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 GABAYNE + « two men ; one love »

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MessageSujet: GABAYNE + « two men ; one love »   GABAYNE + « two men ; one love » EmptyMer 3 Juil - 11:46


the heart is hard to translate, he with talks short, shallow gasps

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« Tu rêves encore mon mignon ! » s’exaspérait une voix, non loin de lui. Il fallut dix secondes à l’incube pour qu’il remarque la présence de son interlocuteur irrité. Son regard voilé, encore égaré dans ses pensées, se dirigeait vers lui et l’importuné comprit qu’il aurait mieux fallut laisser le vampire à la contemplation de la nuit derrière la fenêtre. Kayne ne voulait pas être déranger. Il ne voulait pas créé de lien, pas parler. Juste rester seul dans son coin et que personne ne vienne l’embêter. Et encore moins qu’on lui donne des surnoms affectifs aussi débiles. Se redressant, il était certes plus petit que l’autre individu physiquement mais il n’en restait pas moins impressionnant, écrasant par sa puissance invisible et retenue l’humain face à lui.  « Quand je dis ‘ne me dérangez pas’, qu’est-ce que ton cerveau, s’il existe ce que je doute fort, ne comprend pas ? » Demanda-t-il, sa voix était irrité et grave, preuve qu’il en fallait pas beaucoup pour qu’il s’énerve. L’humain face à lui dû ouvrir la bouche et la refermer plusieurs fois, n’osant pas dire ce qu’il pensait réellement de lui pour ne pas finir mort et finalement baissa la tête comme signe de soumission, d’abandon du combat. « Ça va être à toi. S’tu veux gagner ton fric, faut que tu te prépares, c’est tout ! » Kayne haussa les sourcils et son attitude changea du tout au tout. Sa mauvaise humeur s’envola et il lui offrit même un faible sourire presque imperceptible. « C’est très gentil de ta part de me prévenir. » L’autre ne dit rien mais n’en pensait pas moins et s’en alla, le laissant seul. L’incube n’avait pas spécialement envie de faire ça, il adorait certes danser mais pour de l’argent, se dévêtir pour que des personnes en manque se soulage en repensant à ses courbes, il n’aimait pas ça. Il s’identifiait à une câtain, être payer pour donner du plaisir. Sauf que lui n’écartait pas les jambes lui. Mais à cet heure, il devait le faire.

Car il avait une idée en tête. Un projet. Un cadeau. Quelque chose de bien précis dans sa tête. Et pour ça, pour pouvoir l’avoir, il avait besoin d’un peu plus de ce qu’il trouvait pour ses rares besoins. Comme pour son shampoing, il allait devoir se remettre à travailler pour Gbariel. Pour qu’il se dise que même s’il habitait dans une maison qui ne tenait presque plus debout, il pouvait s’offrir des choses. Qu’il n’avait pas besoin qu’on l’aide en lui donnant de l’argent. Alors il lui montrerait que ce n’était pas une sous-merde. Qu’il était digne et n’avait pas besoin de se marier à quelqu’un de riche pour survivre. Kayne savait qu’il avait une mauvaise impression de la part de Gabriel qui avait vu l’endroit où il dormait et vivait. Il se doutait bien que Gabriel ne voulait plus de lui. Il avait été si minable, si faible. Ce n’était pas ce que cherchait l’humain. Il cherchait quelqu’un de fort de caractère, quelqu’un qui serait capable de se confronter à lui mais aussi de le défendre. Pas un type qui pleurait sur des souvenirs du passé. Il se détestait d’avoir eu ce moment de faiblesse devant l’humain. Se mordant la lèvre, il vérifiait une dernière fois dans le miroir s’il était prêt. Il avait revêtu un jean noir, une chemise blanche sous un manteau noir, une cravate bleue faite d’un nœud parfait, des chaussures noirs et son cher imperméable beige. Il ressemblait à un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] comme ça. Fermant un instant les paupières, il s’imagina deux yeux verts, un nez droit, des tâches de rousseurs, une bouche qui se tordait souvent en des sourires dont seule elle en avait le secret, des cheveux bruns à l’éclat blond et une voix magnifique. Cela lui redonna du courage. Avec cette image en lui et bien d’autre mais dans un contexte plus érotique, Kayne pouvait tout faire. Il était capable de tout. Même d’aller danser, à nouveau sur scène.

Le début de la chanson arriva jusqu’à ses oreilles. Sa chanson. Son moment, son entrée. Il rouvrit les yeux, son regard voilé de désir et de malice comme il avait appris à le faire pour plaire à ses spectateurs. Nine Inch Nails commençaient leur chanson alors qu’il faisait son entrée. La salle était attentive à ses mouvements, sa barre n’attendait que lui, tout le monde n’attendait que lui. help me I've got no soul to sell. Ses mains glissaient sur ses vêtements, les froissant comme si ses vêtements n’avaient pas lieu d’être ici, qu’ils entravaient leurs bons vouloir. Lançant un regard brûlant à la salle, Kayne se laissa glisser contre la barre, face au public. L’une de ses mains vint retirer d’un geste remplit de lenteur mais brûlant d’impatience les boutons de sa veste. help me get away from myself. Il se retrouva de dos au public et dans un même mouvement, son trench coat et sa veste noire tombèrent au sol. L’incube se sentait plus léger maintenant, libre des mouvements que son imperméable ne lui permettait pas. I want to fuck you like an animal. Se courbant sous les paroles de la chanson, son corps se mit à se mouvoir dans des mouvements sensuels et lents.De nouveau dos à eux, il se pencha en avant, caressant son pantalon qu’il sentait malgré lui le serrer. My whole existence is flawed. D’un mouvement brusque, il retira son pantalon qui était spécialement ouvert sur les côtés de ses jambes. Se retournant vers eux, il continue à danser, murmurant les paroles de la chanson qu’il connaissait finalement sur le bout de sa langue. N’étant plus vêtu que d’un slip bleu comme ses yeux qui le moulait un peu trop à son humble avis et de sa chemise blanche ainsi que sa cravate. you can have my everything. Il continuait à danser, se faisant encore plus érotique, pleins de lascivité, de volupté. Et alors que son regard parcouru à nouveau l’assemblé, deux prunelles émeraudes le retenues. Il ne connaissait que trop bien se visage. Ne lâchant pas son regard, Kayne continua à se mouvoir, sachant que sa chanson serait bientôt finie  et qu’il allait bientôt pouvoir quitter la scène sauf si un client le demandait pour une danse priver. Et il croisa les doigts pour que personne ne le demande. You are the reason i stay alive.
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E. Gabriel Driver
- On est mercredi ? - Ouai, c'est fréquent après le mardi.
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E. Gabriel Driver

