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 L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]

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MessageSujet: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptySam 8 Sep - 0:09

One kiss, a kiss, your kiss
leur corps s'embrasèrent et alors qu'ils s'aimaient, le monde tomba en ruines

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Elle le menait à travers les couloirs du château, sentant sa main brulante dans la sienne, incapable de sentir autre chose. Ils croisèrent de moins en moins de vampire à mesure qu'ils approchaient des appartements de la jeune femme. De temps en temps, John l'attirait vers lui et lui volait un baiser, arrachant un grognement de plaisir à la jeune Echo qui ne savait plus où donner de la tête. Elle le désirait, comme elle l'avait désiré autre fois. Ardemment. Son corps entier la poussait à se laisser aller à l'accueillir, là immédiatement. Elle avait l'impression que cette attente était une torture, et ses baisers autant de coups de fouet qui ne pouvaient que présager une fin plus douloureuse et orgasmique encore. Elle marchait à travers les couloirs, ces couloirs qu'elle connaissait depuis toujours pourtant pour la première fois elle essaya d'en capter d'autres détails. Un tableau, la couleur des rideaux, les chandeliers, les bougies qui étaient allumées, les traces de poussières, prouvant du passage du temps. Elle se concentrait sur ces détails pour ne plus penser à John et à son envie irrépressible de lui faire l'amour dans le couloir sans craindre même que quelqu'un les découvre. Elle s'en moquait en réalité. Elle ne voulait que lui. Lui entièrement. Son corps possédant le sien, leur deux être se réunissant enfin dans une danse ultime. Une mort subite, voulue, désirée. Désirante. Elle devenait folle.

Ils n'arrivèrent que trop tard devant la porte de la jeune femme, alors que John la colla contre le battant pour lui voler un baiser encore, accueillant dans sa bouche le grognement de satisfaction de la vampire qui commençait à perdre toute notion de retenue. — Ouvre vite mon amour avant que je te fasse l'amour sur cette porte. Et peut importe si on nous surprend. Soudainement elle eut le désire de se jeter sur lui à cet endroit, sur cette porte, son corps le désirant si ardemment qu'elle tremblait beaucoup trop pour l'ouvrir. Elle se tourna vers lui et sa bouche rencontra encore la sienne. Cependant, les lèvres de John se hasardèrent sur son cou, et elle jeta sa tête en arrière pour lui en faciliter l'accès. — John... John... Fais moi l'amour. Maintenant. Arriva-t-elle a murmurer d'une voix emprunt d'un désire ardent, et plus qu'évident. Son corps était tendu à l'extrême, en l'attente de ses caresses, son regard était assombri et sa bouche sèche. Elle s'humectait les lèvres, et plongea son regard dans celui de John où elle vit le reflet de son propre état. Souriante, elle s'approcha de lui encore. — Quoi que j'aimerais te laisser un autre souvenir que des retrouvailles à la va-vite. Il l'embrassa, et la plaquant contre la porte, elle eut l'élan suffisant pour venir s'accrocher autour de sa taille. Elle se perdait dans l'exploration de ses lèvres, de sa bouche, de sa langue qui dansait avec la sienne. Elle entourait son cou de ses bras, elle entendit le claquement violent de la porte et John s'engouffra dans ses appartements. Il lui sembla entendre plusieurs bruits de pas, des chuchotements, et la fermeture de sa porte. Brièvement elle se souvint des esclaves qui travaillaient encore pour elle et qui devaient se trouver dans sa chambre. Mais bien vite elle les oublia et revint à l'essentiel.

Elle descendit de l'étreinte de John, et le repoussa, violemment, le faisant chuter sur un des sofas qui se trouvaient dans sa chambre. Elle le regarda, les cheveux en batailles, les lèvres gonflées par ses baisers, et son regard luisant et brillant d'envie. Elle ne s'approcha pas de lui. Ses deux mains vinrent derrière sa robe et elle en défit la fermeture éclaire. — Ainsi donc ... tu veux ... Elle monta son bras gauche le long de sa hanche et atteint sa bretelle droite qu'elle fit tomber, découvrant une partie de son soutien-gorge à dentelle rouge et noire. — Faire durer... Elle monta l'autre bras, et répéta le manège avec la deuxième bretelle. Elle la prit entre ses doigts fins, reculant de quelques pas, jusqu'à atteindre le lit qui se trouvait face à John. — Le plaisir ? Termina-t-elle alors qu'elle fit descendre la bretelle, laissant la robe s'affaisser autour d'elle à la manière d'une auréole. Elle se découvrit alors dans une tenue légère, et sexy. Faite de dentelles, et de porte-jarretelles, elle faisait face à John dans une posture affriolante. Elle s'assit sur le lit et le désigna de la main. Le pointant du doigt elle retourna ce dernier et lui fit signe de venir la rejoindre. — Viens John... j'ai tellement besoin de toi. Si tu savais... Elle se mordit la lèvre et le regarda à la manière d'une petite éhontée. — Combien j'ai envie de toi. Avoua-t-elle comme si ce fut le secret le plus terrible qu'elle garda. Le plus érotique aussi et de loin...
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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptySam 8 Sep - 16:11

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Alice & John
« L'amour est une haine qui se consumme. »

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Le chemin nous semblait si loin jusqu'à sa chambre. Une vraie torture ! Ils marchaient à toute allure dans les couloirs comme deux impatients. Et peut importe ce que pouvaient penser les vampires que nous croisions de temps en temps. Leur regard mi-choqué mi-amusé parlaient pour eux. Juste avant d'arriver dans la précieuse chambre, au détour d'un couloir nous croisâmes le vieux vampire Roumain qui avait fait tant de charme à ma Lily. Je lui offris un sourire narquois, comment cet homme vieux comme le monde avait pu espérer la séduire elle qui était si jeune et si belle ? Mon comportement était puéril certes, et il n'était pas le moment de nous attirer des ennuis avec les Roumains, mais je n'avais pas pu m'en empêcher. Il me répondit d'un mauvais regard alors qu'enfin nous arrivâmes en ce lieu si convoité. Alors qu'elle était collé à la porte, son corps tremblant contre le mien, elle ajouta d'une voix qui me fit frissonner tant l'envie perçait par ses quelques mots. « John... John... Fais moi l'amour. Maintenant. » Un peu de patience, juste un peu avant de sombrer dans un paradis de luxure qui n'appartenait qu'a nous. Alors que l'ont rentrait dans la chambre avec perte et fracas, j'entendis au loin les chuchotements et autres bruits, témoignant d'une présence dans la pièce. Ses esclaves devaient s'attendre à tout sauf à nous voir débarquer dans une telle posture !

Je les remercia mentalement de nous laisser et de fermer la porte en partant. Mais alors que je donnais toute mon attention à la douce créature dans mes bras, celle-ci se libéra de mon étreinte et me poussa si fort que je tomba à la renverse sur un canapé. Tiens il y avait un canapé ici ? Un bref coup d’œil me permit de me repérer dans la pièce, une cheminée face à un magnifique lit en baldaquin, des sofas identique à celui qui me servait de support, bref une magnifique chambre bien décorée et luxueuse. Elle représentait la maîtresse des lieux, raffiné mais avec une pointe de nostalgie si j'en jugeais pas certain meuble dit '' vintage ''. Mais mon attention fut tout autre en entendant la fermeture éclair de sa robe glisser lentement. « Ainsi donc ... tu veux … » Toi et seulement toi. Offerte et désirable comme à cet instant. Je sentis mon corps s'enflammer lorsqu'elle fit glisser sa première bretelle. Je me sentais mourir à petit feu. « Faire durer... » Et tel l'ange de la sensualité elle enleva sa deuxième bretelle, mais garda sa robe afin de me faire languir. Assis, le regard assombrit par le désir je ne devais plus ressembler à rien. Mais peut importe, je voyais l'effet que tout ceci faisait sur elle, et rien que pour cela j'étais comblé. Elle se recula jusqu'à son lit, trop loin à mon goût. « Le plaisir ? » A la vision suivante toutes pensées cohérentes furent vaines, elle laissa tomber sa robe et se dévoila en sous-vêtement devant moi. J'en eu le souffle coupé, si seulement elle savait l'effet qu'elle me faisait. Malgré sa posture fière, il persistait un petit quelque chose de fragile dans ses yeux comme si... Elle était une petite fille prête à se faire gronder.

Flash-back/ Le crépitement d'un feu de cheminée comme fond sonore. La douce chaleur émanant des flammes offre à cette demeure un côtés rassurant et apaisant. Ce soir là je lis un livre devant la cheminée de la maison que nous avons loué Lily et moi. Un petit moment de calme dans notre folle aventure et pourtant, je sent qu'elle me prépare quelque chose. Je ne saurais dire quoi. Cela ne fait que quelques semaine que Lily est mon Infant, nous sommes encore à la découverte de l'un et de l'autre. Alors que le dénouement final de mon livre me passionne, j'entends une petite voix qui m’appelle à l'étage. Délaissant mon bouquin je file la retrouver, aurait-elle besoin d'aide ? J'entre dans sa chambre, elle se tient debout devant le lit et me demande de m’asseoir dessus, chose que je fais sans discuter. Mais alors que j'allais la questionner sur les raisons de ma venue, elle fait glisser ses bretelles le long de ses épaules et m'offre la vision de son corps nue. C'est la première fois qu'elle s'offre à moi. Et je sais qu'elle est vierge de tout péché. Cette idée me grise alors que je l'embrase et la couvre de caresses. Mais la suite de cette nuit n'appartient qu'a nous.... /Flash-back


Cet instant, tout ceci avait un goût de déjà vu, plus de 200 ans en arrière. S'en rappelait-elle elle aussi ? Sans aucun doute ! Comment oublier ? Mais alors que je voulais me lever et s'assèya sur son lit et me pointa du doigt. « Viens John... j'ai tellement besoin de toi. Si tu savais... » Je le sais mon amour je le sais que trop bien. Lentement je me releva et laissa glisser ma veste de costard sur mes épaules. Elle s'échoua au sol avec une froissement à peine audible. Puis ce fut au tour de ma cravate, je dénoua le nœud mais la garda en main. Maintenant proche d'elle, je passa ma cravate autour de son cou alors qu'elle se mordait la lèvre et me jetait un regard plein de sous-entendu. « Combien j'ai envie de toi. » Ce fut le mot de trop. Je tira doucement sur les liens et fit enfin se retrouver nos lèvres qui étaient séparées depuis trop longtemps déjà. Un baiser tendre où la passion avait laissé place à la douceur. Mais sûrement pas pour longtemps. Elle avait réussi son manège, j'étais esclave de ses paroles et avide de la satisfaire par tout les moyens possibles. Je me recula un instant pour la regarder avant de lui sourire. « Je le sais ma douce, et tu es si désirable. Si le diable avait ton visage, je me damnerais une seconde fois avec plaisir. » Brusquement je tira sur ma chemise, faisant sauter les boutons, les vêtements devenaient superflue à mesure que les minutes passaient. En prenant sa main dans la mienne avec un sourire joueur, je mordilla son index qui, quelques minutes auparavant m'avaient désigné. Puis je délaissa ses doigts et déposa un chemin de baisers de sa main jusqu'à son épaule, en prenant le temps de respirer son parfum et de caresser de mes lèvres son grain de peau si particulier. Je repris possession de sa bouche avec un soupir heureux et, alors qu'elle s'allongeait sur le lit, mon corps prit place au dessus d'elle. Je n'avais pas besoin de parler mes yeux devaient sûrement lui hurler mon amour et mon désir, tout comme les siens d'ailleurs. Mais pourtant des mots que je lui avais peu dis me brulaient les lèvres. Il fallait savoir prendre des risques même si j'avais peur de sa réaction, elle pouvait être violente et me repousser peut-être. Peut importe, en me plongeant dans son regard je lui avoua. « Je t'aime tellement... »

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Dernière édition par John Constantine le Mar 11 Sep - 16:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptySam 8 Sep - 18:11

One kiss, a kiss, your kiss
leur corps s'embrasèrent et alors qu'ils s'aimaient, le monde tomba en ruines

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Elle se consumait littéralement sous son regard. Elle comprenait le sens du mot passion, alors qu'elle avait semblé l'oublier ces dernières années. Elle se laissait emporter par la routine de la vie au château, et elle oubliait tout ce qui rendait la vie excitante. Durant les années qu'elle avait passé ici, elle avait eu des amants, c'était un fait, mais jamais ils n'avaient eu de réels importances. Elle avait trouvé le réconfort nécessaire dans les bras de Seth, allant jusqu'à coucher avec lui, mais le sexe entre eux avait une saveur différente, si douce et sereine que cela tenait plus du câlin que de la fornication pure et dure. Elle n'arrivait pas réellement à expliquer ce qu'il y avait pu avoir entre eux. Cette douceur, cette chaleur faisait partie de leur amitié, et ne l'avait jamais mise en péril. Elle avait aussi couché avec Elwing, une fois, et avait aussi appris qu'elle était une des rares femmes à avoir eu ce droit. Une soirée amusante. Elle avait eu la chance de ne pas perdre l'amitié de ces deux hommes même après avoir couché avec eux. Elle avait eu des amours de vacances , des rencontres fortuites et éphémères. Elle avait eu des expérience homosexuelles, mais elles n'étaient pas les premières. Déjà du temps de sa relation avec John ils avaient expérimenté ces choses-là. A plusieurs, a trois, à plus. Deux hommes, deux femmes, cela dépendait. Mais sans lui, cela avait bien moins de saveur, cela perdait de sa passion et de son intérêt. Elle avait essayé de le remplacer, elle se l'avouait. Elle avait essayé de l'oublier dans les bras d'autres vampires, des hommes, ou des succubes. Mais tout cela était vain. Il n'y avait que dans ses bras, sous son regard qu'elle se sentait aussi désirable, aussi belle, aussi passionnée. Elle vibrait sous ses caresses, elle vivait à ses côtés.

