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 I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)

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Anastasia K. Blackstones
I'm a slave for you
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Anastasia K. Blackstones

✤ LETTRES A LA POSTE : 1271
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 03/09/2012
✤ OU TU TE TROUVES ? : Chez mon maitre, César
✤ EMPLOI/LOISIRS : Strip teaseuse / escort girl aux Plaisirs Coupables
✤ HUMEUR : Enjouée

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MessageSujet: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyJeu 25 Oct - 20:33

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Zéphyr & Anastasia
❝ I wanna dance without you ❞

Danser pour danser, danser pour plaire, pour aguicher, pour faire languir. J’étais devenue une véritable professionnelle. Lorsque j’avais commencé j’étais assez jeune, c’était encore quand je n’étais pas au courant de l’existence des vampires, c’était lorsque je menais encore ma vie normale, avec ma mère, ma routine quoi. Mais depuis que je suis sur cette fichue île, je n’ai fais que me perfectionner sous le regard des vampires assoiffés de sexe et de sang. Etait-ce le fait que j’avais peur d’eux ? Pourtant j’aurai dû me faire toute petite, me cacher dans un coin, ne pas exposer ainsi mon corps dénudé à la vue de tous … Mais j’avais envie de me faire désirer en quelques sortes, certes ce n’était pas la meilleure façon car j’allais me faire déchiqueter le cou tôt ou tard.
Mais quand mon maître, César Bridgestone, m’avait prise pour esclave, j’avais cru que j’allais arrêter de faire ce boulot, mais en lisant en moi mes souvenirs, il avait vu que j’avais déjà fait ça. On aurait pu croire qu’il refuse que je continue sur l’île, qu’il me garde pour lui, mais au contraire il m’avait clairement forcé à continuer ce job – non que ça me déplaise bien sur.

C’était ainsi que je me retrouvais ce soir là dans ma chambre au palais, entrain de préparer mon sac de vêtements pour après ma danse. On m’avait dit que le patron était de retour ce soir, et on m’avait clairement fait comprendre que je devais être au top, faire un numéro du tonnerre qui devait foutre en l’air tous les hommes de la boite. Ok, ça c’était mon domaine. Après avoir pris une bonne douche froide afin de raffermir mon corps et mes pensées, j’enfilais mon jogging, mis un bonnet sur mes cheveux encore trempés – j’étais à la bourre – et partis en courant pour me rendre aux Plaisirs Coupables.

Une bonne quinzaine de minutes j’arrivais enfin au club. Le vigile, un vampire body guard m’ouvrit la porte, tout sourire. Je ne le regardais pas dans les yeux – on me l’avait formellement interdit. Je le remerciais donc en me précipitant à l’intérieur. Je n’aimais pas rester dehors, ça me foutait la frousse tous ces vampires. Ironiques me direz-vous. Mais bien que je dansais à moitié nue devant eux tous les soirs, je me sentais bien plus à l’abri entre quatre murs que dehors où personne ne faisait attention à une humaine telle que moi. Je traversais le couloir menant à la pièce principale, passais devant la scène, saluais le barman qui préparait déjà son bar et retournais dans le couloir pour me rendre aux vestiaires. Il n’y avait encore pas grand monde, seulement le personnel, et quelques filles. Je saluais ses dernières et leur faisant des bisous de loin – on s’entendait vraiment bien toutes ensembles. « J’suis à la bourre mes chéries. » Leur dis-je tout en me jetant littéralement sur mon tabouret, je manquais de m’étalais sur le plan de travail. Après avoir soufflé trente secondes, j’hottais mon bonnet et libérais ma tignasses blonde qui étais à présent légèrement bouclée et surtout emmêlée. Une des filles avec qui je dansais arriva soudainement derrière moi, me pris la brosse des mains et se mit à brosser mes cheveux « Maquilles-toi chaton, t’es la première à passer et t’es pas vraiment à l’heure … T’es stressée pa’ce-que le boss est de retour ? » Je ris, certainement nerveusement et saisis ma trousse à maquillage avec pour seule réponse à sa blague, un levage d’yeux aux ciels.

Dix minutes plus tard j’étais coiffée – de belles boucles blondes me descendaient dans le dos et sur la poitrine – j’étais maquillée, parfumée et je m’habillais enfin. Une tenue à faire rougir si vous voyez ce que je veux dire. Des caches tétons, un corset par-dessus, bien serré pour me faire une taille de guêpe, un string très très petit et un porte jarretelles, et tout ça dans les tons rouge et noir. Que voulez-vous, le boss était de retour, nous devions lui montrer que nous étions toutes trèèèès heureuses de le revoir parmi nous. Pour ma part je m’attendais à ce que ça soit un vieux vampire pervers, desséché et hargneux voire même aigri à souhait. Mes amies ne m’avaient pas fait de descriptifs, c’est pourquoi lorsque j’arrivais sur scène je n’étais pas des plus heureuses. Les rideaux étaient encore baissés et tant mieux, il fallait que je me concentre. Il me restait encore dix minutes à attendre, mais j’aimais venir m’installer bien avant le début, histoire de ne pas être surprise et de pouvoir me fondre dans mon personnage de strip teaseuse. Le barman passa soudainement la tête par un coin du rideau, un verre de vodka à la main. « Hé, tiens, un remontant. Je te sens bien stressée. T’en fais pas, je pense qu’il sera subjugué quand il te verra, comme nous tous d’ailleurs. Bon, je te préviens, il est déjà dans la pièce, ne le cherche pas, fais ce que tu as à faire, tranquille. » Je le remerciais et soufflais un bon coup avant d’avaler d’une traite mon verre. Je ne buvais pas souvent, mais parfois j’avais besoin d’un petit coup de booste.

La musique commença enfin, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , une de mes chansons préférées, je laissais la musique m’envahir, je laissais les ondes faire vibrer mon corps. Les lumières se tamisèrent d’avantage et le rideau se leva. Lorsque celui-ci fut totalement écarté, j’ondulais déjà du bassin, de dos afin de garder encore un peu plus longtemps le mystère.
Je me retournais au rythme de la musique, lentement, langoureusement. Je sentais déjà tous ces regards sur moi, pourtant un me fit brûler la peau. Baladant mon regard aguicheur sur les clients du club je ne sus pas d’où provenait ce regard. Etait-ce le patron ? Etait-ce quelqu’un d’autre ? Ou alors était-il cet homme appuyé contre le mur, dans l’ombre ? Je me sentis soudain transcendée, et je ne pus stopper la frénésie de mon corps, je voulais en donner plus, toujours plus. Me baissant, me penchant, me caressant, comme si je voulais attirer cet homme inconnu … Qu’étais-je entrain de faire ?


© Mzlle Alice.


Dernière édition par Anastasia K. Blackstones le Jeu 10 Jan - 11:09, édité 1 fois
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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
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Zéphyr E. Romanov

✤ LETTRES A LA POSTE : 1421
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 15/10/2012
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyVen 26 Oct - 8:58



Cela faisait quelques mois que j’étais parti voir comment se passaient les affaires dans mes autres clubs de strip-tease à travers le monde. Pour la première fois depuis des mois j’allais remettre les pieds dans ce club. Seulement voilà, il fallait que je me dépêche, l’ouverture allait se faire dans une 1h30 et j’étais déjà en retard. J’enfilais mes habits préparés la veille, une chemise blanche et des pantalons gris foncé. Mes cheveux étaient en bataille. Un peu de gel passé en deux ou trois coups de main afin de ne pas trop avoir l’air d’un plouc.
Dix minutes après j’étais arrivé au club. Comme à mon habitude je guettais de façon à ne pas être vu que les clients fassent déjà la file pour entrer. La réputation de mon club à Heartkiller n’était plus à faire, mais cette manie me vient de mes débuts. Quand on ouvre un bâtiment dans le domaine du divertissement pour adultes, c’est soit ça passe et les gens adorent, soit ça casse et là il ne reste plus qu’à mettre la clé sous la porte. Alors forcément, les premiers temps on est stressé et on cherche à savoir si les gens affluent. Et puis comme tout le monde j’avais dans l’idée que les gens fassent la file et se battent pour entrer, comme on peut le voir avant les concerts de groupe connus. Ce n’était malheureusement pas encore le cas, mais j’espérais que ça ne saurait tarder.
Une fois rassuré, je me dirigeais vers l’entrée de service qui se trouvait derrière le club. –Bonsoir Monsieur. Bon retour parmi nous. Me lançait le vigile posté devant la porte. Je lui répondais par un signe de la tête et entra dans le club. Je me dirigeais d’un pas pressé dans mon bureau. Dans mon bureau m’attendait Logan, le barman du club. Durant mon absence c’est lui qui était chargé de gérer le club. Il avait beau n’être qu’un humain, il avait de l’expérience et j’aurai été stupide de ne pas en profiter. Durant son compte rendu il m’informa qu’une nouvelle recrue avait été engagée et qu’elle allait passer en premier ce soir. –Vous allez voir elle se débrouille très bien. Elle est très prometteuse. Il me tardait déjà de la voir. Mais encore un peu de patience.
Je me rendais vers l’entrée de principale pour vérifier que tout se passait bien suivi d’un rapide passage vers le vestiaire. D’un pas décidé je me dirigeais vers les coulisses, pour aller saluer les filles et pouvoir déjà observer la « nouvelle ». Je frappais à la porte et entra. –Bonsoir les filles. –Bonsoir patron. Me répondaient-elles toute en cœur. Oui, c’est comme ça qu’elles m’appelaient, patron, ça donnait des airs très prétentieux mais j’adorais ça. Je balayais rapidement la pièce du regard mais ne vis pas de nouveau visage. Elle devait déjà être derrière le rideau. Dommage il fallait encore attendre. J’échangeais quelques mots avec les filles m’assurer qu’il n’y avait pas eu de problèmes durant mon absence. Si je voulais que les plus belles femmes travaillent pour moi, je me devais de les choyer un minimum. Je fus déconcentré de la conversation par les cris enjoués provenant de la salle principale. Le show de la nouvelle allait commencer. Quelques secondes après j’entendais déjà la musique commencer. –Bonne préparation les filles! Je lâchais cette phrase en tournant les talons. Dans la précipitation je claquais la porte et me dirigeais vers la salle principale.
Arrivé dans la salle une odeur délicieuse m’arrivait au nez. Je n’avais jamais senti une telle odeur avant. Une odeur si enivrante que je sentais mon estomac se retourner. Tant pis j’observerai la nouvelle un peu plus tard ou la prochaine fois. Après tout on m’avait déjà certifié qu’elle faisait très bien son travail. Dans l’immédiat il me fallait absolument trouver de qui provenait cette odeur. J’avais l’impression que j’allais de devenir fou si je ne trouvais pas qui dégageaient cette odeur. J’observais la foule présente aussi vite que possible quand j’arrivais à une constatation plus que troublante. Cette odeur ne pouvait venir que d’une femme et elle était devant moi depuis le début. La nouvelle. Pour l’instant je ne pouvais l’observer que de dos. Mais j’étais déjà subjugué par son déhanché langoureux. De belles boucles blondes, voilà, son odeur me rappelait le soleil. Pourquoi, ça je n’en avais absolument aucune idée. Mais j’aimais cette odeur, je l’adorais même. Je la regardais aguicher la foule avec la plus grande attention. Je ne voulais manquer aucune miette de ce spectacle.
Quand la musique s’arrêta j’avais l’impression de faire une chute de dix mètres. Reprenant gentiment mes esprits je me dirigeais derrière le bar. Il fallait que je sache qui elle était, son nom, tout. Aux Plaisirs Coupables, le barman est un peu le protecteur des filles, c’est à lui qu’elles causent le plus, il sait les rassurer, les encourager et parfois elles confient à lui. –C’est elle la nouvelle alors? –Oui, elle danse bien non ? –Très bien. C’est quoi son nom ? –Anastasia. Elle vous plaît alors ? –Tous mes compliments mon brave, sur ce coup tu l’as bien choisie. Elle se débrouille plutôt pas mal. –Plutôt pas mal ? Elle fidélise pas mal de clients. Elle en rend fou plus d’un croyez-moi. –J’avoue qu’elle a du charme. Il connaissait mon regard, celui que j’ai quand je m’intéresse un peu trop à une de mes danseuses. –Ah, y a un détail que j’ai oublié de préciser. Elle appartient à César Bridgestone. A ce moment-là mon enthousiasme retomba très rapidement. C’est d’un pas décidé que je me rendais vers les coulisses. « Comment était-ce possible. Quoiqu’il en soit, César, tu vas devoir lui faire tes adieux car bientôt elle sera mienne. Tu peux me croire, elle va m’appartenir. » J’entrouvrais la porte et prononça : -La nouvelle, dans mon bureau. Je me précipitais dans mon bureau pour l’attendre. Comme quoi, on même à 1'000 ans, on a toujours recours à des méthodes d’enfant face à celle qui nous plaît. C’en était pathétique.
Quelques secondes plus tard on frappait à la porte. -Entrez. C’était elle. Le ton que j’avais employé tout à l’heure avait dû l’effrayer. J’essayais de paraître plus courtois. –Bonsoir. Asseyez-vous. Je l’observai quelques secondes. –Très belle performance tout à l’heure. Elle me sourit. La glace était brisée.

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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyVen 26 Oct - 13:52

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Zéphyr & Anastasia
❝ I wanna dance without you ❞

Trois petites minutes plus tard, les lumières s’éteignirent, la musique se stoppa et les rideaux tombèrent devant moi. Je me retrouvais derrière, dans le noir, pratique nue et appréciant les applaudissements de tous ces hommes venus apprécier le spectacle. Je me sentais bien, ivre de toute cette luxure qui avait déferlé sur moi comme une vague, engloutissant mon corps. Les frissons apparurent sur mon corps alors que je regagnais les coulisses tranquillement, je tentais de maitriser les tremblements de mon corps. J’ouvris la porte, les visages se tournèrent vers moi, mon amie se jeta littéralement sur moi et me cria : « Ma chérie, t’étais supeeeerbe, on a suivis un peu ton numéro et vraiment, pfiou … qu’elle sensualité. Ania, t’es devenue mon fantasme number one. » Je la pris dans mes bras et traversais le long vestiaire pour me rendre dans mon coin, dans ma « loge » comme on aimait le dire, alors que ce n’était qu’un bout de table et du grand miroir murale qui était tout du long du vestiaire. Je m’assis sur mon tabouret et me pris le visage entre les mains. Ca avait été éprouvant, surtout que je ne savais toujours pas qui était le patron. Je bus le verre d’eau – cette fois – que m’avait gentiment apporté Logan, le barman, comme à son habitude. C’est lui qui avait pris la relève pendant l’absence du boss et il s’en était très bien tiré. Je savais ce que c’était qu’un club de strip Tease qui fonctionne mal, croyez moi. Je m’étais déjà faite tabaser, et pratiquement violée car mauvaise gestion du club de la part du gérant. Si c’était pas la belle vie ça ?!

En échouant sur cette île, en me faisant prendre pour esclave par un empereur de je ne sais quoi, et en me faisant envoyer dans ce club de strip tease, j’avais eu peur de finir morte dans un caniveau, comme c’était arrivé à une amie à moi avant que j’arrive sur cette île. Le monde de la prostitution n’était vraiment pas facile. Mais finalement, je me sentais bien ici, aux Plaisirs Coupables, la plupart des personnes étaient très gentilles avec moi. Au niveau des filles je n’avais pas trop de jalousie, bien que le fait que je sois l’esclave de Monsieur Bridgestone y fasse quelque chose, personne n’avait envie de mourir visiblement. Enfin, je n’avais pas à m’en plaindre en tout cas.

Alors que j’allais pour changer de tenue, la porte s’ouvrit à la volée, un courant d’air me fit frissonner et une voix résonna dans les vestiaires : « La nouvelle, dans mon bureau. ». A peine avais-je eu le temps de me retourner qu’il était déjà parti. Les filles se tournèrent vers moi comme un seul homme et me questionnèrent du regard. Les yeux écarquillés et je haussais les épaules en guise de réponse à leurs questions muettes. Ayant à peine eu le temps de retirer ma tenue complète, j’enfilais le mini peignoir en satin qui laissait apparaitre mes porte-jarretelles et me mit en route vers le bureau de mon patron.
Sa voix, rauque, pressée, me revint en mémoire. Ca ne pouvait pas être un vieux pervers dégueulasse, impossible. Et c’avait été le cas, les filles me l’aurait dit. Non il devait être jeune, du moins physiquement. Inconsciemment je me mis à tripoter mes cheveux, comme à mon habitude lorsque j’étais en situation de stress. Quelques secondes plus tard je me retrouvais déjà devant le bureau, toquais et attendis qu’on me dise d’entrer. « Entrez . » Cette fois la voix ma parut beaucoup moins froide. Avais-je fait quelque chose de mal ? Je poussais la lourde porte en bois et je du faire un arrêt sur image… Nous étions à des années lumières du vieux pervers dégueulasse et moisi, oh oui, très loin. Cette homme était d’une beauté incroyable. J’eu l’impression de fondre sous l’intensité de son regard. Digne d’un dieu grec. Un vampire de marbre. Je clignais deux ou trois fois des yeux avant de faire un pas à l’intérieur du bureau et de refermer la porte derrière moi. Je me sentis pratiquement mal à l’aise, debout, tout porte-jarretelles en vu, devant lui. Pourtant c’était le patron d’un club de strip tease, je n’étais certainement pas la seule qu’il ait vu ainsi vêtue dans sa vie. D’ailleurs, était-ce normal qu’il reçoive ainsi les filles dans son bureau ? Allait-il m’égorger et se baigner dans mon sang ? Je déglutis difficilement, il était si beau. « Bonsoir. Asseyez-vous. » Je m’approchais et m’assis sur l’un des fauteuils en bois massif, devant son bureau : « Bonsoir … Monsieur. » Instinctivement je croisais les jambes, il continua, me flattant : « Très belle performance tout à l’heure. » Un sourire gêné dû apparaitre sur mon visage à présent cramoisi. Non, je ne voulais pas rougir, Mon Maître adorait me voir mal à l’aise et il en jouait. Ca ne me plaisait pas vraiment. Je me mordis la lèvre inférieure et tentais de faire redescendre le feu de mes joues : « Hmm, merci Monsieur Romanov, je ne fais que mon travail … Vous … vous vouliez me voir ? » Il ne pouvait pas m’avoir convoquée dans son bureau simplement pour me dire que j’avais bien dansé… il y avait forcément quelque chose d’autre. Mais à cette instant je n’avais qu’une seule envie, partir d’ici. Il y avait trop de tensions, mon corps était comme attiré par le sien, mais c’était immoral, il était mon patron et un vampire. Ca devait être un charme ou quelque chose du genre. En y pensant ça m’avait fait ça la première fois que j’avais croisé un vampire également. Mais pas totalement de la même manière.