✤ LETTRES A LA POSTE : 1019
✤ ARRIVÉE A HEARTKILLER : 06/03/2013
✤ AGE : 27
✤ OU TU TE TROUVES ? : Dans la cuisine, tu veux un sandwich ?
✤ EMPLOI/LOISIRS : haha
✤ HUMEUR : Tristounet, comme toujours

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MessageSujet: Re: GABAYNE + « two men ; one love »   GABAYNE + « two men ; one love » EmptyMer 3 Juil - 19:54




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]S'il y a bien une chose que Gabriel n'aimait pas faire, c'était attendre. Il n'avait pas l'éternité devant lui comme tout ces vampires qu'il côtoyait à longueur de journée. Son temps était malheureusement compté. Chaque heure, chaque minute, chaque seconde de sa vie représentaient des grains de sable qui s'écoulaient peu à peu dans le sablier qu'était sa vie. Et même si certains lui avaient fait la promesse de le transformer un jour, il n'y croyait pas. John allait tout simplement finir par le tuer quand il serait devenu trop vieux pour faire quoi que ce soit. Pour ce qui est de Kayne... il ne savait pas. Il ne savait pas s'il l'aurait fréquenté si l'esclave avait été un vampire. Il ne savait pas si au fond, il l'avait vu si longtemps pour finir un jour par le vider de son sang. Pour être honnête, il ne savait rien. Il n'était pas sûr de le revoir un jour. Après tout, il l'avait laissé en plan la dernière fois qu'ils s'étaient vu, il avait été odieux avec lui et Gabriel avait peur de ne plus jamais revoir son visage. Alors l'esclave pouvait toujours rêver pour que l'incube accepte de faire de lui un des leur. Gabriel n'était donc pas de bonne humeur. Il savait que s'il voulait passer un peu de temps avec Kendrick, lui faire la surprise, il était obligé d'aller la chercher sur son lieu de travail. Il s'était donc installé à une table sachant très bien qu'elle ne finirait de travailler que tard. Un verre à la main, Gabriel faisait tout pour oublier le lieu où il se trouvait. Qu'il détestait ce genre d'endroit, c'était un vrai supplice pour lui d'être ici ce soir. Il ne pouvait même pas profiter des spectacles que les danseurs et danseuses lui offraient. Il était bien trop dégoutté par ce qu'ils faisaient. L'humain avait toujours eu beaucoup de problème pour tout. Des problèmes d'argent aussi, mais jamais au grand jamais il n'aurait accepté de faire cela. Il était pudique, très pudique. Il refusait de se déshabiller même lorsqu'il était enfant. Il courrait partout pour que l'on ne lui change pas ses couches. Alors se déshabiller devant des gens, c'était pire que de décrocher la lune pour lui.

Si Kendrick arrivait elle à le faire, tant mieux pour la jeune femme. Gabriel ne voulait pas la juger, il avait son opinion à ce sujet mais évitait de tout lui cracher au visage. Il attendait alors, assis à sa place sagement. La musique changea, cela annonçait l'arrivait d'un nouveau danseur. Gabriel n'y prêtait pas attention. Il remuait son verre en fixant le glaçon qui était logé au fond. Une chanson qu'il ne connaissait pas débuta alors qu'un homme s'avança sur scène en tenu chic. Bien habillé. Apportant son verre à ses lèvres, Gabriel releva les yeux vers la scène et recracha tout d'un seul coup. Il commença alors à avoir une série de toux qu'il n'arrivait pas à chasser. Certain regard se tournaient vers lui en lui ordonnant en silence d'arrêter de faire ce boucan. Il avait bu de travers et sentait sa gorge le brûler affreusement. Mais ce qu'il avait vu lui faisait bien plus de mal que cette minime douleur. Cet homme que tout le monde mataient, cet homme qui excitait toute la foule, c'était lui. Kayne. Gabriel ne supportait pas de le voir ainsi, dénudé devant tout ces hommes qui le dévoraient du regard. Il avait envie de leur cacher les yeux en leur ordonnant de ne surtout pas regarder.

Un vrai combat se déroulait dans la tête de Gabriel. Fuir ou aller l'affronter ? Il pouvait partir tout de suite, en espérant que l'incube ne l'ai pas vu. Il ferait comme si rien ne c'était passé et avec un peu de chance il oublierait bien vite ce cauchemar. Mais l'esclave était sûr d'une chose, s'il quittait les lieux maintenant, il penserait à cela chaque minute qu'il passerait loin d'ici. La seconde option était alors plus envisageable. Gabriel savait comment tout se déroulait. Une fois terminé, Kayne allait être forcé de suivre celui qui agiterait les billets verts. Et justement, la chanson touchait à sa fin. Kayne ne portait plus qu'une chemise blanche, une cravate et un slip. Bon dieu qu'il était sexy. Gabriel se forçait à regarder ailleurs. Il ne voulait pas avoir cette image là de Kayne. Il voulait garder celle qu'il avait d'eux deux, devant le feu de cheminé, dans les bras l'un de l'autre. Il avait aimé le regard de tendresse qu'il lui avait alors adressé. Alors qu'il détestait le regard qu'il affichait à cet instant précis. Provocateur, et même s'il trouvait cela sexy, il n'aimait pas cela. Tout bonnement car ce regard, ces attentions, ces gestes, rien de tout cela ne lui était destiné. Alors qu'il avait espéré. Il avait passé du temps à penser qu'ils avaient une chance. Que quelque chose s'était formé entre eux et que l'amour que portait Gabriel pour cet homme était réciproque. Tout tombait en lambeaux. Une fois que la chanson toucha à sa fin, il vit que Kayne cherchait à savoir si un client demandait ses services. Voyant qu'un homme intéressé était sur le point de se lever. Gabriel couru presque sur la scène pour se retrouver prêt de son ami, en bas de la scène. Relevant les yeux vers lui, il leva le bras pour choper la cravate de Kayne et effectua un léger mouvement vers le bas pour le faire se baisser. Qu'il puisse entendre ce qu'il avait à lui dire. Il avait une petite voix. Encore choqué et pas sûr de lui du tout, Gabriel rapprocha ses lèvres de l'oreille de Kayne et essaya de contrôler sa voix pour qu'elle ne tremble pas, pour cacher son malaise et son angoisse. « T'es à moi pour un moment, alors suis moi. A moins que tu ne préfères que je te laisse entre les mains du pervers derrière, je suis sûr qu'il rêverait de te faire ta fête. » Tirant sur sa cravate, Gabriel le força à descendre de la scène en récupérant les vêtements de l'incube avec son autre main. Il le tira ensuite jusqu'au chambre prévu pour afin de lui parler en tête à tête. Tant pis s'il passait pour un pervers aux yeux des autres, ils n'étaient pas mieux. Et tant pis également pour Kendrick, il irait lui faire une surprise la prochaine fois.