Elle se déshabillait langoureusement devant lui, laissant sa robe tomber autour d'elle. Il semblait appréciait le spectacle, sa respiration s'étant coupée, et ses yeux s'étant encore assombris. Elle s'allongea doucement sur le lit, et lui demanda de la rejoindre. Il ne se fit pas prier en réalité, et alors qu'il s'avançait vers elle, dans sa démarche féline elle retrouva l'homme qu'elle avait possédé. L'homme qui l'avait possédé. Cet homme qui la faisait baver, qui expliquer que ses sous-vêtements soient déjà humides. Elle respirait avec difficulté, le fixant, osant affronter son regard. Il était d'une beauté fatale, à se damner. Elle retrouvait dans ses traits les caractéristiques du diable. Elle retrouvait le vampire dans toute sa splendeur. Il n'avait rien d'humain, il n'avait rien d'innocent. Il avait la beau parfaite, sans aucune imperfection, blanche en tout cas plus blanche que celle des humains. Il avait ce regard, rougie, différent, plus profond. Cruel. Sa démarche était féline, c'était la démarche d'un prédateur. Il était le prédateur, et il semblait vouloir la prendre comme proie. Elle avait l'impression de se retrouver en chasse avec lui. Elle se souvenait, comprenait cette impression de Déjà vu qu'elle avait. C'était la démarche qu'il avait quand il lui avait appris à chasser. Choisir sa proie, humaine solitaire, et l'attirer dans ses filets, l'approcher, l'embrasser, la croquer. Elle se souvenait de ce schéma, de cette leçon. Il voulait l'appliquer avec elle. La morsure était comme une étreinte sexuelle. C'était la même sensation, aussi intense. Cette prise de possession totale. Cette mort lente et succulente. C'était la même chose, en somme. Ce soir, elle avait le désire de se faire mordre, de se laisser posséder par John une fois encore.

Alors qu'il se levait pour la rejoindre, il ôta sa veste, et déchira sa chemise qui vola en éclat, découvrant un torse parfaitement musclé et dessiné. Il enleva sa cravate et entoura son cou avec. Elle était sa prisonnière, et elle était ravie de l'être. Il descendit vers elle et s'empara de ses lèvres, qu'elle ne fut que trop ravie d'accueillir. Elle y goutait avec bonheur, mordant sa lèvre inférieur en grognant. Elle était excitée et ne pouvait plus se concentre sur autre chose que sur lui, lui et lui encore. John ... son Sir. Son amant. — Je le sais ma douce, et tu es si désirable. Si le diable avait ton visage, je me damnerais une seconde fois avec plaisir. Elle sourit contre sa bouche, alors qu'il s'allongea sur elle pour la caresser plus avant. Elle trouva le chemin vers son torse qu'elle caressait, qu'elle cajolait. Elle descendit jusqu'à son pantalon dont elle sentit la protubérance avec joie. Elle le cajolait à travers le tissus de son pantalon, tout à l'embrassant. —  Je t'aime tellement...... Elle arrêta tout mouvement, un court instant. Une seconde. Elle avait sans doute mal entendu, ces mots qu'il ne lui avait que rarement offert. Ces mots qu'elle désirait tant. Elle ... elle ne voulait pas y croire, et ne sachant que dire, que répondre, ou comment réagir elle décida de l'ignorer. Alors, faisans comme si de rien n'était, elle continua ses caresses.

Elle ouvrit son pantalon et glissa sa main vers l'intimité du bellâtre. Elle le sentit dur sous sa paume et adorait tout simplement ca. Elle souriant, embrassant sa bouche, descendant jusqu'à son cou qu'elle mordillait. Ivre de désir, elle grogna et usant de sa force elle le repoussa, échangeant leur places pour être au-dessus de lui. Elle s'assit à califourchon et bougeant les hanches doucement elle se frottait contre son entre-jambe. — Tu m'as manqué John... Avoua-t-elle, alors qu'elle se pencha vers lui et embrassa son cou, sa gorge, son torse, et descendant encore jusqu'à son pantalon qu'elle fit descendre le long de ses jambes, lui ôtant ses chaussures au passage. Il était tout à elle, offert à son regard avide de désire, ardent, brulant. — Tu es tout à moi ... N'est-ce pas ? Demanda-t-elle, prise soudainement d'une angoisse. Angoisse qu'il se jouait encore d'elle, qu'elle n'était pas seule....


Dernière édition par I. Echo-Alice Sunshine le Dim 9 Sep - 16:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptyDim 9 Sep - 16:18

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« L'amour est une haine qui se consumme. »

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Il n'y avait qu'elle, et il n'y aurait qu'elle. C'était un fait accomplie. Pendant nos 150 ans elle avait été la seule que j'avais regardé. Nos amants et amantes d'une nuit avaient été éphémère mais elle, jamais je n'aurais pu me perdre avec une femme comme je le faisais avec elle. Les autres étaient fades, leurs baisers n'avaient aucune passion et leurs caresses aucunes saveurs. Seule ma poupée pouvait se vanter d'avoir une telle emprise sur moi. Elle était spéciale et surtout unique. Mais avant toute chose elle était mienne. Elle était mon tout, mon passé, mon présent et un magnifique avenir. Comme je m'en doutais, à ma déclaration elle se raidit. Je m'attendais à me faire repousser ou autre chose, une réplique cinglante peut-être mais rien de tout ça. Elle fit la sourde oreille et continua ses caresses pour mon plus grand plaisir. Mais alors que je voulais le lui redire elle ouvrit mon pantalon et sa main vint me caresser lentement. Je n'étais même plus apte à penser à cet instant, seul un feulement de plaisir m'échappa, prouvant que j'étais vivant et capable de respirer. Et lorsque d'un mouvement rapide elle prit le dessus et me chevaucha, je n'opposa aucune résistance. Comme si j'en étais capable de toute façon. Lentement elle m'enleva mon pantalon, ainsi j'étais à moitié nu devant elle, nous étions à égalité. Seul mon caleçon cachait encore mon désir plus qu'évident. « Tu es tout à moi ... N'est-ce pas ? » Le ton craintif qui accompagnait sa question eu le don de me faire revenir sur terre. Je me hissa sur mes coudes et la regarda. « Tu n'as pas entendu ce que je t'ai dis tout à l'heure ? » Je faisais référence à ma déclaration qu'elle avait ignorée. C'était des mots que je lui avais tellement peu dis, je comprenais qu'elle est fait comme si elle n'avait rien entendu.

Je pris sa main dans la mienne et la fis remonter sur mes cuisses. Mes mains se posèrent dans son dos alors que nos lèvres se rejoignaient pour un baiser chaste. « Je suis à toi, je n'ai jamais cesse d'être à toi Lily. Il n'a jamais été question d'une autre que toi. » Une ultime déclaration, une pause de tendresse alors que la chaleur montait entre nous. Je repris ses lèvres dans un baiser fougueux alors que mes mains couraient sur son corps, chatouillant, caressant et câlinant ce corps qui n'avait plus aucun secret pour moi. Ma main partit à la recherche de l’agrafe de son soutien-gorge qui, sous mes doigts agiles, ne mit pas longtemps à céder. Je fis glisser son sous-vêtement au sol et, d'un cou de hanche rapide je repris le dessus. Après un dernier baiser posé sur sa bouche j'entama l'exploration de son corps. Je commença par son cou ou j'imposa un suçon rouge et bien visible, elle était mienne après tout et je défiais quiconque voudrait en faire sa promise. Puis je laissa glisser ma langue entre sa poitrine alors que les pointes de ses seins traçaient des arabesques dans les paumes de mes mains. Cela lui donnait un aperçue de ce qui allait suivre. Enfin ma langue glissa jusqu'à son ventre, traça des dessins invisibles sur sa peau douce avant de glisser dans son nombril pour la chatouiller. J'arriva jusqu'à la frontière de son sous-vêtement, un instant je joua avec l'élastique avant de relever les yeux pour croiser son regard. Je chercha son accord dans ses yeux, j'y trouva tellement de désir et d'amour qu'un instant je sentis la tête me tourner. Depuis quand nous n'avions pas été aussi fusionnel ? Nous nous étions toujours compris d'un simple regard. Nous faisions partis des gens qui n'avaient pas besoin de parler pour se comprendre. Et encore une fois nous n’échappions pas à la règle. Il me fallut une seconde pour avoir son accord et, lentement je fis glisser son dernier sous-vêtement en dentelle sur ses jambes fines.

En prenant le soin de déposer un nombre incalculable de baisers sur sa peau, je remonta jusqu'à ses lèvres. La vision qu'elle m'offrit me fit stopper tout mouvement. Seul les rayons de la lunes éclairaient la chambre. La lumière claire et pure se reflétaient dans ses yeux, doux contraste avec le désir qui enflammait ses pupilles devenu rouges. Lentement je posa mon pouce sur le coin de sa bouche, redessinant le contour de ses lèvres. Puis avec un sourire charmeur je lui rappella une citation de Roméo & Juliette. Nous étions allés voir une représentation il y a de ça plusieurs années. « La mort qui a sucé le miel de ton haleine, n'étend pas son empire sur ta beauté. ». C'était sûrement l'histoire de ces amants maudis qui nous représentait le mieux. Tant de passion et de souffrance entre eux... Oui c'était sûrement Roméo & Juliette qui nous ressemblaient le plus. En l'embrassant une dernière fois, je la fis basculer au dessus de mon corps. Elle avait le dessus et je lui étais entièrement vulnérable. Enfin pour l'instant. Et je devais avouer que j'aimais la voir comme ça, plus rebelle, plus provocante et tellement plus sexy. J'avais laissé une jeune femme pleine de candeur quand j'étais partis, je retrouvais une femme plus joueuse et attirante que jamais. Alors que mes mains se posèrent sur ses hanches pour entamer une danse langoureuse et lente entre nos deux bassins, juste assez pour la rendre folle je lui avoua. « Tu m'as manqué aussi Lily... ». J'avais aussi joué au sourd lorsqu'elle m'avait dit ça. Et pourtant j'avais entendu et il ne fallait pas mentir, son absence avait été une sinécure. Pire que n'importe quel châtiments des enfers. Dans un chuchotement, comme si les mots que j'allais prononcer étaient un secret inavouable j'ajouta « Je te veux ma douce... Maintenant... Arrêtons de jouer... ».

Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie... / Jeux d'Enfants

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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptyJeu 13 Sep - 6:03

One kiss, a kiss, your kiss
leur corps s'embrasèrent et alors qu'ils s'aimaient, le monde tomba en ruines

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Elle devenait folle c’était une chose sure à présent. Elle n’arrivait pas à penser avec cohérence, elle s’accrocher à lui comme une naufragée en plein orage, en espérant qu’il ne la laisserait pas couler. Elle voulait le sentir au plus proche, faire corps avec lui. Ne faire qu’un, comme auparavant. Elle voulait l’aimer, se laisser aller à l’aimer, mais elle connaissait les dangers d’une telle décision. Elle l’avait déjà aimé, elle s’était laissé aller à l’aimer, se donnant entièrement à lui, sans retenu, sans concession. Pour toute réponse, il l’avait abandonnée, la laissant dans la solitude la plus complète. Elle n’arrivait pas à passer outre. Cela faisait un siècle et la douleur était toujours présente. C’était toujours la même, qui avait engendré la peur, le traumatisme. Elle n’avait jamais réussi à aimer de nouveau après lui. Elle n’avait accordé sa confiance que difficilement, à peu de vampire. Trois en réalité, auxquels elle donnerait sa vie sans hésiter une seule seconde : Seth, Esfir et Elwing. Elle n’hésiterait pas une seule seconde à se donner corps et âme à eux. Du reste, elle entretenait des relations amicales, cordiales, professionnelles avec les autres vampires, parfois intimes, mais jamais à ce point là d’aveuglement. Peut être était-une erreur, et un jour regrettera-t-elle d’être à ce point confiante envers le trio. Mais elle s’en voulait de penser ainsi. Jamais, et c’était une évidence dans son esprit, ils ne lui feront aucun mal. Néanmoins, elle s’était dit la même chose de John, et aujourd’hui sa confiance elle ne lui accordait plus. Parce qu’il l’avait trahie. Parce qu’il l’avait bafouée. Alors, un instant elle hésita. Elle ne put s’en vouloir, trouvant sa réaction normale, appropriée. Il ne pourrait pas lui en tenir rigueur. Il devait faire des efforts, respecter le temps dont elle avait besoin pour… pourquoi ? S’engager et répéter les erreurs du passé. Jamais. Jamais elle ne le laisserait la détruire une fois encore. « Tu n'as pas entendu ce que je t'ai dis tout à l'heure ? » Si bien sur que si. Elle l’avait entendue, et avait fait le choix de l’ignorer. Il lui avait dit qu’il l’aimait, mais comment le croire ? Comment donner encore du crédit à de simples mots ? John ne le lui avait pas dit souvent, certes, mais il le lui avait déjà dit. Je t’aime. Je te quitte, voilà ce qu’il aurait dû dire à l’époque, pour la préparer à son départ. Mais non, il lui avait dit je t’aime et elle, elle l’avait cru. Alors, à ce moment précis, elle ne pouvait pas le croire. Elle ne voulait pas le croire. « Si mais … » Comment lui avouer ? Alors qu’il se trouvait dans sa chambre, dans son lit, à moitié nu. Alors qu’ils étaient sur le point de se donner l’un à l’autre. Alors qu’elle brûlait de le sentir entre ses cuisses humides.
Il se redressa sur ses coudes et à la regarda avec une ferveur qu’elle ne lui connaissait pas. Elle fut émue, et ne quittait pas son regard lors de sa déclaration. « Je suis à toi, je n'ai jamais cesse d'être à toi Lily. Il n'a jamais été question d'une autre que toi. » Ô John … Il revint vers elle et enferma ses mots dans un baiser fougueux. Alors elle s’oublia. Elle laissa tomber toutes les barrières, pour une nuit. Pour cette nuit . Elle se promit que ça serait la seule fois, la dernière fois, qu’elle baisserait sa garde. Mais ce soir, sous le rayonnement mélancolique de la lune, elle avait le désire de danser avec lui. Elle voulait sentir sa peau contre la sienne. Elle voulait entendre ses soupirs, et goûter ses baisers. Il désagrafa son soutien-gorge, libérant sa poitrine tendue, et elle se serra d’autant plus contre son torse dur. Il échangea les rôles une fois encore, reprenant le dessus, et elle le laissa faire allègrement. Il descendit à la découverte de son corps, s’attardant sur son cou où il déposa des baisers sensuels, et un suçon qui laissera une marque pour une journée au moins sur la peau de la vampire. Un suçon… elle vibrait qu’il la morde. Qu’il la possède entièrement. Comme au premier jour, comme la première fois. Mais il était trop tôt encore. Elle devait être patiente pour être sienne de nouveau à ce point là. Pour réussir à être sienne de nouveau aussi parfaitement. Entièrement. « La mort qui a sucé le miel de ton haleine, n'étend pas son empire sur ta beauté. ». Récita-t-il alors qu’il était revenu face à elle, après l’avoir entièrement déshabillée. Elle était nue devant lui à présent, entièrement offerte à son regard gourmand, et face à la beauté des vers de Shakespeare elle sourit. Un sourire qui n’avait ni la candeur de l’enfance, ni l’ironie du sarcastique. Un sourire qui n’avait pas la cruauté du sadique, ou le désespoir du blasé. Elle sourit, parce qu’elle était heureuse. Simplement. « …elle ne t'a pas conquise ; la flamme de la beauté est encore toute cramoisie sur tes lèvres et sur tes joues, et le pâle drapeau de la mort n'est pas encore déployé là. » continua-t-il suivant sa citaiton de Shakespeare avant d’embrasser ses lèvres chastement. Elle aimait Roméo et Juliette et il le savait mieux que quiconque. Elle l’avait damnée pour pouvoir aller le voir des dizaines de fois, dans le monde entier. Chaque ville où il passait, chaque époque. Jamais elle ne se lassait de la musique de ces vers. Jamais elle ne cesserait de jalouser l’amour de Roméo. La passion de Juliette.

Il la fit basculer une fois encore et elle se retrouva à califourchon sur lui. Elle avait de nouveau le dessus et en profita très vite pour embrasser son torse et faire descendre le dernier vêtement qu’il lui restait, libérant sa virilité sans pour autant lui donner la satisfaction de le caresser. « Tu m'as manqué aussi Lily... » Avoua-t-il avait de commencer une danse lente et sensuelle entre leurs deux bassins. Elle le laissa faire, en souriant. Mais très vite la tension fut à son comble, et elle se pencha de nouveau pour capturer ses lèvres, tendit que ses mains traçaient des formes imaginaires sur son torse. « Je te veux ma douce... Maintenant... Arrêtons de jouer... ». Doucement, elle le regarda, se mordit la lèvres et embrassa les siennes. Elle prit sa virilité dans sa main et le mena vers son intimité. « Je brûle de te sentir… » Dit-elle avant de ne faire plus qu’une avec lui, laissant un gémissement de satisfaction quitter ses lèvres. Elle le regarda et sourit alors qu’elle entamait des mouvements amples du bassin. « Fais moi danser, John. Mon amour… » Susurra-t-elle en glissant ses mains dans ses cheveux alors qu’elle entamait de longs mouvements de va-et-vient…
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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptyVen 14 Sep - 2:53

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Alice & John

« J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs, même si dans tes danses d'autres dansent des heures. »

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C'est d'abord deux bouches qui se frôlent, se cherchent avant de s'unir dans un baiser fougueux. Puis deux corps se collant l'un à l'autre pour ne former qu'un. Il n'existe plus de limites, plus de retenu. La passion courant sur leurs peau, les délicieux frissons qui nous grisent. Et si c'était ça le bonheur... J'en avais oublié combien c'était bon. Loin d'elle plus rien n'avait la même saveur, ni les mêmes sensations. Elle est mon vent mes ailes, ma vie en plus beau mais ça... C'était des choses à lui dire avant. Avant tout ça. Si seulement j'avais su l'aimer comme il se doit. Si seulement... Avec des Si on referait le monde certain disaient. Mais ce n'était pas le monde que je voulais refaire, je m'en foutais il pouvait bien s'écrouler, être détruit, les gens pouvaient se tirer dessus, se réduire en esclavage, tant qu'elle était en vie c'était le principal. Ce que je voulais effacer c'était les larmes qui avaient maculés ses joues, des perles rouges, témoins muets de son chagrin. Ma faute... Tout ceci était ma faute et pourtant elle m'accueillait dans ses bras ce soir. Et je priais intérieurement pour que ce ne soit pas qu'une fois. Que le lendemain matin elle ne fasse comme si rien ne c'était passé. Je ne supporterais pas de la voir dans les bras d'un autre c'était certain, déjà à l'époque je devenais insupportable quand un autre homme l'approchait alors ici... « Si mais … ». Son regard exprimait ce qu'elle n'osait pas dire. Si mais tu me l'as tellement peu dis...

Je ne pus que hocher la tête, j'avais compris ses paroles muettes. Il ne fallait pas en dire plus, et de toute façon nous en étions incapable. « elle ne t'a pas conquise ; la flamme de la beauté est encore toute cramoisie sur tes lèvres et sur tes joues, et le pâle drapeau de la mort n'est pas encore déployé là. » Je souris, sincèrement touché. Elle n'avait pas oubliée toutes les fois où nous étions allés voir la pièce de théâtre la plus célèbre de Shakespeare. Elle avait développée un amour infinie pour l'histoire de Roméo & Juliette, et même si il m'arrivait de râler en l'accompagnant pour qu'elle assiste à une autre représentation, j'aimais voir son regard s'illuminer quand les acteurs récitaient cette partie du texte. Mais alors que je lui proposais de revenir à l’essentiel elle se mordilla la lèvre, geste anodin mais qui réveilla une passion violente en moi, je pensais ne plus pouvoir ressentir ça et pourtant... « Je brûle de te sentir… ». Elle me fit glisser lentement en elle, si lentement que s'en était une torture. Je me releva afin de me coller contre elle et ne plus être allongé. Je captura son gémissement entre mes lèvres, dans un baiser tendre, masquant par la même occasion mon soupir de bonheur. «  Attends... ». Un seul mot lâché comme une supplique contre ses lèvres. Juste quelques secondes pour prendre conscience que tout ceci est réel, ce n'est pas un rêve. Et même si tout ça en est un, faites que je ne me réveille jamais. Mais ce n'est pas une illusion, je le compris quand son regard s'accrocha au miens et qu'elle débuta une danse sensuelle entre nos deux corps, qui maintenant ne formaient qu'un. L’extase ultime, l’apothéose totale. « Fais moi danser, John. Mon amour… ».

Mon amour... Savait-elle qu'en ce simple mot je sentais l'enfer s'ouvrir sous mes pieds ? Et j'en étais heureux qui plus est ! « Mon aimée c'est toi qui nous fait danser... » Je faisais référence à la domination qu'elle exerçait ce soir. Rarement je lui avais laissé le loisir de me dominer, et pourtant je pouvais affirmer qu'elle faisait ça très bien. Je ne pu retenir un soupir de plaisir en sentant ses mains dans mes cheveux. Elle savait que j'avais toujours aimé ça, surtout venant d'elle. Une de mes mains remonta jusqu'à son visage alors qu'elle bougeait lentement au dessus de mon corps. Je fis glisser mes doigts dans sa chevelure blonde et, sans lui causer des douleurs, lui fis pencher la tête en arrière. Comme cela j'avais un accès total à son cou que je couvris de baisers, de petites succions avant de laisser mes crocs glisser sur sa peau. Je voulais la mordre j'en mourrais d'envie, mais jamais sans son accord. Je ne m'en serais jamais permis ça aurait été irrespectueux. Et malgré tout je la respectais trop pour faire quelque chose contre sa volonté. Alors je me contentais d’effleurer sa peau de mes dents pointus, n'osant pas la transpercer pour laisser couler son précieux liquide de vie entre mes lèvres. Mais tout ceci était trop lent trop... Calme. Brusquement je pris le dessus et la fis basculer, son corps me semblait si fragile sous le mien. Et pourtant elle était tout sauf une jeune fille innocente mais ça, rien ne le laissait deviner. Et d'un sourire amusé j’ajoutai, en reprenant ses paroles. « Je vais te faire valser amour... ». Je plaçais ses jambes contre mes hanches alors que j'entamais une danse plus rapide et langoureuse. Tellement sensuelle... Une partition sublime à notre image, où se reflétait tout l'amour, toute l'attente et l'envie dont nous pouvions faire preuve. Notre Requiem en quelque sorte. Nos bassins s'entrechoquaient sans aucune fausses notes, une symphonie parfaite. Nos mains touchaient, caressaient et palpaient l'autre, comme pour se rassurer de sa présence. Et nos lèvres se cherchaient, se gouttaient tantôt amoureusement, tantôt férocement. Marquer l'autre, l’imprégner de son empreinte pour l'éternité. Lui laisser une trace indélébile, aussi vive qu'un feu incandescent. Que dire d'autres ? Les mots étaient inutiles, nos gestes et nos regards parlaient pour nous. Je me penchai pour déposer un dernier tendre baiser sur ses lèvres rougis, puis doucement mon front se posa contre le sien. J'accrochai son regard au mien, j'espérais qu'elle saurait lire dans mes yeux comme à l'époque.