© Mzlle Alice.
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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyVen 26 Oct - 19:26



Elle était là. Assise en face de moi. Ces belles boucles blondes entouraient son visage légèrement rougi sur lequel on pouvait lire son appréhension. Elle était simplement vêtue d’un petit peignoir de soie. Je réalisais seulement maintenant que j’aurai dû lui laisser plus de temps pour se changer. Pas vraiment délicat de ma part pour une première rencontre officielle. Mais je ne connaissais pas le planning de ce soir et je ne voulais pas risquer de la louper, pas ce soir. Il fallait que je lui parle. Malgré son air effrayé elle avait un regard qui me plaisait énormément. Un regard très profond qui inspirait la confiance et dans lequel on pouvait lire la joie de vivre. Je ne sais ce que cette petite a vécu jusque-là, mais ça se voyait qu’elle avait la rage de vivre. Ce qui n’était pas pour me déplaire. Bien au contraire. Elle ne faisait clairement pas partie de ses femmes faciles, celles qui vous suivent sans vous connaitre et vont souvent même jusqu’à exécuter vos demandes les plus sordides. Ce genre de femme ne m’attirait pas du tout. Ce qui me plaisait à moi, c’était de devoir me battre pour en conquérir une. Je sentais qu’avec le merveilleux bout de femme que j’avais en face de moi la partie n’était pas gagnée d’avance. Loin de là. Je sentais que je n’allais pas tarder à y prendre goût. -Hmm, merci Monsieur Romanov, je ne fais que mon travail … Vous … vous vouliez me voir? Je marquais une petite pause afin de réfléchir à ce que j’allais dire et l’observer plus longuement. Parce qu’à vrai dire, je n’avais pas vraiment idée de ce que j’étais en train de faire. Il fallait que je trouve quelque chose à lui dire. Une raison solide de l’avoir convoquée dans mon bureau. D’ailleurs je me demandais si les autres n’allaient pas se poser des questions de l’avoir convoquée de la sorte. Ce n’est pas dans mes habitudes. Mais après tout je n’en avais rien à faire. C’était moi le boss et je n’ai de comptes à rendre à personne. –Je ne voulais pas vous effrayer tout à l’heure. J’ai réalisé après coup que mon ton n’était pas des plus chaleureux. J’essayais de me montrer sous un jour meilleur. Paraitre froid c’est la bonne attitude à adopter pour décourager autrui de vous nuire, mais pas pour attirer celle que vous convoitez. Allons Zéphyr! Je te connaissais meilleur dragueur! Un peu d’effort. –J’ai pour habitude de discuter un peu avec les danseuses qui viennent d’arriver. Non, là je mentais. Disons que je n’étais pas complètement sincère. Normalement c’est moi qui m’occupais de recruter les nouvelles danseuses, toujours secondé par Logan. C’était normalement la seule entrevue que j’avais avec elle. Voilà je le tenais mon prétexte! –Je m’occupe de recruter les filles, Logan me donne toujours son avis. Comme j’étais absent le jour où Logan vous a auditionnée je voulais prendre le temps de vous connaitre un peu mieux. A ce moment-là je sentais un petit rictus se dessiner sur mon visage. J’étais en train de perdre toute crédibilité. Je lui montrais clairement que j’avais un faible pour elle. J’espérais qu’elle n’y fasse pas attention, il fallait que je me reprenne. Je ne comprenais pas ce qu’il était en train de m’arriver. Je n’avais jamais été déstabilisé par qui que ce soit. Même avant, quand j’étais encore humain. Je n’avais jamais perdu mes moyens devant une femme. Jamais.
–Votre arrivée s’est bien passée? Si vous avez le moindre souci n’hésitez surtout pas à venir m’en parler. Elle était tellement belle que j’en oubliais presque qu’elle était humaine. Ce n’est pas l’envie qui me manquait de lui sauter dessus. Tout un tas d’images défilait devant mes yeux à m’en faire tourner la tête. Mais ce ne se serait pas descend pour un vampire de mon rang de céder à ses pulsions aussi rapidement. J’avais plutôt en tête l’idée de m’amuser un peu avec elle. J’étais certain que le jeu en valait la chandelle. Mais cela n’était qu’une musique d’avenir. Peut-être qu’elle ne serait pas réceptive. Mais même dans si je ne l’intéressais pas, il serait difficile pour elle de me décourager. Je continuais de la fixer, attendant sa réponse avec impatience, pour entendre une nouvelle fois sa douce voix.
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyLun 29 Oct - 14:47

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Zéphyr & Anastasia
❝ I wanna dance without you ❞

« Je ne voulais pas vous effrayer tout à l’heure. J’ai réalisé après coup que mon ton n’était pas des plus chaleureux. » Je souris et haussais les épaules comme pour lui faire comprendre que ce n’était pas grave, mais au fond j’avais bel et bien eu peur, je m’étais posé toutes les questions et j’avais même commencé à trembler. Mais au final ce n’était rien. Mon patron reprit [color=cornflowerblue] « J’ai pour habitude de discuter un peu avec les danseuses qui viennent d’arriver. »[/list] Il voulait simplement discuter avec moi, rien d’alarmant donc. J’hochais la tête pour lui faire comprendre que j’ai apte à répondre à toutes ses questions. « Je m’occupe de recruter les filles, Logan me donne toujours son avis. Comme j’étais absent le jour où Logan vous a auditionnée je voulais prendre le temps de vous connaitre un peu mieux. » Me connaitre un peu mieux ? Avait-il donc fait ça avec toutes ses danseuses ? J’en avais fait des clubs – avant de venir m’échouer sur cette île – et croyez moi, aucun de mes patrons n’avaient cherché à me connaitre, bien au contraire, moins ils en savaient, mieux ils se portaient. La seule chose qu’ils savaient faire ces mecs là c’était nous mettre la main au cul et nous mater. Alors cela me choqua légèrement de savoir que mon patron, qui était un vampire, voulait me connaitre mieux – pour ensuite mieux me vider de mon sang ? Allez savoir … « Je comprends, et si ça avait été vous qui m’aviez auditionné, aurais-je quand même eu ma chance ? » Je lui souris, taquine. Après tout, peut-être que Logan et lui n’avaient pas les mêmes goûts et il m’importait plus de plaire à mon boss plutôt qu’au serveur chargé parfois de s’occuper du club durant les absences de monsieur Romanov. « Votre arrivée s’est bien passée? Si vous avez le moindre souci n’hésitez surtout pas à venir m’en parler. » J’acquiessais une nouvelle fois de la tête et dis, d’une voix légèrement éraillée : « Hé bien mise à part le fait que je me sois échouée sur un île, que je sois devenue l’esclave d’un Empereur vampire et que je sois toujours Strip Teaseuse, tout se passe bien pour moi … même s’il m’arrive quelque fois de me demander pourquoi moi ?! … rhm, ce n’est pas à vous que je dois parler de ça, veuillez m’excuser … » Je me repliais un peu sur moi-même, une habitude qui me venait du palais. J’avais pourtant appris à fermer ma bouche avec César Bridgestone, mais le stress me faisait perdre tous mes moyens. De peur que le vampire en face de moi – si sexy soit-il – ne me frappe, je regardais ailleurs … après tout il pourrait très bien me tuer là tout de suite, nous n’étions que des sacs de sang, des bouts de viande pour eux.

Toujours sans jeter ne serait-ce qu’un regard au majestueux vampire assis en face de moi, je me relevais doucement, tentant de serrer les pans de mon microscopique peignoir en satin. Je me sentais bien vulnérable seulement affublée d’un porte-jarretelles plutôt bien aguicheur et de ce tout petit bout de tissus qui me cachait simplement le buste. Je me mordais la lèvre inférieure et levais le pouce, faisant signe que je devais y aller : « Je vais … hum, il faut que j’aille me changer. » Gênée de partir de mon propre chef, je me retournais vers la porte, offrant au vampire une vue imprenable sur mon postérieur. Mais alors que j’avançais, prête à sortir de ce bureau emplis de tensions, je sentis un liquide visqueux me couler le long de l’abdomen, je baissais donc la tête afin de voir ce qui se tramait et fut surprise de voir une tache rouge se former sur le tissus de mon peignoir. J’ouvris le pan et su tout de suite d’où provenait le sang. J’avais dû me rouvrir l’entaille que je m’étais faite en m’échouant sur la berge. En me réveillant ce jour là, dans le sable mouillé, les vagues venant me lécher les pieds, je m’étais retrouvée avec une branche plantée dans mon ventre. On m’avait soigné, mais la plaie était toujours restée légèrement rose, comme prête à s’ouvrir à n’importe quelle occasion. Et visiblement César – mon maitre – aimait jouer avec cette cicatrice qui me faisait toujours autant un mal de chien. Mais aujourd’hui j’avais dû faire un geste trop ample ce qui avait suffit à rouvrir ma peau. Geste instinctif de l’humain, je portais ma main à la blessure et un petit « Oh » sortis de ma bouche. Mes yeux s’écarquillèrent et je me retournais vers le vampire derrière moi. Si je sentais l’odeur, lui, avait dû l’avoir repérée depuis un petit moment. Collée contre la porte, la main servant de compresse à ma blessure, je ne su que faire. J’avais déjà subit ça avec mon maitre, une seule petite égratignure et j’avais vu ma vie défilée. Mon patron allait-il faire la même chose sans s’arrêter avant que je meurs ? Ca devait être bien trop tentant … « Je … je suis désolée … » M’excuser, je n’avais jamais su faire que cela dans ma misérable vie …


© Mzlle Alice.
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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyMar 30 Oct - 1:11


Z éphyr

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A nastasia

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"I wanna dance with you"


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Je buvais ses paroles comme de l'eau bénite Jusqu'à ce qu'une de ses phrases m'interloque. -Je comprends, et si ça avait été vous qui m’aviez auditionné, aurais-je quand même eu ma chance? Comment pouvait-elle poser une telle question? Bien entendu qu’elle aurait eu sa chance. Enfin… Je n'étais convaincu de pas avoir tenté ma chance avec cette petite dès le départ. Je n'aurai certainement pas eu la même réaction en la rencontrant la première fois durant un entretien d'embauche que maintenant après l'avoir vue danser. En y repensant, il est vrai que je me comportais comme un vrai goujat par fois. Non pas que je fus grossier. Simplement que quand une femme me plaisait je n'hésitais nullement à le lui montrer. Toujours avec une certaine prestance, j'étais d'ailleurs connu pour mes talents de dragueurs. Parler aux femmes était inné pour moi. Je savais d'entrée comment les faire sourire, comment les faire succomber. Mais avec elle c'était différent. Je ne saurai l'expliquer. Face à elle j'avais l'impression de retourner en adolescence, d'avoir à nouveau 14 ans. L'âge auquel tous les garçons commencent à s'intéresser aux filles, où ils balbutiaient quand il s'agissait de les inviter à sortir. C'était durant s qu'il fallait commencer à affiner ses techniques d'approche. A cet instant je me remémorai un souvenir quelque peu désagréable. Depuis mes dix ans j'étais amoureux de j même fille. A chaque approche elle me méprisait et me rejetait. Ironie du sort, c'était elle que je devais remercier. Elle m'a permis de trouver le courage de m'entrainer à draguer. C'était grâce à elle si j'étais devenu aussi bon. Mais cela n'expliquait pas pourquoi j'adoptais à nouveau le comportement d'un adolescent subjugué par la beauté d'une femme pour la première fois. Mais pour l'instant je devais surtout concentrer mes efforts sur l'image qu'elle se faisait de moi. Je me devais de me montrer prévenant et aimable. C'est avec la plus grande attention que j'écoutais à nouveau sa voix cristalline. -Hé bien mise à part le fait que je me sois échouée sur une île, que je sois devenue l’esclave d’un Empereur vampire et que je sois toujours Strip Teaseuse, tout se passe bien pour moi … même s’il m’arrive quelque fois de me demander pourquoi moi ?! … rhm, ce n’est pas à vous que je dois parler de ça, veuillez m’excuser … Ce qui m'attirait le plus chez c'était cette manie qu'elle avait de se pincer la lèvre quand la gêne la gagnait. Je ne parvenais cependant pas encore à cerner si cela était positif ou non. Peut-être était-elle gênée de mes questions incessantes? Ou était-elle gênée d'être à moiti vêtue devant son patron qu'elle rencontrait pour la première fois? Ou était-ce simplement de se retrouver dans un espace si confiné en présence d'un vampire? Je penchais plutôt pour un amer mélange des trois. Cela ne devait pas être facile à gérer. Enfin de compte, la vie ne devait pas être facile pour n'importe quel humain que ce soit sur cette ile. Pourquoi faudrait-il se soucier du bien-être de l'un d'entre eux me direz-vous? C'est ce que je pensais. Jusqu'à ce jour. Jusqu'à ce qu'elle fasse irruption dans ma vie. Mais ce qui m'échappais, en ce moment-même, c'était la raison pour laquelle je perdais mes moyens devant cette fille. Pourquoi est-ce que j'étais soudainement attiré par une humaine? Cela ne m'était encore jamais arrivé. Jamais. Pourquoi maintenant? Qu'avait-elle de si spécial? Je croyais revenir à la raison. Il fallait lutter, lutter pour ne pas tomber sous son emprise. Après tout elle avait raison. Elle appartenait déjà à quelqu'un d'autre. Il était écrit d'avance que je ne parviendrai probablement jamais à ce qu'elle m'appartienne. Convoiter ou séduire l'esclave d'un empereur était sans nul doute un pari risqué. Alors vouloir réaliser les deux! C'était impensable! Je courais droit ma perte. Je n'étais pas certain d'avoir le courage de me lancer dans la bataille. Je devais prendre congé, la renvoyer auprès des filles, agir comme si rien ne s'était jamais passé. Elle n'était qu'une employée parmi tant d'autres, jamais je ne m'étais attaché de la sorte à l'une d'entre elle. Ce n'était pas maintenant que cela devait commencer. Il fallait que je reprenne le dessus, que je me débarrasse d'elle! Oui c'était la seule solution! Je sentais la colère monter en moi. J'étais à présent convaincu qu'elle était néfaste pour moi, pour le club. Plus je réfléchissais plus je pensais qu'elle était n'apportait rien de bon pour personne. Je ressentais l'envie de crever l'abcès. D'en finir avec tout ça. J'étais pris d'un désir ardent de me jeter sur elle. De planter mes crocs dans sa chair tendre. De la vider de son sang pour libérer le monde de ce a encombrant.

Je fus tout à coup sorti de mes pensées noires par une odeur particulière. Son odeur. Je la regardais se lever quand j'aperçu une grosse tache rouge sur son joli peignoir de soie. Elle saignait. Arrivée à la porte elle laissa échapper un petit cri d'exclamation étouffé. Elle se retournait gentiment, la main posée sur sa blessure. Je me levais d'un bon et alla me coller à elle à une allure vampirique. A présent je me rappelais ce qu'elle avait de spécial. C'était physique, je ne pouvais luter. Je me sentais honteux d'avoir pu penser de telles atrocités à son sujet. Elle m'attirait et je ne pouvais rien y faire. Et surtout je n'avais pas envie de lutter. Je mourrai d'envie de me laisser porter par ce sentiment naissant. Peu importe qu'elle appartienne déjà à quelqu'un. Un jour elle sera mienne. C'était une simple question de temps. Je reprenais doucement es esprits et réalisa que ces pensées négatives avaient envahi mon esprit à cause de sa plaie ouverte. L'expression de son visage me troubla, elle avait les yeux écarquillés. Elle semblait si effrayée. L'odeur de son sang m'avait complètement fait perdre la tête. A un point tel que mes crocs s'étaient sortis tout seul, sans que je ne m'en rende compte. Je pouvais sentir son cœur battre la chamade. Il me fallait la rassurer. J'avais peur que son cœur ne lâche sous la pression. Je pris délicatement sa main dans la mienne et la retira de sa blessure. Je m'efforçais de la regarder dans les yeux afin qu'elle puisse s'apercevoir que je n'allais lui faire aucun mal. Puis je portais mon poignet gauche à ma bouche et y planta mes canines. Je déposais soigneusement quelques gouttes de sang sur sa plaie qui se referma.


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Anastasia K. Blackstones
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyMar 30 Oct - 10:01

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Zéphyr & Anastasia
❝ I wanna dance without you ❞

Je n’eu le temps de battre des cils, de me rendre compte de ce qui se passait dans cette pièce, que le vampire était déjà collé à moi, tous crocs dehors. Je dû cesser de respirer tellement j’eu peur. Mais son odeur musquée, son parfum arrogant qui vint me chatouiller les narines. Je sentis son corps, musclé, contre le mien, je sentis sa puissance me caresser la peau, c’était une douce brulure et j’en oubliais presque qu’il était contre moi, prêt à me sucer le sang jusqu’à la dernière goutte, mais pour le moment ce n’était pas grave, il aurait pu faire n’importe quoi de moi tellement son odeur, sa présence était enivrante. Je savais que je n’aurais pas du réagir de la sorte, c’était immoral, j’aurai dû tenter de ma barrer, fermer les yeux et attendre que ça se passe, me mettre à trembler comme une feuille et hurler jusqu’à ce que quelqu’un me vienne en aide. Mais je n’en avais pas vraiment envie en fait. Et comme pour me rassure, le vampire, qui devait être âgé vu la puissance qui émanait de lui, plongea son regard de braise dans le mien, me fixant, me captivant et je ne pouvais plus me détacher de ses yeux, de ces gouffres profonds dans lesquels je venais de tomber. Il écarta ma main de ma plaie et je ne résistais pas, tel un pantin je me laissais faire. C’est seulement lorsque je le vis porter son poignet à sa bouche, que j’entendis ce léger bruit de déchirure et que je vis des goûtes de sang perler sur sa peau, que je me mis à poser des questions silencieuses. Ma main tâchée de sang alla se plaquer contre son avant bras, le tachant de rouge. Mais visiblement il s’en fichait, ce n’était pas mon geste qui allait l’arrêter. Il posa son propre poignet contre ma plaie. Une sensation bizarre me parcourue le corps, et lorsque je détachais enfin mon regard du sien pour le porter à mon ventre, je ne vis plus rien. Venait-il de me soigner ? Ce que César n’avait jusque là encore jamais fait.