Une fois dans la fameuse chambre, Gabriel balança les vêtements de Kayne sur celui-ci avec un air grave sur le visage. Il était partagé entre l'envie de lui balancer ses quatre vérités et celle de lui sauter dessus pour lui faire toutes les choses qu'il rêvait de lui faire depuis le premier jour. Finalement, la première option remporta le combat dans son esprit. « Habille toi, tu me dégouttes... » grinça-t-il, d'un ton las. Non il ne le dégouttait pas. Il l'excitait. Ce qui le dégouttait c'est ce qu'il faisait. Gabriel se demandait s'il était déjà allé plus loin, jusqu'à vendre son corps. Il croisa les bras en le regardant. Il avait un regard froid, à la limite du glacial. « Tu peux m'expliquer ce qui s'est passé dans ta tête quand tu as accepté de faire ça ?! Putain mais Kayne, t'as vraiment aucune fierté ou quoi ?! Que certain soient assez cons pour faire un truc pareil, je comprend. Mais toi ! » Gabriel n'avait pas l'intention de profiter du temps qu'il avait avec lui comme d'autre l'aurait fait. Si d'autre voulait son corps, Gabriel voulait seulement comprendre.
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MessageSujet: Re: GABAYNE + « two men ; one love »   GABAYNE + « two men ; one love » EmptyJeu 4 Juil - 13:05


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You are the reason i stay alive. Au final, cette chanson était destiné à quelqu’un. Au final, il ne l’avait pas choisi par hasard. Au final, il avait peut être fait une erreur. Peut-être que venir dans ce bar, se mettre à nouveau à nu, faire ce qu’il déteste tant, ce qui le raccroche aux mots « faible » et « impuissant », n’était pas une bonne idée. Mais il avait tant envie de montrer à Gabriel qu’il était quelqu’un de bien, quelqu’un qui arrivait à se débrouiller tout seul. Quelqu’un qui pourrait très bien être un partenaire idéal. Mais au final il n’était rien de tout ça. Au final, au final il était pourri, marqué comme jamais heureux par son père. C’était comme ça, depuis le jour où il avait couru dans les couloirs de l’hôpital, cherchant sa mère, croyant que cette dernière avait débuté un cache-cache sans même le prévenir. Et toute la nuit il l’avait cherché. Toute la nuit il n’avait pas perdu l’espoir de la retrouver, caché dans un placard, un grand sourire aux lèvres. Qu’elle le prendrait dans ses bras et lui dirait qu’il avait gagné, qu’il était le meilleur, qu’elle l’aimait. Mais elle ne fut jamais là dans un placard. Elle était partit. Le laissant à une personne qui le détruit pendant plus de dix-huit ans. Peut-être qu’au final, il n’était pas fait pour tout ça. Ses hanches balayèrent ses pensées d’un mouvement brusque avant qu’il ne se reconcentre pleinement sur la scène. Il se faisait sensuel, érotique, concupiscent mais inaccessible. Il se dégoutait mais continuait à se mouvoir devant son publique. La musique arrivait à sa fin et même s’il était prêt pour une autre danse endiablé, il voulait vite partir d’ici. Gabriel était là. Il l’avait vu. Et il n’était pas plus humilié qu’à l’heure actuelle.  Mais Kayne voyait bien l’un de ses spectateurs chercher dans ses poches de quoi avoir une discussion privé avec lui. Sauf que Kayne ne faisait pas ça, il ne vendait pas son corps, il avait une certaine fierté tout de même.

Il fut soudainement forcé à se baisser. Kayne résista un instant, ne désirant pas parler à Gabriel de cela mais fut finalement forcé lorsqu’il croisa le regard de son patron qui lui signifiait de rapidement faire de l’argent pour le lui donner. Pris au piège, il écouta ce que l’humain avait à lui dire : « T’es à moi pour un moment, alors suis moi. A moins que tu ne préfères que je te laisse entre les mains du pervers derrière, je suis sûr qu'il rêverait de te faire ta fête. » Grimaçant rien qu’à cette idée de devoir trouver un moyen de s’échapper sans faire parler de lui des bras de l’autre client, l’incube le suivit comme s’il suivrait n’importe quel autre client. Mais il marchait à reculant car il n’avait pas envie de l’affronter aujourd’hui. Il avait déjà été assez humilié. Le suivant dans la chambre, il admira les décors de cette dernière pour éviter à avoir à regarder Gabriel. Une ambiance sombre, des rideaux qui cachaient tout ce qui se passait, un lit double avec des draps propres pliés à côté et tout ce qu’il avait besoin. Grimaçant une nouvelle fois, Kayne prit par réflexe les vêtements que l’humain lui lançait avant de le regarder, incertain sur la manière à procéder. « Habille toi, tu me dégouttes ... » L’incube fronça les sourcils et plissa les yeux mais ne fit aucun commentaire. Il était blessé par ses propos mais n’en fit rien paraître. Il se referma juste un peu plus sur lui-même, adoptant l’attitude qu’il avait sur scène, ce visage et ce comportement qu’il réservait pour la scène. Il gardait le contact visuel avec Gabriel même si son regard était froid, ce n’est pas lui qui baisserait les yeux. « Tu peux m'expliquer ce qui s'est passé dans ta tête quand tu as accepté de faire ça ?! Putain mais Kayne, t'as vraiment aucune fierté ou quoi ?! Que certain soient assez cons pour faire un truc pareil, je comprends. Mais toi ! »