Car parfois les mots ne suffisent plus, et seul les yeux qui sont le miroir de l'âme savent trouver les mots que nous avons besoin d'entendre. Et ce soir il fallait qu'elle comprenne que j'étais sincère, que je ne jouais pas et surtout que je ne m'étais jamais amusé d'elle. Elle était ma poupée mais pas mon instrument, mon œuvre, la perfection faites femme mais pas un vulgaire passe-temps. Certes j'étais partis, mais j'avais cru bêtement qu'elle serait mieux sans moi, en quelque sorte cela avait été le cas. Je l'avais brisée et il serait tellement difficile de revenir. Elle était dans un tel état quand Seth l'avait trouvé m'avait-on dit... Une femme sans âme, une poupée sans mécanisme voilà ce que j'avais fait d'elle. Et pour tout ça l'envie de me punir et de mourir c'était faites plus oppressante encore. Mais je n'avais pas le droit, la mort est paisible et calme, il est si difficile de vivre. Alors ma punition serait de vivre loin d'elle en me disant qu'elle avait trouvé l'amour dans les bras d'un autre. Et pourtant... C'était-elle déjà abandonné dans les bras d'un autre comme elle le faisait à cet instant avec moi ? J'en doutais tellement elle semblait complète à ce moment là. Je posa mes lèvres sur les siennes sans l'embrasser, je récoltais chacun de ses souffles dans ma bouche alors que moi-même je n'étais plus apte à respirer convenablement. Comme si seul son oxygène m’empêchait de rejoindre la faucheuse. Doucement je glissai ma main droite dans le creux de son dos pour l'approcher encore plus près contre moi, nos corps étroitement lié, si bien que nos peaux se frottaient à chaque mouvement. « Lily... ». A son surnom elle me regarda, son regard embué par le plaisir était un véritable appel à la luxure. Seigneur qu'elle était belle, divine presque... Idyllique. Mais comme à chaque fois qu'elle me regardait comme ça je n'arrivais pas à lui parler sans m'embrouiller. Alors il était plus facile de lui parler dans ma langue maternelle, même si je me doutais qu'elle allait comprendre car elle parlait plus de 50 langues. Le Tchèque lui serait donc sans aucune difficulté. *« Pokud jste věděla, jak moc chci vás... ». Puis dans un dernier effort je la fis mienne plus violemment, bestialement. Comme pour imprégner chacun de nos muscles, chaque fibre de notre corps. Le plaisir était si puissant que je me rendis compte bien trop tard que je m'étais mordu la lèvre inférieure jusqu'au sang, si bien que je sentis le goût métallique du liquide se rependre sur ma langue ainsi que couler sur mon menton. Lentement ma lèvre blessée vint chatouiller les siennes afin qu'elle récolte le nectar rouge qui s'échappait de ma plaie. Un cadeau ? Oui, comme une offrande muette, tout aussi précieuse que n'importe quel bijoux. C'est par ce liquide que je l'avais faites mon égale des années auparavant, c'est par cet acte d'offrande ce soir que je lui avouais mon amour, sans un mot juste par des gestes. Parfois la parole est inutile. Les mots sont éphémères, seul les actes perdurent.

*Si tu savais à quel point je tiens à toi...
© Chieuze

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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptyLun 17 Sep - 11:51

One kiss, a kiss, your kiss
leur corps s'embrasèrent et alors qu'ils s'aimaient, le monde tomba en ruines

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Ce n’était qu’un rêve. Elle préférait penser que ce n’était que cela, alors que fondant sur sa bouche elle le goûta une fois encore. Insatiable, elle ne pouvait pas s’empêcher de vouloir le sentir, le goûter, le toucher. Ses mains étaient partout sur lui, le caressant, le griffant, le frolant. Sa bouche, suivait le tracé de ses doigts et elle retrouvait des émotions qu’elle n’avait que trop longtemps perdu. Elle n’aviat rien oublié, elle en avait été incapable, et jamais elle n’avait retrouvé cela dans les bras de ses autres amants. Il y en avait eu, c’était un fait. Mais elle en oubliait les noms, les visages, les odeurs. Ils étaient comme des fantômes sous son regard amoureux. Elle le retrouvait, lui, dans leur étreintes. Elle le cherchait, lui, dans leur regard. Elle voulait le sentir lui quand ils entraient en elle. Mais lui n’était plus là. Elle était enfin devenue folle. Enfin elle le retrouvait, et elle ne voulait pas le croire. Elle n’avait pas voulu le croire quand elle l’avait croisé dans ce couloir. Elle ne le croyait pas plus à présent qu’elle était dans ses bras. La seule différence c’es que cette fois elle s’y était attendue. Elle avait pris l’habitude de se l’imaginer, de rêver de lui, à nouveau, retrouvé. Amoureux. Comme il n’avait jamais semblé l’être auparavant. C’était une chimère, un fantasme qu’elle gardait au fond d’elle et qu’elle réalisait par ses fantasmes éveillés. Jusqu’à quel point, un vampire pouvait être fou ? Est-ce qu’un vampire avait déjà halluciné avec tant de précision ? Elle sentait les frissons de sa peau, la chaleur qui l’envahissait le désire qui rendait sa féminité humide. La première fois, le choc avait été trop violent. Elle l’avait revu dans toute sa splendeur, d’une beauté diabolique et ensorcelante. La même beauté qui l’avait rendu ivre des années auparavant. Il n’avait pas changé, et elle était restée patoise devant le miracle de l’immortalité. Apeurée, terrifiée, elle n’aviat pas trouvé d’autre solution que de se jeter dans les bras de Seth. Son frère de cœur, ce protecteur, ce héros était le seul être qui avait sa confiance aveuglément. Seth avait été son sauveur. Sans lui elle ne serait plus rien à présent. Et elle lui en demandait toujours plus. Sans rien ajouter, sans se plaindre, il l’avait conduite sur son lit, et l’avait pris dans ses bras toute la nuit. En silence, il l’avait laissé pleurer, la rassurant par des caresses fraternelles et protectrices. Rien de plus que le calme et sa présence avait suffit à Alice pour se calmer et reprendre ses esprits. Ce soir Seth n’était pas là, il n’y avait que John, elle, et leurs étreintes. « Attends... » Elle arrêta un quart d’instant tout mouvement et attendit. Elle glissa son regard sur le corps de cet Adonis et tout lui sembla plus clair et doux à la fois. Elle prit conscience que tout cela ne pouvait pas être un rêve. Jamais il ne lui aurait murmuré d’attendre. Jamais il ne l’aurait laissé prendre le dessus comme lors de leur dernière altercation. Elle ne le connaissait pas en tant qu’Avocat de César, et elle ne l’avait jamais vu aussi doux et tendre avec elle. Ou alors oui, mais jamais quand ils faisaient l’amour. Il préférait être bestiale, sauvage, passionné. Il n’était que trop réel. Il était là… Il lui était revenu, et elle s’offrait à lui comme la première fois.

Elle le fit entrer en elle et entama une danse langoureuse qui fit monter en elle des sensations jusqu’à alors perdue. Elle sentit les vagues de plaisirs envahir son corps, et cet instant, précieux et atroce qui précède la jouissance. Elle en avait envie, mais elle avait besoin de lui, de son contact, de sa caresse. Elle exigea de lui qu’il les fasse danser, alors que, le regardant dans les yeux, elle sentit le plaisir se jouer d’elle. « Mon aimée c'est toi qui nous fait danser... » Elle sourit au surnom, qui répondait à celui qu’elle avait utilisé tantôt. Elle trouvait en lui une douceur et un romantisme auquel elle n’est pas si habituée que cela. Elle bougea les hanches avec plus de force, prisonnière de cette danse qui la rendait ivre et folle. Elle bougeait sur lui, emporter par un rythme frénétique, qui ne la satisfaisait cependant pas. Elle aimait cela, cette chaleur qui envahissait chaque parcelle de sa peau, contre le contact froid du corps de John. Elle avait chaud extrême en endurante froidures, profitant de cette intimité pour faire l’amour à l’homme qui la possédait. C’était plus qu’un simple amour, elle était sa créature, elle était sa création et sa maîtresse. Il l’avait déjà mordu, les liant à jamais. Elle l’embrassa encore, jouant avec sa langue, gémissant contre lui. Cela semblait être trop, la tension entre eux était à son apogée. Il la regarda dans les yeux et dans un mouvement ample et rapide il la fit basculer. Elle se retrouvait dominer par son corps imposant, et toujours en lui elle entoura ses hanches de ses jambes. Ainsi, il fut obligé de venir plus profondément en elle encore. « Je vais te faire valser amour... » Elle ne demandait que cela, et avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit, elle l’attaqua avec une telle force et une telle violence qu’elle répondit par un cris de jouissance. Elle s’accrocha à lui de telle sorte qu’elle creusa sa peau, laissant des traces sanglantes dans le dos de son amant. Elle se laissait aller à cette sensation exquise qui la faisait hurler de plaisir. Son corps fut pris de tremblement alors qu’elle était encore au prise de l’étreinte de John qui ne lui laissa pas le temps de reprendre son souffle avant de faire encore chanter son corps. Il y arrivait à merveilles connaissant son corps mieux encore que quiconque dans ce monde.

Elle perdit la notion du temps et de l’espace. Elle était simplement dans ses bras, et subissait ses lents et profonds mouvements de va et vient, perdus dans la volupté de l’instant. « Lily... » Elle ouvrit les yeux et croisa les siens. Il était plus beau que jamais, au fait du plaisir et de la jouissance. Elle lui offrit un sourire charmé, heureux. Un sourire qu’elle avait rarement arboré et seulement avec lui. *« Pokud jste věděla, jak moc chci vás... ». Des cinquante langues qu’elle avait appris le Tchèque était celle qu’elle parlait le mieux sans doute. Elle avait été la première que la belle vampire avait étudié en arrivant au Château. Elle n’avait pas cherché à expliquer ce choix parce qu’il était évident. Il était arrivé à John de lui parler Tchèque auparavant, mais elle n’avait jamais pris le temps de le parler. Loin de lui, c’était un moyen de se rapprocher de lui, de le retrouver. De le sentir encore près d’elle. Aujourd’hui elle parlait sans doute la langue aussi bien que lui, préservant cependant un accent américain prouvant de ses origines. — Jsem tvůj, John. Répondit-elle d’une voix rêveuse. Alors ses coups de hanche se firent plus rapides encore et alors que son corps se cambrait contre lui, l’orgasme la saisit et la rendit folle. Elle le serra contre elle, comme si elle eut voulut ne faire qu’un avec lui.
Je suis tienne, John.

Elle sentit alors une perle de sang venir se poser sur ses lèvres. Regardant John, elle remarquait que sa lèvre était blessée. Il vint l’embrasser et sur sa langue elle sentit le liquide se répandre. Elle n’en avait pas oublié la saveur. Ce sang qui l’avait transformée, qui avait fait d’elle son jouet, sa poupée, sa femme. Recevoir le sang de son amant était déjà un cadeau dont la préciosité était évidente. Recevoir le sang de son sir, de son créateur et maître c’était inespéré. D’une rareté telle qu’elle prouvait d’une confiance et d’un amour éternel et enivrant. John s’offrait à elle entièrement, sans plus de retenue. Cet acte, plus qu’aucun mot, revêtait pour elle l’importance d’une promesse d’éternité. Elle but son sang jusqu’à ce que sa lèvre guérisse. Elle, elle n’était pas prête à offrir son sang. Elle ne savait pas, elle était encore irrémédiablement apeurée, et pourtant, il venait de lui prouver que tout cela n’était pas un jeu, que c’était bien plus. — Pane, já jsem tvoje na věčnost a další. Elle le garda en elle encore, terminant d’essuyer le sang qui coulait de sa bouche. Elle le serra encore contre elle, et le faisait quitter son intimité elle le fit rouler sur le côté et entrelaça ses jambes avec les siennes, profitant de la sérénité de l’instant. — Plus rien ne sera comme avant … Se promit-elle alors. Avant leur retrouvailles, lors de leur passé commun, lors de son humanité. Tout cela allait irrémédiablement changer à présent qu’elle l’avait retrouvé…
** Sir, je suis à toi pour l'éternité et plus encore.



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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptyMar 18 Sep - 0:50

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Alice & John
« L'amour est une haine qui se consumme. »

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« Jsem tvůj, John. » Tu es mienne... Sais-tu à quel point cette phrase me remplit de joie ? Mais sans pouvoir ajouter quelque chose, la jouissance vint cueillir ses lèvres, l'emportant dans un haut lieu de luxure où je la rejoignis quelques secondes après. Elle s'abandonna totalement dans mes bras, offerte comme au premier jour. Un instant suspendu dans le temps, juste un moment ou nos yeux s'accrochent, avant de redescendre ensemble, comblés. L'un contre l'autre, ne formant plus qu'une seule enveloppe corporelle. Un seul et même corps, une symbiose parfaite. Elle accepta mon offrande et s'en réjouit même. Lentement elle essuya toutes traces de sang de mes lèvres. Savourant ce cadeau tellement rare. « Pane, já jsem tvoje na věčnost a další » Je remarquais à peine qu'elle parlait aussi bien le Tchèque. Je l'avais quitté elle ne comprenait que quelques mots, je la retrouvais elle le parlait aussi bien que moi. Cette constatation me fit sourire alors qu'elle me faisait basculer sur la côtés et qu'elle se colla à moi, son doux visage sur mon torse. Ma main droite vint se perdre dans sa chevelure dorée alors que je déposais un baiser sur son front. « Tu sais que je peux prendre cela comme une promesse. » Sir, je suis à toi pour l'éternité et plus encore. Venait-elle de me dire. Elle m'avouait indirectement qu'elle ne m'avait jamais oublié, que même si elle avait eu des amants et des amantes, aucun ne m'avaient remplacés. Elle était mienne et j'étais sien, aujourd'hui, ce soir et à jamais. Son Sir... Jusqu'à la fin des temps. Alors que je pensais qu'elle dormait, elle se promit une dernière chose. Je compris au son de sa voix que cette phrase ne m'était pas destiné. « Plus rien ne sera comme avant … » Voulait-elle se rassurer ? Sans doute ! Je voulais la questionner, mais elle devait être épuisé. Le bal que nous avions fuis, plusieurs jours de travail pour que cet événement soit parfait, tout ceci l'avait sûrement affaibli. « Dors mon aimée... Tu en as besoin. ». Mais je ne pouvais pas jurer qu'elle avait entendu ma phrase, sa respiration c'était déjà calmé. La serrant un peu plus contre moi, pour me rassurer qu'elle n'allait pas s'enfuir aussitôt mes yeux fermés, je la rejoignis dans un sommeil réparateur.

Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée.

Le bonheur. Combien de personne peuvent réellement le définir ? Le bonheur est à la porté de tous, mais peu de personnes arrivent à le trouver. Et puis chacun à sa façon de le définir. Certain sont heureux quand ils deviennent parents, d'autres en ayant un compte en banque plein à craquer. Le vrai bonheur, brut et volcanique, celui qui nous impose un sourire béat sur les lèvres. Celui qui rend fort et faible à la fois, je l'ai trouvé. Et finalement je l'ai toujours eu avec moi, je ne m'en suis pas rendu compte c'est tout. J'ai été idiot... Oui c'est sûrement ça. Pensant que l'amour et le bonheur rend faible, mais c'est tout le contraire. Il faut parfois être faible pour devenir plus fort. Je l'ai compris maintenant, et j'espère que je ne m'en suis pas rendu compte trop tard. J'ouvris les yeux doucement et regardais autour de moi. Par chance je remarquais que les rideaux de la chambre avaient été tirés, permettant à une lumière douce de nous éclairer, mais sans faire entrer les rayons de soleil qui nous auraient été mortels. Sûrement une délicate attention d'un de ses esclaves. Un drap blanc et fin recouvrait nos corps nus également. Enfin blanc... Il n'avait plus rien de blanc, ma douce poupée m'avait tellement marqué le dos cette nuit, que les tissus de son lit étaient maintenant tachés de mon sang. La passion... Quel sentiment délicieux. Aussi beau et pur que l'amour, c'est certain. Je voudrais bouger mais... Il semblerait qu'un sac de sable en est décidé autrement. Bien... Je ne bougerais pas pendant les 2 prochaines heures si le magnifique poids qui dormait le long de mon corps le désirait ainsi. Son corps épousait parfaitement le mien, comme si nous avions été façonnés dans ce seul et unique but. Je tournais légèrement la tête pour tomber sur son visage d'ange.

Un délicat sourire ornait ses lèvres, elle semblait apaisée, calme et sereine. Ou alors je me trompais ? Je ne saurais le dire ! Peut-être avait-elle enfin retrouvé la paix ? Ma présence la reconfortait ? Oui c'était sûrement ça, et puis cette idée me plaisait. Je déposais un baiser sur son front, alors que ma main libre venait dégager son visage de quelques mèches de cheveux rebelles. Puis je laissais mon index courir sur sa joue, retracer le contour de ses lèvres et de son sourire, avant de venir chatouiller son nez. Je pris quelques secondes pour écouter sa respiration calme, un peu de repos avant qu'elle n'ouvre les yeux, avant que la réalité ne la frappe de plein fouet. Elle bougea légèrement, mes caresses l'avaient sûrement réveillé. Je me décalais un peu, afin que mon visage soit à sa hauteur. Ma main partit caresser son dos ainsi que sa hanche alors qu'elle ouvrait lentement les yeux. Sa peau, aussi douce que de la soie me paraissait irréelle sous mes doigts. J'avais tellement parcouru son corps que j'en connaissais les moindres détails. Mais le découvrir encore et encore, après tant d'années d'absences, me semblait être un doux rêve. Et pourtant elle n'avait rien d'illusoire. Elle était devant moi, bien vivante. Tellement belle, les peintres de la Renaissance ce seraient damnés pour l'avoir en modèle, ne serait-ce que quelques heures. Je lui souris quand elle ouvrit les yeux, et que son regard croisa le mien. « Bonjour ma douce... ». Et si elle me repoussait ? Si elle faisait comme si rien ne c'était passé ? C'était un risque, même si je pensais lui avoir fait comprendre toute l'importance qu'elle avait pour moi cette nuit, il était possible qu'elle regrette... Qu'elle se lève de ce lit et qu'elle me jette littéralement dehors. M'accusant de l'avoir charmé ou d'avoir profité d'elle peut-être ? Je ne savais pas et j'appréhendais sa réaction. Je me doutais qu'elle voulait des explications, ou plutôt des réponses, et j'étais prêt en lui en fournir autant qu'elle voudrait. Plus rien ne sera comme avant… Que voulait-elle dire par là ? Mais il était tôt pour les questions, trop tôt. Pas après la nuit que nous avions passé. Chaque détails seraient gravés en moi au fer rouge, chaque soupirs, ses regards. Nos retrouvailles tout simplement. Moi qui pensais ne plus jamais avoir le privilège de goûter à ses lèvres, je m'étais trompé. Et je le prouvais encore une fois en lui volant un tendre baiser. Le premier depuis cette nuit. « Si on m'avait dit que le bonheur se résumait à ça... ».

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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptyMer 19 Sep - 6:54

One kiss, a kiss, your kiss
leur corps s'embrasèrent et alors qu'ils s'aimaient, le monde tomba en ruines

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. « Tu sais que je peux prendre cela comme une promesse. » Elle souriait. Ce n’était pas tant une promesse qu’un fait. Elle lui appartenait, par la même qu’il était son créateur, lui ayant offert l’immortalité et la vie qu’elle menait aujourd’hui. Elle lui devait tout, et n’avait aimé que lui. Elle était sa création, son infante, sa femme. Elle était tout ce qu’il voudra faire d’elle, et dans la chaleur de cette douce soirée elle se sentait heureuse à cette perspective. Elle était encore enserrait dans les affres du plaisir, entourée de l’aura de plaisir qui l’avait envahie. LA jouissance l’aviat fait sienne, l’orgasme avait saisi chaque partie de son corps, et elle souriait. Elle se sentait bien, dans la douceur de son étreinte. Et soudainement, la fatigue l’envahie. Elle avait envie de fermer les yeux et de se laisser aller à la sérénité de l’instant. Elle fit basculer John de côté, sans répondre à sa déclaration, et se serra contre lui. Son corps s’alignait parfaitement avec le sien. Ils étaient deux parties d’un seul être, tel les âmes sœurs. Etre hybride, ils avaient été séparés par la destiné, et aujourd’hui se retrouvant ils ne pouvaient plus se défaire l’un de l’autre. Elle savait que les choses allaient changer. Elle ne savait pas encore comment, mais il était évident que tout aller changer. plus rien ne sera comme avant. Une aube nouvelle s’éleva à l’extérieur, alors qu’elle fermait les yeux et se laissait aller à la douceur de l’instant. Elle sentit la douceur du toucher de John sur sa joue. . « Dors mon aimée... Tu en as besoin. » Elle ferma les yeux, se serra contre lui, et s’endormie presque aussi tôt.

Elle courait. Elle avait froid, et essayait d’échapper au vent qui l’entourait de toute part et mordait sa peau. Ce vent était glacial, mordant, cruel. Elle était fatiguée, et alors qu’elle arrivait à la fin de la forêt qui l’entourait elle s’arrêta. Elle se trouvait sur une falaise, et ne la reconnut pas tout de suite. Elle sentait que quelque chose n’allait pas mais elle n’arrivait pas à saisir quoi. Elle regardait autour d’elle. Elle portait une immense robe blanche dont les volants tournaient autour d’elle. Elle regardait les vagues s’écrasant sur les rochers et le bas de falaise sous elle. En regardant derrière elle, elle découvrit une plaine immense et vide. Et à l’horizon, le soleil éclatant qui descendait à l’horizon. Elle sourit, sentant la douceur de ses feux s’écraser sur ses joues. Elle avait chaud. Elle sentait dans sa poitrine le poids de son corps qui battait à la chamade. Elle était humaine. Elle se souvenait des sensations de son humanité. Elle n’avait pu l’oublier. « Jamais plus tu ne verras un couché de soleil. » « Le regretteras-tu ? » Toute cette beauté… les derniers rayons allaient s’écraser sur l’horizon alors qu’elle quitta ce spectacle sublime pour se retrouver dans les bras de John. Dans son regard elle retrouva la flamme de l’astre incendiaire. « C’est une nouvelle vie qui commence. La flamme dans ton regard s’élève sur notre amour… » dit-elle alors qu’il se penchait sur ses lèvres pour l’embrasser. Sa bouche quitta sa bouche, pour descendre sur son cou. Alors il la mordit. Sous la douleur de la morsure, elle ouvrit les yeux et un cris d’agonie resta coincé dans sa bouche. Il sentit son corps se raidir et son sang se stopper. Seul son cœur continua de battre. Ouvrant les yeux sous le choc de la blessure, elle vit que la nuit était tombée, qu’un orage grondait, et que l’arbre sous lequel ils étaient était à présent mort. Elle eut envie de pleurer, mais pour rien au monde elle n’aurait voulu qu’il la lâche. Il embrassa ses paupières et elle se sentit tomber dans un néant immense.

Elle sentit une caresse, douce comme une plume, qui frôlait la peau de son visage. Elle remua, sous le coup des chatouilles que cela causa. Elle souriait. Elle se sentait bien. Elle ne pouvait aps comprendre cela, mais elle était sereine. Elle savait que, contrairement à son rêve, elle n’était plus seule à présent. Elle sentit la caresse descendre sur son cou, allait dans son dos, et la serrait contre un corps plus dur encore. Elle fronça les sourcils, et il lui fallut un instant pour comprendre qui se trouvait sans sa couche. « Bonjour ma douce... » La voix de John la fit tressaillir. Elle ouvrit les yeux et se retrouva face à son visage de toute beauté. Il était de toute beauté, incroyablement séduisant, et attirant. Mais il était dangereux. Elle mit un instant pour se souvenir de leur nuit. Le bal, les Roumains, et sa jalousie soudaine, malsaine. Elle avait laissé ses sentiments parler pour elle, et comme toujours, elle le regretta. Elle avait été trop rapide à tomber dans ses bras. Elle était encore soumise à sa volonté. Elle ne devait pas réfléchir, elle devait profiter. Mais elle … elle… ne savait plus que penser. Elle ne savait pas ce qu’il allait advenir d’eux, d’elle. Il ne lui laissa pas le temps de répondre, de réfléchir, alors que ses lèvres s’emparèrent des siennes. Elle succomba à son baiser. . « Si on m'avait dit que le bonheur se résumait à ça... ». Elle aurait voulu sourire, se laisser aller à la douceur du moment. Mais une angoisse incroyable lui saisit la gorge. « John… » Elle laissait transparaître son angoisse, elle le savait, mais elle était saisit d’une telle terreur qu’elle n’était pas même capable de le cacher.

Revenait-il ? L’aimait-elle vraiment ? oui … oui il lui avait dit. Il lui avait offert son sang. Il lui avait fait l’amour avec une dévotion tel qu’elle pourrait en rougir. Il était doux et avenant avec elle. Mais elle était encore une femme meurtrie, et elle se rendit compte qu’elle n’avait aucune confiance en lui. Il avait perdu cette confiance. Comment pouvait-elle se laisser à l’aimer si elle était terrifiée à l’idée de le voir partir, la quitter, ou la tromper ? Elle ne sut que faire, ou que dire. Soudainement elle eut besoin de respirer, de reprendre son souffle. Elle se leva, quittant les draps dans une nudité parfaite, divine. Elle ne regrettait pas cette nuit, c’était un fait alors que le plaisir à saisissait à chaque fois qu’elle repassait ces sensations en mémoire. Non, elle ne regrettait pas cette nuit, elle ne le pouvait tout simplement pas. Mais elle était perdue, prisonnière de son passé, de ses angoisses, et elle n’était pas assez forte pour les combattre. « Excuse moi je … Tu as bien dormi ? » Elle ne savait que dire en réalité, et se tournant vers lui, elle le regarda avec une inquiétude étrange, presque innocente. Elle n’était plus accoutumée à ces réveils, et perplexe, elle ne savait qu’en penser. Elle se trouva stupide, et penaude, elle rejoint le lit sur lequel elle s’assit, à la manière d’une enfant sur le point de confesser une faute. « Je ne sais pas ce que … j’ai aimé cette nuit. » Avoua-t-elle, et dans cette aveux une demande, muette. Qu’elle ne soit pas l’unique, et qu’elle n’en vienne pas à le regretter par quelques méfaits qu’il aurait contre elle.