Et dire que pendant tout ce temps, César m’avait regardé souffrir, avoir mal, et faire tout ce qu’il me demandait sans jamais rechigner. Et il avait suffit que mon patron revienne, que je danse, qu’il me voit, qu’il me convoque, que ma blessure se rouvre, pour que ce vampire là me soigne enfin. La douleur me laissait enfin tranquille. Ma peau avait retrouvé son élasticité, il n’y avait plus une seule marque sur mon ventre. Seulement quelques cicatrices qui dataient de ma vie d’avant.
Je me sentais happé par sa force, je n’avais plus l’impression d’être moi. C’était une sensation totalement étrange, je n’avais encore jamais connu ça. Certes j’avais rencontré beaucoup d’hommes, que ça soit avec mon boulot de strip teaseuse (+ extras) ou en tant que femme, mais jamais aucun ne m’avait fait cet effet très étrange. J’avais des papillons dans le ventre, comme lorsqu’on se retrouve collée à son petit ami, mais mon boss était loin d’être mon petit ami – j’en ris intérieurement. J’allais plutôt être son casse croûte que sa petite amie. Je trouvais que ça sonnait bizarre d’ailleurs de dire « petit ami » pour un vampire. Il devait avoir cinquante fois mon âge mais il était beau comme un dieu, à se damner. J’avais rencontré beaucoup de vampires au palais, mais aucun ne m’avait rendu toute chose comme lui.

Comme pour me donner contenance, je me mis à regarder son bras maculé de mon propre sang, allait-il simplement l’essuyer, ou le gouter ? Je ne pu m’empêcher d’y penser et de trouver ça très excitant. Qu’est-ce que cela ferait s’il y goutait ? Si une toute petite partie de moi coulait en lui, imperceptiblement. Allait-il en vouloir d’avantage ? Afin de chasser cette idée, d’une petite voix éraillée, je lui dis, tentant de garder contenance : « Merci … je … j’aurai dû me soigner … je suis désolée. » Que dire d’autre ? Il était toujours collé contre mon corps, son tee-shirt effleurait ma peau nue et je sentais dériver à chaque instant. J’avais envie qu’il fasse ce que bon lui semblait de moi. C’était très bizarre et même masochiste, mais j’avais envie de lui appartenir. Mais c’était impossible, l’Empereur me possédait déjà, comme sa petite chose. Et s’il m’avait envoyé danser c’était pour me montrer, pour dire « Voilà, elle est à moi, elle est jolie hein ?! ». Je n’étais qu’un objet au final et soudain sous le regard du vampire qui était mon patron, je me sentais plus femme qu’objet. Et c’était sans nul doutes ça qui me plaisait. Je voulais être cette femme sur qui les hommes se retournent parce qu’elle est belle et attirante.

« Excusez moi, je vous ai salit avec mon sang … » Les sourcils froncés, je désignais son avant bras, fort. Et je rêvais alors qu’il m’empoigne avec cette force, cette puissance qui suintait de son corps. Je rêvais et il fallait que j’arrête. Tentant de m’écarter un peu de lui – ce qui fut très difficile car mon dos était déjà collé à la porte – je voulais lui dire qu’il fallait que je retourne danser avant que la tentation ne soit incontrôlable, mais je ne pu. Il était là. Je sentais sa chaleur – ou plutôt la brulure de son corps froid – contre le mien, et je me laissais happer par ce bien être langoureux. Mais soudain on toqua à la porte …


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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyMar 30 Oct - 23:51


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Je n'avais pas pu résister à venir me coller à elle. C'était une démarche instinctive. Comme si une force invisible m'attirait vers elle. Son cœur semblait battre la chamade, mais moins qu'avant. Dans son regard on ne lisait plus l'effroi. Elle devait certainement être rassurée de voir que je n'allais pas la vider de son sang. Même si plutôt elle avait tenté de m'empêcher de la soigner. Elle me regardait toujours dans les yeux. Je croyais deviner dans son regard qu'elle n'était pas indifférente à mon petit numéro. Loin de là. En réalité j'en étais persuadé. - Merci … je … j’aurai dû me soigner … je suis désolée. J'éprouvais de la peine de savoir que sa blessure la faisait souffrir. Mais pas tant que ça en fait. Cela m'aura permis de me rapprocher d'elle. Me moquant bien des conséquences qui pourraient en découler. Je n'étais pas convaincu que celui à qui elle appartenait la traite comme elle le méritait. Il n'y avait pas besoin d'être surdoué pour s'apercevoir que non. Il l'envoyait quand même danser nue devant une horde de vampires assoiffés de sang. Elle méritait mieux que ça, j'étais convaincu de pouvoir lui offrir un style de vie meilleur.
-Excusez-moi, je vous ai salit avec mon sang … Ne pouvait-elle donc pas cesser de s'excuser? Il me semblait qu'à chaque fois que des paroles sortaient de sa petite bouche il y avait automatiquement un "désolée" quelque part. Je suivais son regard indigné et mes yeux se posèrent sur mon avant-bras. Cela m'importait peu. Pour l'instant. Je n'avais étrangement pas l'envie irrésistible de le gouter. Bizarrement, j'oubliai rapidement que j'avais un peu de son nectar fraichement déposé sur moi. Réaction étrange pour un vampire me direz-vous. Surtout que quelques minutes plus tôt, rien que son odeur avait suffi à me faire perdre la tête. Mais ce qui me faisait perdre la tête, là tout de suite c'était elle. De la sentir contre moi. Si vulnérable. Sa tenue légère, très légère devait bien y être pour quelque chose. Je ne rêvais que de m'approcher d'elle encore un peu plus. Tout à coup elle semblait perturbée, un peu gênée. Elle tenta de se dégager de mon emprise. Je m'apprêtais à la retenir quand on toqua à la porte. Qui pouvait bien être l'imbécile qui osait venir nous déranger? –Qui est-ce?! D'un ton agacé j'étais presque en train de crier pour connaitre l'identité du malotru. –C'est moi. Je reconnaissais cette voix. C'était celle de Logan. -Est-ce qu'Anastasia est avec vous? Elle doit être sur scène dans 10 minutes. D'habitude elle est toujours en avance et là, elle est introuvable. –Oui, elle est là! Ma réponse semblait être un grand soupir. -Elle va venir ne t'en fais pas! Logan avait dû sentir mon ton las et quelque peu contrarié car j'entendais ses pas s'éloigner précipitamment. Anastasia essaya une nouvelle fois de se dégager. Je ne la laissai pas faire et d'une main posée sur son épaule gauche et l'autre sur son flanc droit, la plaquai contre la porte d'un geste un peu violent. Je me rapprochai d'elle jusqu'à sentir son corps complètement collé au mien. A présent je pouvais sentir son parfum, une douce fragrance sucrée. Je n'avais qu'une envie, gouter à ses lèvres, pour savoir si elles étaient aussi sucrées que son parfum. Je collais mon front contre le sien et fis lentement glisser mon nez contre le sien, jusqu'à ce que nos lèvres ne rejoignent. Je commençais par l'embrasser doucement, puis je pris sa tête dans mes mains et l'embrassa fougueusement. Je m'éloignai de quelques centimètres et observa ses yeux dans lesquels j'avais l'impression de voir des étoiles scintiller. En prenant un ton des plus sensuel avec une note d'amusement, je lui murmurai à l'oreille –Il faut retourner travailler maintenant. Je la regardai sortir, son corps glissant contre le mien. Une fois sortie, je claquai la porte d'un geste brusque.


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Anastasia K. Blackstones
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyMer 7 Nov - 15:47

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Zéphyr & Anastasia
❝ I wanna dance without you ❞

« Qui est-ce?! » Avait demandé mon patron avec un certain agacement après que l’on ait frappé à la porte. Une voix retentie, je la reconnaissais « C'est moi . » et visiblement je n’étais pas la seule à reconnaitre cette fois. Mon patron se détendit, un peu moins agacé qu’au début. Fallait dire que Logan avait toqué au moment le plus intense, le moment où le vampire s’était collé à mon corps frêle. J’avais même pu sentir sa poitrine bouger à chacune de ses inspirations. « Est-ce qu'Anastasia est avec vous? Elle doit être sur scène dans 10 minutes. D'habitude elle est toujours en avance et là, elle est introuvable. » demanda Logan, un peu inquiet, il était d’une gentillesse insoupçonnée ce barman, j’avais beaucoup de sympathie pour lui, bien qu’il soit vampire « Oui, elle est là! Elle va venir ne t'en fais pas! » Oh oui j’étais bel et bien là, collée à son corps massif. Et je n’avais qu’une seule envie, me pendre à son cou, me réfugier entre ses bras musclés. Et Alors que je tentais de me dégager une nouvelle fois afin d’aller prendre ma place sur le podium, le vampire m’en empêcha en posant une main ferme sur mon épaule, et une autre possessive sur mon flanc, me plaquant un peu plus contre la porte. Je dû une nouvelle fois frôler la crise cardiaque, mais je me calmais rapidement, sachant qu’il pouvait parfaitement entre les battements effrénés de mon muscle de vie, il ne devait pas savoir que j’avais terriblement peur.

Et sans que je puisse m’y attendre, il posa son front contre le mien, prise au dépourvu je laissais échapper un hoquet de surprise, puis son nez vint à la rencontre du mien, naturellement. Puis ce fut l’apotéose. Le point de non retour. Ses lèvres au gout exquis se posèrent sur les miennes et d’instinct mon corps se colla contre le sien, comme si c’était normal que cela se produise. Mais ce geste allait-il changer les choses ? Je ne le connaissais pas encore. C’était la première fois que je le voyais, je ne savais rien de lui, même pas son prénom. Et là il m’embrassait, après tout c’était un vampire, et tout le monde sait que les vampires ont leurs propres lois, ce n’était certainement qu’un jeu après tout, nous les humains, n’étions que des jouets pour eux. Mes ses lèvres contre les miennes me rendirent toute chose, et comme attirée par lui, je ne pu m’empêcher de coller un peu mon corps dénudé au sien. Je n’osais, à contrario, pas posé mes mains sur son corps, de peur d’aller trop loin. Etait-ce un test ? Peut être.

Il se décolla lentement de moi, tenant toujours mon visage dans ses grandes mains, qui pouvaient me broyer la tête en moins de temps qu’il faut pour le dire. Je le regardais, presque haletante, n’en croyant pas mes yeux. D’un air taquin il me souffla : « Il faut retourner travailler maintenant. » Il me congédiait … gentiment. En gros je n’avais plus rien à faire ici, il fallait que j’aille bouger mon cul sur scène devant tous ces vampires en rut. J’avoue que le fait qu’il me lance ça comme ça, m’avait un peu refroidie. De toute façon il devait avoir pleins d’autres conquêtes le garçon. Je lui souris timidement avant de sortir sans même un regard. Et voilà, en moins de deux minutes j’étais énervée. Il m’avait clairement repoussée. Tss je vous jure, s’il avait été un humain je lui aurais montré qu’on ne me dit pas ça comme ça Il faut aller travailler maintenant Non mais pour qui il se prenait celui là ?! Bon Ok pour mon patron, pour un vampire, certes, mais je n’étais pas cette fille qu’il pouvait embrasser comme ça et puis après congédier, même si j’étais aussi prostituée à mes heures perdues.

Furibonde, remontée contre le vampire qui me servait de patron, je retournais dans les loges où les filles me regardèrent toutes, intriguées. Je haussais les épaules et leur souris avant de lancer à la cantonade : « Il voulait savoir un peu qui j’étais, rien de bien spécial, en tout cas, je suis toujours en vie. » Je me dépêchais donc de changer de tenue et de filer sur scène ou un verre d’eau m’attendait déjà. Je le bus d’une traite et juste à temps, car la rideau se levait déjà. Je m’installais sur le bord de la scène et lorsque la musique commença, je me déhanchais déjà en rythme, faisant d’abord tomber mon corset, puis mon soutien gorge, ondulant des anches, aguicheuse. Je ne savais pas si j’allais voir quelqu’un de précis ce soir, mais je me devais de tout donner pour ceux qui me regardaient ce soir.

Après mon show, je me rhabillais rapidement et allais au bar où je me posais sur un tabouret haut. Attendant que Logan me donne mon verre de vodka. Je soupirais avant d’enfoncer mon visage entre mes bras croisés sur le comptoir.


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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyJeu 8 Nov - 17:35


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Le dos appuyé contre la porte que je venais de claquer, je prenais conscience de ce qui venais de se passer. Je pris mon visage dans mes mains et fis ce geste mécanique que nous avons tous fait un moins une fois, quand nous réalisons que les choses viennent de nous échapper. Il y a à peine quelques minutes nous étions là, appuyés contre cette même porte. Je l'avais embrassée. Je l'avais embrassée alors qu'elle appartient déjà à quelqu'un. Quelqu'un d'important et de puissant. J'avais vraiment le don pour choisir celles qu'il ne fallait pas. Je me laissais glisser le long de la porte, pour finir accroupi, toujours adossé à la porte. Quoi qu'il en soit, les dés étaient lancés. Je ne pouvais plus revenir en arrière. Ce qui est fait est fait, comme dirait l'autre. Laissant mes mains retomber sur mes jambes, je ne pus m'empêcher de retenir un léger sourire. Je me demandais bien comment elle avait pu prendre le fait que je le chasse de mon bureau. Un peu comme une malpropre. En ce moment elle devait certainement être en train de me maudire. De penser qu'elle ne représente pour moi qu'un jouet. Représentait-elle plus? Je n'en avais pour l'heure aucune idée. Peut-être bien que j'allais pouvoir m'amuser un peu avec elle. D'ailleurs, j'avais la quasi-certitude qu'elle ne parlerait à personne des détails de notre entrevue. Si quelqu'un venait à l'apprendre, elle pourrait prendre cher. Si César venait à l'apprendre, sachant mon lien particulier avec Lorcan, la pauvre petite ne fera pas de vieux os. L'idée de ce que je pourrai lui faire si j'apprenais qu'elle avait révélé quoi que ce soit à qui que ce soit devait déjà la terroriser. Elle ne dirait rien, je pouvais en être certain. Décidemment toutes les conditions étaient réunies pour que je puisse m'amuser un peu avec cette humaine. Sans que personne ne soit au courant. Probablement mon côté tyrannique qui ressortait.


Je me relevais, fis les cents pas dans mon bureau pendant quelques secondes le temps de rassembler mes esprits. Je me dirigeais vers le bar. J'avais besoin d'un remontant. Sur mon chemin je croisai quelques connaissances. Un rapide coup d'œil à la scène me permit de voir qu'Anastasia était en train de faire son show. Toujours autant envoûtante elle se déhanchait. Mais les habitués qui me reconnaissaient ne tardèrent pas à me tirer de mes pensées indécentes. Le temps de discuter avec trois ou quatre personnes, un nouveau coup d'œil à la scène et pouf! Elle avait déjà disparu. Je l'avais sans nul doute effrayée tout à l'heure. Ou alors vexée au plus haut point. Ce qui m'étonnait. Après tout avec la vie qu'elle mène elle devait bien y être habituée. Accoudé au bar je lançais un regard à Logan qui s'empressa de me servir mon remontant. Je pouvais lire son interrogation dans ses yeux. Il se demandait ce qui avait bien pu se passer avec Anastasia dans mon bureau. Il me connaissait bien. Parfois un peu trop à mon goût. Mais jusque-là il avait toujours su comporter. Il posait les bonnes questions sans jamais manquer de respect, sans jamais essayer de s'immiscer dans des affaires qui ne le concernaient tout simplement pas. J'appréciais bien sa compagnie. Il savait se faire aimer des clients, aussi bien des humains que des vampires. C'était très bon pour mes affaires. C'est d'ailleurs ce côté-ci de sa personne qui m'a poussé à le transformer. Oui je suis égoïste. Enfin, je me décidai à tremper mes lèvres dans mon onctueux cocktail quand sa mimique de garçon perturbé m'interloqua. Je ne comprenais pas ce qu'il essayait de me faire comprendre. Sa tête me faisait penser à celle que font les humains quand on leur fait boire le sang de leur congénère. Il avait l'air d'avoir envie de rendre son casse-croûte de milieu de soirée. Je compris enfin ses intentions quand son regard se dirigea vers sa droite. Je le suivis instinctivement. Mes yeux se posèrent sur une fille la tête réfugiée entre ses deux bras, un verre de vodka devant-elle. J'embarquai mon verre alla m'asseoir sur le tabouret haut juste à côté du sien.


Je me penchais sur la gauche pour rapprocher ma tête de la sienne et déclara sur un ton amusé et taquin : -Ma prestation de tout à l'heure a dû fortement te déplaire. Maintenant tu déprimes et bois… Hum de la Vodka pour oublier. Je jouais quelques instants avec mon verre en attendant d'avoir capter toute son attention. Et d'ajouter sur un ton plus voluptueux : -Moi bien au contraire. J'ai apprécié. En prenant soin de la regarder en coin, un léger sourire sur les lèvres et jouant du sourcil. Je remettais à jouer avec mon verre puis fis une mine étonnée en regardant mon avant-bras. Une tache de sang. Anastasia me l'avait faite en tentant vainement de me repousser alors que je voulais soigner sa blessure. Les traits de mon visage reprenaient tout leur sérieux. Je ne tenais mon verre plus que dans une main et posa mon regard à nouveau sur elle. Je la regardais dans les yeux. Je portai mon avant-bras à ma bouche et lécha le nectar légèrement séché qui s'y trouvait, lentement, en la regardant fixement dans les yeux. Un regard aguicheur pour attiser le désir qu'elle devait ressentir pour moi. Elle devait bien ressentir quelque chose sinon elle aurait tenté de me repousser, quand nous étions collés l'un à l'autre. Quand je l'embrassais. Quoi que pouvait bien être ce sentiment qu'elle ressentait à mon égard, je m'efforçais de rendre mon regard plus ardent pour lui faire comprendre qu'elle ne me laissait pas indifférent. Pour lui faire comprendre que j'avais envie de m'amuser un peu avec elle.