Se mordant la lèvre inférieure comme il l’avait fait sur scène, le Kayne fragile et humain n’était plus là. C’était sa partie vampirique, sa partie d’incube, de créature séductrice qui parlait. Ouvrant les bras pour laisser ses affaires tomber, il fit comprendre qu’il n’avait pas l’intention de se rhabiller, que l’humain allait devoir être « obliger » de devoir regarder ce que la nature lui avait donné. Sans un mot, sachant que s’il parlait maintenant, sa voix serait cassée et brisée, il s’approcha de l’humain et avec des gestes experts et fluides, il l’allongea sur le lit. Si l’humain forçait, il utilisait sa force vampirique tout en faisant attention à ne pas le blesser. Kayne ne savait pas pourquoi il réagissait comme ça, il aurait mieux fait de partir, de quitter le bar et de s’enfermer chez lui pour laisser son cœur en miette pleurer, crier sa douleur. Pourtant, il était là, enjambant le corps pour le moment passif de Gabriel et s’installer à califourchon sur son bassin. L’humain croyait qu’il vendait son corps, s’il avait compris ses dires, il le prenait pour un simple objet pour prendre du plaisir. Et cela lui avait fait le plus de mal. Car il dansait, se dénudait pour gagner sa vie mais jamais, jamais il n’écarterait les jambes pour quelques billets. Laissant ses mains passer sous le haut de Gabriel, il se pencha sur lui pour arriver jusqu’à son oreille qu’il mordilla légèrement avant de murmurer d’une voix suave et remplit de luxure : « On s’explique autour d’un verre. On danse dans une boite de nuit. On travaille dans des bureaux. Devines ce que l’on fait dans une chambre … » Il voulait juste se venger mais son idée était beaucoup plus plaisante dans son esprit. Car il savait qu’aller dans cette direction n’était pas une bonne chose. Il allait se faire détester par Gabriel après ça. Mais c’était trop tard, il avait déjà commencé. Restant à quelques centimètres de son visage, il bougea légèrement son bassin pour qu’il rencontre celui de Gabriel, lui donnant une petite idée de ce que l’on faisait dans une chambre, surtout dans ce genre d’endroit. Léchant son cou, il souffla contre ce dernier une phrase qu’il aimait particulièrement dans sa chanson :  « I want to fuck you like an animal. » Alors Gabriel ; pourquoi ne pas profiter de l’incube qui hantait tes pensées depuis votre première rencontre ? Surtout qu’il se donne à toi …
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MessageSujet: Re: GABAYNE + « two men ; one love »   GABAYNE + « two men ; one love » EmptyJeu 4 Juil - 20:04




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Gabriel aurait mieux fait de ne pas bouger de sa chambre. Il pourrait être tranquillement en train de dormir au lieu d'avoir à regarder l'homme qu'il aime se déshabiller devant de parfaits inconnus. Il en avait mal au cœur, il ne savait pas vraiment pour quelle raison mais il le prenait pour une affaire personnelle. Sans être une personne imbus d'elle-même, Gabriel était pas mal centré sur lui-même et assez parano aussi. Alors pour lui, si Kayne dansait ainsi en excitant la foule, ce n'était pas pour rien, il pensait que c'était pour lui au contraire. S'il avait su ce qu'il trouverait dans ce bar, jamais il n'y aurait mis les pieds un seul instant. Quitte à ne pas savoir que Kayne se foutait de lui. Quitte à penser qu'il pourrait un jour être sien. Tant pis, au moins il aurait pu continuer de rêver tranquillement dans son coin. Et même si cela ne serait jamais arrivé, même s'il n'aurait jamais revu l'incube, au moins il aurait été heureux. Alors qu'à cet instant précis, il ne l'était pas, loin de là. A l'inverse, il était profondément touché. Kayne n'avait pas l'air de vouloir lui parler. Il voulait sûrement l'ignorer une fois de plus.

Voyant que Kayne écarta les bras pour laisser ses vêtements en tomber, il comprit. Il comprit qu'il n'arriverait pas à le résonner et pire encore, qu'il allait perdre la partie. Sans vraiment comprendre ce qui se passait, Gabriel se retrouva alors allongé sur le lit. Les minces efforts qu'il avait fait pour repousser Kayne avaient été vains à cause de la force surhumaine de celui-ci. Il était incapable de faire quoi que ce soit de ce côté là. Kayne était plus fort, Gabriel le savait. Il savait que quoi qu'il fasse, l'incube n'en ferait qu'à sa tête. Les mains de l'homme vinrent alors caresser le torse de l'esclave alors qu'il essayait de toute ses forces de résister, c'était une lutte acharnée qui était présente dans son coeur. D'un côté, son esprit ; sa raison qui lui disait de ne pas le laisser faire. Qu'il valait mieux que cela et que quoi qu'il arrive, il ne fallait surtout pas qu'il se laisse embobiner par le numéro de Kayne. De l'autre côté, ses pulsions, ses envies les plus folles ; sentir le corps de l'incube sur le sien, ses mains contre sa peau chaude. Les envies de son cerveau contrastaient avec celles de son corps. Dur labeur. Gabriel sentit une multitudes de sensations parcourir tout son corps lorsque Kayne lui chuchota quelques paroles à l'oreille après lui avoir mordillé, joueur. « On s’explique autour d’un verre. On danse dans une boite de nuit. On travaille dans des bureaux. Devines ce que l’on fait dans une chambre … » Étrangement, Gabriel ne bougea pas d'un poils. Il était obnubilé par le spectacle qui s'offrait à lui. Ce moment où il sentirait le corps de Kayne contre le sien. Celui où il pourrait enfin se donner à lui et partager un moment unique avec le beau brun. Mais rien ne se passait comme il le souhaitait. Quand il y pensait, ils étaient amoureux. Ils étaient tendres, doux l'un envers l'autre. Et la situation faisait perdre toute son importance aux yeux de Gabriel. Il ne voulait pas du corps de Kayne, pas ainsi, pas ce soir. Pour lui ce n'était pas Kayne. C'était un homme qui avait certes son enveloppe charnel mais qui était totalement différent à l’intérieur. Il n'avait pas cette chose si particulière dans le regard, cette chose qui faisait fondre Gabe. Ses beaux iris bleus que Gabriel voyait partout. Le corps de l'incube se frottait contre celui de Gabriel qui en redemandait malgré lui. Son corps suivait le mouvement même s'il faisait tout pour garder l'esprit clair. C'est en sentant la langue de l'homme dans son cou qu'il se réveilla, reprenant ses esprits. « I want to fuck you like an animal. » Même s'il n'avait jamais été bien fort en langue, Gabriel avait compris le sens de sa phrase. Il sentis alors un frisson parcourir son échine.