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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptyMer 19 Sep - 16:55

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« L'amour est une haine qui se consumme. »

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Elle semblait si près, et en même temps tellement loin. « John… ».Le ton de sa voix me refroidit totalement. Et pour la première fois depuis plusieurs années, je sentis un frisson glacé me parcourir, m'envelopper dans une étreinte malsaine. Mais alors que je voulais l'approcher, la prendre contre moi elle se leva rapidement. Je laissais mon regard glisser sur son corps nu, elle n'avait jamais été pudique, pas avec moi en tout cas. Elle était la digne représentante des déesses Païennes de la beauté, depuis longtemps oubliés. Ce corps magnifique aux courbes parfaites. Je lui avais appris à jouer de sa beauté, je l'avais connu elle était pure de tout péché. Et dans mes bras, elle avait découvert les plaisirs charnels, elle avait apprit à jouer de son corps, et surtout elle savait quel effet elle avait sur moi. J'avais en souvenir une époque où elle prenait plaisir à me rendre fou... Mais fou je l'étais déjà. Dingue d'elle, c'était certain. Elle était angoissé, ce qui expliquait pourquoi elle fuyait mon étreinte. Je soupirais et m'assis dans le lit en la regardant faire. Elle se tourna vers moi, une expression adorable sur la visage. « Excuse moi je … Tu as bien dormi ? ». Je hochais la tête pour lui signifier que oui, et résignée, elle vint s’asseoir sur le bord du lit. Lentement je rampais pour me retrouver à genoux derrière elle. Ma main droite vint effleurer son épaule avant qu'elle ne parle. « Je ne sais pas ce que … j’ai aimé cette nuit. ». Je m'approchais encore un peu d'elle, son dos à présent collé à mon torse je l'enveloppais dans une étreinte protectrice. Mes bras autour de ses épaules, mon visage dans son cou. Une belle pour lui signifier que j'étais là, que je la protégeais contre ses peurs, ses angoisses et tout ce qui pouvait lui faire mal. Mais la chose qui pouvait lui faire le plus de mal n'était autre que moi.

Mes lèvres se posèrent sur son épaule dénudée alors que je cherchais mes mots. Il ne fallait pas faire d'erreur, et trouver les mots justes n'était pas facile. « Lily... Tu as peur enfin... Je le sais. Après tout ce que je t'ai fais c'est normal. Mais cette nuit, j'étais sincère, je n'ai pas joué avec toi. Je ne me suis jamais amusé avec toi. Peut-être n'ai-je pas été le... L'amant qu'il fallait. Sache que... Je ne mérite que la mort pour tout ce que je t'ai imposé, et pour ce que tu as voulu faire sur cette falaise, le jour où je suis partis... Je ne t'ai pas souvent dit des mots tendres, certes ils étaient rare, mais bien présent dans mon esprit. Je n'y arrivais pas c'était tout... Je ne vais pas partir, ce n'est pas dans mes projets. Je reste sur l'île... Et si un jour je la quitte, ce sera simplement pour un voyage, où il n'y aura que toi et moi. Personne d'autre. » Tendrement mon lèvres remontèrent jusqu'à son oreille. Je déposais un baiser sur sa peau fine, là où elle était sensible juste sous l'oreille. « Je t'ai aimé, je t'aime et je t'aimerais et ça... Jusqu'à mon dernier souffle. Tu es mon seul et unique amour Lily... Regarde dans mes yeux si je mens. Mais... Je comprendrais que tu regrette... Même après ce que tu m'as dis cette nuit, ce serait normal si tu ne voulais plus de moi. Alors je m’effacerai, ce sera comme si je n'avais jamais existé. Mais... Si tu savais tout ce que j'ai fait Lily.» Je posais un dernier baiser à l'endroit exact où je l'avais mordu des années auparavant. Elle ne gardait rien de cette nuit, juste deux petits points un peu plus foncés que sa peau. Témoin qu'elle était mon Infant. Ma maîtresse et ma vie.

Une poupée sans vie, c'est ce qu'elle avait été quand j'étais partis. Mais elle ne savait pas dans quel état je m'étais retrouvé. Par vengeance j'avais tué. Un nombre incalculable d'hommes, de femmes, d'enfants et même des nouveaux-nés. Un monstre, une bête tout simplement. Pendant plusieurs années j'avais ravagé des villages entiers, j'avais provoqué des vampires juste pour le plaisir de me battre avec eux et de les tuer. La folie, la vrai. Personne ne peut la définir vraiment, seul ceux qui la vivent savent la reconnaître. J'avais atteint la folie loin d'elle. Elle faisait ressortir le meilleur et le pire en moi c'était certain, mais loin d'elle rien ne me calmait. J'étais devenu le grand méchant loup dans les contes pour enfants, celui qui attend caché sous un lit, qui attaque à la nuit tombée. Je ne ressentais plus de pitié, plus d'empathie, rien... Aucun sentiment quand j'enlevais une vie. C'était la colère et le chagrin qui parlait, rien d'autre. Quelque fois il me semblait l’apercevoir au détour d'une rue, ou dans une ville quelconque. Mais ce n'était pas elle non... Je savais ce qu'elle était devenu et j'avais tout fait pour ne pas tomber face à elle. J'avais perdu sa trace il y a de ça quelque années, c'est aussi pour ça que je ne savais pas qu'elle était sur l'île. Et ainsi, quand la jeune fille qui de dos ressemblait à Lily se retournait, qu'elle croisait mon regard et que je me rendais compte que ce n'était pas elle je sombrais dans la folie, tombant dans un gouffre plus profond encore... Et pour me venger, je tuais encore un peu plus, des familles entières, des villages complet, sans ne laisser aucun survivants. Comme si le sang qui coulait m'apaisait. Alors que c'était tout le contraire, plus il coulait, plus je sentais le chagrin en moi grandir lentement. Un cercle vicieux...

En soupirant je délaissais notre étreinte, et me levais. Tout ça... Elle ne le savait pas, personne n'était au courant de ce que j'avais fait. De ce que j'étais devenu, cette bête assoiffée de sang, ce traqueur sans âme ni sentiments. Je ne savais pas ce qu'elle c'était mis en tête, pensait-elle que j'étais partis car j'étais lassé ? Que j'avais été heureux de la laisser ? Ho non... Sûrement pas. Si je m'étais écouté je ne serais jamais partis mais ce n'était pas la solution. Et maintenant malgré tout elle avait peur, que je fuis encore. Je me penchais pour attraper mon boxer et l'enfilais rapidement, en me tournant vers elle j’ajoutai. « Je t'ai retrouvé Lily... Et je ne compte pas t'abandonner encore une fois... Sauf si tu me le demande. ». D'une démarche mal assuré je m'approchais d'elle, me plaçant juste en face d'elle. Je glissais ma main sous son menton et relevais son visage vers moi pour que nos yeux se croisent. « Regarde moi dans les yeux... Regarde si je mens... ». Et si elle décidait que cette nuit avait été nos seules et uniques retrouvaille et bien soit ! Je garderais chaque détails de notre étreinte précieusement, comme un trésor d'un valeur inestimable. Chaque soupirs et chaque caresses, des souvenirs douloureux et en même temps réconfortant. Mais souvent, l'un ne va pas sans l'autre.

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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptyVen 21 Sep - 22:16

One kiss, a kiss, your kiss
leur corps s'embrasèrent et alors qu'ils s'aimaient, le monde tomba en ruines

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Elle vivait à contre-temps. Elle avait la désagréable impression de vivre en dehors de toute logique, en dehors du rythme et de la mesure. Elle vivait la nuit, alors que les étoiles scintillaient autour de l'astre lunaire, rappelant aux hommes que leur temps est écoulé et qu'il est temps pour eux de dormir. Elle, elle dormait également, quand le soleil à son zénith éclairait la terre d'un rayon chaleureux. Elle n'avait pas senti la douceur de la chaleur du soleil depuis deux cent ans. Elle ne sentait que la douce morsure du froid de la lune, et sa mélancolie cruelle. Elle était une créature de la nuit, pourtant - à la manière de la lune - elle ne pouvait que regretter le doux temps où le soleil était son compagnon de voyage. Sérille lui avait compté une histoire il y a quelques semaines, relatant les amours impossibles du soleil et de la lune, qui punie par quelques dieux vengeurs avaient été séparés pour l'éternité, et jamais plus ils ne pourront s'étreindre, quand bien même l'amour du soleil était si flamboyant, qu'il éclairait même la lune quand le soir tombait. Elle avait vécu dans l'obscurité la plus totale depuis le départ de John. Mais à présent qu'il se trouvait de nouveau là, la mélancolie du réveil à la nuit tombée était partie. Elle n'était plus triste de ne pas voir le soleil, car c'était dans son regard qu'elle retrouvait sa flamme.

Mais elle savait qu'elle pouvait se bruler. Si la lune et le soleil avaient été séparés c'était en partie à cause de cette amour qui avait failli les consumer tous les deux. Jusqu'à la mort. Elle ne voulait pas périr, pas tout de suite, quant bien même ce serait sous son regard. Elle désirait vivre, le plus longtemps possible pour profiter de cette flamme qui la faisait vibrer. Elle avait peur, terrifiée à l'idée de disparaitre, de s'éteindre sous son étreinte. De ne plus être elle-même, mais n'être que sienne. Sa poupée, sa marionnette. Son jouet, comme elle le fut auparavant. « Lily... Tu as peur enfin... Je le sais. Après tout ce que je t'ai fais c'est normal. Mais cette nuit, j'étais sincère, je n'ai pas joué avec toi. Je ne me suis jamais amusé avec toi. Peut-être n'ai-je pas été le... L'amant qu'il fallait. Sache que... Je ne mérite que la mort pour tout ce que je t'ai imposé, et pour ce que tu as voulu faire sur cette falaise, le jour où je suis partis... Je ne t'ai pas souvent dit des mots tendres, certes ils étaient rare, mais bien présent dans mon esprit. Je n'y arrivais pas c'était tout... Je ne vais pas partir, ce n'est pas dans mes projets. Je reste sur l'île... Et si un jour je la quitte, ce sera simplement pour un voyage, où il n'y aura que toi et moi. Personne d'autre. » Elle sentait son souffle près de son oreille, et ses mains qui prenaient place autour de son corps. Elle se laissa aller contre lui à mesure que ses mots venaient la caresser. Elle sourit, pour la première fois, apaiser de l'entendre lui parler avec tant d'amour et de tendresse. Elle voulut le croire, elle voulait le croire, et en même temps elle répugnait à l'idée d'être aussi faible. Ce n'était que des mots, et elle préférait se raccrocher à ses actes. Ce sang qu'il lui avait offert la nuit dernière. L'idée d'un voyage, de partir loin de l'île seule avec lui ... Elle se tendit. Elle ne voulait pas de cela. Elle n'était pas assez en confiance pour cela, et elle s'en voulut pour ca. Elle devrait pouvoir se laisser aller, se laisser aller à l'aimer comme autrefois. Mais elle ne voulait pas simplement partir, pas pour le moment. Elle voulait... du temps. Et quand on a l'éternité cela ne compte guère n'est-ce pas ? Elle espérait qu'il ait la patience de l'attendre. Il semblait vouloir faire son possible pour elle, elle choisit de le croire.

« Je t'ai aimé, je t'aime et je t'aimerais et ça... Jusqu'à mon dernier souffle. Tu es mon seul et unique amour Lily... Regarde dans mes yeux si je mens. Mais... Je comprendrais que tu regrette... Même après ce que tu m'as dis cette nuit, ce serait normal si tu ne voulais plus de moi. Alors je m’effacerai, ce sera comme si je n'avais jamais existé. Mais... Si tu savais tout ce que j'ai fait Lily.» Elle frémit, à ses mots, et à son baiser posé sur l'endroit où il l'avait mordu. Elle ne regrettait pas cette nuit, cela semblait être une chose impossible pour elle. Mais elle se rendit compte que si elle était restée un siècle dans ce château, coupée du monde extérieur, cela signifiait aussi qu'elle n'avait aucune idée de ce que lui avait fait durant tout ce temps. Avait-il accepté de l'abandonner aussi facilement ? Avait-il simplement continuer sa route sans jamais se retourner... elle se risqua à parler d'une voix peu amène, inquiète, curieuse. — Qu'as-tu fait ? Elle voulait savoir. Elle ne doutait pas du fait qu'il ait pu se renseigner sur elle. Elle était à présent bien installée et acceptée dans la famille Bridgestone. Ne serait-ce que par le biais de Seth et Esfirt... Seth qui allait sans doute vouloir parler à John s'il venait à apprendre ce qu'il s'était passé entre lui et Alice. Et cette dernière n'était pas stupide au point de croire qu'il saurait l'ignorer bien longtemps. Elle ne lui avait jamais rien caché, sauf le nom de John. Du reste, il était au courant de tout. Absolument tout, en ce qui concernait sa vie. Mais elle voulait savoir ce que John avait fait. Elle se tourna vers lui et le regarda dans les yeux. Elle était réellement intriguée. Non pas poussée par un désire malsain, mais mu par un intérêt réel et tendre. Elle esquissa un geste pour caresser sa joue mais sa main resta en suspend.