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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyLun 12 Nov - 22:35

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Zéphyr & Anastasia
❝ I wanna dance without you ❞

Un courant d’air me fit légèrement voler les cheveux et ce parfum que j’avais humé quelques minutes plus tôt me revint en narines. Je fermais un peu plus fort les yeux, tentant d’inhiber tout mes sens, je ne voulais qu’il soit là. Que me voulait-il à présent ? Me chasser de mon tabouret ? Me dire de me barrer de ce club ? J’étais énervée, vexée même. C’est un vampire âgé de je ne sais combien d’années, en m’embrassant il avait dû sentir mon attirance immédiate, rien qu’aux battements de mon cœur … Et maintenant que faisait-il ? Il s’amusait avec moi. Sa voix rauque me fit presque sursauter lorsqu’il me souffla à l’oreille. Un frisson me parcourut. « Ma prestation de tout à l'heure a dû fortement te déplaire. Maintenant tu déprimes et bois… Hum de la Vodka pour oublier. » Il était évident que mon patron – aussi sexy soit-il – s’amusait de la situation au vu de son ton taquin, ce qui m’agaça au plus au point. Je relevais lentement la tête alors qu’il jouait avec son verre, et levais mon regard irrité vers son visage d’une beauté dévastatrice. Je dû retenir mon souffle. Comment un être aussi parfait que lui avait pu venir au monde un jour – certes fut-il lointain – sur cette terre dévastée ?! Je soupirais. Las que l’on se joue de moi. Bientôt je devrais rentrer au palais et jouer les bonnes pour l’Empereur. Jamais je ne m’arrêtais, et bien que je fasse tout, on me cherchait encore des noises. Qu’avais-je donc fait au bon dieu pour mériter tel sort ? – bien que le fait d’être harcelée par un dieu grec ne me dérange pas pour le moins du monde, il fallait l’avouer quand même. « Moi bien au contraire. J'ai apprécié » me susurra-t-il de son ton mielleux. J’en eu des frissons mais je ne laissais rien transparaitre. Et avant que je n’aie pu dire quoi que ce soit, l’Apollon glissa son regard vers son bras maculé de sang, mon sang, qu’il n’avait visiblement pas touché. Mais je dû parler trop vite. Son regard lubrique fit l’aller-retour entre mon propre regard et son avant bras. Et tout en me fixant de ses magnifiques yeux, il porta sa peau jusqu’à ses lèvres pour enfin, d’un léger, furtif, coup de langue, lécher mon élixir de vie. Un nouveau frisson me parcourut le corps, mais plus intense cette fois-ci, plus douloureux. C’était comme si j’avais sentie les quelques gouttes de mon sang couler le long de sa gorge. Je fermais ma bouche – que je devais avoir distraitement ouvert pendant ce spectacle. Un pressentiment me pris et mon regard alla se poser sur les bouteilles d’alcool à moitié vides de l’autre côté du bar. Je devais à tout pris éviter son regard, profond, sombre, dans lequel j’avais envie de me perdre, comme lorsqu’il avait posé ses lèvres d’une douceur extrême sur les miennes, quelques minutes plus tôt. Inconsciemment je portais mes doigts à ma bouche, comme pour me rappeler ce moment de douce torpeur, comme un rêve dont je ne me rappelais presque plus. Puis Logan passa en coup de vent devant nous, sans même nous lancer ne serait-ce qu’un seul regard. Cela eut pour effet de me réveiller un peu. Je relevais une nouvelle fois la tête vers mon boss et tentais : « Qu’attendez-vous de moi ? » Je secouais lentement la tête, incrédule, pour ponctuer mes paroles. Oui au final, que voulait-il de moi ?

Sincèrement, il fut un temps, lorsque j’étais un peu plus jeune, lorsque je menais une vie normale, j’avais aimé être le jouet des hommes. J’avais aimé me sentir attirante. Mais à présent que je vivais une vie totalement différente, dans un monde complètement changé, j’avais envie de changer aussi. De ne plus être cette femme-objet. Qu’on ait besoin de moi autrement que pour se faire du bien et se faire servir. Mais visiblement ce vampire qui était assis à côté de moi et dont il émanait une puissance suffisante pour faire frémir n’importe quel gros dur, faisait parti de ses hommes qui ne souhaitaient que s’amuser de moi et de ma naïveté. « Je ne déprime pas du tout Monsieur. J’ai l’habitude de ce genre de jeu vous savez. Veuillez m’excuser, mais il y a des jours qui sont plus durs que d’autres… De toute évidence si vous avez besoin de vous distraire un peu, de vous amusé avec un petit joujou tout frais, qui vient d’arriver, vous savez où me trouver ! » L’arrogance n’était peut-être pas la meilleure solution, mais au bout d’un moment je craquais moi aussi. Peut-être allait-il me faire payer pour mon impolitesse, mon irrespect, mais après tout, qu’avais-je à perdre ?
Je bu plusieurs gorgées de vodka, ce qui fit diminuer mon verre de moitié. La fatigue combinée à l’alcool, ce dernier mon monta tout de suite à la tête, et je sentis mon corps vaciller légèrement. Voilà, maintenant j’allais être saoule devant mon patron ? « Je crois que … » La phrase mourut sur mes lèvres, ne sachant pas quoi dire. Oui, que croyais-je ? Que ce merveilleux vampire était mon prince charmant et qu’il était venu pour m’arracher des griffes du méchant Empereur, et m’emmener sur son beau cheval noir et faire de moi sa reine des ténébres ? Certainement pas. J’étais coincée sur cette fichue île à faire la pute pour les beaux yeux de tous les vampires du coin ainsi que pour ceux de ce monsieur Romanov, et faire la larbine pour un roi empereur vampire de je ne sais où. Peut-être que l’alcool était une solution que j’allais envisager.



© Mzlle Alice.
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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
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Zéphyr E. Romanov

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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyJeu 15 Nov - 20:32


Z éphyr

  &    

A nastasia

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"I wanna dance with you"

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E lle me regardait avec un air fasciné comportant tout de même une légère note d'amertume. Elle referma sa bouche, qu'elle avait entrouverte quelques instants plus tôt. C'était un signe. Mon petit numéro de tout à l'heure avait dû avoir l'effet escompté. Que je me délecte langoureusement de son nectar l'avait troublée. Mais voilà que doucement elle détournait son regard du mien. Je tournai la tête pour déterminer ce qui, en ce moment, pouvait bien être plus important à regarder que moi. Il n'y avait rien d'autre que les bouteilles d'alcool, pendues derrière le bar. Peut-être étais-je en train de l'ennuyer? Peut-être cherchait-elle simplement à éviter mon regard. Elle déposa doucement ses doigts sur ces lèvres. Cette fois-ci il n'y avait plus aucun doute. Je sentais que mes avances, aussi peu subtiles soient-elles, ne la laissaient pas indifférentes. Je repérerais immédiatement quand je ne plaisais pas à une femme. Quand on a vécu mille ans, ces choses-là deviennent évidentes, au final on se prend plus au jeu de la séduction qu'à celui de l'amour véritable. C'est l'instinct de vampire sans doute. Quand on est presque immortel on se lasse vite de la routine. J'observais son visage aux traits affirmés et pourtant si doux. Elle se décida enfin à parler. Mais son ton abrupte me surpris. – Qu'attendez-vous de moi? Elle secouait la tête, le signe que j'avais été trop loin. La façon dont je l'avais renvoyé travailler ne lui avait pas vraiment pas plu. Malgré son ton peu courtois, je voyais bien qu'elle ne me résisterait pas longtemps. Je voyais que je n'allais pas tarder à ne faire d'elle qu'une bouchée de pain. Cela se voyait dans son regard. Elle reprit la parole sur un ton plus désinvolte: - Je ne déprime pas du tout Monsieur. J’ai l’habitude de ce genre de jeu vous savez. Veuillez m’excuser, mais il y a des jours qui sont plus durs que d’autres… De toute évidence si vous avez besoin de vous distraire un peu, de vous amuser avec un petit joujou tout frais, qui vient d’arriver, vous savez où me trouver ! Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle employait un ton aussi sec. Je ne comprenais guère plus ses propos d'ailleurs. J'y étais allé un peu fort certes, mais cela ne valait pas une réprimande de la sorte. Je me demandais si elle avait conscience que ses paroles m'énerveraient. Si elle réalisait que je pourrais entrer dans une colère noire qu'une humaine ose tenir un discours sur un ton pareil. La voyant boire son verre de vodka à renfort de grandes gorgées je compris que ce n'était guère plus qu'un moyen d'auto-défense. Des vampires qui la harcèlent elle devait en voir tous les jours. J'étais simplement celui de trop. J'étais forcé d'avouer que si je ne ressentais pas un si grand intérêt pour elle, ni une si vive attirance, je l'aurai déjà trainée à l'extérieur du club. Je fus tiré de mes pensées quand je la vis vaciller de son tabouret. Un peu plus et elle finissait par terre. Sur un ton las elle reprit la parole. – Je crois que... Mais elle ne termina pas sa phrase. Je me demandais à quoi elle pouvait bien être en train de penser. A moins que ce ne soit simplement le fait d'avoir trop bu qui lui embrouillait l'esprit. Ce qui ne m'étonnerait guère vu la vitesse à laquelle elle avait descendu son verre. Elle vacillait une nouvelle fois. Elle avait définitivement trop bu. Je me levai d'un bond et passa un bras autour d'elle. Je lui murmurai sur un ton très calme : - J'ai bien envie de m'amuser avec toi, c'est vrai. Mais je ne te prendrai pas pour un joujou. Et tu n'as pas à avoir peur de moi. Je pouvais sentir son parfum, le même que j'avais senti lorsque nous étions dans mon bureau. Cette odeur très sucrée. L'odeur de ses cheveux blonds, qui sentaient le soleil. Autant de parfums qui me faisaient tourner la tête. Mais ce n'était nullement le moment. Elle avait trop bu et je ne pouvais pas la laisser rentrer seule. Dans cet état elle serait une proie facile et je ne voulais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. J'interpellai Logan pour qu'il aille chercher ses affaires qui devaient être restée en coulisse. – En rentrant seule tu feras une proie bien trop facile. Je vais te raccompagner. Et ce n'est pas une question. Je la fis descendre de son tabouret et l'emmena dans le couloir derrière le bar en passant par la porte de service. Elle n'avait pas tant bu, elle n'avait pas besoin que je la soutienne pour marcher, j'exagérais, mais je me complaisais à profiter de la situation pour me rapprocher encore un peu plus d'elle.


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Anastasia K. Blackstones
I'm a slave for you
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✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 03/09/2012
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyJeu 15 Nov - 22:44

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Zéphyr & Anastasia
❝ I wanna dance without you ❞

Les vapeurs d’alcool venait de me monter à la tête d’un seul coup, moi qui tenais pourtant plutôt bien l’alcool – lorsque je vivais encore normalement, j’adorais faire la fête, j’étais la fille que l’on appelait toujours pour les fêtes, et j’en avais bu des litres de vodka, je pouvais vous l’assurer. Mais pour le coup je venais d’être prise de court. Je tanguais et me mis même à tituber. Ce n’était pas possible, ce n’était que ma seconde vodka de la soirée et de plus il c’était passé des tonnes de choses entre temps. Ce n’était pas possible que je sois déjà saoule. Et pourtant, j’avais bien tous les symptômes de l’ivresse – le début bien sur. Et alors que je me levais, manquant de perdre l’équilibre et d’aller m’écraser sur le bar en bois massif, des bras vinrent m’enlacer. Et je fus soudain happé par la puissance qui émanait de la personne qui ne m’était pas inconnue, loin de là. Sa voix rauque et terriblement sexy résonna au creux de mon cou lorsqu’il me souffla : « J'ai bien envie de m'amuser avec toi, c'est vrai. Mais je ne te prendrai pas pour un joujou. Et tu n'as pas à avoir peur de moi. » Je m’arrêtais net, le cœur battant, comme si tout ceci n’était qu’un rêve. Je tournais la tête vers cet homme qui m’avait donné des sueurs froides en moins de deux heures. Comment avait-il fait ? J’étais sous son charme mais je savais – au fond de moi – qu’il ne m’hypnotisait pas, non, c’était sincère. Ce baiser, l’était-il lui aussi dans ce cas ? Je glissais mon regard vers le sien, ténébreux, mortellement attirant et à partir de ce moment je pu plus détacher mon regard de ce bel Apollon, jusqu’à ce qu’il reprenne la parole. « En rentrant seule tu feras une proie bien trop facile. Je vais te raccompagner. Et ce n'est pas une question. » Sa force m’envahit soudain et j’eu envie de me retourner, de plaquer une nouvelle fois mon corps contre le sien, d’enrouler mes petits bras autour de son cou et de me blottir contre lui. C’était fou. César me revint en tête, je n’imaginais pas la fureur dans laquelle il se mettrait s’il me voyait ainsi dans les bras de mon patron. J’appartenais à l’Empereur et bien qu’il me « prête » - en tant que prostituée et danseuse – aux autres vampires, je ne pense pas qu’il apprécierait grandement de me voir entichée de tel homme, il ne supporterait certainement pas d’être évincé comme ça, d’un coup de mon esprit. J’étais SON objet, et il ne voulait pas que je sois celui de quelqu’un d’autre, surtout si ce dernier ne me traiterait pas de la sorte.

Usant du peu de puissance que je possédais – tant et si bien que l’on puisse appeler ça comme ça – je m’arrêtais, forçant mon patron à s’arrêter également. Nous nous retrouvions dans le couloir de service, celui qui menait à la cours extérieur, le couloir des employés. Il était sombre, mais je n’avais aucunes craintes. Bien sur qu’il aurait pu me tuer dans ce petit couloir, bien sur qu’il pouvait faire de moi ce qu’il désirait, mais bien que cela puisse être une éventualité, je n’avais pas peur. Après tout il était prêt à me raccompagner au palais… AU PALAIS ! Non certainement pas, il ne pouvait pas. D’autant plus que je savais d’avance que César sentirait l’odeur de mon boss sur mon corps, sur mon visage, sur mes lèvres … il se rendrait compte également que ma blessure était enfin soignée … Oh il ne le supporterait jamais. Comment allais-je bien pouvoir faire sans qu’il ne remarque rien ?! Il fallait que je me pointe au levé de jour, et encore … rien n’était gagné puisque le palais était protégé contre les rayons du soleil, évidemment. Je m’écartais de lui, me calant contre le mur pour ne pas tomber et posant ma main sur son torse – qui semblait parfait. « Vous ne pouvez pas me raccompagner chez moi Monsieur Romanov. » Sa fraicheur envahit ma main, mais bien que sa peau soit aussi froide que le marbre, une chaleur intense irradiait de son corps … ou peut-être était-ce le mien … Je repris : « Mon maitre, César Bridgestone, il ne permettrait pas que … » Je ne savais pas vraiment comme l’expliquer, mais il comprendrait ce que je voulais dire par là.

Mes dents entrèrent en contact avec ma lèvre inférieure, et comme à mon habitude je me mordais distraitement la lèvre en fixant le vampire dans les yeux. Avait-il compris qu’il risquait gros en venant jusqu’au château ?! Je ne pouvais pas rentrer avec lui, ni avec aucun autre d’ailleurs, il en allait de leur vie. Je rentrerais seule, et si j’étais une proie facile, tant pis pour moi. D’un côté qui pourrait s’en prendre à moi, sachant que tout le monde savait de qui j’étais l’esclave. Mis à part ce qui en veulent à César bien sur. Puis soudain, je me rendis compte que je ne connaissais même pas le prénom du vampire qui me faisait face. Certes une simple employée n’était peut-être pas censé le connaitre, mais après tout ce vampire là, âgé de quelques centaines d’années, m’avait embrassé - comme jamais on ne m’avait embrassé d’ailleurs – et souhaitait à présent me ramener à domicile, en laissant son club qu’il vient à peine de retrouver. Il me semblait que j’avais mes droits. « De plus, je ne connais toujours pas votre prénom, monsieur Romanov ! » Lui dis-je, l’air joueur, gardant toujours ma main plaquée contre son torse massif, enfonçant légèrement les ongles dans son tee-shirt. Etait-ce l’alcool qui me faisait faire cela, ou la tension sexuelle qu’il y avait entre nous ?



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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyDim 18 Nov - 23:13


Z éphyr

  &    

A nastasia

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"I wanna dance with you"

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N ous étions à peine arrivés dans le couloir de service qu'elle s'écartait déjà de moi. Elle s'appuya sur le mur juste à côté de la porte. Je ne sais pas si c'était volontaire où son sens d'équilibre faussé par l'abus d'alcool. Elle avait posé sa main sur mon torse. Les traits de son visage semblaient indiquer qu'elle était embarrassée. Pourtant ses yeux… - Vous ne pouvez pas me raccompagner chez moi Monsieur Romanov." Si mon cœur battait encore il se serait arrêté. En une fraction de seconde j'avais déjà eu le temps de me demander si elle me repoussait ou si elle cherchait à m'énerver. Mais je fus, en quelques sortes, très vite rassuré. - Mon maitre, César Bridgestone, il ne permettrait pas que … Non. Décidément je n'étais vraiment pas rassuré du tout. J'avais l'impression de tomber en déconfiture en entendant ce nom. "César Bridgestone". La raison qui fera que jamais elle ne sera à moi. Ou du moins la raison qui allait terriblement compliquer les choses. Je la connaissais à peine et voilà qu'il commençait déjà à me mettre des bâtons dans les roues. J'entendais les pas de Logan au loin qui devait sortir des coulisses avec les affaires d'Anastasia. Elle me fixait dans les yeux, avec ce petit geste sensuel qui me semblait déjà être une manie chez elle, jouer avec sa lèvre inférieure. Je me sentais attiré par elle comme jamais. Avoir mon corps collé tout contre le sien tout à l'heure ne m'avait pas fait autant d'effet. Son regard…. Il en disait long sur ses désirs. Ce n'était pas l'envie qui me manquait de l'emmener dans mon bureau. Là, tout de suite. Découvrir chaque parcelle de son corps du bout des doigts, avec mes lèvres. Pourtant la colère l'emporta sur le désir. Le fait de savoir Logan proche de nous. Toujours en me fixant droit dans les yeux de son regard intense elle reprit la parole mais sur un ton amusé, plein de promesses, presque malsain. - De plus, je ne connais toujours pas votre prénom, monsieur Romanov ! Je sentais comme un picotement sur ma poitrine. Je baissais la tête pour regarder sa main. Sa petite main posée sur moi. Je relevais la tête lentement. Prenant le temps d'observer son buste au passage. Je l'observais tout en posant mes deux mains contre le mur, une de chaque côté de sa chevelure bouclée. Comme pour la tenir prisonnière. Pour l'empêcher de fuir.

A ce moment-là Logan arrivait près de nous. – Voilà j'ai ses affaires. Tu veux que je les mette où? Faut que je vous aide à les porter? Mon visage se tendit d'un coup. Je tournais la tête sur la droite en la baissant légèrement – Pose-les par terre. On va se débrouiller tu peux retourner au bar! Je crois que d'un coup la colère que je ressentais venait de sortir. Peut-être à tort contre Logan. Mais il avait le don de m'énerver avec ces questions incessantes. Ne voyait-il pas qu'il dérangeait? Qu'il ferait mieux de s'occuper de ses affaires. Très bien. Il avait dû comprendre le message. Il avait déjà lâché les affaires d'Anastasia et claqué la porte. Reprenant conscience que j'avais la belle danseuse devant moi je me pressai de replonger mes yeux dans les siens. Je rapprochais mon visage du sien et profitai pour en observer les traits plus en détail. La fixant à nouveau dans les yeux, tout en fléchissant très lentement les bras pour avoir mes lèvre à la hauteur de son oreille gauche, je lui murmurais – Tu n'as pas besoin de savoir mon prénom pour l'instant. J'aimais sentir le parfum de ses cheveux. Je l'appréciais déjà tellement que je ne pouvais m'empêcher de caresser sa chevelure avec le bout de mon nez. Après quelques caresses douces et langoureuses je laissais ma tête glisser lentement, très lentement le long de ses cheveux d'ange. La fragrance de ses cheveux m'enivrait à un point tel que j'en oubliais qu'elle appartenait à César. Qu'à m'intéresser à elle de trop près j'en risquais ma vie. Pour l'instant plus rien ne comptait à par elle, à par moi, à par cette tension charnelle qui régnait entre nous. Cette tension à laquelle il nous tardait de mettre fin. En tant que vampire les cartes étaient dans mes mains. Je pouvais choisir d'y mettre fin tout de suite. De coller sauvagement mon corps au sien. De l'emmener dans mon bureau, à deux pas, qui semblait déjà bien trop loin. Ou peut-être allais-je la laisser languir, la titiller jusqu'à qu'elle en devienne folle, assez folle pour qu'elle fasse le premier pas d'elle-même. Le bout de mon nez frôlait maintenant son cou. Sa peau si douce. Je pouvais sentir son parfum. La même odeur que j'avais sentie la première fois que je la voyais se déhancher sur scène. Je savais pertinemment que je ne pourrai lutter plus longtemps contre ce désire intense de poser à nouveau mes lèvres sur les siennes. Mais il le fallait. J'en avais envie. Juste pour la provoquer un peu. – C'est à toi de décider de ce qu'il va se passer après. Après tout, peu importait qu'elle veuille se défaire de moi. Je ne pouvais résister ne serait-ce que quelques secondes de plus. Je posais mes lèvres sur son cou. Embrassant sa peau douce d'une façon à la fois tendre et ferme. Embrassant ce petit cou fragile dans lequel j'avais bien envie de planter mes crocs. Envie à laquelle je m'efforçais de ne pas céder pour ne pas l'effrayer davantage que ce qu'elle ne l'était déjà.