Glissant une main dans les cheveux de l'incube pour s'y accrocher, il ferma les yeux sentant une vague de plaisir le submerger rien qu'à ce léger contact qui les liait.  Le tissu qui séparait leur deux corps était très fin et pourtant il parut tout d'abord trop épais au gout de Gabriel qui ne rêvait que d'avoir le corps nu de Kayne contre le sien. Mais cela ne fut que de courte duré. Enlevant sa main de ses cheveux, Gabriel les posa sur le torse de l'incube pour lui faire comprendre qu'il voulait qu'il se relève. Il tremblait légèrement. Pas de peur, pas de froid, mais bien d'envie, de désir. « Tu me prends pour un de tes clients ? Tu crois réellement que je suis venu ici pour ça ? Compte pas sur moi pour te payer, t'auras rien venant de ma part. » Gabriel était vexé qu'il le traite comme il aurait fait avec n'importe quel homme qui l'aurait amené jusqu'ici. Il pensait être tout de même plus haut dans l'estime de Kayne, il pensait compter un minimum pour lui. Il n'aimait pas être ainsi, pris au piège sous Kayne. Il ne pouvait pas se relever, s'il essayait, l'incube l'en empêcherait. « Garde tes beaux discours pour un autre et laisse moi partir. Je veux pas  de ça. Pas ici, pas dans ces conditions. » Il refusait de s'offrir à lui ainsi. Il aurait l'impression que Kayne l'aurait fait par obligation, pas par amour.
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MessageSujet: Re: GABAYNE + « two men ; one love »   GABAYNE + « two men ; one love » EmptyLun 8 Juil - 11:30


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S’il perdait, il gagnerait quoi ? S’il gagnait, il perdrait quoi ? Et s’il arrêtait ce jeu, maintenant ? S’il décidait de déposer les armes, de ne plus luter, de juste se laisser aller. Car il l’avait bien mérité pas vrai ? Il avait souffert toute la moitié de sa vie. Toute son enfance dès le moment où sa mère mourut. Puis même après sa transformation, sa mort, il souffrir encore. Car la soif avait été insupportable. Car le sentir de ne plus rien ressentir, de ne plus entendre son cœur battre lui avait été douloureux. Et même si maintenant il arrivait à survivre, qu’il avait appris à se faire plus ou moins à l’idée qu’il était mort, qu’il n’était plus de ce monde-là. Mais maintenant, maintenant qu’il savait que plus rien ne serait pareil, que plus aucune sensation ou sentiment ne seraient pareil, maintenant qu’il se savait mort, il pouvait profiter. Faire ce qu’il n’aurait jamais tenté de faire. C’est vrai, maintenant il pouvait boire des produits toxiques sans avoir peur de mourir ; il l’était déjà. Il pouvait fumer, s’anéantir les poumons car il n’en avait plus besoin. Il respirait maintenant jusque car c’était une habitude mais n’en avait aucunement besoin. Tout à l’intérieur de lui était mort. Seul son estomac restait éveillé pour lui rappeler sans cesse que le sang était la source de sa vie éternelle. Il y avait aussi son cœur depuis quelques temps, lui était devenu douloureux. Il se mettait comme à battre lorsqu’il était devant lui. Et il devenait douloureux quand cette même personne partait. Et à cet instant, son cœur ne battait pas. Il était calme, ne bougeait pas. C’était le cœur ou plus précisément les battements du cœur de Gabriel qui lui parvenait aux oreilles et qui l’hypnotisait.

Kayne avait envie de lui dire à quel point il était irrésistible, à quel point c’était dur de tenir devant lui surtout quand il se faisait désireux sans même le savoir. Il avait envie de lui dire à quel point il l’aimait, à quel point il voulait qu’il partage cet amour. Mais tous ce qui sortait de sa bouche, tout ce qui dégageait de son attitude était de la provocation simple et pure. Il ne voulait pas au fond de lui que cela se termine ainsi. Il voulait apprendre Gabriel petit à petit, en douceur, dans la tendresse. Mais à ce moment il apprenait son corps par la force, par le simple combat de force avec l’humain qui était déjà gagné d’avance. Certes ses arguments pouvait être valable, pouvait faire taire son interlocuteur mais ils étaient faux à ses yeux. Et aux yeux de Gabriel aussi. Lui aussi semblait être partagé entre deux sentiments opposés alors que son masque ne reflétait rien sauf de l’incitation aux plaisirs de la chair. D’un côté, ses envies, ses profondes envies qui viennent du plus profond de ses entrailles qui le rendent sensible à tout toucher. Qui font de lui une machine à sexe. Et de l’autre il y a sa raison. Ce cœur amoureux qui lui dit qu’il va se détruire plus qu’il ne gagnera. Le corps contre la raison. Comme Gabriel il était partagé. Comme Gabriel il se demandait pourquoi il faisait ça. Et il fut plus que surpris quand il sentit la main de l’humain glisser dans ses cheveux pour avoir un point d’ancrage, un point où il pourrait s’y accrocher. Sa main ne resta cependant pas bien longtemps dans ses cheveux. Elle s’aventura sur son torse pour s’y poser. Il voulait que l’incube se relève. Il voulait se relever. Pourtant, il avait très bien vu les tremblements de son corps. Au fond, il était rassuré de l’attiré physiquement un minimum. « Tu me prends pour un de tes clients ? Tu crois réellement que je suis venu ici pour ça ? Compte pas sur moi pour te payer, t'auras rien venant de ma part. » Kayne sourit intérieurement mais ne laissa paraître rien extérieurement. Il ne lui avait pas demandé d’argent alors que s’il suivait la suite des instructions que son patron lui avait données, il aurait dû lui demander avant l’argent. Car son patron lui avait dit que souvent les clients s’endormaient à la fin ou devait vite partir pour rejoindre leurs femmes fidèles qui l’attendaient patiemment.