Il se leva alors, reprit son boxer et s'habilla, cachant une partie infime mais intéressante de sa nudité. Elle fit une mine boudeuse. « Je t'ai retrouvé Lily... Et je ne compte pas t'abandonner encore une fois... Sauf si tu me le demande. ». Là tout de suite maintenant elle n'avait pas le désir de le voir partir. Le voir ainsi se promener à moitié nu devant elle éveillait une soif qu'elle gardait de lui toujours enfouie. Elle avait chaud et froid soudainement. Chaud du fait de sa présence, froid du fait de sa distance. Elle voulait sentir ses mains sur elle. Il ne partirait pas. Alors pourquoi s'habillait-il ? Il revint - fort heureusement - près d'elle et la regarda dans les yeux. « Regarde moi dans les yeux... Regarde si je mens... » Il ne mentait pas. Elle sourit et l'embrassa tendrement. — Ne t'ai-je pas déjà dit que je ne voulais pas que tu parte à nouveau ? Elle le lui avait dit, déjà. Quand elle l'avait rattrapé la veille dans le couloir. Mais elle comprenait. Ils avaient besoin de se redécouvrir l'un l'autre. — Tu nous condamne à une vie de perversion John. Dit-elle sur un ton plus joueur, alors qu'elle s'accrochait à son cou et le fit basculer sur elle une fois encore, oubliant son inquiétude, envoyant balader ses craintes et ses faiblesses. Se laissant aller à l'aimer, pour le moins, physiquement pour l'instant. Profitant de l'instant sans se soucier de la mort. Sa mort, qu'il avait entre les mains.


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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptyDim 23 Sep - 0:04

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Je l'aimais c'était certain. Et encore... Ces mots n'étaient pas assez fort. De toutes les langues que j'avais appris, jamais je n'avais pu mettre de mots sur les sentiments que je lui portais. C'était inexplicable et cela dépassait toute logique humaine. Mais d'ailleurs, nous n'étions pas humain. Peut-être était-ce grâce à notre condition de vampire que nous pouvions ressentir autant de chose l'un pour l'autre ? Les humains pouvaient être amoureux au point d'atteindre la folie ? De ne plus vivre par et pour l'autre ? Je ne sais pas, et je ne le saurais sûrement jamais. Et puis, nous avions une faculté que les mortels n'avaient pas. Nous pouvions sentir les sentiments de ceux qui nous entourent. Amour, haine, colère, désir. Et de ce que je savais, cette faculté était plus présente avec les Infants. Après tout il fallait donner son propre sang pour créer un autre vampire, il était donc normal que le lien entre le Créateur et la Créature ne soit que plus fort. Et c'était justement ça qui nous liait Alice et moi, je sentais ses émotions, comme elle devait sentir les miennes. C'est ainsi que je ressentis sa plénitude lorsqu'elle se laissa aller contre moi, mais aussi sa déception quand je me levais pour enfiler un vêtement par dessus ma nudité. Ce flot d'émotions me fit sourire. Mais malheureusement, je sentais aussi ses doutes, comme si j'entendais ses questions muettes. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, c'était normal. C'était comme une renaissance pour elle comme pour moi, une redécouverte l'un de l'autre. Alors que je m'approchais lentement d'elle, son désir s'éveilla, me faisant frissonner. Comment pouvait-elle me rendre fou à ce point ? Elle seule avait la réponse. Elle m'embrassa tendrement avant de me dire « Ne t'ai-je pas déjà dit que je ne voulais pas que tu parte à nouveau ? ». Je lui souris, touché par ses mots. Mon amour, même si tu m'avais ordonné de partir je n'aurais pas pu t’obéir. C'était tout simplement impossible que je te quitte ne serait-ce que quelques secondes. Tu m'as tellement manqué.

Mais avant que je ne puisse répondre elle nous fit basculer en me disant, sur un ton joueur que je lui connaissais bien. Elle avait toujours ce côtés enfantin que j'adorais. Son regard s'émerveillait dans ces moments là. « Tu nous condamne à une vie de perversion John ». Maintenant au dessus d'elle, je capturais ses lèvres dans un long et tendre baiser. « Ose me dire que tu n'aime pas cette idée Lily...» Et pourtant j'avais entendu sa première question. "Qu'as-tu fait ?" Mais j'avais fait la sourde oreille. Je ne pouvais pas tout lui avouer en la regardant dans les yeux. Elle y aurait vu une once de culpabilité. Je me décalais sur le cotés, mon visage reposant sur ma main. Enfin je pouvais apprécier la vu de son corps nu. Ma main libre se posait sur sa hanche, remontant doucement sur son ventre ou je jouais un instant à tracer des arabesques. « J'ai tué Lily... Si tu savais tout le sang que j'ai sur les mains.» Certes ce n'était pas la première fois, et ce ne serait pas la dernière. Mais c'était la première fois que je tuais sans ressentir le moindre sentiment. Mes doigts continuèrent leur chemin, passèrent entre ses seins, remontèrent son cou avant de venir dessiner le contour de son visage. Je la sentais frissonner sous mes doigts, et cette sensation me semblait tout simplement exquise. « Mais... Plutôt que de tuer par nécessité pour me nourrir, ou par jeux... J'ai tué par colère, par vengeance. Par... Chagrin ». Avant de continuer mes paroles, de ma main je refis le chemin en sens inverse jusqu'à sa hanche. « J'ai haïs le monde entier, j'ai massacré des villages et des familles. Des hommes et des femmes, des enfants et des bébés... Alors qu'au fond, celui que je détestais c'était moi. Je me haïssais de t'avoir laissé, et de t'avoir tant fait de mal... Et quand j'ai apprit que tu avais voulu en finir je suis devenu fou, plus sanguinaire et cruel que je ne l'étais déjà. Une vrai bête immonde... ». Comme un enfant pris en faute, je me glissais jusqu'à son ventre et posais ma tête dessus. Il m'arrivait à l'époque de faire ça, j'avais toujours adoré ce geste, qui ressemblait à une offrande totale. Encore une fois je m'offrais à elle, je l'aimais, alors pourquoi le lui cacher ? Il était tant maintenant d'être réellement moi-même avec elle. L'amour rend faible. disaient certain. Alors pour une fois je serais faible et même, je serais heureux de l'être. « La seule fois ou je suis devenu comme ça, c'était quand je traquais mes créateurs. » Elle était au courant de tout. De la mort de mes parents qui me faisait encore souffrir, car je n'arrivais pas à passer au dessus. Leur absence était une véritable torture et je les pleurais encore souvent. Jusqu'à la traque de mes créateurs et leurs meurtres. Et pourtant elle n'avait jamais rien dis car ce genre de meurtre était puni de mort. Elle savait tout de moi, et je savais tout d'elle. La seule à en savoir autant était sans aucun doute Lisbeth. Ma petite sœur de cœur... Je l'aimais tellement. Elle était humaine mais cela ne changeait rien. J'étais prêt à tout pour elle, jusqu'à donner ma vie peut-être.

Quelques secondes passèrent, le silence s'installa dans la chambre. Seul nos respirations se faisaient entendre. Ma tête toujours posé sur elle, j'écoutais sa respiration lente et régulière. J'attendis, comme si elle assimilait mes paroles. Puis lentement je déposais un baiser sur son ventre, prenant le temps de jouer du bout de mon nez sur sa peau douce. Je profitais de l'instant c'était tout. Je relevais les yeux vers elle avant d'ajouter. « Je savais qu'un homme t'avait trouvé... Je ne connaissais rien de son identité. J'ai apprit il y a peu que c'était Seth. D'ailleurs si j'ai le malheur de le croiser, je ne donne pas cher de ma peau mais soit ! Et ensuite je t'ai perdu du vue. Je ne sais pas où tu es allé... Tu es sûrement venu sur l'île.». Je remontais à son visage et, de ma bouche je vins frôler ses lèvres sans l'embrasser. « Et puis quand j'ai perdu ta trace j'ai erre... Comme un corps sans âme. Je suis allé de pays en pays, je ne restais pas longtemps juste quelques mois. Nous avons tout visité ensemble, et chaque lieu était imprégné d'un souvenir avec toi. A tout moment j'avais l'impression de sentir ton parfum ou d'entendre ton rire avant que tu ne me saute dans les bras. Et finalement au bout de quelques années je suis venu sur HeartKiller, sans savoir que tu étais ici.». J'étais fou, un vrai malade. Il n'y avait pas d'autre mot. J'embrassais ses lèvres tendrement, avant de m'allonger à ses côtés. Je lui ouvris mon bras comme une invitation à venir se coller à moi. J'avais besoin de son contact, de la fraîcheur de son corps qui me semblait pourtant bouillant. De sa tendresse, de sa peau sur la mienne. J'avais besoin de réaliser qu'elle était réelle et que tout ceci n'était pas une illusion. Qu'elle n'allait pas s'enfuir d'un moment à l'autre. L'esprit ailleurs, loin de cette chambre j'ajoutais dans une toute petite voix. « Tu crois que je suis fou Amore ? » Une murmure à peine audible, comme un besoin d'être rassuré. Qu'elle me dise qu'elle aussi avait ressentit ça... Que la folie, nous l'avions exploré à deux mais d'une manière différente.

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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptyDim 30 Sep - 7:38

One kiss, a kiss, your kiss
leur corps s'embrasèrent et alors qu'ils s'aimaient, le monde tomba en ruines

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Si certains pensaient que la curiosité était un mauvais défaut, ce n’était pas le cas de Lily, qui n’y voyait là que la preuve d’un intérêt réel pour les autres. Elle ne pensait jamais à mal lorsqu’elle se penchait sur l’existence de ses semblables, posant parfois des questions qui pouvaient paraître déplacer, gênante, voir inappropriée. Mais, avec son immortalité elle avait laissé de côté la bienséance et les règles rigides qui contrôlent les relations en société. Lorsque John et elle avaient commencé à rencontrer des membres de leur espèce, elle n’avait pas hésité à les interroger sur leur mode de vie, le sexe, leur relation avec les humains, ou même leur sang préféré, ou leurs désirs les plus cachés. Elle avait toujours été quelqu’un de curieux. L’ignorance était une marque de faiblesse dans son esprit. Les ignorants sont des êtres facilement manipulés et réduits au statu d’objet. Elle, elle avait été un être faible. Elle avait payé de sa raison son ignorance et elle s’était promis de ne plus faire les mêmes erreurs. Alors, quand elle en avait eu l’occasion, elle avait appris. Elle apprenait encore, toujours à la quête du savoir, de la compréhension. Elle voulait être capable de comprendre les êtres afin de ne plus se laisser surprendre de la sorte. Mais John lui restait inaccessible. Elle avait appris l’histoire, les langues, le droit, les sciences, la littérature du monde entier. Mais cet homme lui restait un mystère. Quant bien même il lui suffisait d’un regard pour le comprendre, d’un geste pour le saisir, ou d’un sourire pour le contrôler, il ne lui appartenait pas. Il ne lui appartiendrait jamais. Cela la frustrait, cela la terrifiait et la paniquait. Il lui restait insaisissable quant bien même elle serait son entière possession. Elle voulait le posséder. Comprendre qui il était devenu. Il avait changé durant ce dernier siècle. Pourquoi… Que c’était-il passé ?