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Anastasia K. Blackstones
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyMar 20 Nov - 22:12

Anastasia K. Blackstones a écrit:
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Zéphyr & Anastasia
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Mourir ou rester en vie ? Succomber ou résister ? Aimer ou détester ? Toutes ces idées se bousculaient dans ma tête, me faisant vriller le cœur. Je ne connaissais pas ce vampire, je ne savais pas qui il était. La seule chose que j’avais apprise ces dernières heures était qu’il me rendait déjà folle. J’avais envie de me jeter contre son torse aussi dur le granite, de l’attirer contre moi, de le charmer, de n’en faire qu’à ma tête et de le rendre fou, comme je rendais fou tous les hommes que je charmais pour mon travail. J’avais envie qu’il me désire du plus profond de son être, comme je le désirais à l’instant T. Cet homme m’intriguait, il dégageait tellement de choses à la fois : la haine, la rage, la force, la violence, le désir, la fougue … oh oui, il était fougueux, je le savais depuis qu’il m’avait embrassé dans son bureau. C’était un arrogant également, tout comme moi.

L’attirance dévastatrice qui j’éprouvais pour lui devait être réciproque car il refit comme dans son bureau, plaquant ses paumes sur le mur de part et d’autre de mon visage, m’empêchant ainsi de m’échapper. Il voulait s’amuser avec moi, d’un côté j’avais envie de l’envoyer balader pour cela, César s’en chargeait déjà bien assez comme il fallait, je n’avais pas envie que mon patron s’y mette à son tour. Lorsque Logan arriva dans le couloir, apportant gentiment mes affaires qu’il avait évidemment récupéré dans les vestiaires, je sentis le torse du vampire vibrer sous l’effet de la colère. Pourquoi grognait-il de la sorte contre son employé qu’il semblait plutôt apprécier ?! Comme s’il considérait celui-ci comme un rival. Etrange réaction qui me fit battre le cœur plus qu’à l’accoutumé. Et tandis que le barman claquait la porte - avais-je loupé un épisode ?! – le vampire s’empressa de river de nouveau son regard de braise au mien. Qu’avais-je donc fais au bon dieu pour qu’une telle créature me tombe dessus ? Il était beau à se damner et j’aurais vendu mon âme au diable pour avoir cet homme à mes côtés. Il rapprocha son visage du mien, je n’avais qu’à incliner légèrement la tête pour que nos lèvres se touchent de nouveau, pour que je ressente cette décharge électrique m’animer tous le cœur et rendre hystérique mon cœur, mais je n’en fis rien. Il me susurra à l’oreille, de sa voix suave : « Tu n'as pas besoin de savoir mon prénom pour l'instant. » il me plaquait contre le mur, me faisait battre le cœur comme un tambourin et me provoquait des frissons sur toutes les parties de mon corps, sans exception. Un jeu je vous dis, ce mec s’amusait avec moi. Il me faisait languir, s’intéressait à moi sans rien dévoiler de lui. Certes peut-être avait-ce été un peu déplacé de ma part de vouloir connaitre son prénom, mais on ne pouvait pas me blâmer, ce vampire qui était également mon patron, me draguait ouvertement. Je voulais en savoir plus sur lui moi aussi, j’étais dans mes droits – ou peut-être pas. J’allais pour le repousser une nouvelle fois lorsqu’il fit glisser son visage tout contre mes cheveux détachés qui me retombaient dans le dos et sur les épaules. Un doux frisson de désir me parcourut l’échine et j’eu envie d’inverser les rôles, de le plaquer contre le mur, de coller mon corps chaud comme la braise contre le sien, froid et dur comme le marbre. « C'est à toi de décider de ce qu'il va se passer après. » me lança-t-il après avoir caressé mon cou de son nez m’obligeant à frétiller du bassin. Le cou était l’un des endroits érogènes les plus sensibles de mon corps, cet homme allait me tuer.

Mais avant que je n’ai pu ne cesserait-ce que soupirais, il ramenait une nouvelle fois son visage au creux de mon cou, déposant cette fois-ci, ses lèvres contre ma peau, fine comme du papier calque. Je savais pertinemment qu’il percevait les battements effrénés de mon petit cœur, le sang qui affluait abondement dans mes veines, qu’il pouvait percevoir le désir perler sur ma peau … mais qu’étais-je censée faire à part me laisser aller, de toute évidence je n’avais pas le choix, j’étais à sa merci – et cela ne me dérangeait pas vraiment en réalité – mais je ne le connaissais pas, il pouvait très bien me zigouiller si je faisais ne serait-ce qu’un geste.

L’envie de vivre, de croquer la vie à pleine dents. Voilà de quoi j’avais envie, après ce qu’il m’était arrivé je n’avais plus envie d’être cette jeune femme peureuse depuis son arrivée sur l’île. J’avais envie d’être cette femme de caractère que j’avais été avant, j’avais envie d’être arrogante, sans peur et de vivre chaque jour comme si c’était le dernier, et peut-être que celui-ci serait le dernier. Je devais donc prendre les choses en mains. Faire ce que la petite voix au fond de moi me criait de faire depuis le départ, depuis que j’avais été convoquée dans son bureau, depuis qu’il m’avait plaquée contre la porte et embrassé avec toute la passion du monde. Je me surpris moi-même lorsqu’en un geste rapide et précis, expert, j’inversais les rôles, obligeant cette statue de dieu grec à se retrouver collé contre le mur, plaquant sauvagement mon corps contre le sien, agrippant son tee-shirt comme si c’était ma vie que je tenais. Je me mis à me dandiner contre le lui avant de frétiller d’impatience. Je me frottais à lui véritablement comme une chatte en chaleur réclamant le septième ciel. J’avais l’habitude d’agir comme ça, mais c’était toujours dans le cadre de mon travail, et dans ce cas là c’était toujours comme si je revêtais un masque, je n’étais jamais la vraie Anastasia, mais la fille conditionnée pour vendre du rêve aux hommes. A présent j’étais l’humaine, la vraie, celle qui ne se cachait pas. Je me hissais sur la pointe des pieds – étant plus petite que lu – et allais coller mon visage dans son cou, j’inversais la situation. Je n’étais plus la victime, mais l’actrice. L’auteur des faits, et j’assumais entièrement. Mes seins me firent mal lorsque je pressais ma poitrine contre le sienne. Mes lèvres brulèrent lorsqu’elles touchèrent les siennes mais la douleur s’apaisa lorsque ma langue rencontra la sienne. J’avais envie de ce vampire. Je le voulais alors que je ne le connaissais pas, qu’il était mon patron, que je ne lui appartenais pas le moins du monde, qu’il pouvait me tuer d’une minute à l’autre … mais malgré tout cela je m’offrais à lui. Curieuse réaction. Ce fut à mon tour de susurer à son oreille : « Voilà ce que je veux … » je décollais lentement mon visage du sien pour le fixer dans ses yeux, me noyer dans son regard : « Et vous, que désirez-vous à présent ? » Le corps toujours collé contre le sien, je me sentais vivante.


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Zéphyr E. Romanov
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyMer 21 Nov - 22:47


Z éphyr

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S a peau était douce et délicate. L'embrasser était un véritable plaisir. Je pouvais la sentir frissonner d'envie. Plus les secondes passait plus sa peau semblait se réchauffer, ce qui contrastait avec la mienne. J'avais beau désirer la sublime créature que je tenais entre mes bras, je ne pouvais rien laisser transparaitre. Mon enveloppe charnelle restait froide comme la glace et mon cœur quant à lui ne battait plus. Je ne laissais rien transparaitre mais ce n'était qu'une apparence. Mais mes intentions étaient claires comme de l'eau de roche. Je cessai de déposer des baisers sur son cou lorsque je sentis Anastasia agripper fermement mon t-shirt. Elle donnait presque l'impression de vouloir me l'arracher. Je me laissais faire quand elle exerça une légère pression de ses petites mains sur mon abdomen. Maintenant c'était moi qui me retrouvais plaqué au mur. Mes tentatives arrogantes pour la rendre entreprenante étaient sur le point de porter leurs fruits. Je brulais d'envie de savoir ce qu'elle allait entreprendre. A mon grand étonnement elle plaqua son corps tout entier contre le mien. Cette fille commençait à me rendre fou. J'avais réussi à réveiller la tigresse qui sommeillait en elle. Il me tardait de voir de quoi elle était capable. Elle avait du potentiel, à présent j'en avais un très bon aperçu et je refusais de rester sur ma faim. Il fallait qu'elle m'en montre plus. Ma demande fut exhaussée quand elle se mit à faire glisser son corps contre le mien. Une danse langoureuse et pleine de sensualité. Je pouvais sentir le désir monter en elle. Son regard des plus aguicheurs me le confirmait. Je devais me faire violence pour ne pas la prendre sauvagement dans mes bras et l'emmener dans mon bureau. A son tour elle devait aussi être en train de me provoquer. De me pousser à bout pour que je lui donne ce qu'elle attend probablement depuis notre première rencontre, quand elle était plaquée entre la porte et moi, sans pouvoir s'en défaire. Je me devais de résister et cette fois-ci j'allais m'y tenir. Je n'avais pas pris garde à notre différence de taille. C'était de la voir frotter son corps contre le mien pour que sa bouche puisse aisément se poser dans mon cou que m'en fit prendre conscience. Mon désir de la prendre ici et tout de suite était monté d'un cran. J'aimais les filles entreprenantes. Les humaines étaient effrayées par les vampires. Elles n'osaient pas bouger de peur de se faire vider de leur sang. Une femme entreprenante, ce n'était pas tous les jours qu'on en rencontrait. Ou plus précisément, rencontrer une humaine qui me plaise vraiment ne m'était pas arrivé très souvent. Et cela n'avait jamais rien donné de concret. Juste de petites passades. En général elle ne prenait pas plus de place dans ma vie qu'une plante verte.

Je replongeai mon regard dans le sien quand elle s'arrêta de m'embrasser quelques instants. Quelques secondes de répit seulement. Pourquoi de répit? Tout simplement parce que je me sentais bouillonner, intérieurement. Elle m'offrait une vue imprenable dans son décolleté en écrasant légèrement sa poitrine contre la mienne. Juste avant que ses lèvres n'entrent en contact avec les miennes. Puis je goûtai une seconde fois à la volupté de sa langue dans un baiser plein de frénésie. Puis elle s'arrêta, se recula très légèrement. – Voilà ce que je veux… Elle s'éloigna encore un pu, juste assez pour me laisser apercevoir son regard ardent me fixer. – Et vous, que désirez-vous à présent? Je le vais les yeux au ciel tout en laissant un large sourire apparaitre sur mes lèvres, relâchant mes épaules. Que désirais-je? Le spectacle qu'il m'avait été donné de voir m'avait plu ravi au plus haut point. Mais il m'avait mis en appétit. Cette fois-ci elle avait frappé fort. Très fort. Si mon cœur pouvait encore battre je frôlerais la crise de tachycardie. Durant tout ce temps où elle avait son corps littéralement plaqué contre le mien, que je subissais les assauts répétés de son désir, j'étais resté les bras ballants. J'étais resté appuyé contre le mur ébahi par la beauté du spectacle qui s'offrait à moi. Je ne voulais pas l'étreindre de peur de mettre fin à ce moment si intense. Je me réjouissais de la voir prendre les choses en main avec autant de dextérité. Mais je m'étais retenu bien trop longtemps. Si la chaleur pouvait encore émaner de mon corps on aurait pu la mesurer à de la lave en fusion. J'exagérais à peine. Je me surpris à faire glisser ma lèvre inférieure entre mes dents. En y pensant, j'étais étonné qu'elle ne l'ait pas encore fait. Ce geste était pourtant sa marque de fabrique. Elle aimait le sortir à de multiples occasions. J'avais l'impression qu'elle s'en amusait quand elle ne savait pas quoi dire ou faire. Je posais à nouveau mon regard sur elle. Scrutant chaque recoin de son visage rayonnant. Je caraissais ses cheveux tout en la regardant. J'y déposai un baiser juste pour pouvoir humer leur parfum que j'affectionnais déjà tant, tenant sa tête entre mes grandes mains. Muni d'un sourire taquin je les laissais glisser le long de sa chevelure puis le long de ses bras, que je pris soin d'effleurer. Je pris délicatement ses mains dans les miennes. A présent je les faisais frotter contre mon torse. Toujours en regardant Anastasia droit dans les yeux. J'étais comme hypnotisé par son regard. Nos mains finissaient leur course autour de mon cou, où je déposai les siennes. Une nouvelle fois je m'amusais avec ses cheveux. J'aimais ces belles boucles brillantes qui lui tombaient sur les épaules. Elles avaient une telle légèreté et pourtant si massives. Je laissais à nouveau mes mains glisser le long de son corps. Elles parcouraient son dos pour effleurer ses fesses. Que quelques secondes après je tenais fermement dans mes mains, pour plaquer encore plus son corps contre le mien. Dans un geste rapide je les faisais glisser encore un peu plus bas et soulevais ses jambes pour les mettre autour de ma taille et avoir par la même occasion le loisir infini de la soutenir en lui tenant les fesses. A une vitesse vampirique je traversais le petit couloir pour la plaquer contre le mur, une nouvelle fois, appuyant mon front contre le sien. Si je m'écoutais je la dévêtirai sur le champ et profiterai de ma force pour la prendre ici, contre le mur. Mais l'idée que Logan puisse débarquer et briser ce moment exquis avec son éternelle nonchalance m'exaspérait d'avance. Si bien que j'abonnai cette idée. J'appuyais ma tête contre la sienne, mettant ma bouche à portée de son oreille. Je lui chuchotai – Zéphyr… Je m'appelle Zéphyr... Pui, ne la laissant nullement le temps de dire quoi que ce soit, à la vitesse de l'éclair que je parcourrai les quelques mètre qui nous séparaient de la porte de mon bureau. Elle était alors appuyée contre la porte. De l'autre côté que celui contre lequel elle était quelques heures plus tôt. Je lui volai un fougueusement un baiser puis laissai ses jambes retomber. Je préférais jouer au jeu de la séduction de ce côté-ci du couloir. De rendre l'autre fou de désir. C'était ce qui me manquait le plus. Avoir une partenaire sur la même longueur d'ondes que moi. Qui se complaisais à jouer au chat et à la souris. Qui prenais le temps de faire languir l'autre, de faire monter le désir doucement jusqu'à ce que la tentation soit trop forte. Durant les dernières centaines d'années j'enchainais les conquêtes occasionnelles. Je ne m'attachais jamais. Je n'avais jamais trouvé la femme avec laquelle il m'était possible de faire renaitre la passion chaque jour. Au bout d'un certain temps la routine s'installait inévitablement. Je n'avais pu trouver une femme qui ait du répondant, qui soit entreprenante. Les rares fois où ce fut le cas j'étais dans l'incapacité de m'y attacher, par peur de me lasser. J'étais d'avance blasé que le quotidien devienne mortellement le même chaque jour de l'année.

La tenant dans mes bras je ne pouvais résister à l'envie de couvrir son cou de baisers. J'avais l'impression de revivre mon adolescence. La sensation d'avoir des papillons dans le ventre lors du premier baiser, la montée d'adrénaline provoquée par le risque de se faire surprendre par nos parents lors de la première nuit d'amour. J'aimais ce sentiment. Et elle était la première à me le faire sentir depuis bien longtemps. – Ce que je désire c'est toi. Si tu veux prendre le risque d'entre tu n'as qu'à ouvrir la porte.


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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyJeu 22 Nov - 22:35

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Zéphyr & Anastasia
❝ I wanna dance without you ❞

Laisser sortir celle qui j’étais vraiment, me laisser aller dans la douce torpeur du désir naissant, de cette tension sexuelle qui brulait chaque partie de mon corps. Et visiblement je n’avais pas laissé mon patron indifférent, mon petit numéro avait porté ses fruits, mais pour une fois je ne m’étais pas forcée à le faire, comme je le faisais avec les clients – ça dépendait parfois aussi sur lesquels je tombais. Mais avec cet homme là, je n’arrivais pas à faire semblant. J’avais envie d’être moi, ce petit bout de femme qui avait vécu des choses pas très chouettes dans sa vie, cette femme arrogante et sans peur mais qui passait sa vie à se confondre en excuses. Mais ce soir je ne m’excuserai plus d’aucun actes, ce soir j’assumerai quitte à me faire trancher la gorge. Ce soir, avec ce vampire là, j’allais être le genre de femme fatale qu’il côtoyait d’ordinaire. Car un homme comme lui n’était attiré que par les femmes fortes, dominantes ou dominée, avec un caractère, et surtout magnifique. Croyez-moi, je commençais à m’y connaitre en homme. Etais-je donc un peu tout cela à la fois, étant donné qu’il me prêtait un intérêt tout particulier ?!

