube avait été son amant pendant des années avant que John ne la retrouve. Et il sentait une jalousie incontrôlable à chaque fois qu'il croisait l'incube. Il voulait être le seul à avoir vu Alice nue, prendre du plaisir, se donner. Se faire posséder simplement. Mais il n'était pas le seul, il le savait quand il était parti. Elle était bien trop belle pour rester seule, pour ne plus se faire charmer. Il avait transformé la plus pures représentations des anges sur cette terre, il devait en payer le prix fort.
« Touche moi bordel ! Touche moi… tu m'as manqué. » Son ton dur le fit sourire, il ne se rendait même plus compte de ses gestes. Il avait pensé à Jack, à sa douce dans les bras d'un autre et déjà il commençait à la caresser. Ses mains faisaient des délicats mouvements circulaires sur les seins de sa femme, à travers sa robe. Aussi jolie soit-elle, qui n'allait pas tarder à rejoindre le sol. D'un geste rapide le seul vêtement de sa femme s'envola pour dévoiler son corps parfait, magnifique dans les yeux de l'avocat. Il bavait presque en la voyant ainsi et se sentit devenir plus dur encore, elle ne l'aidait pas en faisant ses doux mouvements sur son entre-jambe, le faisant grogner et frissonner comme un possédé. Ses mains dures, rappeuses sur la peau douce de sa future épouse donnait un contraste étonnant, ils étaient fait pour s'entendre, être ensemble. Ils étaient complets à cet instant, il en avait la certitude. Il l'admire plusieurs secondes, bougeant lentement au dessus de son homme, le regard noircit par le plaisir plus belle encore qu'au premier jour. Elle avait quelque chose de dangereux, terriblement excitant et violent dans sa façon de faire. Il ne l'aimait que plus encore.
Sans attendre il libéra sa poitrine, s'offrant une vue à faire pâlir n’importe quel cœur pur. Elle se cambra, lui donnant son buste avec une évidence déconcertante. Ses mains sur posèrent sur ses seins pour les caresser, jouer avec ses tétons déjà pointus par tant de désir. Sans attendre, sa bouche vint remplacer sa main droite alors que cette dernière glissait vers l’intimité de sa douce pour la frôler, la faire gémir. La rendre folle, la pousser à l'extrême. Qu'elle le supplie d'entrer en elle sans attendre. Sa bouche jouait sur sa poitrine, sa langue redessinait la courbe délicate de ses mamelons avant de les réchauffer entre ses lèvres, il voulait la faire crier, hurler même à réveiller tout le palais. Il voulait qu'elle perdre toute notion de réalité, de bon sens et de logique. Juste lui, il voulait être seul dans son monde pendant un instant, que plus rien n'existe à part le plaisir, les coups de hanche plus fort encore.
Il continua pendant de longues minutes, jouant, pinçant, caressant avec envie et délectation chaque recoin de sa peau. Sa main libre caressait toujours le seul sous vêtement restant à sa femme, il se félicitait de la rendre ainsi, trempe pour lui. Un instant il se posa la question, était-elle pareil avec les autres hommes ? A l'époque surtout. Pouvaient-ils se vanter de l'avoir rendu si humide, si prête que cela en devenait troublant ? Il ne voulait pas penser à ça alors, pour oublier, il donna un coup de hanche et la fit renverser sur la canapé pour se retrouver au dessus d'elle. Il se débarrassa de sa chemise si vite, qu'il perdit quelques boutons au passage. Peau contre peau, il revint l'embrasser, recouvrant son corps d'apparence si fragile de son corps à lui. Imposant, massif, sa carrure semblait irréelle devant le corps fin de sa douce. « Fais moi l'amour maintenant John ! Et sois rude… » Elle l'embrassa férocement, le faisant saigner et gémir entre les lèvres de sa femme. Pour toute réponse, il lui offrit un sourire mutin. « Tu seras puni pour cela ma femme. » Pour prouver ses dires il se laissa glisser entre les jambes de sa douce, lui retira son dernier rempart de nudité qui partit rejoindre la robe. Une fois nue et offerte, il la contempla d'un sourire charmé, elle était si belle qu'il allait devenir fou. Il avait le désir incroyable de la posséder mais pas tout de suite, il voulait la faire jouir avant. Une première fois avant toutes les fois suivantes.
Ses deux mains se posèrent sur les cuisses de sa femme alors que sa bouche coulait vers son intimité pour jouer, la rendre folle. Il lapait son désir comme un let délicat et délicieux, il savourait le plaisir qu'il pouvait lui apporter. Comme vengeance, il vint mordiller son clitoris, petit point de plaisir qu'il lui avait faite découvrir il y a de ça des années. Pas pour lui faire mal, mais Alice avait un petit côtés masochiste et il savait que ce geste allait la rendre folle. Sans attendre in fit glisser un doigt en elle, dans son antre chaude qui l'accueillit avec plaisir, n'attendant plus que ça pour être complète. Il s'autorisa un gémissement, toujours aussi étonné de la voir si prête pour lui. Comme si ils ne faisaient qu'un, complémentaire à l'extrême. La même âme dans deux corps, cela se voyait quand ils faisaient l'amour. Il continua pendant des longues minutes, la menant à la jouissance et la laissa se libérer contre ses lèvres.
Jugeant qu'il l'avait assez torturé comme cela arrêta ses caresses et lui embrassa les cuisses, le bas ventre, le ventre, non sans lui imposer quelques morsures au passage. Sans lui faire mal, juste pour aspirer un peu de son sang, extrais de vie et s'en abreuver comme il l'aurait fait avec une boisson délicate. Il revint à ses lèvres qu'il embrassa tendrement, la laissa souffler une minute avant d'enlever ses propre vêtement et la recouvrir de son corps encore. L'avocat se cacha dans le cou de sa femme pour la couvrir de baisers plus doux les uns que les autres, il allait être rude oui mais il l'aimait cela ne faisait aucun doute. Et il ne connaissait aucun meilleur moyen à part lui faire l'amour pour lui prouver tout l'amour qu'il ressentait pour elle. Il attendit encore quelques secondes qu'elle amorce un mouvement, signe qu'elle n'attendait que lui. Alors, d'un coup de hanche puissant et violent il s'enfonça en elle, au plus profond de son corps. Il prit possession de sa compagne, sa femme. Ils ne faisaient plus qu'un, elle lui appartenait. Elle l'accueillait à la perfection, lui seul pouvait être en osmose parfaite avec sa femme. Elle était faite pour lui, dans chaque recoin de son anatomie elle avait été conçu pour accueillir son John, son Sir. Il amorça des longs et puissants coup de rein, l'embrassant également et lui murmura à l'oreille. « As-tu déjà été dans cet état pour un autre ma douce ? As-tu déjà pris un tel plaisir avec un autre que moi? » Il brûlait de savoir même si cette question pouvait être déplacé, il s'en moquait, elle était esclave de ses coups de hanche et lui, était esclave de ses yeux et de sa beauté.
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