Il éluda sa question tout d’abord, et pensant qu’elle n’obtiendrait pas de réponse, elle changeant de sujet et le fit basculer sur les draps une fois encore. Elle l’embrassa, retrouvant avec délice le gout de ses lèvres, et se laissa aller à l’idée de revivreune éternité de damnations à ses côtés. « Ose me dire que tu n'aime pas cette idée Lily...» Elle sourit, et il se laissa aller à ses côtés, posant sa main sur sa hanche pour y dessiner des arabesques. Elle le laissa faire. Le silence s’abattit entre eux. Un silence pensif, non pas gêné. Il fuyait son regard, et elle le laissa faire, sans chercher à l’attirer contre son corps nu et brûlant de désire pour lui. Ses ardeurs étaient calmes en réalité, pressentant que son amant allait se dévoiler. « J'ai tué Lily... Si tu savais tout le sang que j'ai sur les mains.» Elle ne dit rien. Que pouvait-elle dire à cela ? Ils n’étaient aps des anges, du sang sur les mains ils en avaient tous. Des vierges, des enfants, des tueurs, des violeurs, des hommes d’affaires, des étudiants, des joueur de football américains… La majorité des vampires ne faisaient pas même cas du nom de leur victime ou de leur histoire. Ils se fichaient de savoir s’ils avaient des enfants, ou un petit ami. Tout ce qui les intéressait c’était cette odeur enivrante. Le sang. Et parfois, il ne s’agissait pas que du sang, mais de la mort. L’idée de tuer devenait plus importante que le reste. Le monstre prenait alors le contrôle et rien ne pouvait être plus dangereux que cela pour un vampire. Il risquait de se perdre pour l’éternité. « Mais... Plutôt que de tuer par nécessité pour me nourrir, ou par jeux... J'ai tué par colère, par vengeance. Par... Chagrin » Elle ne respirait pas, ne bougeait plus, se contenter de fixer son visage si expressif. Il se contenait, fuyant son regard justement, regardant sa main qui caressait la peau nue de la vampire. Il montant de sa hanche à son nombril, frola ses seins, et redescendit. Elle le regardait, se gardant de le toucher pour ne pas couper le fil de ses pensés, se gardant de faire le moindre commenter. Elle sentait qu’il lui coutait de parler de cela. « J'ai haïs le monde entier, j'ai massacré des villages et des familles. Des hommes et des femmes, des enfants et des bébés... Alors qu'au fond, celui que je détestais c'était moi. Je me haïssais de t'avoir laissé, et de t'avoir tant fait de mal... Et quand j'ai apprit que tu avais voulu en finir je suis devenu fou, plus sanguinaire et cruel que je ne l'étais déjà. Une vrai bête immonde... » Elle était perdue. Emue. Oui .. elle avait voulu en finir avec cette vie. Cette vie qu’il lui avait offerte. A partir du moment où il était partie, sa raison d’être n’existait plus. Elle ne pouvait pas avancer dans le vide, sans savoir jusqu’où se rendre. Alors elle était restée immobile et avait attendu le levée du soleil. Mais lui ? Il était devenu fou. Alors il avait souffert loin d’elle. Lui aussi.. elle était rassurée, quelque part. Ravie peut être, et égoiste elle espérait qu’il avait souffert autant qu’elle. C’était sans doute le caS. Alors peut être cela le dissuadera-t-il de recommencer. De partir à nouveau… « La seule fois ou je suis devenu comme ça, c'était quand je traquais mes créateurs. » Lily laissa échapper une plainte, un gémissement. Elle se souvenait de ces histoires, de cette faute, ce meurtre commis pas John. Lui qui avait tué ses créateurs. Un secret qu’elle gardait avec elle depuis cent ans. Qu’elle portait seule. Elle le portera toute l’éternité, sans jamais le révéler. Mais elle comprenait. Et cela la terrifiait. Elle avait réellement failli le perdre. S’il avait atteint le point de non-retour alors il serait toujours cette créature avide de sang, et sans une once d’humanité… de sentiment. « Je me souviens… » dit-elle simplement ; lui affirmant qu’elle comprenait ce qu’il lui racontait.

Elle se tut ensuite, et assimila l’idée nouvelle qui naquit en elle. Il l’aimait, il avait souffert de la quitter, plus que de raison, mais il avait été poussé à le faire par la raison également. La seule fois où il avait été porté par la réflexion plutôt que par la passion il les avait tué tous les deux. Ils se retrouvaient, comme une seconde chance… ou plus comme une fatalité. Il ne pouvait en être autrement en réalité. Ils devaient être ensemble, ou mourir. Il était comme elle, parfaitement. « Je savais qu'un homme t'avait trouvé... Je ne connaissais rien de son identité. J'ai apprit il y a peu que c'était Seth. D'ailleurs si j'ai le malheur de le croiser, je ne donne pas cher de ma peau mais soit ! Et ensuite je t'ai perdu du vue. Je ne sais pas où tu es allé... Tu es sûrement venu sur l'île.». Seth Bridgestone était l’être qu’Echo-Alice aimait le plus sur l’île. Il était son frère, son protecteur, son confident. Il était une part d’elle-même, nouvelle. Une sorte d’âme sœur sans le désire sexuel pour se mettre en travers de leur amitié. Il y avait quelque chose de pure entre eux, quelque chose d’étonnant et de nouveau pour elle. Il était le premier à être proche d’elle de la sorte, et pour rien au monde elle n’échangerait sa place. Seth lui avait offert une famille, unie et nombreuse. Elle en était un membre à part entière à présent. Dés qu’elle s’était ouverte à Seth, il l’avait prise par la main et l’avait menée à Heartkiller, d’où elle n’était sortie par la suite que pour les affaires. « En effet… Un mois après que Seth m’ait trouvé on est arrivé sur l’île… Jusqu’à nos retrouvailles il ignorait ton nom mais j’ai dû le lui … révéler. Je te conseillerai de l’éviter. » Dit-elle comme pour confirmer ses dires. Seth était plus rancunier qu’elle et surtout plus objectif en ce qui concernait John. « Et puis quand j'ai perdu ta trace j'ai erre... Comme un corps sans âme. Je suis allé de pays en pays, je ne restais pas longtemps juste quelques mois. Nous avons tout visité ensemble, et chaque lieu était imprégné d'un souvenir avec toi. A tout moment j'avais l'impression de sentir ton parfum ou d'entendre ton rire avant que tu ne me saute dans les bras. Et finalement au bout de quelques années je suis venu sur HeartKiller, sans savoir que tu étais ici.». Il se tourna vers elle et l’embrassa. Elle aussi avait eu cette impression mais elle l’avait réprimé lors de ses premiers voyages d’affaires. Elle s’enfermait alors dans le travail pour s’empêcher de se remémorer le passé. Mais elle ne pouvait qu’admettre qu’il se trouvait partout autour d’elle. Au moins à Heartkiller elle s’était trouvée loin de lui, et avait sûrement survécu grâce à cette éloignement durant plusieurs années. Et quel meilleur cadre que celui ci pour une nouvelle vie ? Sans passé, sans souvenirs, sans remords. « Tu crois que je suis fou Amore ? » Elle se mit face à lui, posa sa main tournée contre son front. Elle se mordit la lèvre comme si elle était prise d’un dilemme insaisissable. « Oui, je crois bien que tu es totalement déboussolé, mais je vais te confier un secret, John, la plupart des gens biens le sont. » dit-elle en citant Lewis Caroll et son Alice connu et aimé de beaucoup, restant cependant incomprise. Elle se pencha sur lui et l’embrassa une fois encore. Elle se fichait de sa folie, de ses meurtres, ou du sang. Elle ne voulait que lui, le posséder… le posséder enfin.



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MessageSujet: Re: L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !]   L'amour est une haine qui se consumme |l ALIOHN [HOOOOT !] EmptyMar 2 Oct - 10:44

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Alice & John
« L'amour est une haine qui se consumme. »

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La folie unit les êtres. C'était vrai et c'était ce qui expliquait pourquoi ce soir nous étions dans le même lit, étroitement lié l'un à l'autre. « Je me souviens… » Il n'y avait jamais eu besoin de plus entre nous. Juste quelques mots pour se rassurer. « En effet… Un mois après que Seth m’ait trouvé on est arrivé sur l’île… Jusqu’à nos retrouvailles il ignorait ton nom mais j’ai dû le lui … révéler. Je te conseillerai de l’éviter. » Je hochais la tête pour lui affirmer que j'avais bien compris. C'était évident qu'il m'en voulait et je ne doutais pas que si il me croisait dans les couloirs j'allais vite me confronter à la colère du chevalier noir. Mais il était aussi mon ami et j'espérais qu'il me laisserait en placer une avant de m'accabler de tous les maux. Enfin ça restait à voir... Non finalement il allait me tuer ! Cette constatation me fit sourire alors qu'elle se tournait vers moi et repondait à ma question. Elle posa sa main sur mon front comme une mère le faisait lorsqu'elle prennait la température de son enfant. Mes yeux se fermèrent automatiquement alors que je profitais de cette tendresse qui m'avait tant manqué. « Oui, je crois bien que tu es totalement déboussolé, mais je vais te confier un secret, John, la plupart des gens biens le sont. » Que tu dis mon amour... Si seulement tout le monde pensait comme toi. Lewis Carroll le célèbre écrivain d'Alice au pays des merveilles. J'aimais cette œuvre car elle portait son prénom. J'aimais tout ce qui me faisait penser à elle de toute façon...Et puis ma Alice était sûrement la plus digne représentante de l'héroïne du roman. Avec ses longs cheveux blonds et son visage d'ange, nul doute que ce conte avait été écrite pour elle et elle seule.

La plupart des gens biens le sont... Comment prendre cette phrase ? Je ne voulais pas réfléchir pas maintenant. Juste profiter d'elle pour l'instant. Dehors le monde continuait de tourner, la nuit était tombée et la foule commençait à sortir. Nous avions parlé tant que ça pour ne pas voir la soleil se coucher ? Apparemment oui, le temps n'avait plus d'emprise quand nous étions ensemble. J'ouvris les yeux et sombrais dans son regard noir comme la nuit. Ma main alla caresser sa joue tendrement alors qu'aucun mot n 'était échangés entre nous. Tout semblait arrêté dans cette chambre alors que la vie continuait dehors. Des rires et des mots incompréhensible me venait aux oreilles mais je n'y prêtais pas attention. Lentement je vins lui voler un baiser du bout des lèvres avant de me rallonger et de la faire prendre appuis sur mon torse, le visage tourné vers moi. « Si tu le dis alors c'est vrai. Tes paroles sont paroles d'ange. »

Et si finalement c'était tout ce qui me manquait ? Et si elle était la part de moi qui m'avait cruellement fait défaut pendant des années ? Je ne voyais pas d'autre explication à ça. A cet instant je me sentais complet et heureux. Comme si j'avais suffoqué pendant 100 ans et je retrouvais l'air et l'oxygène seulement maintenant. Il avait fallut que je goutte à une vie vampirique pour trouver l'amour. De mon vivant je n'avais jamais aimé. A l'époque je devais me marier enfin, une jeune fille m'était promise. Nous nous étions rencontrés au cour d'une soirée mais elle ne m'intéressait pas. Je ne voulais pas d'une femme que l'on m'imposerait, mais d'une femme que j'allais aimer d'un véritable amour. Et je l'avais trouvé 100 ans après ma mort, parfois la vie est mal faites non ? Que serait-il arrivé si j'avais rencontré Alice de mon vivant ? Elle était Américaine et moi Tchèques c'est vrai, une rencontre aurait été difficile mais pas impossible. Et puis un détail était non négligeable, j'étais plus âgé qu'elle d'une centaine d'années. Mais imaginons ! Le rêve existe bien non ? Si cela c'était produit je lui aurais faites la cour, je l'aurais charmé et j'aurais fini par l'épouser. Nous aurions vécu dans une grande maison entourés d'enfants plus beau les uns que les autres. Non... Qu'elle vie triste. Elle n'était pas à notre image. Ma Lily ne pouvait pas se permettre de porter les ravages du temps sur son beau visage.J'avais eu un coup de foutre immédiat et violent pour elle. C'était elle et pas une autre qui serait celle pour qui je ravagerais le monde. Et alors que ma main vint se perdre dans ses longs cheveux je m'émerveillais du pouvoir de l'immortalité. L'éternité lui allait tellement bien. Elle n'avait pas changé toujours le même sourire, le même rictus sur le coin de la bouche. Rien ne venait salir sa beauté et avec émerveillement je me dis alors qu'elle resterait comme ça jusqu'à la fin des temps. Elle était mon âme sœur, je n'avais pas voulu le croire à l'époque quand nous étions ensemble mais je me devais de me rendre à l'évidence. Loin d'elle je n'étais plus rien, quel lien avait ce pouvoir de détruire l'autre si ce n'est cette connexion d'âme sœur ? Elle ferma les yeux alors que je lui caressais les cheveux, à cet instant je n'entendais plus rien à part sa respiration calme et sereine. Elle dormait ? Je ne sais pas mais si c'était le cas je veillerais son sommeil jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux. J'attendis quelques secondes, quelques minutes qui se transformèrent en heure. Tout les deux dans cette chambre, coupé du monde il n'existait plus rien d'autre. La vie continuait mais... Au fond rien d'autre n'avait d'importance à part elle.

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