Les bras ballants, il n’avait pas bougé de la position dans laquelle je l’avais obligé à se mettre en me frottant comme contre lui. Il se mit à mordilla sa lèvre inférieure, mon tic, mais ça me fit quelque chose de le voir faire, j’eu un pic de désir, si intense que je crus défaillir sur le champ. Son regard me détailla, me scruta, me scanna et je me sentis rougir sous ce regard insisté. Qu’avais-je ? Puis sans que je puisse prévoir son geste, il me caressa ma tignasse blonde, tout en me fixant de son regard chaud. Mes mains dans les siennes, je me sentis soudainement ailleurs, dans une autre ville, un autre pays, autre monde, autre univers … comment réussissait-il à faire ça ? Jamais je n’avais été autant attirée par un homme quel qu’il soit. Mais lui, il était différent, si froid mais bouillant à la fois, j’avais l’impression qu’il me faisait rebattre le cœur, comme si à présent, sans lui, je ne serais plus qu’une coquille vide. Ca ne pouvait pas être ça, je ne le connaissais pas, nous ne nous connaissions pas. Mais ce fut presque l’apothéose lorsqu’il me prit les mains pour les déposer dans son cou, m’obligeant à me coller à son corps musclé. Je pouvais sentir sa tension, son attirance, du moins d’après le truc dur que je sentais contre mon ventre. Nous étions donc sur la même longueur d’ondes. Il avait envie de moi tout autant que je le désirais de tout mon être. J’avais l’impression de vivre pour le sexe, mais au final c’était un peu ça. A quoi se résumait ma vie à part coucher, danser, servir, coucher, danser, servir … rien. Mais ça ne me dérangeait pas vraiment, même si j’aurais aimé que quelqu’un prenne soin de moi, s’intéresse véritablement à moi et pas seulement à mon cul. Et j’étais certaine que mon patron n’était pas cet homme là, de toute façon c’était évident, un vampire, une humaine … comment cela pouvait-il se terminer autrement qu’en bain de sang ?

Alors que je m’étais prise dans la contemplation de ses lèvres charnues que j’avais envie d’embrasser encore et encore, j’avais envie de les sentir de partout sur mon corps, mon patron en profitant pour faire glisser ses mains habiles sur mon corps, passant par mon dos pour enfin atterrir sur mes femmes rebondies et seulement vêtus d’un petit short en jean. Il plaqua mon corps au sien en un geste possessif, et me souleva de terre. Je me retrouvais donc entrain de l’enlacer avec toute la ferveur qu’une femme peut avoir. Je le voulais pour moi, je voulais qu’il me possède, qu’il me domine, qu’il fasse de moi ce que bon lui semblerait. Je le voulais.

Les yeux clos je sentis l’air fouetter mes cheveux et lorsque je les rouvris nous n’étions plus au même endroit, cette fois-ci j’étais plaquée contre le mur, le front de mon boss posé contre le mien. Je pouvais sentir son haleine sucrée sur mon visage, je pouvais sentir la fraicheur de son corps me bruler la peau. Je pouvais plonger au fond de ses yeux sans aucunes difficultés et par-dessus tout, je sentais parfaitement son impatience, égale à la mienne. « Zéphyr… Je m'appelle Zéphyr... » me chuchota-t-il au creux de l’oreille, me chatouiller sans le vouloir, je ris d’un rire cristallin sans m’en rendre compte… Zéphyr. Un prénom hors du commun pour un être totalement exquis. Je me pinçais la lèvre inférieure en guise de réponse à cet aveu, il avait finalement cédé à ma demande. Je connaissais son prénom, je connaissais une partie de lui. Zéphyr Romanov … exotique, magnifique, séducteur ! Ma bouche, mes lèvres, ma langue furent irrésistiblement attirées vers les siennes. Et pour le remercier, la fougue pris possession de mon corps, et ma bouche vint s’écraser sur la sienne avec ardeur. Nos s’entremêlèrent alors qu’il se remit à user de sa célérité pour me plaquer contre la porte de son bureau. Qu’allait-il se passer à présent ? Je reculais la tête pour le dévisager une nouvelle fois, l’interrogeant du regard, mais il n’en fit fi et ce fut à son tour de me dévorer les lèvres. Mon dieu que j’aimais ça. J’aurais pu rester là des heures et des heures, à sentir sa puissance me pénétrer le corps par tous les pores. Sentir son corps contre le mien, ne faire plus qu’un avec lui, je pouvais endurer milles supplices si cela pouvait me permettre d’être avec lui. C’était très étrange, c’état comme si je l’avais reconnu, comme si mon corps, mon âme, mon être avaient reconnus cet homme. Zéphyr. Prénom d’un dieu et visiblement ce prénom lui allait à merveille.

Pour mon plus grand regret il me laissa retomber au sol, me détachant de lui. Je fus alors bloquée entre son torse telle une muraille de Chine et la porte en bois massif, j’étais bloquée, interdite de m’échapper ou que ce soit. Mais je savais que si je testais, il me rattraperait sans peine, à quoi bon essayer ? Et puis d’abord, qui avait dis que j’avais envie de partir d’ici ? Certainement pas, il était à moi. Et quand je voulais quelque chose, je l’obtenais toujours.

Entreprenante, il fallait que je prenne les choses en mains, que je lui montre que je savais parfaitement ce que je faisais. C’est donc sure de moi que je levais la main pour la glisser ensuite sous son tee-shirt. Sa peau gelée me paralysa la main un instant, mais j’avais l’habitude. La différence de température entre leur corps froid et ma peau brulante me surprenait toujours. Mais la sienne était différente. Lisse, dure, dessinée – je pouvais sentir ses abdos se dessiner sous mes doigts. Je fis monter ma main un peu plus haut, vers son téton. L’autre ne resta pas inactive et alla à la rencontre de la ceinture en cuir qui tenait le pantalon du vampire. Je fis tout ceci sans jamais quitter son regard de braise. « Ce que je désire c'est toi. Si tu veux prendre le risque d'entrer, tu n'as qu'à ouvrir la porte. » me lança-t-il d’une voix éraillée alors qu’il m’enserrait la taille. Allais-je prendre ce risque en plus ? Oh oui, et maintenant même. De la main qui était posée sur la ceinture, j’ouvris rapidement la porte et attirait l’homme à l’intérieur tout en ondulant du bassin … « Et maintenant que j’ai pris ce risque, que faisons-nous ? » J’avais envie qu’il me prenne, mais j’aimais ces moments où nous nous faisions languir de désir chacun notre tour. C’était le jeu.



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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyDim 25 Nov - 23:45


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Se donner, s'abandonner à la passion du moment présent. C'était ce que nous nous invitions à faire en jouant chacun au jeu de la tentation. Une pensée étrange mais légitime me traversa l'esprit. Je ne la connaissais pas, vraiment pas. Je ne savais à son sujet que le strict minimum, qu'elle s'appelait Anastasia, qu'elle travaillait en tant que danseuse dans mon club et qu'elle appartenait… Non il fallait que je me force à penser à autre chose. Pour l'instant j'avais cette magnifique femme entre les bras, collée à moi et qui répondait parfaitement bien à mes avances. Ce n'était pas la peine de gâcher le moment présent avec des pensées aussi déplaisantes. Nous ne nous connaissions pas et pourtant nous étions déjà tombés dans les bras l'un de l'autre. Je reconnaissais que j'avais quelque peu précipité les choses mais j'étais loin d'être le seul responsable. Pour ce genre de choses, les choses du cœur, les choses de l'amour il fallait être deux. Je n'avais forcé Anastasia à rien et inutile de penser qu'elle était intimidée et se sentais obligée en ayant son patron en face. Tout en elle indiquait qu'elle appréciait la sensibilité de nos attentions, la douceur de nos étreintes qui ne manquaient pas de ferveur. Il y avait pourtant un détail qui me tracassait, pourquoi avait-elle rit quand je concédais enfin à lui dévoiler mon prénom? D'accord, il n'était pas commun que quelqu'un se prénomme ainsi, mais il n'y avait pas de quoi rire. Fascinant comme dans les moments les plus plaisants notre esprit pouvait s'amuser à nous faire réfléchir, à nous torturer jusqu'à en oublier le plaisir. Il ne m'avait pas fallu longtemps à mettre toutes ces idées de côté. Anastasia faisait à présent glisser sa main en dessous de mon t-shirt, caressant chaque partie de mon abdomen de sa petite main. Ses doigts me faisaient l'effet des rayons du soleil, astre qui n'avait pas réchauffé ma peau depuis un peu plus de mille ans. Ses gestes entreprenants mêlés à son regard intense la rendaient irrésistible. D'un geste inconscient je l'attrapai par la taille et à mon plus grand bonheur elle répondait par l'affirmative à mon invitation à franchir le seuil de mon bureau. Son autre main quittant ma ceinture pour aller se poser sur la poignée et ouvrir la porte… Je me laissais guider par sa présence aguicheuse et sa danse sensiblement identique à celle dont j'avais eu droit lorsque nous étions dans le couloir et qu'elle prenait le contrôle des événements. Je refermais la porte d'un geste rapide avant de replonger mon regard dans le sien. D'une voix luxurieuse elle prononça ces quelques mots qui me faisaient déjà tourner la tête.
- Et maintenant que j’ai pris ce risque, que faisons-nous ?

La logique voulait que nous nous offrions l'un à l'autre, que nous unissions nos corps au nom du plaisir charnel. Elle était entreprenante et savait y faire, elle maîtrisait l'art d'attiser le désir mieux que bon nombre de mes précédentes conquêtes. En y repensant, un bref instant, à côté d'Anastasia elles me paraissaient fades et dépourvues d'intérêt. Depuis bien des années que je n'avais pas ressenti autant de sensations durant un échange aussi anodin mais pourtant déjà tellement intime. Anodin parce qu'avec une existence aussi longue que la mienne, j'en avais eu des amantes, tant bien humaines que vampires. Intime parce qu'elle avait réveillé en moi l'envie de posséder quelqu'un, de faire mienne celle que j'aimais. Est-ce que je l'aimais? Non, mais elle avait attiré mon attention, il était certain que je n'allais pas filer sans la retenir. C'était déjà trop tard, j'étais friand de la douceur de sa peu, fou de la chaleur de sa peau et mordu de la fragrance qui émanait de sa chevelure. Avec douceur je caressais la paume de ses mains, remontant le long de ses bras. J'exerçai une douce pression sur ses épaules pour la faire reculer, lentement de quelques pas. Ma main droite continua son chemin jusqu'à sa nuque, de l'autre je l'enlaçai, posant ma main sur sa hanche. Mes lèvres étaient attirées par les siennes comme un enfant par un sachet de bonbons. Je me contentai d'appuyer mon front contre le sien pour la guider jusqu'à ce que mon bureau rencontre sa paire de fesses agréablement rebondies. Sa respiration se faisait de plus en plus bruyante, signe qu'elle appréciait toujours notre petit jeu. Dans un élan passionné je raffermissais mon étreinte et mangeais ses lèvres comme on se jetait sur une gourmandise après une longue période d'abstinence. Je pouvais percevoir que nous étions, tous les deux, à nouveau la proie d'un pique de désir. Ne réussissant pas à me retenir je lâchais enfin la phrase tant attendue. - J'ai envie de toi… Ces paroles m'avaient échappé, elles étaient sorties en accompagnant un gémissement étouffé. Elles étaient chaleureusement accueillies puisqu'Anastasia s'empressais de saisir ma ceinture de ses deux mains pour la déboucler. Je la laissais œuvrer de ses mains expertes et parcourais de mes mains charnues le haut de son corps, caressant fougueusement chaque centimètre carré de sa peau. Quel moment exquis que celui où deux corps s'abandonnent l'un à l'autre, instant allégrement interrompu par la porte qui s'ouvrait à la volée.

Je m'en voulais terriblement de ne pas avoir fermé la porte à clé. Dans le feu de l'action je m'étais laissé avoir comme un bleu de première. Le mal était fait. A une allure vampirique je m'occupais de remonter mes pantalons, de reboucler ma ceinture puis de me précipiter sur la porte pour la refermer autant que possible. A la porte, un serveur paniqué. Mon esprit était occupé à préserver Anastasia, que les rumeurs ne quittent pas le bureau, que tout ceci reste entre nous. – C'est Logan. Le serveur avait la respiration haletante. Je le fixais d'un regard noir attendant la suite de la raison qui l'avait poussé à faire irruption dans mon bureau à un moment aussi embarrassant. – Il a mis le feu en cuisine. Ébahi j'ouvrais grand la bouche. Décidément Logan avait le don pour me pourrir la vie. Je jetais un bref coup d'œil à Anastasia et sorti de la pièce. Je regardais le serveur avec insistance et le fit oublier la scène dont il venait d'être le témoin. Anastasia se trouvait à quelques mètres, je ne voulais pas le tuer pratiquement sous ces yeux. Quelques secondes après je passais la tête par l'entrebâillement de la porte. Avec un air malheureux je me rapprochais d'Anastasia. – Je suis désolé… Il faut que j'aille voir ce qui se passe. Je marquais une pause avant de reprendre: - Mais je refuse de te laisser partir comme ça. Prends tes affaires et attends-moi au bar. Sortis de mon bureau de je le fermai à clé et me précipitai en cuisines, laissant Anastasia seule derrière moi. Allait-elle m'attendre?


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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyLun 26 Nov - 20:53

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Zéphyr & Anastasia
❝ I wanna dance without you ❞

Cet homme venait de ma happer de la tête aux pieds, drainant mon énergie comme les ténèbres aspirent la lumière des cieux. Je n’étais plus qu’un pantin, une poupée de chiffon entre ses mains puissantes qui me tenaient fermement collée contre son corps. Son bureau me sembla soudainement beaucoup plus petit que quelques heures auparavant. Sa stature, son imposante carrure musclée, s’emparait de tout l’espace disponible de la pièce, son ombre s’étala pour aller se coller contre tous les murs de la pièce. Elles dansaient, tentaient de m’intimider mais cela ne marchait pas tant que son corps était collé au mien, me renda nt forte, puissante, fatale. Ce qui était très étrange d’ailleurs étant donné que je n’étais qu’une simple humaine face à un vampire s’en doute noble – je le sentais, le savais. Il émanait de lui une sorte d’aura de puissance et parfois une lueur sadique passait dans ses yeux magnifiques. Mais je ne le craignais pas, du moins j’avais peur certes, mais au fond de moi je savais qu’il ne me ferait pas le moindre mal, du moins pas tout de suite. Je l’intéressais – il me semblait en tout cas – et c’était réciproque, il m’attirait comme le soleil attire la planète. J’étais même hypnotisée par lui. Alors que ses lèvres n’avaient pas quitté les miennes depuis un bon moment, lorsqu’il se décrocha de moi, j’eu l’impression de perdre une partie de mon corps, de mon âme – sensation plus que bizarre puisque nous ne nous connaissions que depuis quelques heures, à peine. Mais c’était comme si j’avais trouvé ma moitié. Et là vous vous dites « mais c’est quoi cette fille qui tombe amoureuse du premier venu là ? » … On ne peut pas vraiment dire que je suis amoureuse, je ne suis pas ridicule à ce point, mais on peut dire que ce mâle me rendait toute chose, me faisait ressentir des choses que je n’avais jusqu’alors jamais ressentis de ma vie.

Mes voies respiratoires furent soudainement encombrées et je n’arrivais plus à faire entrer l’air en moi, mais c’était comme si je m’en contre fichais totalement tant que Zéphyr me pressait contre son corps de granite, tant que sa bouche à l’odeur mentholée avec une pointe de rouille, se pressait contre la mienne, tant que ses mains parcouraient l’étendue de mon corps, je me sentais bien et il pouvait bien m’arriver toutes les misères du monde, à ce moment précis je n’aurais été bien nulle part ailleurs qu’ici même. Mes mains passèrent dans son dos alors qu’il m’enfonçait le bord du bureau dans les fesses lorsqu’il me serra contre. Une nouvelle fois, je glissais mes doigts sous son tee-shirt pour toucher sa peau parfaite. La froideur de son corps me fit frissonner. C’était si froid que j’en eu mal dans les membres. Mais je gardais quand même mes mains plaquées contre son dos ferme et musclé. Du bout de mes doigts je me mis à l’explorer, caressant subtilement chacun de ses muscles dessinés, frôlant chacune de ses veines, heurtant ses omoplates, l’obligeant à se baisser un peu plus vers moi, et m’obligeant à me cambrer pour que nos corps restent collés l’un à l’autre. C’était, me semble-t-il- vital. Dans une grognement il me dit, de sa voix éraillée, incroyablement envoutante et que j’avais envie d’entendre à chaque minutes : « J'ai envie de toi… » Je soupirais bruyamment en fermant les yeux et en me jetant sur la bouche de sa ceinture. Cette dernière ne résisterait pas longtemps sur l’acharnement donc je pouvais faire preuve. La friction de nos vêtements m’échauffa, l’odeur de mon patron me rendit hystérique de l’intérieur mais je n’en laissais rien paraitre.
Mais au fond je me demandais véritablement comment un être tel que lui pouvait véritablement exister ?! A chaque fois que mon regard se posait sur cet être surnature – en tout point – je me demandais si je n’étais pas entrain de rêver dans mon petit lit d’esclave dans la demeure des Bridgestone. Entrain de rêver à une vie meilleure, à un peu de passion, d’ardeur, de violence bien placée, d’attention même. Car au final si Zéphyr était avec moi dans ce bureau à ce moment présent, au lieu de s’occuper de son club, ce n’était certainement pas pour rien. Ca faisait véritablement longtemps que je ne m’étais pas sentie si regardée en tant que personne, et pas en tant qu’objet sexuel. Alors que je réussis enfin à lui défaire cette fichue ceinture de cuir, alors que je commençais drôlement à être existée, alors que mes tétons durcis ne demandaient plus qu’une chose, alors que mon intimité humide criait qu’on vienne la soulager de ses maux, tout se bouscula sans que je puisse ne serait-ce comprendre qu’un quart de ce qu’il était entrain de se passer. La porte venait de s’ouvrir à la volée, mais Zéphyr avait agit à temps en retenant la porte pour éviter au malotru de pointer son nez dans un moment si intime. Mon patron avait réussis à remonter son jean sans que je ne m’en rende compte, je ne m’y ferais donc jamais à cette célérité. J’étais contente que mon boss ait pu stopper la porte avant qu’elle ne s’ouvre en grand et que la personne me voit dans une position embarrassante. J’étais contente que personne ne puisse faire de ragots sur moi : « la p’tite nouvelle se tape déjà le boss, la salope. ». Je n’étais pas une fille à problème, mais il était vrai que les hommes m’appréciaient beaucoup pour mes talents, ce qui attisait toujours la jalousie de mes collègues de travail.

« C'est Logan. » Dis une voix étouffée à travers la porte. Je pouvais sentir que le serveur était perturbé rien qu’à l’intonation de sa voix, il parlait vite, et j’avais du mal à comprendre. « – Il a mis le feu en cuisine. » J’écarquillais les yeux et me redressais. Visiblement le vampire eut la même réaction que moi, il ouvrit même la bouche, signe qu’il n’en croyait vraiment pas ses oreilles. Pourquoi Logan avait-il fait ça ? Je le connaissais bien au fond, ce n’était pas son genre de foutre le feu en cuisine tout de même. Zéphyr sortit soudainement de la pièce en me jetant un bref coup d’œil, puis revint une petite minute plus tard, du moins il se contenta de passer la tête dans l’entrebaillement de la porte et de me dire, avec douceur : « Je suis désolé… Il faut que j'aille voir ce qui se passe » il marqua une petite pause avant de continuer : « Mais je refuse de te laisser partir comme ça. Prends tes affaires et attends-moi au bar. » Il refusait de me laisser partir ?! Vraiment ? C’était un ordre en quelques sortes… Je sortis précipitamment, et il referma la porte derrière moi sans que j’aie le temps de dire quoi que ce soit. Il était déjà parti lorsque je tournais la tête de tous les côtés.