Ça se voyait que Gabriel n’avait pas l’habitude ses endroits de perdition et cela lui fit plaisir. Car cela voulait dire pour lui que l’humain était quelqu’un de fidèle qui ne chercherait pas à aller dans ce genre d’endroit pour assouvir des désirs primaires. Kayne ne fit aucun commentaire mais souriait au fond de lui de le voir ainsi. Car il voyait qu’il avait de l’importance pour l’humain. « Garde tes beaux discours pour un autre et laisse-moi partir. Je ne veux pas de ça. Pas ici, pas dans ces conditions. » Plissant les yeux, l’incube le dévisagea un instant avant de se redresser d’un mouvement fluide. Il prit son trench coat au sol et le mit avant de s’asseoir sur une geste. Dans une posture droite, sans faille qu’il devait adopter avec son père et qui au final était devenu habituel, il continuait à dévisagé Gabriel, lui laissant le choix de partir ou de rester tout en lui promettant silencieusement qu’il ne n’empiéterait plus sur son espace privé. Les bras sur ses cuisses, il mit plusieurs minutes avant de lui répondre comme s’il réfléchissait à trouver les mots jutes. « Je ne te demanderais pas d’argent. J’en ai assez pour te … Je n’offre pas mon corps Gabe. Je trouve cela dégradant et humiliant. Mon corps est vierge de se pêché. Je ne fais que montrer mon corps pour satisfaire le plaisir de pervers qui n’auront jamais de copine. Juges-moi si cela te fais plaisir mais j’ai une fierté. Et la raison pour laquelle j’ai remis le pied sur la scène est simplement toi … » Sa voix ne se fit que murmure sur le dernier mot et il baissa la tête un instant avant de replonger son regard dans celui de Gabriel, il faisait tout pour s’accrocher à se vert prairie qui lui permettait de ne pas faire de bêtise. D’une voix incertaine il reprit : « J’ai été odieux avec toi la dernière fois. Je n’aime pas être faible devant les gens, je n’aime pas que les autres sachent ce que j’ai enduré et qu’ils me prennent en pitié. Je voulais me faire pardonné en t’offrant un présent mais comme tu as pus déjà le voir, je ne roule pas sur l’or et le peu que j’obtiens ne me permet de vivre qu’avec le stricte minimum pour un vampire. Si tu penses réellement que je ne suis qu’un strip teaseur qui écarte les jambes pour de l’argent, que tu ne veux pas m’entendre, tu peux partir, j’accepterais ce que mon patron m’influera pour avoir laissé partir un ‘client’. Mais saches que tu es beaucoup plus pour moi qu’un simple client Gabriel … » Il se rendait compte qu’il était en train de le perdre et cela lui fit mal.
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MessageSujet: Re: GABAYNE + « two men ; one love »   GABAYNE + « two men ; one love » EmptyMar 9 Juil - 15:47




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il ne pouvait pas donner de nom à ce qu'il ressentait. Ce sentiment était tellement fort qu'il ne mettait aucun mot dessus. Cette envie de le prendre contre lui, de l'embrasser à n'en plus pouvoir. De laisser ses mains se balader sur son corps pendant qu'il gémit entre ses bras. Qu'il prononce son prénom dans un murmure d'excitation et de plaisir. C'est tout ce qu'il souhaitait. Mais certainement pas dans ses circonstances, pas dans cet endroit et surtout pas avec ce Kayne. Avant de faire quoi que ce soit, Gabriel voulait retrouver le vrai Kayne, celui qu'il voyait prêt de la fontaine depuis quelques temps, celui à qui il s'était attaché. Celui qu'il aimait malgré lui. Pour qui il aurait pu mourir sans hésiter. Ce n'était pas à ce Kayne là qu'il parlait. C'était impossible. Gabriel le connaissait assez bien pour savoir que jamais il ne réagirait ainsi avec lui. Il savait qu'au fond, un sentiment d'amour était enfouis dans son cœur et que ce cirque n'était qu'une image. Gabriel lui fit nettement comprendre que cela n'était pas de son goût. Que d'une certaine manière, cela lui faisait plus de mal que de bien. Même si physiquement il avait envie de le supplier de recommencer, à l'intérieur il l'implorait d'arrêter. De ne pas le faire céder à la tentation qu'il représentait à ses yeux. L'esclave avait le choix. Céder ou résister. Rester ou bien s'en aller. Et même si son corps vibrait à l'idée de passer une nuit avec lui, il se devait de résister. Ne serait-ce que pour garder la tête haute.

Mais après qu'il ai terminé de prononcer sa dernière phrase, Gabriel sentit le poids de Kayne le quitter. Se relevant, l'incube prit son imperméable et l'enfila avant de s'installer sur une chaise, droit comme un piquet. Il avait perdu toute la sensualité présente dans son regard des minutes avant. Ses yeux étaient rivés sur l'humain qui se sentait alors mal à l'aise. Ce regard, il avait l'impression qu'il le transperçait. C'était comme si Kayne le sondait. Comme s'il pouvait tout voir de lui, compris ses inavouables secrets. « Je ne te demanderais pas d’argent. J’en ai assez pour te … Je n’offre pas mon corps Gabe. Je trouve cela dégradant et humiliant. Mon corps est vierge de se pêché. Je ne fais que montrer mon corps pour satisfaire le plaisir de pervers qui n’auront jamais de copine. Juges-moi si cela te fais plaisir mais j’ai une fierté. Et la raison pour laquelle j’ai remis le pied sur la scène est simplement toi … » S’asseyant, Gabriel stoppa son regard sur l'incube en fronçant les sourcils. Il ne voyait pas en quoi cela pouvait apportait des choses à Gabriel, en quoi le fait qu'il se déhanche sur scène devant ces gens pouvait être bénéfique à ses yeux. Mais il voyait bien que l'incube n'avait pas terminé. Il le laissa donc finir pour ne pas le couper dans son élan. « J’ai été odieux avec toi la dernière fois. Je n’aime pas être faible devant les gens, je n’aime pas que les autres sachent ce que j’ai enduré et qu’ils me prennent en pitié. Je voulais me faire pardonné en t’offrant un présent mais comme tu as pus déjà le voir, je ne roule pas sur l’or et le peu que j’obtiens ne me permet de vivre qu’avec le stricte minimum pour un vampire. Si tu penses réellement que je ne suis qu’un strip teaseur qui écarte les jambes pour de l’argent, que tu ne veux pas m’entendre, tu peux partir, j’accepterais ce que mon patron m’influera pour avoir laissé partir un ‘client’. Mais saches que tu es beaucoup plus pour moi qu’un simple client Gabriel … » Quel ramassis de connerie. Gabriel serra les poings en se relevant. A quoi il jouait alors ? Si Gabriel était réellement important pour lui, pourquoi avoir agit ainsi avec lui ? Il n'avait même pas eu l'honnêteté de lui dire ce qu'il faisait. Oui Gabriel avait été blessé par son comportement de la nuit dernière. Oui il s'était imaginé le pire pensant qu'il ne reverrait plus jamais son visage. Mais ce n'était pas en se dénudant devant des pervers que cela arrangerait tout. Au contraire.