Et qu’est-ce-que j’étais censée faire moi ? Rester au bar à l’attendre comme une con ? Puis si on me voyait l’attendre, qu’est-ce que se diraient les autres ? J’étais soudainement perdue. La femme entreprenante et fatale avait laissée sa place à la femme perdue et terriblement seule. Je remontais donc le couloir, passant devant les pans de murs où nous nous étions arrêtés pour nous embrasser avec fougue. Un frisson me parcourut l’échine et je sentais encore la puissance de ses mains contre mes reins. Je me saisis de mon sac tout en humant l’air ambiant du club, en effet ça sentait vraiment le cramer, Logan avait pété un pur câble.

La salle était vaste et pleine à craquer. Je posais rapidement mon sac derrière le comptoir et lorsque je relevais la tête, ce dernier qui était vide quelques secondes auparavant, se retrouvait noir de monde. Des paires d’yeux de toutes les couleurs me fixaient, en disant : « putain qu’ess’tu fous humaine ? Tu nous sers à boire oui ? ». Sous le regard pressé de tous ces vampires, je me glissais derrière le bar et me mis donc à servir les commandes. J’avais déjà travaillé en tant que serveuse, ça ne m’était donc pas très difficile à faire.

Dix minutes plus tard, mon boss n’était toujours pas revenu et je m’étais totalement prise au jeu de la barmaid. Dans mon affolement, je n’avais pas vu que les boutons de mon chemisier avaient craqués, mettant ainsi ma poitrine à la vue de tous, mais ce n’était qu’une question d’habitude après tout. Un jeune vampire me héla, me demanda un verre tout en essayant une technique de drague tout à fait douteuse, ce qui me fit rire à gorge déployée. Les vampires étaient parfois très étranges… une aura de puissance me percuta et je sus que Zéphyr était revenu … allait-il m’en vouloir d’avoir pris le contrôle du bar ?




© Mzlle Alice.
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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
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Zéphyr E. Romanov

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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyMar 27 Nov - 18:56


Z éphyr

  &    

A nastasia

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"I wanna dance with you"

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Cela faisait déjà quelques temps que j'avais arrêté de compter les gaffes qu'il commettait. Mais là je devais avouer que c'était le summum. Ce que j'avais plus ou moins retenu était que Monsieur avait essayé de cuire un snack pour les humains dans une poêle, il a voulu le faire flamber, une habitude qu'il avait avant d'être transformé, et avec toute la subtilité dont il sait faire preuve, mit feu à l'alcool en dessous de la hôte de ventilation… Chose à ne faire sous aucun prétexte… A partir de là il a réussi à cramer la moitié de la cuisine…. Heureusement que nous avions des humains à disposition pour nettoyer son cheni… Plus de peur que de mal, c'était l'essentiel. Mais je commençais à perdre patience. Chaque fois que je pensais qu'il ne pouvait pas faire pire… Il arrivait encore à me surprendre. J'en venais parfois à me demander s'il ne le faisait pas exprès… Les explications de Logan finissaient par-dessus la tête… Mes pensées allaient toutes pour Anastasia, au moment que l'on venait de passer entre les couloirs et mon bureau. Logan était tellement pris par son discours qu'il n'avait pas remarqué que je ne l'écoutais plus, que je rêvassais. J'espérais juste ne pas m'être trop laissé aller dans mes songes et avoir ouvert la bouche en repensant aux courbes parfaites du corps d'Anastasia. J'avais l'impression que mes mains étaient toujours chaudes d'avoir caressé sa peau. Sa présence me manquait déjà, enlacer son corps de mes bras, le doux touché ses lèvres, sentir son souffle contre ma peau. Je n'avais qu'une seule envie, retourner auprès d'elle. Je m'efforçai d'attendre que Logan termine ses explications et donner quelques ordres, notamment à quelques humains de nettoyer le bazar qu'avait mis Logan. En espérant qu'il ne me fasse pas exploser le club entre temps…

En sortant de la cuisine j'étais surpris de voir Anastasia aux commandes du bar. Cette petite n'avait pas fini de me surprendre. Je l'observais de loin quelques minutes. Elle servait les clients avec aisance et semblait même apprécier son travail temporaire. Je devrai peut-être penser à la changer de poste... Non ce ne serait pas forcément une bonne idée, je finirai par passer mes soirées accroché au bar et son nouvel emploi du temps ne nous permettrai pas de nous retrouver dans mon bureau… Au moins quand elle était sur scène les autres vampires ne pouvaient pas l'approcher, alors qu'au bar elle était à la portée de tous. D'ailleurs ils semblaient bien l'apprécier, surtout un en particulier. Il se risqua à une approche peu subtile qui n'avait pas l'air d'avoir l'effet escompter, Anastasia lui riant au nez. Je sentais une pointe de jalousie montrer le bout de son nez. D'un pas sûr je m'approchais d'elle et lui glissais à l'oreille su un ton qui en disait long sur mes attentes : - Joli travail. Quand tu auras fini ton service tu pourrais peut-être te joindre à moi pour un verre? Continuant mon chemin je lui mis une tape délicate sur la fesse. Je faisais le tour du bar tout en gardant mon regard fixé sur elle puis évinça le vampire qui la draguait pour prendre sa place. Je comprenais tout cet engouement autour d'Anastasia. Le chemisier défait elle offrait à chaque personne en face d'elle une vue imprenable sur sa poitrine. Je m'amusais de cette situation, parmi tous ces vampires j'étais le seul à qui elle adressait des regards charmeurs en jouant avec sa lèvre inférieure, comme elle savait si bien le faire. Le seul à occuper ses pensées, à la rendre folle de désir… Elle avait peut-être en face d'elle des clients mais je savais qu'elle ne ressentait pas le même frisson quand elle se retrouvait entre leurs bras. Nous étions comme deux adolescents, nous nous jetions des regards provocateurs, parfois gêné par tant d'insistance. J'avais l'impression de la redécouvrir, de l'apercevoir sous un angle nouveau. La voir le sourire aux lèvres sans cesse m'amusait et j'appréciais l'idée d'en être la raison. D'avoir des attentions affriolantes et discrètement adressées à l'autre. Elle était nouvelle dans le club, avoir des gestes trop directs attirerait l'attention sur elle, provoquerait de la jalousie et je voulais éviter ce genres de comportements déplacés. Il fallait se l'avouer, cela ajoutait du piquant à notre relation naissante. Je ne savais pas encore où elle allait nous mener, peut-être à rien, peut-être à tout. J'avais envie de prendre le risque de m'abandonner à elle et de laisser les choses se passer d'elles-mêmes, de vivre cette liaison au jour le jour. Pour la première fois depuis des années j'en ressentais même le besoin. Bien entendu je n'avais pas de peine à attirer les femmes mais cela n'avait pas le même charme qu'avec Anastasia, une petite nouvelle dont j'ignorais l'existence il y a encore quelques heures. Logan approchait au loin, j'avais envie d'attirer l'attention d'Anastasia pour qu'elle me rejoigne. Mais je n'en fis rien. Je me délectais encore de ce petit jeu provocateur, qui risquait d'être compromis avec le retour de mon barman fétiche. Il avait déjà repérer nos manigances et semblait insister pour qu'Anastasia vienne prendre place à mes côtés. Quand je disais qu'il n'était pas bon qu'à commettre des bourdes! Elle finissait de servir les dernières consommations et cédait le bar à Logan. Je la regardais à son tour contourner le bar pour venir s'assoir sur le tabouret d'à côté. Elle s'arrêta en chemin et parlait avec vampire. Parlait? Non elle ne semblait pas réellement apprécier sa compagnie. Depuis ma place j'apercevais que le malotru tenait son bras. Sans réaliser ce qui était en train de se passer je me retrouvais à quelques centimètres d'Anastasia. D'un geste vif j'attrapai le poignet du vampire et exerçais une forte pression tout en le gardant d'un air très contrarié. – On ne touche pas aux filles. – C'est entre elle et moi que ça se passe alors dégage! Mes crocs sortirent instantanément. – Ce club est à moi, les danseuses m'appartiennent. Maintenant si tu ne veux pas d'ennuis je te conseille de foutre le camp d'ici. Prenant conscience que j'avais agi impulsivement et de manière un peu disproportionnée, je rentrai mes crocs agrippai Anastasia pour la forcer à me suivre et abandonnai le vampire derrière nous.

Je venais de me donner en spectacle. Je protégeais les filles des assauts des vampires trop entrepreneurs mais jamais aussi violemment. Je n'avais pas prévu une telle réaction. Maintenant elle devait bien se douter qu'elle m'attirait. Je ne pensais pas qu'elle avait autant d'effet sur moi. Je me sentais un peu déboussolé et même gêné de ce que je venais de faire. Pour l'instant j'espérais ne pas l'avoir effrayée en lui témoignant tant d'affection. Ce qui était déplacé étant donné que nous ne nous connaissions que depuis quelques heures. Assis au bar je ne lui adressais plus la parole, comme si j'étais paralysé, paralysé par la peur. C'était pathétique… Je n'osais même pas la regarder et me contentais de regarder le comptoir, les mains posées devant moi.


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Anastasia K. Blackstones
I'm a slave for you
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyMar 27 Nov - 21:34

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Zéphyr & Anastasia
❝ I wanna dance without you ❞

Faire plaisir aux gens, voir le sourire leur fendre le visage, sentir qu’ils se sentent bien … voilà ce que j’avais toujours aimé, et au final faire strip teaseuse et prostituée avait été une façon pour moi de montrer que j’aimais donner sans rien en retour – sans compter le fric bien sur. Je n’étais pas du genre à réclamer en retour, si je donnais c’était de mon plein gré et parce que ça me faisait plaisir de voir les gens heureux – dans ce cas là précisément, les hommes bien sur. J’avais toujours aimé me trémousser sous leur yeux affamés, les sentir à cran, être désirée en fait. Et à ce moment là, derrière le bar je me sentais bien, entourée de tous ces hommes dont je pouvais sentir l’appétit sexuel grandir à chaque fois que je levais les yeux vers eux. Mais il en manquait un, celui que je m’étais mis en tête de posséder, celui que je convoitais à présent.

Et alors que j’étais entrain de rire aux éclats face à la drague plus que nulle d’un vampire très entreprenant, je le vis. Au loin. Dans l’ombre, caché. Je l’avais senti, du moins mon corps avait réagis. Des frissons m’avaient parcourut la peau et je m’étais sentie irrésistiblement attirée, n’ayant plus la capacité de réfléchir correctement.
Comme si ça ne suffisait pas, il se rapprocha du bar d’un pas assuré et fut près de moi sans que je comprenne comment il était arrivé là si vite. Ca devait être moi. Il n’avait pas usé de sa rapidité, je savais qu’il avait pris son temps, m’obligeant à le suivre des yeux. Il se glissa derrière moi, me caressant le dos sans y faire attention, provoquant en moi une irrésistible envie de me retourner, de le plaquer au mur et coller mes lèvres aux siennes. Mon dieu, que m’arrivait-il ? J’avais été attirée par des hommes, et de nombreuses fois, croyez moi, mais à ce point, ça en devenait maladif, alors que je venais de le rencontrer. « Joli travail. Quand tu auras fini ton service tu pourrais peut-être te joindre à moi pour un verre? » son souffle chaud au creux de mon cou m’hérissa le duvet, provoquant une onde de chaleur qui me parcourut le corps comme un choc électrique. J’étais fichue, damnée, je le savais. Cet homme allait hanter chacune de mes pensées, chacun de mes rêves. Je déglutis avec difficulté et me rendis compte que j’avais perdu le sourire en le sentant si près de moi. Je me mordais distraitement la lèvre inférieure, signe qu’il me mettait littéralement dans tous mes états. Voyant les regards incompréhensifs des clients, je repris contenance alors que mon boss passait derrière moi en me donnant une petite claque sur le fessier. Je sursautais et lui lançais un regard en coin avant de me passer la langue sur les lèvres.

« J’vous sers quoi ? » Lançais-je à un client, tout sourire. Ce dernier me répondit qu’il voulait boire un verre de sang O positif et me glissa un billet dans la main, en profitant pour caresser cette dernière. Je me retins de retirer ma main précipitamment, ça n’allait pas plaire au client. Je me retournais, munie d’un verre, et me dirigeais vers les bouteilles de sang. J’avalais ma salive et, fermant mes narines, je lui servis son verre. Lorsque je me retournais, ce n’était plus le vampire dragueur qui se trouvait sur le tabouret, mais bel et bien le vampire qui me hantait. J’allais donner son verre au client avant de revenir vers Zéphyr d’un pas dansant au rythme de la musique que je connaissais par cœur. Alors que j’allais lui demander s’il voulait que je lui serve quelque chose, Logan revenait de la cuisine, trainant derrière lui une odeur âpre de fumée. De ma main je balayais l’air en lui faisant un clin d’œil. J’aimais bien le taquiner. Il me toisa de son mètre quatre vingt et me fit comprendre qu’il fallait que j’aille auprès du grand patron. En clair je me faisais éjecter comme il faut. Tant pis. Tout en dansant, et en chantant distraitement, je sortis de derrière le bar. Mais à peine faisais-je un pas en direction de Zéphyr, je me fis intercepté par le vampire dragueur qui me choppa violemment le bras. Visiblement il n’avait pas conscience qu’il était incroyablement fort. « Hé poupée, t’serais pas la nouvelle danseuse du club ? » Je fronçais les sourcils, et essayais de paraitre décontractée pour ne pas affoler toute l’assemblée, ce qui ne plairait certainement pas au vampire qu’était mon patron : « Oui exacte. » Lui répondis-je avec un grand sourire. « T’es libre ce soir pour une nuit en tête à tête … t’inquiètes je paierai … », je déglutis tout en secouant légèrement la tête : « Je suis désolée mais je ne suis pas disponible ce soir, il faut réserver à l’avance. » L’homme sembla soudainement s’énerver et enserra plus fort mon poignet, faisant craquer les os. Une grimace de douleur passa sur mon visage : « J’m’en fous, j’t’ai dis que j’te voulais Ok ?! Et la prochaine fois que tu te fous de moi je te … » sa phrase fut stoppée par une main surgissant de nulle part, et qui se posa sur le bras du violent. Je reconnu sans peine la main de Zéphyr. Cette puissance qui émanait d’elle, ne pouvait provenir que de lui. « On ne touche pas aux filles . » venait-il vraiment à ma rescousse ? « C'est entre elle et moi que ça se passe alors dégage! » Oulah, certainement pas et je pense qu’il n’aurait jamais dû dire ça car les crocs du vampire sortirent aussitôt. Je regardais l’échange comme on regarde un match de tennis, tournant la tête vers l’homme qui parlait. « Ce club est à moi, les danseuses m'appartiennent. Maintenant si tu ne veux pas d'ennuis je te conseille de foutre le camp d'ici. » J’aimais l’autorité qui émanait de lui. Il me tira, m’entrainant dans son sillon, obligeant le vampire arrogant à me lâcher le bras. Soulagée, je m’empressais de suivre mon patron.

En y repensant, Zéphyr avait peut-être agit avec excès, même si cela ne me déplaisait pas le moins du monde, surtout que je m’étais déjà fait taper sur la figure par un homme qui avait voulu passer la nuit avec moi alors que je n’étais pas disponible. Je n’avais pas eu envie de reproduire la scène, mais par chance mon sauveur était arrivé au bon moment, même si je ne me serais pas laissé faire par ce malotru. Nous nous assîmes donc sur les tabourets hauts du bar mais Zéphyr resta mystérieusement silencieux tout en évitant de me regarder. Je me tournais un peu plus vers le bar pour m’accouder à celui-ci tout en glissant un petit « Merci » timide. Nos genoux se touchèrent mais je n’avais vraiment aucune envie de m’éloigner de lui. « Vous avez vraiment une force exceptionnelle, vous, les vampires … »dis-je distraitement tout en contemplant mon bras marqué par la poigne de fer de l’autre vampire. On distinguait clairement sa main, qui traçait une marque rougeâtre sur ma peau, preuve qu’il m’avait fait mal.
« Alors, Logan avait fait une grosse bêtises finalement ? Il a encore voulu faire frire un truc dans la poêle, non ? » Je ris tout bas en repensant à Logan dans la cuisine entrain de jouer les cuistots, il avait fait la même scène lorsque Zéphyr était absent. Je tentais de relancer la conversation en fixant de mes yeux bleus le dieu grec assis à mes côtés qui semblait m’en vouloir. Qu’avais-je fait ? Ce n’était pas vraiment de ma faute si l’on m’agressait tout le temps.