Non Gabriel ne le voyait pas comme une catin, loin de là. Il était bien trop important à ses yeux pour l'abaisser à ce rang. Mais il n'était pas ravi de voir ce qui occupait son temps le soir. Il en était blessé et outré d'une certaine manière. Desserrant ses poings, Gabriel marcha à pas lent vers Kayne. Tout doucement. Comme si Kayne était une bombe à manipulait avec précaution sinon, il exploserait. Après une brève hésitation, Gabriel s'installa à califourchon sur Kayne pour lui parler. Pour accompagner les paroles qui arrivaient. « Tu n'as pas à te racheter de quoi que ce soit. Je comprend ta réaction de l'autre soir, et même si j'aurais préféré passer la nuit avec toi, je ne t'en veux pas. Tu n'as pas été faible et ce n'est pas de la pitié que j'avais pour toi, rien que de la compassion. » Comme la dernière fois, quand ils étaient tout deux prêt du feu, Gabriel passa sa main sur la joue de l'incube et posa son front contre le sien en enchaînant. « Je ne te juge pas, Kayne. Mais tu n'as pas à faire ça pour moi. Que tu ais de l'argent ou non, je m'en fou complètement. Tu ne me dois rien, te voir me suffis largement. » Gabriel n'aurait jamais pensé formuler cette phrase à voix haute. Il lui suffisait c'était certain. « Puis j'ai dis que je ne voulais pas de ça ici, mais ... on peut aller chez toi. » Gabriel déposa un léger baiser sur ses lèvres avant de reculer la tête. Il sentait rougir, aussi rouge qu'une tomate. Il était gênait d'avoir formulé cette question aussi naturellement. Il se racla alors la gorge en se massant la nuque nerveusement.
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MessageSujet: Re: GABAYNE + « two men ; one love »   GABAYNE + « two men ; one love » EmptyJeu 11 Juil - 14:45


THE HEART IS HARD TO TRANSLATE, HE WITH TALKS SHORT, SHALLOW GASP

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La famille. Le plus important. Ce qui entoure une personne quand il a des problèmes. Ce qui est la seule chose la plus importante pour quelqu’un. Quelque chose que l’on chérit. Une chose qui est chère, qui est fort. Séparé d’un membre de sa famille, un trou béant se fait sentir. Même si des tensions persistent dans une famille, la joie et la bonne humeur prend très vite le relai sur des disputes. C’est elle qui connait nos faiblesses, nos défauts, nos secrets. Elle qui est là quand on va mal. Elle qui est indispensable. Elle qui est là du début à la fin. Elle qui ne se retournera jamais contre sois. Kayne le sait. Et pourtant, ce n’était pas sa définition de sa famille. La famille sera toujours là pour quelqu’un, il aimerait tant pouvoir dire qu’il avait une famille. Qu’elle ne se retournera jamais contre lui en se servant de ses blessures les plus secrètes et les plus profondes pour l’achever. Alors son père, son père n’était jamais rentré dans la catégorie que se faisait Kayne d’une famille. Mais sa mère, sa mère elle, faisait partis de sa famille, elle était dans son cœur et le resterait toujours. Et malgré tout ce qui c’était passé dans la vie de de l’incube, il ne l’oublierait jamais. Cependant, il ne pouvait pas aisément dire qu’il n’oublierait pas son père. Il ne pouvait pas l’oublier. Il était prisonnier de ses souvenirs. Mais il faisait en sorte de passer au-delà, il faisait en sorte d’oublier, de remplacer ces mauvais souvenirs par de plus beau. Et cela avait déjà commencé. Son premier souvenir heureux fut celui de la rencontre avec cet humain. Car cette rencontre avait marqué le début de sa rédemption.  

Comprenant que Gabriel ne voulait pas dans ces conditions se livrer à des plaisirs charnels, il refusait de s’offrir à lui. Et même s’il était blessé par ce rejet, il comprenait les raisons et les acceptait. Mais Kayne n’avait pas aimé ce que pensait l’esclave de lui alors il avait pris contenance sur le plaisir qu’il ressentait à cette heure et avait mis les choses à plats. Kayne voulait juste s’excuser par un cadeau de haute valeur. Et pour cela, il avait besoin de travailler. Sauf qu’il n’était bon qu’à bouger son corps sur la scène et ferme sa bouche. Il ne savait rien faire d’autre ou du moins n’avait jamais essayé de faire autre chose. Peut-être qu’au fond, il avait accepté il y a bien longtemps de faire strip-teaseur pour son père qui détestait les gens dans ce milieu. Pour une nouvelle fois, aller à l’encontre de ses règles.  Secouant légèrement la tête, ne désirant plus penser à son père et à son passé, se concentrant pleinement sur lui. Il le vit se lever et s’approcher lentement vers lui, beaucoup trop lentement mais l’incube ne laissa rien paraître, lui lançant simplement un regard voilé de désir. Kayne s’installa un peu mieux sur sa chaise avant de le laisser s’installer à califourchon sur lui. Il gardait les mains sagement contre son corps, parcourant simplement les courbes de son visage du regard.  « Tu n'as pas à te racheter de quoi que ce soit. Je comprends ta réaction de l'autre soir, et même si j'aurais préféré passer la nuit avec toi, je ne t'en veux pas. Tu n'as pas été faible et ce n'est pas de la pitié que j'avais pour toi, rien que de la compassion. » Le vampire enregistrait ses paroles le touchait, agissant comme un baume au cœur. Il ferma les yeux lorsqu’il posa son front sur le siens, l’une de ses mains venant chercher sa consœur sur sa joue comme le jour d’avant. Il l’écoutait attentivement tout en se laissant envahir par ses sentiments à cette heure. « Je ne te juge pas, Kayne. Mais tu n'as pas à faire ça pour moi. Que tu ais de l'argent ou non, je m'en fou complètement. Tu ne me dois rien, te voir me suffis largement. » Se mordant la lèvre inférieure il n’aurait aimé mieux comme parole. Ça lui faisait du bien, ça le réchauffait. Totalement ailleurs, il n’avait plus rien à dire, tout avait été dit pour lui. « Puis j'ai dit que je ne voulais pas de ça ici, mais ... on peut aller chez toi. »