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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyMer 28 Nov - 19:24


Z éphyr

  &    

A nastasia

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"I wanna dance with you"

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Heureusement, le vampire qui avait importuné Anastasia avait laissé couler l'affaire. Je n'avais pas l'envie de me battre, pas ce soir. Plus je ressassais ce qui c'était passé, moins mon comportement avait de sens. Cette sensation affreuse d'avoir fait quelque chose de travers et de se voir faire et refaire cette même erreur en boucle, en songeant à ce qui aurait dû être fait autrement, me hantait. S'il s'en était pris à une autre fille je serai intervenu, mais je ne me serai jamais laissé emporter de la sorte. Je sentais que mon silence commençait à se faire pesant mais c'était comme si j'avais perdu tous mes moyens. Je n'étais pas préparer à un tel élan "affectif", à agir comme si elle était mienne. Un vrai gamin… C'était pour cette raison que je détestais agir impulsivement. Je finissais souvent par m'en mordre les doigts. Sentir son collé au mien me réconfortait et me redonnait une once de courage. Elle tentait timidement de me remercier et de relancer la conversation comme elle le pouvait. Au moins je ne l'intimidais pas, sinon elle n'aurait certainement pas osé prendre la parole d'elle-même.
- Alors, Logan avait fait une grosse bêtise finalement ? Il a encore voulu faire frire un truc dans la poêle, non ? En entendant cette phrase je ne pus me retenir de lâcher un petit rire. Logan… Sans ses frasques plus insolites les unes que les autres il ne serait vraiment pas lui-même. Il était étourdi, maladroit, mais il cherchait toujours à bien faire. Ces derniers temps je l'avais un peu malmené mais il savait que j'avais pleine confiance en lui. D'ailleurs, durant mes absences, c'était à lui que je confiais le club. Un léger sourire aux lèvres je regardais Anastasia dans les yeux. – Avec la poêle oui… Je crois qu'il faudrait absolument que j'engage un cuisinier sinon il va tout faire péter un de ces jours. * Mon sourire s'effaça aussitôt à la vue de la tache rougeâtre sur son poignet. Pour la marque sur sa peau je ne pouvais rien faire, pas comme avec la blessure de son abdomen que j'avais soignée plus tôt. Et cela me désolait. – Oui une force surnaturelle. Tu comprends pourquoi je ne voulais pas que tu rentres seule. L'idée que l'épisode de tout à l'heure se répète plus tard quand elle serait seule me nouait l'estomac. Même si la majorité des vampires devaient savoir qu'elle était l'esclave de l'empereur elle n'était à l'abri des détraqués. Nous, les vampires, considérions les humains comme de vulgaires poupées de chiffon créées pour nous servir, combler nos moindres envies et subir sans broncher. Je n'attendais pas de réponse de sa part. Que pouvait-elle répondre après tout. Nous étions comme sauvé par le gong, à l'approche de deux femmes. Tous les tabourets étant pris, en parfait gentleman je cédais le mien à l'une d'entre elles, saisissant l'occasion de me rapprocher d'Anastasia. L'air de rien je me plaçai derrière elle, un coude appuyé sur le bar. Elle ne pourrait pas passer du temps avec moi et s'éclipser en douce pour venir dans mon bureau chaque soir où elle travaillait au club sans que les autres filles ne le remarquent. Elles allaient inévitablement jaser, ce n'était qu'une question de temps. Le fait qu'on nous voie nous rapprocher n'allait pas gêner, du moins pas tout de suite. Au vu de ma réputation tout le monde allait penser qu'elle était une nouvelle conquête insignifiante avec laquelle je m'amuserai un moment. Replongeant mes yeux dans son regard bleu profond je reprenais la parole, maintenant que le mal était fait, autant y aller franchement. – Je l'aurai fait pour n'importe quelle fille… Je me pinçais les lèvres quelques secondes avant reprendre la parole, réfléchissant si je voulais vraiment lâcher ces mots. J'en avais certainement déjà trop fait, alors au fond, un peu plus, un peu moins, c'était du pareil au même. – Pour une autre je l'aurai fait avec… moins de conviction. Ça ne valait pas grand-chose en matière de romantisme mais ça voulait dire ce que ça voulait dire. Libre à elle d'interpréter ces paroles et d'en faire ce qu'elle voulait. Je ne pris même pas la peine d'attendre une réponse, si j'avais plombé l'ambiance je ne voulais pas prendre le risque qu'un nouveau silence gênant s'installe. – Tu te débrouillais bien au bar tout à l'heure. On aurait dit que tu avais fait ça toute ta vie. Dommage qu'il n'y ait plus de poste vacant. Ma langue s'était déliée et mes allusions aguicheuses reprenaient de plus belle. - Mais tu es plus agréable à regarder sur scène. Là au moins les autres hommes ne peuvent que tu regarder. En prononçait ces mots je ne me gênais pas de lorgner sa poitrine galbée en faisant glisser mes lèvres l'une contre l'autre et en jouant du sourcil. Je ne cherchais pas à l'effrayer mais à partir de maintenant mes intentions étaient claires. Elle ne pouvait plus ignorer le fait qu'elle avait attiré mon attention et qu'elle me plaisait. En bref elle savait qu'elle était en passe de prendre plus de valeur à mes yeux qu'un simple jouet ou poche de sang sur pattes. Je scrutais les moindres recoins de son visage à la recherche d'un détail qui puisse m'indiquer à quoi elle pensait. Je n'attendais pas d'elle qu'elle se jette sur moi comme si j'étais l'homme de sa vie, bien au contraire, je souhaitais que notre petit jeu continue encore un moment. Mais je mourrais d'envie de connaitre ses pensées du moment, de savoir ce qu'elle ressentait, l'effet que j'avais sur elle, si elle avait envie de s'amuser avec moi autant que j'en avais envie, le désir de tout découvrir d'elle me possédait. Néanmoins je ne souhaitais pas que notre relation prenne des allures officielles tout de suite, premièrement parce que cela n'avait pas lieu d'être pour l'instant et secondement parce que ne pas se dévoiler à l'autre complètement, conserver une part de mystère garderait la routine loin de nous. Je posais ma main sur sa hanche droite. - On boit un verre ou….? Je l'invitais une nouvelle fois à faire un choix. Jusqu'à présent j'avais tout fait, j'avais presque l'impression de la harceler. En réalité je voulais m'assurer qu'elle ne se forçait pas à rester auprès de moi. La fin de la nuit se rapprochant elle avait toujours la possibilité de prétexter devoir retourner au palais.
– … Ou aller prendre l'air ou tu peux aussi choisir de te débarrasser de moi.
Secrètement j'espérais qu'elle ne choisisse pas la dernière option, qu'elle privilégie un endroit plus calme, mais au final, quel que soit l'endroit je me sentais bien avec elle et je n'avais aucunement l'intention de la laisser se débarrasser de moi. Je la laisserai partir maintenant si elle le désirait, mais je n'abandonnerai pas la partie si facilement. Il était trop tard, trop tard pour renoncer, son charme avait déjà opérer sur moi, je ne saurai l'expliquer mais je voulais cette fille, je la désirais comme on désire ce que l'on ne peut avoir, j'allais tout faire qu'elle soit mienne. Certainement que si j'étais hypnotisé par son regard, par son corps, par son odeur, par elle, c'était qu'elle partageait les mêmes sentiments. Qui pouvait le dire?!


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Anastasia K. Blackstones
I'm a slave for you
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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyMer 28 Nov - 22:36

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Zéphyr & Anastasia
❝ I wanna dance without you ❞

Mon patron lâcha un petit rire qui me fit sursauter et m’arracha un sourire. Mon dieu que c’était bon de voir un être tel que lui capable de rire comme nous les humains. C’était étrange de dire ça, mais après tout ILS étaient étranges, alors on pouvait toujours se demander s’il continuait de rire et s’amuser dans leur éternelle vie. Etait-ce ennuyeux de vivres pendant des siècles, de tout découvrir, tout apprendre et ne jamais cesser ?! J’aurais aimé vivre de la sorte d’un certain côté. Mais est-ce que le soleil me manquerait ? Est-ce que la chaleur d’un cœur me manquerait ? Et la nourriture ? Oui je crois que tout ça me manquerait. Mais tout de même, avoir la possibilité de voyager où bon nous semble, de faire ce que l’on veut, quand on veut, ça m’attirait. Mais je me disais que moi j’étais enchainée à l’empereur jusqu’à ma mort, qui ne tarderait pas trop – un esclave ne le restait pas jusqu’à ses soixante-dix ans … on été mis à la poubelle – véritablement – bien plus tôt, lorsque nous n’étions plus assez jeune, plus assez beau, plus assez rapide dans les tâches … bref, jamais je ne pourrais aller en Australie ou au Japon, ni en France, ville de l’amour. D’ailleurs, jamais je ne pourrais connaitre le véritable amour, réciproque s’entend. Ce qui était entrain de naitre en moi à l’égard de Zéphyr allait-il se transformer en amour très rapidement ? Il me semblait oui, mais je savais pertinnement que j’allais tomber de haut, car un vampire qui s’entiche d’une humaine … s’en devient fou. « Avec la poêle oui… Je crois qu'il faudrait absolument que j'engage un cuisinier sinon il va tout faire péter un de ces jours. » J’acquiesçai d’un signe de tête positif, en effet, il en allait de la survie de l’établissement. Ce soir il avait déjà) réussis à faire cramer la moitié de la cuisine, belle performance.
Puis alors que j’étais entrain de fixer les marques de main sur ma peau nue, Zéphyr perdit tout sourire en me disant : « Oui une force surnaturelle. Tu comprends pourquoi je ne voulais pas que tu rentres seule. » Je haussais les épaules. Après tout j’étais rentrée seule des centaines de fois, César n’envoyait jamais quelqu’un me chercher ou quoi. Si on me tombait dessus, je savais me défendre. Bon, certes si c’était un vampire je risquais de mal finir, il est vrai. Mais après tout j’étais « marquée » par le sceau royal, toute la ville savait que j’appartenais à César Bridgestone, point, on ne pouvait pas me toucher, mis à part les petits nouveaux qui devaient ignorer tout ça.

Je vis le regard de mon patron se poser sur deux femmes qui s’approchaient de nous. A la vue de ce coup d’œil je me rembrunis sans y faire attention. Cela pouvait paraitre bizarre, mais je le considérais comme mien, surtout après ce qui s’était passé entre nous en l’espace de quelques heures. Je savais qu’il se jouait de moi, mais je ne pouvais m’empêcher d’être possessive envers lui. Je ne devais pas le montrer, sous aucun prétexte, il me prendrait pour … je ne sais pas, une pauvre humaine pleine de n’importe quoi, qui pense qu’un vampire peut véritablement s’intéresser à elle pour autre chose que son sang. Mais d’après ses regards, sa façon d’agir avec moi, les réactions de son corps par rapport à mes agissements, je pouvais me poser des questions. Et j’aimais à croire que cet homme, ce vampire, pouvait vraiment me porter une attention sincère.
Puis l’homme se leva pour laisser la place aux deux jeunes femmes. Je levais un sourire, puis m’arrêtais aussitôt. Il ne fallait pas qu’il me voit, absolument pas. En se levant il avait rompu le contacte que nous avions grâce à nos genoux, je fus un peu déçue. Mais pour mon plus grand bonheur il se glissa derrière moi, posant le coude sur le bar, se retrouvant encore plus proche que lorsqu’il était sur le tabouret, finalement ce n’était pas une mauvaise chose que ces filles débarquent.


« – Je l'aurai fait pour n'importe quelle fille… Pour une autre je l'aurai fait avec… moins de conviction. » Il s’était pincé les lèvres, ses lèvres que je rêvais d’embrasser de nouveau. Leur gout exquis me revint en bouche et le souvenir de son souffle chaud dans ma nuque me provoqua une réaction au niveau de la poitrine. Je déglutis et repensais à ses paroles. Je n’avais capté que le début m’arrêtant net au fait qu’il me dise qu’il aurait pu agir de la sorte avec toutes les filles du club … mais en réalité non, il était entrain de m’avouer qu’il avait agis avec excès seulement avec moi. Je me mis à jubiler de l’intérieur. Ne me laissant pas le temps de répondre, il reprit : « Tu te débrouillais bien au bar tout à l'heure. On aurait dit que tu avais fait ça toute ta vie. Dommage qu'il n'y ait plus de poste vacant. Mais tu es plus agréable à regarder sur scène. Là au moins les autres hommes ne peuvent que tu regarder. » Mon dieu mais que se passait-il ? Il me charmait, me tentait, me titillait et moi je le fixais de mes yeux pétillants, agitant ma crinière blonde, comme un paon déroule sa queue pour attirer sa femelle, moi je charmais mon patron grâce à mon mouvement de tête provocateur et mon petit pincement de lèvre osé. Son regard lubrique glissa jusqu’à ma poitrine et je sentis la brûlure de son regard dans mon décolleté, mon dieu mais que faisait-il ? J’étais entrain de fondre sur place, il voulait que je fasse un malaise sur place ? Ca se voyait qu’il ne me connaissait pas, qu’il ne savait pas que j’étais une sanguine, que je pouvais agir d’un seul coup sans que personne ne s’en aperçoive. Réactive comme un serpent. Voulait-il que je me jette une nouvelle fois sur lui ? Que je lui rejoue la scène du couloir ? Hmm certainement pas en public, bien que moi ça ne me gêne pas, sauf pour le fait que j’allais passer pour une saloperie de lèche-cul de nouvelle de merde auprès de mes collègues de travail.

Sa voix sexy résonna dans ma tête lorsqu’il me dit : « - On boit un verre ou….?… Ou aller prendre l'air ou tu peux aussi choisir de te débarrasser de moi. » Je me tournais lentement sur mon tabouret pour lui faire face et me retrouvais pratiquement le nez collé à son torse que j’avais envie de lécher et embrasser et … rhmm, je levais le visage vers ses yeux qui me dévisageaient et posais une main délicate sur son torse, sur son corps, sur son téton que je sentis se durcir sous le poids de ma paume. J’effectuais une légère pression, ce qui le fit reculer de quelques milimètres … « Hmm je préférerais que vous me laissiez seule … » bien sur que c’était ironique, un sourire mutin apparut sur mes lèvres et je mordis une nouvelle fois la lèvre tout en jouant avec mon regard. Puis je me levais à mon tour, me retrouvant collée à son torse cette fois : « Non, en fait j’ai réfléchis et j’aimerai faire un tour avec vous … à condition que vous ne m’abandonniez pas comme un vulgaire objet une fois que vous serez lassé … » Après-tout, moi aussi il fallait bien que j’impose mes conditions.



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Zéphyr E. Romanov
« The last thing I want to do is hurt you. But it’s still on the list...»
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Zéphyr E. Romanov

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MessageSujet: Re: I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé)   I wanna dance without you ♦ Zéphyramour (terminé) EmptyJeu 29 Nov - 1:54

Zéphyr E. Romanov a écrit:

Z éphyr

  &    

A nastasia

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"I wanna dance with you"

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Sa main posée sur ma poitrine me donnait des ailes. J'avais envie de l'emmener loin d'ici, où exactement je n'en avais pas la moindre idée. Cela me paraissait être une envie totalement absurde et tellement excitante à la fois. Me suivrait-elle? Je pensais pouvoir répondre sans aucune hésitation par l'affirmative. Elle s'apprêtait à s'offrir à moi quand nous étions dans mon bureau tout à l'heure, alors pourquoi ne pas me suivre à l'autre bout du monde? Je devais délirer, jamais je n'oserai lui proposer un tel plan, pas pour l'instant, pleins de choses nous empêchait de le faire et le problème était bien là. Si je me laissais aller, si notre relation évoluait jusqu'à ce que nous ne puissions plus nous séparer l'un de l'autre, combien de temps allais-je mettre avant de ne plus pouvoir supporter cette situation? Qu'elle appartienne à un autre que moi? Qu'elle appartienne en fin de compte à tous ceux qui la demandaient? À tous ceux qui la payaient? Combien de temps? Sans compter qu'elle était l'esclave de l'empereur lui-même… Ce ne serait pas tâche aisée que de lui faire accepter de me la céder. C'était son trophée à lui et elle dansait dans mon club uniquement parce qu'il le voulait bien, parce que c'était une manière d'exposer ces plus belles esclaves, de montrer que toutes les filles qu'ils possédaient étaient magnifiques. Oui Anastasia était belle. Bien que ce fût son odeur que je remarquai en premier. Physiquement elle m'a tout de suite attiré. Force était d'avouer que finalement je connaissais mieux les courbes de son corps que sa personnalité. Il fallait que nous y remédiions. Je refusais que ce qu'il y avait entre elle et moi ne soit que purement physique. Pour que nous soyons attirés l'un vers par l'autre aussi rapidement, aussi intensément, il y devait forcément y avoir quelque chose de plus que la tension sexuelle palpable si tôt que nos regards se croiseraient, que nos corps s'effleuraient et qui croissait sans cesse quand nos corps entraient en collision ou étaient simplement collés l'un à l'autre. Elle était plus petite que moi, je m'amusais à le redécouvrir au fil de la soirée. Elle était comme une petite chose fragile que je me devais de protéger, ce que j'avais déjà fait ce soir. Nous devions tout deux être sur notre réserve, nous avions envie de croire que ce qui semblait être un début de relation plutôt fusionnel allait nous mener quelque part. Nous ne voulions pas prendre le risque de nous engager, de franchir le pas de s'offrir à l'autre si nous devions en fin de compte être déçu que ce n'était en réalité qu'un jeu pour l'un d'entre nous. Ne pas tomber de haut en prenant conscience que tout cela n'était qu'un doux rêve caressé du bout des doigts l'espace de quelques heures.
Personnellement c'était comme ça que je voyais la chose. Peut-être qu'elle devait se demander si c'était possible qu'un vampire puisse réellement être attiré par elle, avoir envie de la séduire chaque jour, de s'évertuer à faire que les jours qui passent ne se ressemblent en rien et surtout à ce qu'un vampire voit en elle quelque chose d'autre que le liquide épais et rougeâtre nécessaire à sa survie qui coulait en elle. Dès l'instant où nous nous étions retrouvé seuls dans le couloir je rêvais de planter mes crocs dans la chair ferme de son cou, de gouter à son sang. C'était une première pour moi, je me sentais comme empêcher de le faire tant qu'elle ne me donnait pas spontanément son accord. Jusqu'à présent je n'avais éprouvé aucun remords à sucer une partie de ce liquide sans autorisation. Mais avec Anastasia c'était différent. Je n'avais pas envie de l'effrayer, qu'elle ne voie en moi uniquement le montre suceur de sang. De mon côté, mes craintes étaient similaire. S'intéressait-elle à moi ou me laissait-elle l'approcher, poser mes mains sur elle uniquement parce que j'étais son boss?! Satisfaire les moindre désirs des hommes et des femmes qui faisaient appel é ses service était son travail. Elle semblait à la fois bruler de désir pour moi et presque indifférente. Indifférente n'était pas le terme exact, mais elle mais elle ne laissait pas transparaitre plus d'émotions qu'elle n'en démontrerait pour n'importe qu'elle autre homme. Pour la première de mon existence je n'arrivais pas à cerner les vraies intentions d'une femme à mon égard.

Anastasia avait vraisemblablement l'envie de s'amuser avec moi. Entendant sa réponse à mon invitation à nous rendre dans un endroit où nous serions tranquilles me fendit le cœur l'espace d'un instant. - Hmm je préférerais que vous me laissiez seule... A cet instant j'avais presque envie de prendre mes jambes à mon cou. Mais le sourire qu'elle laissait apparaitre sur ses lèvres me rassura aussitôt. - Non, en fait j’ai réfléchis et j’aimerai faire un tour avec vous … à condition que vous ne m’abandonniez pas comme un vulgaire objet une fois que vous serez lassé... L'abandonner? Pour l'heure il m'était impossible de concevoir qu'une telle chose soit possible. Tout en elle m'avait envouté, à commencer par son odeur, suivi de son déhanché sexy sur scène, de ses excuses répétées lors de notre première discussion, la première fois qu'il m'avait été donné de toucher sa peau lisse et délicate, notre premier baiser… Tous ces moments resteraient gravés en moi pour l'éternité. Sentir son souffle transpercer mon t-shirt, sa main posée sur moi… - Crois-moi, t'abandonner est la dernière chose dont j'ai envie. Ces quelques mots ne résumaient pas sentiments, mais ils suffiraient à lui donner confiance. Je pouvais voir son regard pétiller. Peut importe notre destination j'allais la suivre.
Ma réponse semblait l'avoir satisfaite puisqu'elle me passa devant, m'offrant une vue imprenable sur son postérieur qu'elle s'amusait à agiter sous mon nez. Elle récupéra ses affaires et nous sortîmes par la porte de service qui donnait sur la cours arrière.


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