Appréciant le léger baiser, Kayne rouvrit les yeux pour voir sa belle couleur de peau qu’il avait pris. Souriant tendrement, il se releva, le gardant contre lui avant d’aller attaquer son cou de plusieurs baisers. Aucune envie de le mordre, ce qui était bizarre surtout que son désir augmenta d’un cran. Après un dernier baiser sur son cou, l’incube se retourna vers ses vêtements pour les enfiler rapidement, mettant son trench coat sur son dos avant de vite sortir, entraînant Gabriel avec lui. Il ne lâchait pas sa main à défaut de ne pas pouvoir l’embrasser devant tout le monde. Car s’il l’embrassait là, devant tout le monde, il le coucherait au sol pour lui faire l’amour-là. Prenant sur son chemin sa paye, il courut presque jusqu’à chez lui tout en faisant attention à ce qu’il le suive. A peine la porte d’entrée fermée, il plaque Gabriel contre cette dernière et part à l’attaque de sa bouche. Ses mains sages sur les hanches de l’humain, il redécouvre avec envie la bouche de ce dernier. Alors qu’il faisait approcher son interlocuteur du lit, une idée lui vint à l’esprit. Une idée qui le laissera affamé de son corps. L’asseyant sur son lit, Kayne se recula légèrement et se mit dos à lui, suivant une musique qui tournait dans sa tête, il recommença ce qu’il avait fait sur scène. Sauf que là c’était pour lui, seulement pour lui. Il se retrouva bien vite à nouveau en slip et chemise. Partant s’asseoir à califourchon sur Gabriel, il fit courir ses doigts sur sa propre chemise pour retirer certains boutons sans la retirer. Il laissait cela pour l’humain. Il lui laissait faire ce qu’il voulait, ce qu’il avait en tête. Il ne s’imposait pas en dominant, il voulait juste profiter de lui, se reposer enfin intérieurement. Retournant presser ses lèvres à les siennes, il lui laissait passer par ce baiser qu’il lui appartenait, que son corps lui appartenait. Que son cœur lui appartenait.


Dernière édition par M.-E. Kayne Lawford le Ven 12 Juil - 14:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: GABAYNE + « two men ; one love »   GABAYNE + « two men ; one love » EmptyVen 12 Juil - 14:45




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]A califourchon sur Kayne, Gabriel était le plus doux possible dans ses gestes. Et même s'il n'avait pas l'habitude de se montrer tendre envers qui que ce soit, il se débrouillait bien. Au fond, même si l'esclave était la plupart du temps une brute qui part au quart de tour et passe son temps à broncher, il a un cœur en guimauve. Surtout avec les gens qu'il appréciait, surtout avec Kayne. Il n'arrivait pas à lui en vouloir. Il pouvait l'engueuler. Il pouvait s'emporter contre lui. Il pouvait même l'insulter et lui cracher au visage toutes les horreurs du monde. Mais jamais, jamais il ne pourrait lui en vouloir. Cela lui demanderait trop d'effort de vivre sans lui. Sans pouvoir le voir. Et même si parfois ce n'était pas tout rose entre eux, cela convenait à Gabriel. Parce qu'au fond il savait que s'ils ne s'engueulaient pas un minimum, c'est que tout irait mal. Qu'ils s'en foutraient l'un de l'autre. Et ce n'était pas le cas. Kayne était la plus belle rencontre qu'il ait faite sur cette île. Il ne lui avouerait jamais c'était certain, trop fier pour admettre qu'il était dépendant de son amour. Lorsque Gabriel voyait l'incube, il perdait tout ses moyens. La coquille qu'il avait mis un certain temps à former tombait et il était lui même. Il était tel qu'avant, quand il était dans son ancienne vie, au côté de ses faux parents qui lui tournaient le dos les uns après les autres. Il en avait l'habitude. Tout ceux qu'il croisait finissait par l'abandonné. Il était allé dans une dizaine de famille d'accueil et aucune n'avait voulu le garder plus d'un an. Niveau amitié ce n'était pas mieux. Seuls quelque uns arrivaient à supporter son mauvais caractère bien longtemps. Mais avec Kayne il savait que ce serait différent. Car quoi qu'il arrive, il ne le laisserait jamais partir. Maintenant qu'il l'avait contre lui, il ferait tout pour qu'il ne se lasse jamais de lui. Quitte à faire certaines choses qu'il pourrait regretter amèrement par la suite.

La honte se voyait sur son visage, ainsi que dans ses gestes. Sa respiration s'était elle-même accélérée. Son baiser avait été des plus timides et il espérait que Kayne ne le rejetterait pas. Pas lui. Mais l'esclave comprit qu'il n'en ferait rien lorsqu'il sentit l'incube se redresser contre lui, sans avoir à le lâcher. Les lèvres du beau brun se posèrent dans son cou bon nombre de fois. Finalement, Gabriel du s'écarter de lui avec regret. Il ne le quittait plus du regard alors que l'homme se rhabillait, il ne savait pas si cela signifiait qu'il souhaitait passer la soirée et peut-être la nuit avec lui ou s'il souhaitait simplement s'en aller. Il n'avait plus adresser le moindre mot. Mais Gabriel eu sa réponse en sentant la main de l'incube prendre la sienne en partant. Il le suivit sans broncher, ayant tout de même du mal à le suivre. Il avait l'air pressé. La porte tout juste fermée, Gabriel fut plaqué contre celle-ci, et les lèvres de Kayne vinrent s'écraser sur celles de l'humain. Ils s'embrassaient avec tout l'amour du monde. Sans aucune retenu. En peu de temps,  l'esclave se retrouva sur le lit, à regarder le spectacle que lui offrait son compagnon. Mais il le supportait, bien plus facilement que lorsqu'il l'avait fait plus tôt. parce que cette fois-ci ce n'était pas pour une poignet d'argent, c'était pour lui, rien que pour lui. Voilà pourquoi Gabriel ne détournait pas les yeux, voilà pourquoi il gardait l'envie de le prendre entre ses bras, parce qu'il en était presque touché. Et c'est avec grand plaisir qu'il invita Kayne à le rejoindre sur le lit, sur lui.

Prenant les deux extrémité de la chemise de son compagnon, Gabriel tira dessus pour faire sauter les boutons. Ils étaient de trop. D'un mouvement des mains, il laissa tomber la chemise de Kayne sans lâcher ses lèvres. Il lui mangeait la bouche. Il se retourna ensuite pour être sur lui et retira son propre haut avant de reprendre son visage entre ses mains pour renouer leur lèvres. Enroulant ensuite ses bras autour de l'être aimé. Prêt à passer une soirée merveilleuse dans ses bras.


FINISH
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